Nom/Prénom : Aureane Eldon
Âge : 19 ans
Sexe : féminin
Race : humaine
Particularité : une timidité extrême
Alignement : neutre bon
Métier : écrivain public
Classe d'arme : Défensif
Équipement :Aureane n’a pas les moyens de s’équiper richement et l’ensemble de ses affaires sont déjà passées. Elle porte une robe de laine simple et une sur robe sans manche du même tissu. Le tout dans des couleurs d’un bleu délavé par le temps, rehaussé d’un simple galon tressé, au niveau du col. Aux pieds, des bottines de cuir fatiguées, à la ceinture, de cuir également, une bourse et un simple couteau. Lorsqu’il fait plus froid, elle s’enveloppe dans sa cape de grosse laine.
Elle porte une sacoche où se trouve son matériel d’écrivain : planchette servant de support, plumes, parchemins et vélins, ainsi qu’une boite de pigments qu’elle n’utilise que rarement. Il y a également la place pour une petite gourde et éventuellement un peu de nourriture.
Description physique :Aureane est une jolie jeune fille qui n’est certes pas d’une beauté exceptionnelle, mais qui dégage un certain charme. Ses longs cheveux sont châtains, soyeux. Elle les laisse librement retomber sur ses épaules, sauf lorsqu'elle écrit ou dessine : elle les rassemble alors en une ou deux tresses afin qu'ils ne la gênent pas. Elle a de grands yeux d'un bleu tirant sur le turquoise, ourlés de longs cils noirs. Son visage est fin et délicat, ses traits réguliers. De petite taille, menue, Aureane donne l’impression qu’elle va s’envoler au moindre coup de vent. Elle a un comportement réservé qui la laisse se fondre dans le décor et lui permet de passer inaperçue.
Description mentale :Ce qui est sans doute le plus frappant dans le caractère d’Aureane, c’est sa timidité envers les étrangers. Incapable d’aller vers les autres, elle rougit, balbutie pour un rien, baisse les yeux. Elle n’est pas vraiment plus extravertie au sein de sa famille, restant discrète, mais ce n’est certes pas aussi marqué qu’envers les inconnus. Ce n’est donc pas simple pour elle d’exercer son métier : la plupart du temps elle se contente de noter en silence ce qu’on lui dicte. Si ça ne l’aide pas à attirer de nouveaux clients, en revanche, ceux qui la connaissent l’apprécient car ils sont certains qu’elle n’ira pas répéter ce qu’on lui a confié.
Aureane est calme, dans son petit monde à elle. Elle évite autant que possible les conflits, à moins qu’une cause ne lui tienne vraiment à cœur, car elle a tout de même un très bon fond. Très sensible, elle est vite déstabilisée et se demande sans cesse comment réagir. Ayant un véritable manque de confiance en elle, elle met également beaucoup de temps à accorder sa confiance et ne donnera son amitié que rarement.
Histoire :Aureane naquit dans une famille paysanne il y a de cela dix neuf ans. Ses parents étaient plutôt pauvres, peinant à élever et nourrir leurs onze enfants. La petite Aureane, septième de la fratrie, ne se faisait pas remarquer au milieu de ses frères et sœurs turbulents. Elle préférait se renfermer dans son monde à elle, un monde imaginaire, moins dur que la réalité qui l’entourait. Car les travaux domestiques et aux champs se révélèrent difficiles, en particulier pour la fillette dont le physique restait frêle malgré les saisons qui passaient. Loin de s’endurcir avec le temps, elle peinait de plus en plus, s’épuisant à la tâche.
Ses parents, désespérant de marier un jour cette bonne à rien - non pas qu’ils n’aimaient pas leur fille, mais ils ne pouvaient se permettre de la nourrir à ne rien faire - cherchèrent à l’occuper différemment. Si Aureane était plutôt discrète, elle n’en demeurait pas moins une enfant intelligente et vive d’esprit. Par chance, le village comptait un vieil homme faisant office d’écrivain public. A cette époque, dans les villages reculés, bien peu de gens savaient lire et encore moins écrire, cette fonction était donc essentielle. Il accepta d’apprendre à manier la plume à la petite. Avec le temps, elle le remplaça, écrivant soigneusement les lettres qu’on lui dictait ou lisant les papiers officiels aux analphabètes.
Parallèlement, elle développa également une autre activité : la peinture. Plutôt douée en dessin, elle prit l’habitude de proposer d’enluminer les lettres qu’on lui demandait d’écrire. Bien sur, la plupart des gens n’avaient pas les moyens de payer ce service supplémentaire, mais lorsque cela arrivait, elle sortait sa boîte de pigments avec plaisir. Ses parents l’encouragèrent à quitter le village pour se rendre à Diantra, où, ils l’espéraient, elle pourrait devenir peintre et mettre en valeur ses enluminures. Malheureusement, Aureane n’osa jamais franchir le pas. Il faut dire que pour la jeune fille, qui n’avait jamais quitté les siens, le monde paraissait bien vaste.
Le temps passa, Aureane grandit et devint une jolie jeune fille, toujours aussi introvertie. De jour en jour, elle menait sa vie simple de paysanne sans histoire. Jusqu’au jour où la peste frappa le village. Ce fut la panique, bien évidemment, étant donné que la maladie était à la fois mortelle et contagieuse. Les villageois étaient superstitieux et il fut rapidement dit qu’il y avait forcément un responsable qui attirait le malheur sur la communauté… Aureane fut montrée du doigt. Elle ne savait pas vraiment comment cela avait commencé ni qui avait lancé l’idée qu’elle pouvait être coupable de quelque chose, mais la rumeur enfla peu à peu sans qu’elle n’y puisse rien. Elle était trop étrange, de toutes façons, cette fille toujours silencieuse qui écrivait au lieu de se chercher un mari. Trop en décalage avec le monde qui l’entourait. De commérages en sous entendus, de remarques désobligeantes en gestes agressifs, la situation se dégrada rapidement, à mesure que les victimes de la peste mouraient. Bientôt, ce ne fut plus tenable et, craignant qu’il n’arrive malheur à leur fille, les parents d’Aureane l’incitèrent à partir.
Lasse d’être montrée du doigt, Aureane décida donc d’aller tenter sa chance à Diantra. Et puis, peut-être qu’à la ville les gens avaient l’esprit un peu plus ouvert ? Qu’on cesserait de la regarder comme une bête curieuse tout juste bonne à marier ? Elle n’eut pas à rassembler ses affaires, car elle n’en avait pas, si ce n’était son matériel d’écriture ; elle se contenta donc d’emporter un peu de nourriture pour le trajet, une gourde et sa sacoche d’écrivain. Sa mère avait tracé à la hâte des runes protectrices et invoqué elle ne savait quels esprits pour qu’ils portent chance à sa fille. Ayant grandit dans ses croyances, Aureane se croyait réellement protégée. Mais dès qu’elle eut passé la limite du village et des champs alentours et qu’elle s’enfonça dans des territoires qui lui étaient inconnus, elle se rendit compte qu’elle était bien vulnérable. Cependant, pas question de reculer. Jetant un dernier regard derrière elle, elle s’engagea sur la route, espérant rejoindre Diantra au plus vite.
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