Leos [Paysan...pour le moment]

Autorisation de Lilianna pour cette fiche

Nom/Prénom : Leos (fils bâtard de Charles de Hautval)
Age : 19 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Pas de particularité notable. Sa vie a été trop courte pour que le destin s'amuse à l'attifer d'une cicatrice ou autre signe distinctif.

Alignement : Neutre bon

Métier : Leos n'est pour l'instant que le fils d'un riche laboureur. De fait, on peut le qualifier de paysan.

Classe d'arme : Corps à corps

Equipement : Les possessions d'un paysan ne sont pas énormes. Quoique son père soit un des laboureurs les plus aisés des domaines royaux, il ne possède que deux chemises de laine, des braies, ses souliers, une veste et un solide couteau, ainsi qu'une flute en bois glissée dans une poche de cuir attachée à sa ceinture. Comme n'importe quel paysan. A un point près : il possède aussi, le portant autour de son cou, un petit médaillon en argent frappé d'un côté d'un lion, de l'autre côté d'une vigne. Leos l'a depuis qu'il est gosse. Sa mère dit l'avoir trouvé par terre et a toujours refusé qu'on le vende, même sur l'insistance de son mari et de son fils. "Ca lui portera chance !", argumente t-elle, détournant rapidement le regard quand on aborde ce sujet...

Description physique : Disons le tout de suite, Leos n'a pas l'air du tout, mais alors du tout d'un paysan. Alors que de nombreux de ses amis sont laids comme des pourceaux, avec le nez épaté, le regard terne, les oreilles décollées et la chevelure crépue, lui a tout d'un noble, et plus précisément a hérité du physique de son vrai père : le visage aux traits acérés pareil à un oiseau de proie, le front haut et noble, avec un nez aquilin surplombés de deux yeux bleus étincelants et fermes. Ses lèvres fines semblent être plus adaptées à savourer les plats d'une table ducale que la soupe qui constitue son quotidien. Ses cheveux châtains sont rangés proprement d'un côté et l'autre de son crâne, et non de la manière chaotique dont hérite généralement les fils du peuple. Du moins dans son village...Enfin, on pourra noter qu'il porte une légère barbe en collier, grande fierté de l'enfant devenu un adulte.

Néanmoins, il a aussi hérité du physique solide de sa mère, une brave paysanne : en atteste ses os épais et sa constitution robuste. Mais sa taille élancée, ses jambes fines et nerveuses trahissent de suite son ascendance. En terme plus scientifique, il mesure un mètre quatre vingt cinq pour soixante dix kilos. C'est donc un curieux spectacle que ce jeune homme, mélange bâtard entre le physique d'un noble et la constitution d'un paysan. Les regards que l'on porte sur lui dans son village sont d'ailleurs des plus soucieux. Il ne ressemble en rien à son père, gros paysan bouffi de légende. C'est dire : il n'a même pas la dentition chaotique du Père Colas, mais une rangée (presque) propre de dents aiguës. Leos en profite d'ailleurs pour arborer souvent un sourire narquois, la lèvre supérieure à peine relevée sur le côté.

"Y a queq' chose de pas net j'vous dis moi chez c'gamin !", chuchote le vieux Alfruid le soir à la veillée.....

Description psychologique : Leos est d'abord quelqu'un qui doute. Et même beaucoup. Il se pose de nombreuses questions sur ce qu'il est réellement. Car il s'est vu souvent dans la mare, et lui paraît clair que s'il tient quelque chose de sa mère son père...ne l'est pas ! Et qu'est ce que ce médaillon ? Pourquoi mère écarte toujours rapidement le sujet ? A ces questions sans réponses, Leos ne reçoit que du noir à broyer. Sa vie ne lui plaît pas : si les autres jeunes homme du village ne pensent qu'à se marier puis faire comme leurs père, lui ne désire pas finir comme cela. Quelque chose le porte plus haut. Son précepteur lui a dit qu'on appelait ça de l'ambition. Voilà : ambitieux. Leos sait qu'il vaut mieux que cela, et fera tout pour ne pas vivre et mourir dans ce trou, au grand étonnement de ses parents.

De reste, il a néanmoins la personnalité qui découle de sa vie : la naïveté et la franchise du paysan qui n'a que vu son village, les trois hameaux autour et ignore tout du monde ainsi que de ses misères. En effet il n'a jamais eu à souffrir de la faim : son père est laboureur, c'est à dire qu'il possède des terres et emploie même d'autres paysans plus pauvres ! Leos vit avec les saisons, laboure quand il faut labourer, fauche quand il faut faucher. L'argent de son père a permis de lui payer un précepteur qui lui a appris à lire et écrire, ce qui fait de lui quelqu'un d'exceptionnel. Franc et naïf donc, très naïf même. Néanmoins cette naïveté ne signifie pas qu'il est quelqu'un de sentimental, attaché à l'amitié. Elle a engendré plutôt un certain pragmatisme qui pourrait confiner à l'opportunisme pour certain. Quand quelque chose lui est utile, il l'aide. Quand il ne l'est plus, il le lâche. Cette logique dérivant du simple bon sens lui paraît normale, même si on a tendance à l'abhorrer (officiellement) en ville.

Ensuite, Leos est quelqu'un qui aime les choses bien faites, et vite. Il marche d'un pas alerte et vif, désirant tout faire avec une certaine frénésie parfois. De ce côté là, il n'a pas hérité du tempérament légèrement placide des autres paysans. Encore une marque légèrement troublante...

Histoire :

Mon premier souvenir est celui de ma mère en train de traire une vache, alors que j'étais juché sur un tonneau non loin d'elle. Elle m'avait posé là et je la regardais, fasciné, en train de tirer sur le pis d'un côté puis de l'autre, tandis que le laid chaud de la vache atterrissait par giclées dans le baquet situé entre les jambes de Coline. Coline, c'est le nom de ma mère. On l'a nommé ainsi parce qu'elle est né à Hautval, et le terrain là bas est majoritairement composée de...collines. Je ne sais pas pourquoi elle est venue dans le domaine royal après...elle ne m'a jamais raconté. Enfin : elle s'est mariée avec papa, un riche laboureur, et puis je suis né ! Pas d'autres enfants allez savoir pourquoi...Néera ne doit pas aimer beaucoup notre maison !

Mais revenons à moi. Ma mère traie une vache. Puis quand elle a fini, elle se lève, vient jusqu'à moi, me soulève dans ses bras et me couvre de baisers en me susurrant : "Mon petit lion à moi !". Elle m'a toujours appelé "mon petit lion". Papa n'a jamais aimé en revanche. Il grogne quand elle commence à me câliner en m'affectant de ce surnom.

Jusqu'à ce jour, ma vie a été celle tout à fait banale, de millions d'autres gosses, fils de paysan. Je me lève le matin au chant du coq, puis je m'occupe des bêtes. Nous avons dix vaches, une trentaine de poulets, et vingt porcs. Oui nous sommes riches. C'est même pour cela que nous avons avons deux valets, Maltus, un grand squelette sur pattes, et Hilda, une petite femme boulotte qui piaille tout le temps comme les poulets dont elle s'occupe. D'ailleurs, papa est tellement riche qu'il emploie d'autres paysans sur nos terres, et que nous pouvons manger une poule au pot chaque fin de semaine ! Quand j'ai eu sept ans, il a même pu réunir de quoi payer le scribe public pour que j'apprenne à lire et écrire. Je suis le seul avec le scribe public à savoir lire et écrire au village. Et je peux vous dire que ça des jaloux ! Ruppert était le plus jaloux. Il a toujours voulu savoir lire. Mais voilà : son père est un simple serf. Néanmoins c'est un bon compagnon de jeux. Nous volions ensemble des pommes dans le jardin du vieux Alfruid ! Je ne vous raconte pas la raclée qu'on s'est pris quand on s'est fait prendre une fois !

Enfin j'imagine vous ennuyer profondément avec mes généralités de fils de paysan...? C'est normal. Moi aussi je m'ennuie. J'en ai assez de cette vie de routine. Jusqu'à mes quinze ans ça allait, je vivais ça sans trop poser de questions mais voilà, depuis cet âge je ne songe qu'à quitter cet endroit ! Je ne sais : l'armée, trouver un travail en ville, mais tout plutôt que de continuer à vivre ici ! Et puis d'abord je ne suis pas même pas sûr d'être d'ici. Je ne me sens pas attaché à ce terrain plat et céréalier qui entoure Diantra sur quelques kilomètres. Mon père est-il mon père ? Je lui ressemble à peine ! Je ne ressemble à personne d'ici, alors qu'ils sont tous cousins à peu près. Comme Jean, qui vit seul avec une autre personne : sa mère et sa soeur (c'est la même personne si si).

Et reste ce médaillon...maman qui est si proche de ses sous d'habitude, et voilà qu'elle refuse qu'on vende ce médaillon en argent ! Un lion et une vigne...personne ne sait ce que ça représente dans le village ! Mais y a une histoire pas nette là dessous. Ma résolution est faite, (mon baluchon aussi) : je pars demain pour Diantra, et à Dieu-vat !


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Comment trouves-tu le forum ? : Mais très très très bien ! Les admins vous fouettent c'est la belle vie (oh oui Ant')

Comment as-tu connu le forum ? : Je suis Charles, votre baron humain psychorigide fou furieux favori (puisque qu'étant le seul^^)

Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Sur Deviant Art, par The Lady of Ruatha.

Oh ch'est meugnon. L'est adorable le fiston

Validé , tu connais le chemin !

Ah non ! L'alignement ?

Oups pardon : neutre bon !


*Raaaaah le fouet !!!!*

Ah non Pas encore un fou du fouet !

Tel père tel fils. :-p

Youhou

*va refaire son stock de fouet*

Et après elle nous fait un couplet sur la fidélité hein... Un petit jeunot qui passe et vas y que je cligne des yeux














:dehors:

On appelle ça le rp et le hrp ( je détèste ces yeux , ils m'insupportent. )

Enfin bon , on va éviter de jouter sur la fiche du jeune jomme hein =)

Shawn je te hais.

Moi aussi je t'aime