[Demeure d'Alyryne] Convocation de Nhilantar

Sujet: [Demeure d'Alyryne] Convocation de Nhilantar Ven 27 Mar 2009 - 0:05

Une convocation par le Prime Conseiller Ant’zar… Quelle ne fut pas ma surprise quand ce drow misérable, sans doute un simple serviteur pratiquant régulièrement la tâche de messager, vint frapper à ma porte, porteur de cette demande d’un des drows les plus puissants de tout le puits. Quand vous avez toujours essayé de vivre dans l’ombre, que vous en avez fait votre existence, il est curieux de voir un homme aussi influent vous demander, vous qui n’êtes rien de plus qu’un noble qui n’apparait nulle part…
Je me suis préparé en vitesse, dissimulant comme à mon habitude un couteau dans une botte, sait on jamais, dans cette société, les pratiques de Tesso sont reines et je n’étais pas désireux de mourir, pas tout de suite.
Je me suis mis en route, m’interrogeant, cherchant à deviner la raison de cette curieuse convocation sans y parvenir, aucune de mes actions ne pouvaient me relier à ce drow, vraiment aucune et je n’aimais pas ça… L’imprévu, l’inconnu… Voila bien la chose auquel je suis allergique et je m’y retrouvais confronter…

Je finis par trouver cette demeure, aucune réponse à l’esprit, ennuyeux et je voulais fuir, partir et trouver la raison avant de m’y rendre mais c’était trop tard, beaucoup trop tard pour cela… En plus de sa supériorité hiérarchique il aurait pour lui l’effet de surprise, ça n’était pas un bon commencement pour des rapports.
Deux coups à la porte que j’y trouve, et un sourire respectable, retirant une bonne partie de cette froideur que je montre à l’accoutumée, il ne fallait pas faire mauvais effet tant que je ne savais pas ce qu’il me voulait… Quand je saurais, je trouverais bien une réaction adéquate mais me voila dans l’attente que mon hôte m’ouvre et me dise le pourquoi de toute cette histoire qui ne me plaisait pas.

[désolé pour ce début je trouve... trop simple x) *fera mieux au suivant*]

Sujet: Re: [Demeure d'Alyryne] Convocation de Nhilantar Ven 27 Mar 2009 - 1:03

Je suis la, assis dans un divan de velours pourpre. Mon bureau est sombre, rouge et noir, de bois mais aussi de fer. Dans l’âtre, la cheminé laisse dans son giron les flammes danser, suave demoiselle qui s’entortille comme des catins en chaleur sur le corps d’une buche. J’admire bien sur le spectacle, un sourire étrange attaché a mes lèvres. Je suis père, pour la seconde fois je suis père de l’enfant donné par ma compagne. Alyryne, mère m’ayant donné deux enfants magnifiques. Mais la n’est pas la question… qu’elle se repose, elle en a besoin…

On frappe, on introduit un homme dans mon antre et se dernier est celui que j’ai fait mandé par de vague excuses. Je sais beaucoup de lui, voir même trop sans doute au gout de celui qui ne sais pas a quel point j’ai le bras long. Mais il est la, le jeune noble nommé Nhilantar. Celui qui semble avoir tué et menacé pour préserver sa petite sœur. Geste charitable mais parfait pour un nouveau pion sur mon échiquier géant.

« Malsoir Nhilantar… Tu es en retard. »

Ma voix est grave, beaucoup trop, mais agréablement pourtant. Je me redresse, quittant mon refuge de velours pour délasser mon corps. Ma taille est telle que lorsque je me redresse, une impression d’être se dépliant se fait sentir. Je suis trop grand, même pour un drow. Le colosse, comme la plupart des miens me nomme. Mes long cheveux blanc son natté, m’arrivant au delà des reins. Ma peau bleue, anormalité étrange de mes gênes, est pourtant sombre. Une cicatrice profonde est visible sur mon visage, tranchant en diagonale sur m’arrête du nez, le front et la joue.

Ma veste rouge et noire, dévoile mon torse et mon ventre, dévoilant le tatouage qui représente le culte dont je fus partisan. Celui de la fécondité. Je suis un reproducteur et ne le cache pas, un homme capable de ne pas souffrir de cette défaillance masculine qu’on les sombre. Mon pantalon tombe bas sur mes hanches, dévoilant plus que de raison, mais étant imberbe je n’ai pas le prétexte de me cacher d’avantage, et encore moins de fausse pudeur par mon sang sombre.

« Prend place… assied toi. »

Sujet: Re: [Demeure d'Alyryne] Convocation de Nhilantar Ven 27 Mar 2009 - 9:56

En retard… ? Est-ce juste une façon de m’ennuyer d’avantage que cette vague convocation sans détail ? Peu importe, il va falloir jouer le respect et la politesse avec celui-ci, je n’ai pas les moyens de faire autrement.

« Pardonnez mon retard dans ce cas, j’ignorais que je devais arriver dans un certain délai. »

Je me plie en excuse même si je n’aime pas ça puisqu’on ne m’a que demandé… Point de tout de suite, dans une heure où je ne sais quel précision, enfin, tant pis faisons avec si cela peut le satisfaire.
Je jette un œil à cette demeure, observateur et de façon méthodique, comme à chacun de mes repérages. Il est bien plus riche que moi et cela se voit, mais qu’importe, ma fortune véritable est dans mon crâne, dans cette spécialité que j’ai développé.
Il se lève et je constate sa haute taille, sa réputation n’était pas un mensonge et encore une fois, il me força à faire une chose que je n’aime pas, lever les yeux pour le regarder… Encore un signe d’infériorité. Je dois me calmer, même si c’est tentant je terminerais simplement l’humain en rentrant, mais celui-ci ne doit pas mourir, pas comme ça en tout cas. Acceptons la supériorité, comme mon père et ses coups de fouet quand j’étais plus jeune… J’attendrais la bonne heure si je juge qu’il doit mourir, après tout, ca n’est peut être que des faux semblants liés à sa grande place.
Je m’installe comme il me le demande, demeurant silencieux, juste du respect et de la politesse dans un sourire apparent. Et enfin, la question que je me pose et auquel il va enfin pouvoir répondre… Nulle crainte, nulle peur ne s’écoule je n’en ressens pas et je lui aurais donné satisfaction.

« Prime Conseiller, vous m’avez fait demander… Pourquoi ? »

Sujet: Re: [Demeure d'Alyryne] Convocation de Nhilantar Ven 27 Mar 2009 - 10:52

Il s’assoit, prenant place comme je le lui demande et je l’imite, tournant mon regard d’un rouge puissant et le fichant dans le sien. La lueur folle de mon regard danse joyeusement derrière le voile pourpre de mon regard, chose qui a toujours mit mal a l’aise plus d’un drow, rare sont ceux qui s’y attarde vraiment et peuvent profiter pleinement de mes expression carnassière et malsaine. Loup parmi les loups.

« Pourquoi ? Je vois que vous n’êtes pas disposé a la patience… c’est pourtant une vertu dont il faut savoir se parer en certain lieux et certaine circonstance. »

Moi parlé de vertu ? On aura clairement tout vu ! Vous imaginez si je me mettais à être quelqu’un de vertueux ? il ne suffirait pas d’une de mes vies pour rachetée mon âme putride et pestilentiel et l’arracher des griffes des pires protecteur du royaume de Tari. Je serais dans se royaume ou elle n’ose pénétrée, et je ferais loi la bas… maitre de la plus sombre des sombres contrées. Né pour être toujours de deux qui sont libre de choisir ce que leur vie sera.

« La raison de votre présence ici jeune Noble, est qu’il se trouve, que j’ai fait quelques découvertes ô combien intéressante a votre sujet. Je crois savoir que le meurtre d’un drow par un drow est toujours condamnable n’est ‘il pas ? »

Ho et moi ? J’avais tué, plus que de raison, mais j’avais de bonne raison et j’étais toujours discret, surveillant mes arrières et plus encore mes avants. Et puis, n’ai-je pas toujours dis : ‘’Fait ce que j’ordonne, pas ce que je fais.’’ Non ? Bref, je croisais mes jambes, mes mains venant sous mon menton alors que mes yeux brillaient de manière victorieuse et fourbe. J’étais pire que tout… pire que le plus vicieux des comploteurs, oui bien pire que ça.

« Il se trouve, que me voir devenir magnanime n’est pas quelque chose que je souhaite et il serais simple que je fournisse mes découverte à votre sujet au Triumvirat… Que croyez vous qu’ils vous feront ? Que croyez vous qu’ils feront a votre sœur ? »

Ha, au vu de sa mâchoire légèrement contractée j’ai fais mouche, mon sourire s’élargie, dévoilant une dentition blanche et typiquement drow.

Sujet: Re: [Demeure d'Alyryne] Convocation de Nhilantar Ven 27 Mar 2009 - 11:41

Ce regard qu’il pose sur moi, cette expression carnassière ne m’effraie pas et sans lui dévoiler ma propre folie, je comprends qu’il est comme moi… Un prédateur bien plus redoutable que les autres dans le Puy d’Elda, un loup au milieu une bande de chiens sauvage. Je sais maintenant qu’il est dangereux, même pour moi car lui a bien plus d’influence et de pouvoir que je ne pourrais en posséder. Sans me faire peur, il ne m’inspire que de la prudence… Méfiance donc.
De la patience ? Je n’en ai jamais quand je ne contrôle rien… Attendre une proie à l’affut, préparer longuement un meurtre, ça je sais faire, me retrouver dans une situation où je ne fais que dépendre de la bonne volonté d’un autre, ça n’est pas mon fort.

« La patience est une vertu quand on sait que c’est un évènement attendu… La surprise n’a jamais été le fort des êtres pensant, ils aiment savoir ce qui se prépare et ce qui les amène où ils ne le voudraient pas forcément. »

Puis le masque tombe en même temps que le voile du mystère de ce qui m’a amené ici. Il y en a donc pour avoir osé parler, même peu, ils ont rompu notre contrat passer dans le sang des leurs et me voila face à celui qui a eu droit aux confidences. Le meurtre d’un drow par un semblable est condamnable et la justice impartiale et ça n’est pas ma justification qui suffira à faire balancer les faits en ma faveur… Ces mâles étaient dans leur droit, moi non bien qu’à mon sens, ce soit tout aussi juste. Une erreur de jeunesse qui coute chère et si j’avais su, j’aurais usé d’autres méthodes, mais j’étais encore trop impulsif à ce moment là, trop désireux de la protéger en vitesse et me voila en mauvaise posture.

Je fixais son regard, il le savait, savait que j’étais désormais en mauvaise posture et qu’il m’avait en son pouvoir… Ses crocs de loup venaient de se poser sur ma gorge, n’attendant qu’une erreur pour me la broyer d’un coup sec et je ne pouvais pas me dégager, pas comme ça en tout cas.
Je commençais à comprendre le personnage, il ne m’avait pas dénoncé parce qu’il attendait quelques chose de moi, la seule chose à savoir, c’était quoi. Je dus admettre ma défaite, ma sœur, ta liberté me coute chère, beaucoup trop chère mais je t’aime, tu as cette chance car tu serais ma victime suivante autrement.
Je ne montrais pas clairement ma défaite et cette colère grandissante, je voulais tuer ce type, je voulais lui ôter la vie parce qu’il est comme mon père… La menace du fouet contre mon obéissance… En cette société tout était rapport de domination et une erreur suffisait à devenir inférieure à celui qui en prenait connaissance.
Prime Conseiller Ant’zar… Mesure bien ta chance que mon monstre ne puisse dépecer ta misérable carcasse, ça n’est pas l’envie qui lui manque mais je dois le freiner. Je devais garder un ton neutre, calme et posé et le contrôle de moi-même, ne pas lui offrir plus de satisfaction qu’il n’en a déjà.

« Le meurtre est condamnable en effet, et puisque vous parlez de ma sœur, vous devez également savoir mes raisons, mais je sais que face à notre justice, elles ne sont rien.
Maintenant, vous attendez de moi quelques chose n’est ce pas ? Sinon vous auriez déjà fait part de mon cas aux dirigeants, ma mort aurait été prononcée et ma sœur serait entre les griffes d’un de ses misérables qui la désire comme maîtresse.
Alors je pense qu’il est inutile de tourner autour du pot, que voulez vous en échange de votre… silence ? »

Etrangement, j’appréciais ses méthodes, car parmi tout ces drows, je n’en avais encore jamais rencontré qui me soit semblable et celui-ci était comme moi, un loup. Il était arrivé très haut dans la hiérarchie et semblait influent et en possession de nombreux contacts… Presque un idéal à atteindre, un modèle pour moi. Je n’appréciais pas d’être inférieur, mais je ne pouvais qu’avouer son intelligence, en mon for intérieur, j’ai souris.

« Stupide et perspicace à la fois… mélange intéressant, très intéressant.»

Je le regarde comme un enfant admire le soldat de bois qu'il viens de mettre sur la bouche servant a fendre le bois. Il admire et rit en voyant l'arme se rapprocher et pouvoir soit l'éviter, soit le fendre ou encore le briser.

« Le meurtre par passion… un ravissement pour l’échafaud pour la salle de torture. Mais je suis plus que tout autre drow, bien placé pour savoir que l’amour est un sentiments terriblement contraignant et difficile a gérer. J’ai eu la chance de ne pas aimer une femme de ma famille et de pouvoir la prendre pour compagne officiellement. Je te plaindrais presque de ne pas avoir la chance que j’ai de pouvoir entendre le puis des pas de mon fils, et bientôt celui de mon second enfant, retentir dans les couloirs de la demeure. Les enfants sont si rares pour vous… »

Je ne suis pas soumis a cette règle, je subis un rôle qui n’est pas de mon fait en étant un des rares drow choisit par une déité drow de la fertilité. Je porte sa marque sur mon ventre sans honte, l’exposant comme l’on me l’as toujours appris alors que maintenant, je n’honore plus les femmes des autres pour laisser une flopé d’enfant reconnue par des pères trop fier de leur virilité pour avouer que se sont mes rejetons qu’ils élèvent. Enfin, une chance pour moi que je ne sache pas qui sont les miens, j’imagine déjà Alyryne m’égorgeant a cette nouvelle.

« Ce que j’attend de toi ? Je veux tes yeux, tes oreilles et ta langue muselée et scellée. J’ai besoin de personne capable d’écouter pour moi. Je ne te demande pas de fouiller dans les dires qu’on colporte, juste de m’en tenir informer. »

Je passe une de mes mains dans mes cheveux blancs, soupirant alors que le feu de mes yeux rencontre celui de l’âtre.

« Je sais être bon avec ceux qui se montre docile… mais je sais aussi être cruel avec ceux ayant l’impudence de se croire plus malin que moi. Je sais tout et je vois tout… n’oublie jamais ça. »

Je me retourne, lui faisant face avec un sourire malsain.

« Et puis, ta sœur est plutôt agréable a regarder… te faire du mal ne m’amuserais pas, mais elle par contre, je me demande combien de fois elle crierait ton prénom si je la besognai a cause de toi. »

Mon sourire de fait vicieux et plus lugubre encore.

« Enfin… je connais tes prédispositions pour… les complots et le secret ? Si tu me sers bien, il se pourrait que je te donne le moyen de protéger définitivement ta sœur. »

La première réflexion qu’il me fit me laissa de marbre, j’avais compris qu’il me prendrait de haut et qu’il ferait ce qu’il faut pour que j’aie ce sentiment d’infériorité désiré. Qu’il me voit comme stupide, je ne pouvais que me satisfaire à l’idée d’être sous estimé, le moment venu je saurais retourner la situation à mon avantage.
Par contre, je dois bien avouer que ses paroles ensuite me surprirent et j’allais devoir faire un effort pour en saisir le sens et surtout l’impact que cela devait avoir. Les histoires de passion et d’amour au sein d’une même famille ne me concernait pas, j’avais fait ce choix car autrement ma sœur était vouée à devenir le jouet de mâles du fait de son éducation en soumise dont la volonté était brisée. Rien à voir avec la passion ou l’amour, pas totalement en tout cas.
Quand il attaqua la partie sur les enfants, cela ne m’atteignait plus du tout… Désirer une famille était le dernier de mes soucis, des enfants encore moins même si j’en étais incapable. Je ne suis pas de ceux qui peuvent devenir père, je craindrais trop un éventuel fils pour le laisser vivre. C’était encore un moyen d’affirmer un point sur lequel il était supérieur.
Il portait bien en évidence cette marque, affirmant à tout les mâles sa chance et attirait les femelles, cela le rendait important, tout autant que sa place et son talent naturel… Vraiment il en était méprisable mais pour l’heure, la lame ne sortirait pas de la botte pour lui trancher la gorge… Pas encore.
Enfin on en venait à ce que j’attendais… Le pourquoi du chantage et la raison de ma survie à ses yeux. Une ombre à l’écoute et au regard de tout ce qui se passe ? C’était dans mes cordes, dans les talents que j’ai développé au fil des années… Pas d’enquêtes ou de recherches approfondies, juste écouter ce qui se dit et se fait, cela me convenait et ne m’empêcherait pas d’agir à ma convenance à côté.

« Donc si je deviens vos yeux et vos oreilles, je ne craindrais pas la justice drow… Pourquoi pas, c’est dans mes cordes. »

Il sait tout et voit tout ? C’était sans doute vrai, il devait avoir des informations sur beaucoup, des moyens de pression et des serviteurs un peu partout. Lorsque je me mettrais à chercher de quoi lui mettre pression ou bien quand j’agirais en secret, je devrais rester discret… Surnom et autres tours afin d’être le plus furtif possible à son regard.
Être docile n’était pas dans mes habitudes, mon père était le mieux placé pour le dire… Enfin non, il était bien incapable de s’exprimer à présent, mais il avait su, au prix de sa vie que son fils n’était pas fait pour obéir comme un chien dressé… Qu’il était un loup sauvage aux crocs tranchant.
Le Prime Conseiller dans ses propos suivants prenait un risque et j’allais lui expliquer tranquillement, pas une once d’agressivité, pas de méchanceté, mais un ton froid et un regard dévoilant à ses yeux ma nature.

« Je vous déconseille d’avoir de telles pensées, Prime Conseiller. Il serait dommage que j’en oublie une éventuelle peur de mourir et de faire face à la justice drow et que votre compagne… Vos deux enfants en souffrent… Vous voyez ce que je veux dire.
Laissez-la en dehors de ces histoires et je resterais dans une optique d’évoluer parmi les drow. »

Les complots et le secret ? Oui, on peut s’arrêter à là et laisser tomber mes talents aiguisés par l’entrainement et l’apprentissage de sorts intéressants pour le meurtre et la discrétion. Mais mieux valait le laisser à ce bref résumé de mes prédispositions et ne pas lui parler de mon instinct de meurtrier.

« Protéger ma sœur de tous définitivement ? Si vous pouvez le faire alors je pense que je vous rendrais ces services aussi longtemps qu’il le faudra pour cela. »

Ma sœur n’était pas ma priorité en fait… Mais si il pouvait penser que j’allais être obéissant par souci de la protéger elle et uniquement elle, cela me convenait bien.

« Ne te méprend pas jeune homme, si mon amour pour Alyryne est une faiblesse, elle est bien plus forte et effrayante que moi. Et touche donc a un cheveu de mes enfants, tu verras alors pourquoi j’ai choisit pour compagne unique et a vie la haute prêtresse d’Uriz… si tu me crains, tremble devant elle car ses limites sont bien plus vaste que les miennes mais sa colère et sa fourberie tout autant. »

Les sombres sont stupide, élevé dans un précepte patriarcale il ne comprenne pas, ne vois pas ce que ma mère a su me montrer. Veuve noir encapée de mort elle a toujours été la maitresse de mille hommes sans n’en appartenir a aucun, jouant un rôle qui lui allait comme un gant. La marionnettiste de talent, oreille de toute les confidences nocturne ou diurne, peu importe, elle sait et voit tout. Un héritage qu’elle m’as léguée dirait’ on. J’avais toujours veillé à m’entourer des gens les plus digne de confiance tout en leurs offrant un moyen d’être docile. Ceux intelligent me servaient en sachant que j’étais d’une certaine façon juste, les autres… disparaissaient étrangement.

« Je suis capable de tout faire… ne suis-je pas le fils de la veuve noire ? Les araignées adorent tisser des toiles… »

Si je m’arrêter a se genre de toile, je ne serais surement pas aussi influent et puissant.

« Mais tes talents inexploité pour le moment, pourrais me servir plus tard… qui sait, il y a souvent des morts dans l’armée et une fois nos troupes revenue de guerre… il se pourrait qu’il y ait une nouvelle place de libre. Un post de prestige est difficile à obtenir pour quelqu’un comme toi non ? »

Un sourire carnassier et vicieux fureta sur mes lèvres sombres alors que mon regard semblait soudain flamboyant. Manipulateur moi ? Si peu si peu… Mais je connais surtout les drows, n’en suis-je pas un dans toute sa splendeur ? Assoiffé de pouvoir, cruelle et sadique à souhait mais surtout aussi perfide qu’une vipère ? Mon venin est lent, douloureux et n’as aucun remède… Je suis ce que ma mère a fait de moi, et ce dont elle est le plus fière.

Le craindre ? Non, tout ce que je craignais actuellement, c’était qu’il dévoile mon passé meurtrier qui me rendait coupable aux yeux des miens… Le personnage qu’il incarnait ne m’effrayait pas, au mieux je le respectais pour ces talents, mais c’était sa connaissance de moi qui pouvait faire naître une graine de peur… Dur à admettre mais en somme, c’était ça.
Quant à sa compagne, elle pouvait être la haute prêtresse d’Uriz, elle pouvait faire ombre à sa propre cruauté, cela ne m’importait peu. Il devait le savoir sans pour autant le penser, avec un poignard au travers de la gorge, le rang social et la force ne comptent plus car nous sommes tous mort. La force, l’influence ne compte pas quand son ennemi peut devenir si silencieux que même le vent soufflant en légère brise est un vacarme et qu’il sait se noyer dans les ombres comme si il était l’une d’elle.
Vraiment… Je crois qu’au fond, lui aussi commettait une erreur, la même que moi quand j’ai commis ces meurtres… Un trop plein de confiance, trop d’assurance face à ma supériorité démontrée… Un jour je l’espère, je lui enseignerais ce qu’il vient de me montrer.
« Je suis capable de tout faire… » Je le prendrais bien au mot, et je voudrais lui dire qu’il est également capable d’échouer et de tomber de haut dans ce cas… Mais l’arrogance est dans notre sang, le trop plein d’assurance est parfois un désavantage dans nos combats et dans nos jeux, aujourd’hui encore, je profiterais des erreurs de notre espèce…

Tu as raison Ant’zar, tes talents, tes compétences et ton parcours, tes actions et ta capacité à savoir ce qui aurait du rester secret te donne un net avantage… Tu es capable de beaucoup, mais tu es devenu peut-être trop sûr de toi, et je te l’apprendrais quand je m’en sentirais prêt.
Fils de la veuve noire… Des recherches venaient de s’imposer d’elle-même.

« Si vous désirez que je rejoigne l’armée régulière et tout ces imbéciles jouant de leurs muscles et de leurs armures et qui partent se fracasser contre des rangs sans la moindre finesse… Je préfère encore me dénoncer moi-même et affronter la justice et la mort et laisser à Teiweon le soin de mon âme.
Mais vous êtes plus malin que cela, et vous savez déjà que ma place n’est pas parmi ces idiots pourtant bien utile, n’est ce pas ? »

Bien sûr qu’il savait, je l’espérais en tout cas, les armées de brutes étaient vraiment sans intérêt et un être comme lui sait exploiter au mieux les talents qui s’offrent à lui. Mais montrons nous ambitieux, montrons lui ce que je veux devenir, ce pour quoi je suis taillé… Toi tu es né pour mettre au monde… Moi je suis né pour mettre un terme à l’existence.

« Bien entendu, si vous êtes capable de m'offrir plus d'influence que je n'en possède… Je puis vous assurer une fidélité et une serviabilité que vous pourriez désirer. Autrement, si je ne dois agir que pour vos beaux yeux et vivre, sans espérer un quelconque avantage, vous comprendrez que j’aurais bien plus facilement la tentation de vous trahir. »

Agir pour sa petite personne ne m’intéressait pas, sauf si je pouvais en tirer profit, mais ça aussi il le savait puisque je le savais. Dans ces conditions, je ne voyais pas d’inconvénient à lui obéir pour l’instant, mais si c’était pour être son petit toutou… J’aurais plus vite fait de l’égorger, lui, sa compagne et ses enfants avant de fuir le Puy.
Mon mépris de cet individu augmentait autant que le respect que je lui donnais. Je ne connaissais aucun être de son genre, jusqu’à maintenant, et malgré ma position, je prenais presque goût à la situation car jouer avec lui allait être une source d’amusement, je le sens.

« Tu es trop impatient… mais pour te répondre, sache que mes beaux yeux ne serons pas ta récompense. Notre haute prêtresse d’uriz ayant mis mains basse sur ma personne, il n’est pour question pour moi de soulever quelques jupons et de dompter quelques girons. Ma récompense sera à la hauteur de ton travail et de ta fidélité. Crois moi, l’armée donne des avantages certain si tu sais en user a abuser… et j’ai quelques… facilitée a pouvoir indiquer quelques chemin détourné a des personnes dont l’influence m’est soit disant supérieur. N’aimerais-tu donc pas devenir officier ? bomber le torse devant quelques femelles trop folle ou sotte pour se rendre compte que d’elle, tu ne retiendra qu’un vague souvenir d’une nuit ? Si les femmes ne t’attire pas, l’argent le fera, a moins que tu ne préfère simplement te savoir supérieur aux autres… en cela, j suis certain de tes capacités. Mais loin de moi l’envie de te dévoiler quel sera ta place, tout ne dépendra que de toi et des travaux que tu feras pour moi.»

Un large sourire glisse sur mes lèvres et je passe ma main dans mes cheveux.

« Ho… et ce n’est pas de Teiweon dont tu dois avoir le plus peur… sache le, des entités et des mortels sont biens plus terrifiant. »

A commencer par moi, mais je le préservais d’un savoir de se détails des plus croustillant.

« Souhaites-tu savoir autre chose ? Je me sens magnanime et tu me plais, alors qu’une unique question te sera accordée. Mais choisit bien, certaine réponse peuvent entrainer de petit désagrément. »

Suis-je vraiment si différent des miens qu’aucun des motifs qu’il me fait miroiter ne m’attire plus que cela ?

Je ne suis pas fait du même désir que les autres… Oh bien sûr, j’aime les femmes, la luxure et le désir, les plaisirs charnels sont une des choses que je préfère, mais ai-je besoin de faire partie de l’armée, ai-je besoin de bomber le torse pour conquérir une femme ? Sans doute que certaines ne jurent que par ça, et que des mâles comptent là-dessus… Mais ça n’est pas mon cas, je sui redoutable à ma manière et je le laisse entrevoir à mes conquêtes… Ma puissance n’est pas que physique, bien moindre quand on la compare à celle d’un guerrier, mais celle que je dissimule, cet art qu’est la manipulation, le fait de lire en l’autre, de deviner ses envies, ses pensées et agir en ce sens… Ce regard de sang plein de cette lueur malsaine et effrayante mais attirante pour quiconque recherche chez moi l’impression de puissance.

L’argent… Ma famille est noble est dispose d’assez de moyen pour me permettre d’agir à ma guise, je n’ai pas besoin d’une montagne d’or pour me sentir bien, heureux et puissant, alors encore une fois me penser si superficiel est une erreur, mais je te laisse le croire.

Quant à ta dernière supposition… Elle est également fausse, mon plaisir n’est pas là… Pas complètement en tout cas.

Ma passion, mon plus grand plaisir est ailleurs… Sauras-tu le découvrir, verras-tu ce qui motive l’être que je suis ? La passion du meurtre, mais surtout de la torture, de la démolition, tant physique que mental… Un processus lent et méthodique visant à briser un être dans son ensemble…
Sais tu que mon plus grand rêve n’est pas de devenir un roi mais plutôt une peur, le murmure d’une douleur sans nom résonnant en ces terres, dans l’esprit de chacun ?
Je ne veux pas me sentir supérieur aux autres… Je veux être craint sans être connu, car la plus grande des peurs est un mystère, un secret qui nous est inconnu, frappant sans qu’on ne sache comment. La plus grande peur est imprévisible, frappant toujours où et quand on ne l’attend pas.

Ma place ? Ma place ne sera pas celle que tu m’offriras, Ant’zar, mais celle que je vais gagner par moi-même, par mes actes et mes choix, par mes victoires dans mes projets. Tu ne seras qu’un marionnettiste qui pense contrôler une poupée alors que le pantin s’est depuis longtemps mis à se mouvoir sans user de ses fils que tu manipule dans le vent. Voila où sera ma place… Quant aux travaux pour toi… Nous verrons s’ils seront à ton avantage, aux miens ou bien aux deux.
Des entités et des êtres bien plus terrifiant ? Oh, peu importe, ça n’est pas important.

Une question… Je n’en ai qu’une seule, bien qu’elle soit curieuse. Je la prononce sous une teinte légèrement amusé, joueur, un sourire léger sur mes lèvres.

- Elle va paraître étrange, mais je désire tout de même savoir.
Que suis-je pour vous ? Non pas en terme d’utilité, cela je l’ai bien compris… Mais quel genre d’individu voyez-vous en moi ? Un guerrier en quête de gloire, de fortune, de femme et de puissance comme le laisse à suggérer vos propositions, ou bien autre chose ?

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