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 [Les Cheminées] Aux portes de la ville

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Nallarian
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MessageSujet: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 17:05

[Bonjour à tous, je suis nouveau sur Mira. Ce RP a pour but de me présenter et est une première intoduction à ma vie d'elfe noir au Puy (si vous l'acceptez bien sûr^^).
Je l'ai mis en post car la situation peut-être sujette à évolution. C'est ouvert à tous et il y actuellement plusieurs rôles qui peuvent être pris (car laissés anonymes): la jeune chef drow, le supérieur éventuellement, et aussi plusieurs des guerriers, où bien tout simplement arriver comme bon vous semble :) merci et bon jeu!]



La soirée venait de débuter au Puy d'Elda et chacun partait vaquer à ses activités après de copieux dîners. Comme toujours à cette heure de la journée la cité des Elfes noirs était en ébullition et on pouvait régulièrement y entendre les cris des malheureux, le fer battu contre l'enclume, les lames se faire aiguiser dans des crissements atroces... L'effort de guerre ne cessait... Jamais!

Cependant jamais au Puy de mémoire d'elfe on n'avait assisté à ce qui allait se passer. Aux portes de la ville, si bien gardées, et là où se concentre une forte activité, les sentinelles virent arriver le premier convoi de pillage de l'après-midi. Ce n'était pas qu'ils soient si réguliers mais cela était devenu habituel d'en voir revenir quelques uns à n'importe quelle heure. Le groupe était composé d'une douzaine de guerriers, deux cavaliers et leur chef était une drow à la peau particulièrement noire et aux cheveux coupés ras. Plus loin et sous la supervision de trois guerriers drows, un humain au corps meurtri et ensanglanté par les coups de fouets tirait une charrue remplie du butin acquis par le pillage.

Le convoi traversa les portes et la drow fit son rapport à son supérieur, un grand elfe noir aux cheveux longs et lisses et au regard terrifiant. Il se tenait haut et fier faisant mine de ne pas écouter la guerrière en regardant au loin.

*…comme je vous l'expliquais honoré Jabbuk notre attaque s'est avérée être un franc succès. Nous n'avons perdu aucun homme et nous estimons le gain de ressources pour ce mois-ci à …

La drow continua presque machinalement son rapport jusqu'à l'apparition d'un détail venant attirer l'attention du maître, qui, soudain la fixant du regard, lui demanda de répéter.

*Comment? Oui… Je ne pense pas que cela puisse avoir une quelconque importance mais dans les faits nous avons aussi récupéré sur notre route un elfe un peu amoché.

*Vous dites? Un elfe? Soyez plus précise!! Répondit le maître brusquement

*Oui, un elfe noir. On l'a croisé au nord des marais, son corps gisait dans la boue. On aurait dit une vraie chiure qu'on l'aurait même pas donné à bouffer aux cochons!! Ahah!!

La drow retint son rire sous l'œil désapprobateur du maître puis continua

*Il est actuellement inconscient on l'a mis dans la charrue. Ca doit surement être uns des nôtres qu'à du se perdre!

Alors que la guerrière continuait à parler, son supérieur commença soudain à s'avancer à grands pas vers le reste du groupe en direction de la charrue. Tous s'écartèrent pour lui laisser place, intimidés par sa prestance. Arrivé devant cet attelage de fortune, le drow inspecta avec minutie. L'humain, un homme petit et rond au regard rempli de fatigue et de haine, était là... toujours attaché. Et effectivement un elfe noir était endormi parmi les objets, victuailles et débris. Un jeune drow sans signes particuliers si ce n'est sa peau de couleur argentée et ses longs cheveux blancs, d'une rare beauté.

La chef ajouta un détail:

*Il s'est réveillé à un moment sur la route, ça devait bien être hier je pense. Mais là vous ne me croirez certainement pas si je vous dis qu'il était incapable de parler notre langue! Et par Uriz, la seule personne qui a été capable de communiquer avec lui était ce moins que rien d'humain dégarni! Je ne comprenais rien à ce qu'ils disaient!

Le maître elfe gardait son air dédaigneux envers la drow. Celle-ci ne devait certainement avoir eu aucune éducation ou avoir eu peu de goût pour la lecture. Car il était pourtant demandé aux recrues d'apprendre le langage commun humain pour pouvoir mieux connaître l'ennemi. Ne serait-ce que pour parler aux esclaves! Il s'approcha de l'humain, son état était pitoyable et il jugea qu'il ne se remettrait probablement jamais de ses blessures. Il retint son souffle sous l'odeur immonde que l'homme dégageait et commença à lui parler en humain:

*Homme! ! Tu m'entends? Qui est cet elfe avec qui tu as osé parler?... Réponds-moi!

L'homme fronça les sourcils et inspira longuement avant de parler:

*Je vous dirai tout si vous me laisser repartir… Me laisser partir aller enterrer les miens massacrés des mains de vos hommes!

L'elfe noir acquiesça

*Tu as ma parole!

Le malheureux, sachant son sort perdu d'avance, continua alors après un moment d'hésitation.

*Ce jeune drow s'appelle Nallarian, c'est du moins ce qu'il m'a dit. Il a parcouru tout Miradelphia de l'ouest depuis le duché d'Erac jusqu'ici pour je ne sais quelle raison. Trois mois de voyage et de vagabondage pendant lesquels il ne sortait principalement que la nuit. C'est la toute première fois qu'il quittait son village natal. Ce gamin est paumé voilà tout…

* Dis-m'en plus! Que faisait-il là-bas?

* Il a vécu dans le royaume une vie de paysan apprenant à pêcher, chasser, entretenir une ferme, cultiver la terre et monter à cheval… Un vrai homme. Il m'a parlé pendant des heures de sa vie là-bas, il en devenait intarissable de paroles!

Le maître commença à s'agiter et à s'agacer.

*Chez… Chez les humains! Mais comment est-ce possible? Vivait-il caché? Où? Avec qui?

*Oh la! Du calme !! Je le connais pas tant que ça moi. Il m'a juste dit avoir passé toute son enfance avec ses parents, un couple d'humains ayant une ferme à cinq cent lieues de Loiremezont. Je me souviens plus du nom. Eux-mêmes lui ont consacré toute leur vie à s'occuper de lui comme de leur propre fils. Son père, ayant servi dans l'armée pendant quelques années, lui a même appris à manier l'épée. Et ce qu'il m'a ensuite dit m'a paru confus mais il fallait absolument qu'il parte pour fuir cette vie qu'il ne supportait plus.

*C'est impossible! Tu mens Homme! Et tu seras châtié pour cela!

Sans mot dire, se redressant et laissant l'humain encore bouche bée, le maître drow s'en alla puis donna ses derniers ordres à la chef guerrière.

*Vérifiez donc dans les registres si nous avons un Nallarian qui manque à l'appel. Je pense certainement que c'est un déserteur ayant fabulé pour échapper à la justice de Meingal.

*Et pour l'autre on fait quoi?

Fit la guerrière pointant du doigt l'humain en pleine misère.

Le maître marqua une pause et tourna ensuite les talons pour partir rapidement dans le sens opposé semblant ne pas l'avoir écouté. Puis d'un léger geste de la main il fouetta l'air et répondit finalement:

*Faites comme bon vous semble!

La drow esquissa un large sourire et se retourna vers le gros homme maintenant baignant dans son propre sang. Elle marcha jusqu'à lui tout en sortant l'épée de son fourreau.

*Tu es trop abîmé tu ne nous serviras plus à rien toi!

Lui cria-t-elle tout en lui assenant un violent coup de pied le faisant complètement tomber à terre.

Elle hissa lentement son épée jusqu'à ce que la pointe soit au plus haut, se hissant au dessus de la tête du petit homme. Celui-ci jeta un dernier regard rempli de haine et de désespoir à son assaillant sachant son heure arrivée. Tous contemplèrent la scène fascinés et excités, leurs yeux blancs grand ouverts, dans l'attente du moment fatidique.

Il n'aura suffit que d'un geste à la guerrière pour en finir définitivement avec sa proie et recevoir les acclamations de ses soldats. Tous jubilants… Tous, sauf un, le jeune drow Nallarian, maintenant réveillé et ayant assisté à toute la scène depuis les premières loges. Il continua longuement à observer le corps de celui avec qui il avait tant parlé quelques jours auparavant.

Ayant remarqué son éveil, tous le fixèrent maintenant d'une manière étrange. La guerrière drow ayant jugé trop prompt son nouveau succès, se retourna et dévisagea le jeune elfe noir.

Nallarian n'attendit pas et sauta d'un mouvement rapide hors de la charrue pour atterrir non loin de la drow, se releva et contempla la ville. Cet endroit dont il avait tant entendu parler... Il y était enfin!

Les drows l'encerclerent maintenant et le dévisagèrent longuement avec de lourds regards agressifs, la situation ne faisait que commencer...
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MessageSujet: Re: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeMer 1 Avr 2009 - 14:25

Sortie entre père et fils, Le prime conseillé et son jeune héritier, Rhyl’tana… le mauvais œil. Oui, mon fils était une véritable Malédiction pour les autres et ce détail en faisait ma fierté.

Le petit garçon, était grand pour son âge, il avait dix ans, soit l’apparence d’un enfant âgé de deux ans. La peau est claire et crémeuse comme celle de sa mère, mais le regard d’un rouge pur et fou vient de moi. Ses traits parfait et digne d’un future apollon sont de mon cru aussi et même si j’avais voulue renier mon fils, cela m’aurait été totalement et définitivement impossible une fois mit lui et moi cote à cote. Ses cheveux blanc lui tombait à présent sur la nuque et je lui avais fait une petite queue de cheval, simple, mais laissant son visage libre de toute mèche taquine ou disgracieuse. Il porte des vêtements pourpre et noire, mettant en valeur la clarté de sa peau et le brulant de se yeux. A sa hanche une dague sacrificiel, un présent de sa mère et de moi.

Le petit marche d’un air digne et supérieur a mon coté sous mon regard qui le couve, père fier de sa progéniture.

Je suis quand a moi un drow à la stature titanesque, un véritable colosse du haut de mes deux mètres dix. Une peau sombre, étrangement bleu, sans doute une facétie du croisement de ma mère a la peau bleutée mais clair et de celle noir de mon père. Mes yeux en amande sont d’un rouge malsain, ou folie, cruauté et perversion danse de concert. Puis bien ma chevelure d’un blanc neigeux, arrivant bien plus bas que mes reins et natté pour plus de facilitée. Mon visage porte des traits d’une finesse étonnante mais surtout, une cicatrice profonde barrant mon visage en passant sur l’arrête de mon nez et mourant sur ma joue.

Je porte quand a moi une chemise d’un blanc pale, mettant en valeur mon torse mis à nue et tatoué d’un symbole drow, jouant sous mon nombril. Un pantalon noir et une veste de velours de la même absence de couleur. Ma musculature est celle d’un guerrier, épaisse mais souffle et rompu au maniement intensif des armes. A ma ceinture rebondit le long de ma cuisse un fouet de cuir et dans mon dos, maintenue par deux sangles, se trouve mes cimeterres jumeaux et pourtant différent.

Mon fils, interpellé par la scène d’avance en courant alors que je relève mes yeux vers le chef de cette assemblé, qui tournant son regard vers moi, s’agenouille aussi tôt. Mon regard ne quitte pas Rhyl alors que l’enfant s’approche du future cadavre humain et l’examine curieux et amusé à la fois. Brave petit…

«Prime conseillé, Jatha'la Sargtlin, c’est un grand honneur de vous voir ici… que… »

« Je sais… quel est donc que cet étrange chose ? »


« Un drow… élevé par les humains selon lui, je pense plutôt a un déserteur ! Il ne parle qu’humain soit disant mais si vous me laissez m’occuper de lui je suis sur de… »

« T’ai-je demandé ton aide ? Non… je suis parfaitement apte à communiquer avec notre ami. »

« Ilharn ? Qui est ce ? »

Père... en drow, Ilharn, combien j'aimais qu'il me nomme ainsi. Un sourire carnassier s'empara de ma bouche alors que je lui répondait avec une tendresse toute drow.

« Rhyl… attend moi ici une seconde et écoute, cette langue est celle des hommes, apprend la et haïe la, mais ne l’ignore pas, car les humains sont stupide et connaître ce qu’il marmonne peu s’avérer utile. »

Je passe ma main dans les cheveux blanc de ma chair et mon sang, se dernier jouant de sa dague sur l’homme, écorchant sa peau tout en riant d’un de ses mouvements sadique digne de son père. Il sera aussi fou que moi… M’approchant a présent du drow, je lui parle en commun, ma voix basse et sombre a l’extrême semble avoir du mal avec les syllabes humaines bien moins gutturales que celle ayant l’habitude de sortir de mes lèvres sombres.

« Qui es-tu drow ? Pourquoi mentir a tes … frères ? »

Je cherche mes mots, je ne parle que très peu se dialecte mais je le manie fort bien.
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MessageSujet: Re: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeMer 1 Avr 2009 - 15:14

Les guerriers drows avaient maintenant encerclé Nallarian et le fixaient de leurs regards malsains, certains ayant déjà commencé à saisir la paume de leur épée. La plus proche était la chef drow le fixant avec beaucoup de dédain. Il n'y avait maintenant plus de doute, Nallarian n'était pas le bienvenu ici et il commencait à regretter d'avoir voulu si vite s'y aventurer.

Quand soudain une nouvelle venue vint changer la suite des événements. Un très jeune elfe noir coura jusque à eux suivi par un drow beaucoup plus grand et élégamment vétu, probablement son père. Tous s'écartèrent et la chef drow s'agenouilla tant que sa tête sembla toucher le sol.

Pendant que l'enfant jouait presque innocemment avec le corps du défunt homme, le drow et la chef conversèrent dans cette langue que Nallarian ne comprennait pas. Pourtant il commencait aimer à l'entendre, ses sons fluides et harmonieux sonnaient comme une musique à son oreille.

Nallarian resta à tenter de les écouter et n'avait pas bougé. Il fut également étonné de voir, pour une des rares fois, une personne aussi haute que lui.

Après plusieurs instants, le grand Drow s'approcha de lui et commença à lui parler avec difficulté en humain. Nallarian n'eut pas d'effort pour comprendre mais l'accent était étrange.

« Qui es-tu drow ? Pourquoi mentir a tes … frères ? »

Sans vraiment trop comprendre la raison de la question posée, il répondit en se présentant:

Je m'appelle Nallarian, fils de Victor Artan et Yannemelle Artan, je viens sur les Terres d'exil pour venir chercher refuge et participer à l'effort de guerre...

Nallarian marqua une pause. Il jugea sa propre réponse assez sotte mais il ne savait pas trop quoi dire. Il continua tout en masquant sa confusion par un visage ferme et une voix déterminée.

...Je n'ai mentis à qui que ce soit. J'ai parcouru les plaines pendant des mois pour venir jusque ici et non pas dans le but d'être traité comme un menteur. Et je serai prêt à en démordre avec ceux qui dirons le contraire!

Nallarian avait commencait à hauter le ton de sa voix et s'en aperçu lui même rapidement. Sa respiration commencait à s'accélerer. Il tenta alors de se reprendre pour ne pas laisser aller sa colère. Il s'était promis de ne pas s'emporter, il ne fallait pas qu'il gache cette unique chance qu'il avait maintenant de rentrer dans la Cité...
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MessageSujet: Re: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeMer 1 Avr 2009 - 16:45

Il se présente, fier de son lignage bâtard. Pauvre petit, il va falloir apprendre à parler a ceux qui vivent dans les sphères qui te son supérieur. N’as-tu donc pas vu comme l’on se vautre dans la fange à mon approche ? Comme on s’incline plus bas que terre juste pour moi ? Stupide créature qui ne connaît rien de la vie. La véritable vie, celle que l’on offre dans la douleur et la souffrance, pas cette ineptie d’amour et de tendresse.

Mon fils me direz-vous ? Ma tendresse n’est la que pour lui faire accepter ma dureté. Il porte encore sous ses vêtements les poids que j’alourdis régulièrement. Sa jeune musculature apparaît mais mon fils souffre de se traitement inhumain pour tout autre qu’un drow. Ses muscles hurlent leurs douleurs et pourtant, jamais, jamais Rhyl ne bronche ou ne me demande de lui enlever. Mon fils est fort et il sera un excellent guerrier, comme tous les hommes de notre famille.

« Je vois… »

Je me tourne alors vers mon fils, lui confiant en ma langue, chantante entre mes lèvres quand celle des humains semble m’arracher les chairs.

« Dos kyorl ussta dalharuk, nindel's vel'bol udos ul'kas biu mal'ai… lu'xun dos zhaun vel'bol udos xun ulu estrua? »
(Vois-tu mon fils, c'est ce qu'on appelle un idiot... et tu sais ce qu'on fait au idiot?)

Mon fils me regarde avec une adulation toute spécifique. Il sait mieux que quiconque ce qui arrive quand on s’adresse de manière incongrue a ma personne. Ma main vole, la gifle part et le revers de ma large paume claque contre la joue du sot qui ne sait pas a qui il parle ainsi. Mon fils rit, amusé de voir la lèvre du pauvre sombre fendu et il son regard brille intensément.

« Je me nomme Ant’zar Zaumtor… Prime conseiller et… comment nommeriez vous cela dans votre langue… Maitre tacticien je crois. Montre-moi donc le respect que tu dois a tes supérieurs chien ! »

Mon fils s’approche, parlant en drow bien sur.

« Kel'nar, vel'bol xunus uk telanth ? »
(Papa, que dit’il?)

« Naubol terini'nestg ussta dalharuk. Vok lu'xuat harventh uns'aa jalamzild. »
(rien d'intéressant mon fils. Écoute et ne m'interrompe pas d'avantage.)

Je me tourne ensuite vers le sombre, celui nommé Nallarian, cela n'as rien de drow... rien du tout.
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MessageSujet: Re: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 7:27

Le drow acquiesca suite aux dernières paroles de Nallarian et se tourna vers le jeune enfant pour toujours lui parler dans cette langue inconnue. Nallarian était assez mal à l'aise.. Il ne comprenait d'abord pas ce que les elfes noirs pouvaient se dire entre eux, d'autant plus que leurs émotions ne traduisaient pas grand chose si ce n'est un froid glacial, et de plus c'était la première fois qu'il avait à faire à l'un d'entre eux. Qui semblait d'ailleurs avoir une quelconque autorité parmi ceux de sa communauté.

Nallarian avait beaucoup entendu parlé sur les Drows dans son village. Que ce soit par ses parents ou lorsque il espionnait certaines conversations entre humains, tapis dans l'ombre. Pour autant de ce qu'il savait, les elfes noirs étaient très rarement appréciés chez les Hommes. On les chassait et les tuait volontiers sans autre forme de procès. Le peu de ceux qui étaient capturés étaient généralement mis au pilori et subissaient alors les sévices des hommes libérant leur colère sur le condamné... Railleries, moqueries, humiliations et tortures ne manquaient alors pas. Nombreuses furent les fois où Nallarian frissona aux sons de ces mots lorsque son oreille traînait là où il ne fallait pas.

Puis sa curiosité l'amena jusqu'à consulter tous les ouvrages qu'il pouvait trouver traitant de ceux de sa race. Il étudia tout de ce que les humains avaient écrit: Batailles, plans de guerre, cosmologie, castes, légendes... Il n'a jamais compté le nombre de nuits où il finissait par s'écrouler, vaincu par le sommeil, la joue collée contre les pages de son livre. Son père venant souvent à l'aube éteindre sa bougie.
Il découvrit tout concernant les Sombres et se passionna à en savoir plus. Il appris que ce peuple, consideré comme ancien frère lointain des elfes, fut maudit et repoussé dans les profondeurs de la Terre, où se developpa là une force maléfique croissante et une société anoblie. Il reconnu dans l'exil des Drows son propre martyr chez les Hommes et se rapporcha ainsi instinctivement à la race primaire qui était sienne.
Il appris également que les Drows aimaient à hiérarchiser leur société, instituant de nombreuses castes ayant chacune leur importance, leur prérogatives et leur ascendant sur les castes leur étant inférieures.
Or Nallarian n'avait jusque là jamais obéi à n'importe quel inconnu que ce soit. Il s'était toujours imposé ses règles et ses limites, propres à celles que son père lui avait enseignées.


Le grand drow termina sa phrase.. Et sans avoir eu le temps de réagir Nallarian vit l'ombre arriver et sa tête flancher d'un grand coup sur le côté, puis presque instantanément l'autre gifle vola sur son visage raclant la lèvre de son visage si délicat. Quelques gouttes de sang perlèrent jusqu'au bord de sa lèvre pour ensuite tomber sur le col de sa tunique sale.

Pourquoi? Pourquoi avait-il fait cela? pensa-t-il

De cette manière il déclara la guerre au coeur de Nallarian. Celui-ci redressa son visage endolori et s'approcha du drow. Un léger pas suffit pour n'être qu'à une dizaine de centimètres de son visage, sentant alors le souffle froid et continu de l'elfe. Ils avaient exactement la même taille.
Les yeux de Nallarian brillaient maintenant d'un violet sombre intense, tel un esprit damné tentant de se libérer d'une pupille et traduisant la colère qui l'animait. A l'inverse les yeux lui faisant face semblaient cruels et mauvais, éclatant d'un rouge vif sang.
Il ne pu traduire ce que le regard du drow exprimait. Il ne perçu que souffrance et obsession malsaine en se perdant dans les flammes dansantes de ses yeux.
Les deux regards furent tellement intenses qu'ils n'auraient pu être qu'un.

Là, entre folie, haine et enfer, la mort jouait en concert.

Des mots résonnent alors dans sa tête:
« Je me nomme Ant’zar Zaumtor… Prime conseiller et… comment nommeriez vous cela dans votre langue… Maitre tacticien je crois. Montre-moi donc le respect que tu dois a tes supérieurs chien ! »

Le coeur de Nallarian bat la chamade. Le drow quitte alors son regard pour parler à quelqu'un d'autre.

Les pensées de Nallarian s'agitèrent..
Il ne pouvait pas faire ça! Le traiter de la sorte... c'était impossible! Tout ceux ayant auparavant posé la main sur lui ont toujours reçu sa riposte. Et la plupart du temps les duels tournaient à son avantage.

Comment avait-il dit s'appeller? Un mot imprononçable. An.... Ant'... Ant' Zaumor!!!
Etait-ce donc bien lui?

Nallarian devint plus confus et fronça les sourcils.

Le gros marchand avait donc dit vrai, cet homme existe et... et il va...

La réflexion de Nallarian fut interrompue par le regard à nouveau posé sur lui du Prime conseiller, un regard méprisant.
Sa colère ne le quittant maintenant plus, il posa son pied droit en arrière et, sans laisser son adversaire réagir, tappa de ses deux bras contre le torse de celui l'ayant humilié juste avant. Ce qui se voulu être une tentative pour faire vaciller l'adversaire fut un échec, puisque le drow ne bouga pas d'un seul centimètre, se contentant de regarder Nallarian avec un air narquois.

Car même si ils furent tous deux de la même taille, Nallarian semblait sensiblement moins musclé que son opposant, possèdant également le bénéfice de l'âge.

Les soldats drows ayant assisté à toute la scène, s'étaient soudainement approchés l'épée à la main, suite au coup porté par Nallarian, afin de protéger leur supérieur.

Il n'avait plus le temps de réflechir, il fallait qu'il agisse! Pour sa propre survie!

Il recula d'un pas pour se mettre en position de duel et détacha d'un mouvement l'épée courte attachée à sa taille, la levant face au Prime conseiller. Ses yeux ne se détachèrent à aucun moment de regard du drow, prêt à anticiper tout mouvement.
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MessageSujet: Re: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 8:34

[Fait attention a bien différencier tes paroles de tes pensées, j’ai eu du mal la ^^]

La colère, une haine qu’il m’est plaisante a voir, brule ses rétines avec une conviction digne de notre peuple. Mais La ou il me surprend, c’est quand il frappe de ses deux point mon poitrail large a la musculature ferme et rompu a l’art du combat. Le manque de vigueur de se coup me fais tout naturellement hausser un sourcil alors que mon Fils lui, regarde presque admiratif la folie du sombre. Un jour lui aussi frapperait son père et lui prouverait qu’il est un plus grand guerrier que moi. Mais se jour la n’est pas encore venue.

La garde se rapproche, craignant sans doute pour ma vie, chose que je ne crains absolument pas face à un si piètre combattant. Il n’a pas été fait pour manier une épée ou tout simplement une arme… c’est un paysan qui veux jouer a la guerre comme un enfant, du moins c’est la vision que j’en ai. Il recule, sort son arme et me menace sous l’air ahurie des sombres autour de nous. L’air se fait pesante alors que je le regard tenir une position défensive bourrée de faille exploitable pour mon style de combat.

Soudainement j’éclate d’un rire franc, oui, il m’amuse. Sa folie m’amuse je dois bien l’admettre. Mais surtout, ma voix grave et lugubre, roulant en un rire qui s’amplifie, détourne son attention et d’un geste vif, je prends le fouet a ma taille et l’élance dans la direction du sombre, se dernier s’enroulant autour de l’épée avant que je la tire avec hâte vers moi, m’en emparant et souriant de manière carnassière.

« Tu es soit fou soit stupide… dans un cas comme dans l’autre tu ne vivras guère longtemps. Toute fois, tu a un courage intéressant. Viens, nous allons te mener en ville. »


Je lui tends son épée, sans aucun signe de menace, l’ignorance n’est pas une raison, mais ne pas savoir n’aide pas à apprendre.

« Toutefois, si tu dois te joindre au tien, il te faudra parler leurs langue. Nous sommes peu à comprendre et à baragouiner quelques mots de cette langue que parlent les hommes. Nous comprenons surtout les… le… Ha les appellations Militaire. Il te faudra aussi apprendre nos coutumes et notre hiérarchie. Pour commencer simplement, ne me manque plus de respect, sinon il se pourrait que ma soudaine dévotion disparaisse et que j’offre a mon fils sa première découverte du corps.»


Un sourire vers mon fils qui vient vers nous en courant, rangeant sa dague dans son fourreau et tendant sa main vers moi. Son poignet porte un morceau d’étoffe qui y ai attaché ou a l’intérieur, se trouve des pierres et du fer. De quoi le fortifier en somme.
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MessageSujet: Re: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2009 - 12:59

[oui désolé^^ effectivement c'est peut-être plus clair si je ne laisse la meme couleur pour les phrases que je pense //PS: je n'arrive pas à te MP :S]



Alors que Nallarian était encerclé il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour comprendre que la situation n'était pas du tout à son avantage. Tout s'accélera dans son esprit... Il observa rapidement chaque détail de chacun de ses adversaires. Les armes qu'ils portaient, leur vitesse, leur position, la direction de leur regard... Le seul qui restait impassible était ce fameux Ant'zar, n'ayant pas enlevé son regard de ses yeux.

Nallarian devait agir! La chef drow s'était maintenant bien approché de lui et n'était plus qu'à moins de deux mètres de distance sur son flanc droit. Elle fixait avec un regard empli de haine et de malice sournoise, son épée à double tranchant à la main. Il ne sut pour quelle raison mais la drow semblait vouloir monter sur la charrue, placée juste Nallarian. Probablement pour l'encercler complètement..
Cependant en voulant mettre son pied sur le pan gauche de la charrue, la drow baissa son regard pendant un bref instant et Nallarian décida que ce fut le moment pour agir et la saisir pour tenter une immobilisation.

Le coeur battant et presque sûr de sa mort, alors qu'il était presque prêt à se lancer, Nallarian fut stoppé net par un rire venant de l'Au-delà... Ces mêmes rires funestes qui vous rappellent votre passé et vous annoncent votre destin à la fois.

Le Sombre sorti un fouet et désarma Nallarian.
La vitesse de son geste fut rapide et il n'eu pas le temps de réagir... Juste écouter les paroles que son adversaire lui dit juste après. Ant'zar lui rendit son arme et lui fit implicitement comprendre par un avertissement qu'il était le bienvenu si il acceptait de respecter les règles.

Nallarian jugea le comportement du drow trop bref. "Pourquoi changeait-il soudain d'humeur?" se dit-il. Soit le drow avait finalement peu de cran, soit était-ce à nouveau une nouvelle facette de la perfidie des Drows qu'il ne connaissait pas encore? Faire baisser la garde de l'ennemi en l'amadouant...

Il était complètement sur la défensive, mais peu importe la raison il lui fallait sauter sur cette occasion. Il n'avait d'autre choix.

Respect est mère de crainte, Monseigneur. Je ne veux plus avoir à craindre. Cependant j'accepte ici les règles établissant l'ordre, ainsi que la considération devant être portée à la hiérarchie supérieure.

Il marqua une pause.

Je ferai les efforts nécessaires pour devenir celui que j'aurais du être bien avant!

Nallarian s'était soudainement rempli d'orgueil et se reprit rapidement. Il n'était toujours pas complètement convaincu par ce Drow, craignant un piège. Il avait tellement appris à se méfier des comportements que les gens avait à son égard.

Il lanca une question délicate pour voir sa réaction:
Vous ne pensez maintenant plus que je suis un menteur?

Les deux drows marchaient maintenant accompagnés de jeune enfant vers la ville. Cité imposante faite de pierre et d'acier sans trop d'ornementations. Tout était plutôt pensé pour la guerre et le carnage. Alors qu'ils s'approchaient au fur et à mesure les cris des torturés s'entendaient de mieux en mieux, accompagnés d'un vrombissement continu et du bruit de la chaine qu'on traîne sur le sol. L'ambiance était très glauque...
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MessageSujet: Re: [Les Cheminées] Aux portes de la ville   [Les Cheminées] Aux portes de la ville I_icon_minitimeMer 8 Avr 2009 - 12:35

« Un menteur ? Non… tu n’en es clairement pas un. Un sot ? J’y crois déjà plus… »

Bien sur je souris paisiblement, empoignant le bras de mon fils pour le soulever et l’attraper, venant le déposer, après un effort aussi intense que celui d’une épée que l’on range dans dos, sur mon épaule large. L’enfant semble s’y plaire et pourtant, malgré ses yeux qui vadrouille de droite à gauche, il écoute, je le sais, je le sens. Mon regard se porte a nouveau sur le sombre a l’étrange esprit et je lui avoue, d’une voix grave et profonde, mais toujours aussi maladroite avec cette langue qui n’est pas la mienne.

« La crainte et le respect sont deux choses à ne pas mettre dans le même panier. Par le respect on montre sa dévotion à une personne, par la crainte ou lui obéit de force. Le tout ici est de savoir accepter de craindre certain pour pouvoir en respecter d’autre… Je crains mon père, mais je respecte ma mère… je crains ma femme mais je respecte son frère… vois tu l’ordre des choses ? Nous ne somme pas fait pour être uniquement de ceux fier et gonflé d’égo… il faut voir plus loin… sinon ta vie sera aussi éphémère qu’un papillon. »

Je pose instinctivement ma main sur ma ceinture, mes doigts frôlant le fouet alors qu’un soupire me vinrent.

« Mais comme dit, il vas te falloir apprendre notre langue… je me demande qui voudras bien te l’enseigner… Hum… peu être qu’Illiv’aère le fera… sa compagne est demi humaine après tout, elle pourrait bien trouver intéressant de t’inculquer a être drow…»

Oui non, parce que la petite Cyllian était plus drows que pas mal de femme du puits… flippante la gamine !

« Qu’en penses-tu ? Te sens-tu capable de le convaincre du bien fondé de ton instruction ? »

Comme si j’allais me mouiller d’avantage ! Déjà que je marchai en compagnie d’un drow en parlant humain…
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