Esmeralde [Haut Prêtre du Chaos]

Nom/Prénom : Esmeralde

Âge : 31 ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Particularité : Ancienne Paladine de Néera ; l'un des cinq Hauts Prêtres du Chaos.

Alignement : Enfant du Chaos

Métier : Haut Prêtre, Héraut de Justice d'Abyssea

Classe d'arme : Corps à corps (principal) / Magie (secondaire)


Équipement :

Esmeralde a conservé son armure de Paladin de Néera, trop habituée à combattre avec pour s'en séparer et se réhabituer à une autre. C'est une armure qui diffère de celles des autres paladins du fait qu'elle soit conçue pour une femme ; elle est donc plus légère qu'habituellement. La base de la protection tient dans des anneaux de métal reliés entre eux, recouvrant tout le corps : la lorica hamata. Ces plaquettes sont fixées entre elles de telle manière qu'un anneau est relié à quatre autres, offrant une protection efficace, et permettant une grande latitude de mouvements. D'autres pièces métalliques plus lourdes et plus aptes à contrer des coups d'estoc se greffent par dessus cette première lorica. A partir de la cuirasse constituée de plusieurs plaques se chevauchant pour protéger le thorax, les deux spalières défendant les épaules sont attachées, ainsi qu'un hausse-col de grande taille, garantissant la nuque. Les jambes et les bras recquièrent une plus grande liberté de mouvement, d'où une protection moindre, tenant dans des pièces classiques et mobiles qui abritent les articulations : cubitière pour le coude et genouillière pour le genou, tandis que les muscles sont protégés par des plaques rigides telles que les cuissards et les jambières. Des gants et des bottes solides et lourds, pour asseoir l'équilibre, complètent l'équipement. Enfin, deux dernières pièces maîtresses de l'ensemble ne sont utilisées qu'en dernier recours, lorsque la bataille éclate et que les ennemis sont plus vaillants que d'ordinaire : le heaume, simple, de forme ogivale, protection totale de la tête mais induisant un champ de vision très fortement réduit, et l'écu, bouclier adapté au combat à cheval mais peu maniable.

L'arme de prédilection du Héraut de Justice est l'épée longue, qu'elle sait manier à la perfection, ce qui n'est guère étonnant pour une ancienne Paladine. Longue d'un mètre, cette épée est remarquablement bien équilibrée, quoiqu'un peu lourde ; la garde est simple, sans fioriture inutile, si ce n'est la devise suivante gravée sur la lame : Gaudium et luctum fero, j'apporte la joie et la souffrance. Le baudrier qui porte le fourreau de l'épée cache dans sa largeur un stylet, poignard à lame triangulaire très fine, qui inflige des blessures profondes ; dans sa botte droite, Esmeralde cache un percemaille, une dague spéciale utilisée uniquement pour les coups d'estoc.


Description physique :

La Dame est grande, très grande pour une humaine ; c'est ce qui lui a permis de devenir Paladine de Néera et de manier l'épée longue avec brio. C'est là le seul trait pour lequel elle soit remarquable. Elle n'est ni jolie ni laide, plutôt assez commune. Ses cheveux auraient pu être un atout s'ils n'avaient pas été de ce blond trop clair et sans nuance. Esmeralde les laisse néanmoins cascader jusqu'à la naissance de ses fesses, lorsqu'elle n'est pas en armure. Ses yeux sont d'un bleu classique, trop doux à son goût ; elle les encercle de noir pour augmenter la sévérité de son regard. Car ce qui ressort principalement de cette grande Dame au teint pâle, c'est l'expression grave qui ternit en permanence son visage. Peu de personnes peuvent relater sans mentir l'avoir vu sourire, pour le plaisir, et encore moins rire, ne serait-ce qu'un petit éclat échappé trop vite de ses lèvres. Son corps est parfaitement fin et musclé, résultat d'années d'entraînement au sein de l'Ordre des Paladins.

Les vêtements qu'elle porte sont sans aucun doute féminins, cependant, elle ne possède pas les robes bouffantes ni les jupons de dentelle caractéristiques des Dames de haut rang. Sa tenue est plus sobre et pratique, et souligne son rôle de Haut Prêtre par l'utilisation de tissus de bonne facture, très solide. Un corsage rouge près du corps est recouvert par un surcot noir ourlé d'or, fendu jusqu'aux hanches, retenu par des liens sur les cuisses. Une ceinture large de même couleur accentue la taille fine d'Esmeralde, tandis que des bottes hautes et souples ainsi que des gants assortis protègent ses membres. Une pèlerine à col relevé, cachant ainsi sa nuque, est souvent nouée sur ses épaules, toujours dans les mêmes tons. Son épée longue reste toujours à ses côtés lorsqu'elle se déplace, vestige d'une habitude guerrière. Elle porte toujours une croix autour de son cou, qui n'a rien pour elle de religieux.


Description mentale :

Elle occupe la fonction de Haut Prêtre avec rigueur et fermeté, deux attributs qui l'ont toujours bien caractérisée. Pour quiconque, elle est froide, et inaccessible. Cependant, elle peut faire montre d'une politesse extrême, car pour elle, la politesse est une façon d'être juste. Et c'est celà qui l'obsède jour et nuit, le sens de la justice ; si bien même que son surnom, Héraut de Justice, gagné par les commérages du bas peuple, n'est en rien surfait.

Personne ne l'a jamais vue en compagnie d'un homme ou d'une femme dans le cadre de ses relations privées ; c'est à se demander si elle connaît seulement la définition du mot relation. Elle ne semble ni jamais aimer, ni jamais vouloir aimer. A vrai dire, ce sont des choses dont elle ne se préoccupe pas, par indifférence. Son attention est toute tournée vers la Justice. Esmeralde a une vision manichéenne absolue de la vie, pour elle tout est soit noir, soit blanc.

Le seul caractère encore humain qu'elle conserve est sa chaîne autour du cou, qu'elle ne quitte jamais, et avec laquelle elle aime jouer lorsqu'elle est perdue dans ses pensées ou qu'elle réfléchit.

Spoiler:

Histoire :

Nous étions tombés sur un étrange convoi, gardé par des chevaliers noirs. Qui étaient-ils ? Cela n'avait pas d'importance. A la salutation habituelle des Paladins de Néera, les quatre chevaliers sombres avaient tiré l'épée au clair et engagé le combat. Nous avions riposté, sans en savoir plus. Quiconque bafoue les règles de l'Ordre doit être puni, c'est ce que nous avions tous appris. Notre unité, formée de cinq Paladins dont un Paladin Supérieur, fut rudement touchée. Des hommes tombaient à terre, sans vie, sans aucune chance de se rétablir ; le combat est ainsi, la sentence sans appel.

La bataille dura longtemps, le rouge teintait les épées, l'herbe à nos pieds se mourrait, écrasée. Est-ce que ce combat avait une quelconque valeur ? Plus j'attaquais, plus j'en doutais. Devant moi, le casque de mon ennemi vola, suite à un coup de taille de ma longue épée. Il était épuisé, sa garde s'était baissée, et j'en avais profité. Le sang maintenant se répandait en vague bleue sous la peau de son crâne ; il ne pouvait plus combattre. Il était le seul de son unité encore en vie, et nous étions deux à être restés debout, le Paladin Supérieur, caché dans mon dos, et moi. Son surcot blanc immaculé, contre le mien, vermillon sale, il m'exhorta à achever cet être impie qui avait osé porter la main sur des Messagers de la Vie.

Tuer pour apporter la Vie.

Combien ce pouvait-il être absurde. Mais cet homme c'était lui-même condamné en levant son épée, contre moi, contre les Paladins ; la Justice ne faiblit pas.

Je rangeais mon épée, car il était déjà à demi-inconscient. Sans le toucher, il serait mort dans la journée du lendemain, sans aucun doute. Je m'approchais lentement de lui, mon stylet à la main, car on soupçonne toujours une ruse de l'ennemi qui feint être au plus mal. Il ne bougea pas. Sous l'armure, le coeur est trop protégé pour être accessible ; attaquer les viscères est lent et douloureux. Je choisis donc de lui percer l'aorte, d'un coup.

Mon supérieur en avait profité pour se rapprocher du convoi, composé de trois chariots. Des couvertures en cachaient le contenu. Je le rejoignis, lorsqu'il tira la couverture du premier. Un petit couteau vînt se planter dans son bras, à vrai dire, une lame trop courte pour le traverser de part en part ; un jouet d'enfant. Un enfant qui, levant ses bras pour se protéger de nous, écarquillait les yeux de terreur. D'autres gens s'étaient ainsi cachés dans le chariot. Tous étaient terrifiés, aucun n'avait d'arme, aucun ne savait ni ne pouvait se défendre.

Le Grand Prêtre était fou de rage. En temps normal, il était d'usage de recueillir les simples gens pour les convertir ; mais ici, il m'ordonna de les exécuter. Tous. Ils attendaient la mort, tandis que je faisais reculer l'homme d'église derrière moi, à l'abri de ces brutes sanguinaires. Je tirais mon épée, reculais loin ma jambe gauche et me plaçais de profil par rapport à mes cibles, une position inconfortable mais qui a le mérite de donner plus de vitesse dans le coup d'épée. J'amorçais mon mouvement, le fil tranchant de ma lame sifflant dans l'air. Le petit garçon ne bougea pas, lorsque l'épée s'approcha de lui ; il me regardait, paralysé de peur, mais avec dans le regard une force de volonté certaine. Il croyait en quelque chose. Comme j'avais cru.

Des cheveux bruns s'envolèrent tandis que mon épée continuait sa course. Mon quart de tour s'était achevé, mais avant qu'il ne s'en rende compte, j'en effectuais un autre sur ma lancée. La clé de ma position était de pouvoir effectuer un demi-tour complet, sans que le coup porté ne faiblisse.

Une tête vola.

Tuer pour apporter la Vie.

J'avais décapité de sang-froid le Grand Prêtre, et coupé quelques mèches de cheveux de l'enfant en passant ma lame juste au-dessus de sa tête.


Ces gens m'avaient amenée à Abyssea et m'y présentèrent en héros ; mais je ne l'étais pas. La nourriture ramenée dans les chariots y fut peut-être pour quelque chose, mais le peuple du Chaos s'occupa de moi et fit en sorte que je ne veuille plus repartir. J'appris dans cette ville ce qu'était le culte du Chaos, et j'y vis là la Justice la plus pure qu'il me fut donner d'approcher. Peu à peu, j'instillais mon enseignement aux gens de mon entourage, qui m'écoutaient sans mot dire. Le surnom de Héraut de Justice me fut bientôt donné, en réponse à mon action passée et à mes paroles. J'étais celle qui incarnait la Justice du Chaos. J'avais des adeptes, alors des Prêtres s'occupèrent de mon cas, et... rapidement, je gravis les échelons, sans fracas, mais parce que ma vision est bonne. Je fus nommée Haut Prêtre du Chaos.

Ce n'était là que la première pierre de l'édifice auquel je me destinais. L'éradication des autres Dieux.

Car... sans Dieux...plus de guerres idiotes... sans justice... Rien que le Bien ou le Mal.



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Comment trouves-tu le forum ? : agréable et fourni, de quoi faire pas mal de choses intéressantes.
Comment as-tu connu le forum ? : par un ami.
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : je suis quasi sûre que l'image vient du site GFXartist.com, mais après...

Fiche validée!

très jolie.

je m'occupe de ton kit dans la semaine. (n'étant pas chez moi comme tout les week end ^^)

Tu connais le chemin, mais laisse moi te condruire dansl'ombre.

Merci bien, je ne suis pas douée avec les retouches d'image

c'est mon devoir de faire les kits coordonnés du chaos ^^ (pour l'effet secte héhé)