Taverne l'Oeil du Tigre

[Comme convenu, l‘histoire actuelle se déroule avant que la guerre éclate, étant donné que des personnages sont actuellement à la guerre.

L'ordre de Rp sera donné avec les premiers qui répondront. So, enjoy!]

L’image que l’on se forme d’une capital est habituellement belle. Sa place du marché, ses belles allées, ses jardins abritant de beau manoir, le château où résident le roi et la reine... Et c’est vrai. Tout ce qu’il y a de plus vraie. Une capitale, c’est le summum, c’est la couverture, c’est la représentation de la nation. Il est donc évident que nous trouverons dans la capitale de belles choses et de belles personnes.
Or, dans ces dites capitales se cachent aussi la laideur du pays. Car si les riches marchands trouvent à prospérer, les nuisances de ce monde cherchent également à en profiter. C’est un cycle éternel et impossible à défaire. Là où certains trouveront la richesse, d’autres ne trouveront, en revanche, que la misère.

C’est donc à l’ombre des immenses maisons aux beaux jardins, des marchés emplis de marchandise et des grandes allées parsemés d’échoppes en tout genre que s’étends, comme une gangrène, les bas quartiers et son lot de pauvres. Et c’est également aux milieux de ces voleurs, de ces mendiants, de ces hommes et de ces femmes à la morale souvent absente que prendra place la présente histoire. Dans une petite taverne à l’apparence miteuse, où de fort rire dénué de tout charme s’élevait, les bougies et le feu diffusaient une faible lumière aux travers des carreaux tout aussi sales que le reste du bâtiment qui avait, même pour un néophyte de la construction, grandement besoin de réparation. Toutefois, une alléchante odeur de ragoût, de bière et de volailles s’en échappait, aussi tentante que le plus appétissant des buffets royaux. En effet, la taverne de L’Oeil du Tigre étaient réputé autant pour les gens peu fréquentables qui s’y réunissait que pour la qualité de la nourriture. Mélange peu commun, mais bel et bien existant.

C’est dans cette taverne qu’Eri travaillait. Malgré la mauvaise réputation du quartier, ainsi que celle de l’établissement qui l’engageait, elle aimait l’endroit. Certes, les clients ne sentaient pas toujours bons, mais pour la plupart, une fois qu’on prenait le temps de les connaître et d’outrepasser leur apparence souvent intimidante, ils étaient souvent gentils... Dépendant du moment. Cependant, personne n’avait jamais été violent à son égard, tenté de la voler ou plus. De toute façon, les habitués la protégeaient et son oncle l’escortait le matin et le soir. Il n’y avait donc rien à craindre.

De plus, les rumeurs circulaient vite et celle concernant une futur guerre entre l’alliance des hommes, des elfes et des nains, formant la communauté de la lumière, et les drows, formant les tueurs de l’ombre, circulaient depuis un bon moment déjà. C’était impossible de ne pas être au courant. C’est pour cette raison que plutôt que de perdre leur temps à chercher la bagarre, beaucoup de malfrats et de mercenaires montaient à la place des projets à ce sujet. Se faire engager par ces salauds de nobliaux seraient la meilleure façon se donner les écus à ceux qui le méritaient vraiment : soit eux. À tous les soirs, c’était à peu près la même chose. Beaucoup se préparaient, encore plus se vantaient d’être les meilleurs, résultant souvent en des bagarres isolées ou générales. Finalement, rien de bien différents de l’habitude.

Prêtant l’oreille aux diverses rumeurs, Eri voyageait entre les tables avec l’adresse qui s’acquiert au fils des ans de travaille, d’erreurs et de succès. Plats et choppes de bières entre ses fines mains, elle travaillait vite et bien, trouvant même le moment de discuter joyeusement avec ceux qui s’adressait à elle. De fils en aiguille, la jeune fille en était venue à en suivre une bonne dizaine, mais là encore, son expérience lui était profitable et il était aisé pour elle d’accomplir ses diverses tâches. Prendre les commandes, servir lesdites commandes, sociabiliser un peu avec les clients et nettoyer les tables. Tout cela s’enchaînaient rapidement, mais malgré son air d’ange et son sourire radieux, l’environnement dans lequel Eri travaillait lui plaisait. Ces gens ne se faisaient pas de faux-semblant et la plupart se défendaient d’être hypocrites, réglant leur compte avec leur point et buvant une bonne bière mousseuse de la maison l’incident passé.

Finissant de nettoyer une table, la jeune elfe se permit une minute de repos à celle-ci. Après tout, elle n’était pas seule à devoir servir la cinquantaine de clients agglutiner dans la taverne. Deux autres serveuses, Gwen et Tyna étaient là et presque tous les clients mangeaient, buvaient ou discutaient assez fort, l’alcool leur faisant oublié qu’ils n’étaient pas seuls. Qu’à cela ne tienne, ce n’était pas du tout dérangeant et dans quelques heures, tous rentreraient chez eux d’une façon ou d’une autre.

C'était une soirée rude et inhabituelle qui s'annonçait pour Damps, à peine remis de son escapade de la veille. En effet, contre toute attente, il avait décidé de quitter la Compagnie des Silencieux, de quitter son nouveau poste de second de l'organisation, pour repartir vers les terres, loin de cette île qu'il n'avait jamais vraiment porter dans son coeur. Pourquoi cette soudaine décision ? Il l'ignorait. Il avait besoin de revenir vers la capitale, vers cette ville où tout avait commencer pour lui. Il voulait en finir ici. Se donner la mort quand il constaterait qu'il n'avait rien de plus ici. Malgré son jeune âge, il avait trop vécu. Tous les êtres qui lui étaient chers avaient disparus, la Compagnie semblait s'éteindre, une guerre se profilait, quel était son rôle au milieu de tout ça ? Il n'était plus utile à personne.

Diantra ouvrit ses portes comme à un quelconque individu. Naturellement, il n'était plus qu'un rôdeur ici, un homme qui ne possédait plus rien, plus d'argent, plus de toît, plus de famille. Les seules personne qu'il connaissait, il les avait trahi, voler, salis pour le bien de la Compagnie. Il n'était désormais plus qu'une sorte de mendiant. Il avait donc du se débrouiller avec les moyens du bord, avec ses réflexes de guerrier et son experience de brigand, volant à tout va sans pour autant faire de mal aux gens qu'il croisait, et tentant de laisser le moins de traces possibles. Le Silencieux à l'oeuvre. C'est dans des situations comme celles-ci qu'il semblait trouver un sens à sa vie, aussi minime soit-il. Survivre. Voler. Fuir. Il n'y avait rien de plus revigorant pour Damps, qui ne pensait désormais plus au suicide.

Ses pas l'avaient conduit dans une vieille taverne miteuse, située dans les bas quartiers de Diantra, et qui n'était pas sans lui rappeller celles qu'il fréquentait étant plus jeune. Un retour aux sources, qui ne lui plaisait guère. Déjà il sentait la pestilence de certains clients qui semblaient aussi fréquentables qu'une meute de loups affamés. Damps n'était pas mal dans son genre non plus : le regard sombre, les cheveux mal coiffés, le visage a moitié masqué par un foulard -c'est que les rumeurs sur le retour d'un ancien criminel de Diantra allaient bon train-, il ne se présentait pas là sous son meilleur angle. Mais qu'importe, à quoi bon se faire beau, il avait tout perdu et ne comptait pas perdre sa fierté et son honneur en se faisant passer pour un riche, pour quelqu'un qu'il n'était pas.

Il s'approcha d'une table, celle qui paraissait la plus accueillante, quoique l'un des deux types présents sentait le danger à plein nez. Mais le vieillard assis en face de lui semblait plutôt sympathique. Damps prit donc place à leurs côtés, toujours à moitié voilé comme s'il craignait qu'on le reconnaisse -même s'il n'était pas revenu depuis bien des années-, surtout que l'homme présent avait le profil type du soldat de Diantra. Taillé dans le roc. Sa présence ne lui était pas des plus agréables. Il le dévisagea quelques secondes avant d'interpeller la serveuse.

"Mettez-moi un verre d'Hypocras, s'il vous plait." lui fit-il en lui jetant un bref regard. Bien que sa bouche fut masquée, sa phrase fut très claire et audible.

Contrairement aux deux autres, il ne tilta même pas quant à la race de la jeune serveuse, trop occupé à méditer sur ses derniers jours qui avaient été des plus éprouvants pour lui, comme le montraient ses cernes profondes. D'autant plus qu'ayant voyager un peu partout ses dernières années, voir une elfe parmi des humains ne l'étonnait guère, le contraire ne l'aurait pas plus étonner. Jeune, alors qu'il n'était qu'un malfrat, il avait souvent été minoritaire, la plupart des autres bandits appartenant à la race des Drows, il était donc habitué à ce genre de diversité.

"Messieurs. Je viens de débarquer, et je n'ai pas encore été mis au courant des dernières nouvelles de Diantra. Qui dirige le pays à présent ?" fit-il en se tournant vers les deux hommes. Cette fois-ci, il retira son foulard pour laisser voir sa bouche, souriante.

Comme promis,elle le lui avait dit.
Elle avait fait une promesse, elle la fit.

Léona se baladait dans les rues de Diantra. Sans grand but, bien évidemment. On entendait ses pas légers et réguliers qui claquaient au sol, faisant également un bruit mouillé.
Il avait plu la veille.
Mais ce n'était pas tout: quand on tendait l'oreille, on pouvait d'apercevoir qu'elle n'était pas seule.
Son loup l'accompagnait. Deliendë.
Un pelage soeyux et gris, et dans l'obscurité, on pouvait voir ses yeux ocres se changer en jaune.
C'était un peu effrayant, Mais Léona connaissait Del'.
Elle lui avait promis avant de partir à la guerre qu'ils passeraient un dernière soirée ensemble. Léona voulait le confier à leur créature.
Elle savait que Deliendë était beaucoup plus intelligent que les autres loups. Il comprenait tout ce qu'il li disait.
Ils avaient une sorte de lien.

Ils se baladaient du côté des quartiers mal famés, et bien spur, c'était ceux que Léona connaissait le plus.
Mais elle craint de tomber sur LUI. Cela faisait un bon nombre d'année qu'ils ne s'étaient pas revus.
Alors Léona et Del' s'aventurèrent dans les quartiers où la jeune demi-elfe était certaine de ne pas revoir ressurgir son passé. C'était sur, après tout.
Ils discutaient tou deux par pensée, dans la soirée, entre les maisons et dans des rues plus noires que noires.

Ils finirent par entrer ensemble dans une auberge qui avait l'air délabré, mais plus sûres que d'autres.
Elle ouvrit la porte qui fit un grincement à sa venue. Et elle entra.
Il y avait déjà bon nombre d'hommes. Plus d'hommes que de femmes, évidemment. Les seules femmes qu'il y avaient étaient naturellment des fills de joies cherchant un peu de travail.
Léona était toujours mal à l'ase dans ces cas là: le cas où elle devait entre. Car tous les regards étaient posés sur elle, étonnés de oir quelqu'un d'aussi invraisemblable et improbable entre dans une auberge telle que celle -ci.
Elle se dirigea, Del' sur ses talons qui surveillait tout le monde, la langue pendante comme un chien innofenssif; vers le fond.
Elle s'asseya, en retrait de trois hommes et souria à la vendeuse. Elle remarqua ses oreilles pointues: une elfe.
Quelqu'un presque comme elle! Elle en fut ravie, au moins.
Del' se coucha près d'elle en poussant un soupir. Mais il semblait content d'être un peu sorti avec sa maitresse.
Elle passa un regard en biais vers les trois autres hommes et revin vers la vendeuse:

-Mon chien peut-il rester à mes côtés? Il ne fera rien de mal, je vous le promets :).
Et pour la commande, je voudrais une simple bière, s'il vous plait.

Un homme à côté d'elle demandait la situation actuelle de Diantra.
S'il savait! S'il savait que ç'allait être bientôt la guerre!
Mais Léona ne réagit pas, car ce n'tait pas à elle que cet homme demandait cela.
Autant ne pas se mêler des affaires des autres, par ici.

C'était la meilleure chose à faire.

HRP : L’ordre sera donc : Erialeth - Nakor - Brok - Damps - Léona N’Illië - Erialeth

Puisque Le Kunin semble avoir oublié sa participation au topic, alors pour le moment, on jouera sans lui. Si l’envi lui prend de venir, pas de problème non plus.

RP :

Certains penseront que travailler comme serveuse est aisé. Détrompez-vous. Les vas et viens incessant des clients, apporter la nourriture, les bières, rester polie malgré les insultes ou propositions grasses, avoir mal aux pieds à force de marcher.... Tout cela mis ensemble fatigue n’importe qui malgré toute la volonté du monde. Cependant, les sourires, les remerciements, les compliments... Voilà des points positifs qui font oublier tout cela. Pour le moment, assise à la table qu’elle avait nettoyée, Eri s’accordait une petite pose pour soulager ses membres douloureux et se détendre un peu. C’était difficile comme emploie, mais gratifiant et, à la fin de la journée, elle était contente d’avoir sa paie.

Puis vint le moment de se remettre au travail. Lissant son tablier, se tapotant les joues pour se remettre d’aplomb et reprenant son plus beau sourire, la jeune elfe refit le tour des tables lui étant assigner, histoire de s’assurer que personne ne manquait de rien. De nombreuses choppes de bières vides furent remplacés par des pleines et les écuelles ramassées pour débarrasser les tables du surplus. De plus, un vieil homme avait prit place à sa table libre. Qui ne l’était donc plus. Faisant un détour pour vérifier s’il ne désirait rien de particulier, l’homme au chapeau pointu l’apostropha.

- Bonjour! Mon nom est Erialeth. Je peux vous aider? demanda-t-elle avec énergie, puis après qu’il eut parlé : Aucun problème. Ce n’est pas ce qui est le plus commander, mais nous faisons en sorte que tous nos clients soient satisfait du service offert.

Elle n’avait jamais vu ce vieil homme. Pourtant, les nouveaux arrivants étaient rares dans le quartier. Peut-être ne connaissait-il pas les dangers que représentait les environs en général, quoiqu’on pu dire la même chose à son sujet? Les vieillards ne tardaient jamais, considérant la relève comme trop instable pour leurs vieux jours. Néanmoins, celui-ci ne semblait pas en être parfaitement conscient. L’âge peut-être? Toutefois, il était sympathique et, malgré son âge avancé, offrait un vent de fraîcheur au milieu de ces esprits pour trop mal attentionnés. Si ça trouvait, il aurait des histoires intéressantes à raconter pour peu qu’on lui demande.

Alors qu’elle allait pour repartir, un autre homme, visiblement beaucoup moins chaleureux, prit place à la table sans aucun mot d’excuse. Cependant, un client restant un client, Eri lui sourit et lui demanda ce qu’il souhaitait. Cette deuxième commande ne changeait pas beaucoup de l’habituel : bière et ragoût. Le quotidien des habitués et la curiosité de nouveaux.

- Ça ne prendra pas beaucoup de temps.

Cette fois, personne ne la retint et l’elfe se dirigea vers le comptoir. Le nouveau venu n’avait pas l’air commode. Il devait être le genre de rufian qui cogne avant de demander sa bourse à sa victime. Quoiqu’en prêtant attention aux alentours, plusieurs regards hostiles s’étaient dirigés vers lui. Le genre de regard qu’on a pour un ennemi s’introduisant sur son territoire. Il devait faire la vie dure et aux civils normaux, et aux autres nuisances de son genre. Qu’à cela ne tienne, tant que personne ne cherchait la bagarre dans la taverne, ça ne la concernait pas!

Sa commande lui fut apporté, Erialeth reprit donc le chemin de la table qu’occupait ses nouveaux clients d’un pas léger. L’elfe découvrit alors un troisième homme à la table. Aussitôt qu’elle fut suffisamment près, ce dernier l’interpella pour un verre d’Hypocras. Eri servit les deux hommes qui étaient déjà présent et se servit le même sourire au nouveau, nouveau venu.

- Voilà pour vous! J’espère que ça vous plaira. (Puis s‘adressant tout spécialement au vieil homme.) Je conseilles le ragoût de mouton avec le vin, mais si vous aimez l’épicé, le ragoût de boeuf est excellent. (S‘occupant alors de Damps) Un verre d’Hypocras! Ça viendra rapidement. Prendrez-vous autre chose avec? Nous offrons plusieurs choix très diversifiés, mais ce qui a fait notre réputation, c’est notre ragoût.

Patiente comme seule une serveuse peut l’être, Eri attendit que le client réponde à sa question. Cependant, une femme entra dans la taverne, attirant l’attention de plusieurs. Après tout, c’était rare qu’une femme prenne le risque de venir. Un énorme animal marchait à ses côtés, la langue pendante dans la parfaite image du gros chien qu’on a en tête. Erialeth n’en avait d’ailleurs jamais vu d’aussi gros.

- Il serait plus apprécié que votre chien reste à l’extérieur. répondit-elle à la question de la nouvelle venue. Certains clients n’aiment pas les animaux et nous ne voudrions pas les déranger. De plus, il serait probablement plus en sécurité dehors.

Ses mains et son ton s’étaient voulu amical. Elle n’avait pas besoin en plus d’une cliente mécontente par rapport à son chien. Les ivrognes avaient tendance à s’en prendre à ce qui était le plus facile à frapper et l’animal se présentait comme une bonne cible. Et puis, le patron avait pour son compte que le jour où on accepterait les chiens dans les tavernes, il faudrait faire de la place pour les chevaux et les singes. Un peu extrême aux yeux de l’elfe, mais si tous les clients qui désirent avoir leur chien à leur côté pendant leur beuverie, on se retrouverait rapidement avec une véritable meute. Au milieu de tous ces gents plus souvent qu’autrement agressifs, ce serait une véritable guerre générale.

- Encore pardon, mais il ne pourra pas rester. Si vous voulez, les écuries peuvent être une bonne alternative. Des restes pourront lui être donner si vous le désirez. Naturellement, ce n’est pas gratuit, mais ce n’est pas cher non plus.

Ennuyé. C’était le mot idéal pour définir l’état d’esprit du soldat. À peine avait-il passé sa commande à la serveuse que le fou assis devant lui commença à lui radoter n’importe quoi. Pauvre vieux fou, à l’entendre débiter toute ces conneries on pouvait en conclure que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas parlé avec quelqu’un. Le pire est que ce vieillard fixait le garde dans les yeux ce qui était carrément agaçant en plus de le mettre mal-à-l’aise. Dommage qu’il n’y ai pas d’asile à Diantra, Brok y aurait envoyé ce vieux crouton vite fait. Pourquoi tenait-il à lui parler? Il y avait une raison pour laquelle le soldat avait un air bête, c’est justement pour qu’on lui foute la paix. Il ne dérangeait personne et en retour, personne ne le dérangeait. Évidemment, l’ancêtre ne prenait pas un instant de répits, débitant ses phrases incohérentes et ne laissant aucune chance au garde de répliquer. Heureusement, la tirade du centenaire prit fin prématurément avec l’arrivée d’un tierce interlocuteur. Celui-ci avait d’ailleurs l’air bien suspect. Pour une première impression, Brok n’aimait pas la gueule de se type. Tout dans son attitude, dans son apparence jusqu’à la façon dont il dévisageait Brok laissait croire qu’il avait quelque chose de louche. S’il cachait son visage, alors il avait sûrement des bonnes raisons de le faire. Le soldat préféra garder ses soupçons pour lui-même et se contenta de rester vigilant. Finalement, une femme arriva et prit la dernière place libre à la table. Brok ne manqua pas de remarquer les oreilles légèrement en pointe de cette femme. Encore une saleté d’elfe. Accompagné de son bâtard de chien en plus. C’était une auberge ici, pas un zoo. Et maintenant que ce vieux con essayait de convaincre la serveuse de laisser ce bâtard de chien trainer dans l’auberge, Brok commençait sérieusement à douter de la réputation de cette taverne, ou du moins concernant les gens qui fréquentait l’établissement. Mais le garde du admettre qu’en ce qui concernait la nourriture, l’auberge méritait toute les éloges qu’on aurait pu lui faire. Maintenant que la serveuse lui avait apporté son repas, Brok constater à quel point se ragout était délicieux. Il resta toutefois attentif à la conversation qui concernait les dernières nouvelles de Diantra. Étant garde, on peut dire que Brok était au courant de ce qui ce passait dans la capitale et le soldat décida de participer à cette conversation malgré lui.

-Le roi Ultuant est devenu inapte depuis que ses filles ont été décapitées par les drows et que sa femme s’est suicidée en apprenant la nouvelle. Et maintenant toute la ville est sur le pied de guerre. Espérons juste que ça ne se rende pas jusqu’à Diantra, quoique je serais content de pouvoir refroidir ces enfants de putes. Ces fumiers ont aucun honneur, même pas foutu de nous attaquer directement. Ils préfèrent frapper la nuit, quand on s’y attend le moins. Il parait qu’ils ont des espions ici-même dans la cité, des espions humains dit-il en lançant un regard froid en direction Damps. Puis il poursuivit en regardant les autres. Quoi qu’il en soit, à votre place, je resterais vigilant.

Brok avait fini de parler et continua de déguster son ragout en silence tout en prenant de temps à autre une gorgé de sa pinte de bière.

Puisqu'il semble qu'une partie de ceux présent dans le topic est lâché, topic avorté. Désolé à ceux qui étaient présent.
Le topic peut être mit à la poubelle, merci.