Une rose parmis des tulipes [PV Cassandre]

Aranel avançait dans le chateau royale, le ciel était bleu et lumineux un temps parfait pour une sortie dans le parc. Ce que le baron elfique effectua, Allona avait était si dur, de terribles combats et des événements affreux, dont la mort d'Arylwren, la chef de l'armée des divins. Une terrible épreuve pour la guilde qui ne s'en relèverait pas, Aranel ne reprendrais pas le flambeau de cette dernière, il attendait un autre avenir.

Le baron sortit par un long couloir et arriva dans le parc. Un endroit si agréable et si doux, un lieu d'Art et de paix, si différent de la ville, si tumultueuse et si bruyante. Aranel adorait venir se posait ici, s'assoir dans l'herbe et penser, a plein de chose. Sa vie avait changé d'une manière étrangement inquiétante, il était passait de petit baron elfique à un grade assez bizarre.

Enfin il était ici heureux retrouvant le lien étrange de la famille avec son cousin Trystan, il espérait devenir plus proche avec ce dernier qu'il aimait déjà presque comme un frère. Ah qu'il était doux de vivre si paisiblement, dans la tranquillité et la douceur de la vie. Une existence si calme était possible ici, loin de tout soucis, loin des responsabilité et de la haine. Une existence de rêve, utopique.

Le baron elfique s'assit dans l'herbe, dans un endroit un peu à part, son endroit préféré. Ici, les oiseaux se posait sur les branches en poussant leur si jolie piaillement, et des fleurs si belle et si gracieuse embaumer l'air. Un parfum doux et gracieux qui effleurait les narines, enivrant presque l'elfe qui s'allongea dans l'herbe et les fleurs.

Un bruit de musique parvint jusqu'ici, apparemment un musicien jouer un petit concert dans le parc. Le bruit des cordes sur le violon et du clavecin, couvert en partie par une voix de femme magnifique assoupit le demi-elfe, se rappelant d'ancienne fête en terre elfique ou il avait connu les meilleurs moments de sa vie avec son parrain le grand Varel, un artiste très renommé.

Aranel avança un peu plus dans sa cachette, et arriva a une fontaine, cette endroit était très peu fréquenté car le seul chemin y menant était celui ou était passé le demi elfe, un chemin peu connu qui passait par des taillis et des buissons. Ici, le demi elfe était souvent seul avec le bruit de la musique d'un artiste qu'Aranel ne connaissait même pas.

Le baron s'assit sur le rebord de la fontaine et écouta la musique qui se mélangeait avec les piaillements des oiseaux; Il n'entendit pas dans ses conditions la personne qui avançait vers lui.

[HRPG: j'ai bricolé, car j'ignore s'il existe un parc prés du palais qui est en faite un chateau merde -_-', je corrige ça ^^]

Les temps étaient rudes en cette période de guerre, et l’atmosphère qui régnait au château était en conséquence des plus déplaisantes. La noblesse n’échappait pas à la guerre, bien au contraire et il suffisait à Cassandre de pénétrer dans les divers salons du château pour s’en rendre compte. Les sujets de conversations d’habitude si variés bien que futiles des nobles avait fait place à un climat de tension qui semblait toujours plus s’aggraver. L’attention de tous était à présent concentré sur ce même évènement ; la guerre.

Lassée par cette ambiance mortifère, c’est tout naturellement que la jeune fille se dirigea vers les jardins. La journée s’annonçait ensoleillée, et il n’en fallut pas plus pour la convaincre de sortir du château. Elle marcha sans but un certain temps, perdue dans ses propres pensées, songeant à l’avenir de Diantra, s'interrogeant sur le sort réservé à chacun.

Un son suffit cependant à la ramener à la réalité, ce son si mélodieux qu’elle reconnu à l’instant, celui d’un violon. Elle s’arrêta net. Les yeux à présent clos, elle réussit enfin à faire abstraction des pensées qui lui occupait l’esprit plus tôt. Le violoniste semblait doué ; en temps normal seul le son produit par le propre instrument de Cassandre lui permettait d’atteindre cet état de tranquillité. Elle trouvait en effet le jeu des nobles biens souvent artificiel, dénué de tout sentiment, comme une perfection du morceau qui restait toutefois neutre. Mais pas cette fois.

Quelques minutes passèrent ou la jeune fille se laissa bercer par cet air, puis après un instant de réflexion elle entreprit d’approcher de plus près le musicien. Elle suivit la direction d’où provenait le son et sa curiosité ne cessait d’augmenter à mesure qu’elle ne s’en approchait.
C’est ainsi qu’elle atteignit quelques instants plus tard le lieu plutôt isolé ou se trouvait la fontaine. L’atmosphère enchanteresse était alors à son apogée. Le son devint pour Cassandre totalement audible et semblait entrer en union avec la nature, avec le chant des oiseaux. Elle aperçu un homme plus loin, mais comprit rapidement qu’il n’était pas la personne recherché.

Elle ne mit que quelques secondes à atteindre le niveau de l’homme. Elle le scruta silencieusement, en ayant prit garde au préalable de garder une certaine distance avec lui. Il ne semblait pas avoir remarqué sa présence, et Cassandre comprit alors qu'il était tout aussi sensible qu’elle à ces sons. C'était une des raisons pour lesquelles la jeune noble aimait tant la musique; elle était capable d’apaiser n’importe qui en diverses situations, même les plus critiques.

Pour rien au monde la violoniste ne se serait permis d’interrompre un tel état de tranquillité, elle ne savait que trop bien ce que l’homme pouvait ressentir à ce moment.
Elle finit par s'asseoir sur le rebord opposé de la fontaine, soutenue par ses avant- bras et ferma les yeux, un sourire aux lèvres, se laissant une nouvelle fois envahir par cette douce mélodie.

Aranel fut tiré de sa rêverie par une présence étrangère, son instinct d'elfe toujours sur alerte se déclencha. Le demi-elfe se leva brusquement, il vit une humaine assit prés de lui sur le rebord de la fontaine. D'ailleurs une belle humaine, avec un charme assez prononcés. LE demi-elfe retrouva son calme et s'avança vers cette dernière.

« Demoiselle, c'est un véritable bonheur de vous rencontrer, je pensais être le seul à connaître cette endroit mais apparemment non, »

Aranel s'assit aux cotés de l'humaine, le regard viré faire l'eau qui coulait lentement du haut de la fontaine, le liquide transparent descendait du dôme en marbre pour venir s'écraser conte l'eau limpide en bas. Comme une interminable descente vers son créateur, l'eau coulait sans fin, sans interruption, un symbole de beauté et de doute, un symbole d'éclat et de gloire, et un symbole de doute et de mystère.

- « Comment trouvez vous la musique? Au faite suis bête, j'ai oublié de me présenter, Aranel d'Actellys, baron d'Actellys, cousin éloigné du roi Trystan, et ancien chef des armées de l'armée des divins, avant que notre guilde disparaissent après la fin tragique de notre maîtresse à Allona... »

Le demi elfe se remémora, le vague souvenir qu'il gardait de la bataille, du sang, de la violence et de la haine inutile, que d'inutilité, et de souffrance; Et surtout trop de mort et de personnes enlevé à cette bataille par les drow perdant et désordonnées. Une bataille inutile et mortelle. Une étape qui marquera Aranel pour le restant de sa vie.

Le demi-elfe resta songeur, pensant a la vie, cette dur étape que tout être vivant devait endurer, avant d'atteindre un possible paradis, une utopie fait de rêve et d'espoir, Aranel ne pensait pas que ce dernier existe vraiment, pour lui la fin de la vie s'illustrer par : mourir et dormir. Enfin, il n'en savait pas grand chose.

Le bruit de pas avertit Cassandre que l’homme s’approchait, et c’est au moment même ou ce dernier s’assit à ses cotés qu’elle ouvrit finalement les yeux. Elle l’écouta silencieusement dans un premier temps, surprise par son enthousiasme apparent qui semblait différer de son état d’esprit.

La guerre et ses conséquences.. N’était-ce donc pas pour éviter d’y penser que Cassandre s’était isolée plus tôt dans les jardins ? Elle comprit à cet instant précis que quelque soit l’occupation à laquelle elle s’adonnerait, elle ne lui permettrait d’oublier ses soucis qu’un temps, même si l’occupation était aussi puissante que l’était la musique. Et Aranel suffit à le lui rappeler.

C’est le regard vide, tourné vers le sol et à moitié songeuse qu’elle lui répondit sans grande conviction.

" -Pour tout dire j’ignorai l’existence de ce lieu, je suivais juste la musique… "

Elle sortit soudainement de ses pensées, rattrapée par l’idée que son attitude aurait pu être prise comme de l’impolitesse ou de la méprise. Elle rougit à cette simple pensée et reprit alors une posture droite et plus convenable devant cet homme qui de plus n’était pas n’importe qui.

" -Cette musique est tellement apaisante qu’il en suffirait de peu pour me faire oublier la courtoisie.. Je suis une des dames de compagnie de la reine, Cassandre. Et également heureuse de faire votre connaissance. "

Les dernières paroles du baron se voulaient sombres, et bien qu’elle ne voulu pas envenimer un sujet déjà bien délicat, Cassandre ne résista pas à l’envie de trouver certaines réponses.

" - Pardonnez moi d’avance pour cette question mais.. pourquoi ? Pourquoi cet évènement si tragique soit-il doit-il forcément signifier la fin de votre guilde ? Chacun ne désire t-il pas au contraire continuer, justement en l’honneur de cette ancienne maitresse et de toutes les autres pertes ?"

Voyant Aranel songeur elle marqua une pause et posa son regard sur l’eau de la fontaine. Après tout que savait-elle de la guerre et des combats.. elle avait toujours été protégée, et aujourd’hui encore elle était dans ce château, loin du front. Elle se permettait de conseiller un homme qui avait vu beaucoup plus de monstruosités qu’elle n’en verrait sans doute jamais, mais de son cocon elle lui conseillait indirectement de retourner au combat.

Ses paroles résultaient plus de son état de frustration que de sa propre pensée. Elle était guérisseuse et pendant que les morts s’accumulaient son oncle le forçait à rester dans cette cage dorée. Elle aurait pu s’en réjouir, voir cela comme une bénédiction, ce qui était probablement le cas, mais rester dans un endroit ou tout lui rappelait son impuissance à agir avait le don de la mettre hors d’elle.

" - Mes paroles ont dépassées ma pensée.. veuillez ne pas en tenir rigueur... "

Aranel écouta la demoiselle parlait captivé par l'eau qui coulait de la fontaine, quand cette dernière lui dévoila son identité il la regarda dans ses yeux, ou une âme pur et généreuse y était sans aucun doute présente.

« Damoiselle Cassandre, c'est avec plaisir que je fais votre connaissance, la compagnie de la reine vous sied telle? »

Aranel songea que lui, n'aurait pus se contenter d'être dans sa vie qu'un personnage de compagnie, un peu comme un animal qui se contenterait de tenir compagnie à une haute personne, non il n'aurait pus se ranger ce rang, il avait besoin de liberté et de construite quelque chose vraiment à et de lui.

Enfin, la reine était sans aucun doute une bonne amie, le baron ne l'avait pas encore rencontré, peut être que ce temps là viendrais, enfin d'ici là il avait plein de projets à finir et d'autre personne à rencontrer.

Cassandre se mit à parler de l'armé des divins, elle évoquait des possibilités que le demi elfe avait repassé bien des fois dans sa tête, mais ces dernières était des possibilités et rien de plus, les chances pour que l'armée des divins retrouvent sa gloire était nul, et Aranel ne voulait pas essayer de relancer cette dernière qui était vouait à une mort certaine.

« J'ai longtemps réfléchit au sujet de l'armée des divins, et bien que j'étais sans doute attitré pour prendre le relais, je ne l'ai pas fait car l'armée des divins et voué a disparaître, elle n'a plus de raison d'être, la coalition à remplacer ses objectifs, et Arylwren était l'élément essentiel, autour de moi je n'est personne capable de m'aider. Et surtout l'une des raisons essentielle, est sans doute le fait que j'ai bien d'autre projets qui attendent, d'être finit, l'Armée des divins s'est effacé, pour laisser place à d'autres choses... »

Aranel songea a la guilde qu'il voulait construire, une guildes inter-racial rassemblant tout les nobles de chaque race ainsi que tout les artistes et autres personnes, pour créer une confrérie qui construirait une culture et une société idéal pour les trois peuples.

« Mais dites moi belle demoiselle, ou plutôt raconte moi votre existence, êtes vous marriez? Et d'ou venez vous, êtes vous née ici, à Diantra? »

Ses joues se colorèrent d’avantage au moment ou Aranel la regarda dans les yeux et elle du poser une nouvelle fois son regard sur la fontaine pour masquer cette gène grandissante.

" - La compagnie de la reine ? - Elle sourit pour elle-même. " C’est plutôt à elle que vous devriez poser la question, c’est moi qui doit lui convenir et non le contraire.. N’est-ce pas ? "

Un jouet. C’est quelquefois ce que Cassandre avait l’impression d’être. Un jouet parmi tant d’autres, dont on finit toujours par se lasser, qui finit à coup sur remplacé. Cette sensation lui rappelait chaque jour un peu plus son inutilité. Au final elle n’était qu’une simple dame de compagnie que chacun oublierait rapidement. Elle avait depuis peu ce désir de mettre à contribution ses compétences de guérison, de sentir que son aide pouvait améliorer la condition de quelques personnes. Cependant, depuis le début de la guerre son oncle exerçait une forte pression sur elle afin qu’elle reste dans les environs du château.

Elle écouta attentivement la réponse d’Aranel au sujet de l’armée des Divins qui vint à confirmer sa pensée. Finalement, tout semblait destiné à être remplacé, peut importe les raisons et que cela soit pour une guilde ou une personne.

" -Et quelles seraient par exemple ces autres projets ? "

Cassandre parut surprise par la dernière question du baron. Elle sembla réfléchir un moment, et elle lui apporta une réponse sincère sur laquelle beaucoup auraient exercé un jugement.

" -Non je ne suis pas marié. Et à dire vrai le mariage me semble plutôt.. Inconcevable. J’en ai l’image d’une cage sans clé. Je suis bien consciente qu’à 17 ans il serait grand temps que je me décide.. Mon attitude a le don de désespérer mon oncle, il voit chaque prétendant comme le dernier! Peut être a-t-il raison, je ne suis pas une de ses femmes capable de charmer n’importe quel homme! Elle rit comme l’aurait fait un enfant. "

" Je suis en quête d’indépendance, et je ne crois pas qu’un mariage serait la solution approprié . Alors après tout être seule ne me dérange pas plus que ça."

Après une courte pause elle continua.

"- Oui, je suis née aux environs de Diantra.. "

Cassandre ne s’étendit pas plus sur le sujet, son enfance était trop ambigu pour elle-même pour qu’elle ne tente de l’expliquer à autrui.
Elle posa ensuite on regard sur le baron, un sourire exprimant sa curiosité aux lèvres.

" -Et vous ; existerai-t-il une certaine baronne d’Actellys ?"

Aranel regarda Cassandre, et songea à ce que pouvait être cette existence, vivre comme un objet, être une sorte d'esclave d'une reine qui par caprice pouvait tout faire.

« Cela est bien triste je voyais les dames de compagnies comme les amies de la rein et non comme des objets de distractions, vous n'avez jamais envisagé de faire autre chose, de vivre libre de toute entrave, de vire comme ses oiseaux qui vont ou ils veulent et vont ce qu'ils veulent, sans maître et sans serviteur »

Le demi elfe parla avec passion, il aspirer profondément à ce rêve, mais même en temps que baron elfique il n'était vraiment libre, même le roi ne l'était pas, le seul rêve de liberté, était utopie, il était impossible d'être libre dans cette société.

« Oh, mes projets, j'en ai plusieurs, déjà j'espère obtenir le titre d'intendant de Diantra par le roi, une fois quelques … affaires réglé, ensuite j'espère pouvoir fonder une guilde, même une confrérie qui rassemblera les meilleurs éléments des trois races, pour créer ensemble un rêve de paix et de beauté, enfin cela reste des projets pour l'instant »

Aranel ne voulait pas en dire plus sur ses affaires en cours, ces dernières étaient bien trop déshonorante, enfin d'un point de vue populaire, mais sur un point de vue global, ses affaires étaient au contraire pleine d'honneur et très belle, enfin si cela marchait.

Aranel écouta la belle demoiselle de compagnie parlait, elle parlait comme une enfant, mais ses propos étaient au contraire plein de maturité, enfin envisageait le mariage comme une cage était bien triste, même si cela était sans doute vrai dans une société comme celle du royaume humain ou la femme devait subi son marie, une triste époque.

« Je ne pense pas que le mariage soit une cage, mais au contraire, une libération, cela permet de se construire un foyer, une vie, et une fois dedans de s'épanouir et se libérer des doutes, enfin cela ets ma vision »

Aranel ne répondit pas tout de suite à la question sur sa vie sentimentale, il songea à toute sa vie, ses heures de gloire à la cour elfique, et l'un de ses amours, le seul qu'il est connu, une belle elfe, elle était noble, mais cela n'avait pas d'importance, Aranel se fichait des mariages avantageux, enfin leur relation avait tourné au drame, après une attaque drow et la mort de sa dulcinée, causait par un elfe traître et cupide qui avait connu la mort par Aranel.

« Je ne me suis jamais marié, et cela non par envie, mais je suis trop romantique pour le mariage sans doute, assez intriquant d'ailleurs, mais je conçoit le mariage comme un lien avec un personne aimé, et non avec un but, un profit, et je n'aime aucune des prétendantes possibles, elles sont tous si mondaines et si vide de sentiment... »

Aranel dit les derniers mots avec dégout, en effet il avait vu trop de femme attendant un marie, en vivant leur libertinage, et épousant un homme bien placé, se fichant éperdument de l'amour, et les hommes eux aussi s'en fichait pour la plupart, il venait après, mais le plus important était l'argent apportait par ce dernier ainsi que les titres,un comportement indigne d'Arcamenel, le dieu de l'amour, le eul dieu, ou plutôt, la seule idée divine respectait par le baron.

« Vous m'avez parlait de votre oncle, peut être bien que je le connaît, comment s'appelle t'il? »

La jeune fille parue un moment rêveuse à l’écoute des premières paroles d’Aranel. Vivre libre de toute entrave ? Si elle ne l’avait pas elle-même vécue durant son enfance elle aurait probablement pensé que cela n’était qu’une utopie. Il lui arrivait souvent de repenser à cette période d’insouciance, à l’ancienne troupe d’artistes itinérants à laquelle elle avait longtemps appartenu. Cependant, si la liberté avait un prix, la sécurité elle aussi en avait un.

" - Vos paroles me laisse bien rêveuse… Croyez vous cependant que quiconque soit vraiment libre en ces temps ? Vous-même, l’êtes-vous? Elle soupira. La liberté est selon moi réservée à l’enfant, quand nul n’est encore en âge de vraiment comprendre ce qui se passe, quand on se laisse guider par l’insouciance… Mais en grandissant on acquiert des responsabilités…qui passent au dessus de la liberté. "

Elle écouta ensuite attentivement les projets du baron, projets plutôt ambitieux. Elle fut cependant surprise à l’annonce de ce qui semblait être les critères de sélections de la guilde. Bien qu’elle comprenait le fond de l’idée, la façon de l’exprimer était elle plutôt drue et portait facilement à confusion.

" - Une telle guilde sera probablement difficile à créer… Ne craignez vous pas certaines… protestations? "

Son discours sur le mariage semblait étrangement passionné, ce qui en aurait étonné plus d’un. Il était en effet rare de voir un homme avec son statut seul et non sujet aux mariages arrangés. Après tout, peut être était-il libre d’une certaine manière. Mais cela était pour Cassandre uniquement du au fait qu’il était un homme, une femme n’aurait jamais eu ce choix, une femme ne pouvait pas repousser éternellement ses prétendants, une femme était souvent obligée de se marier pour acquérir de nouvelles libertés.

Cassandre resta un cours moment perdue dans ses pensées, songeant aux différences de libertés entre les deux différents sexes, lutte éternelle. Elle eut ainsi un moment de sursaut à la dernière question du baron, qui lui avait enchainé la conversation.

" - Mon oncle? Il se nomme Alexandre de Soryan, le connaitriez-vous? "

Aranel laissa son regard flotté dans l'air alentour, l'odeur des fleurs l'enivrant, comment imaginé une vie sans cette douceur, comment vivre sans connaître tout cela, la douceur du monde. La vie se résume à cela vivre en apprenant les plus belles douceur du monde, vivre pour le bonheur et par le bonheur, vivre sans souci en étant le plus libre possible.

-En effet je ne suis pas vraiment libre moi même, les responsabilités m'assomment, mais d'un coté je dois vous avouer qu'en grandissant on est plus libre, car on a conscience en plus de chose, on apprend à connaître le monde, et à réfléchir par soi même, on obtient une liberté et un indépendance intellectuelle, qui supplante la dépendance physique, aujourd'hui je ne suis qu'un sujet de Trystan, néanmoins je le respecte pour son titre et lui me respect pour ma loyauté, c'est ainsi que nous vivons, soumis envers un monarque, et le monarque soumis envers ses sujets, nul n'est vraiment libre, même un être vivant seul, est dépendant de sa nourriture et de l'air qu'il absorbe, la vrai liberté n'existe sans nul doute pas, et n'existera jamais.

Aranel songea a ses paroles, cela était bien triste à entendre et à dire, mais ses paroles étaient vrais en fondé, des paroles venant du cœur et de l'esprit, des paroles direct qui couper court aux rêves et a l'utopie c'est ainsi que pensé Aranel, en se basant sur des faits et des idées possibles, et non sur des rêves qui ne seront jamais réalisable.

-La difficulté ne réside pas en sa création, l'armée des divins rassemblait déjà les trois races, et la coalition les as rapprochés, le plus dur sera de trouver et diriger vers un but précis les membres de la guilde, mais j'ai déjà des idées qui pourront nous aider, d'ailleurs vous même serait la bienvenue, si jamais la confrérie de l'avenir est accepté.

Aranel songea à ce qu'il pourrait faire avec cette guilde, un renouveau culturelle, rassembler les talents des trois races pour créer des œuvres grandiose et magnifiques, unir et rassembler les trois races pour écraser les drows, ses peau noir infâmes, souillures des dieux, qui n'avaient pas leur places, des fils de meurtriers, qui eux même faisaient couler le sang, seuls quelqu'un d'entre eux était tourné vers la lumières et seuls ces quelques uns survivrait au futur, les autre mourront et tomberont dans l'oublie.

-Alexandre de Sorayn, humm.... ce nom ne me dit rien, qu'elle est donc son titre et ses fonctions?

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