[terminé] Retour au point de départ

Etheldred traversa la pièce principale jusqu'à l'herboristerie où semblait s'être dirigé le visiteur.

" Bonjour, je peux vous aider ? "

La phrase lui était venu spontanément, réflexe hérité de près de quinze ans de pratique. Oh, bien sur, quand elle était petite, encore apprentie, elle accueillait les clients avec un ton différent, mais les mots n'avaient pas changé. c'était étrange de se retrouver là, après plus d'un an d'absence et retrouver ses vieilles habitudes. Elle qui avait rêvé d'autre chose... Elle se retrouvait au point de départ à cause de la guerre. Qu'avait-elle gagné dans l'histoire ?

En fait, en y réfléchissant, le mois passé avait été riche en découverte. Bien sur, ça s'était passé dans le sang et les entrailles, lors du siège d'Alonna. Mais quelle meilleure occasion pour en savoir plus sur le corps humain ? Au bout d'un énième ventre ouvert, on commençait à mieux cerner ce qui se trouvait à l'intérieur, à mieux faire le lien entre les différents organes. Elle avait pu confirmer ce qu'elle connaissait en théorie, elle était devenue plus rapide et plus efficace lorsqu'il s'agissait de soigner toutes sortes de plaies ouvertes. Au final, elle aurait évidemment préféré que le carnage n'ait pas lieu, mais elle devait reconnaitre qu'elle avait beaucoup appris. Peut-être même plus en un mois qu'en quinze ans. Et pourtant, impossible de se réjouir car les morts revenaient la hanter. Les morts, et les disparus. A cette pensée, elle sentit son cœur se serrer et elle préféra vite revenir à l'instant présent.

Devant elle se trouvait un jeune homme. Ou plutôt... un elfe ? Difficile à dire, surtout que l'étal n'était pas ouvert, on ne voyait pas grand chose dans la boutique. Elle entreprit donc d'entrebâiller l'étal afin d'y voir plus clair. L'inconnu était habillé richement, ce ne devait pas être n'importe qui. Quand à savoir si il était tout à fait humain, elle ne l'aurait pas juré. Quelle importance, à vrai dire ? Elle n'était pas de ceux qui rejetaient les demis, de toutes façons.

La jeune femme eut un sourire poli pour se présenter :

" Etheldred Laenia. Je viens à peine de réouvrir l'herboristerie. "

Elle avait beau chercher, elle ne se souvenait pas l'avoir eu comme client. Bien sur, elle ne se rappelait pas de tout le monde, mais dans l'ensemble, il était rare qu'elle oublie quelqu'un. Son métier exigeait une bonne mémoire, on ne pouvait se permettre d'oublier les traitements en cours. D'ailleurs, à ce propos, il devait y avoir le vieux registre que sa grand-mère tenait et qu'elle avait reprit par la suite, qui répertoriait les soins administrés. Une page pour chaque client. C'était un luxe, vu les moyens qu'avait la famille à l'époque. Mais sa grand-mère avait toujours aimé consigner ce qu'elle savait, ses multiples herbiers annotés en témoignaient. En y pensant, il faudrait qu'Etheldred aille les récupérer où elle les avait laissé durant le temps passé à Alonna.

Elle chassa ses pensées pour attendre une réponse de son interlocuteur, curieuse de savoir ce qu'il voulait.

A l'entrée de la cité, Gilrag donna quartiers libres aux hommes qui l'avaient accompagnés, et les invita a l'attendre dans une auberge près de l'entrée dela cité le troisième jours.
Gilrad s'était émerveillé des richesses de la cité des hommes. Les boutiques diverses aussi nombreuses que les tavernes, les "magiciens" qui faisaient des tours de passe passe, illuminant les regards des enfants, les roucoulements des pigeons et les emportements de ceux qui s'étaient fait pigeonnés...
La cité était meveilleuse de contrasta. Des ruelles sombres, des échopes illuminées...
Le jeune comte de fraya un chemin parmis la foulle, en prenant garde a sa bourse.

Sur la gande route, il s'arrêta. Une odeur avait réveillée ses souvenirs. Une odeur d'herbe juste coupée...
Il était face a une herboristerie.
Il franchit le seuil quand les souvenirs lui revinrent par flash. Son parain. Sa mère. Sa mère souffrante, a l'agonie, allongée sur son lit. Son parain a son chevet, lui apportant les herbes médicinales de diantra. Son parain, face a lui.

-Aranel! Quel plaisir de te revoir! Tu m'as laisser aux portes d'Actellys, sans aucune expérience de comte, et je devais diriger un comté seul... enfin bref, te voilà, J'avais quelques questions a te poser...

Gilrad s'apperçut de la présence de l'herboriste et s'était interromput, une jeune femme d'un vingtaine d'annéelui faisait face.

-Nous ne nous connaissons pas, mais je vous remercie. Je remercie vos semblables d'avoir fait tout ce qui était en leur pouvoir pour sauver ma mère...

Gilrad ne finit pas sa phrase; il repensait a son enfance, a sa famille,dont il venait de retrouver le dernier membre.

-Demoiselle j'étais juste entré par curiosité, mais je crois que vous pourriez peut être bien mettre utile, je cherche une herbe qui mélanger à un liquide provoquerait un sommeil profond, la personne restant inconsciente plusieurs heures, sans pour autant provoquer sa mort.

Etheldred perdit instantanément son sourire avenant qui fut remplacé par un air impassible. Ce genre de demande, elle n'appréciait pas tellement : qu'est ce qui pouvait justifier qu'on veuille endormir quelqu'un ? oh, bien sur, il y avait plein de bonne raisons... il y en avait aussi des malhonnêtes.

Elle choisit ses mots avec soin, ne voulant pas offenser son interlocuteur.

" A... "

Elle n'eut pas le temps de poursuivre, un autre individu venait d'entrer dans la pièce. Le fait que l'inconnu sorte son poignard la fit porter la main à son propre couteau, mais il n'y avait pas réellement de menace. Apparemment, ces deux là se connaissaient et elle les laissa se saluer sans ajouter un mot si ce n'était pour dire bonjour au nouvel arrivant. Gilrad et Aranel si elle en croyait les prénoms échangés.

-Nous ne nous connaissons pas, mais je vous remercie. Je remercie vos semblables d'avoir fait tout ce qui était en leur pouvoir pour sauver ma mère...

Etheldred hocha la tête, retrouvant le sourire. Effectivement, elle ne le connaissait pas, mais elle savait ce que pouvait représenter l'aide d'un guérisseur en cette époque où l'on mourrait aussi facilement de tout et de rien.

La jeune femme resta là, à se demander que faire. Si elle était à l'aise dans ce qui touchait à son métier, en relations humaines, c'était bien autre chose. Ces deux hommes occupés à leurs retrouvailles au milieu de son herboristerie la laissaient gênée, à ne pas savoir que faire, elle avait l'impression d'être de trop.

En même temps, elle réfléchissait à la demande d'Aranel. Des potions permettant un sommeil plus ou moins rapide, elle en avait. Des qui soient sans danger, en revanche, non. C'était bien simple : une drogue qui provoquait le sommeil, provoquait en réalité une sorte d'inconscience et toute inconscience poussée à l'extrême amenait la mort. Si elle fournissait quoi que ce soit à Aranel pour endormir quelqu'un, il pouvait sans difficulté augmenter la dose pour tuer. A moins qu'elle donne le strict minimum ? Hum... Même à cette condition, elle avait du mal à accepter l'idée d'administrer une drogue en aveugle : si la victime - parce qu'elle pensait de plus en plus à une victime et non à un proche victime d'insomnies - avait un quelconque problème de santé, il pouvait aussi bien mourir d'une faible dose.

Cela dit, refuser quoi que ce soit à ces gens qui avaient l'air de ne pas être les premiers manants venus... Des nobles ? Peut-être... Elle se méfiait, même si elle ne le montrait pas. Pas parce qu'elle avait des a prioris, mais parce qu'elle savait très bien qu'il valait mieux faire profil bas dans un monde où la noblesse avait le plus souvent le dernier mot, à tort ou à raison.

Après des retrouvailles plus ou moins chaleureuses avec son parrain, Gilrad avait oublié ce qu'il était venu faire ici. Il avait été attiré par une odeur, avait trouvé sa provenance, voyait plus clair dans ses souvenirs... mais ne savait plus que faire. Il se sentait de trop dans une ambiance qu'il sentait tendue... pour une raison qui lui était inconnue.

-Eh bien, mademoiselle, ce fut un plaisir de vous rencontrer... encore merci.

Gilrad tourna les talons et après avoir chuchoté une phrase a l'oreille de son parain, sortit dans la rue principale qui était bondée a cette heure de la journée. Aveuglé par la lumière agressive après l'obscurité du commerce, il se dirigea paisiblement vers le chateau... sifflotant un air oublié, la main sur la garde de son épée, heureux.

" Demoiselle, si je puis me permette, je suis le dirigeant de la guilde de l'Armée des Divins. "

Ah, elle se doutait bien que ce n'était pas le premier manant venu !

" ...et nous n'avons aucune herboriste dans nos rangs, ainsi vous pourriez y entrer si vous le souhaitez, vos talents pour choisir les herbes pourrait s'avérer utile pour soigner nos membres, à vous de voir... "

Elle ouvrit de grands yeux, prise de court. Déjà, elle ne savait même pas ce qu'était cette guilde... Le temps qu'elle trouve ses mots, il en était revenu à sa première question.

" Pour revenir à ma demande, j'imagine qu'elle doit vous déranger, mais ne vous inquiétez pas, je ne compte pas endormir un riche bourgeois pour le voler, je compte l'utiliser pour des buts qu'on pourrait appeler salvateur, donc si vous en aviez il serait les bienvenus, seras m'éviterait d'avoir à faire couler du sang inutilement. "

Oh, voilà le genre de chose qu'elle détestait. Ça lui faisait penser à du chantage et elle détestait ça. Sauf que s'il voulait se procurer un somnifère, il finirait par y arriver, qu'elle l'aide ou non. Alors autant faire les choses à sa manière. Elle se planta devant lui, le regardant dans les yeux.

" Je n'accepte que pour sauver une vie. Cependant je ne me ferai pas l'instrument d'un crime quel qu'il soit. Je dois faire un dosage précis. Il me faut l'âge, le sexe et le poids de votre... victime ? elle préféra ne pas utiliser ce mot. de la personne à qui c'est destiné. Je dois également savoir si cette personne a des problèmes de santé. "

Elle avait perdu cet air un peu timide qu'elle avait la plupart du temps pour se comporter comme une professionnelle, sure de ce qu'elle avançait et absolument pas décidée à négocier. Cependant, elle se doutait qu'il serait peu enclin à répondre et elle ajouta fermement :

" Je ne chercherai pas à savoir de qui il s'agit et j'applique le secret professionnel avec rigueur. En revanche, si vous ne répondez pas vous n'aurez rien parce qu'alors vous aurez aussi vite fait de tuer par la lame qu'en utilisant ma potion à mauvais escient. j'espère que c'est clair. "

Elle se rappela alors à qui elle parlait et se dit qu'elle ferait peut être mieux d'adoucir ses propos :

" N'y voyez aucune offense, mais je ne suis pas une pas une meurtrière. "

Bravo ! Une belle façon d'adoucir ses propos que de sous entendre que, lui, il était un meurtrier. Trop tard, elle ne put que se mordre la langue en s'empourprant légèrement. Elle attendit la réponse en se demandant ce qu'il choisirait. Elle n'avait pas reparlé de la guilde, estimant qu'il valait mieux traiter chaque chose en son temps. Mais après son petit discours il n'aurait surement pas envie de s'encombrer d'elle.

Aranel sembla réfléchir un instant et finalement, Etheldred se dit qu'elle préférait encore qu'il refuse de parler et qu'elle puisse lui refuser la potion sans état d'âme. Mais apparemment, il semblait décidé à lui dire qui serait la victime et, pire encore, il commença à lui raconter ce qu'il voulait faire réellement. A la fin de la tirade, elle le regardait avec de grands yeux, figée. Mais qu'est ce que c'était que cette histoire ? Elle le dévisagea un instant en silence, comme pour peser ses paroles. Si encore elle avait pu lui faire confiance et être assuré qu'il servait une noble cause... mais elle ne connaissait ni Aranel, ni Jalus, et même si le premier venait de tout lui raconter en gage de bonne foi, ça ne voulait pas dire grand chose.

Elle se reprit et secoua la tête :

" Je regrette, mais ce que vous me demandez, c'est l'arme de votre crime. "

Cependant, elle accordait plus de crédit à Aranel qu'à un vil meurtrier et elle estima qu'elle lui devait une explication :

" Je suis herboriste et guérisseuse. Je soigne les gens, je ne les tue pas. Quel genre de personne serais-je si je délivrais un poison ou un somnifère visant un meurtre au premier venu qui semble œuvrer pour une bonne action ? "

Elle secoua à nouveau la tête et conclut d'un ton sans appel :

" Je ne vous connais pas, je ne vous jugerai donc pas. Mais il existe suffisamment de charlatans qui savent au moins fabriquer ce que vous demandez. En ce qui me concerne, ce n'est pas mon rôle. Si encore vous n'aviez aucun autre moyen de vous en sortir... Mais d'autres se feront un plaisir de vous donner ce que vous demandez. "

Et elle, si elle accédait à sa demande, elle n'en dormirais plus la nuit, à se demander si elle avait bien fait...

" Encore une fois, je guéris, je ne tue pas. Je suis désolée. "

Oui, désolée tout de même parce qu'elle avait l'impression qu'Aranel était sincère. Mais au delà de sauver ou non la vie de Jalus, elle ne pouvait accepter au risque de voir arriver chez elle toutes sortes de meurtriers à la recherche de poisons et drogues diverses. Elle en savait pas qui était Aranel, même s'il s'était présenté. Qu'avait-il dit déjà ? Ah oui : il était dirigeant de...

" Et je ne sais pas ce qu'est l'armée des divins, je regrette. "

Ce nom lui disait quelque chose cependant, elle entendait suffisamment de rumeurs de part son métier pour capter des bribes de conversation malgré elle. Puis la lumière se fit dans son esprit et elle s'exclama :

" N'étiez vous pas à Alonna ? Je veux dire, à la bataille d'Alonna ? "

C'était là, qu'elle avait entendu ce nom, si elle ne se trompait pas. Deux secondes plus tôt, elle avait répondu en vue de conclure l'entretien, maintenant, elle se posait des questions mais se disait qu'Aranel ne risquait pas d'y répondre après le refus catégorique qu'il venait d'essuyer.

Aranel n'eut pas l'air de trop mal prendre le refus, ce qui soulagea Etheldred.

" Oui, en effet j'étais à Allona, et j'y ai perdu là-bas trop d'amis, le lot de chaque bataille mais celle là fut trop beaucoup trop sanglante, je ne l'oublierai jamais, et vous y avez vous été ? "

La jeune femme avait blêmit en entendant parler d'amis perdus, la question la tira de ses pensées. Elle hocha la tête :

" Je supervisais les soins. "

C'était dit sans aucune prétention, juste une constatation... Elle l'écouta parler de l'armée des divins en se remémorant ce qui s'était passé à Alonna. Oui, ils y étaient, elle avait juste été bien trop occupée pur pour y prêter vraiment attention. Quand à en avoir entendu parler plus tôt, elle venait de passer une année en forêt, ça ne l'avait pas aidé à se tenir au courant des dernières nouveautés et, même avant, elle n'était pas à l'affut des informations sur les guildes ou armées, ne se sentant pas trop concernée. Quand à passer des étapes pour lier les trois peuples... Si on se basait simplement sur la population de Diantra, il aurait effectivement bien du mal, elle était bien placée pour le savoir !

Fouiller tout Alonna pour retrouver un disparu. Elle hocha légèrement la tête, se détourna un instant le temps de refouler les larmes qui lui montaient aux yeux. Quand elel se retourna elle avait reprit un air neutre, il était de toutes façons hors de question qu'elle se mette à pleurer devant un étranger.

" Vous avez raison, il vaut mieux aller de l'avant. "

Elle n'ajouta rien, ne sachant que dire. Quelques instants plus tôt, Aranel lui avait proposé de rejoindre les rangs de la guilde, mais elle ignorait, vu les circonstances, si cela tenait toujours. En même temps, elle ne savait pas non plus si accepter serait judicieux. Après ce qu'elle avait vécu à Alonna, elle était partagée entre deux sentiments : chercher la paix en se contentant de gérer son herboristerie et agir pour éviter que les drows ne répètent les horreurs vues lors de la bataille. Maintenant qu'elle se retrouvait à nouveau seule, elle pouvait faire ses choix, la question était de savoir ce qui lui tenait vraiment à cœur et ce qu'elle serait capable d'endurer.

Rejoindre l'armée des divins... Elle garda le silence un instant, le temps de réfléchir sérieusement à la proposition. Elle se rappela ce qui l'avait poussé à s'engager dans l'armée naine : l'envie d'agir, au delà de se protéger elle-même. Le désir de faire enfin quelque chose d'utile en ces temps troublés. Avant qu'il ne soit trop tard. Elle refusait d'attendre passivement pour se réveiller un jour, asservie par les drows, en se disant "si j'avais su...". Elle avait fait ce choix et s'y était tenue, même après avoir été gravement blessée elle avait refusé de revenir sur sa décision. Puis était venue Alonna et Belegar, le seul ami qu'elle avait encore, avait disparu. Elle n'avait pas repris sa place pour suivre les autres nains, elle était restée pour soigner encore et encore les innombrables blessés en oubliant sa tristesse. Puis lorsque la tache avait été achevée, elle était rentrée à Diantra. Où aller, sinon ? Elle ne pouvait pas retourner vivre au cœur de la forêt, à moins de vouloir y mourir stupidement.

Retourner vers l'armée ? Elle n'était pas une guerrière, même si elle avait appris à se défendre efficacement. C'étaient juste les circonstances qui l'avaient pousser à rejoindre les nains. Même en tant que guérisseuse, elle n'était pas sure de supporter à nouveau les horreurs de la guerre. Les corps mutilés d'Alonna lui revinrent en mémoire et elle secoua la tête, sa gorge se serrant :

" Je regrette, mais pas maintenant. J'ai besoin de... souffler un peu. "

Si c'était pour s'écrouler à la vue du moindre cadavre, c'était inutile. Il fallait qu'elle se pose, reprenne sa confiance en l'avenir et alors, peut-être, pourrait-elle à nouveau agir. En attendant, elle resterait là pour faire simplement son métier. Le jour où elle se sentirait mieux et où les monstruosités d'Alonna seraient moins présentes à son esprit, alors elle reconsidérerait la question.

L'esprit pratique, elle ajouta en se reprenant :

" Si je changeais d'avis... Y aurait-il moyen de vous contacter si la proposition tenait toujours ? "


[hrp : ce rp se situe pour moi de telle façon que je ne peux accepter de rejoindre l'armée. Peut-être que je reconsidèrerai la question si on a l'occasion de se recroiser un jour mais là je ne peux pas accepter sans être incohérente avec mes rp suivants.

Si tu ne relances pas la conversation, j'arrêterai ce rp là. :) ]

Aranel soupira, dommage cette femme aurait était la bienvenue, enfin peut être les rejointrait ils plus tard, il l'espérait, sa précense aiderais les hommes, enfin les soignerait, malgré la précense de mage, une guérriseuse en plus serait utile.

-Je comprends, et bien si vous changez d'avis vous pourriez toujours me joindre ici même dans cette ville, ou sinon à Osto Tel, le siége de l'Armée des Divins. Enfin le plsu simple serait à mon manoir, il se situe prés du chateau, et en face d'une auberge, "Le cercle Bonzé", si vous voulez me joindre se sera la bas.

Aranel porta uen dernière fois son regard dans la piéce, et songea qu'il n'avait pas résolu son probléme il lui fallait encore trouver la drogue qu'il avait besoin. Bah, il la trouverait bien dans cette charmante ville, se serait facile.

-Et bien, demoiselle sur ceux je vous laisse, passer une agréable journée, et si vous changez d'avis contactez moi

Aranel fit une légére réverence et disparut par la porte d'entré, il lui fallait maintenant trouver la drogue nécessaire, ses gardes était là autour de lui mélé dans la masse populaire, une dizaine d'hommes armés, qui veillait à sa sécurité, sa garde puriste.

[Pas de probléme =), si tu veut la rejoindre Mp moi, tu peut finir le rp là, je susi parti ^^]