Eleaulë Aldaríon [ Tavernier]

Nom/Prénom : Eleaulë Aldaríon

Âge : Le véritable âge de la jeune femme est trente ans, elle vient juste d'entrer dans ce qu'on appelle l'âge adulte, extérieurement, elle fait dix ans de moins, grâce au sang Drow coulant dans ses veines. Cependant, la majeure partie de ses racines étant humaines, elle en paraît vingt cinq.

Sexe : Féminin

Race : Demi Drow

Particularité : Elle possède quelques tatouages autour de son oeil droit sous forme de légères taches de couleur blanche, comme si quelqu'un avait déposé son pinceau par endroits.

Alignement : Neutre bon

Métier : A pour projet d'installer une taverne à Ydril, pour le moment elle parcourt seule les routes vers ladite ville, armée de son bâton et de son poignard dissimulé habilement dans ses vêtements.

Classe d'arme : Corps à corps, la jeune femme ne sait pas utiliser la magie et à un maniement des armes à distance plus que mauvais n'ayant pas reçu l'apprentissage adéquat, elle préfère donc se tourner vers les armes tels que les poignards, dagues et autres petits couteaux. Il lui arrive d'utiliser une épée mais que en de très rares occasions.

Équipement : La jeune femme possède l'équipement de voyage classique qui est constitué d'une cape à capuchon en sorte de laine rêche et de couleur noire. Elle possède également une dague extrêmement simple à la lame émoussée qu'elle garde depuis quelques temps sans avoir l'argent pour la faire réparer ou la remplacer, une petite sacoche comportant une ou deux pièces d'argent et quelques baies et, enfin, son bâton de voyage en bois noir et habilement travaillé.

Description physique : Possédant à la fois un sang Drow et le sang humain, Eleaulë mêle les deux caractéristiques de sa race dans un tableau des plus avenants. Sa peau est basanée à la fois par ses voyages et ses origines, elle a le hâle délicat d'une personne vivant au grand air depuis fort longtemps mais qui a su se protéger des agressions solaires. La jeune femme possède des cheveux longs et bruns rappelant sa nature humaine. Ses yeux sont d'une teinte gris perle, semblant presque blancs si on excepte la présence de son iris, petite tache ébène dans cette mare ivoirienne. Les traits de Eleaulë sont fins et, respectant ses origines Drow, ses formes charnues et aguicheuses. Elle possède une sorte de tatouage sur l'œil droit, ressemblant à des touches de pinceau d'une couleur blanche. Au début de son histoire, elle porte les vêtements qu'elle affectionne et surtout les seuls qu'elle ait eu les moyens de s'acheter qui comprennent un minimum de tissu pour le haut du corps et un décolleté plongeant. Hormis cela elle porte un pantalon, plus confortable pour la marche, agrémenté de quelques tissus attachés à sa taille. Sa cape de voyage permet de dissimuler l'essentiel de son physique aux yeux des malandrins et des voleurs.

Description mentale : Espiègle et aguicheuse, colérique et caractérielle. Ces quatre mots seraient ceux qui conviendraient le mieux à cette jeune femme. Elle possède le fort tempérament des Drow qui reste toutefois quelque peu édulcoré par une éducation et un rapport exclusivement humain. Eleaulë peut passer de la joie à la colère en un instant, cela est dû à un lunatisme exacerbé et une volonté de cacher ses véritables sentiments. Quand elle est en période colérique, le moindre objet ou être qui est à sa portée connaît un sort fort peu enviable. Mais la majorité du temps, pour les gens qui ont la chance (ais je dit chance?) d'être acceptés dans son cercle, elle s'avère être quelqu'un d'en fait généreux et serviable sous ses atours rudes. Elle aime parfois à s'isoler dans la nature, pour se reposer et s'aérer l'esprit. Notons que sa relation avec le genre masculin est très particulière, la belle se servant de tous ses atouts pour les faire tomber dans ses filets. Nombreux sont les gens pensant avoir ses faveurs, mais encore plus nombreux sont les déçus...

Histoire :

Chapitre 1 : Enfance?

Enfance, peut on utiliser ce mot pour qualifier mes premiers pas dans la vie? Je ne sais pas, je n'ai appris que bien plus tard l'erreur que mes parents ont commise en me donnant une vie de paria. De cette période je ne retiendrais qu'une grande insouciance et une soif avide de découvrir un monde interdit autour de chez moi. Mon père était ce qu'on appelle un Drow, un Elfe avide de chairs et de sang, sa race était en guerre contre ce monde. Je connaissais bien les légendes, je connaissais les Sombres et leur cruelle destinée, ma mère me les racontait les soirs où je ne voulais m'endormir, l'esprit embué de questions et d'énigmes. Un jour, l'histoire torturée de ma conception arriva enfin à mes oreilles. C'est ce soir là que je connus l'identité de mon père, simple citoyen du Royaume Sombre et de ma mère, humaine et villageoise qui fut un jour trop loin de la route et qui par malheur, croisa la route d'un archer Drow. L'être, immonde et sans vergogne, la força à devenir sienne l'espace d'une nuit, sous le couvert de la violence et de la brutalité. Ma mère en ressortit souillée, perdant par là ce qui faisait sa simplicité et sa joie de vivre. Quand elle découvrit sa grossesse, elle décida d'aller se cacher loin du village. Pendant neuf mois elle vécut comme une recluse, dans une maison de bucherons abandonnée à l'orée de la forêt. Les débuts de cette nouvelle vie précaire furent difficiles, ma mère ne sachant pas chasser. Mais au fil du temps, et la nécessité aidant, elle finit par se nourrir d'autres choses que des baies. Les jours s'égrainaient inlassablement et le jour fatidique approchait. Prise de douleurs et ne comprenant pas ce qui lui arrivait, ma mère prit la fuite dans la forêt, bientôt le mal fut intense, elle dut ployer le genou à terre. Je naquis donc en pleine forêt et fut déposée sur l'humus encore humide avant d'être nettoyée dans une source. Mon apparence ne ressemblait pas à celle d'un Drow, au grand soulagement de ma génitrice qui pensait me faire disparaître si ma peau était noire et mes cheveux blancs. Elle m'enroula dans quelques tissus sales et m'amena jusqu'à la bâtisse où elle résidait depuis neuf mois. J'étais un enfant frêle et gracile mais qui semblait posséder une volonté forte de vivre. Quelques semaines passèrent où je pris des forces et enfin, se rendant compte que cela ne pouvait continuer ainsi et qu'on ne pouvait éduquer un enfant dans de telles conditions, ma mère nous ramena au village. Les habitants m'accueillirent non sans soupçons la disparition de ma mère coordonnant avec la présence de Drows dans la région. Pourtant, ils ne surent pas de suite qui était mon père et force leur était qu'ils devaient m'accepter parmi eux, mon apparence ne laissant en rien, pour des villageois peu érudits, deviner de mes origines. Je fus donc traitée comme l'un des leurs, développant un certain goût pour la nature et les chose un tant soit peu scientifiques. Les années passèrent et je fut en somme une fillette normale, faisant parfois des plaisanteries plus ou moins cocasses. Mes amis me trouvaient amusante parfois, embêtante la majorité du temps. Les adultes m'appelaient gentiment « petite peste ». La vie s'écoulait lentement, rien ne semblait pouvoir changer cela, mon quotidien était immuable... Du moins je le pensais.


Chapitre 2 : Une vie?


La vie, une chose étrange, plus tortueuse que le moindre chemin de montagne, plus incertaine que le calme avant une tempête. Je pensais qu'après années de ma vie tout m'était acquis, que plus rien ne changerait à mon grand dam. Je dévorais le moindre livre qui venait sous ma main, je m'amusais toujours à embêter ceux que je croyais mes semblables. J'étais notamment sujette à quelques moqueries de la part de ceux que je croyais mes pairs à cause de ma taille, en effet à quinze ans j'en paraissais beaucoup moins. Les villageois me regardaient maintenant d'un oeil étrange, certains murmurant parfois sur mon passage. Ma mère n'en avait cure, elle me chérissait comme la prunelle de ses yeux. J'avais ses cheveux d'un brun qui devenait rouge dans la lumière du soleil. Mes yeux grisés étaient toujours ouverts sur le monde et les merveilles qu'il mettait à ma disposition. Le temps s'écoulait toujours, lentement, mes années passant tout aussi lentement. Un jour, alors que les murmures des villageois se faisaient plus insistants, ma mère me prit avec elle me et conduisit à la maison. Là, le soir tombant, elle me mit au lit et entreprit de me raconter l'histoire de ma naissance. A la fin de son récit, elle me dit que j'avais écouté sans émettre un seul son, que mon visage était resté tel un marbre de statue. Et cela était vrai, j'étais à la fois fascinée et terrifiée, je connaissais la réputation de l'armée Sombre, la colère qu'ils déclenchaient dans notre village. Ma mère, émue d'avoir remué tant de souvenirs me fit promettre de garder le secret de toutes ces explications sur bon nombre de choses qui semblaient étranges dans ma vie comme ma croissance et l'identité inconnue de mon père. Je lui promis et au fil des jours le souvenir s'estompa pour ne devenir qu'un léger murmure. Bientôt, alors que j'allais
fêter ma trentième année, tout le village pensait célébrer mes vingt ans, et entrer dans ce qu'on appelle l'âge adulte, ils semblaient avoir oublié que j'étais beaucoup plus vieille; des Drows rôdant non loin du village attaquèrent. Tuant et pillant tout sur leur passage. Ma mère me poussa en hurlant dans la maison, me mettant dans les mains un tas d'objets pouvant me servir pour partir en voyage et elle m'ordonna de quitter ses lieux, avant qu'ils me fassent subir ce qu'elle avait subi dans sa jeunesse. Au moment où j'allais la prendre avec moi, un Drow apparut dans l'embrasure de la porte et la tua d'un coup de flèche. Mes yeux révulsés se posèrent sur le cadavre tombant inexorablement sur le sol. N'ayant même pas le temps de réaliser ce qui se passait, le meurtrier se jeta sur moi armé d'une dague et commença à tenter de m'entraîner au dehors avec lui. Sans réfléchir, je lui décochait un violent coup de pied qui le fit choir dans un vaisselier modeste qui s'écroula. Je m'emparais de l'arme et courut le plus vite possible au dehors. Par chance, les autres Drows étaient trop occupés à mettre le feu aux maisons et à torturer les villageois pour se soucier d'une silhouette encapuchonnée qui prenait la poudre d'escampette en sortie du village. J'étais portée par les ailes du vent, courant à perdre haleine dans les bois. Moi qui souhaitait du changement dans ma vie, je n'en demandais pas tant, mais les voies des plus grands sont impénétrables. Ma destinée était donc d'être seule et d'arpenter les chemins, du moins... Pour le moment.


Chapitre 3 : Tribulations?


La route, les chemins, ils nous mènent là où bon leur semblent, et bientôt, à cause de cela on se retrouve à l'autre bout du monde. Cela faisait des mois que je marchais, ne pouvant m'arrêter, hantée par le souvenir de la mort de ma mère. Le bâton de voyage qu'elle m'avait donné et la cape me furent d'une grande utilité, notamment lorsque la nature ne se faisait pas clémente avec moi. Le reste du temps je vivais de chasse et de cueillette. J'ai croisé de nombreuses caravanes, traversant le pays chargées de marchandises de toutes sortes. Un jour, un homme avisé se prétendant tatoueur me proposa de m'orner d'une de ses œuvres pour me remercier d'un morceau de gibier que je lui avait donné. Ne sachant pas du tout en quoi cela consistait, j'acceptais et me laissait faire. L'opération dura quelques minutes et fut extrêmement douloureuse, la zone choisie étant juste sous mon œil. Quand il eut terminé il me tendit un seau d'eau pour que je puisse voir son œuvre. De légères taches blanches se dessinaient sous ma pupille, telles des coups de pinceaux. Esquissant un sourire je le remerciais et continuait ma route. Depuis peu, je me trouvais sur les chemins d'une ville nommée Ydril, endroit où j'espérais enfin trouver le calme et peut être même un travail. Étant une
Demi Drow, la vie n'était pas simple tous les jours, certains me pourchassaient parfois longtemps mais il jamais ils ne m'attrapaient. Mais la plupart du temps, les personnes en ma présence m'ignoraient royalement où me proposaient d'offrir mes services pour des taches assez ingrates et dégradantes. J'aimais me servir de mes atouts aussi bien physiques que spirituels mais jamais un homme ne m'a touchée pour le moment, l'histoire de ma mère étant bien trop ancrée en moi. Je parcourais les chemins et souhaitait ouvrir une taverne, cela me permettrait d'avoir de l'argent et de rencontrer des gens venus de toutes contrées, assouvissant ainsi ma soif de savoirs sur le monde et les autres cultures. C'est donc l'esprit empli de rêves que je me dirigeais vers cette ville, étant toutefois assez aguerrie par quelques expériences lors de mes trajets mais empreinte d'une certaine candeur. Je ne savais pas ce que j'allais trouver dans cet endroit, empli d'être aussi différents les uns des autres et, à vrai dire, je commençais à m'en inquiéter...

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Comment
trouves-tu le forum ? : Intéressant, original, bleu et plein de
possibilités


Comment as-tu connu le forum ? :
Quelqu'un m'en a donné le lien alors que je faisais une recherche
sur les forums RPG médieval fantasy.


Crédit avatar et signature : Nom de l'artiste : Aeryl et voici l'image originale qui a servi à ce kit dont j'ignore qui est l'auteur de cette création https://2img.net/r/ihimizer/img164/4089/darkelf.jpg

J'aime beaucoup ! Enfin quelqu'un qui a compris que les demi-drows ne sont pas très bien intégré dans la société

Juste un tout petit point :

Ton âge, c'est une modification mineur, si tu as 30 ans et une prédomiencence drow alors tu en semble 10. Par contre, si tu as une prédominence humaine, tu en parais 25 Corrige cela s'il-te-plait et je valide

Édité, cela à été placé dans la première partie de présentation, dans la partie " Âge ", si je le dois le corriger ailleurs dites le moi. ^^

Bon, hé bien pour moi c'est tout bon

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