La Lice

[HRP: Aetius -> frappe à l'écu
de Lourain -> frape au cimier

Jet de chute réussi pour Aetius: 6
Jet de chute réussi pour de Lourain: 8]

L'assaut débuta avec le martèlement des sabots des destriers lancé à pleine vitesse. De Lourain toisait sa cible avec détermination, levant sa lance lentement pour viser le heaume du chevalier d'Ivrey. Il respirait profondément, régulant son rythme cardiaque pour pouvoir porter une attaque précise et décisive. Il lança son bras, au même instant que son adversaire, mais il fut touché légèrement avant que lui ne touche. Il fut touché à l'écu et légèrement déstabilisé son attaque toucha le cimier au lieu du casque initialement visé. La touche l'ébranla quelque peu, mais il parvint à rester en selle sans trop d'encombres. L'arbitre annonça alors le résultat de ce premier assaut.

Le Sieur d'Ivrey marque deux points! Le Sieur de Lourain marque un point!

Lourain pesta. Il était mené et l'avantage était donc à son adversaire qui avait tout loisir de "saboter" les deux prochains assauts en gardant son avantage au point. Il devait frapper fort, sinon la victoire lui échapperait. Il éperonna son destrier et se rua à l'attaque

Le choc fut assez mou et l’attaque peu précise. Si Wilfried maîtrisait parfaitement sa monture, l’assaut, rapide, l’avait privé de la stabilité. D’entrée de jeu, la tactique d’Arétria fut agressive. Ce dernier visait ou la tête, ou le cimier. Néera soit bénie, Aetius encaissa la lance au niveau du cimier, contrairement à son pronostic. Pas assez déstabilisé pour vider ses étriers, il tint bon tout en marquant deux points en visant, de la plus classique des manières, l’écu de son adversaire.

L’avantage était de son côté, et bien que le représentant d’Arétria se montrât provoquant et offensif, bien que la vengeance se diffusait dans le corps tremblant d’Aetius, ce dernier décida de laisser l’ennemi se briser sur lui, préférant se ménager au cas où il remporterait cette manche. Une fois les deux jeunes gens repartis aux extrémités de la lice, une fois les vivats des roturiers repus d’un bon repas relancés de plus belle, ils firent bondir leurs chevaux l’un sur l’autre, descendant avec méticulosité les deux lances immenses, qui perçaient l’air comme des flèches.

[HRP: Aetius -> esquive
de Lourain -> frappe au casque]

De Lourain devait prendre des risques et tentait de toucher une nouvelle fois le casque de son adversaire. Il se tint fermement sur ses étriers, serrant les cuisses autour des flancs du cheval, et maintenant son écu à bonne hauteur. Il prit un grande inspiration et lança son attaque. La lance prenait la direction du casque, prêt à faire de gros dégâts ... Mais son coup passa bien au-dessus ... Quoique non, c'était d'Ivrey qui s'était dérobé. De Lourain tira les rênes en bout de lice et l'annonce qu'il entendit ne fit que confirmer ce qu'il pensait.

Aucun n'est marqué lors de cet assaut!

Le misérable avait esquivé, montrant sa couardise aux yeux de tous. Le murmure désapprobateur qui parcourut la foule pendant une seconde ne fit qu'échauffer encore plus le chevalier d'Arétria. Le troisième assaut débuta ...

Heureux d’avoir répondu à la provocation de son adversaire comme il se devait, il espérait que ce dernier allait continuer à se montrer aussi impétueux. Préparant sa lance, il sourit sous son casque ambré, serrant son gantelet sur le bois du manche, se préparant à charger. L’appât du gain s’était éveillé chez le chevalier, qui ne comptait pas essayer de rivaliser contre son adversaire, qui disposait d’une monture et d’un équipement autrement plus supérieur aux siens.

Préparant sa charge, il commença à entendre les interrogations de la foule. Blessé par l’hésitation de la foule, il tourna, par automatisme plus que volontairement, son visage vers la tribune de la noblesse, essayant de lire sur les visages lointains la désapprobation. Inspirant profondément, il se rendit compte que son angoisse avait disparu, mais que son cœur s’était calmé, refroidi. Se reprenant, il s’élança, prêt à recevoir le coup – sûrement le plus vigoureux – de Wilfried.

[HRP: Aetius -> Lance croisée
de Lourain -> frappe à l'écu

Jet de chute réussi pour de Lourain: 10
Pas de jet de chute pour Aetius]

La partie était mal engagé, et de Lourain devait recoller au score. Il se concentra sur sa cible, prêt à mettre tout son poids dans son ultime attaque et ainsi, renversé cette situation mal engagé. Il visa, pointa et tendit son bras en un souffle. Il se pencha en avant pour y mettre toute sa puissance. A son grand désarroi, la lance d'Ivrey vint heurtait la sienne et son attaque partit une nouvelle fois au-dessus de sa cible. Il s'arrêta rapidement, laissant choir son arme alors que Marot annonçait officiellement.

Le Sieur d'Ivrey est déclaré vainqueur par deux points à un!

Le chevalier d'Arétria ôta son heaume, puis s'ébouriffa légèrement les cheveux, l'air penaud. Il salua timidement la tribunes ainsi que son adversaire, d'un simple hochement de tête silencieux. D'Ivrey avait bien joué, mais perdre n'est jamais aisé, ainsi sortit le chevalier d'Arétria, non sans avoir démérité, mais perdant tout de même.

Le choc ne vint même pas. Les deux chevaliers s’étaient précipité l’un sur l’autre, mais le choc ne vint pas. La dernière agression qu’avait espéré Aetius ne fut pas provoquée, au contraire. Parant l’attaque à l’écu de son adversaire, il désamorça la lance qui piquait vers lui, s’évitant ainsi une violence supplémentaire. En bref, il s’était ménagé. Après tout, ce tour n’était, en quelque sorte, qu’un tour pour rien, le premier stade vers le vrai tournoi, où les plus grands jouteurs allaient s’affronter à la lance et à la vitesse. Maigre consolation que cette pensée, car Aetius avait manqué de cœur dans cet affrontement, et cela l’attristait. Bien qu’il ait faire taire la présomption de son jeune camarade de combat, bien qu’il ait pris le dessus sur ce brave chevalier arétrien, il ne considérait pas sa victoire comme pleinement méritée.

Approchant sa monture de Wilfried au petit trot, il démonta une fois qu’il fut à quelques mètres de ce dernier. Lançant sa lance à côté de sa vieille bourrique, il rejoignit le vaincu, toujours casqué et l’épée au fourreau, pour le saluer et le remercier. Dans d’autres cas, il ne se serait pas donné cette peine. Il aurait caracolé devant la tribune et sous les cris de la foule. Mais ici, il avait vu l’air affligé de Wilfried, et son amour propre, bien faible en ce moment comparé à sa culpabilité, ne put l’empêcher de se répandre dans cet acte d’humilité envers le terrassé, s’écartant douloureusement de la tradition chevaleresque, qui voulait qu’on profitât pleinement de son quart d’heure de gloire, qu’on gorge son cœur des vivats que provoque le triomphe.

La foule salua le vainqueur par des acclamations convenues en pareil instant. La joute avait été moins impressionnante que d'autres, mais le chevalier d'Ivrey avait su montrer une certaine intelligence dans la joute, chose que les spécialistes savaient estimer. L'heure était à présent au prochain engagement et l'arbitre avança sereinement pour déclarer.

Les seigneurs de Systolie et de Myten sont appelés sur le terrain de joute!

Le chevalier d'Etherna, Reman de Myten, fit son entrée dans une armure étincelante de sobriété, là où chacun des autres concurrents rivalisaient de fanfreluches. Son destrier, noir comme la suie, trottait paisiblement en amenant son cavalier au centre du terrain de joute. Il fit un salut bref à la foule, s'inclina devant la noblesse et parti se mettre en position, prêt à défendre le nom bafoué d'Etherna.

Un murmure agacé parcourut la foule, alors que le régent d'Ydril, que chacun savait bon jouteur, se laissait désirer pendant de longues minutes. Marot renouvela son appel ... Toujours sans réponse ni entrée du dénommé sus nommé. Il envoya un jeune page aux cheveux bouclés, qui disparut en un clin d'oeil, laissant la lice vide et de Myten, seul en piste, flattant l'encolure de son destrier pour que la bête ne s'excite pas inutilement. Le jeune homme revint aussi vite qu'il était parti, semblant courir comme si Tyra elle même était à ses trousses. Il stoppa sa course à proximité de l'arbitre et lui murmura quelques paroles à l'oreille de Marot, qui plissa le front et les sourcils, visiblement contrarié par la nouvelle qu'on venait de lui apprendre. Et dire que tout se passait si bien ... Il toussota après avoir renvoyé le jeune page au bas de sa petite estrade arbitrale, puis il annonça.

Messeigneurs, Mesdames, damoiselles et damoiseaux, bonnes gens ... Le Sieur Adhémar de Systolie déclare forfait! Plusieurs concurrents viennent d'ailleurs de se faire porter pâle. J'ai le devoir de vous annoncer, en plus du forfait du représentant d'Ydril, le forfait de Hautval, de Scylla et d'Oësgard!

La stupéfaction planait au-dessus de la lice, battu par une légère bise printanière qui faisait virevoltait quelques voluptes de poussière éthérées. L'ethernien resta un instant coit, comme tout à chacun, puis il salua brièvement la foule avant de sortir, sans vanité, ni gloire, au moins atteignait-il le tour suivant. Il poursuivit son discours en appelant les nouveaux concurrents, Espérant cette fois, que le public pourrait se ravir du spectacle.

Les seigneurs de Missède et d'Ilin sont appelés sur le terrain de joute!

Louen d'Ilin, le deuxième représentant de Merval, fit alors son entrée sous les applaudissements chaleureux de la foule. Son armure étincelante contrastait avec sa monture à la robe alezan brûlé et offrait une image romantique du chevalier. Il était déterminé à faire mieux que son homologue, précédemment éliminé, et attendait déjà son adversaire, Amédée de Missède, alors qu'il refermait la visière de son heaume, dissimulant sa barbe fleurie et rousse. Le tournoi allait-il pouvoir continuer?

Eh bah non, finalement ce ne fut pas le représentant de Missède qui se présenta, mais ... Personne. Il avait tout bonnement disparu de sa tente, sa monture et ses affaires également, probablement quelques affaires urgentes à régler ... Mais bon de là à abandonner le tournoi royal quand même! La foule nourrissait déjà des rumeurs de couardise sur le compte des absents et l'étrange épidémie était pour beaucoup un prétexte pour cacher la poltronnerie des nobles.

Tout ceci n'est que paroles de gueux et ne concerne en rien le jeune Cléante de Prademont qui répondit alors à l'appel en croisant le chevalier d'Illin, visiblement agacé par le manque de son adversaire, il passait au second tour, certes, mais à vaincre sans péril etc,etc ... Il avait gagné le terrain de joute en premier, gonflé de fierté et se remémorant les dernières recommandations de son père et les encouragements de son gras suzerain. Il allait leur montrer! Non mais! Le chevalier ancenois entra alors, sous un murmure désapprobateur. L'image des fourbes entachait toujours la maison d'Ancenis et les diantrais gardaient une certaine rancune envers les porteurs de la chouette.

Le silence se fit alors que les deux chevaliers s'élançèrent l'un vers l'autre. Le jeune odélian était concentré sur sa cible, ne clignant pas des yeux de peur de louper une subtile manoeuvre de l'ancenois, Remi de Folleray. Et soudain l'impact ...

[hrp: Odélian -> frappe à l'écu
Ancenis -> frappe à l'écu

Jet de chute réussi pour Odélian :10
Jet de chute réussi pour Ancenis :9]

Folleray encaissa le choc sans broncher, convaincu d'avoir lui aussi touché. L'accueil frigorifique de la foule lui importait peu. La frivolité d'une masse de gueux étant à géométrie variable, il pouvait repartir sous les vivats aussi bien qu'il était entré sous les lazzis. L'arbitre annonça alors le résultat de ce premier assaut.

Le Sieur de Prademont marque deux points! Le Sieur de Folleray marque deux points également!

Egalité! Il fallait prendre l'avantage pendant le prochain assaut ... Il talonna les flancs de son cheval et reprit sa course en avant, prêt à effacer ce jeunot du tournoi.

Par les Cinq, quelle force! Le bras de Cléante semblait engourdis par l'impact qu'il avait subit. Il avait su rester en selle, mais il ne supporterait pas une nouvelle touche de cette envergure. Il laissa le moignon de lance retombait sur la terre battue, avant de se saisir de celle que, Léorian, son écuyer lui tendait. Le bonhomme au visage tanné par les années, lança un regard déterminé à son jeune seigneur, qui lui rendit sans ciller. Un petit sourire naquit sous la barbe de l'écuyer, alors que son jeune maître reprenait le combat. Il se tourna vers un aide de camp, portant les armes odéliannes et lui dit.

Il est bon ce petit!

C'est bien de le dire, reste plus qu'à le prouver ...

[hrp: Odelian -> frappe au casque
Ancenis -> lance croisée

Pas de jet pour Odélian
Frappe au casque passe en frappe au cimier à cause de la lance croisée
Jet de chute loupé pour Ancenis : splendide 2 ]

L'ancenois se répétait qu'il allait envoyer valser le jeune freluquet lorsqu'il vit la lance odélianne se relevait en direction de sa tête. Dans un réflexe, il leva la sienne, détournant légèrement l'attaque qui s'écrasa au sommet de son casque. Malheureusement pour lui, le soubresaut qui l'avait fait paré l'attaque, le fit partir en arrière, ce qui, aider par la force de l'impact, fut suffisant pour le faire basculer en arrière et lui faire effectuer un superbe saut périlleux arrière carpée, avec demi vrille, réceptionné lourdement en soulevant un peu de terre aux alentours. Le petit odélian avait vaincu! Milles tonnerres! De Folleray en pestait dans sa barbe. Il salua brièvement et se retira, sans gloire, ni trompettes. Il repartit comme il était venu, sous le regard méprisant de beaucoup de spectateurs.

Le Sieur de Prademont est déclaré vainqueur!

Tu parles d'une preuve! Hahaha! Le voilà le chevalier d'Odélian! Deux tours et un adversaire qui goûte la terre diantraise ... Elle est bonne?!! ... Le Gras jubilait dans son coin, et Cléante, lui, exulta en levant le moignon de lance qui venait de terrasser de Folleray. La foule répondit par des hourras et des applaudissements, alors que le jeune chevalier entamait un tour d'honneur tout à fait de rigueur. Il était fier de son coup, une seconde attaque puissante avait complètement déconcentré l'ancenois, trop confiant. Cléante n'est pas de ses poltrons qui relâchent leurs efforts de manière à s'économiser et à jouer la tactique. Il la jouait comme il le savait, comme on lui avait appris, la meilleure qui soit ... La manière odélianne!

Alors qu'il saluait une dernière fois les tribunes, l'abitre annonça la dernière joute de la journée.

Les Sieur d'Adamantine et de Mephisto sont appelés sur le terrain de joute!

Le serramirois entra au trot, tenant la bride mollement entre ses doigts. Il avança les yeux mi clos, plongé dans une prière à Néera, cherchant la chance et la protection de la déesse. La foule s'agita quelque peu en retrouvant l'amant de la baronne d'Ysari. Celui à qui elle avait donné ses faveurs! L'ennemi du cocu de baron ... Voyons si il ferait aussi bien que Harnyll

[HRP: Arnhild -> lance croisée
Mephisto -> coup à l'écu

Pas de jet pour Arnhild
Jet loupé pour Mephisto: epic fail ... 1 ]

Le serramirois se mit en position, respirant fort à travers son heaume, calquant chaque inspiration sur celle de sa monture. Il lança son bras vers l'écu de l'adversaire, attaque classique certes, mais toujours efficace et valant des points. Mais le chevalier d'Adamantine, profitant de ce court instant de déséquilibre qu'implique une attaque au bouclier, utilisant son arme pour parer l'attaque, qui déséquilibra encore plus de Mephisto. Il vacilla un instant sur sa selle, puis bascula en avant en vidant ses étriers. La chute fut courte mais la réception brutale. Le chevalier tomba tête la première, sans pouvoir mettre de mains en opposition. Un craquement aigu retentit et sembla résonner à travers son armure. Alors que le peuple acclamait la victoire rapide et intelligente de celui qu'on appelait déjà le Libertin d'Adamantine, appellation plus évidente à mémoriser que Joru ... Jorul ... Vous voyez un truc plus simple que Jorm ... Bref, vous voyez quoi ... Alors que la gueusaille applaudissait, donc, personne ne remarqua l'attitude de pantin désarticulé et l'inquiétante inactivité du serramirois. L'arbitre annonça.

Le Sieur d'Adamantine est déclaré vainqueur!

Les écuyers et lads de Serramire se précipitèrent alors que Marot achevait sa sentence. La foule remarqua alors le manège inquiétant autour de Mephisto, toujours au sol. Pas d'honneur pour les vaincus, l'acclamation envers le chevalier d'Adamantine était là, mais quelques regards curieux se perdaient par curiosité morbide sur Mephisto. Cruels et pervers êtres humains ... La première télé-réalité?

Et voilà, le premier tour s'achève sur cette note inquiétante. Le corps inanimé d'un chevalier et l'incertitude de sa survie. La première journée de fête avait vu son lot de joie et de tristesse, de quolibets et d'acclamations, de rire et de pleurs ... Pourtant, une rencontre n'a pas encore été concilié sur ses parchemins et cette erreur doit être rectifié céans. Le paladin de Néera, représentant la déesse des Hommes dut en découdre avec le berthildois, Jehan de Florois. Revenons sur cette joute si vous le voulez bien ... Et même si vous le voulez pas d'ailleurs!

Le représentant de Sainte Berthilde était entré le premier dans l'arène, obtenant son lot d'applaudissements, comme chacun de ses semblables, à quelques exceptions près. Il alua la foule et les tribunes avec une nonchalance assez inhabituelle pour un chevalier. Il avait l'air fatigué, légèrement vouté sous le poids de son armure et celui des années. Le vieux berthildois joutait pour la dernière fois, il l'avait promis à sa tendre épouse, et honorait de sa présence un tournoi pour la dernière fois. Il observa le paladin entrait à son tour et il s'élança pour le premier assaut.

[HRP: Tarja -> Lance croisée
Sainte Berthilde -> frappe au cimier

Pas de jet pour Tarja
Jet réussi pour SB : 11]

Le vieux briscard voulut commençait en jaugeant son adversaire, un coup sur le cimier, en guise de provocation, qui pouvait déconcentrer les plus jeunes, qui avaient tendance à s'offenser pour un rien, et qui pouvait déséquilibrer le cavalier le plus chevronné si celui-ci tentait une attaque mal préparé. Il visa calmement, alors que les deux chevaux se ruaient l'un sur l'autre, puis il lança son bras avec détermination, cherchant à engranger son premier point, mais son adversaire ne semblait pas enclin à lui accorder. Il se lança dans une lance croisée, parfaitement exécuté qui pris un peu au dépourvu Florois, qui vacilla à peine dans ses étriers. Ce petit n'était visiblement pas là pour rigoler. Très bien! La partie s'annonçait d'autant plus intéressante. Le second assaut fut lancé, après que les éperons s'enfoncèrent dans les flancs de sa monture.

[HRP: Tarja -> frappe au casque
SB -> lance croisée

la frappe au casque devient une frappe au cimier a cause de la lance croisée
Jet de chute réussi pour Tarja: 10
Jet de chute réussi pour SB: 11 (pour la 2e fois )]

La cavalcade avait repris et le berthildois était déterminé à faire choir le paladin. Pourtant, c'est le représentant de la déesse qui réagi en premier et indiqua sa cible en pointant le casque de Florois. Dans un geste vif, il tenta de parer l'attaque mais ses vieux os ne réagissaient plus aussi vite que dans sa prime jeunesse, et il sentit la lance adverse heurtait son heaume, malgré la lance croisée du vétéran. Il parvint à garder son équilibre sans souci mais pourtant l'annonce de l'arbitre était bien en faveur de son adversaire.

Le seigneur paladin marque un point!

Eh bien ... Le voilà qui devait courir après le score. Voilà qui était très embêtant, et je reste poli! Le dernier assaut s'engagea et le vieux berthildois se devait de prouver qu'il avait encore sa place dans ce tournoi rempli de jeunots présomptueux. Il en avait croisé des pelles entières, de ces jeunes fanfarons, et il devait leur montrer que la vieille garde avait encore sa place ici. L'ultime cavalcade débuta.

Nos chevaux se rapprochèrent, Sleipnir, toujours à vive allure m'aidait dans ce coup, je tendis ma joute vers le casque de mon adversaire qui, dans un geste vif, un réflexe je pense, tenta une lance croisée, malheureusement, ça n'étais pas encore assez rapide et mon arme heurta le heaume du berthildois. Toutefois, il gardait l'équilibre.

Le seigneur paladin marque un point!

Un point pour moi, c'était déjà ça, mais j'aurais préféré faire mieux. Un troisième et dernier assaut se présentait. Sleipnir restait calme, et moi aussi, je le devais, le signal retentit et nous foncions l'un sur l'autre...

[hrp: Tarja-> frappe au cimier
SB-> frappe au casque

Jet de chute reussi pour Tarja: 12
Jet de chute loupé pour SB: 4]

Il visa le casque, sans ciller, sans prendre garde au trou béant qui naissait dans sa défense. Il devait marquer des points, et vite. Il lança son attaque, et eut la désagréable vision de la lance adverse qui s'élevait vers sa visière également. Il fut touché, encore, mais cette fois, il toucha aussi. Pourtant, sans vraiment comprendre pourquoi, son céans glissa sur sa selle, et il bascula sur la côté. Il vida ses étriers en un instant et chuta lourdement au bas de sa monture. Il grimaca en relevant sa visière, courbatu par la chute, et jeta un oeil vers le paladin, qui avait encaissé le choc sans broncher et se tenait là, triomphant, camper sur ses étriers et recevant les acclamations du peuple. L'arbitre annonça la sentence tant redouté par le nouveau retraité de la lice.

Le Seigneur paladin est déclaré vainqueur!

Le cimier, c'est là que je porterais mon dernier coup ! Je vis l'arme de mon adversaire se diriger vers mon casque, me laissant un champ libre pour le coup que je voulais porter. Je le touchai mais, lui aussi... Mais, mon adversaire commenceais à pencher sur le côté, de plus en plus et tomba. Je le vis me regarder et j'entendais le peuple m'acclamer, ce fut vraiment le dernier combat de mon adversaire..

Le Seigneur paladin est déclaré vainqueur!

Je retirais mon heaume, secouant ma tête afin de laisser de la liberté à mes cheveux, et mes oreilles. Je me baissais et chuchota à l'oreille de mon cheval :

Bravo Sleipnir, c'est notre victoire à tout les deux..

Il me répondit par un hennissement, c'était fini, je pouvais aller me reposer...