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 La paix du Temple | Licsis

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Le Vaisseau de la Voilée
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Le Vaisseau de la Voilée


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MessageSujet: La paix du Temple | Licsis   La paix du Temple | Licsis I_icon_minitimeMer 14 Juil 2010 - 13:05

Il y avait foule, ce jour là, à Serramire. Le soleil avait beau chauffer à blanc les pavés des ruelles de la capitale nordiste, nombre de va-nu-pieds s’y aventuraient. Les vendeurs hélaient dans l’espoir d’attirer leurs clients, vantant les mérites de leurs produits et dénigrant ceux de la concurrence dans un joyeux brouhaha. C’était jour de marché, et on ne comptait plus les paysans des alentours venus tenter leur chance en ville. Sous l’égide du Régent Royal, la vie reprenait son cours normal. Sans les hordes affamées qu’entretenait le marquisat du temps de Merwyn Séraphin, les ceintures se desserraient en même temps que les échoppes se remplissaient. L’arrière ban remercié, le ban réduit au strict minimum, les esprits pouvaient enfin se tourner vers autre chose que la guerre en Oësgard. Bien entendu, le fait que le Roi ait désormais la main mise sur deux des territoires nordistes - dont le leur - n'était pas pour leur plaire, loin de là. « J’espère qu’c’te paon d’Séraphin croupie d’dans une geôle d’not’Roi et qui va être pendu, tiens ! » était un vœu qui revenait souvent dans la bouche des serramirois.

Katalina aurait pu les contredire, et leur apprendre que leur ancien seigneur et maître courait encore la nature - et la gueuse, si on se fiait à sa réputation - et qu’il y avait peu de chance désormais qu’on le rattrape jamais. Au lieu de ça, elle préférait garder profil bas. Malgré la chaleur, elle portait une cape dont elle avait rabattu la capuche. De facture elfique, elle ne laissait que peu de doute quant à la richesse de sa propriétaire, mais dissimulait bien assez son identité pour ce que la Gardienne avait en tête. Elle préférait éviter d’arriver bannière au clair au Grand Temple de Serramire, les rumeurs étaient déjà assez nourries ainsi. Le Culte de Tyra ne faisait plus aucun mystère sur l’identité de sa Gardienne, comme l’avait promis Isylindë, et il y avait déjà eu quelques pèlerins pour se presser devant ses portes.

« L’idée n’était pas des plus brillantes, ma Dame, se permit de répéter Kaeric pour la dixième fois.
- Je veux bien vous croire, Capitaine, mais c’est la seule qui m’est venue à l’esprit.
- Nous sommes bientôt arrivés, de toute façon », fit très judicieusement remarquer Jordan, l’homme qui la guidait.

Le moins que l’on pouvait dire était que la troupe attirait l’œil. Cinq fiers soldats de l’armée serramiroise escortant une femme inconnue mais abordant les canons de la richesse. En d’autres temps, d’autres lieux, la scène n’aurait pas juré avec une arrestation, mais le fait qu’ils s’éloignent plus qu’ils ne s’approchent des cellules faisaient douter bien des gens. Katalina avait bien tenté de convaincre Kaeric de se vêtir à la façon d’un mercenaire, mais le vétéran avait refusé avec force de protestation, affirmant que jamais on ne lui avait demandé telle fantaisie. De guerre lasse, la Gardienne avait préféré abdiquer.

Il était étrange de se mêler ainsi aux petites gens, même protégée comme elle l’était. Elle avait vécu à l’écart du monde durant l’année qui s’était écoulée, restant bien souvent enfermée entre quatre murs ou, quand la folie la prenait, s’égarant jusque dans les forêts elfiques. Katalina n’avait jamais été proche du peuple, mais elle ne s’en était pas autant éloignée que quelques nobles de sa connaissance. Après tout, elle devait son pouvoir et son influence à ces hommes et femmes bien plus surement que celui qui héritait de son père des terres ancestrales. Elle avait engagé plus de mercenaires qu’il n’était possible d’en compter, et en avait rencontré plusieurs pour être certaine de son choix. Elle avait travaillé avec des roturiers et autres marchands, à qui elle avait fait confiance pour remettre entre leurs mains les clés d’un comptoir et des affaires qu’il générait. Elle s’était plus d’une fois égarée sur tel ou tel marché, et recommencer en ce jour d’été était une sorte de retour aux sources bienvenu. Cette fois-ci, bien entendu, elle devait se contenter des bruits et des odeurs. Bientôt, elle s’éloignait de la foisonnante activité des étales pour rejoindre quelques rues plus calmes, signe que le Temple n’était plus très loin.

Quelques semaines plus tôt, elle y avait consigné Licsis Nécrose, Haut Prêtre par la grâce de Tyra. L’homme était devenu, à force de sévices et maltraitances, à moitié fou. Il était dès lord un danger qu’il convenait d’enfermer pour la sécurité du plus grand nombre. Elle savait qu’il n’avait pas fait d’esclandre, mais elle ignorait tout de ses ressentiments. La confrontation qui s’annonçait n’était pas pour la rassurer, elle aurait été heureuse si on lui avait appris qu’il n’était plus nécessaire de s’inquiéter à ce sujet. Mais elle savait qu’elle n’avait pas le choix, aussi avait-elle fini par prendre son courage à deux mains, deux semaines après son retour d’Odélian.

« Attention, ma Dame, ne vous laissez pas surprendre par les quelques marches juste devant vous. », murmura son guide.

Hochant la tête sans répondre, Katalina les gravit sans peine. Il était agréable de voir qu’elle commençait à s’affranchir ses affres de la cécité. Quand ils furent aux portes du Temple, elle se dégagea doucement.

« Je continuerai seule. Profitez de votre présence en ces lieux pour rendre hommage à vos proches qui ont rejoint le Royaume de Tyra si le cœur vous en dit, je risque quant à moi de m’y attarder.
- Nous serons prêt quand vous désirerez partir. », affirma Kaeric avant de disperser ses hommes.

Poussant un léger soupir pour se forcer au calme, la Gardienne repoussa sa capuche et adopta un pas lent. Pénétrant dans l’enceinte du Temple, elle tenta de ranimer les souvenirs qu’elle en avait. Elle était déjà venue plusieurs fois, mais jamais bien longtemps et sans jamais réellement faire attention à son architecture. Elle se trouvait dans la salle principale qui, en plus d’être immense, accueillait la statue de Tyra en son sein, à l’opposée de la porte. Cyniquement, Katalina se dit qu’il aurait été amusant d’imaginer leur réaction si elle leur affirmait que la Déesse s’accaparait son visage quand elle lui parlait « face à face ». Sur les côtés, une série d’arcades abritait plusieurs pièces dont l’utilité lui échappait encore pour la plupart, mais où savait-elle on accomplissait quelques rites parmi les plus spécifiques du Culte de Tyra. Bien des gens mourraient dans les Temples de Tyra, apportés par leur proche malgré le risque de les tuer en les déplaçant, pour qu’ils puissent partir avec la bénédiction des serviteurs de la Déesse.

Sous ses pieds, elle sentait le Sanctuaire de la bâtisse, immense salle d’eau dont l'accès était strictement contrôlé. C’était une sensation étrange, et aussi surprenant cela soit-il quand on connaissait les égards de Katalina pour l’élément de sa Déesse, apaisante. C’était la première fois qu’elle ressentait l’eau ainsi, elle avait presque l’impression qu’il lui suffisait de tendre le bras pour la toucher, et ce malgré les quelques tonnes de pierre et de mortiers qui les séparaient. Elle se retint d’essayer, ayant compris à force de mauvaises aventures qu’il valait mieux savoir ce que l’on tentait avant de s’y atteler.

« C’est un honneur que de vous recevoir, Sainte Gardienne. »

Inclinant légèrement la tête, Katalina s’arrêta. La Voix des Morts trouvaient des échos surprenant dans la demeure de Tyra, et l’homme qui lui faisait face émettait des notes sans pareilles avec ce qu’elle avait déjà rencontré. Ce qui s’en approchait le plus était l’éternel remerciement du père d’Aerandir pour son fils.

« L’honneur est partagé…
- Sylvain. Sylvain Garold, Grand Prêtre de Tyra. Nous vous attendions. Avec une certaine impatience pour ne rien vous cacher.
- Navrée de vous avoir fait patienter. »

L’heure était au silence et au recueillement, et Katalina devinait tous les regards rivés sur elle. Surement que si les rôles avaient été inversés, et qu’elle avait eu l’occasion de poser ses yeux sur la Gardienne de Tyra, elle n’aurait pas hésité une seule seconde. Légèrement mal à l’aise, elle ne tentait pas moins de rester digne et de faire honneur à ce qu’elle était devenue. Elle ne pouvait malheureusement pas voir le regard bienveillant et compréhensif du Grand Prêtre, qui ne savait pas vraiment comment la mettre à l’aise. Vêtu sobrement, d’une bure sombre comme la nuit, les seules marques de son statut restaient la bague qui ornait son doigt et la chape gris clair qui pesait sur ses épaules. Grand, il étonnait par sa maigreur, mais surtout par son érudition. On disait qu’il était un féru d’histoire et que celle de Serramire comptait parmi ses spécialités. Et pour ce qu'il savait du caractère des Noblegriffon, Il pariait sur le fait qu’elle finirait par s’habituer aux réactions des « simples mortels » en sa présence, ou tout du moins l’espérait-il, car il n’y avait pas réellement d’autres solutions.

« Comment va-t-il ? finit-elle par demander.
- Depuis cinq semaines qu’il est avec nous, le Haut Pr… Hum, Licsis Nécrose s’est plutôt bien adapté. Il reste la plupart de son temps dans sa chambre, dans laquelle il supplie Tyra de le guider dans cette épreuve, comme il se doit. Nous l’avons emmené une fois dans le Sanctuaire dans l’espoir de l’aider à trouver la voie, mais nous avons dû rapidement avoué notre impuissance. Je n’ai jamais rien vu de tel.
- Conduisez-moi à lui. »

Hochant la tête, Garold hésita une seconde puis lui prit délicatement le bras pour mieux la guider. Se laissant faire, Katalina régla son pas sur le sien, notant avec satisfaction et gratitude qu’il l’avait choisi lent pour ne pas la troubler.
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MessageSujet: Re: La paix du Temple | Licsis   La paix du Temple | Licsis I_icon_minitimeDim 25 Juil 2010 - 10:12

2. C'etait la deuxième fois que le Haut pretre allait en prison. La première fois remontait un peu, Licsis n'avait pas eu de crises maléfiques ou quoi ce ce soit qui puisse pousser son personnage à entreprendre une action hostile passable de prison. Non il avait juste été enfermé pour port d'arme, et accessoirement pour avoir tué un homme mais si c'était par légitime défense...De plus, ses détracteurs avaient tenté de lui arraché des informations personnelles, et le haut pretre etaient incognito, donc il avait été torturé mais avait réussi à s'echaper grace a son compagnon de toujours, son actael.
Ensuite, il y avait la fois ou il avait été capturé par les nécromants, ce n'était pas de la prison mais encore une fois il était gardé en captivité, encore une fois, il s'était fait torturer...
De nombreux éléments de la vie peuvent contribuer a rendre un homme bon. Il suffit d'une goute en trop, pas grand chose, pour que cet homme face le pas de trop, dise le mot de trop, celui qui fait tout basculer, celui qui vous fait tomber dans la pente. Le pire compagnon de l'homme est la solitude, et le haut prêtre était souvent tout seul, il aimait être seul, mais cela ne lui avait pas porté à faveur lorsqu'il avait demaré dans la pente douce du delirium...
Oh ce n'était pas un banal delirium, mais un delirium n'est jamais banal...La partie de Licsis qui était noire comme du charbon, son cœur noir, son cœur gangréné, parasitait petit à petit le reste de son corps...
Les nécromants qu'il haïssait tant, il commençait à leur ressembler...Quelque chose en lui voulait que cela ce passe comme ça, une autre partie, la partie de la prophétie, en avait décide autrement, mais elle devenait de plus en plus faible...La prophetie qui disait qu'il serait celui qui vaincrait les nécromants... Pour le moment, le haut prêtre était bien parti pour se joindre à eux...Mais cette prophétie, c'était le seul espoir du Licsis du bien, la derniere poignée à laquelle se raccrocher pour éviter de tomber dans l'abysse noir de la folie, de la nevrose, et plus communément, du mal...


5. Le nombres de semaines qu'il avait passé ici.
45. Le nombres de jours qu'il avait passé enfermé ici. Plus d'un mois.
Ici on ne le torturait pas, enfin pas physiquement, tout était psychologique, tout était long, tout était dur, le haut prêtre avait eu du mal à supporter tous ces traitements, le pire étant celui ou il était plongé dans quelque chose, une sorte de piscine... C'etait atroce, Licsis avait l'impression d'avoir 10000 âmes qui lui rentraient dans le corps, et toutes lui parlaient. L'ame du haut prêtre était aspiré, et tournait dans la piscine, pour echaper à toutes ces ames. Parmi toutes les voix, une se distinguait, une voix de femmes, qui lui parlait dans une langue inconnue.

Dans des situations pareilles, un mécanisme de défense se met en place pour proteger l'esprit de toutes ces agressions pyscologiques. La folie. En devenant fou, l'esprit est protégé. Parfois, c'est reversible, et l'esprit peut redevenir normal. Passé une certaines limites, c'est irréversible. Le point de non retour...

Grace a la folie, Licsis avait résisté comme nul autre a sa captivité. Toutes les tentatives de le ramener sur la voie s'etaient soldés par un échec. Licsis parlait peu en compagnie d'autres personnes. Il parlait beaucoup seul, il parlait avec lui même, avec la déesse, avec ses parents, mais il n'y avait que lorsqu'il parlait avec lui même qu'il y avait présence d'un dialogue. Sa captivité et sa folie avait mélangé a nouveau le Licsis "bien" et le Licsis "mauvais". Cela avait pour effet étouffer plus ou moins sa partie maléfique, et de salir sa partie bénéfique. Cette action était excellente, car elle rapprochais un petit peu le haut prêtre d'une certaine neutralité, or c'était cette neutralité qu'il fallait atteindre car elle donnerait un homme homogène, complet, uniforme, stable. En ce sens, et les pretres ne le savaient pas, les traitements avaient été plutot positif.

Le haut prêtre était ainsi beaucoup plus disposé à une entrevue avec la gardienne qui pourrait aboutir a quelque chose , peu etre arriverait elle a faire faire les derniers pas au haut prêtre pour qu'il arrive a cette neutralité...Dans le "bien", Licsis avait appris à servir le culte, a le comprendre, a le transmettre. Dans le "mal", Licsis avait appris a prendre du recul, a être beaucoup plus lucide...Si il arrivait à faire une synthese de tout cela alors Licsis reunirait a nouveau toutes les qualités pour être un véritable haut prêtre...

En était il conscient ? Licsis Necrose en était il conscient ? Non. Dans sa folie, Licsis n'avait pas remarqué ses changements, tout ce qu'il désirait c'était mourir. Il avait été tenté plusieurs fois de le faire, mais on ne sait pourquoi, n'avait pas éprouvé l'envie de mettre sa menace a exécution, sauf une fois, ou il avait tenté de se tuer en s'étranglant soit même mais les pretres etaient intervenu. Cela n'avait pas fait beaucoup de vagues...

L'esprit de Licsis était comme les engrenage d'une horloge, pour que tout tourne parfaitement, il fallait que tous les engrenages soient parfaitement installés et mis en place. Un seul engrenage qui se déplace et tout est derreglé. Chez Licsis, un engrennage déréglé avait entrainé le dérèglement de toute la machine. Mais, par le hasard, par la volonté humaine, pour par intervention divine, a force de mélanger tous les engrenages de Licsis, il peut arriver que tout ce remette en place. L'horloge tourne, mais quand on regarde à l'intérieur, tout n'est que chaos. Mais l'horloge tourne. Elle est fragile, mais elle tourne... A contrario de Licsis qui lui ne tourne plus rond du tout avec sa 3eme captivité...

Il était arrivé à Licsis de faire apparaitre une fumée noire épaisse, généralement, Licsis la separait en deux et la faisait tournoyer autour de lui en priant. Parfois, la fumée noire se rassemblait et prenait la forme de Licsis. Alors Licsis s'agitait, comme si il avait peur de quelque chose ou de quelqun. Cette fumée noire, a moins que les prêtres de Tari aient regardé la scène à l'aide de leur bague, était invisible.

Dans les derniers jours, le haut prêtre avait été très calme, il marmonnait toujours des paroles lorsqu'il était seul mais il etait beaucoup plus calme, passait ses journées a prier, ainsi que ses nuits. Il ne dormait plus du tout. Au début Licsis dormait un peu, 1 ou 2 heures au moins, mais maintenant, Licsis ne dormait plus du tout. Il était comme dans une transe méditative, debout au fond de sa cellule, la tete pointé vers le bas, comme si il regardait ses chaussures. Licsis était ailleurs, dans un autre monde, il voyageait. Il etait loin, tres loin. Son esprits errait dans les limbes, etait-ce les limbes de sa pensée, ou était ce quelque chose de plus spirituel encore ? Difficile de fournir une réponse pour ceux qui le surveillaient. Licsis murmurait toujours ses paroles,d'ailleurs, ses murmures étaient particulier, comme si il chuchotait si fort que l'on pouvait l'entendre à l'autre bout de la pièce. Ce qu'il disait si l'on écoutait ne voulait rien dire, comme si il parlait une langue ancienne...

Lorsque la gardienne pénétra dans la cellule de Licsis, c'est ainsi qu'elle le trouva, en plein transe, debout, la tête penchée en avant, en train de murmurer des paroles mysterieuses.
Un petit moment se passa, les murmures ralentirent peu à peu, jusqu'à s'arrêter, et enfin Licsis prit une grande inspiration ou il releva la tête. Il s'ettira rapidement puis fit quelques pas en avant.
Il parla d'une voix claire, différentes de celles qu'avaient pu entendre la gardienne auparavant. Celle ci était calme, posée, dans des ton assez bas.


Je vous attendais Gardienne. Je savais que vous viendriez.

Âpres ces brèves paroles, et à la surprise générale, le haut prêtre s'agenouilla devant la gardienne.

Je serais honoré que ce soit vous qui mettiez fin à mes misérables jours. C'est pour ça que vous êtes venu n'est ce pas ? Tous ici ont échoué à me faire revenir sur la voie. Une voie qu'ils croient voir mais dont ils comprennent pas le sens. La spiritualité basée sur le culte de la déesse de la mort, suis un chemin plus compliqué qu'on ne pourrait le croire. La mort étant à la fois un état physique et spirituelle, et marque la fin de notre présence physique sur ce monde. Une voie n'existe pas, nous sommes tous LA voie. Enfin nous. Vous. Puisque dans les différences j'ai été rejeté. Mais je m'égare. Pour me tuer vous aurez besoin de silence.

Licsis était toujours agenouillé, le front contre le sol en signe de soumission. Ses dernières paroles étaient étranges, il avait encore tellement changé. Or il est difficile de soigner un homme dont nous ne comprenons pas les maux. Licsis était une énigme, ou pour être moins pretencieux, une belle question.
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