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 L'aveu d'une trahison [Viktor]

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Iseult Séraphin
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MessageSujet: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 0:25

Le bal était fini pour moi alors qu'il continuait à battre son plein et que la musique berçait en cadence les danses que les dames offraient aux seigneurs. Je venais de prendre la fuite sans demander mon reste de la salle de bal. J'avais abandonné le bracelet qui avait craqué sous le coup de la chute et que je l'avais perdu au milieu de la piste de danse telle Cendrillon sa pantoufle de vair sur les escaliers.
Je montais les marches deux par deux manquant de tomber. Les larmes coulaient sur mon visage, je n'arrivais pas à les retenir. Me voilà devant mes appartements. Me jetant sur le lit, je me mis à pleurer. Les larmes coulaient à flots comme si elles ne voulaient jamais s'arrêter. Nane était absente. Comme j'étais censée me divertir lors du bal, elle était sortie dans les fêtes populaires de la cité.

Quand les larmes eurent fini par s'arrêter d'elles même, je tremblais légèrement. Non je ne pouvais continuer à lui mentir ainsi. Me levant chancelante du lit à présent humide par mes pleurs, je me laissai tomber devant l'une des malles.
Retournant tout, envoyer valser rubans, chemises et autres fanfreluches, j'en sortis une petit cahier en cuir relié avec des enluminures sur la couverture. Puis me levant je sortis de la chambre. Le bazar resta,on aurait pu croire à un voleur si mes chaussures que je portais ce soir là ne se trouvaient pas l'une au pied du lit et l'autre devant la malle ouverte.

Déambulant dans les couloirs je me rendis dans les appartements de Viktor, il me les avait montré le jour de notre arrivée au cas où je souhaiterai le trouver si je n'allais pas bien. Bien entendu, la chambre était vide car le baron était en bas et innocemment danser avec dames et demoiselles qui l'invitaient.
Je ne voulais pas faire marche arrière aussi je pris la décision de l'attendre. Dans l'obscurité de la chambre, je choisis le lit car ce fut la seule forme vraiment distincte que je réussis à voir. M'asseyant dessus, j'attendais.

Le temps passa. J'ignore combien de temps mais je m'endormis tenant le cahier serrer dans mes mains. J'étais allongée sur le lit, sur le rebord, comme si j'allais tomber au moindre mouvement. La nuit était passée et Viktor rentrait dans ses appartements pour se coucher. Il me découvrit alors là...
Me réveillant doucement comme il avait l'habitude de le faire, j'ouvris doucement les paupières qui s'embuèrent immédiatement de larmes. Il ne comprenait pas pourquoi ces larmes. Je tenais toujours contre moi mon cahier. Tremblante, la tête basse, je le lui tendis. Je fixais mes mains sur mes genoux alors qu'il lisait le précieux cahier, journal intime d'une jeune fille.


Citation :
Le soir, j'étais sortie dans les jardins pour m'aérer après le repas. Je suis tombée sur le seigneur d'Ivrey. Galant homme, courtois de surcroît. Il m'offrit une rose et me fit compliment. Comme il se piqua la maint avec l'une des épines, je ne pouvais le laisser ainsi. Dénouant l'un des deux rubans autour de mon cou, j'ai pansé sa blessure assez minime avec le ruban jaune. Nos routes se séparèrent sur le perron.


Des larmes viennent à souiller les feuilles et l'encre bave alors que l'écriture est tremblante.

C'est affreux... Je l'ai trahi... Pourquoi fallait il que cette infamie vienne s'abattre sur moi. Je me suis retrouvée bien malgré moi dans la chambre d'un autre... Je ne sais même pas comment je m'y susi retrouvée alors que je dormais dans ma chambre. L'alcool qu'il me fit boire eut raison de ma volonté... Je me sens sale et honteuse. Je me réservais pour le jour de mon mariage et tout cela est fichu. Je n'ai plus d'honneur... Ma vertu est tachée à jamais.
Je ne me souviens plus exactement de ce qui s'est passé cette nuit là mais j'ai quelques égratignures sur mon épaule droite. Me sentant sale, j'ai voulu me laver et au final, j'ai fini la nuit dans le bassin d'eau froide de la salle de bains. Ce fut les servantes qui m'en ont extraite en état d'hypothermie. Mais rien de tout cela ne fut dit à Viktor. On ne voulait pas qu'on s'inquiète pour un soit disant bain nocturne que j'aurai voulu prendre.
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 8:55

Quel nuit vraiment. Par les Cinq, elle aurait put être plus calme que cela n'aurait pas le moin du monde dérangé le jeune baron de Missède qui se tenait à la porte de sa chambre. Non, franchement pas calme du tout. Il avait découvert le véritable nom d'Agniezka: Iseult. Mais le pire de tout, c'était sans aucun doute le reste. C'était une Seraphin.

Oui oui, vous avec bien entendu.

J'ai bien dit Seraphin.

Enfin bref.

Après avoir bien danser et... sans doute bu un petit vers de trop, Viktor rentrait dans sa chambre, un peu joyeux.

Quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il découvrit Agniezka sur son lit. La jeune femme dormait paisiblement, sans ses chaussures et toujours vêtue de la robe qu'elle portait aujourd'hui au bal. Doucement, le baron s'assit à côté de la jeune femme dans le lit après avoir refermé la porte derrière lui. Se penchant sur elle, il lui caressa doucement la joue pour qu'elle se réveille. Malgré son envie de la laisser dormir, il n'aurait pas été convenable qu'ils soient ainsi tout les deux découvert dans le même lit.

En tout cas, pas par quelqu'un d'autre que Nane et pas en dehors de Missède.

Alors qu'elle ouvrait les yeux, la jeune femme découvrit le visage souriant et rassurant de Viktor. Mais, loin de lui accorder le sourire qu'elle lui donnais lorsqu'il la réveillait, ses yeux s'embuèrent immédiatement de larmes qui ne tardèrent pas à couler le long de ses joues.


« Allons, qu'est-ce qui t'arrive? »

Il allait la prendre dans ses bras pour la consoler, mais elle ne lui en laissa pas le temps et, d'une main tremblante, lui tendit le cahier à la couverture de cuir qu'elle tenait contre elle comme son plus précieux trésor.

Viktor, un peu intrigué prit l'ouvrage dans ses main et ragarda la première page. Il le referma après en avoir lu la première ligne.


« Agniezka, pourquoi est-ce que tu me montre cela? C'est ton journal. Je ne peux pas. Se sont tes secrets. »

Il voulut lui rendre le livre, mais elle refusa de le prendre, lui faisant clairement signe de le lire.

Un peu intrigué et légèrement inquiet, Viktor ouvrit l'ouvrage et commença sa lecture. Il ne comprit pas se qui avait motivé Agniezka à lui donner cela jusqu'à se que... Non, se n'était pas possible. Il avait dut mal lire se qui était écrit.

Il relut, une fois, deux fois, quinze fois.

Non. Agniezka ne pouvait pas lui avoir fait cela. Il n'y croyait pas.

Viktor fixait le cahier sans vraiment le voir. Ses mains tremblait un peut et son visage, plus pâle qu'à l'accoutumé, était contracté.
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 8:57

Viktor venait de me réveiller et au lieu d'être accueilli par un sourire ce fut des larmes. Prenant le cahier que je lui tendais d'une main tremblante. Il le prit sans vraiment savoir de quoi il s'agissait et surtout ignorant son contenu à l'inverse de connaître mon identité oubliée.
Il lut la première page celle où je parlais de mon arrivée à Missède et il comprit de suite la valeur du cahier qu'il tenait entre ses mains et surtout qu'il s'agissait de mon journal intime. Il voulut me le rendre mais je refusai de le reprendre, lui signifiant non de la tête. Il fallait qu'il le lise, c'était important pour moi.

Viktor commença à lire silencieusement depuis le commencement. Rien de spécial jusque là. Je parlais de ma rencontre avec les elfes, ma rencontre avec lui. Ce que je ressentais, ce qui s'était passé à la cour de Missède. Rien que lui ne sache.
Puis soudain, les pages où le fin ruban doré se trouvait furent tournées. Il arrivait au moment que je redoutais le plus. Je ne sais combien de temps, il passa sur ce passage à tourner et retourner les pages dans un funèbre silence.

Le baron était là, livide, regardant le cahier sans le voir. Ce qu'il lut avait du profondément le choquer. Il savait à présent que je l'avais trahis. Il n'y avait rien à dire. Le silence régnait en maitre dans la pièce, silence que je ne pouvais briser. Lui seul le pouvait mais rien, il resta muet.
Les larmes coulaient toujours sur mon visage, mes yeux étaient rouges. Peut être devrais je le laisser seul ? C'était sans doute la meilleur chose à faire. Doucement je me levai du lit, le froissement du tissu de ma robe se fit entendre.

Alors que je me dirigeai vers la sortie, ma robe frôla le baron qui en laissa tomber le journal à terre qui chu ouvert sur les pages infamantes de mon écriture. Se retournant, il m'attrapa par le poignet avec une certaine force pour m'empêcher de partir.
Une fois que je fus retournée, arrêtant mes pas, il relâcha l'étreinte sur mon poignet. Le regard baisser, je n'osai lever les yeux de peur de croiser son regard. Il était furibond, je pouvais le sentir. Ayant appris à le connaître, je n'ignorai pas qu'il fulminait de colère intérieurement et qu'il tentait de se contenir.

Le silence n'était toujours pas brisé. Nous étions là, tous les deux debout, l'un face à l'autre. J'attendais une réaction de sa part mais rien. Pas un mot, pas un geste, pas une parole. Mes larmes continuaient à perler sur mes joues mais lentement elles s'asséchaient car j'avais pleurer toutes les larmes de mon corps.
Puis finalement, il brisa ce silence d'une voix froide, sèche et glaciale. Il me demanda pourquoi. Je n'avais rien à lui répondre. Je gardais le regard baissé. Puis soudain après quelques minutes que sa question fut posée, sa main vint à s'abattre sur mon visage.

La violence de la gifle fut telle que je chus sur le tapis à genoux devant lui. Je gardais la tête basse en coupable que j'étais. D'une main tremblante, je la glissai sur ma joue qui avait été frappée. Je sentis sous mes doigts froids la chaleur de la marque. J'avais mal, très mal.
Je sentis une goutte suinter sous mon doigt. C'était du sang. En me giflant, il avait égratigné ma joue dont un fin filet de sang perla à peine. Je restai ainsi à genoux devant lui, soumise à son verdict. Comme il était mon fiancé, de surcroit l'homme sous lequel j'avais été placée comme sous tutelle, il avait tous droits sur moi... J'attendais sa sentence...
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 8:58

Le silence s'éternisait. Viktor aurait été le seul à pouvoir le briser. Lui seul avait encore une voie. Mais il ne disait rien, assommé par la nouvelle qu'il venait d'apprendre. Au point ou il en était, il se serait presque attendu à se qu'Agniezka prenne elle même la parole. Mais non, le silence s'éternisait.

Chaque seconde passée amplifiait la rage qui bouillonnait dans le ventre du jeune homme. Elle l'avait trahit. Et tout ce temps. Tout le temps qui s'était écoulé depuis qu'ils avaient rencontré Aetius, le pourceau de Scylla, à Ethin, tout n'avait été que mensonges. Chacun des baisers qu'ils avaient échangé. Chaque chose qu'elle lui avait dit à sa manière. Tout sans exception était faussé.

La traitresse.

Elle l'avait laissé croire, laissé espérer. Et finalement, elle lui avait jeter cela à la figure au moment ou la culpabilité la rongeait au point qu'elle n'avait pas réussi à le supporter d'avantage. Mais lui, il aurait sans doute préférer l'ignorer. Il aurait imputé le fait qu'elle ne soit pas vierge à son passé plus que trouble. Après tout, elle avait très bien put être mariée, ou violée par ceux qui avaient tenté de la tuer. Mais c'était trop tard. Il ne pouvait plus se cacher de la réalité.

Cette... cette... s'était offert à Aetius d'Ivery. Elle avait osé lui faire ça. À lui. Il aurait put comprendre qu'elle ait préférer en aimer un autre. Cela lui aurait fait de la peine, mais il l'aurait accepté. Mais pas ça. Il ne pouvait pas.

Elle bougea légèrement, comme pour le laisser seul.

Peut-être était-ce mieux ainsi. Il ne voulait plus ni la voir, ni entendre parler d'elle. La rage le rongeait de l'interieur. Et oui, c'était la demoiselle qui en était la cible. Pour l'avoir trahit. Pour s'être offerte à un autre alors qu'elle savait parfaitement que lui il attendait. Qu'il était prêt à l'attendre longtemps encore. Mais non, elle lui avait préféré un étranger. Alors qu'elle aille au Nifelheim. Qu'elle sorte du palais. Qu'elle aille se perdre dans les rues d'Ysari et finisse dans un bordel, il n'en avait rien à faire.

Le petit livre chuta sans que Viktor ait fait le moindre geste.

Oh et puis non. C'était trop facile. Elle ne s'en tirerait pas comme ça.

D'un geste vif, il l'attrapa par le poignet alors qu'elle était en train de s'éloigner. Serrant plus que de raison, il l'obligea à rester et à se tourner vers lui. Elle avait le regard baissé et fuyant, refusant de le regarder en face. Mais comment aurait-elle put le faire après se qu'elle venait de lui annoncer?

Il devait se contenir pour ne pas faire quelque chose de stupide. De choses vraiment idiote. Mais c'était difficile. À chaque seconde qui passait, la rage qui grandissait en lui réclamait qu'il fasse quelque chose pour l'apaiser. Mais il la maîtrisait. Pour l'instant en tout cas.

Le silence continuait à s'éterniser. Un silence plus pesant au fur et à mesure que le temps passait. Ils étaient l'un face à l'autre, mais elle ne le regardait pas. Les yeux baisers, elle se contentait d'attendre qu'il fasse le premier pas. Ironique pas vrai? Qu'elle soit justement en train d'attendre se qu'il avait toujours espéré d'elle: un premier pas. Ses larmes continuaient à couler le long de ses joues. Mais cela ne servait à rien. Il n'avait que faire de ses pleurs. Tout comme il n'avait que faire du fait que les larmes de la jeune femme commençaient à se tarir à force d'avoir pleuré.

Finalement, il prit la parolle.


« Pourquoi? »

Sa voix froide, glaciale même.

Face à la colère de Viktor, Agniezka gardais le regard baissé. Le baron fixait ses lèvres, attendant qu'elle formule une quelconque réponse. Mais rien. Ses lèvres restère immobile.

Après de longue minute d'attente, Viktor craqua. S'en était plus qu'assez. Avant qu'il ait put vraiment y réflechir (même si cela n'aurait sans doute rien changé), il asséna une violente gifle à la jeune femme.

Sous la violence du coup, elle chuta sur le tapis, à présent à genou. Elle gardait la tête basse, sans tenter d'articuler le moindre mot. Le baron dut se retenir pour ne pas lui envoyer au passage un second coup qui l'aurait définitivement mise à terre. La seule chose qu'elle fit fut de porter une de ses mains tremblante à sa joue.

Elle attendait. Longtemps, sans bouger d'un seul milimètre. Elle attendait sa sentance.

Un air de dégout peint sur le visage, Viktor recula.


« Comment tu as put faire ça?... Pourquoi est-ce que tu l'as fait? »

Agniezka ne bouge pas, le corps toujours secoué de sanglots. Ce silence et le fait qu'elle ne tente même pas de lui parler pour qu'il puisse lire sur ses lèvres énervait tout particulièrement le baron.

Quant on vous a fait mal, on veux faire plus mal encore. Jamais Viktor n'aurait dit une chose pareille autrement. Sa phrase tomba comme le couperet d'une guillotine.


« Je ne vois même pas pourquoi je m'étonne. Après tout, c'est comme avec Lyrin. Se que tu m'offre à moi, tu dois d'abord l'avoir offert à d'autres. »
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 8:59

La gifle violente et douloureuse me fit basculer à terre. Tombante telle une feuille ébranlée par le vent. Je restai agenouillée devant Viktor, la tête basse, une main frêle sur mon visage découvrant la légère égratignure dont le sang perlait mais assez peu pour ne laisser aucune cicatrice.
J'attendais. Je ne pouvais rien faire d'autre. Je n'avais aucun droit en tant que femme que de me rebeller contre monseigneur d'autant plus que même si j'en aurai été capable, chose impossible au vu de ma passivité en bien des domaines, je ne l'aurai pas fait. Je méritais ma punition. A tout crime, sa sentence, voilà ce qu'était la justice et Viktor avait droit à cette justice. Il était la victime, le juge et le bourreau à la fois dans cette affaire douloureuse.

On voyait que le baron prenait beaucoup sur lui pour ne pas éclater dans une colère noire visible même si on la sentait au son de sa voix, de ses gestes et de son regard froid et méprisant qu'il portait sur moi, vile créature.
Alors que j'attendais un ordre de sa part ou un autre coup, je demeurai à terre n poupée lascive. Le silence avait repris ses droits durant de longues minutes. On ne pouvait pas dire que notre dispute soit très véhémente côté paroles. Viktor s'éloigna légèrement mais resta à porta de voix quand finalement il prit la parole.

Il me demandait comment j'avais pu faire cela, et surtout pourquoi. Je n'en avais pas la réponse car j'ignorai comment je m'étais retrouvée dans la chambre de l'Ivrey. De plus quand j'avais ouvert les yeux, embuée par mes songes je n'avais pas pensé un seul instant qu'il s'agissait de lui mais au contraire de Viktor qui d'habitude me raccompagnait dans ma chambre ou la sienne.
Voilà où fut mon erreur, prendre pour acquis qu'il s'agissait de Viktor et l'embrasser. Il m'avait fallu un certain temps pour que mon esprit fasse la lumière et repousse le seigneur mais il était déjà trop tard. J'étais tétanisée sans pouvoir faire le moindre mouvement. L'alcool qui me fit boire pour me détendre avait eu raison du reste.

Je ne dis rien, ne tentai même pas de remuer les lèvres pour donner une explication. Tout était noté dans mon journal. Il ne servait à rien d'en rajouter. Mon corps était parcouru par les sanglots. Même si les larmes peinaient à couler, les sanglots eux étaient toujours présents et secouaient mon corps en des spasmes plus ou moins violents.
La voix de Viktor résonna à nouveau,plus froide que le blizzard de l'hiver du Nord de la péninsule. Me parlait il à moi ou à lui même car il se demandait pourquoi il s'étonnait de cela et fit mention à Lyrin et au fait que ce que je lui offrais fut toujours pris par un autre avant...

A cette annonce, mon coeur se serra dans ma poitrine. Cette phrase fut pire qu'un poignard que l'on m'aurait planté dans le coeur. Laissant glisser ma main qui se trouvait sur ma joue, choquée par ce que je venais d'entendre, mes mains se serrèrent sur ma poitrine et je basculai en avant. Je n'étais plus seulement à genoux devant le baron mais dans une position qui laissait plus entendre un total assujettissement. La biche que j'étais ployée devant le chasseur.
Il ne put alors voir dans cette position mes lèvres se mouvoir. Seul indice que je tentais de parler était les spasmes des sanglots s'arrêtant entre chaque mot.


Vous êtes... cruel … de dire cela.. Jamais... Ô grand jamais... je n'ai voulu … m'offrir à un autre... d'une quelconque façon... que ce soit... Mon coeur... appartient à vous... à vous seul... Aussi achevez... moi... Je vous demande pitié... et achevez l'oeuvre qui aurait du... être fait... il y a un temps de cela... Je vous en supplie...

Veines supplications car il ne pouvait voir mes lèvres se mouvoir. A cet instant, je désirai la mort. Cela aurait été le plus doux des supplices. Mais il n'était pas question de m'achever mais bien pire...
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 9:02

a phrase que Viktor avait dit avait fait mouche. Agniezka glissa littéralement au sol. À genou, elle avait l'air d'être totalement soumise à sa volonté. Là, elle venait de passer encore un cran au dessus. S'en devenait presque inquiétant de voir à quel point elle remettait son sort entre ses mains. Viktor aurait put s'en inquiété, mais il était tellement envahit par se qu'avait délenché en lui la trahison d'Agniezka. Plus rien d'autre n'existait.
Les sapsmes dut à ses sanglots se modifièrent, signe qu'elle était peut-être en train de parler ou de tenter de le faire. Sauf que, forcément, si Viktor ne voyait pas ses lèvres, il ne pouvait comprendre se qu'elle était en train de lui dire.

Assez. Il en avait assez de cela. Il voulait qu'elle démente, qu'elle lui dise que c'était une très très mauvaise plaisanterie et que rien de tout cela ne pouvait être vrai. Mais elle ne le ferait pas. Il le savait parfaitement. Elle ne ferait pas le moindre démentit sur cela. Il fallait regarder la réalité en face.

Viktor tituba jusqu'à son lit où il se remis assis, ne s'occupant plus du tout d'Agniezka, restée prostrée au sol et qui ressemblait en ce moment vaguement à une paquet de linge. Le jeune baron se prit la tête entre les mains?


« Tout n'était que mensonge alors. Notre séjour sur l'Afayel ou tu m'a mentit tout du long. Plus tard, tu aurais pu me le dire, mais tu n'as rien fait. »

Il y eu un court instant de silence, puis il reprit la parole.

« En fait, tu ne m'aime pas. Tu me l'as fait croire, mais tu ne m'aime pas. Si tu m'aimais vraiment, tu ne m'aurais pas fait une chose pareille. »
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 9:02

Alors que j'étais pliée littéralement en deux sur le tapis de la chambre, la tête basse comme une esclave à genoux devant son maitre et que mes sanglots continuaient, j'entendis les pas de Viktor. Il frôla de son pied un pan de ma robe. Avait il choisi ce qu'il ferait de moi ?
Il semblerait que non car je l'entendis s'assoir sur le lit... Sa voix résonna alors dans mon dos. Il disait que tout n'était que mensonge. Que notre relation n'était que faux semblants. Il me reprochait de ne rien lui avoir dit à Afayel mais comment aurai je pu. Il y a des secret que bien souvent il est bon de garder et celui là en faisait parti mais j'étais rongée par la culpabilité et la honte donc impossible de me taire plus longtemps surtout après avoir vu ou cru voir Aetius d'Ivrey lors du ba de ce soir.

Un instant de silence durant lequel je commençai lentement à me redresser. Mes larme étaient taries, j'avais pleurer toute l'eau que contenait mon corps. Mes yeux étaient rouges à cause de mes pleurs, on pouvait deviner le sillon de mes larmes sur mon visage.
Ses paroles reprirent et furent pires qu'un poignard que l'on me planta dans le coeur. Il disait que je ne l'aimais pas. C'était faux, archi faux. N'avait il retenu de mon journal que ma trahison et non le reste ? Il pensait que durant tout ce temps je lui avais jouer la comédie.

En quoi l'amour intervenait dans le fait qu'avec l'ivresse un autre m'est défleurée. Cela eut alors pour effet de me faire entrée dans une colère rouge. Tournant mon visage contre lui, un regard rempli de colère et de tristesse à la fois, je pris appui sur mes mains pour me redresser.
Titubant un peu par faiblesse musculaire, je m'avançai alors en sa direction. Il ne bougea pas pour autant. La colère issue des mots qu'il venait de me dire s'exprima alors, je voulus le gifler. Levant ma main qui avait perdu son précieux bracelet, j'étais prête à lui mettre un souffler pour exprimer avec véhémence que non. Mais je ne pus. Ma main se rabaissa et je pris la direction de la porte.
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 9:04

Viktor ne regardait pas Agniezka. Il ne vit donc pas cette lueur de colère qui apparut dans ses yeux alors qu'il parlait. Il prêta à peine attention à elle. Comme si elle n'était plus qu'un fantôme. Ou alors c'était lui le fantôme. Il n'en était pas tout à fait certain. Pourquoi avait-elle fait cela? Il entendit la jeune femme se relever. Mais il n'avait pas la moindre envie de la voir. Si elle pouvait cesser d'exister, cela l'arrangerait. Il aurait peut-être dut refuser l'offre de Dragan. Peut-être qu'il aurait été plus simple que le serpent agisse plus vite ou même mieux, que les gens qui avaient tenté de la tuer ne l'aient pas manquer. Cela aurait résolut bien des problèmes.

Elle tituba, trop faible pour se maintenir vraiment debout.

Mais Viktor ne fit pas le moindre mouvement vers elle. L'avait-il seulement remarqué? Rien n'était moins sur. N'avait-il pas envie de la secourir? C'était certainement plus probable. Il souhaitait vraiment qu'elle souffre. Qu'elle ait mal autant que lui avait mal. Qu'importe la façon. Elle devait souffrir.

Il la vit du coin de l'oeil lever la main pour le frapper.


*Oh, ne fait pas ça espèce de pauvre idiote. Ne me donne pas de raison de te frapper encore. Je veux te faire mal, mais pas comme ça. Ne me donne pas une raison de te rouer de coups.*

Finalement, Agniezka abaissa sa main.

Viktor réagit alors qu'elle allait en direction de la porte. Il la rattrapa et, la prenant fermemant par le bras, la jeta par terre.


« Oh non. Tu ne vas nul part. Tu reste là. Tu passe la nuit sur le sol s'il le faut, mais tant que je n'ai pas prit de décision, tu reste là. »

Le ton n'était plus le même. Se n'était plus la voie glaciale du début. Viktor était plus emporté. Il n'avait pas encore vraiment crier, mais il n'était plus aussi maître de lui même.

Alors qu'Agniezka le regardait de ses grands yeux verts, le baron de Missède fut incapable d'empêcher une larme de couler. Larme qu'il balaya d'un revers rageur.
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 9:04

Doucement je m'approchai de la porte légèrement tremblante, mes jambes peinaient à me supporter temps à cause du choc physique que psychologique que le baron m'infligeait comme si je ne représentais rien d'autre qu'une poupée de porcelaine que l'on pouvait casser puis recoller les morceaux à sa guise.
Mon coeur était en miette, mon esprit aussi. Certes je l'avais trahi par ce geste infamant mais lui était le plus traitre de nous deux car il m'accusait comme pour se donner une raison valable sans chercher à comprendre que mon amour pour lui n'était qu'une comédie, une grande et vaste comédie.

Alors que ma main se tendait pour se saisir de la poignée et ouvrir la porte, il y eut un retournement de situation. Viktor réagit. J'aurai pensé qu'il aurait tenté quelques excuses pour son comportement après réflexion. Mais visiblement il n'avait pas réellement lu mon journal. Seul le mot trahison avait été retenu sans le contexte qui allait avec...
Donc Viktor se leva et m'attrapa par le poignet avec une certaine force et d'un geste me jeta au sol, loin de cette porte, source de liberté de ce piège dans lequel je me retrouvais enfermée. Une fois à terre, vautrée on peut le dire car ce n'est pas à genoux que je tombai mais bien littéralement de toute ma longueur sur le sol de la chambre.

D'une voix froide et dont on percevait toute la colère et le manque de sang froid cette fois ci, Viktor me regardant avec dédain et hauteur m'arqua que je n'irai nul part. Il ne voulait plus de moi mais pour autant il ne voulait pas que je parte, douce contradiction...
La raison n'était point son coeur qui encore sensible à la trahison lui faisait dire pareilles paroles quoique j'eusse vu une larme perler au coin de son oeil qu'il sécha d'un revers de la main comme s'il ne désirait nullement se laisser attendrir par mon regard de biche aux abois prête à être dévorée par le loup.

La raison obscure de son raisonnement se dévoila bien vite. Il ne voulait pas que je parte tant qu'il ne saurait pas ce qu'il allait faire de moi. Ainsi mon destin n'était pas encore scellé mais mes chances étaient maigres d'obtenir un pardon, je dois l'admettre.
Je passerai donc la nuit sur ce sol si tel était son désir. Je n'avais pas la volonté de protester ni même de me relever aussi, je restai allongée sur le sol me laissant juste glisser sur le côté afin d'être dans une position un peu plus confortable. Recroquevillée en mode foetus, j'étais là soumise à son regard, à son jugement et châtiment. Je ne voulais pas m'en soustraire. J'abdiquerai ma faute comme bon lui semblera.

La nuit passa. Je ne bougeai pas. Epuisée, j'avais même trouvée le sommeil malgré le fait que je sois sur un tapis dans une position et une tenue des plus inconfortables pour dormir. Je ne sus ce que fis Viktor pendant ce lapse de temps dans lequel j'étais plongée dans mes cauchemars perpétuels.
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MessageSujet: Re: L'aveu d'une trahison [Viktor]   L'aveu d'une trahison [Viktor] I_icon_minitimeJeu 9 Sep 2010 - 12:31

Agniezka était à terre. Sans bouger. Peut-être ne s'en sentait-elle pas la force, peut-être était-ce la peur qui la clouait au sol. Oui, Viktor se sentait présentement capable de la rouer de coups. Il ne pouvait pas le pardonner. Pas cela. La jeune femme avait fait de son plus beau souvenir un mensonge. Son séjour aux alentours du lac Afayel. Il avait eu des jours durant l'impression de sentir encore le corps chaud de la jeune femme contre lui, pliant sous ses caresses. Mais cela n'était rien. Son mensonge avait tout gâché. Elle ne lui en avait parler que lorsque la culpabilité avait été insupportable. Il ne pouvait pas en supporter plus.

Elle aurait dut lui en parler sans tarder. Avant ce soir.

Sur l'Afayel, avant leur départ pour le bal d'Ysari. Un moment quelconque. Mais avant. Viktor en aurait été triste, déçus, en colère. Mais sa colère serait passée. Et par dessus tout, il aurait prit attention à se fameux contexte. Il aurait été plus compréhensif. Sans doute lui aurait-il dit les mêmes choses. Sans doute l'aurait-il tout de même giflé. Mais il aurait fini par s'en excuser. Il se serait laissé attendrir par ces yeux et son air terrifié. Mais là, c'était trop tard. Il ne pouvait pas.

Quel nouvelle tromperie se cachait à nouveau derrière ces superbes yeux vert?

Elle lui avait mentit des jours durant. Sur tout. Sa faiblesse, ses cauchemars, ses réticences lorsqu'elle s'était retrouvée nue avec lui. NON! Il ne pouvait pas lui pardonner. C'était trop tard pour cela. Beaucoup trop tard. Si le coeur de la jeune femme étendue sur le sol et qui se repliait en position foetale était en miette, celui du jeune baron n'était pas en meilleur état.

Qu'allait-il faire maintenant? Qu'allait-il faire d'elle.

Agniezka avait sessé de pleurer. Elle avait même fini par s'endormir. Mais se n'était pas le cas de Viktor. Son esprit était hanté des images que les aveux d'Agniezka avaient fait naitre dans son imagination. Images abominables de la jeune femme et du pourceau de Scylla. L'envie de tuer ce salopard lui vint.

Doucement, avec une froide détermination, Viktor alla jusqu'à sa malle. Il en souleva le couvercle avant d'observer un moment le long objet qui s'y trouvait. Presque avec déférence, il sortit l'épée de sa malle. Caressant un instant le pommeau puis, d'un seul coup, il tira l'arme de la gangue du foureau.

L'éclat de la lune se reflétait, meurtrière, sur la lame.

Viktor ferma les yeux.

Se ne furent plus Agniezka et Aetius qui apparurent sur ses paupières.


* * *

Un village.

Un cris.

« Commandant, ces gens n'ont rien à voir avec les attaques. »

« Fermez là de Missède et allez vous mettre en ligne. Vous menez la charge. »

« Je refuse. »

Un coup violent qui le projetait au sol.

« Obéissez aux ordres Chevalier. »

Une ligne.

Un coup.

Le sang qui envahissait sa vision.

Pas son sang.

* * *

Viktor rangea son épée dans son fourreau et l'enferma à nouveau dans sa malle. Il avait fait couler assez de sang comme ça.

L'envie de tuer le Régent de Scylla n'avait pas diminuer. Mais il ne pouvait pas.

Non, c'était au dessus de ses forces.

Alors qu'Agniezka dormait presque paisiblement, Viktor s'effondra enfin.

Il n'était plus le baron de Missède, ni même un jeune homme de vingt deux ans. Il se sentait comme l'enfant qu'il avait été. Suppliant qu'on ne le laisse pas seul alors que tout son corps le brûlait.

Il avait été abandonné par sa mère à l'époque.

Maintenant, c'était Agniezka qui l'abandonnait. Il resta ainsi pendant de longues heures. Puis, se redressant, le cœur sec et les larmes tarie, il jeta un regard de profonde indifférence à Agniezka, toujours endormie. Si elle l'avait vu la regarder comme cela, la jeune femme se serait certainement jeter par la fenêtre dans la seconde qui suivait. Mais elle dormait.

La peine qui vint à l'esprit de Viktor était simple.

Il n'allait pas la tuer. Ni même la chasser.

Elle l'avait trahit.

Mais lui avait jurer à Dragan de la protéger et de prendre soin d'elle. Alors il allait tenir sa parole.

Quoi qu'il se passe, elle ne ferait pas de lui un parjure.

Pour elle, le bal était terminé en tout cas. Elle partirait aujourd'hui pour le manoir aux abords du lac Afayel.

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