[Quais] A l'Aube [libreuh!]

La nuit, encore maîtresse du ciel, luttait contre
un soleil qui commençait à poindre. Sentant son règne approche l'astre illuminait
les nuages de couleurs écarlates que la mer faisait miroiter.
La ville d'Yril se réveillait peu à peu et ça et là, on entendant des
volets claquer contre les briques des murs. Les ombres inquiétantes de la nuit
révélaient peu à peu leur vraie nature, les voyageurs quittaient leurs
auberges, les joyeux fêtards de la veille délaissaient leurs tavernes, préférant
leurs lits. Les échoppes ouvraient, comme elles fermaient au crépuscule: une à
une.

Elwenn se trouvait au bout d'une jetée et regardait le reflet des
étoiles disparaître chaque fois qu'une nouvelle couleur tintait les flots. Le
vent du large faisait clapoter les vaguelettes et se briser les murs d'eau sur
les récifs visibles depuis le port. La cape blanche de la semi-drow claquait à
chaque bourrasque tandis que la petite magicienne fredonnait une vieille
balade. Sans le savoir vraiment, elle chantait en elfe noir. Ne parlant pas ce
dialecte qui pourtant était celui de son père, elle ne comprenait pas ce
qu'elle disait. Mais elle trouvait cela beau et pensait, à juste titre, que ça
ne pouvait pas être mauvais puisque c'était son père qui le lui avait enseigné
alors qu'elle n'était qu'une enfant.

Les yeux clos, la petite magicienne profitait du calme provisoire que lui
offrait le port.

Nakor, faisant voyage vers le nord pour rejoindre la terre des nains et la grande cité de Kirgan, décida de passer proche du port d'Ydril pour voir en premier lieux si un quelconque message ne lui était pas parvenu, dans un des endroits de Miradelphia ou certains pensaient pouvoir le trouver.
Faisant marche tôt le matin, Nakor décida d'aller observer et profiter de la belle vue que l'on avait lorsque l'on admirait le levé de soleil sur le port d'Ydril.
Il marchait, la canne à la main droite lorsqu'il entendit soudain une chanson chanté dans un dialecte qui était celui des créatures les plus détestés de Miradelphia, il décida de ne pas s'arrêter en si bon chemin et poussa ses investigations jusqu'au bout lorsqu'il reconnue enfin une forme sur la jetée : une femme, qui n'avait pas la couleur de peau des drows, chantant une chanson dans le noir langage.
Se disant que la jeune fille ne devait pas être foncièrement dangereuse, et qu'après tout les clichés sont une verrue qui ronge l'intelligence, Nakor s'approcha et de sa voix de vieillard dit tout simplement

"Voila bien des fois que je vois le levé de soleil ici mais finalement, sa beauté et à chaque fois renouvelé et je ne m'en lasse pas ... même après tout ce temps, et vous jeune fille?"

Nakor observa avec attention les réactions de la jeune fille tout en gardant un masque de vieillard un peu ahuris et crédule à souhait.

Elwenn sursauta, lâcha un hoquet de surpris tandis que
les derniers mots de la chanson moururent sur ses lèvres. Elle fit volte face
et se trouva nez à nez avec un vieillard. Et quel vieillard! Ses yeux étaient à
demi révulsés, lui donnant un air complètement ahuri, sa barbe blanche cachait
la majeur partie de son habit: une longue robe violette. Mais ce qui la surprit
le plus ce fut le nez, un nez épais et proéminant ainsi que son chapeau. Une
sorte de couvre-chef pointu, ridiculement haut et semblait-il, assortie à sa
robe. Toute cette panoplie de mage de pacotille prêtait à rire mais Elwenn
était bien trop innocente pour se moquer de quelqu'un, fut-ce t-il assez
singulier que Nakor.
Une fois passé son étonnement premier, la première chose à laquelle
pensa la petite magicienne fut de s'excuser.

"Pardonnez-moi. Je....je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un
vienne à moi alors que le soleil n'éclaire le ciel que de quelques rayons
seulement."

Elle inclina poliment la tête puis se rappela qu'une question lui avait
été posée. Toujours aussi naïve et crédule, elle répondit d'un ton empressé,
profondement désolée d'avoir manqué de respect à Nakor...

"Oh! Ce n'est que mon deuxième jour en ces lieux mais je dois
avouer que ce spectacle est d'une sérénité fort agréable."

Elwenn inclina de nouveau la tête, faisant onduler ses cheveux
argentés. En se redressant elle adressa un sourire doux à Nakor. Elle était obligée,
pour cela de lever le visage vers l'homme, car il était bien plus grand
qu'elle, Elwenn ne mesurant qu'un mètre cinquante sur la pointe des pieds.

Nakor fut agréablement surpris de voir, que si la jeune fille avait du sang drow dans les viennes, seule explication permettant de comprendre les paroles de la chanson, elle avait des manières et n'était pas pour un sous, gratuitement agressive! Nakor pensa qu'il avait donc à faire à ce que les hommes appellent une semi-drow tout au plus, et il fut heureux de voir que la jeune fille ne désirait pas repousser la compagnie du vieil homme, Après tout il n'était pas pressé et un peu de discussion avec un esprit frais ne lui ferait pas de mal bien au contraire!

"Je vous en supplie jeune fille, ne vous confondez pas en excuse, c'est à moi et à mes manières bourrus de vieil homme qui se croit tout permis de m'excuser, et certainement pas à vous et votre surprise en me voyant à vos cotés!"

Nakor se permit de glisser un clin d'œil à la jeune fille et ria doucement et chaleureusement avant de faire ce qu'il adorait faire, il entortilla sa longue barbe autour de son vieux bâton de, soulevant celui ci de sorte que la barbe ne touche pas le sol lorsqu'il s'inclinait, le magicien reprit

"Nakor, vieux fou, pour vous servir!"

Puis se redressant, il lâcha sa barbe avec agilité et se permit de continuer à parler, lui qui aimait tellement ça, les gens lui accordait souvent ce privilège du à son grand âge, et il en était ravi

"Vous êtes encore jeune ma chère, mais vous avez déjà la présence d'esprit de savoir apprécier les bonnes choses aux bons moments, je me permets de vous en féliciter ... mais dites moi, serait il indiscret de demander à une jeune fille où est ce qu'elle a apprit à chanter une vieille chanson en elfe noir?"

Nakor posa sa question avec dédain, de sorte que la jeune fille sente qu'il ne s'offusqué pas de cela mais plutôt qu'il était intéressé de savoir comment ce qui semblait être une humaine, pouvait connaitre la langue drow!

Elwenn fut surpris de la réponse de Nakor et aquièssa
poliment. Son clin d'oeil la rassura et elle y répondit par un sourire timide
qui s'effaça aussi vite qu'il était apparu lorsqu'il s'inclina. Il avait en
effet entortillé sa longue barbe soyeuse autour d'un bâton.

**Ca alors!**

Pensa Elwenn en le voyant faire. Loin de le considérer comme fou, elle fut tout
de suite très intriguée par lui. Elle le trouvait très ingénieux: il ne
désirait pas que sa belle barbe immaculée soit salie par le bois poussiéreux et
douteux du quais. Il se présenta donc et Elwenn ris joyeusement. Son rire
s'éleva dans les airs comme un tintement de crital, délicat et pur, comme le
rire d'un jeune elfe, d'une petite fée.
Elle lui répondit alors de sa voix altière:

"Quant à moi, je me nomme Elwenn."

Le dénommé Nakor laissait sa barbe s'échappé de l'emprise du
bâton une fois qu'il fut relevé. Elwenn redevint sérieuse et écouta
attentivement le mage.
Son maître lui avait appris que les personnes d'un certain âge en savent bien
plus qu'un jeune. Il l'avait encouragé à les écouter et à apprendre de leurs
dires.

Lorsque Nakor demanda pourquoi elle chantait une chanson en langage
drow, son visage s'illumina:

"La comprenez vous Nakor ?"

Puis, comprenant qu'elle s'était montrée impolie, elle s'inclina et
s'excusa.

"Pardonnez-moi, je me suis emporté."

Pour se faire pardonnée, Elwenn lui répondit.

"C'est moi père qui me l'a enseigné, mais je ne comprend pas les paroles.
Cela doit voit paraître ridicule..."

Nakor fut content de voir que la jeune fille avait rit, lui qui aimait tellement le rire, était toujours heureux de voir que son comportement permettait aux gens autour de lui de rire aussi : la plus belle et la plus forte des choses du monde! Son rire était d'autant plus joli que le son était pur et quasi cristallin ... naturel avait envie de dire Nakor en y pensant, oui issue de la nature!
Mais une fois de plus Nakor entendit la douce Elwenn s'excuser mais le magicien allait arranger ce problème rapidement! En tout cas il connaissait maintenant son joli nom et fut ravi de pouvoir prendre un peu en main cette conversation pour tranquilliser la jeune fille

"Elwenn ... c'est un très jolie prénom, ses sonorités me plaise beaucoup!"

Puis Nakor offra à la jeune semi drow un sourire chaleureux et vint s'asseoir non loin d'elle, en lui faisant signe de prendre place à ses cotés devant le beau levé de soleil d'Ydril

"Je vous en supplie Elwenn, cessez dont de vous excuser ... votre comportement est plus que parfait et extrêmement respectueux mais ... je ne suis pas de ceux qui désire qu'on leur montre constamment le respect du à leur ... à leur quoi d'ailleurs ... leur grand âge! Pfffffff baliverne mon enfant! Donc ne vous excusez plus ou je vais commencer à me sentir mal à l'aise et ... vous ne voudriez pas offusquer un vieillard!"

Puis Nakor ria de bon cœur à sa propre blague, il adorait faire ça d'ailleurs s'il avait était debout il se serait même mit à danser!

"Humm ... je dois vous avouer que j'ai quelques petites compétences en elfe noir ... puisque leur langue à dérivé de la vieille langue elfe sylvaine alors je dois pouvoir déterminer approximativement de quoi cette belle chanson parle! Si cela peut vous faire plaisir et surtout croyez bien que non : cela ne me parait pas ridicule du tout de chanter quelque chose dont on ne connait pas la signification mais que l'on chante parce que c'est ... jolie!"

Nakor allait se taire pour laisser parler son hôte mais une autre question sortit de ses lèvres avant qu'il ai put lui même s'en empêcher

"Votre mère était elle elfe sylvaine ou humaine?"

Et pour ne pas que cette question paraisse inopportune Nakor commença à jouer avec des oranges qu'il sortit de son sac et jongla avec jusqu'à ce qu'il en mette une sous le nez de la jeune magicienne

"Une orange Elwenn?"

Puis Nakor attendit de voir si la jeune fille éluderait ses questions ou si elle irait jusqu'au bout et ne se démonterait pas de l'impertinence d'un vieux fou

Nakor complimenta Elwenn sur son nom ce qui la fit
rougir. On lui avait déjà fait remarqué que son nom était singulier ou
originale, étrange pour un semi-drow ou simplement particulier, mais jamais
"joli". Cela lui fit extrêmement plaisir, car elle aussi appréciait
son nom, elle était fière qu'on l'est nommé ainsi, elle était fière de porter
le nom de sa mère lui avait donné.

"Merci beaucoup Nakor."

Répondit Elwenn de sa doux cristaline et douce à la suite de quoi,
le mage invita la petite magicienne à prendre place à ses côtés. Elle s’assit
donc aux côtés de l'homme, au bout de la jetée, les jambes dans le vide au
dessus de l'eau. La mer, calme et fraîche projetait parfois quelques gouttelettes
qui s'écrasaient sur les habits des deux mages, mais, face à la chaleur qui se
renforçait avec la lumière du soleil, c'était une situation fort agréable.

Les yeux rivés sur le astre levant et les couleurs chatoyantes de l'horizon,
Elwenn attendit que son interlocuteur prenne de nouveau la parole. A son grand désarroi
se fut pour la corrigée, il la pria en effet de ne plus s'excuser.
Instinctivement, la jeune fille baissa la tête. Elle contempla un peu déboussolée
ses mains, ses ongles bleutés, ses lourds bracelets de bronze. Elle ne se
sentait pas blessée mais un peu honteuse. Finalement lorsque le mage éclata de
lui, elle se redressa et braqua sur lui ses yeux de glace. Un joli sourire se dessina
sur son visage enfantin.

"Je vais faire de mon mieux Nakor."

Puis, pour changer de discussion, l'intéressé reprit sur la chanson.

"C'est vrai vous ne trouvez pas cela ridicule ?"

Elle émit un rire étouffé et regarda l'horizon.

"Vous êtes sûrement la première personne à me dire cela. Même mon
père se moquait de moi. Mais je crois que c'était dans sa nature."

En effet, mais si le père d'Elwenn se riait d'elle se n'était pas
pour la rendre triste mais une façon à lui de l'encourager à trouver la
signification des paroles de cette mystérieuse ballade.

"Et j'aimerais beaucoup savoir de quoi cela parle."

Elwenn se tourna une fois de plus vers Nakor, affichant une mine pleine
d'espoir comme si elle était une petite fille espérant recevoir une friandise.
Ce fut à ce moment que Nakor lui posa une question sur sa mère. Cette question
la ravie. Elle aimait énormément sa chère mère, la personne qu'elle aimait le
plus au monde, dont elle était la plus fière.

"C'était une humaine. Elle était une mage blanche, elle soignait
les blessés sur les champs de bataille."

Nakor, au déroulement de leur discussion était de plus en plus ravi d'avoir rencontré la jeune Elwenn, il appréciât sa compagnie et la simplicité de ses réponses et de son comportement!
Sa mère était donc humaine, cela était donc possible qu'un drow tombe amoureux d'une femme humaine et que de leur couple naisse une enfant parfaitement saine d'esprit et capable de vivre avec les hommes, Nakor trouvait que c'était l'un des miracles de la vie, les dieux en soit bénis!
Se reportant sur les envies et l'espoir de la jeune fille de comprendre ce qu'elle chantait, Nakor intervint en conservant l'espoir secret que cette chanson ne parlerait pas de meurtre de guerre et de dieux du chaos

"Et bien, belle enfant, si vous aviez l'amabilité de chanter une nouvelle fois pour un vieillard, j'essaierais de vous traduire de mon mieux les parole ou tout du moins le sens général de votre chanson avec grand plaisir!"

Puis Nakor allait se préparer à l'écouter quand soudain il rajouta

"Ainsi donc c'est bien ça : vous êtes vous aussi magicienne hein?"

Puis Nakor ria doucement comme un ami qui aurait réussi à percer à jours un petit secret pas très dur à conserver et à cacher, et attendit de voir comment la jeune fille réagirait

Elwenn se tourna vivement vers Nakor. Elle lui sourit et ses jours rosirent tandis que ses yeux de glace se fermèrent de contentement.

« Merci beaucoup. J’ai toujours voulu en connaître le sens. »

Fermant les yeux elle essaya de se concentrer, mais, avant qu’elle n’ai pu ouvrir la bouche Nakor la coupa et lui demanda si elle était magicienne. Elwenn, très surpris ouvrit la bouche de stupeur et la referma en un sourire amusé et terriblement naïf.

« C’est exact. Je suis une magicienne. Comment l’avez-vous deviné ? »

Demanda la semi drow, intriguée. Elle ne voyait pas du tout comment on pouvait le savoir ce qui, pourtant, était très simple : elle ne portait pas d’arme et était beaucoup trop frêle pour soulever une épée ou bander un arc. Mais peut-être qu’après tout, Nakor l’avait lu sur son front ?

Puis, se réprimant, Elwenn se tourna vers la mer. Elle ferma ses yeux et les tiens clos tandis que les premières notes sortirent de sa bouche. Sa voix aïgue et pure comme du cristal entonna les premières paroles, rendant la langue des elfes noirs un peu moins rugueuse.

Nakor observa la vive réaction de la jeune magicienne et écouta ce qu'elle avait à dire! Il fut surpris de voir à quel point elle serait heureuse de savoir la signification même généraliste de la chanson! Le vieux magicien fut aussi très amusé par la réaction d'Elwenn et celui ci décida de lui expliquer quelques petites choses

" Vous savez Elwenn, tout d'abord je suis moi même un magicien conséquence de quoi je sais en reconnaitre un quand j'en vois un, sorcier magicien, homme, femme ... peut importe un mage reconnait un confrère! Mais cela ne se fait sans aucun doute pas comme ça ... pour ma part une sombre partie de ma vie, que je ne préfère pas évoqué m'a permis de garder un contact spirituel permanent avec ma magie, de sortes que ... lorsque je m'approche d'une personne qui possède le don, je ressens que ... et bien je ne sais pas ... que quelque chose n'est pas comme quand je rencontre un humain sans pouvoir!"

Nakor glissa un petit clin d'œil amusé à la jeune Elwenn qui paraissait intéressé

"Le problème avec vous c'est que votre nature ... être nait d'un père sans pouvoir et d'une mère magicienne à fait que votre don se cache assez bien de sortes que je n'étais pas sur à cent pour cent de votre condition de magicienne ... mais quand même je me le demandais, et lorsque vous avez cité l'emploie de votre mère ... et bien la boucle était bouclé!"

Puis Nakor ria en donnant un petit coup de coude complice à la jeune magicienne! Une fois cette explication apportait, la douce et belle Elwenn se mit à chanter de nouveaux! Sa voix etait claire et belle, comme un cristal perçant l'aurore flamboyant, une note de pureté qui résonnait parfaitement avec la splendeur de la nature! Nakor commença à saisir le sens des paroles de la chanson, et ne parvenant pas à traduire tout les mots, il fut tout de même apte à expliquer à la jeune fille, de quoi retournait cette chanson! Ce qui d'ailleurs l'étonna, car en aucun cas Nakor n'aurait put imaginer que cette chanson était une chanson Drow

"Par tout les dieux de la création mon enfant, cette chanson est singulière pour une chanson drow, croyez moi! Je ne suis pas aptes à vous faire une traduction parfaite de la chanson mais je suis tout de même capable de vous dire de quoi il est question et je suis étonné de voir que, si c'est votre père qui vous la chantait, c'était un drow peu commun qui savait ce à quoi sa fille aller devoir faire face, j'ai l'impression que cette chanson est celle d'un père envers son enfant : le père explique d'abord que les gens ont peur de la différence, de ce qui n'est pas comme eux! Le père explique ensuite que le monde sera dur avec les gens différent et que leur vie sera un lourd fardeau à porter, le père dit ensuite à son enfant apeuré, que jamais il ne devra abandonner le combat et que la vie vaut la peine d'être vécu et de trouver la force d'accepter ses différences afin de devenir quelqu'un de grand intérêt pour tous! Enfin dans le refrain, le père dit à son enfant qu'il sait que cette force est en lui et que jamais il ne sera seul car son esprit veillera en permanence au bien être de son enfant chéris que sa condition ne doit jamais enfermer dans un cliché!"

Nakor se rendit compte que la chanson correspondait complètement à la situation d'Elwenn et que son père, même s'il était drow, l'aimait et avait tout fait pour qu'elle sache à quel point il était désolé de l'avoir mit dans cette situation mais qu'il était certains de la force et de la valeur de sa fille pour qu'elle joue de sa différence pour être accepté par tous et que son âme veillera à jamais sur sa fille chéris, s'il ne savait rien des drows Nakor aurait put verser une larme sur la beauté de ce peuple et attendit de voir quelle serait la réaction d'Elwenn.

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Sam 1 Mar 2008 - 11:49

Elwenn
écouta Nakor lui traduire sa chanson avec attention. Très surprise, elle resta
interdite et regarda au loin, préférant cacher son trouble au mage. elle avait
en effet une soudaine envie de revenir chez elle, au près de ses chers parents,
se serrer son père contre elle, d’échapper à Diantra, à Ydril, à cette
violence, de retourner dans son village. Elle voulait revenir sur ses pas et
arrêter son voyage initiatique, ses parents lui manquaient tant!

La
petite magicienne faillit éclater en sanglots mais tint bon. Elle se mordit la
lèvre inférieur, se souvenait que son père n'aimait pas qu'elle pleurait. Il
lui disait que c'était indigne d'une magicienne, d'une semi-drow, qu'elle
devait être forte.
Elle
étouffa avec peine un hoquet de tristesse. Et respira profondément. Elle
accomplirait ce voyage pour sa famille, elle deviendra une prêtresse ou une
protectrice de son village, elle n'abandonnera pas. Elle ferai comme lui
conseillait son père, elle serai forte, elle accomplirait son destin car comme
lui disait la chanson: "la vie vaut la peine d'être vécu".

Ainsi,
lorsqu'elle se tourna vers Nakor, son visage exprimait le bonheur et une grande
reconnaissance.

"Merci Nakor. Je voulais
tellement connaître ces paroles. Et je dois dire que je les trouvent magnifiques."

Dit Elwenn,
en inclinant légèrement la tête.

"Je ne sais comment
vous remercier Nakor. Dites moi si je puis faire quelques chose pour
vous!"

Elle le
regarda, plongea ses yeux glacés dans ceux du mage. Il ne pouvait pas imaginer
à quel point elle était heureuse de cette traduction même approximative.

Jusqu'à présent elle imaginait que cette chanson était le
récit d'une épopée chevaleresque ou même l'histoire de quelque prince ou roi
drow. Mais cette version lui plaisait tellement plus! Elle pensait même, espérait
que c'était son père lui l'avait écrite. Après tout, il n'était pas si bête que
ça! Il n'était ni érudit, ni poète, ni musicien mais il se pouvait qu'il ait transformé
cette ballade traditionnelle en chanson pour sa fille unique.

Elle pensa de
nouveau à son village. Il devait être en train de réparer une armoire ou le
toit d'une maison, sa mère devait l'encourager ou lui crier de faire attention.
Son maître magicien devait les regarder faire ou travailler dans sa
bibliothèque. Les prêtresses devaient être en train de re-décorer le temple à
l'occasion de l'arriver de l'automne. Les magiciens vaquaient à leurs
occupations, les enfants jouaient dans l'eau pure du ruisseau. Ils étaient tous
heureux et coulaient des jours paisibles dans ce coin de paradis, protégé par
de puissants mages...

[hj: déoslée de la présentation mon copier-collé refuse de m'obeir. Je ne veux plus me battre avec lui!^^]

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Sam 1 Mar 2008 - 12:04

Nakor ecouta la jeune magicienne lui repondre mais surtout il observa avec attention le visage de la jeune fille! Il pouvait se tromper mais il eu l'impression qu'Elwenn ressentait une pointe de regret, comme si elle etait obligé de faire quelque chose qui la forcait à quitter un lieu ou une personne qu'elle ne voulait pas quitter
Le magicien connaissait cette expression pour l'avoir bien souvent vecu et ressenti au plus profond de son etre! Il se permis donc de tenter ce qu'il pouvait pour comprendre ça en donnant un peu à sourrie à la jeune fille

"Une petite traduction n'est rien du tout Elwenn, vous n'etes en rien ma debitrice!"

Nakor allait essayer de faire une petite blague mais se dit etrangement que la jeune fille preferait un peu de silence et un contact rassurant ou renforçant, il decida donc de mettre sa main droite contre l'epaule de la magicienne et de rester ainsi un peu de temps en silence puis se permis de poser une question

"Elwenn, vous semblez trop perturbé par tout ça pour que je puisse rester silencieux et ne pas chercher à savoir pourquoi donc une si jolie jeune fille est pleine de regret ou d'apprehension ... à moins que ce soit les paroles de votre pere qui vous replonge dans un passé douloureux? Que faites vous donc à Ydril ... seriez vous en quelconque mission? Vous pouvez tout dire à tonton Nakor!"

Puis Nakor ria d'un rire gentil et doux, de sa vieille voix chevrotante, comme un grand pere le ferait avec sa petite file qui venait de faire preuve d'une quelconque malice.

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Sam 1 Mar 2008 - 12:42

Elwenn sourit à Nakor.

"Ne vous souciez pas de moi Nakor. Je vais bien, très bien même. Je suis heureuse de cette traduction, de vous avoir rencontré. La seule chose qui m'attriste c'est me trouver loin de mon visage, mais je suis sûre que je le retrouverai, bientôt."

La petite magicienne hocha la tête avec conviction, elle était persuadée de la nécessité de son voyage. Elle sentait la main de Nakor sur son épaule et son rire franc, de sa voix chevrotante. Usée par le temps mais qui tenait à restée toujours aussi douce.

"Oh non, nul souvenir douloureux ne refiat surface à cause de cette chanson. Au contraire, ils sont tous trop heureux. Je suis, je l'avoue un peu mélancolique. Mais cela, loin de m'abattre m'encourage à poursuivre ce voyage qui m'a mené à Ydril."

Ajouta Elwenn en souriant.

"Je ne suis donc pas en mission mais en voyage initiatique. Comme beaucoup de magiciens de mon village lorsqu'ils avaient mon âge, je parcours Miradelphia pour acquérir une expérience, de nouveaux pouvoirs peut-être, une puissance accrue. Ce voyage doit me faire prendre conscience du monde qui m'entoure, me rendre plus réfléchie."

Poursuivit Elwenn. Elle regarda de nouveau l'horizon.
Le soleil s'était levé complètement et son reflet dansait sur l'onde bleue. Dans le ciel azur, des oiseaux marins poussaient de grands cris, semblaient se répondre, plongeaient dans l'eau. Tout était si beau...

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Sam 1 Mar 2008 - 13:12

Nakor fut surpris de ne pas avoir pensé à cela : le fameux voyage initiatique que tout les magiciens semblait devoir faire pour apprendre par eux même un peu plus sur la magie que ce qu’ils peuvent trouver dans les vieux livre ou en écoutant de vieux fous! Il plongea donc son regard dans celui d'Elwenn et parla franchement et simplement

"Le voyage forme le corps et surtout l'esprit je vous encourage donc vivement sur cette voie car c'est de cette façon là que j'ai pus apprendre tout ce que j'ai appris en magie et croyez moi, ceux sont les rencontres, bonnes ou mauvaises qui forment à la magie! Et ... "

Nakor allait continuer lorsqu'il s'arrêta et réfléchit soudain à quelque chose puis se décida et parla

" Et bien, cela vaut ce que cela vaut mais si jamais vous sentait que vous n'avez plus rien à faire à Ydril et que vos pas vous mènent à Diantra! ... Et bien oui, rendez vous au temple des sœurs de Néera, et présentez vous comme une amie de Nakor, je suis sur que la haute prêtresse Alia sera ravi de vous recevoir et si vous lui posez adroitement vos questions, vous pourriez en apprendre plus sur la magie, en tout cas sur celle de la religion! Je vous dis ça comme ça ... comme un vieux sorcier qui donne un petit coup de main à une débutante ... je connais pas mal de monde sur Miradelphia ... certains m'apprécie d'autre me déteste mais je me rends compte que je ne laisse jamais personne indifférent à mon propos!"

Puis Nakor hurla de rire en repensant à tous les vieux magiciens rabougris qu'il avait lui même rendus fou! Puis Nakor attendit de voir la réponse et l'intérêt qu'elle pouvait porter à la magie monacale des temples.

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Ven 7 Mar 2008 - 21:31

La grande prêtresse?! Mais lorsqu'Elwenn était allée à
Diantra se recueillir elle n'avait osé approcher une personne aussi respectable
que Dame Alia!

"Vous connaissez Dame Alia, Nakor ?"

Demanda la petite magicienne, les yeux écarquillés.

"Vous croyez qu'elle acceptera de me parler.... à moi ?"

Une croyante comme elle ne pouvait espérer mieux! Son rêve était de
devenir Prêtresse. Malheureusement, comme nous l'avons déjà précisé, Elwenn est
à peine capable de soigner un bouton sur le nez d'un nain. La perspective de
rencontrer Alia la Blanche (en dehors du fait de faire la connaissance de la
femme, qui à son sens était la plus respectable du monde) signifiait peut-être
une amélioration de sa magie blanche! Car si une personne pouvait l'aider,
c'était bien elle!

"Comment l'avez vous rencontrer Nakor ?"

Le pressait Elwenn, dont le visage rayonnait de curiosité et d'avidité.
Elle voulait soudain tout savoir sur Alia!

Quand soudain...

"Oh, pardonnez moi Nakor, je me suis laisser emportée. Vous avez
peut-être à faire ou peut-être n'avez vous pas envie de m'en parler."

Elle marqua une pause et hocha plusieurs fois de suite la tête.

"Cela ne me vexerait pas!"

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Sam 8 Mar 2008 - 8:02

Nakor fut amusé par les réponses et la très spontané réactivité de la jeune fille, il était content de se rappeler que les jeunes étaient toujours aussi fougueux qu'à son époque et que malgré sa capacité à échapper à la mort depuis plus de six cents ans et d'être resté un excentrique, Nakor n'en était pas moins plus posé plus calme et moins pressé que six siècles auparavant! Les questions fusèrent en grand nombres et le magicien attendit que la jeune fille eu finit mais malheureusement son enthousiasme la quitta subitement

"Allons ma fille, si j'avais autre chose à faire je n'aurais pas embrayé notre conversation sur une quelconque aide que je pourrais vous apporter dans votre initiation!"

Nakor donna une petite tape sur l'épaule de la magicienne en herbe et continua

"Oui je connais Alia et cela ne me dérange pas d'en parler un peu avec vous parce que même si j'ai des choses importantes à faire dans le nord chez mes amis les nains puis dans l'Est chez mes amis les elfes ... je peux bien prendre un peu de temps pour une novice magicienne destiné à faire de grandes choses non?"

Un petit clin d'œil fusa entre les deux personnages assis sur les quais devant un soleil qui commençait à être haut dans le ciel

"Je voyage beaucoup dans Miradelphia et j'étais proche de Diantra et du grand temple de Néera lorsque la nouvelle grande prêtresse à était élu à son poste et ... comment dire ... je suis profondément persuadé que quand on a envie de faire quelque chose il faut chercher à provoquer sa chance!"

Nakor ria de ses quelques mots voyant la mine assez étonné d'Elwen, mais il ne laissa pas son temps de parole passer de main

"Et étant intrigué par la nomination d'une aussi jeune personne à ce poste réputé sur notre monde, j'ai eu envie de la rencontrer alors je me suis arrangé pour que mon chemin croise ... inopinément, on va dire, celui d'Alia la blanche et j'ai engagé la conversation puis nous avons appris à nous connaitre et je me suis attaché à cette jeune fille charmante en tout point qui a de drôle de responsabilité et qui est ... assez ... exceptionnel on dira!"

Puis Nakor hocha longuement de sa tète en pensant à tout les pouvoir qu'il avait senti renfermé dans le cœur de la prêtresse

"Vous savez Elwenn Alia est une femme qui cherche les choses simples et qui a une lourde fonction mais croyez moi ... dites lui que vous venez de ma part et elle vous recevra ... pour ce qui est du reste je comprends votre fougue à tout découvrir d'un coup mais un magicien comme une magicienne ou une prêtresse, si c'est ce à quoi vous vous destiné, doit apprendre à faire preuve de patience et ne doit jamais chercher à tout savoir par les autres mais à apprendre par soi même c'est très important dans la formation ... enfin dans la formation que je pense être intelligente pour une magicienne qui veut devenir talentueuse! Alors permettez moi de ne pas tout vous révéler et de vous laisser découvrir Alia et ses petits secrets par vous même ... sinon je vous gâcherais tout le plaisir! J'espère que vous ne m'en voudrez pas?"

Puis Nakor se tourna pour pointer ses yeux dans ceux d'Elwenn et posa une dernière question

"Et bien, en tout cas vous semblez très intéressé par la carrière de prêtresse ... ha moins que je ne me trompe?"

Puis avec un sourire sur les lèvres, il laissa en suspend la discussion et attendit les réponses de la jeune fille, en pensant que cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas était voir Alia et qu'il aimerait revoir la jeune femme de Diantra avec qui il était devenu ami.

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Dim 9 Mar 2008 - 14:37

Elwenn écouta attentivement Nakor. Il l'a corrigea pour sa fougue, parce qu'elle voulait tout savoir d'un seul coup. Elle trouvait cela faux, puisqu'elle faisait un voyage initiatique, elle ne voulait pas tout apprendre d'un seul coup, au contraire. Mais c'était quand même Alia la Blanche, elle avait bien le droit d'être (très) intéressée!

Cependant elle accepta la remarque de Nakor comme si elle venait de son maître: avec attention et humilité. Il était plus âgée qu'elle, et avait certainement plus de discernement, il fallait donc qu'elle l'écoute et respecte ses dires pour s'améliorer. C'était ce qu'on lui avait dit, il fallait qu'elle le respecte.
Elwenn ne répondit pas mais acquiesça.

"Je comprend Nakor, je ne vous en veux pas."

Elwenn lui sourit et écouta sa question avant d'y répondre du mieux qu'elle put.

"Oui, mon rêve est de devenir prêtresse dans
mon village. Je voudrai sougner les voyageurs et mes concitoyens, lui apprendre sur la religion et ouvrir leurs esprits sur la beauté du monde. Comme les prêtresse de mon village. Je les admire beaucoup."

La jeune fille émit de nouveau son petit rire cristallin
avant de poursuivre.

"Malheureusement, je n'ai aucun talant pour la magie blanche. Je n'utilise que la magie élémentaire: la glace. Cela ne suffit pas. J'espère donc que Dame Alia puisse m'aider à acquérir ce genre de pouvoir. Si elle ne le peut pas, mais j'en doute, car je crois en elle, je deviendrai "défenseuse". Je protègerai mon village et mon temple avec les autres magiciens."

Elwenn soupira.

"Même si protéger mon village serai un honneur, je ne désire pas me battre."

Avoua elle en riant.

"Puis-je vous poser une question Nakor ?"

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Dim 9 Mar 2008 - 14:50

Nakor ecouta mais surtout observa la jeune fille et tenta de comprendre pourquoi elle voulait à ce point rentrer dans les ordres mais aprés tout n'etait il pas louable de vouloir passer sa vie au service de son prochain ... Nakor ne l'avait il pas fait aussi en luttant contre le mal! mais la difference etait que les soeurs luttent contre les blessures causé par le mal, pas contre le mal lui meme alors que Nakor avait deja tué des créatures maudites et dangereuses!
Mais la jeune fille venait de lui dire qu'elle manipulait la glace et quelle ne voulait pas se battre ... le vieux magicien se permit d'emettre au fond de lui meme quelques hypotheses mais laissa cela en suspent et dit tout simplement

"Bien sur Elwenn pose moi toutes les questions que tu veux!"

Avec un ton paternaliste de vieux frippan!

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Dim 16 Mar 2008 - 13:11

Elwenn rougit légèrement.

"Vous n'êtes pas obliger de me répondre."

Assura t-elle pour commencer tout en hochant la tête pour confirmer ses
propres dires.

"Que cherchez vous à Miradelphia ?"

Pour qu'il ne se méprenne pas sur le sens de la question, elle
poursuivit après une courte pause.

"Moi, j'accomplis un voyage initiatique. Et vous ? Vous avez un but
?"

Elle espérait que sa curiosité de vexe pas le mage pour qui elle avait beaucoup
de respect.
On lui avait toujours dit de demander des explications sur ce qu'elle ne comprenait
pas ou sur ce qui l'intriguait. Cependant, son maître l'avait mis en garde car
ses questions pouvaient intimider ou offenser les personnes qu'elle rencontrait.
Et pour rien au monde, elle ne voulait froisser Nakor, elle préférait qu'il ne
lui réponde pas du tout plutôt qu'il soit fâché.

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Dim 16 Mar 2008 - 13:23

Nakor fut accablé par les manieres de la jeune fille, decidement elle etait trop bien eduqué pour etre autre chose qu'une ame pure! Pourtant Nakor lui avait deja demandé de ne pas se confondre en excuse constammentet qu'aprés tout s'il lui avait donné sa permission de poser une question voir plusieurs, pourquoi diable irait il se vexer et ne pas lui repondre.Mais au lieu de se facher et de la reprimander nakor decida de rire de la situation, voila bien ce qu'il savait le mieux faire : rire!
Le vieux magicien ria donc, d'un grand rire elancé qui etait presque cristallin quoi qu'un peu chevrotant avec son grand age, il posa la main sur l'epaule de la magicienne et regarda droit dans les yeux d'Elwenn

"Ma chere enfant, on ne se refait pas hein! Mais si je t'ai dis que tu pouvais me poser une question c'est que tu pouvais me demander ce que tu voulais alors rassure toi ta question n'est en rien vexante ou derangeante ou je ne sais quoi hein!"

Puis reprenant son serieux il decida de chercher les bons mots pour repondre à une question qu'on ne lui avait finalement jamais posé

"Mon voyage initiatique, il y a bien longtemps que je l'ai accomplie donc ce n'est pas ça mais tu t'en doutait deja hein?"

Un rapide clin d'oeil apparue sur le visage de Nakor

"Non, et bien voila, je suis membre de la confrerie de la lumiere, cette confrerie n'en est pas une reellement parce que il n'y a pas de test pour y entrer et pas de gens pour la diriger mais elle existe : elle rassemble sous une meme baniere tout ceux qui luttent contre le mal à l'etat pur, celui qui ronge le monde et empeche la paix et le bonheur de se repandre à l'infini! Sommes toutes tout ceux qui luttent pour le bien et la Vie avec un grand V sont membre de cette confrerie comprend tu? Et bien voila mon but sur Miradelphia, me battre de toutes mes forces pour aider mon prochain et faire en sorte qu'un jour peut etre le monde soit enfin en paix et qu'aucun furoncle ne vienne le ronger ... oui Elwenn mon but depuis six cents ans et de me battre contre le mal et d'etre aux bons endroits aux bons moments afin de pouvoir preter main forte à la lumiere et faire façe à l'obscurité! Il y a bien longtemps d'autre mal qu'aujourd'hui rongeaient le monde, de nos jours je dois t'avouer que ceux sont les drows le principale probleme mais le temps passe et avec lui vient toujours de nouveaux mal plus insidieux et plus vil à chaque fois alors je pense qu'il faut des hommes et des femmes comme toi et moi pour lutter contre le mal et permettre aux gens normaux et simple de vivre une vie paisible!"

Puis nakor cligna des yeux et avec un air etonné regarda de nouveau Elwenn avant de reprendre

"Est ce que cela repond à ta trés bonne question Elwenn?"

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Dim 16 Mar 2008 - 14:44

Elwenn acquiesça silencieusement. Ainsi Nakor faisait lui
aussi partie de ceux qui protégeaient Miradelphia contre le mal. Il tuait, mais
comment lui en vouloir ? Même si hotter la vie de quelqu'un la répugnait, si
c'était pour en sauver d'autres, pourquoi l'empêcher de le faire ? Malgré sa
naïveté, la petite magicienne, se doutait bien que discuter avec une bande de
guerriers assoiffés de sang n'empêchait pas une guerre.... malheureusement.

"Oui Nakor. Vous m'avez parfaitement répondu. Je vous en remercie."

Elwenn hocha encore une fois la tête avec conviction et regarda au loin,
embrassant les flots dans lesquels les rayons du soleil se reflétaient. Elle
avait soudain envie de partir à l'aventure sur sa mer, peut-être y avait-il des
choses à découvrir ? De nouvelles îles, de nouveaux contenants ? Elle se surpris
à imaginé des forets plus grandes encore que celles des elfes de Miradelphia,
des Montagnes recouvertes de neige, des villes différentes de celles de Diantra
et d'Ydril, un monde ou les guerres n'existent pas. Le paradis, en fait....

Un cri de mouettes l'arracha finalement, au bout de longues minutes de rêverie
folle.

"Cela fait longtemps que nous discutons, elle je viens juste de me
rendre compte, qu'aujourd'hui, j'avais prévu de parcourir la région avec mon
cheval. Mon maître espère que je vais lui faire parvenir des cartes depuis
plusieurs jours, et je n'ai toujours rien fait..."

Elwenn se recula en se servant de ses bras de façons à pouvoir poser ses
jambes sur le quai. La petite magicienne se mit donc debout et adressa un
sourire enchanté à Nakor.

"J'ai été très heureuse de vous rencontrer Nakor.... Merci pour
avoir répondu à mes questions. Du fond du coeur, Merci."

Elwenn s'inclina donc, faisant une révérence d'adieu à son ami.

"Je souhaite vivement que nos routes se croisent encore de
nombreuses fois."

Sujet: Re: [Quais] A l'Aube [libreuh!] Dim 16 Mar 2008 - 22:47

Nakor fut heureux de voir que sa reponse, qui etait sincere et franche lui convenait, et qu'elle ne setait pas offusqué de voir que pour le vieux magicien le probleme actuel etait les drows alors que son pere en etait un! Mais elle ne sembla pas tenir rigueur à Nakor, qui observa l'air songeur d'Elwenn et l'ecout se rendre compte que le temps passait affreusement vite lorsqu'on appreciait le moment!
A la suite de la magicienne, nakor fit de même et s'aida de sa canne pour se soulever de terre et se remettre sur ses pieds, lui aussi avait perdu suffisament de temps et laissé de cotés ses prerogative pour devoir se mettre aussi en route rapidement, il salua bien bas Elwenn et intervint une nouvelle fois, la derniere se disait il avec un brin de nostalgie pour la pureté du moment passé

"Je te salue aussi Elwenn, puisse ton initiation etre fructueuse et riche en tout!Et en effet j'espere aussi, au fond de mon vieux coeur de fou, que nos chemins seront amenés à se recroiser aussi souvent que possible car j'ai vraiment apprecié ce bon moment pur et frais! Bon vent Elwenn et n'oublie pas de me citer si tu veux rencontrer Alia la blanche!"

Nakor fit un clin d'oeil et en bougeant sa main levé, en signe d'au revoir Nakor se remit en route laissant derriere lui une Elwenn qui fit de même et un bon souvenir encré dans sa memoire

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