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 Le coeur guide là où la raison amène [ Judith ]

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Louis de Saint-Aimé
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MessageSujet: Le coeur guide là où la raison amène [ Judith ]   Le coeur guide là où la raison amène [ Judith ] I_icon_minitimeLun 15 Aoû 2016 - 0:32





La cour du castel de Cantharel s’agitait telle une fourmilière incendiée. Tous bords tous côtés se mouvaient des gens auxquels d’importantes tâches avaient été confiées et ce, à la dernière minute. « Bougez vos jolies croupes roses de puterelles, bande de sac à vin! Ne vous faites pas attendre de la Marquise! » Tonna un des gardes, en charge de s’assurer de l’intégrité de sa troupe, l'air plaisantin. Menés par les palefreniers, au nombre de dix, les chevaux arrivèrent tous harnachés et appesantis d’une cote de fer qui chutait contre leurs flancs, et s’aventuraient même jusqu’à leur museau. On plaça les animaux ainsi que leurs cavaliers, tous aussi lourdement équipés d’acier, près du portail de sortie, là où ils patientèrent la venue de leur dernier compagnon : Louis.

« Hahh! Comme il me hâte de la revoir. J’espère qu’elle a su chasser son éreintement, Père se réjouirait de la voir aussi belle et disposée qu’à ses vingt années. » Lança-t-il pour lui-même, alors qu’il convoyait avec la valetaille dans les interminables couloirs du Castel, en direction de la cour. « Nous l’attendons tous avec impatience, Monseigneur. » répondit l’un des larbins de l’endroit, piétant à l’unisson avec la ribambelle de serviteurs jusqu’à évacuer l’enceinte du château. Les mirettes du jeune Louis se plissèrent sous l’intensité des rayons lumineux lorsqu’il piéta à l’extérieur, où l’officier de la Garde l’attendait. « Nous sommes prêt, Monseigneur. » « Or i allons, mon ami. » Enchaîna le Saint-Aimé en claquant sa main sur l’épaule de son frère d’arme. Une fois son immense bottillon ferré enfourché à l’étrier de son destrier, Louis grimpa d’une enjambée sur son dos, puis entonna un trot en talonnant les flancs de l’animal. Pour épargner son paternel d’une perte de temps notoire, il omni d’aller le saluer et, accompagné d’une garde restreinte, quittèrent la capitale sans autres forme de cérémonies, laissant derrière eux les employés de son paternel nettoyer les pommes de routes que larguèrent leur canassons.

Un soleil ardent guettait les pas des cavaliers par sa luminosité bienveillante, tandis que la chaleur qu’il dégageait mettait à l’épreuve l’endurance des Berthildois emprisonnés en leur forteresse d’acier. La route était pénible et fastidieuse, mais rien n’allait pour freiner leur élan. À leur passage, quelques groupuscules de petites genses se formaient et pointaient avec étonnement la cavalerie. « Maman, maman! Louis! C’est Louis! C’est le fils du Marquis! » Jacta avec énervement une gamine à la main menottée à celle de sa tutrice. « Non de gu de non de gu! Z’avez vu l’arsenal du petiot ?! Sa traînée d’mouche l’est pas mal non plus hein! » Aboya un pedzouille édenté, en bousculant frénétiquement l’épaule de sa grosse bonne femme. C’est qu’en effet, le jeune cerf ne passait pas inaperçu, équipé de son harnois d’apparat. Offert par son père en l’honneur de sa première participation aux jeux de guerre Berthildois, ce dernier était assemblé de moult plaques superposées. Sur ceux-ci, des dorures gravées en arabesques enjolivaient l'armoiries de leur Maison, celle-ci estampillée sur son plastron. Ses épaulettes, quant à elles, étaient montées de décorations ferrées dans le but singulier de calquer les bois d’un cervidé. Il était alors difficile de se fondre dans la masse ainsi harnaché, mais au final, ce n’était pas ce le but espéré.

Les bourgades s’enchainèrent et se liaient entres elles à l’aide de paysages agricoles qui, tous autant qu’elles étaient, abondaient en tous genres. Les céréales abondaient, l’orge également et autant en faisait le houblon. L’idée de savoir que les récoltes seraient prospères, mit au monde un sourire bienveillant sur le faciès juvénile du Saint-Aimé. « Un pain pour chaque foyer et une cervoise de surcroît, comme il fait bon vivre à Sainte-Berthilde! », pensa-t-il en observant l’horizon, où il distingua les prémices de leur destination. À idée de revoir sa tutrice, son sourire collait et s’accentuait jusqu’à lui fendre les oreilles. « Soyez les bienvenus à Hardancour mes amis, nous arrivons. »


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