[Rues] Au détour d'une rue [PV Cap'tain]

Sujet: [Rues] Au détour d'une rue [PV Cap'tain] Dim 23 Mar 2008 - 9:35

Lilith avait la désagréable impression d'être suivie. Après la mauvaise rencontre de la veille, il faut dire qu'elle était doublement sur ses gardes et chaque détail prenait des proportions dérangeantes. Si elle avait su que la forge était fermée, elle ne se serait d'ailleurs pas autant aventurée dans les ruelles d'Ydril. Mais il était trop tard désormais, et elle n'avait plus qu'à rester prudente.

Sans le savoir, Lilith s'était rapprochée du port et elle entendait au loin quelques marins s'interpeller. Mais ces sons-là ne l'intéressaient pas, c'étaient plutôt les bruits de pas derrière elle qui l'inquiétaient. Commençant à se demander si elle avait tant l'air d'une proie facile pour les brigands ou s'il s'agissait d'un autre chasseur de primes, elle s'empêcha d'accélérer et garda un pas naturel. D'après l'écho qui lui parvenait, il y avait au moins deux personnes qui la suivaient. Ou qui marchaient dans la même direction, difficile à dire.

La main posée sur le fourreau d'argent à sa ceinture, la jeune femme avait le visage baissé derrière son capuchon rouge sang. On ne voyait de ses traits que ses lèvres pâles et le bas de ses joues diaphanes, quelques mèches blanches tombant avec légèreté dans son cou. Elle ne faisait pas bien peur à voir, il était fort possible que des voleurs pensaient avoir trouvé de quoi s'amuser. Et elle ne voulait surtout pas les détromper, il lui fallait garder l'avantage.

Plus agacée qu'effrayée, Lilith décida de vérifier les intentions des inconnus derrière elle. Dès qu'elle perçut une ouverture entre les bâtiments, elle se faufila dans ce qui se trouvait être une ruelle menant au port et tira son épée. Elle avait l'intention de les attendre et de les prendre par surprise. Manque de chance, elle s'était trop précipitée et alors qu'elle venait tout juste de sortir sa lame, elle rentra dans une masse non identifiée.

Un peu sonnée, l'aveugle devina tout juste qu'il s'agissait d'un être humain. Elle ne poussa pas la réflexion plus loin, elle se fichait bien de qui se trouvait dans son chemin. Ce qu'elle savait par contre, c'était que l'inconnu bouleversait ses plans. En entendant les pas se rapprocher de l'intersection, elle improvisa et poussa sans réfléchir la personne derrière une montagne de barriques. A l'odeur, elles devaient être pleines de poisson, c'était très agréable...

" Fermez la et ne bougez pas. ", ordonna-t-elle d'un ton sec en se cachant elle aussi à côté de son compagnon d'infortune.

Elle n'avait même pas jeté un regard à cette personne - ne l'aurait de toute façon pas vue - et tenait son épée courte contre sa poitrine, prête à sauter sur ses poursuivants s'ils entraient dans la ruelle. En espérant que ce n'était pas tout simplement des gens qui se promenaient ou qui se rendaient au port... Dans le doute, elle préférait s'en prendre à des innocents.

Sujet: Re: [Rues] Au détour d'une rue [PV Cap'tain] Mer 26 Mar 2008 - 19:25

Il allait enfin rentrer chez lui, Méca lui manquait énormément. C’était sa ville, c’était lui qui l’avait fondé, lui qui avait tracé les plans, tout, il avait tout fait. Et le Capitaine en était fière, sa ville et la Marine Marchande était maintenant connus dans tout Miradelphia, ces rêves commençaient à prendre forme, son plus vieux avait était achevé, il était devenus le Roi des Océans, il y régnait en maître et pour de longues années encore.
Mais avant de rentrer, il aimait se contraindre a son petit rituel, celui de se promener seul dans les ruelles avoisinantes du ports, seul avec ses pensées, seul avec lui-même, sauf cette fois …
Au détour d’un petit chemin, il percuta de plein fouet une personne, sans aucun doute il devait s’agir d’une femme, une jeune adolescente a la vue de sa corpulence frêle. Puis cette jeune personne poussa le Capitaine dans un ramassis de poisson pourris, de plus elle lui ordonna de se taire, comment osait elle donner des ordres au chef Pirate. Triss s’appreta a lui montrer le respect qu’elle lui devait quand des pas se firent entendre. Pourtant cette ruelle était très peu utilisée, ce ne pouvait être un hasard, mais qui en voudrait a cette jeune demoiselle, si fragile d’apparence, ne voulant se mêler de rien, le Capitaine se laissa faire par la jeune femme, qui se colla a présent a lui, en effet le tas de poisson venait en partie de lui tomber dessus, leur cachette était maintenant très étroite. Leur deux corps étaient maintenant l’un contre l’autre, Triss sentit l’épée de la femme posée entre ses deux seins. Avoir ce genre d’arme était peut commun, surtout pour une femme, finalement elle ne devait pas être si frêle que cela, a cette pensée le Capitaine émit un léger sourire. De plus en l’observant, Triss se rendit compte que la jeune femme cachait son visage, elle devait vraiment être dans de beaux draps. Il n’aimait pas qu’on s’attaque aux enfants et aux femmes, sur un de ces nombreux coups de têtes, Triss pris la jeune femme par les hanches, et la posa délicatement sur le coté, puis le géant se leva pour faire face aux intrus. Au passage il chuchota à l’oreille de la jeune femme.

- Sachez, très chère que l’on ne me donne pas d’ordre. Restez ici, je vais arranger tout cela.
De plus je suis pressé, un bateau m’attend et votre histoire risque de me retarder.

Triss souri de plus belle à la jeune femme. Puis dégainant ses deux sabres de pirates il fit face aux intrus, tel un aigle déployant ses ailes, le Capitaine laissa dévoiler ses muscles et sa forte envergure. Sa chemise légèrement ouverte, laissait apercevoir un tatouage, une rose des vents, la marque de la Marine Marchande. Il n’y avait plus aucun doute, l’homme qui venait de sortir était bien le Capitaine Triss Amras, chef de la Marine Marchande, homme impitoyable et sanguinaire …

Sujet: Re: [Rues] Au détour d'une rue [PV Cap'tain] Mer 26 Mar 2008 - 21:23

Plutôt que de gentiment se taire et de rester caché comme elle le lui avait demandé, l'inconnu décida de jouer les gros bras. Voilà qui eut le don de prodigieusement agacer Lilith. Elle n'était pas habituée aux excès d'humeur ou à la violence gratuite mais elle fut à deux doigts de donner un bon coup de pieds dans les tibias de cette andouille. Pourquoi les hommes devaient-ils toujours prouver qu'ils étaient les plus forts ? Ils étaient surtout inconscients, oui...

Rouge de colère - et peut-être aussi légèrement embarrassée par les gestes déplacés de ce type qui ne manquait décidément pas de toupet - elle marmonna une longue phrase dont on percevait quelques mots comme 'crétin', 'suicidaire' et 'm'en fous, ch'rai pas responsable s'il se fait évicérer'. Il y avait peu de chance pour qu'un des protagonistes l'ait entendue, mais l'important était que râler lui avait fait du bien. Une fois cette tension évacuée, elle se força à se calmer pour se concentrer sur son environnement et ne rien manquer de la scène.

Il va sans dire que si elle avait pu voir le tatouage si connu de son 'preux chevalier', elle ne se serait pas sentie forcée de lui venir en aide. Elle aurait au contraire profité du spectacle ou se serait éclipsée pendant les affrontements sans en éprouver la moindre culpabilité. Mais voilà, elle ne pouvait deviner l'identité de Triss, tout comme elle n'avait pu voir le sourire qu'il lui avait adressé avant de sortir de leur cachette. Par contre, elle entendit les lames des sabres sortir des fourreaux. Elle n'avait donc pas à faire à un suicidaire ? Quoique, ce n'était pas les armes qui décidaient de la finalité d'un combat.

Deux personnes étaient entrées dans la ruelle. Elle était donc bien suivie, ce n'était pas de la paranoïa. Un peu rassurée - ce qui pouvait paraître étrange dans cette situation - elle guetta leurs mouvements et nota qu'ils s'étaient immobilisés en face de son allié temporaire. Ils devaient hésiter, maintenant qu'ils se retrouvaient devant un adversaire inattendu et bien plus dangereux que le petit bout de femme qu'ils avaient 'escorté' jusqu'ici. Mais encore une fois, leur fierté d'homme les poussa à tenter leur chance. Grossière erreur.

De sa cachette, Lilith ne put saisir tous les détails de l'affrontement, l'odeur du poisson commençant à lui monter à la tête. Persuadée qu'elle allait vomir si elle restait là plus longtemps, et ne pouvant tout de même pas laisser l'inconnu se faire dépecer sans réagir, elle consentit à s'éloigner de ses barils et se retrouva derrière Triss juste au moment où il envoyait valser un des 'bandits' aux pieds de la jeune femme. Epée en main, elle n'attendit pas que celui-ci retourne se battre avec son compère à deux contre un et s'interposa. Les lames s'entrechoquèrent avec violence.

L'homme était plus massif et donc plus fort qu'elle, mais Lilith avait l'avantage de la rapidité. Elle évita donc la plupart des coups, en para d'autres et ne reçut qu'une légère entaille à la même épaule que la veille. Génial, comme ça, ça mettrait encore plus longtemps à cicatriser... Avec un grondement douloureux et mécontent, elle laissa son sang drow parler pour elle et asséna au pauvre malfrat - qui ne s'attendait pas à tomber sur une telle furie - un déluge de coups qui l'envoya au tapis. L'homme - qui avait déjà essuyé l'assault du pirate - n'était pas mort mais n'allait pas se relever avant un bon moment.

Essoufflée et énervée, Lilith ne s'aperçut pas que sa capuche était tombée pendant le combat. Quand elle se tourna vers l'inconnu, il s'était déjà débarrassé de son adversaire et elle sentit son regard posé sur elle. Ses yeux écarlates fixèrent le vide dans sa direction et les traits fins de son visage se figèrent en une expression neutre. Elle ne pouvait tout de même pas passer ses nerfs sur lui alors qu'il l'avait aidée...

" Merci. ", lâcha-t-elle froidement, comme si ça lui coûtait de prononcer ce mot. Un horrible soupçon s'immisçant aussitôt dans l'esprit retors de la jeune aveugle, une main posée sur l'entaille à son épaule et son épée toujours dégainée, elle ajouta avec une méfiance à peine dissimulée :

" Que ce soit clair, je ne vous ai pas demandé votre aide et je ne vous suis redevable de rien du tout. "

Bon sang, pourquoi il fallait que ce foutus combat arrive maintenant, comme si il n’avait que ça à faire, il faut toujours que ce genre de situation lui arrive, un bateau l’attendais, se promener voilà tout ce qu’il voulait, prendre l’air, se changer les idées, et il avait fallut qu’il tombe sur une foutus gamine, qui plus ai une gamine poursuivis par des hommes. Saloperie de soirée, il allait être en retard.

Ruminant de plus belle, le Capitaine se lança dans un combat face à deux hommes, surpris de devoir affronter un homme au lieu d’une femme, les deux roublards en perdirent leur base de combat, le premier fut projeter au fond de la ruelle. Et Triss s’attaqua au deuxième idiot, n’avait il pas vu son œil borgne ? Ne dite pas qu’il ne connaissait pas la Marine Marchande et son Chef ! Idiot, tu vas mourir, allez va t’en, tu es bien trop jeune pour que je te tue. Espèce de fou, avec ton épée bâtarde tu ne peux que faire des entailles, prends soins de tes armes avant de te lancer en quête de sang. Toujours en colère le Capitaine, il esquiva une tentative bien molle de la part du jeune homme, d’un coup de poigné de son sabre, le Capitaine assomma le garçon d’un coup sur la nuque. Il n’y aura pas de mort, foutus soirée ….

Triss rangea tranquillement ses armes, et observa le deuxième combat, en effet la jeune enfant était sortit de sa cachette pour se battra en duel avec l’autre homme, celui que Triss avait envoyé valdinguer. Bien qu’elle soit frêle, la jeune femme avait une grande technique, elle compensait son manque de force par une incroyable vitesse. Mais ce n’était pas le plus étonnant chez elle, sa capuche venait de tomber, et le Capitaine compris très vite pourquoi elle se battait avec autant de furie, du sang Drow coulait dans ses veines …

Les combats finis, le Capitaine continua d’observer celle à qui il venait de sauver la vie, que faisait une Drow dans les ruelles d’un port Humain ! Elle devait être folle ou désespérée, la plus part des hommes haïssent les Drows, mais ce qu’il haïssent le plus, ce sont les mélanges Humain/Drow, ou Elfe/Drow ! Pas étonnant qu’elle avait été suivie. Bon sang qu’est ce qu’elle fichait ici ?

Un « merci » froid sortit de la bouche de la jeune fille, ce « merci » fit sourire Triss, du caractère, il avait fallut qu’il sauve la vie d’une jeune fille ayant du caractère, foutus soirée. Doucement, le Capitaine s’approcha de la jeune femme, pour étudier son épaule blessée, a vu d’œil la jeune demi Drow ne devait pas en être à son premier combat. Il sortit de son sac, une pâte a mâché.

- Tenez, mâchez ceci, ça calmera la douleur.

- Que ce soit clair, je ne vous ai pas demandé votre aide et je ne vous suis redevable de rien du tout.

Tel un fouet, la jeune femme cracha cette phrase à la figure du Capitaine, ne pouvant se contenir, Triss explosa de rire.

- Oui jeune demoiselle, c’est bien clair.

Etudiant de nouveau la jeune fille, il ne put s’empêcher de satisfaire sa curiosité.

- Pourriez vous au moins me dire ce que fais, une femme demi-drow dans une ruelle comme celle-ci, et de plus une jeune femme aveugle ?

Lilith hésita quelques secondes avant d'accepter la pâte à mâcher qu'on lui tendait. Elle la reniffla alors avec méfiance, s'attendant presque à ce qu'elle soit empoisonnée. D'un autre côté, si l'homme l'avait aidée, ce n'était pas pour l'assassiner... Et il pouvait très bien lui trancher la tête avec ses sabres, ce serait bien plus rapide. Elle consentit donc à mâchouiller la chose non identifiée mais il était clair qu'elle avait encore quelques soupçons. Raison pour laquelle elle préféra prévenir l'inconnu.

L'éclat de rire la vexa aussitôt et ses joues diaphanes prirent une teinte légèrement rosée. Elle sentait qu'il se moquait d'elle mais ne comprenait pas bien pourquoi. Pinçant ses lèvres pâles, elle s'empêcha de le frapper pour l'unique raison qu'elle n'était pas certaine de gagner l'affrontement. C'est qu'il avait semblé savoir se battre, cet idiot...

" Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. ", marmonna-t-elle d'un air dépité en continuant à mastiquer la pâte au goût très bizarre.

N'étant pas du genre à bouder - heureusement - elle rangea son épée dans son fourreau puis croisa les bras sur sa petite poitrine dans une attitude agacée. Les mots de l'homme ne firent d'ailleurs rien pour améliorer son humeur. La mâchoire serrée, elle était très tentée de le planter là sans lui répondre. Elle consentit cependant à satisfaire sa curiosité parce que malgré ce qu'elle venait de lui dire, elle avait bel et bien une dette envers lui. Ca ne l'empêcha pas de taper du pied, geste inconscient qui trahissait son mécontentement.

" Qu'est-ce qui vous gêne le plus, au juste ? Que j'ai la malchance d'avoir du sang drow dans mes veines ? Que je sois une femme ? Que je sois aveugle ? Et alors quoi ? Je suis censée rester cachée dans une grotte, isolée de la civilisation, jusqu'à la fin de mes jours ? "

Bizarrement, le ton de sa voix était plus las que rageur. Ses yeux quant à eux restaient aussi vides et morts qu'à leur habitude.

" Si vous craignez pour la vie de vos semblables, rassurez-vous, je ne partage pas le goût du massacre de mes aïeuls. A vrai dire, je me fiche totalement de la guerre qui s'annonce, ça ne me concerne pas. "

D'une certaine manière, ça concernait tout le monde. Mais Lilith entendait par là qu'elle ne choisirait aucun des deux camps. Elle haïssait profondément les elfes noirs mais n'appréciait guère les humains pour autant. Rejetée de toutes les sociétés, elle préférait encore parcourir les terres toute seule et ne se battre que pour survivre.

" Pour tout vous dire, je me rendais à la forge mais elle est fermée. Je revenais à l'auberge quand j'ai senti qu'on me suivait... Bon sang que ce truc est immonde, qu'est-ce qu'il y a là dedans ? Non, ne dîtes rien, je crois que je préfère ne pas savoir... "

La jeune femme s'immobilisa dès qu'elle réalisa le mouvement saccadé de son pied sur les pavés. Mais toujours un peu énervée - et nerveuse - une de ses mains prit le relais et s'éleva près de son visage pour lisser consciencieusement une mèche blanche. Il était clair qu'elle n'était pas à l'aise en pareille compagnie, sa misanthropie lui donnait des sueurs froides.

" Je croyais que vous étiez pressé et qu'un bateau vous attendait, Monsieur on ne me donne pas des ordres ? "

Le Capitaine laissa la jeune drow parler, bon sang ce n’était plus un caractère qu’elle avait, elle était tout simplement invivable. Pendant son monologue le Capitaine l’observait, elle parlait, parlait et elle se plaignait. Rien ne plus plaisait, une éternelle insatisfaite voilà ce qu’elle était. Bon sang, mais ce n’était la faut du Capitaine si les hommes n’aimait pas les Drows, ce n’était pas non plus sa faute si les médicaments avaient un mauvais goût, et puis si un médicament avait bon goût, les gens ne voudraient pas se soigner. Bien tu es aveugle, parfait jeune drow, que veux tu que cela me fasse, tu veux que je te prenne en pitié, et bien certainement pas, à Méca, des aveugles arrivent à s’en sortir, et certainement pas en ayant ce foutus caractère.
Oh oui, elle venait de mettre le Capitaine en colère, foutue soirée …

- Ecoute moi jeune enfant, je ne peux rien y faire pour ce goût du médicament, si cela te chante crache le, fait en ce que tu veux, mais sache qu’il te soignera, après si tu commences chipoter parce qu’il n'est pas bon, ce n’est pas mon problème.
Encore une chose, que vous soyez drow, femme, ou aveugle, désolé du terme, mais je m’en contre fiche. Je vous dit juste qu’il n’est pas raisonnable de se promener de la sorte, vous avez la preuve devant, ces hommes là, croyez vous qu’ils voulaient jouer au poker.

La jeune drow acheva son monologue de plainte, sur le fait qu’un bateau attendait le Capitaine.

- Oui j’ai un bateau qui m’attend, je rentre chez moi, à Méca. Et croyez le bien, mais j’en avais finis avec vous. Demoiselle sachez une chose, vous êtes aveugle, certes, une demi-drow certes aussi, mais vous êtes avant tout une femme, et la façon dont vous vous comportez n’a rien de celui du femme. Arrêtez de vous plaindre, arrêtez d’agresser les gens. Bon sang, savez vous à quel point vous êtes malpolies.
Mais la façon dont vous vous battez me plais, si vous n’avez rien à faire, venez me voir sur mon bateau, il se nomme Prudence, mais laissez votre foutue caractère sur terre, ou bien restez vous-même sur terre.

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée, noble aveugle.

Et le Capitaine, sans un regard, quitta la ruelle …

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