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 En venir aux thermes [Faeron]

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Glenn Hereon
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MessageSujet: En venir aux thermes [Faeron]   En venir aux thermes [Faeron] I_icon_minitimeJeu 22 Fév 2018 - 18:50


Quatrième ennéade de Barkios,
thermes de Naelis

- Ce n’était pas comme ça que j’imaginais notre réunion. »

Glenn avait accepté l’invitation de Trimack Malfer, son fidèle second, à se rendre aux thermes de Naelis pour converser. Situé au carrefour entre le quartier aphelois et le quartier de l’aigle, face au colisée, les thermes de la cité faisaient partis de ces bâtiments antique abandonnés peu à peu par les Messaliera et remis au goût du jour par Glenn Hereon, notamment sous l’impulsion des aphelois.  Destinées à une certaine élite, les bains avaient du succès auprès de la bourgeoisie naissante du royaume et de l’élite militaire. Contrairement à Trimack qui était un habitué, le Roi de Naelis s’y rendait pour la première fois.

Ils se trouvaient donc, en ce début d’après midi, dans une alcôve privé des thermes, dévolu aux invités de marque. Glenn avait pris place dans un bassin d’eau chaude, tout en prenant bien soin de se mettre dos au mur, afin de ne dévoiler sa marque maudite sous aucun prétexte. Glenn n’était pas habitué à mener des conversations d’ordre politique dans ce genre d’endroit. En fait, cela lui aurait bien plu, si seulement Trimack était venu seul. En effet, le quadragénaire avait invité trois donzelles de petite vertu à les rejoindre dans leur bassin. Il y en avait pour tous les goûts puisque dans sa magnanimité, Trimack avait même choisit une elfe aux oreilles pointus. Alors quand on me disait qu’il fréquentait souvent le temple d’Arcamenel, ce n’était pas de fausses rumeurs. Sacré Trimack, il est loin le temps des nuits au coin du feu et des tavernes miteuses de Serramire.

- Il faut te détendre Glenn, tu reviens d’Ydril. Traverser l’olienne, ce n’est pas rien, surtout quand on a pas l’habitude des bateaux.
- Tu l’as dit. Deux énneades coincé entre quatre planches… Et encore j’avais ma propre cabine, imagine les matelots en soute avec leur hamac.
- C’est un métier. D’ailleurs, les marins ainsi que l’amiral Kennet t’ont-ils donnés satisfaction ?
- Oui. Kennet est jeune mais il est brillant. La navigation s’est bien déroulée mais nous n’avons eu aucun combat naval, fort heureusement.
- Difficile de juger donc. As tu eu des nouvelles d’Ydril depuis ton retour ?
- Pour le moment, ni le Duché ni la couronne ne semble réagir. Il est encore trop tôt, toutes les attentions vont au médian, comme nous le prévoyions.
- Tu m’obliges à revoir tous les plans concernant l’Est du royaume. Même si une traversée de l’Aduram par un quelconque bras vengeur, même royal, me semble très improbable, j’emploie actuellement notre atelier de siège à construire des trébuchets, destinés à la porte Hamori et à Fort Eleric. D’ailleurs, le chantier naval de Port-Jasen avance bien. Glinaina il y était il y a peu, elle pourra t’en… Mais dis donc coquine, pourquoi tu t’arrêtes ? »


Pendant que Trimack se faisait gentiment masser les épaules par l’elfe, Glenn se faisait caresser par une brune plantureuse qui n’avait pas eu peu de l’approcher. Savait-elle que les cicatrices qu’elle était en train de parcourir du bout de ses doigts, appartenaient au Roi de Naelis ? Sans doute pas.

- Tu sais pourquoi tu devrais venir plus souvent ici ? Parce qu’on y croise toutes les pointes de ton royaume. Tout ceux qui se sont enrichis depuis l’an 2 et qui prospèrent, tu les retrouve ici. On peut même tomber sur des surprises. »

Trimack était dans le vrai. Les thermes faisait partie de ces lieux où le Roi pouvait facilement entrer en contact avec la bourgeoisie, qu’ils soient des représentants de corporations ou simplement des marchands étranger. N’y avait-il pas un riche armateur thaarie, amateur de thermes, en visite actuellement à Naelis ? S’il s’avérait que ce dernier s’y trouvait, il n’aurait nul mal à remarquer la présence de gardes en faction devant une alcôve des bassins. S’il poserait la question, on lui répondrait que cette partie était réservé pour un temps indéterminé par le Roi.

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Faeron Savarius
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MessageSujet: Re: En venir aux thermes [Faeron]   En venir aux thermes [Faeron] I_icon_minitimeMer 28 Fév 2018 - 23:22


Faeron Savarius était un homme complexe se prenant parfois pour un homme simple. Il était un riche qui aimait parfois partager la canaillerie des pauvres. C’était un esprit vif et saillant aimant parfois résonner de manière primaire. Une personne maniérée et versée dans le savoir vivre de nombreuses cultures ayant un parfois un penchant pour la barbarie la plus mesquine. Bref… C’était un homme aux multiples facettes dont la qualité première était de savoir s’adapter aux situations et d’utiliser son intelligence pour savoir quand faire fléchir les évènements où quand s’y adapter.

Personne ne le connaissait vraiment de manière proche au final. Il n’avait pas de confident, d’amis proches, de famille. C’était un solitaire profitant de l’ivresse de pouvoirs insidieux : celui de la richesse financière et d’un réseau où se mêlaient intérêts commerciaux et politiques. Lorsque les livres de compte mensuels faisaient apparaitre des nombres dont les ordres de grandeur étaient de ceux de la trésorerie d’un royaume, lorsqu’on employait suffisamment de bouche pour faire naitre une révolte en oubliant simplement de payer les salaires, la politique n’était jamais loin du commerce et de l’industrie.

Faeron ne se voyait pas roi, pas empereur, encore moins maire de son palais. Il était un commerçant et regardait l’intérêt de ses commerces et de ses placements. Il disposait de relation de travail avec certain, de partenariats avec d’autres. Certains, très rares, bénéficiaient même du statut de véritables alliés, d’autres encore plus rares, d’amis. Pour Faeron, l’honnêteté était une notion à géométrie variable. De prime abord il tenait à ce que les choses soient honnêtes. Mais si l’on ne jouait pas franc jeu avec lui, il était impitoyable sur les suites.

Mais c’était au final là un lieu commun. Combien d’hommes se targuaient d’avoir ce tempérament ? N’était-ce pas là une bonne excuse pour simplement être malhonnête ? Voilà une réflexion que Faeron avait souvent eu. Difficile d’y répondre. Au final l’éthique était quelque chose de bien personnel. Raison pour laquelle Faeron se refusait le plus souvent à porter des jugements moraux hâtifs.

Il eut une pensée pour son partenaire du moment. Il avait répudié quelques énnéades auparavant la fille d’un marchand qui était resté à ses côtés pour presque six mois. Un modèle de stabilité pour Faeron qui avait une habitude dans son intimité de peu se fixer.

Naëlis était une contrée nouvelle pour Faeron. C’était un royaume à l’histoire complexe mais surtout n’ayant pas réussi jusqu’à récemment à faire de percée. Pourtant sa localisation géographique était stratégique, moins d’un point de vue maritime que d’un point de vue terrestre. Le commerce pouvait y prospérer, et la direction politique du moment semblait vouloir se donner les moyens d’une certaine forme de réussite. Un commerçant et un manufacturier aussi important et expérimenté que Faeron savait qu’en matière d’affaires, tout était en balancier. Certaines régions voyaient leur prospérité décroitre par moment pour mieux repartir ensuite.

Pour Faeron, les Sept Monts étaient le lieu de l’enfance du fond de commerce et restait une solide branche de ses activités. Un lieu instable politiquement et où le commerce était dernièrement au plus bas. De son avis, les choses allaient encore empirer sur place avant de s’améliorer. En d’autres termes, les Sept Monts étaient une valeur sur laquelle il fallait conserver ses positions mais ni se renforcer, ni se défausser.

Thaar était une valeur sûre. Lieu de commerce, d’échange et d’innovation. La pensée dans ces lieux était aussi libre que l’on pouvait espérer en ces temps incertains. La ville était un lieu de perdition autant qu’un lieu de grande lumière. Aucune raison de voir la ville dépérir ou tomber en déchéance. Si Faeron n’appréciait guère de ne pas être associé pour de bon au conseil et continuait à s’inquiéter que l’ambition de certains conseillers, couplée à l’inaction des autres, ne finisse par donner blanc sein à des actions déséquilibrantes. Mais c’était sa base d’opération, et rien ne changerait cela à moyen terme. Bref. Son influence à Thaar était à renforcer…

Les territoires au grand nord, nains et elfiques, étaient des terres encore d’aventure. On pouvait investir avec circonspection pour sonder le marché. Mais pour le moment la culture était en telle autarcie qu’il semblait difficile de favoriser des liens commerciaux.

La péninsule était une valeur sur laquelle Faeron avait basé une grande partie de sa prospérité passée. Restait à présent que le royaume était en décrépitude. Même le sud était une zone de conflit. L’instabilité des lieux était prégnante. La guerre civile s’éternisait, aucune administration claire ne perçait et les domaines les plus puissants étaient soit sans réels successeurs, soit occupés à faire la Guerre. Les vautours faisaient des cercles concentriques de plus en plus serrés sur la Péninsule. Que l’invasion drow ait été repoussée tenait déjà de l’exploit. Les noirs n’avaient maintenant plus qu’à attendre quelque peu. Sans aucun doute dans quelques années la péninsule serait un fruit mûr à prendre pour ces derniers. En effet rien ni personne ne semblait vouloir sauver les hommes de leur propre bêtise. Et pour cette raison Faeron était plutôt à réduire la voilure sur la Péninsule.

Le commerce ne reprendrait plus de manière importante avant des années. La capitale détruite, les ports saccagés par des guerres tant au sud qu’à l’ouest. Les marchands péninsulaires commerçants avec Faeron, et ils étaient nombreux, faisaient de plus en plus défaut sur leurs paiements. Les ardoises commençaient à monter. Les nobles et les bourgeois vivaient au-dessus de leurs moyens. De fait Faeron commençait à resserrer ses largesses en Péninsule. Il ne souhaitait pas être le dindon d’une farce de défauts généralisés de paiement. On ne frappait plus monnaie en Péninsule depuis des mois. Et la presque-ile importait clairement plus qu’elle n’exportait. Faeron conservait un œil attentif sur la situation.

Restait Naëlis et l’Elda. L’Elda était la chasse gardée du conseil de Thaar… Investir serait à fonds perdus. Restait à présent Naëlis. La zone représentait sans aucun doute un potentiel, mais Faeron restait méfiant. D’une part la culture ne lui était pas encore tout à fait connue, et il aimait savoir comment les gens pensaient là où il faisait du commerce. D’autre part il ne mesurait qu’à demi les ambitions de la royauté. Il appréciait que le roi ait de l’ambition pour son pays. S’il pouvait trouver en Faeron un assesseur efficace pour graisser les rouages économiques de ses contrées, il y trouverait son compte et le roi trouverait en lui un catalyseur efficace. Mais comme le roi devait certainement avoir des réserves quant à Faeron, ce dernier restait prudent sur les ambitions territoriales du roi. Il n’avait pas peur de pourvoir à Naëlis, mais il ne fallait pas que les investissements placés dans ces contrées ne deviennent néfaste à ses intérêt principaux en Ithri Vaan, il faudrait rester attentif.

En attendant de voir venir, restait à s’imprégner de culture locale… Faeron était toujours friand de ce genre de petites aventures du quotidien. Il était toujours bon de comprendre les us et les besoins de ceux à qui on vendrait un jour produits et services. Le soir précédent il avait l’hôte de choix d’un marchand local. Le déjeuner avait été passé autour d’une tablée de petits bourgeois. Faeron avait de l’esprit, une immense culture de voyageur et de polyglotte, et en conséquence une grande conversation. A cela s’ajoutait un certain charisme que l’on devait à son maintien, sa civilité et une stature plaisante.

Etre la coqueluche des salons, l’attraction des soirées, l’invité que l’on voulait avoir à sa table. Voilà une chose que Faeron avait appris à maitriser depuis son plus jeune âge. Il fallait savoir être l’homme de bon goût et de bonne compagnie avec lequel l’on souhaitait passer une soirée agréable. C’était là une clef du succès dans les affaires. Mondain, mais pas fêtard. De ces gendres idéaux dont les mères rèvent pour comme mari de leurs filles et comme amant pour elles-mêmes. De ces personnages attachant que les hommes aiment avoir comme partenaire de chasse ou de cartes.

Le retour dans la capitale avec la reine s’était fait tranquillement. Il avait appris que Krish Al’Serat était en ville. Cette dernière avait directement filé jusqu’au château apparemment et devait passer du bon temps avec le couple royal. La relation entre Faeron et cette dernière était de celles qui étaient complexes. Ils n’étaient ni tout à fait alliés, ni tout à fait ennemis mortels. Faeron ne savait pas si son accession au conseil était bloquée par la dame voyant d’un mauvais œil ce demi-elfe bien plus actif que le reste du conseil réuni. Elle avait été la seule néanmoins à l’inviter à un conseil.

S’ils ne s’aimaient pas, au moins Faeron et Krish se respectaient. Ils étaient sur une trajectoire de collision. Savoir s’ils finiraient par se percuter violemment ou par s’associer était encore à écrire. Faeron n’avait ni haine ni amour pour la dame. Il respectait sa grande capacité à l’intrigue, son intelligence et sa capacité à rebondir. Il n’aimait guère en revanche son caractère changeant et son attitude parfois manichéenne. Il la connaissait finalement assez mal, en conséquence il lui laissait le bénéfice du doute. Inutile de se révéler au potentiel adversaire en conséquence et Faeron avait pris bien garde à ne pas chercher à rencontrer la princesse.

Il avait donc décidé pour cette après-midi d’aller aux thermes. D’une part il avait une passion pour ces lieux, grand nageur qu’il était. D’autre part c’était un lieu qui n’était pas mixte et qui profitait à une certaine classe sociale. Il était bon de se montrer. D’une part ceux qui le connaissait déjà pourrait souffler à leurs amis et collègues qu’il connaissait le sang-mêlé. Sa notoriété en sortirait sans aucun doute grandie. Par ailleurs se retrouver dans ce lieu avec quelque chose d’un égalisateur social. Sans les atours marquant les richesses des uns et des autres, sans les pendeloques et autres bijoux, on était tous des animaux au bain.

Au vestiaire Faeron laissa donc son beau manteau d’un gris souris, son gilet de velours gris, sa chemise d’un blanc éclatant, ses bottes d’un cuir sombre, sa coiffe en velours noir, ses sous-vêtements de soie. Ses deux gardes du corps l’accompagneraient dans les thermes. L’un des deux trainerait en permanence dans les parages, surveillant son patron de loin. L’autre du nom de Megildur Laratja, qui était le garde du corps habituel de Faeron, ne le quitterait pas s’une semelle. Il était un serviteur totalement dédié à Faeron et un homme de confiance. Faeron avait en lui un ami autant qu’un garde. Lui aussi était un sang mêlé d’une forme physique meilleure que Faeron, bien que proche de ce dernier, de fait les deux hommes s’entrainaient physiquement souvent ensemble. Et Megildur avait de la conversation… Donc Faeron discutait un peu avec lui. C’était fort pratique car le fait d’être accompagné d’un ‘ami’ permettait également d’éviter de se faire aborder toutes les deux minutes.

Une fois nettoyés, ils entrèrent dans les thermes proprement dites. Elles n’étaient certes pas de la taille des thermes principales de Thaar, elles n’avaient pas non plus le luxe des thermes du Palmier à Thaar, qui étaient fermées au grand public et accessible sur invitation uniquement des membres de ce cercle très fermé.

Faeron passait beaucoup de temps aux thermes à Thaar. Il s’y rendait trois fois l’énnéade. Sans compter le temps qu’il passait dans ses propres bains au palais. Il aimait nager, il aimait se défouler. Peut-être était-ce là un besoin inhérent à sa condition de demi-elfe ? Il ne savait pas. Mais l’immobilisme ne lui allait pas.

D’un air content, il fit un premier petit tour de repérage des thermes. Une alcôve visiblement était occupée par des gens importants car, brisant à l’habitude des gardes armés protégeaient les lieux. Faeron ne chercha pas à en savoir plus. La discrétion était une caractéristique importante de tout bon marchand qui se respectait. De toute manière on l’avait vu et on l’avait reconnu. Certaines paires d’yeux étaient tournés sur lui, parfois peu discrètement.

Il entra dans le grand bassin prévu pour l’entrainement et entama des longueurs, son garde et ami à ses côtés. Faeron et ce dernier firent une trentaine d’aller-retour servant principalement à l’endurance tout en accélérant progressivement le rythme. Il s’agissait du grand jeu où Faeron perdait souvent, mais de peu, ce qui rendait la victoire toujours plaisante. Ils durent parcourir plusieurs lieues au cumulé, car plus d’une heure s’était écoulée lorsqu’ils sortirent du bassin. Fourbus, mouillés, courbaturés, essoufflés, mais content d’eux-mêmes.


« - Tu m’as habitué à mieux que cela Faeron…

- Certes »
, fit ce dernier avec une grimace de douleur en s’étirant le bras. De manière générale, Faeron et ses sbires immédiats se tutoyaient et discutaient par leurs prénoms, mais pour Megildur, il avait également la liberté de traiter Faeron comme un égal lorsqu’ils n’étaient que tous les deux.

Ils allèrent jusqu’à un banc en marbre en bordure de bassin et s’assirent dessus, s’appuyant sur la paroi froide et moite de la pièce pour se remettre quelque peu de l’effort. C’est sur ces entrefaites qu’un homme les invita à rejoindre une alcôve proche. Une connaissance de Faeron souhaitait la revoir, l’information avait dû circuler jusqu’aux oreilles de la personne gardée que Faeron se trouvait dans les thermes.

Faeron se releva, le corps encore ruisselant d’eau froide.


« - Nous vous suivons… »


Faeron ne s’était pas trompé, il s’agissait bien de l’alcôve bien gardée. En reconnaissant instantanément une des personnes présentes, Faeron fit un signe à son garde du corps.


« - Peux-tu m’attendre quelques temps Megildur ? Je te retrouverai plus tard ?

- Bien sûr Monsieur… »

Il s’en fut. Aussi incongrue que puisse être la scène vu les lieux, et comme Faeron n’était pas visible de l’extérieur de l’alcôve, il s’inclina.


« - Votre Majesté… »


Dernière édition par Faeron Savarius le Ven 2 Mar 2018 - 10:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En venir aux thermes [Faeron]   En venir aux thermes [Faeron] I_icon_minitimeJeu 1 Mar 2018 - 18:03


Trimack ne s’était pas trompé, on pouvait s’attendre à tomber sur des surprises en allant aux thermes. Les chevaliers de Naelis en faction devant l’alcôve remarquèrent l’arrivée de Faeron Savarius, le riche marchand de Thaar en affaire avec le Royaume. Par souci de rendre compte, ils en avertirent aussitôt le Roi. Ce dernier lui donna l’ordre d’inviter le marchand à se joindre à eux. Plus que par politesse, Glenn l’invitait car il appréciait assez la compagnie de ce demi-elfe. Ils avaient tout deux des intérêts communs bien que poursuivant chacun des objectifs bien différents.

- Je vous en prie Faeron, prenez place parmi nous. Comment se passe votre séjour ? »

Faeron prit place dans le bassin. Trimack le salua à son tour et se présenta en tant que sénéchal et membre du conseil du royaume. L’elfe, qui avait cessé de caresser sa majesté dans le sens du poil, se fendit d’un sourire et d’un clin d’oeil discret à l’encontre du nouvel arrivant. Les femmes étaient la faiblesse et le vice de bien des hommes, mais qu’en était-il de Faeron ? Je suis bien curieux de le savoir. Autant son palais est remplie de prostitués. A moins qu’il ne préfère les hommes ou les tchoins, ce qui serait plus… exotique !

- Ma femme m’a parlé de votre rencontre ainsi que de l’avancement des travaux. Je suis content que les naelisiens se montrent à la hauteur de la tâche et que vous ne soyez pas contraint d’employer massivement des esclaves. »

Glenn n’aimait pas recourir à l’esclavage. Une de ses premières mesures en tant que seigneur de Naelis avait été l’abolition de l’esclavage pour les humains. Il avait ensuite très fortement déconseillé cette pratique vis à vis des autres races, à l’exception des drows. C’était un sujet délicat car il savait qu’une bonne partie de l’économie de l’itrhi-vaan reposait sur l’esclavage. Et les galériens, les gladiateurs ? Ils étaient sous un statut de prisonnier expiant leur peine.

- J’ai bien reçu vos avertissements quant aux agissement de pirates en mer olienne et disposé ma flotte en conséquence. Mais que pouvez-vous me dire de plus sur ces pirates ? Vos bateaux m’ont étés fort utile, Faeron. La guerre a été un succès, nous avons changé le pouvoir en place en Ydril. Justice a été faites et j’ai pu honorer ma dette envers mon ami. Ma participation dans ce conflit est terminée, mais… Les quelques nouvelles que je reçois sont préoccupantes. »

En effet, cela avait d’abord commencé avec le retour de Raymond. Lui qu’il avait nommé intendant de ses terres et à qui il avait souhaité de prendre femme dans ce coin de la péninsule avait bénéficié d’un vol bleu pour Naelis, tout frais payés par la duchesse de Soltariel. La description qu’il fit de l’entrevue était quelque peu dramatique. Les femmes au pouvoir… Bon sang Altiom, prend garde à toi ! Tu es tel le renard qui s’attaque à un ours, alors utilise ta tête !
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MessageSujet: Re: En venir aux thermes [Faeron]   En venir aux thermes [Faeron] I_icon_minitimeMar 6 Mar 2018 - 0:33


Sans aucun doute c’était une surprise agréable que de découvrir que l’homme en charge du royaume de Naëlis disposait des mêmes penchants pour les baignades et pour s’entourer de créatures à la silhouette agréable. La nature était suffisamment peuplée de ces personnes au physique bienfaisant pour le regard des autres. Et à cela s’ajoutait que l’impérative nécessité de la loi du plus fort, quelque peu diluée par la société, mettait à la disposition des plus puissants le loisir de profiter de ces personnes. Faeron était heureux de retrouver Glenn Hereon. Le courant passait avec le Roi. Il ne se connaissait que depuis peu de temps, mais il y avait une certaine symétrie dans le caractère des deux personnages.

« - Fort Bien ! Merci beaucoup ! J’apprécie chaque jour un peu plus Naëlis… Ce pays dispose de bien des trésors nécessitant l’œil attentif du visiteur et la bonne opportunité pour être vus... »


Il n'y avait pas de mystère sur le fait qu'il avait dit cela à propos des charmantes créatures entourant le bassin. Il connaissait de nom le sénéchal et avait quelques informations à son sujet. Il faisait partie de la nomenklatura Naëlisienne et son nom avait déjà atteint les oreilles de Faeron. Faeron salua fort poliment le sénéchal et se présenta avec beaucoup de simplicité et de cordialité. Tout en s’installant convenablement et confortablement dans le bassin, Faeron retourna un sourire aimable et complice à la femme qui venait de lui faire de l’œil et que Faeron avait jugé fort à son goût également en observant de bas en haut et haut en bas. Voilà le genre de rencontre qui ne souffrirait d’aucun commentaire ou d’aucune indiscrétion de la part de Faeron envers qui que cela soit.

Il fut étonnant que le roi parle de son épouse en si charmante compagnie. Mais de toute manière la question n’était pas là. Ces femmes servant à masser les puissants n’étaient pas de celles qui entraient en compétition avec les épouses. Il écouta le commentaire du roi en étant étonné qu’il parle d’esclaves. Faeron employait pas mal d’esclave, mais la plupart du temps il s’agissait de locations. Lui n’en possédait directement que très peu. Lui n’était ni pour ni contre l’esclavage. Tout au plus avait-il la conviction qu’un employé aux bonnes conditions de travail était moins prompt à chercher ailleurs du travail ou à trahir les secrets de son patron. Il préférait que les hommes choisissent de travailler pour lui, et non qu’on les y force. Cela donnait de biens meilleurs résultats, et réduisait d’autant la probabilité de se faire trancher la gorge par un esclave désespéré. Et à Naëlis, il n’avait jamais été question de faire travailler des esclaves.


« - J’ai été très heureux de faire ce voyage et ces inspections avec Votre épouse… Nous avons je pense passé un très bon moment. Sa rigueur et sa franchise toute militaire ont fait de ce voyage une très bonne leçon pour ma personne. J’ai appris beaucoup en sa présence. »


Il décida de ne pas creuser plus avant le sujet. Il n’aimait que peu parler d’une femme de son mari, et inversement. Il eut un sourire espiègle envers le roi.


« - Je connais votre grande passion pour la culture Thaari et le soin que vous mettez à vous tenir informer des moindres frémissements de ma chère ville natale.
Il voulait dire par là que les choses à Thaar était sous le regard attentif des réseaux d’espionnage de Naëlis, qui visiblement devait prendre la cité marchande comme le principal partenaire mais également le principal danger pour le royaume. Pour ce qui est des esclaves, je n’en possède presque aucun… J’en déplace beaucoup dans mes cales pour le compte d’autre personnes, cela oui. Mais je suis armateur, je déplace ce que l’on me demande de déplacer. Ces choses fussent-elles des hommes en servitudes ou des soldats en liberté. »

Son sourire s’agrandit quelque peu. L’opération visant à déplacer bien des personnes de Naëlis vers le sud de la Péninsule et retour avait été un succès. Et ce succès prouvait sans aucun doute à quel point les compagnies de l’armateur étaient devenues la référence continentale dans la logistique maritime. Il y avait une certaine fierté à parvenir à ce niveau pour un homme dont la famille maternelle avait depuis toujours visé un tel résultat, sans jamais y parvenir avant Faeron.


« - Les esclaves représentent moins de dix pour cent de mon personnel sur les chantiers navals. Il en va de même, avec un pourcentage plus faible, dans mes autres commerces. Habituellement mes compagnies achètent des esclaves pour pallier à des manques de ressources immédiats et nous affranchissons ces derniers dès que leur valeur d’achat a été amortie. Ce qui signifie, au final, que nous leur fournissons leur liberté future pour salaire. J’ajouterai que les esclaves de nos chantiers sont traités décemment, bien mieux que bien des employés jouissant de leur liberté et qu’ils disposent d’un contrat, car j’ai pour principe de tout gérer par contrat. Et ceux qui contractualisent avec moi ou mes entités savent qu’ils peuvent se fier à nos engagements.

Chez moi un homme qui fait son labeur sérieusement est un homme précieux. J’attends de mes employés l’absolu respect qu’ils doivent à leur patron et l’absolu respect qu’ils doivent aux propriétés qui sont les miennes et qui sont l’outil de travail que je mets à leur disposition. Mais en retour ils sont en droit d’attendre de moi que je respecte leur travail et que je leur donne les moyens de vivre leur vie en bons pères de famille. »


Il avait été un peu longuet. Mais la chose tenait visiblement à cœur au roi, et il préférait donner avec détail son sentiment et l’état des lieux de ses compagnies, histoire que le Roi sache où il se trouvait sur l’échiquier de l’éthique. Il aborda ensuite les affaires politiques en cours. Vu que la question avait été posée directement à Faeron concernant les pirates, il répondit avec honnêteté.


« - Je puis effectivement vous en dire plus… La raison pour laquelle je vous ai prévenu est que j’ai convaincu le Conseil des Ténèbres de recruter un maximum de pirates afin de verrouiller le passage d’Olyenne d’ouest en est. »
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MessageSujet: Re: En venir aux thermes [Faeron]   En venir aux thermes [Faeron] I_icon_minitimeDim 18 Mar 2018 - 13:44


Glenn écouta attentivement ce que disait Faeron sur l’esclavage. Étant partagé sur le sujet, il s’intéressait à l’avis du demi-elfe. Finalement, en l’écoutant, il compris encore une fois que les deux hommes partageaient un avis commun sur la question, réduisant cette pratique au minimum, sans pour autant l’abolir ni l’encourager. Du moins, c’est ce qu’il comprit, car son attention était en réalité partagé entre l’armateur et la brune plantureuse qui, en plus de ses doigts délicats, utilisait ses lèvres pour caresser son dos. Merde, depuis que je suis revenu d’Ydril c’est difficile de me contenir… Je vais finir par faire n’importe quoi ! Il ne put se concentrer à nouveau que quand l’armateur aborda le sujet des pirates de l’olienne. Aussitôt, il cessa de penser à tout ce qu’il allait faire dans le petit salon avec cette masseuse et son entrejambe retrouva petit à petit une taille normale :

- Le conseil des ténèbres ? Je n’en ai jamais entendu parler. Pourtant, je fais aussi dans la vilenie avec La Dross… Vous pouvez m’en dire plus ? »

En même temps, le crime n’appartenait à personne. Si Glenn contrôlé la cité des brigands, il affrontait pourtant une pègre puissante en Naelis qui ne tirait pas ses liens de la dross mais plutôt des sept-monts. En même temps qu’il parlait, l’elfe s’était approchée de l’armateur et commença à lui masser lentement les épaules, tout en faisant parcourir ses lèvres sur le cou de Faeron.

- D’ailleurs, en parlant de Thaar, vous n’avez toujours pas vos accès au conseil ? C’est bien dommage… L’un de ses membre est venu me rendre visite, Krish Al’Serat. Outre le fait que les drows ne me sont pas amical, je ne sais quoi penser. On raconte qu’elle est plus veille que la cité de Thaar elle même, ce qui est plutôt… Effrayant. Enfin, il me semble que Naelis et Thaar ont tout intérêt à bien s’entendre. Unie, l’itrhi’vaan serait un empire redoutable. »

A Thaar, si sa cellule d’espionnage montait doucement en puissance, Glenn ne s’était jamais rendu personnellement dans la ville monde. Peut-être attendait il pour cela une invitation officielle ?
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Faeron Savarius
Sang-mêlé
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MessageSujet: Re: En venir aux thermes [Faeron]   En venir aux thermes [Faeron] I_icon_minitimeMer 11 Avr 2018 - 1:18


Faeron n’était pas un homme indiscret. Loin de là. Il était même de ceux qui savaient prendre leurs distances ou conserver du tact en toutes circonstances. Pire même, il se targuait d’une éducation qui lui donnait les moyens de tutoyer tous les grands de ce continent. Et pourtant dans ce bassin il n’était qu’un homme comme un autre. Tout comme la royauté qui lui faisait face. C’était au final cela qu’il appréciait dans ces réunions. Si le roi de Naëlis avait décidé de la rendre plus délicate que d’habitude en ajoutant une complexité supplémentaire, cela n’était au final que mieux, cela confirmait un peu plus leur statut d’animaux savants prenant leur bain. Et sous la férule de belles femmes, les instincts animaliers étaient d'autant plus durs à escamoter.

Mais malgré cette réalité, son éducation reprenait par le dessus. Et c’est ainsi qu’il ne laissa rien paraître du fait qu’il avait noté une certaine forme de contentement, voire d’excitation, de Sa Majesté. Car toute Majesté que l’on puisse être, le baisers bien placés avaient le même effet sur chacun personne. Faeron lui même, qui était un gourmet raisonnable, c’est à dire qui savait goûter à tous les plaisirs que la vie pouvait offrir sans se mettre en danger, était en ce moment même bien à mal de se concentrer, comme Sa Majesté. Cela s’était d’ailleurs vu sur ce qu’il avait dit. Tout en croisant avec une certaine classe sa jambe droite sur sa jambe gauche et en plaçant un bras gauche nonchalant sur son genou droit pour camoufler aux yeux de ses hôtes l’excroissance qui chez lui également se faisait connaître à son entrejambe il répondit :


“- Que Votre Majesté me pardonne. Vos masseuses sont excises et m’ont fait fourcher la langue. Je voulais dire Concile et non Conseil. Il s’agit d’une organisation avec laquelle je dispose de quelques liens. Elle a pour vocation de maintenir la liberté la plus large de circulation sur les mers et dispose du financement et du soutien d’un certain nombre de personnes privées comme moi qui sommes des mécènes de son action. La liberté des mers est en effet un sujet qui me tiens à cœur. Il m’est important de soutenir ceux qui défendent cette idée… Et je suis loin d’être le seul…”


Tandis que Sa Majesté reprenait la parole pour parler de ce qui était la plus grosse épine au pied de Faeron, à savoir son absence au conseil, Faeron se retourna à moitié pour décocher un sourire à celle qui lui chatouillait le bas du dos et lui vola des lèvres un baiser. Il en sortit en lui faisant un sourire gentil en réponse duquel il eut droit à un sourire contemplatif. Tous les clients ne devaient pas être aussi calmes, d’autres devaient prendre sans trop donner.

La scène n’avait durée qu’une seconde et n’avait pas empêché Faeron de rester concentré sur les dires de l’homme qui lui parlait de la venue de Krish Al’Serat et de ce maudis conseil dont la porte lui restait calfeutrée. Peut-être plus pour longtemps, ou à jamais. On verrait bien. Tandis que la femme de petite vertu, galvanisée par le baiser furtif de Faeron, s’était prise au jeu et plongeait maintenant ses bras et ses mains à des endroits plus intimes de l’anatomie de Faeron, se dernier répondit avec le sourire d’un homme qui en avait vu d’autres en commerce et en politique d’une part et qui avait l’habitude de voir d’autres s’occuper de ses plaisirs personnels d’autres parts. Sous ses airs jeunes, il avait quelques heures de vol. Il eut une pensée furtive à s’imaginer à l’âge de la maîtresse des forges. Les mains d’une elfes seraient-elles encore suffisantes pour l’encourager d’ici là ?

C’est avec une voix constante, calme et qui aurait pu être prononcée à une très sérieuse entrevue que Faeron répondit.


“- Je rejoins Votre Majesté. L’Est de l’Olienne est puissant. Très puissant même. Je n’ai pas votre a priori sur les drows. Mais je n’ai d’a priori sur personne. Le jeu que mène le Puy et Thaar est un jeu pluri centenaire. Thaar est la femme insaisissable que le Puy essaye de prendre. Je ne comprends pas les Puisards, mais je comprends d’eux que nous sommes une cible qui ne correspond pas à leurs attentes. Nous (les Thaari) ne nous battons pas de la même manière, nous sommes des ennemis trop insaisissables. En matière de combats, je crois que les hommes de la Péninsule sont plus proches de leur tempérament. Il faut rester prudent bien sûr… Comme le rappelle souvent mon comptable, les performances passées ne garantissent pas des performances à venir… Enfin...En comptabilité…”


Il eut un sourire plaisantin pour le roi et pour la femme qui s’occupait de ce dernier.


“- Mais Votre Majesté s’en rendra mieux compte si elle venait à se rendre à Thaar. Je serai sincèrement honoré de vous accueillir, officiellement ou officieusement. Outre l’intérêt politique de cette visite, je puis vous affirmer être capable de vous fournir un accueil aussi… Agréable... Que le votre...”


Il eut un sourire supplémentaire. Pour le moment ce petit jeu restait bon enfant. Et Faeron savait se contrôler, malgré les efforts de douceur de sa masseuse. De toute manière il était ici l’invité, et ne ferait les choses qu’en fonction de ce que l’hôte montrerait en exemple. Après tout, il était élevé selon les meilleurs préceptes…
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