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 La Grande Quête : Fumisterie Thaari - Faeron Savarius

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Guzandrakka
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MessageSujet: La Grande Quête : Fumisterie Thaari - Faeron Savarius   La Grande Quête : Fumisterie Thaari - Faeron Savarius I_icon_minitimeVen 9 Mar 2018 - 10:06

4ème jours de la 1er énnéade de Verimios d'Été, an 10 du 11ème cycle.
Fumoir de Blanfeu , Le Port, Cité de Thaar, Itrhi'Vaan
Mi du jour
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Si cet épopée en caravelle confirma bien une chose, c'était qu'effectivement, les nains n'avaient point guibolle marinne.
Ils empruntèrent la route maritime portant le nom de Thanorite car cette dernier reliait Thanor à Thaar. Selon les marins, cette dernière était la plus longue et dangeureuse à emprunter, car au contraire de ses homologues, il fallait y naviguer en majorité sur l'Eris, mer à la réputation colérique et déchainé. Ce fût donc un baptême naval que n'oublieraient aucuns des Faucheurs de si tôt.

Enfermés dans une caisse, les cinq nains subirent tour à tour les affres du mal de mer et cela sous différente forme. Nobrum le cadet fût le premier, pendant des jours et des nuits il dégobilla sans relâche, encore et encore, alors même que plus aucunes nourritures ne venaient tapisser sa panse. L'odeur qui en résultat s'accrocha à toutes les barbes, toutes les mises et tout les esprits.
Skanuk la Bête lui, commença par sombrer dans une mélancolie profonde avant d'être assaillit par foule d'illusions. Ces dernières le frappaient la nuit et on pouvait parfois l'entendre hurler à gose déployé sur tout le navire. Un jour, ses compagnons durent même le maîtriser et l'assommer, sans quoi il aurait étrangler Brarud, le prenant pour une chimère lui voulant à mal.
Darez quand à lui, était sûrement le nain qui supporta le mieux cette traversée haute en couleur. S'il fût assaillit de quelques nausées les premiers temps, il n'en moufta point plus par la suite.

Quand à Thorgrel, c'est la folie qui vint à nouveau toquer à sa porte.
Dans cet espace clos, insalubre et odorant que représentait leur prison de bois, il fût à nouveau visiter par l'entité sombre et vengeresse qui le pourchassait depuis son départ du Zagazorn. A la nuit tombé il lui semblait ressentir le souffle rauque du dragon sur sa nuque à travers les écartements des planches. Alors que l'aube n'était pas encore levé, il pouvait apprivoisée les pupilles serpentines de sa Némésis, le scrutant sans répit. Et quand enfin au petit jour il tombait enfin d'épuisement, c'est à nouveau les mâchoires du serpents qui se refermaient sur son âme, le réveillant en sursaut et de bien mauvaise humeur.

Mais tout voyage possède une fin et cette dernière prenait ici le nom de Thaar.

Ils accostèrent aux premiers jours de l'Été et furent accueillit par les rires gras des nains Külmiens les ayant accompagner sur le navire. Ces derniers riaient de bon cœur, fier de leur dernière supercherie :  Le bateau affrété était à la solde du Prince Marchand nain et à part un capitaine aux sang mêlée, tous à bords étaient des nains. Les Faucheurs auraient ainsi put voyager hors de leur caisse de bois.
La colère abbatiat sur le petit groupe qui quitta sans mots le ponton de bois et cela en bien mauvaise état.


ֿ « Cet Ancien ne perd rien pour attendre. » fustigea Brarud, morose.
« Qu'Heidum rejette son âme mauvaise, sa Braise-Vie finira dans le Grand-Puit. Voici comment je me console à son sujet. » commenta stoïquement Skanuk.
« Nous avons oublié de demander notre chemin aux nains du bateau. » fit remarquer Nobrum. « Quelqu'un sait donc ou se trouve les Milles-Caves ?»
Point de réponse, car personne ne la possédait.
Ainsi les Faucheurs firent leurs premiers pas dans la mégalopole du Sud sans connaitre leur chemin. S'ils avaient l'allure de fiers guerriers, errinté par le voyage en Péninsule, ici, ils semblaient plus à des pisses-laits assaillis par la confusion. Thaar n'avait rien en commun avec le Zagazorn. Thaar était bruyante, boullionante et odorante. Thaar était brûlante et épuisante.

« Nous devrions prendre un bain. » L'idée venait de Thorgrel et ses barbes le dévisagèrent, surpris. « Nous empestons comme la mort, l'idée ne me plait pas plus qu'à vous, mais nous allons bientôt nous présenter devant le Sombre, et on le dit tatillon. Mieux vaut t'il mettre toute les chances de notre coté » se justifia t'il.
La troupe acquiesça alors en ronchonnant, mais ensemble ils se mirent à la recherche des thermes.

Il semblait que toute la lie du peuple Vaanis c'était réunit sur le Port en ce jour. A mesure qu'ils avançaient, les nains furent prit à partis par moult vendeur à la sauvette, certains s'exprimant dans des langues que Thorgrel n'avait jamais entendu. Ils croisèrent des hommes à la peau noir comme le charbon et cela retint fortement leur attention. Bientôt tous se laissèrent gagner par l'ivresse de la découverte, car chaque carrefour recelait ici son lot de nouveauté.

Puis un bâtiment en pierre, chichement décoré, les attira comme papillon sur flammèche. L'enseigne représentait une cuve, agrémenté de gouttelettes et de symboles marins. Une chaleur étouffante s'en dégageait et des fumerolles s'échappaient par l'arche de pierre qui servait d'entrée. Thorgrel avait entendu les récits d'un marchand parlant de salle close ou l'on versait de l'eau sur des galets fumants, une invention des hommes servant à se détendre. Naturellement il pensa être arrivé à bon port et pria ses compagnons de presser le pas en avant.

Un escalier de pierre descendait sous terre, en colimaçon, puis débouchait sur une porte de bois. Deux mastodontes aux épaules aussi large que des barriques gardaient l'endroit. Ils portaient des turbans et à leurs ceintures pendaient pour chacuns deux épées incuvées.
Thorgrel leur rendit une sombre œillade puis pénétra dans les thermes le pas leste.
Il fut alors prit à la gorge par la fumée.
Opaque, lourde et pénétrante, il lui sembla l'espace d'un instanct être victime d'un bien mauvais sort l'empêchant de respirer. Comment pouvait t'on donc se détendre en ces lieux ?!
Ses barbes subirent le même sort et il put les entendres tousser.

« Cela doit être tout droit. » tenta t'il sans grande conviction, faisant signe de le suivre.
Après s'être habitué à la lumière faiblement présente et au nuage de fumée, Thorgrel commença à saisir son erreur. L'endroit était recouvert de coussins et draperies, des alcôves se dessinaient ça et la et dans celles ci, trônaient misérablement les silhouettes d'occupants affalés dans diverses positions. Des hooks étaient disposés librement et on pouvait distinguer en bruit de fond, le son ronflant de ceux en utilisations.
« C'est un fumoir, nous sommes dans un fumoir. » expliqua t'il à ces barbes. Point de réponse.
Tournant de la caboche, il se rendit compte que ses compagnons avaient disparus.

« Par ma barbe...Skanuk ? » Silence.
Thorgrel ce mit à avançer au hasard, fouillant les recoins, ouvrant les rideaux des alcôves.

« Nobrum ?!. » Toujours rien.
« Ou-da Brarud ?!. » Encore moins.
Accélérant le pas, il ressemblait à un boeuf wandrais dans une verrerie suderonne. De nombreux occupants des lieux commencèrent à rouspeter, trouvant la présence de ce nain agité peu reposante. Des cris s'élevèrent même quand il surprit un couple en plein ébat derrière une lourde teinte violacée.

« Foutue bouge à mendiant... Oh !» Des yeux rouges le dévisagèrent derrière un écran de fumée. Instinctivement naquit en lui la répulsion propre que les nains du Nord pouvaient avoir à la vue d'un noirelfe. Il voulut porter la main à sa hache mais s’emmêla les pinceaux, recula d'un pas, perdit l'équilibre sur un tapis de soie, renversa un Hook éteint et trébucha enfin en cognant la silhouette d'un gros homme couché par terre.

Sa chute le fit tomber sur le rideau d'une grande alcôve, l'arrachant au passage, il tenta de s'en extirper en maugréant. Devant lui, un jeune homme aux yeux perçants et fumant sur un tuyaux, était entouré de plusieurs femmes et hommes discutant, certains souriaient de la situation sans s'en cacher.
Courrouçé, Thorgrel fit un signe de tête en direction du personnage central.

« Tu veux mon poltlait sul vélin l'enfumé ?. »
Thaar lui tapait déjà sur les nerfs.



Dernière édition par Mange-Fils le Dim 27 Jan 2019 - 13:13, édité 1 fois
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Faeron Savarius
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MessageSujet: Re: La Grande Quête : Fumisterie Thaari - Faeron Savarius   La Grande Quête : Fumisterie Thaari - Faeron Savarius I_icon_minitimeJeu 12 Avr 2018 - 23:37

Faeron était descendu dans les petits quartiers de la ville en début de matinée. Il l’avait fait de manière relativement discrète comme à son habitude et s’il était entouré de sa garde, il avait un physique suffisamment passe partout pour éviter de se faire remarquer en permanence et sa garde était suffisamment discrète pour éviter un attroupement. De plus la situation politique était complexe et il avait beaucoup travaillé tout le début de semaine, ne dormant qu’encore moins d’heures dans la nuit. A ce titre il méritait bien un peu de détente. Et c’était pour ces raisons qu’il était venu se payer du bon temps dans un des fumoirs dont il appréciait la simplicité et le bon goût.

Il avait donné rendez-vous sur place à quelques connaissances. On ne pouvait pas parler réellement d’amis, mais il s’agissait de personnes dont Faeron appréciait pour leur esprit ou pour d’autres attributs. A cela s’ajoutait que son amant du moment n’était plus dans ses grâces. Il s’était quelque peu brouillé avec l’artiste suite à des bêtises. Et Faeron n’était pas de ceux qui supportait de se fâcher pour des bêtises. Il garderait cela pour un ou une autre, plus sérieux ou sérieuse. En ce moment donc il s’autorisait des frasques et il n’était pas rare qu’il se procure du divertissement auprès de professionnel(le)s.

Aujourd’hui ce n’était rien de tout cela qui l’attendait. Il avait invité un certain nombre d’artistes et de gens de bons goûts ayant le sens de la fête et de la conversation venir fumer avec lui. Ce n’était pas une activité à laquelle il se prêtait souvent. Il n’aimait pas beaucoup les plaisirs des drogues. D’une part parce que sa condition distordait leur effet sur lui. Sa physiologie, marquée par les circonstances de sa naissance, faisait que l’essentiel des drogues étaient sans emprise sur lui, et que d’autre avait des effets déformés, parfois très désagréables ou décuplés. De fait il se contentait le plus souvent de fumer ce qui lui plaisait pour ses sens olfactifs très développés et non pour l’attrait de la légèreté d’esprit que cela procurait.

Ses « amis » l’attendaient déjà. Ils s’installèrent dans une alcôve, celle qui leur était régulièrement réservée. Faeron s’était assit devant l’un des appareils et paya pour une épice odorante mais ne montant absolument pas à la tête. Un des convives commanda des boissons fraîches, un autre avait ramené des pâtes de fruit de chez Al’Masri. Cette idée là en particulier était exquise. De toutes les boutiques de confiserie de Thaar, ces pâtes de fruit étaient certainement parmi les meilleures. Etonnamment il ne s’agissait pas d’une boutique de riches personnalités Vaani, mais d’une échoppe dans ce quartier populaire qui disposait d’un savoir faire riche. Un diamant dans la boue… Ce furent deux doigts sûrs qui vinrent chercher leur dû dans la boite. Faeron sentit avec passion le goût sucré de fruit.

Il y eut des rires, de grandes discussions. On refit le monde. Il y avait quelque chose de sain et d’agréable à ne pas être le maitre des lieux, l’homme capable de tout. Non pas qu’il regrettait sa situation, ou qu’il fut un hypocrite, mais il y avait un plaisir simple à pouvoir agir sans trop de contraintes. Non vraiment l’on passait un bon moment à tel point que l’esprit de Faeron parvint à moment donné à ne plus penser ni à Naëlis, ni aux millions de souverains à investir, ni aux milliers de gens sous ses ordres, ni à l’amortissement de chantier navals disséminés dans l’Olienne, ni à l’architecture de son prochain navire de première ligne, ni à ce foutu conseil de Thaar, ni à rien d’autre lié à sa profession de richissime marchand…

Ce fut un bruit assez caractéristique d’une personne peut habituée au fumoir et qui s’était visiblement déséquilibré. Comme d’habitude avec ce genre d’individus, on entendit un grand nombre de clients maugréer. Faeron se contenta de tirer une bouffée supplémentaire de la précieuse vapeur d’épices sublimées. Il eut un regard un peu attendri pour la dame qui s’était assise tout prêt de lui. Ils s’étaient aimés, mais cela était passé. Elle était devenue une marchande de draps dans le quartier du port et se débrouillait assez bien. Elle disposait d’un crédit auprès de Faeron qu’il lui avait consenti sans intérêt. Non pas pour service rendus, il n’était pas aussi mesquin et la dame avait sa fierté, mais parce qu’ils s’étaient quittés bons amis et que Faeron rendait service à ses amis. On ne savait pas de quoi demain était fait. Elle lui fournissait certaines soies de temps à autre.

Et elle aurait peut-être sous peu possibilité de faire affaire avec le fumoir, car dans un grand bruit de déchirement le rideau qui protégeait leur alcôve du regard des extérieur se fendit en deux dans un bruit hideux. Et au milieu de cette soie déchirée se trouvait un nain, non ne pouvait plus nain d’ailleurs. Il aurait été expédié par paquet express du royaume nordique que cela n’aurait pas étonné l’armateur vaani. Quelle surprise aurait-il d’ailleurs pu avoir de découvrir que c’était peu ou proue la vérité. Les gardes de Faeron, aussi discrets que prompts, furent sur le nain en quelques secondes. Ils étaient à un pas de lui tandis que ce dernier dévisageait le petit groupe. Certain, un peu imbibés des vapeurs, souriaient à l’infortune du nain. Faeron se contentait de froncer légèrement des sourcils d’étonnement.


« Tu veux mon poltlait sul vélin l'enfumé ?. »

Faeron fit un signe à se garde pour leur dire de disparaitre. Il n’avait pas peur du nouvel arrivant.

« - Je ne suis pas de ceux qui se paient le portrait des autres Maitre Nain… Rassurez-vous… Mais avouez que la scène est cocasse, excusez mes amis et ma curiosité envers celui qui vient de décider de déchirer le rideau de mon alcôve. »


Il tira une bouffée de fumée. Avec la spontanéité habituelle dont il faisait preuve, lui qui aimait prendre des risques et trouvait de l’intérêt en toute chose ou toute personne, il fit une proposition.

« - Voulez-vous vous joindre à nous Maitre Nain ? Il est rare que je puisse inviter un membre de votre noble race à ma table… Notre cher Salfaryl vous prend sous son aile avant même que je puisse avoir une discussion avec l’un d’entre vous. Et je suis certain que je trouverai à vous faire servir une épice qui puisse vous satisfaire. »


Il n’y avait pas de mauvaises pensées dans la proposition du marchand Thaar, c’était suffisamment rare pour être souligné.
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MessageSujet: Re: La Grande Quête : Fumisterie Thaari - Faeron Savarius   La Grande Quête : Fumisterie Thaari - Faeron Savarius I_icon_minitimeSam 5 Mai 2018 - 7:58


Pataud, Thorgrel se retrouva cerclé au sol par des hommes à la taille haute. Une clés de bras vive qui le maintient face contre terre, barbe dans poussière et souffle rauque pendant un court instant. Ce fût rapide, si bien qu'il n'eut pas le temps de réagir, son lourd accoutrement et confusion du moment l'empêchant tout simplement de bouger.
Un grognement plus tard pourtant, il était libre, la pression disparut et les golgot se retirèrent, lui laissant l'occasion de ce relever.
Ce qu'il fît sans attendre, ses yeux lançant des éclairs tandis alors qu'il se massait les poignets pour faire circuler le sang.
Celui qui semblait être le chef de cet alcôve fumeuse possédait des traits fins et une voix suave. Son port altier et ses manières devaient faire de lui quelqu'un d'important parmi les fangeux s'étalant entre les soieries du fumoir. Malgré ça, quelque chose dans son faciès gênait le nain, une curieuse impression qu'il n'aurait sût décrire, une répulsion qui lui donnait presque haut palpitant.

Thaar était une cité immense remplis de mauvaises gens. Thaar était un cloaque ou se côtoyait toutes les civilisations et toutes les moeurs. Thaar était Thaar et il le tardait déjà de la quitter. Dans cet imbroglio de réflexion, le Thane des Poing-de-Fer retenu néanmoins un mot qui le fit bafouiller.


« Vous...Vous connaissez Salfalyl ? »

Une question qui devait sembler bien ridicule, car tout le monde devait connaître le Prince Marchand nain, mais l'évocation de son nom souleva foule d'interrogation. C'était la sa principal mission depuis qu'ils avaient mit pied à terre : Gagner les Milles-Caves.
Jamais il n'avait rencontrer le Sang-d'Argent, ses relations se limitant à des échanges de missives interposées. S'il pouvait dire que leurs relations étaient cordial et fructueuse, il ne pouvait en aucuns cas le décrire, n'ayant jamais eu loisir de le rencontrer en personne.
Mais Thorgrel le savait, le vieux nain représentait son seul salut en ces lieux. Unique point d'ancrage de confiance auquel il pourrait ce fier sans risque de ce faire enfler.

Dans ce mélange d'exitation, de bruits et de fumée, le Wyrmdrengi se sentit perdre pied.

La terre se mit à trembler et il dut se courber en deux devants les regards interrogateurs des gens de l'alcôve. Mais plus rien n'avait court à ses yeux. Autour de lui, les sons s'intensifièrent jusqu'à devenir agresseur. Sa vision se troubla, des tâches de lumières et d'ombres s'alternants par couches successives. Il eut froid, puis très froid avant d'avoir chaud puis très chaud. Dans son crâne naquit une pression sourde, un grattement qui grandit jusqu'à lui faire craindre l'explosion de caboche.
Il voulut hurler, mais aucuns bruits ne jaillis de son gosier.
ll voulut fuir, mais ses jambes restèrent figer.
Il voulut penser, mais son esprit resta vide.
Alors il le sentit.
Un souffle rauque dans sa nuque.
Une langue fourchue lui léchant la peau du crâne et les esgourdes.
Le contact froid de ses crocs contre sa chair, prêt à l'engouffrer.
Plus rien n'existait à part Sa menace.
Un museau ophidien se dessina  enfin à la limite de son champ de vision.
Un museau qu'il ne connaissait que trop bien.


Cours Mange-Fils. Cours autant que tu veux.
Le Monde n'est pas assez grand.
Le Monde n'est pas assez vaste pour que tu puisses te cacher de moi.
De Nous.
Cours Mange-Fils.
Cours à ta propre fin.


Et le monde devint sombre.
Le fumoir de Blanfeu n'était plus qu'un souvenir, pourtant il se savait toujours dedans.
Une pression  sur son épaule le fît lentement reprendre contact avec la réalité.
Une conversation dans une langue qu'il maitrisait se fit ourdir.


« Que lui arrive t'il ? »
« Je ne sais pas...Il a la caboche qui vrille...»
« Il souffre. Voila ce qu'il se passe. »
« Regardez ses yeux, on n'y voit que du blanc ! »
« Thorgrel ? »

Légère douleur.
« Thorgrel ?! »
Faciès brûlant.
« Par les Dieux ! Thorgrel ??! »
Haine et réveil.
« Que...»
Skanuk se trouvait au dessus de lui. Le bras armé, prêt à décocher de la paluche. Le reste de ses compagnons se trouvaient aussi la et le toisaient, regards défaits. Les couleurs étaient revenus, les bruits et les odeurs aussi. Mais lui se tenait allonger sur le sol, les joues en feux.
« Il...il est la Skanuk. Il m'a retrouvé...» murmura t'il, comme vidé.
La Bête du clan Torse-Gris grogna et l'aida à se remettre sur pied.
« Non Wyrmdrengi, personne ne t'a retrouvé. »
« Je l'ai vu...» continua le nain faiblement.
« Et nous non. Mais nous t'avons retrouvé toi. Et nous avons trouver un jeune nain pour nous mener chez le Sang-d'Argent. Il attend au dehors.»
« Point de cachette...»
« Allez, vient. Partons. Nous n'avons rien à faire ici. »

Et sans plus attendre, les nains se mirent en route. Thorgrel était soutenu par Skanuk, qui fût le dernier à lançer un regard envers les gens de l'alcôve qui avaiebt sans douter, assisté à cette scène médusé.

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