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 Les Turbans Ocres - Mettre le bazar | Solo

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Zohael
Humain
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MessageSujet: Les Turbans Ocres - Mettre le bazar | Solo   Les Turbans Ocres - Mettre le bazar | Solo I_icon_minitimeMar 24 Nov 2020 - 19:15



An 18 du Cycle XI, Karfïas, Panahos de la cinquième ennéade
Thaar

Thaar, la grande cité de pierres. La plus grande et la plus étendue qu'ils n'aient jamais vu. Zohael se souvient de la première fois qu'il l'avait vu, et cette fois la cité est toujours aussi impressionnante. Accompagnant la caravane d'un marchand métis, sous l'identité de mercenaires, les zurthans observent avec méfiance les bâtiments de la grande Thaar.
- Alors c'est ça, Thaar ?
- Eh beh ! Les autres cités de pierre étaient déjà grande, mais celle-là... C'est autre chose.
- Et nous n'en voyons qu'une partie.
- Vraiment ?
- Tous ces gens stagnant dans l'immobilité.
- Ils bougent plus qu'il n'y paraît.
- Je dirais plutôt qu'ils grouillent.
- Au final, ils restent sur place.
- Que voulez-vous ? Ils ne sont pas du désert.
- Combien de temps devrons nous rester ?
- Le temps qu'il faudra.
- Pas longtemps, j'espère. Je n'aime pas cette cité.
- Moi non plus. Les djîins sont mauvais, ici.
- Nous arrivons aux portes, taisons-nous.


Plus tard dans la journée.
Quartiers populaires de Thaar


Qu'il est difficile de s'y retrouver, pour un nomade, dans les nombreuses rues de Thaar. Fort heureusement, les mercenaires zurthans ont pu bénéficier d'un guide improvisé. Missionné par leur précédent employeur, le serviteur au visage fermé mène ainsi les mercenaires jusqu'à l'in des quartiers populaires, celui-là même qui accueille chaque jour le réputé Bazar Couvert. Ce n'est pourtant pas pour faire des emplettes que les mercenaires s'y rendent, et après avoir tracé leur chemin dans la foule pour traverser la place ils s'arrêtent à la croisée d'une rue attenante.
- C'est le Bazar Couvert, qu'on vient de traverser. La boutique que vous cherchez doit être dans une de ces ruelles. Je retourne vers mon maître.
- Remercie donc ton maître, et merci à toi. Au revoir.
- 'rvoir.
Sans attendre le serviteur du caravanier s'en retourne vers la foule pour y disparaître, tandis que les zurthans s'enfoncent dans la rue. La boutique mentionnée s'y trouve effectivement, toutefois ce n'est pas elle que les mercenaires recherchent : elle n'est que le point de repère pour trouver l'endroit qui les intéresse réellement. Et partant de ce point, il n'a fallu à Zohael q'une poignée de minutes pour retrouver un endroit qui leur paraîtrait presque familier, alors que lui-même ne s'y était rendu qu'une seule fois.
- C'est bien là. Ca n'a pas changé.
- En effet.
- Tu crois qu'il se souvient de nous ?
- Nous verrons bien.
- Au moins, il devrait se souvenir d'elle.
- Certainement.
"Elle". S'ils sont ici, devant cette porte, c'est bien parce qu'elle le lui a demandé. Zohael s'en souvient, évidemment. C'était juste avant son départ pour le moins précipité.
Si vous passez par Thaar, allez voir mon grand-oncle. Il devrait se souvenir de toi, et il vous aidera si besoin.
Et les y voilà. Le zurthan prend une inspiration, puis fait un premier pas sous l'arcade.

Bazar Pâsheer Au détour d'une ruelle des quartiers populaires de Thaar, non loin du Bazar couvert, se trouve un lieu de commerce à la fois atypique et ordinaire. L'entrée est marquée par une porte en arcade, menant à une petite cour de forme carrée. Au centre repose l'eau d'une modeste fontaine décorée de mosaïques tandis que, tout autour, les arcades au style thaari encadrent les portes de petites et moyennes échoppes. L'on y trouve de tout : des babioles aux vêtements, de la poteries aux outils ménagers, des épices à des herbes médicinales, mais surtout de l'artisanat et autres produits venant du désert Zurthan. Aux étages des bâtiments, sur deux niveaux, se trouvent les habitations des familles de ces marchands et artisans.

Le propriétaire de ce petit bazar est un vieux zurthan nommé Pâsheer. D'origine un homme du désert, simple marchand lorsqu'il s'était installé à Thaar il y a de cela des années, il a ensuite investi dans ce lieu de commerce aujourd'hui bien connu de ses compatriotes zurthans vivant à Thaar. D'un caractère grincheux d'avis de ses locataires, c'est un homme aimable et accueillant. Il n'est pas rare que les clients de marque soient invités à boire le thé avec lui, ce qui représente une marque de respect selon sa culture. Fin négociant, il est aussi connu pour être dur en affaire, mais toujours fiable.


Les retrouvailles entre le vieux marchand et le prince abatamundi se passent chaleureusement, le vieux zurthan se montrant fort accueillant. Bien qu'ayant quitté son clan voilà des années, Pâsher n'a vraisemblablement pas oublié sa tribu et se montre respectueux envers l'actuel prince. Le vieil homme reste au final attaché à ses origines malgré tout. Et sans doute que les exploits guerriers du prince abatamundi contribuent à cette marque de respect, et au choix du marchand. Car, après avoir écouté l'histoire de Zohael et les raisons de leur présence sur les terres d'Ithri'Vaan, Päsheer accepte de leur apporter son aide.
- Mmmh. Je comprends. Soit, Zekitar'Zohael, je vous aiderai. Dès que je trouverai quelque chose, je vous en informerai. Naturellement, considérez ma demeure comme la vôtre tant que vous serez à Thaar.
- Nous vous en sommes reconnaissant, Pâsher.
A ces mots le zurthan lève respectueusement son thé, imité par son interlocuteur, puis en boit une gorgée.
- Mais cela prendra au minimum quelques jours, peut-être même plusieurs ennéades. Thaar est grande, les marchands sont nombreux. En attendant, pourriez-vous me prêter votre force ?
- Ma force ? Comment puis-je ?
- Eh bien, c'est embarrassant. Voilà quelques ennéades, mon petit fils Kofeer s'est rendu à Frontière dans l'espoir de faire des affaires. Vois-tu, j'en ai aussi fait mon apprenti et cette tête de gorlock s'est mis en tête d'y trouver de bonnes opportunités. Il cherche probablement à m'impressionner... Mais je n'ai pas reçu de nouvelle depuis qu'il est arrivé dans la ville, et cela commence à m'inquiéter.
- Frontière ?
- Une ville qui a émergée il y a peu, après que les noirelfes aient pris Sol'Dorn. Je pensais engager des mercenaires, mais c'est si c'est vous... Votre présence est un signe des dieux.
Le zekitar prend un instant de réflexion avant de répondre.
- Frontière, hum ? J'accepte. Nous irons chercher Kofeer dès que nous aurons terminé les préparatifs pour le voyage.
- Je vous remercie, Zekitar'Zohael. Prenez ce dont vous aurez besoin dans mon bazar, considérez-le comme un paiement pour le service que vous me rendez.
- Notre premier contrat pour la grand marchand Pâsheer. Plaisante le chef mercenaire.
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MessageSujet: Re: Les Turbans Ocres - Mettre le bazar | Solo   Les Turbans Ocres - Mettre le bazar | Solo I_icon_minitimeSam 19 Déc 2020 - 21:48



An 18 du Cycle XI, Favriüs, Panahos de la troisième ennéade
Quartiers populaires de Thaar, au Bazar Pâsheer


Les doux rayons du soleil commencent à réchauffer le sable de Thaar, les fournaux des artisans s'allument, le bazar commence lentement à s'animer ; Un nouveau jour se lève sur le pitoresque bazar Pâsheer, marqué de la culture zurthane. Dans la cour, certains fils du désert sont déjà bien éveillés. Faisant face au soleil levant, ces derniers méditent, chacun à leur manière. L'un est assis en tailleur, psalmodiant de sincères prières zurthanes. D'autres, également assis en tailleur, méditent en silence. Certains pratiquent une méditation plus active, exécutant de gracieux mouvements avec lenteur et précision, comme dansant au ralenti. Une odeur d'encens les embaume, s'échappant d'un encensoir posé devant le psalmodieur.

A la méditation des zurthans suit un entraînement martial, durant lequel chacun pratique son propre style. A mains nues dans un premier temps, puis avec leurs armes dans un second. Comme chaque jour depuis leur arrivé, le spectacle des mercenaires intrigue et impressionne les résidants. Des enfants, admiratifs, s'agglutinent dans les escaliers pour les observer sans les gêner. L'un d'entre eux, de courage ou d'insouciance, finit par s'approcher de l'un des artistes. De sa petite voix il demande alors s'il peut apprendre, et derrière lui d'autres attendent la réponse avec intérêt. L'un des guerriers s'en amuse, le sourire aux lèvres, et range son arme avant de se rapprocher d'eux.
- Ce n'est pas aussi facile que ça en a l'air. Mais, si vous voulez apprendre, venez. Je vais vous montrer les premiers exercices.

La journée a maintenant démarré, et la cour du bazar est rendue à ses occupants usuels. Clients et passants l'ont investi, au profit des échoppes qui l'entourent. Les guerriers sont retournés à d'autres occupations, entre repos pour certains et entretien de matériel pour d'autres. Deux des voyageurs zurthans sont même aller se promener, à la découverte des rues de Thaar. Quand à Zohael, le meneur de ce petit groupe de mercenaires, il est en conversation avec le maître des lieux, partageant un thé aux arômes enivrantes, servi dans le respect d'une tradition ancienne de leur culture commune. C'est que le mystérieux entretien de la veille a appelé certaines questions pour le zurthan, et le mercenaire doit désormais préparer son groupe pour honorer l'accord passé.

- Que peux-tu me dire sur les terres des Sept-Monts ?
- Les Sept-Monts ? Eh bien, Hanning est leur capitale. Les routes n'y sont plus sûres, depuis quelques temps, et j'ai cessé d'y envoyer mes colporteurs.
- Quoi d'autre ? J'ai besoin de tout ce que tu pourrais m'apprendre sur cette région.
- Oh ! Eh bien, dans ce cas...
Le vieil homme fait signe à une femme attendant près d'un plateau de victuailles.
- Djelma, peux-tu nous préparer plus de thé s'il te plait ? Et apporte-nous d'autres gâteaux, nous en aurons pour un moment.



Quelques jours plus tard
Quartiers populaires de Thaar, au Bazar Pâsheer


Le jour pointe tout juste à l'horizon lorsque les mercenaires zurthans s'apprêtent, dans la cour intérieur du Bazar. Chargés de menus bagages et portant les turbans masquant leurs visages, les guerriers du désert saluent leur hôte des dernières ennéades.
- Est-tu sûr que cela vous suffira ? S'il vous faut plus de victuailles, je peux vous en laisser.
- Nous en avons bien assez, grand-oncle. Tout est prévu.
- Alors soit. J'ai envoyé un qeslac au clan, que les vents du désert portent ses ailes. Je crains ne rien pouvoir faire de plus pour Al Zekitar dans cette situation, j'espère que tu ne m'en voudras pas.
- Je t'en remercie, et je suis sûr qu'ils y répondront. Et je comptes sur toi pour leur transmettre mes instructions dès leur arrivée.
- Il en sera fait ainsi, Zekitar'Zohael.
- Alors nous partons. Que les Djînns vous soient favorables, à toi et les tiens.
- Que les Djînns vous soient favorables, mes amis.
Et sur ces dernières politesses, les mercenaires surnommés "Tubans-Ocres" quittèrent le bazar pour une périlleuse mission.



Plus tard, le même jour
Aux abords de Thaar


Quittant Thaar au petit matin, par la route du Nord, les mercenaires dévièrent rapidement de la route principale. Empruntant des chemins infréquentés, les voyageurs zurthans se rendent en un lieux dont tout indique l'abandon. Un vieux bâtiment délabré s'y trouve, au toit en partie effondré depuis si longtemps qu'un jeune arbre y pousse déjà. C'est surtout le point d'un rencontre discrète avec un doeben au visage scarifié, qui les y attendait visiblement. Car sitôt les avoir aperçu, au loin, le sombre vaani sort de sa cachette.
- Bonjour, voyageurs. Etes-vous perdu ? Demande le doeben, d'un ton solennel.
- Ces voyageurs ne sauraient se perdre en suivant la route de la chrivine chantante.
Comme d'un réflexe le scarifié vérifie au loin, puis pousse un léger grognement de satisfaction.
- Bien, ravi de vous revoir. Venez, suivez-moi.
Sur ces mots le scarifié mène les mercenaires dans une partie non effondrée du bâtiment, où attendent des montures déjà équipées.
- Voici vos montures. Ce sont des chevaux Qiryotes, une bonne race. Et voici les armes, vêtements et équipement que vous avez demandé. De la contrebande et par les réseaux souterrains uniquement, comme convenu. Le maître fait dire qu'il a fait au mieux avec dans délai imparti.
L'un des mercenaires saisit l'une des armes, un sabre au style commun d'Ithri'Vaan, et le dégaine. Après un examen minutieux de l'arme, le zurthan hoche de la tête et la rengaine. Un autre individu du même groupe sort alors une bourse de sa sacoche pour la lancer au doeben.
- Cela nous conviendra, tu peux remercier ton maître de notre part.
- Au plaisir de refaire affaire avec vous.
Sans attendre l'homme à la peau sombre s'en va, sur sa propre monture, en laissant chevaux et matériels à leurs nouveaux propriétaires.
- Choisissez votre monture et partons sans attendre, les Sept-Monts nous attendent. Que les Djînns nous soient favorables.
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