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 Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]

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Kelen
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MessageSujet: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeJeu 17 Avr 2008 - 2:04

Kelen huma l’air de la nuit. Il aimait ce qu’il sentait dedans : le passage d’un millier d’hommes et de femmes maintenant endormis… Ou se livrant à des usages beaucoup moins reposant. Plus encore, ce qu’il aimait par dessus tout dans ce qu’il sentait était le doux présage d’un lendemain pluvieux. Une odeur chaude, rassurante, de celle qui faisait pensé sans ironie « après la pluie vient le beau temps » sans même que celui-ci est eut le temps de cessé. Mais sa fin était inéluctable. Les animaux nocturnes se faisaient plus présents qu’aux nuits précédentes (et il en savait quelque chose après une semaine à dormir dans des granges). Les chauves-souris principalement, étaient plus bruyantes. Le flap irréguliers de leurs ailes était plus présent que les autres nuits.
Mais elles allaient se rentrer instamment.
Il était peut être trop tôt pour que le soleil se lève, mais aussi suffisamment tard pour que les dernières torches de la ville se soit éteintes. Suffisamment tôt pour que les marchands attelle leur chariot, mais pas assez pour que les commerçants sortent leurs étals. Les boulangers venaient sans doute d’attaquer leur première fournée de pain. Le roi venait sans doute de se retourner dans son lit.

Et Kelen se faisait marcheur solitaire. La soirée venait tout juste de se finir pour lui, de même que la semaine, qui avait délaissé bien des hommes dans la taverne où il avait dansé. Mais il n’avait pas à se plaindre, ils s’étaient montrés fort généreux envers lui ce soir. Sa bourse était pleine et les tournées c’étaient rapidement enchaînés. Au point ou ça danse en avait été maladroite, sur la fin, et que ses pas, solitaires dans la rue, furent irréguliers.

Il avait la sensation que la nuit lui appartenait, à lui, et aux chauves-souris. Pas aux chats de gouttière qui faisait les poubelles. Pas aux tapins qui se vendaient, très loin. A lui, et aux chauves souris, qui avaient le monopole de l’empire de la Nuit. Eux qui ne subissaient pas mais imposait par leur labeur. Eux qui, libres, profitaient des rues comme bon leur semblaient. Kelen avait envie de se poser là, tout contre un mur, et de profiter de la Lune jusqu’à ce que le soleil en ait obscurcis les derniers croissants… Mais il n’était pas idiot, il savait que, très loin de comprendre sa toute puissance, les malfrats oeuvraient dans l'obscurité, et n’hésiteraient pas à le détrousser, à la différence des chauves-souris. Accablé par cette funeste fatalité, il pressait donc son pas.

Il n’avait pas prit le temps de se changer, aussi était-il dans cette haïssable tunique blanche, à la fois ample et dénudé. C’était une tunique qui laissait ses épaules et son ventre à nu, et sa poitrine simplement couverte d’un tissu abominablement moulant. Cette partie tenait les manches, deux morceaux de tissu ample et évasé. En guise de bas il ne portait qu’une paire de brais fendus sur le côté de ses jambes.
Autant dire qu’il avait froid. Il avait aussi conscience de sentir l’alcool et la sueur, et sa bourse déformait que trop subjectivement sa poche, à la poitrine. Il avait conscience que le premier des idiots le voyant ainsi s’improviserait voleur, et le détrousserait avec simplicité, peu importait la qualité de ses capacités.

Il pressait donc son pas du mieux qu’il pouvait, faisant fi des vertiges qui le prenait par intermittence Il avait conscience de ne pas marcher très droit, et encore moins d’être discret dans son désolant état. Sa seule hâte était d’arriver à la grange où il squattait depuis déjà quelque jours pour y cacher sa bourse et décuvé en paix, sans angoisses aucune.

Mais il était encore très loin de ça. Dans le boyau des rues, il voyait des menaces se profiler à travers chaque fenêtres, derrière chaque les portes, et même dans chacune des pierres que constituait sol. (Bien
que cela soit dû sans aucun doute à l’abus d’alcool, et une peur infantile de vilains petits farfadets naissant des cailloux). Outre cela, les bruits ne le rassuraient pas. Les chats de gouttières, les mêmes que ceux cités plus hauts, faisaient un boucan monstre dans le silence de la nuit, et d’innombrables cris retentissaient dans le lointain, et il était incapable de dire de quelle nature ils étaient…

Le Demi-Drow avait vraiment peur, il avait vécu suffisamment dans la rue pour savoir les horreurs qui s’y passaient, et il savait aussi que ses horreurs était faites le plus souvent aux trouillards. Aussi masquait-il du mieux qu’il pouvait ses appréhensions, sans qu’il ne pensa un seul instant que son pas vif fut le plus révélateur… Comme bien d’autre avant lui.


Dernière édition par Kelen le Mar 3 Juin 2008 - 22:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeSam 19 Avr 2008 - 1:34

Encore une fois, il était tard et Dane se frayait un chemin dans l’ombre avec sa vivacité naturelle. A croire qu’elle ne vivait que la nuit… En réalité, elle se rendait aux égouts de la ville, au quartier général de la guilde plus précisément, là où on achevait les derniers préparatifs du départ. C’était l’effervescence depuis quelques jours, les Silencieux s’activaient à la manière de fourmis, empaquetant, pliant, chargeant tout ce qui était déplaçable. Il faut dire qu’ils s’étaient plus qu’installés dans les égouts, ils y avaient entreposé tout le nécessaire, des documents aux armes en passant par les vivres. C’était un véritable petit village autonome qui s’était peu à peu construit en quelques mois sous les Diantrois ignorants. Une ronce sous la surface… Et c’était donc ce petit village qu’il fallait déplacer, sur des chariots d’abord, puis sur des bateaux pour rejoindre l’île de Nelen.

Nelen… Dane ne pensait plus qu’à ça. A quoi ressemblerait sa vie une fois que tout se serait réorganisé là bas ? Elle ne savait pas, mais espérait que ça serait mieux. Déjà, elle n’aurait plus à se cacher, ce qui serait très agréable : à Diantra, on connaissait son visage. Il était de plus en plus fréquent de voir les passants se retourner en la croisant dans la rue, ou bien les gamins la pointer du doigt. La cause ? Son portrait – un joli portrait, bien que le nez soit raté – avait été placardé partout dans la ville, peu avant que la Compagnie ne s’engage au service du roi à propos des drows. Ce cher Ultuant avait fait enlevé les affiches après cela, et annulé la promesse de prime en échange de sa capture, mais il n’était pas rare que la jeune femme soit obligée de fuir face à une patrouille de la garde. Ces maudits porcs, plus attirés par son corps que par le fait d’arrêter une criminelle… Elle les aurait tous saigné un à un avec une lame émoussée si elle en avait eu la capacité.

Bientôt, Diantra la belle, Diantra la blanche ne serait plus qu’un souvenir. Bien sûr, elle y retournerait sans doute de temps en temps, sûrement pour quelque mission ou affaire à régler, mais dorénavant son avenir se trouvait à Nelen, et cette idée était très excitante. Tourner une page, n’est-ce pas toujours enthousiasmant ? La voleuse se concentrait sur sa route, un chemin tout tracé dans sa tête qu’elle avait déjà suivit de nombreuses fois. L’auberge qui tenait lieu de « porte d’entrée » aux égouts, vers le quartier général, se trouvait à une petite demi heure de marche du lieu où elle se trouvait. Elle se rapprochait des portes nord de la ville, puis devrait bifurquer sur la gauche, continuer sur une centaine de mètres et se trouverait alors devant l’établissement, qui faisait face aux remparts.

Un mouvement devant elle attira son regard. Quelque chose d’étrange… Non, quelqu’un. Elle eut un sourire, invisible dans la pénombre : l’accoutrement de cette personne lui paraissait assez ridicule, de là où elle se trouvait. Etait-ce un homme, ou bien une femme ? Quoi qu’il en soit, il ou elle avait attiré son attention. Il était bien rare de croiser du monde dans les rues de la ville à pareille heure, les gens avaient bien trop peur de la myriade de truands férocement avides de souverains qui les écumaient alors que le soleil n’était plus là pour pointer du doigt leurs méfaits méprisables. Mais pire encore, les gens craignaient ces ombres noires, plus malignes que les autres, travaillant ensemble, mieux organisées, plus efficaces, plus Silencieuses… Elle étaient réapparues, ces ombres, il y a peu. Trois mois tout au plus. Et le murmure se faisait de plus en plus audible : la Compagnie des Silencieux ! On pensait s’en être débarrassé, mais il fallait se rendre à l’évidence, on ne pouvait éliminer une mauvaise herbe aussi facilement. En plus de la peste et de la menace drow, cette nouvelle était encore plus opprimante pour le pauvre peuple humain de la ville. Daneva les plaignait un peu, ces gens. Non seulement ils ne vivaient pas une vie aussi trépidante que la sienne, mais en plus ils subissaient toutes les calamités que la leur pouvait leur infliger…

Il s’agissait d’un homme, finalement. La jeune femme se trouvait une dizaine de mètres derrière lui, et ne tarderait pas à le rattraper : il titubait à la manière de quelqu’un qui a passé une bonne soirée. Mais pourquoi s’habillait-il donc de la sorte ? N’avait-il aucune décence ? Intriguée et amusée à la fois, Dane prit appui sur une caisse laissée entrouverte sur le trottoir, et de là se hissa d’un bond agile sur le toit du petit bâtiment qui bordait la rue. Elle voulait le surprendre… De plus, la bourse rebondie qui enflait le tissu de son déguisement n’avait pas échappé à son regard. Le chat qu’était devenu Daneva bondit sur le toit de l’habitation suivante, puis sur celui d’après. L’homme se trouvait derrière elle maintenant, sa démarche avinée ne lui permettant pas de se mouvoir à la vitesse de la demoiselle des rues qui, elle, n’avait rien bu. Sans plus hésiter, elle tendit ses muscles et sauta vers lui. Le choc avec le sol fut amorti par des jambes rodées par l’expérience de telles acrobaties, et la jeune femme se redressa en plantant son regard dans le sien, guettant sa réaction. La lueur faiblarde d’une lanterne à la porte d’une maison éclairait son corps, silhouette sombre formant une tâche dans le cercle de lumière. A quoi ressemblait-elle ainsi ? Une ombre, rien de plus qu’une ombre menaçante qui a jeté son dévolu sur ce mystérieux homme à l’habit si curieux.


-Il est tard… Quelqu’un comme vous devrait rester sagement entre quatre murs, au lieu de risquer sa vie dans les rues de la ville. Diantra est dangereuse. Les âmes malintentionnées peuvent être capable du pire à pareille heure…


Un sourire qu’on aurait pu qualifier de carnassier s’étira sur ses lèvres, dévoilant les crocs de la bête.

-Surtout dans un habit tel que le votre, véritable incitation à la luxure…

Cette dernière phrase avait pour but de l’effrayer davantage. Il devait sentir que la femme en face de lui n’était pas la dernière des vendeuses de pommes…
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 14:49

Je suis mort.
Cette phrase envahit son esprit à la façon d’une lame pénétrant dans un corps. Ce n’était pas douloureux, pas dans un premier temps. Tout d’abord ce ne furent que trois mots résonants dans l’antre obscur de son crâne, comme déformé par la fragrance abrutissante de l’alcool. Il ne comprenait plus rien de ce qu’il pensait, il n’arrivait plus à en saisir l’essence même… Les mots planaient à la limite de sa perception, visibles, mais insaisissable. Pendant une infime seconde, il fut déconnecté de la partie lucide de son cerveau. Il savait que celui-ci envoyait des signaux mais les sentaient brutes dans sa tête, nullement traduit dans le langage simple des sentiments.

Et puis subitement, son esprit se reconnecta. Il comprit les tenants et les aboutissants de cet instinct qui le déclarait déjà trépasser. Il sentit les mains tels une chape de plomb s’abattre sur ses épaules, comparable à la pression d’une hache sur un cou avant qu’il ne fut trancher. Il réalisa que son corps basculait en arrière, que son équilibre déjà précaire était rompu. Mais il était encore très loin de réagir. Il voyait son agresseur, discernait quelques formes à son visage, mais était encore loin de se débattre. Il sentit l’odeur de son parfum, mêlé aux émanations musquées de sa propre sueur. Il devina qu’il avait peur.
Il conclut que son heure n'était pas encore venue. Ss sensations étaient revenues.

Et puis se fut le choc. La douleur. Son postérieur heurta le premier le sol. La souffrance remonta comme une pique au travers de ses entrailles, pour chargé son sang de ce message capital : il avait mal. Il avait mal oui, mais il avait peur aussi :Cette conscience qu’il récupérait dans toute son ampleur était glacé d’horreur. Il eut envie de crier, de hurler à
l’assassin mais rien ne sorti. La douleur, encore, avait vidé d’air ses
poumons. Il voulut se débattre. Ralentir sa chute.

Mais sa tête cogna avant qu’il est pu remuer le moindre doigt.
Il n’y eut rien. Ce fut le blanc total. Il sentait toujours les mains fermement appuyées sur ses épaules. La sensation froide du pavé contre son dos, et à l’opposé, le corps chaud appuyé contre le sien. La douleur s’en était allée, et avec, toute idée d’urgence et de nécessité. Et puis des taches vinrent troubler le blanc. Il se souvint qu’on appelait ces taches colorées un visage. Et que ce visage, il devait le redouter.

Il brandit ses bras pour martelé le dos de l'assaillant -pour le faire fuir- comme un enfant l’eut fait pour un cauchemar. Et puis porta ses larges main sur celle, plus fine, qui le maintenait à terre et tira. Il ne réussissait pas à se dégager. Il chercha à basculer sur le côté, à agiter ses longues jambes vigoureuses. Mais peu importait sa force, les ongles de la femme étaient enfoncés dans sa peau, labourant sa chaire, jugulant toute tentative de fuite.

-Il est tard… Quelqu’un comme vous devrait rester sagement entre quatre murs, au lieu de risquer sa vie dans les rues de la ville. Diantra est dangereuse. Les âmes malintentionnées peuvent être capables du pire à pareille heure…

Une voie féminine, froide et dangereuse. De celle qu’on utilise lorsque l’on juge la personne en face comme indigne de toute considération. Pourtant l’inconnue était présentement à califourchon sur lui, et ne semblait pas prête à le lâcher. Incompréhensible, la situation l’excitait. Il devina son cerveau pétri d’adrénaline. Et la dague qu’il sentait frotté contre son flan ne le calmait en rien.

Lucide malgré tout, il devina l’heure peu propice à ce genre d’épanchement, aussi se canalisât-il sur la voie, et à la réponse qu’il pouvait donner.


-Je n’en doute pas, mais les âmes les plus malhonnêtes son souvent celle dont on se méfie le moins. Regardez-vous, ainsi baignez d’ombre, on croirait presque que vous souhaitez mon malheur… Votre visage est-il si affreux que vous le laissiez baigner dans l’ombre ?

Derrière cette innocente petite provocation, il voulait mettre un visage sur cette silhouette qui l’agressait ainsi, dans la rue… Au moins pour pouvoir l’éviter à l’avenir. Si il en avait un. D’avenir. Et peut être lui rendre au centuple sa « petite blague ». Depuis quand sauter sur les gens faisait marrer …?

-Surtout dans un habit tel que le vôtre, véritable incitation à la luxure…

Il sonda les cavités oculaires de son agresseur. Et puis baissa les yeux sur ses vêtements. Il espéra que la chute n’en avait pas ruiné le tissu…
Et puis haussa un fin sourcil plus ou moins moqueur.


-Pourquoi croyez-vous que je les porte ? Et ses mots ont-ils réellement place dans la bouche d’une femme ? Ne serait ce pas à moi de vous interroger sur la séance de votre maintient ?


Il trouvait la position de ce qui devait être une jeune femme particulièrement… aguicheuse. Qui plus est, elle semblait avoir sauter d’un toit. Il y avait des méthodes bien plus simples d’arrêter quelqu’un. Avec un pavé bien cadré dans la frimousse par exemple. Il en conclut qu’elle recherchait un peu plus que de l’or. Il était rare de trouvé des personnes de ce genre, prête à violé un homme dans une rue. Ce n’était pourtant pas un de ses fantasmes. Le cuir, okay. Le crade, d’accord. Le violent si il était bien imbibé, ça pouvait aller. Le non consentant… Il lui faudrait bien plus
d’alcool. Et un peu d’herbe…

De toute façon ce n’était pas comme si il était de ceux à refuser pareil fantaisie. Juste que cela compromettrait singulièrement sa carrière dans les auberges, si ça venait à se savoir… Les tenanciers exigeaient une certaine séance de la part des gens qu’ils employaient. L’heure n’était donc pas aux cochonneries. Quoique…
Il ajouta donc :

-De plus, je suis convaincu que votre intégrité ne saurait être gâchée en succombant à pareils instincts…

Et puis, il ne discernait toujours pas le visage dans l’ombre. Peut être que finalement il devait se méfier. Peut être que finalement, c’était juste une
voie féminine, que ce qui le chevauchait n’avait rien d’humain. Le sentiment familier de l’appréhension remua ses tripes. D’une voie étrange qui le surpris lui-même, il ajouta :


-…Pas vrai ?
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 19:54

[Va mourir, espèce de déformeur de RP ! Avoue que Dane est ton fantasme ^^ Bon et comme on m’a posé la question, je précise que cette scène a lieu avant la mort de Calis]

Maîtriser l’inconnu n’avait pas été très difficile… Cela ne faisait plus aucun doute, son esprit était embrumé par l’alcool. En respirant près de son visage, Daneva avait senti des relents d’alcool et avait plissé le nez d’un air dégoûté. En réalité, elle-même ne buvait jamais, ou très peu. Elle n’avait que peu souvent l’occasion de faire la fête, et craignait d’être vulnérable une fois assommée par les différents breuvages que proposaient les tavernes de la ville. De plus, les hommes saouls se montraient souvent beaucoup plus violents et incontrôlables, l’alcool pouvait rendre les gens fous et les encourageait à commettre des actes regrettables. Autant de raisons qui poussaient la jeune femme à détester la boisson…

En tout cas, le jeune homme était bien atteint. Il sembla mettre quelques secondes à réaliser ce qui venait de se passer et gardait un air ahuri des plus pitoyables. Dane ne s’en préoccupait pas… Ses mains habiles fouillaient déjà le tissu à la recherche de la bourse du saoulard étrange. Il lui avait bien semblé entrapercevoir une excroissance intéressante tout à l’heure… Mais où était donc cette fichue bourse ? Elle n’allait quand même pas passer la nuit à califourchon sur cet homme à tâter chaque centimètre de sa peau !

Lorsqu’il fit une remarque sur son visage, la voleuse sourit un instant et stoppa momentanément ses recherches frustrantes. Ses yeux se posèrent sur les siens et elle ôta le capuchon léger qui dissimulait ses traits. Si il venait à Diantra régulièrement, le visage de Dane ne devait certainement pas lui être inconnu. Si il se rendait enfin compte que la voleuse la plus dangereuse de la ville s’occupait en ce moment de lui, peut être que la terreur le rendrait davantage silencieux. Daneva aimait les silencieux, pas les gens bavards qui ne faisaient que la distraire. Sans paraître plus soucieuse que cela, elle se remit bravement à l’ouvrage avant qu’une autre réplique ne la dérange.

Franchement agacée à la suivante, elle releva les yeux vers son visage et fronça les sourcils. En changeant légèrement de position, elle devina le corps tendu de l’homme sous elle. Allons bon ! Il fallait qu’elle tombe sur un excité en manque… Pourtant son habit loufoque aurait pu la renseigner là-dessus, mais comme d’habitude elle avait agit sans réfléchir… Aucune importance. Qu’il réagisse ou pas à la pression du corps de Dane sur le sien, elle aurait sa bourse et repartirait avec ! Il continua son blabla, mais elle le laissa parler sans vraiment l’écouter. Conneries d’ivrogne…

Non, vraiment, elle ne la trouvait pas ! Quelques mots attirèrent son attention, et elle y répondit sans cesser ses recherches.


-Si j’avais envie de vous, monseigneur, vous seriez déjà nu, coincé entre un mur et moi-même, à gémir sous mes assauts. Malheureusement pour vous ce n’est pas le cas, et je suis au regret de vous apprendre que vous ne connaîtrez pas le plaisir d’être mon amant. Maintenant laissez moi travailler ou je vous coupe la gorge, ce serait plus simple pour moi.


Le vouvoiement était ironique, le respect de Dane à l’encontre de cet homme s’approchant du zéro absolu. C’était une façon de plus de se moquer de lui, et une autre tentative de lui fermer le clapet une bonne fois pour toute. Une fois les poches pleines de son argent, elle le laisserait ainsi et reprendrait sa route, ce n’était qu’un banal détroussement.

Ce que Daneva n’avait pas vu, c’était que la bourse qu’elle cherchait avec tant de passion avait quitté la poche de son propriétaire lors de l’impact, et gisait dans l’ombre à deux mètres des deux corps. L’entretien risquait de durer encore un peu… Perdant patience, la jeune femme s’arrêta une nouvelle fois de tâter les replis des habits de l’inconnu et soupira de frustration. Pourtant elle l’avait vu de loin, et elle semblait joliment pleine ! Menaçante, elle se pencha vers sa victime en le maintenant fermement par les épaules.


-Dis moi où est ton argent. Je sais que tu en possèdes une quantité appréciable, où l’as-tu caché ?

N’obtenant pas une réponse immédiate, elle serra davantage ses doigts autour de ses épaules et s’avança un peu plus vers lui.

-Tu ferais mieux d’obéir, tout de suite. Je peux me montrer violente lorsque je m’énerve, et tu ne souhaites sans doute pas expérimenter cela.
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeLun 28 Avr 2008 - 21:43

Le Demi Drow grogna. Il sentait les mains de la crapuleuse glisser sur ses vêtements, sonder ses poches, effleuré sa peau. Ca le démangeait, il avait envi d’attraper ses deux petites araignées blanche et les retenir au creux de ses mains, pour ne plus jamais les lâchées. Il voulait les sentir gigotantes
au creux de ses paumes
. Aussi peu à peu la démangeaison devint chatouille. La chatouille devint besoin. Le besoin une obsession.
Il était au supplice.
Il aurait brisé se frêle corps d’une étreinte tant ses caresses lui était suave.

Et pourtant il était bloqué, réduit à supporter le larcin d’une voleuse de grand chemin, à craindre ses mains baladeuses. Dire qu’il y a bien longtemps, c’était lui qui volait à la tire en bon va-nu-pied. En ce temps, il ne se serait pas laissé surprendre. En ce temps là il aurait su réagir plus vivement qu’aucune bête, et détalé si vite que le voleur n’aurait plus eut qu’à fouillé son ombre. Mais c’était il y a bien longtemps.


Et puis elle fit glisser sa capuche. La lumière inonda le visage qui, à son grand soulagement, était parfaitement humain. Et puis ses orbites si inquiétantes précédemment le surprenaient de banalité. Il c’était fait une scène. Sa vie n’était pas aussi trépignante que l’alcool le lui avait fait penser… Il se faisait juste détroussé. Par la première inconnue venue. Il aurait préféré le dernier des idiots. Au moins ce n’aurait pas été vexant à raconter.
Il soupira, autant pour les mains aventureuses toujours sur ses vêtements que pour la pression ainsi relâchée.
Peut être que sa situation n’était pas aussi désespérée ? Il ne risquait pas grand chose au final : les femmes, aussi hautaines qu’elles puissent être, avaient toujours des scrupules à ôter la vie. Ce ne serait pas aujourd’hui qu’il finirait en pâté pour Drow. Ce ne serait pas aujourd’hui qu’on se débarrasserait de lui…

Et ses mains…Ah ! Elles étaient tombées sur quelque chose d’importun…

La voleuse se redressa, outré. La tête vexée qu’elle tirait était à la fois charmante et comique. On voyait au pli de son front à peine marqué que les contrariétés étaient rares dans sa vie de rapines. Tout du moins ne devait-elle pas beaucoup les exprimés. Dans tout les cas il s’amusait de la situation.
Et puis en femme instruite qu’elle était, lui fit un superbe discours verbeux à souhait. Il ne manquait plus que le s’il-vous-plait-merci à la fin.

- Vous êtes bien cavalière pour une femme réduite à faire les poches d’un itinérant pour sustenter vos besoins.

Subitement fatigué, il devina d’après la légèreté de ses bras que l’adrénaline avait emporté avec elle les derniers relents d’alcool. La soirée était finie maintenant. Il était tant de penser à se sortir de se mauvais pas.



Toujours aussi inquiétante, il sentait encore la dague de la jeune femme frottée contre son flan. Il la devina pas si éloigné que ça de ses longs doigts, et tendit ceux-ci dans le but de se saisir du dangereux objet. Il n’était peut être plus voleur, mais il en avait gardé les rudiments, et grâce à son habileté naturelle couplé à sa souplesse de bon danseur, il réussit à toucher le pommeau.

Et de son côté la femme redoublait d’effort pour trouver sa bourse… Coincé sous son aisselle, il devina celle-ci insaisissable dans sa position. Malgré tout, ces mains… Elles avaient beau être haïssables de délicatesse dans leurs finesses exquises, ils les savaient aussi complètement intéresser. Un jour ou l’autre elle découvrirait que la bourse avait glisser de sa poche pour aller dans son dos.

-Dis moi où est ton argent. Je sais que tu en possèdes une quantité appréciable, où l’as-tu caché ?

Elle n’était pas aussi patiente que le réclamait son métier. C’était peut être un tord mais ce ne serait pas lui qui lui en ferait le blâme… Il y était presque, à un millième de centimètre était son impression. Il sentait les tendons bandés de son poignet, mais ne devait pas trembler, non, surtout pas…


-Tu ferais mieux d’obéir, tout de suite. Je peux me montrer violente lorsque je m’énerve, et tu ne souhaites sans doute pas expérimenter cela.

Ah oui, elle avait posé une question…

-Pourquoi pas ? Je serais curieux de voir une femme telle que vous à
l’œuvre. Mais je me dois d’avouer tenir à ma vie autant que vous à mon argent...


Calmer. Il devait se calmer. Ca ne servait à rien de gagner du temps pour récupérer une dague si elle dégainait celle-ci avant qu’il ait pu terminer…
Mais c’était trop tard pour la jeune femme, il avait l’arme en main. Il tira dessus tout doucement et la sortie de son foureau.

Il s’apprêta à se tailler une tranche dans cette plantureuse jeune fille Il n’avait plus qu’à planter la lame pour qu’elle le relâche. Après ça se serait même lui qui pourrait la voler… Il fit tourner la lame entre ses doigts, et appliqua la pointe contre le vêtement de la voleuse.

-Mais maintenant c’est vous qui ne voulez pas me voir en colère. Poussez-vous.

Il n’était pas un assassin. Mais pas un seul instant il n’hésiterait à violenter quelque peu un homme pour sa précieuse survie. Sa route n’avait été que trop barré d’embûche pour qu’une seule d’entre elle l’arête. Et pour se prouver ce fait à lui même bien plus qu’à l’humaine, il perça la chaire.
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeSam 3 Mai 2008 - 11:03

En effet, la patience n’était pas le point fort de Daneva. Elle agissait à l’instinct et se laissait guider par ses pulsions, ce qui pouvait la mener au pire comme au meilleur. Elle avait des réflexes, du talent, de la chance, et savait les utiliser. En plus de son aura d’autorité, cela faisait d’elle quelqu’un de très dangereux capable de choses étonnantes. Si il y avait beaucoup de choses qu’elle n’aimait pas, ce qui l’insupportait plus que tout était l’impuissance face à quelque chose d’importun. En l’occurrence, l’inconnu… Elle voulait son argent, cela ne faisait plus mystère depuis longtemps, mais c’était en quelque sorte lui qui le lui avait dérobé. Elle l’avait vu, et il l’avait caché. Comment ? Elle n’aurait su l’expliquer, mais il avait réussi à dissimuler le fruit de son travail – un travail qui restait dans le flou et dont elle ne voulait pas connaître plus de détails. Et elle enrageait, assise sur son corps, le dominant de toute sa puissance et maîtrise, elle ne parvenait pas à ses fins, comme rarement dans son quotidien.

-Ce n’est pas la réponse que j’attend !


La dernière syllabe fut accentuée car accompagnée d’une gifle foudroyante qui ravagea la joue de l’homme à terre. Daneva n’y était pas allée avec le dos de la cuillère… Mais d’un autre coté, elle l’avait prévenu !

-A partir de maintenant, tes prochains mots auront pour but principal de m’indiquer avec précision la localisation de ton argent. Si ce n’est pas le cas, je fouillerai ton cadavre.

Il y avait bien des endroits du corps de l’inconnu que ses doigts n’avaient pas encore exploré, mais il faisait trop sombre pour y voir clair. Et puis ce qu’elle sentait contre ses cuisses la déstabilisait, elle n’agissait pas avec la même efficacité que d’ordinaire… Peut être que sa langue se délierait d’elle-même lorsque la morsure d’une lame se ferait sentir sur la fine peau de sa gorge ? Sans aucun doute, telle était la réponse de Dane. Leste, sa main aux doigts pervers vola ver sa ceinture où se trouvait, contre toute attente, sa dague. C’était une lame magnifique, qu’elle avait fait forger par un nain très réputé, à Kirgan. Calis y avait gravé une croix, y apposant sa marque, et la jeune femme chérissait cet outil d’autant pour son efficacité que pour sa valeur sentimentale.

Cependant, il y avait quelque chose d’anormal. Ou plutôt… Il n’y avait rien. Seulement du vide. Ses doigts se refermèrent sur du vent, un vent glacial qui lui arracha un frisson d’horreur. Son arme, sa chère dague, avait disparu et n’était donc plus à portée de son courroux. Aussitôt, son cerveau embraya sur la vitesse supérieure : il y avait danger. Vivement encore une fois, elle s’apprêta à porter sa main sur la gorge de l’homme, mais déjà ses paroles l’arrêtaient, ainsi qu’un très désagréable picotement contre sa peau, dans le bas de son dos… Elle l’avait sous-estimé, cela avait été sa seule et énorme erreur. Il n’oserait pas... Non, pas Daneva l’Insaisissable, Daneva l’Intouchable. Personne ne pouvait, pas même les plus doués assassins de la ville ! Alors un vulgaire saoulard lubrique facilement aplatit… Non il y avait erreur, ce n’était pas n’importe qui. Il venait de la désarmer et pouvait se vanter d’être en mesure de la menacer.


-Allons, tu ne sais sûrement pas te servir d’un tel objet… C’est ridicu-

La lame s’enfonça en elle, la stoppant net dans sa tentative prudente de reprendre le contrôle. Pas très profondément, non, seulement assez pour procurer une douleur extrêmement désagréable qui se propagea le long de sa colonne vertébrale pour venir heurter ses sens. Elle ne cria pas, se contentant de darder sur lui un regard assassin. Il exigeait ? Le feu de douleur qui brûlait dans le dos de la voleuse lui rappela qu’elle ne pouvait plus rien lui refuser. Le souffle court, avec une lenteur délibérée, elle souleva son corps sur ses genoux et glissa sur le coté. L’homme put se relever, sans bien sûr cesser de la menacer avec sa propre arme. Furieuse, Daneva repéra enfin la bourse qui lui donnait tant de mal, qui avait glissé de la poche de l’étrange vêtement, et lança un juron digne du plus crade des poissonniers.

-Rend la moi maintenant, tu as assez joué.


Elle passa le dos de la main sur sa légère blessure et la ramena devant ses yeux, tachée de sang. Cet imbécile venait de lui infliger quelque chose dont elle se souviendrait longtemps… Une cicatrice, encore, comme si son corps n’en supportait déjà pas assez. Il avait intérêt à fuir plutôt rapidement une fois l’arme rendue… Dane le lui ferait regretter : elle avait pour habitude de rendre les coups. Mais peut être avait-il une autre idée derrière la tête ? Dane se remémora de l’état d’excitation de sa victime, et changea aussitôt d’approche. Furieuse, elle se fit hargneuse.

-Touche moi, et je peux te jurer que ce sera ta dernière erreur.

Un sourire mauvais assombrit son visage quelques secondes, puis sa langue se colla au palais pour produire un long sifflement strident qui se répercuta dans la nuit, rebondissant sur les murs des habitations. Un signal de détresse ? Le Silence reprit difficilement ses droits après cette perturbation, mais les yeux de la jeune femme brillaient d’un éclat nouveau.

-Ils seront là dans très peu de temp. Je pense que tu vas beaucoup apprécier mes amis…


Assise au sol, sous la menace, Dante adopta un air tranquille et tendit l’oreille. Il était probable que l’un des siens ait entendu son appel, et les Silencieux étaient aussi rapides qu’efficaces… Intérieurement, elle souffla le nom de son amant comme un appel supplémentaire, espérant que la silhouette qui apparaîtrait bientôt au coin de la rue soit la sienne. Hélas, il ne s’agirait pas de lui, des jours qu’elle ne l’avait pas vu….
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Kelen
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeDim 4 Mai 2008 - 1:14

Kelen avait les joues brûlantes… Oh oui, brûlante comme le Feu de l’enfer ! Comme il haïssait cette femme ! Si… suffisante et autoritaire ! Il avait envie de lui rendre ce coup qu’elle lui avait mit dans la figure… Il ne savait pas ce qui le retenait… Ah si, il le lui avait déjà rendu au triple ! Et sa façon de s’égosiller vainement, a pensé qu’il allait lui obéir ! Quelle stupidité ! Il allait lui en faire tâter, de l’incompétence, lui ! Mais elle semblait avoir comprit, la maraude ! Elle en devenait vexante pour les aïeux du Demi-drow d’ailleurs. Bah ! De toute façon ils ne devaient pas valoir bien plus… Et puis il fallait avouer que son beau visage déformé de douleur valait bien toutes les insultes du monde. S’en était jouissif de voir ses traits hautains ainsi décomposés. Mais il se doutait que derrière se faciès mortifié se cachait une affliction bien plus grande que la douleur…
Mais ce n’était pas si grave, après tout, c’était elle qui lui avait sauté dessus, dans la rue, qui voulait lui voler sa bourse… Il n’allait pas se refuser ce petit plaisir. Non il ne le ferait pas. Non. Ca mine soumise n’en valait aucune autre. Pas plus que son air surpris en remarquant où sa bourse avait glissé… Et puis elle se décida enfin à se pousser.

Elle n’avait pas complètement abandonné ses remarques… Une preuve de plus qu’elle adorait dominer autrui. Elle regrettait de ne plus dicter sa volonté. Elle faisait un complexe quant au retournement de situations. Il l’observa porter sa main à la blessure, et regarder le sang qu’elle avait sur les doigts. Il sentit ses lèvres s’étiré en un sourire… Infime. Imperceptible. A peine un frémissement du coin des lèvres. Mais cette femme, la douce tiédeur que son corps lui avait abandonner, ce sang pourpre couvrant tendrement l’extrémité de ses doigts et cette mine d’enfant outrager ne pouvait que plaire. La rancune lui allait très bien. Elle était touchante de sincérité. Au moins n’était elle pas hypocrite….

Mais là elle semblait avoir trouver une autre idée… Il la vie gonflé ses joues… Avait-elle des acolytes ?

- Pas un mot…

Elle siffla tout de même. Le son lui brisait les oreilles… Si peu mélodieux… Plus par besoin de faire cesser le bruit plutôt que d’éviter l’arrivé d’éventuels assaillants, il lui retourna une main dans la figure. Il vit la joue de la voleuse rougir délicatement. Puis l’attrapant par le col, il glissa ça lame sous sa gorge.


-Allons c’est pas très gentil tout ça. Tu fais mal aux oreilles à siffler comme ça. Il ne faudrait pas réveiller les gens.


-Ils seront là dans très peu de temps. Je pense que tu vas beaucoup apprécier mes amis…

Elle bluffait. Elle était trop orgueilleuse pour qu’on accepte de la suivre. Trop jeune aussi. Pas assez charismatique…

-Des amis ? Tant que ça ? Es tu es quoi, leur chef peut-être ?

Kelen récupéra sa bourse et la remit à sa juste place, puis se glissa sur ses coudes. Il avisa la lune. Celle-ci disparaissait dans la clarté du matin. Bientôt les gens se lèveraient. Il avait sommeil, il voulait partir est vite, mais pas avant d’avoir extorqué à la femme tous ce qu’elle avait.
Et puis il entendit un bruit. A peine plus qu’un frottement. Non, enfaîte le craquement imperceptible d’une charpente. Peut être même juste le bruit d’une porte qui claque à l’intérieur d’une maison. Et pourtant ce n’était pas ça. Pas non plus le son d’une voie. Encore moins celui d’un pas… L’air qui claque dans une toile. Un vêtement. Elle ne mentait peut être pas... Il l’attrapa par les hanches, raffermissant sa prise sur elle, lui intimant le silence. Non ce n’était peut être rien. Oui ce n’était rien.


-Tu vas me remettre gentiment tes biens.


Il se releva, la forçant elle aussi à se mettre à sa hauteur, la lame menaçant toujours sa carotide. Tiens, cette bouille lui disait quelque chose. La clarté nouvelle du jour lui offrait un nouveau portrait de cette femme. Ces boucles brunes, et surtout, ces lèvres purpurines… Non il devait juste l’avoir déjà croisé. Mine de rien il voyait du monde défilé, du haut des estrades où il dansait…
Le bruit d’une lame.
Le Demi-drow sauta en avant, utilisant sa prisonnière pour s’amortir. Finalement elle avait bien un acolyte. Il lui jeta un regard par dessus son épaule. Il fondait déjà sur lui, dague en main. Il interposa le corps de la femme entre lui et la dague, et sans chercher plus loin, se traîna avec le corps comme bouclier pour s’écarter du spadassin. Puis, réaliste, abandonna toute tentative de fuite. Il enroula son bras autour du coup de la femme et appliqua explicitement la dague sur sa gorge.
Advienne que pourra, elle valait peut-être plus que ce qu’il croyait.
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Kay-Lahn Arameïr
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeDim 4 Mai 2008 - 4:15

Un sifflement fendit le silence dans lequel baignait ce jour qui se levait timidement à l'horizon. Assis sur le toit d'une habitation, les pieds pendant dans l'air, l'air de réfléchir, Kay tourna vivement la tête en direction du bruit. Il s'agissait du signal. S'il y avait peu de temps qu'il avait rejoint les Silencieux, le jeune homme connaissait tout de même ce signal de détresse, qu'on lui avait appris à reconnaître dès son admission dans la guilde. Pas de temps à perdre. Jetant un dernier regard à l'astre qui s'élevait paresseusement au-dessus des hommes, Kay se laissa tomber sur le sol avec une agilité surprenante pour une personne de sa taille. C'est ce qu'on appelle l'habitude.

Avec célérité, Kay-Lahn s'élança dans les rues de Diantra, retraçant avec assez d'aisance la route qu'avait empruntée le sifflement pour parvenir jusqu'à lui. Tout en courant, il tendit l'oreille, guettant le moindre son afin d'être prêt à ralentir lorsqu'il le faudrait. Il entendit bientôt une voix d'homme et s'arrêta, histoire de jauger la situation avant de s'y mêler pour éviter une erreur qui pourrait coûter la vie à l'un de siens. Son goût du danger et de l'imprévu lui hurlait de se lancer dans la mêlée sans préparation aucune, mais Kay la fit taire quelques secondes et détailla la scène d'un oeil attentif.

Non loin de lui se trouvait un homme qui, de là où il se tenait, semblait avoir quelques années de plus de lui. Il menaçait une femme, et Kay reconnut la dirigeante des Silencieux. Il ne lui avait parlé qu'une seule fois et qu'une ou deux minutes, mais ce cours laps de temps lui avait suffi pour graver son visage dans sa mémoire. Et bon, il fallait avouer que de voir ce dernier placardé partout dans la ville aidait à ne pas l'oublier. Mais il s'agit là d'un détail insignifiant.

Son manteau claqua dans le vent. Kay l'arrêta d'une main vive et plissa les yeux.


-Tu vas me remettre gentiment tes biens.

Kay leva les yeux au ciel. Eh oui, et puis quoi encore? Il l'avait prise où sa réplique, dans un de ces contes débiles que l'on raconte aux enfants? N'importe quoi...
Le jeune homme remarqua alors que l'agresseur semblait occupé à dévisager son interlocutrice. Y voyant là une bonne opportunité, Kay dégaigna une dague qu'il avait volée la veille même et fondit sur son adversaire. Ce dernier, qui l'avait entendu approcher, se protégea avec le corps de Daneva. Heureusement, Kay-Lahn eut la présence d'esprit de stopper son geste à temps pour ne pas heurter la Silencieuse. Ne se laissant pas abattre, Kay, légèrement accroupi, se releva de toute sa grandeur et regarda l'homme de haut, le fixant de son regard clair et glacé. Il le toisa un instant, et seul le bruit du vent vint troubler le silence. Il rangea sa dague et fit un pas en avant. Il jeta un coup d'oeil à Deneva avant de reposer son attention sur l'agresseur de cette dernière. Il croisa les bras et haussa un sourcil.


-Je ne sais pas ce que je trouve le plus lâche entre le fait que tu aies tenté de fuir en me voyant ou le fait que tu te caches derrière une femme pour éviter de te battre avec moi, dit-il, le ton calme et l'air imperturbable. Tout bien réfléchi, les deux actions sont à égalité sur l'échelle du pathétisme.

Il remarqua alors l'accoutrement de l'homme, et il haussa à nouveau le sourcil.

-Malgré qu'une telle conduite ne devrait même pas m'étonner venant de quelqu'un avec...

Il ne termina pas sa phrase et dégaigna sans prévenir sa gigantesque épée avant de faire un bon sur le côté et de la plaquer contre le cou de l'agresseur. L'action n'avait pris qu'un quart de seconde et avait été posée si promptement qu'il eût été étonnant que quelqu'un l'ait vue venir.

-...une tenue des plus douteuses, termina Kay en fixant intensément son interlocuteur, gardant la lame de son épée appuyée contre la pomme d'Adam de son adversaire.

Kay eut un sourire en coin, le genre de sourire indéfinissable, impossible à interpréter.

-Fais couler une goutte de son sang avec cette lame et je te tranche la gorge, le menaça-t-il, faisant soudain preuve d'un sérieux presque malsain et effrayant qui contrastait étrangement avec la moquerie qu'il avait affichée il y avait quelques secondes à peine. Tu as trois secondes pour la lâcher ou t'es pas mieux que mort. À partir de là, t'as deux options, mon vieux: soit tu lui donnes ce qu'elle te demande, soit on se bat et je viens le chercher moi-même. À moins que tu aies peur, bien évidemment.

Il eut encore ce sourire, et son regard clair et perçant se fit plus menaçant.
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Kelen
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeLun 5 Mai 2008 - 11:38

[J’étais à terre Rolling Eyes mais c’est pas grave, on fait comme tu as dis =P]

Le Demi-drow bougonnait. Encore le pavé… De toute Diantra c’était sûrement ce qu’il connaissait le mieux ! Il le sentait froid sous son derrière toujours et encore douloureux. Alors il se remit debout, ferme sur ses appuis, prêt à décamper si le besoin s’en sentait, mais gardant toujours la jeune femme à sa merci. Il remarqua que sa dague avait égratigné sa gorge en chutant. Un léger filet de sang perlait jusqu’à son décolleté…


Puis il releva les yeux vers l’agresseur. Un grand bonhomme, assez comique avec son visage impavide et ses cheveux décolorés. Comment pouvait-il se prendre au sérieux avec une tignasse pareille ? Après tout dela lui donnait un certain charme mais il y avait mieux que des cheveux argent pour passé inaperçu… Encore un hurluberlu.
Et un hurluberlu pas très vif de plus…
C’était la chèvre qui trouvait le bouc pileux ! Lui, un couard ?

- Tu trouve peut être plus honorable d’attaqué un homme par
le dos et plus courageux des tripes étalées sur le pavé ? Tu vaux bien ma
place sur l’échelle du pathétisme en stupidité.


Et puis il se fit toiser d’un regard bœuf. Il avait l’air de ne pas saisir qu’il se faisait insulté. Vivacité zéro. Et puis il croyait avoir qui avec son fendoir de boucher ?

Kelen fit un pas en arrière, exposant la gorge de la voleuse à la lame en la tirant par ses longs cheveux bouclés. Il vit la lame lui fondre dessus, craint un instant qu’il ne s’arrêtait pas et tranche la bougresse en deux et lui avec.

-Nan mais tu t’es vu ? Tu m’étonnes de laisser une femme faire la sale besogne… T’es même pas foutu de jouer les gros bras correctement.

Posant son visage sur l’épaule de sa prisonnière, il fit un clin d’oeil au grand monsieur, puis posa un chaste baiser sur La gorge précieuse. Le spadassin ne l’avait pas encore transpercé, et elle avec. Il en déduit donc que la femme avait une valeur marchande certaine. Il senti ses lèvres s’étendre en un sourire malgré lui.

-Fais couler une goutte de son sang avec cette lame et je te tranche la gorge.

Le grand Chou fleur sembla saisir l’enjeu de la situation, il reprit un air sérieux.

-Tu as trois secondes pour la lâcher ou t'es pas mieux que mort. À partir de là, t'as deux options, mon vieux: soit tu lui donnes ce qu'elle te demande, soit on se bat et je viens le chercher moi-même. À moins que tu aies peur, bien évidemment.

-Voyons, grand dadais, tu crois que je vais
gentiment venir m’empaler sur ton beau hachoir ? Aller range moi ça avant
de faire une bêtise avec. Elle


Il indiqua du nez la jeune femme.

-Ne veut pas que tu m’attaques. Puis qu’elle ne veut pas mourir. Et toi non plus tu ne veux pas qu’elle meurt, n’est ce pas ?

Tout occupé qu’il était à baratiner le nouveau venu, il avait oublié quelque peu sa prisonnière. Il était trop occupé à penser à cette lame pas si loin de sa propre gorge. Ce n’était plus tout les jours qu’on le menaçait, épée brandie. Mais ce n’était pas lui qui était en mauvaise situation. Après tout il possédait une chose qui semblait valoir son pesant d’or. Au pire il n’avait qu’à les laisser en plan et déguerpir très loin… Mais il n’en était pas là. L’homme pouvait le faucher de sa grande épée avant qu’il ait put se retourner. Peut être qu’en jetant la voleuse sur lui… Nan, le Chou fleur était trop massif pour être renversé par un si petit corps…






[Kay, on va laisser Dane répondre et décider de mon
sort :D Mais tapez pas trop fort, hein >-<]
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeJeu 8 Mai 2008 - 9:09

Une gifle ? Qu’était-ce au regard de tout ce que la jeune femme avait vécu au cours de sa courte vie ? Peu importe, l’homme avait l’air inquiet. Il leva soudain la tête, attentif, et Dane eut un petit sourire satisfait. Elle aussi avait entendu… Un petit bruit, à peine audible, juste de quoi glacer les sangs à son agresseur. Agresseur, à temps partiel disons ! Lui remettre ses biens ? La voleuse rit, de son petit rire amusé si discret, et se contenta de lui adresser un grand sourire. Elle s’amusait. Il avait l’air tellement sûr de lui ! L’assurance d’un vagabond qui s’essaye à la menace. Elle n’y croyait pas, et avait confiance en ses hommes. L’inconnu ne ferait sans doute pas le poids contre l’un des Silencieux, l’élite des truands de la ville.

Dane ressentit l’attaque avant de la subir, et se prépara au choc en fermant les yeux. Utilisant le corps de son otage avec intelligence, le danseur se protégea derrière elle et ils heurtèrent le pavé assez durement. N’étant pas libre de ses mouvement, Dane se reçu assez mal et poussa un gémissement de douleur lorsque celle-ci explosa dans son genou. Elle ouvrit finalement les yeux et les posa avec surprise sur celui qui était venu à son appel. Kay’, la toute dernière recrue. Il avait intégré leurs rangs seulement deux jours auparavant, et n’avait pas encore fait ses preuves… Voilà l’occasion ! Autant que le lui permettait la lame contre sa gorge, Dane lui adressa un petit signe de tête encourageant. Sa précieuse arme avait entaillé sa chair – qui l’était tout autant - lors de la chute, et elle sentait son propre sang s’écouler lentement sur sa peau.

D’un mouvement commun, ils se relevèrent. Daneva assista à l’échange sans y prendre part, observant avec intérêt sa dernière acquisition. Il fallait avouer qu’il possédait un charisme pour le moins appréciable, et une autorité palpable. Pourtant, l’homme qui la maintenait ne semblait pas se laisser intimider et continua son petit jeu de dominant. Il osa même poser sur sa peau ses lèvres avinées… La voleuse en avait assez de devoir supporter cette tension masculine contre elle, en ayant vu de toutes les couleurs étant gamine… Mis à part Calis, elle ne supportait plus qu’on la touche de cette façon. A ce dernier geste de provocation, elle répliqua par une injure assez sale et tenta vainement de se dégager.

Bon, cela s’éternisait. Mais Dane sourit à nouveau, elle était la seule qui arrivait à l’entendre. Il eut un choc sourd lorsque la matraque percuta lourdement la nuque de l’inconnu, puis le corps de ce dernier s’affaissa lentement au sol. Enfin libre, la jeune femme se pencha pour récupérer son arme et l’essuya pensivement. Elle observait la silhouette sombre qui se tenait derrière eux quelques instants auparavant, et qui avait infligé le coup de matraque. Le nouvel arrivant fit un pas en avant et découvrit son visage, un visage très familier.


-Tu as mis le temps.
-Nous t’attendions en bas… Il est rare de t’entendre siffler.

Dane se tourna vers le Silencieux aux cheveux blancs qui était arrivé un peu plus tôt, et l’invita à les rejoindre d’un signe de tête accompagné d’un sourire.

-Merci Kay, tu as fait ce qu’il fallait.

Damps s’était accroupi pour retourner le visage de l’inconscient, histoire de l’observer à la lumière du jour naissant.

-Qui est-ce ? Un rat plus malin que les autres qui aurait tenté de te toucher…
-Non. Je pensais que c’était un honnête citoyen aux poches pleines… Je voulais seulement m’amuser un peu, histoire de ne pas rouiller. Mais…
-Je vois… Cette histoire me parait être une excellent moyen de pression sur toi.

Il lança à Dane un regard malicieux à Dane, qui fit la moue sans répondre.

-Qu’est-ce qu’on fait de lui ?

L’homme sortit de sa ceinture un couteau que Dane savait très efficace, et leva les yeux vers sa supérieure en attendant le feu vert.

-Ne le tue pas, on l’emmène. Cet imbécile n’a l’air de rien à première vue mais il possède certains talents cachés qui m’intéressent assez… Il y a bien en bas une chaîne qui traîne quelque part. On l’attache, et on attend qu’il se réveille. J’ai quelques comptes à régler avec lui, et pour cela il faudrait qu’il soit conscient…

Damps acquiesça puis se pencha pour hisser avec difficulté le corps sur ses épaules. Avisant avec joie la bourse qui était une nouvelle fois tombée, Dane se pencha à son tour et la récupéra avec un air de profonde satisfaction.

-Tu viens avec nous Kay. Il y a pas mal de choses à faire avant le départ, et on a besoin de tout le monde.

Elle le regarda un instant et lui adressa un clin d’œil discret.

-Tu as sûrement mieux à faire que sauver de pauvres demoiselles en danger des griffes d’immondes truands…
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Kay-Lahn Arameïr
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MessageSujet: Re: Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé]   Metro-boulot-dodo de nuit [PV Daneva&Terminé] I_icon_minitimeVen 9 Mai 2008 - 1:07

Gardant sa lame contre la gorge du danseur, Kay se contenta d'écouter les répliques stupides et sans intérêt de ce dernier. S'il croyait l'impressioner en mettant en doute ses capacités intellectuelles ou en le traitant de "gros dadais", il se mettait le doigt dans l'oeil. Il en fallait bien plus pour arracher une réaction au nouveau Silencieux, qui écoutait plutôt son baratin avec indifférence. Après tout, il n'allait tout de même pas pleurer parce que cet imbécile se foutait de sa gueule. Et puis, comme on vient de le dire, il ne s'agissait que d'un imbécile.

Comme le sang coulait lentement sur la gorge de Daneva, Kay appuya un peu plus la lame de son épée contre la gorge de l'agresseur. Une petite goutte de sang perla. Un dû pour un dû. Ce vagabon avait fait saigner la jeune femme, il devait saigner aussi. Il ne s'agissait là qu'une simple question de justice, que dis-je, de principes, de politesse même! Il faut bien rendre on peu ce que l'on reçoit! Simplement, puisque Daneva n'était pas en position de faire preuve de courtoisie envers le sympathique homme, Kay s'en était chargé, voilà tout.

Le Silencieux entendit alors un bruit très léger qui provenait de derrière ses vis-à-vis. Il leva imperceptiblement les yeux, et crut entrevoir l'ombre d'un homme. Ce ne pouvait être que l'un de ceux qu'il pouvait à présent appeler les siens. Kay sourit légèrement de ce sourire en coin qui le caractérisait si bien, et il vit les lèvres de Daneva s'étirer en une expression de contentement. Kay ne se trompait donc pas: un autre Silencieux se tenait derrière le vagabond et la jeune femme.


-T'es pas trop en position pour menacer qui que ce soit, mon vieux, commença-t-il pour créer une diversion et masquer les bruits que le nouvel arrivant, encore dans l'ombre, pourrait éventuellement causer. Si tu la tues, je te tue, et t'as aucune chance de t'en sortir vu la taille de mon "hachoir" et celle de ta p'tite gorge toute délicate. Alors si tu...

L'agresseur reçut une matraque derrière la tête et s'écroula sur le sol. Avec agilité, Kay rangea sa gigantesque épée dans son fourreau, puis remonta un peu son gant de cuir, qui cachait entièrement son avant-bras gauche. Il leva ensuite les yeux vers le nouvel arrivant et s'approcha un peu de lui et de Daneva quand celle-ci l'invita d'un geste à les rejoindre.

-Merci Kay, tu as fait ce qu’il fallait.

Kay se contenta de sourire et de répondre d'un bref mouvement de tête qui signifiait visiblement qu'il n'y avait pas de problème. Il écouta ensuite en silence les échanges entre le dénommé Damps et Daneva. La dirigeante des Silencieux voulait garder l'idiot sur pattes. Elle disait que ce crétin possédait certains talents cachés. Ce n'était pas totalement faux, mais il restait tout de même un imbécile.

-Tu viens avec nous Kay. Il y a pas mal de choses à faire avant le départ, et on a besoin de tout le monde.

-Pas de problème, répondit Kay.

Il remarqua alors que Damps semblait avoir de la difficulté avec le vagabond.

-J'vais le traîner, dit-il. T'as fait tout le sale boulot à ma place, j'peux bien me rendre utile.

Kay sourit une nouvelle fois, et l'autre Silencieux lui mit le corps du danseur dans les bras en lui retournant son sourire. Avec une relative facilité, le jeune homme déposa le vagabond sur sa large épaule, s'arrangeant pour que le pommeau de son épée, qu'il gardait dans son dos, soit un peu enfoncé dans ses côtes. Il s'agissait d'une petite vengeance personnelle plutôt immature, mais ô combien satisfaisante.

-Tu as sûrement mieux à faire que sauver de pauvres demoiselles en danger des griffes d’immondes truands…

Tout en tenant son nouvel ami comme un sac de patates et en marchant, Kay rit un peu et la regarde un bref moment avant de répliquer:

-Ça dépend s'ils sont vraiment immondes. Un immonde comme celui qu'on ramène, ça vaut le déplacement. On en voit rarement d'aussi laids. Une vraie espèce en voie d'exctinction.

Il fit mine de s'accabler, et fit sauter un peu le corps sur son épaule, uniquement pour lui causer un peu plus de douleur à son réveil. Il servit ensuite un sourire malicieux à ses deux interlocuteurs.

-Sérieusement, n'importe quand, Daneva. C'est toujours un plaisir de donner quelques courbatures à un imbécile.

Puis, posant ses yeux clairs sur elle:

-Au fait, le départ est prévu pour quand?
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