Par une froide nuit d'été [TERMINE]

Oui, moi et les titres, ça fait quatre.

C’était le retour de la saison chaude. On était au mois de Karfias, mais cette journée-là, comme on en connaît quelque unes de temps à autres, était particulièrement fraîche. De plus, si le début d’après midi avait été ensoleillé, un important couvert nuageux avait peu à peu jeté une ombre importante dans la plaine et le vent s’était levé, annonciatrice d’un tempête soudaine. Seule dans la plaine, No.6 gardant la tour des pilleurs, Anima leva la tête vers le ciel et se fit une approximation du temps restant avant que la pluie ne s’abatte. Ce serait pour très bientôt. Son sang elfique l’immunisait à la maladie, mais pas à l’hypothermie. La pluie froide qui résulterait de l’averse était ennemie plus vicieuse encore que la peste qui avait fait trembler les habitants de Diantra pour son corps fragile. De plus, la nuit ne tarderait pas. Il n’y avait rien de pire qu’une tempête s’éveillant au crépuscule.

Mieux valait se dépêcher. Elle n’avait pas traverser les siècles pour se faire avoir par la pluie et le vent.

Pressant la marche, Anima releva sa capuche sur sa tête et porta son regard vers sa destination : le château du duc de Serramire. C’était une bonne chose qu’il ne reste au maximum qu’une dixaine de minute, quoique l’immense bâtisse lui parut bien long. Étant le plus haut bâtiment s’étirant vers le ciel, la mage ne put que reconnaître qu’il se dégageait une aura de grandeur de la forteresse abritant le maître des terres environnantes. Un bon point pour lui : n’importe se présentant à ses portes ne pouvait qu’être intimidé. Cependant, pas elle. Anima en avait vu d’autre. Elle avait même eu un certain intérêt pour à une certaine époque.

Malgré tout, la femme six fois centenaire sortit de sa rêverie. Elle n’était pas là pour visiter, mais pour proposer ses services. Malheureusement, elle ne pouvait pas encore créer ses écus, quoiqu’elle y eut déjà pensée, et se devait donc de travailler pour les obtenir. En l’occurrence, cela lui faisait une raison pour se sortir de son isolement et trouver bon parti. La réputation du duc était d’ailleurs flatteuse. On le disait élégant, séduisant et très agréable à l’oeil, ce qui avait attiré son attention. Caressant son rêve d’enfanter une fille, Anima s’était donc déplacé afin de voir l’homme en question et, par la même occasion, renflouer ses coffres. Après tout, l’un n’allait pas sans l’autre. Un amant pauvre ne lui était d’aucune utilité, surtout si on la forçait à se marier, ce qu’elle ne souhaitait d’ailleurs pas.

Soudain, une grosse goutte froide s’écrase sur son front pour ensuite glisser le long de sa tempe pour finir sur son menton. Elle fut rapidement rejoint par une deuxième, une troisième et l’averse commença pour de bon, éclatant sans crier gare. Au plus, le vent n’améliorait pas les choses, mais le pire viendrait dans la nuit, chanceuse qu’elle fut dans son malheur. Cependant, ce n’était pas le moment de traîner. Anima détestait plus que tout se sentir aussi inconfortable et souhaita être déjà arrivée.

- Pas de chance. soupira-t-elle. Je vais être trempée jusqu’aux os avant même d’arriver.

Ce qui était effectivement le cas. Lorsqu’elle atteignit les murs d’enceinte et la haute grille, il ne restait rien de sec sur elle, encore moins la mage en question qui était tremper jusqu’à la pointe des cheveux. Elle devait faire bien pitié dans un tel état. Pas que sa fierté en souffre beaucoup, qui n’aurait pas été dans son état après avoir affronté pareil temps de chien, mais elle était peu présentable devant un duc, encore moins si elle voulait se faire engager, ou même lui faire du charme.

Un garçon l’arrêta, l’interrogeant sur la raison de sa visite. Docile, elle lui répondit par delà les cris du vent et le tonnerre au loin et on la laissa entrer. La tempête serait finalement un orage. Bon ou mauvais présage? Malheureusement, la cours intérieure si louangée n’était qu’un tableau gris, mais Anima ne désira pas spécialement rester à l’extérieur du château pour en profiter. De la chaleur lui ferait le plus grand bien. Quelque chose à manger également, maintenant qu’elle y pensait.

Ainsi donc, on la fit patienter dans le salon en attendant que le duc veuille bien la recevoir. Un serviteur lui assura que cela ne devrait pas être très long et s’éloigna en silence, laissant à Anima tout le loisir de détaillé l’endroit. Même si ce n’était guère plus qu’un simple couloir qu’on avait aménagé, le mobilier était de bon goût et la décoration digne de la demeure. La mage resta toutefois debout, les mains cachées dans ses longues manches et ses cheveux ruisselant d’eau plaqués de chaque côté de son visage, mettant en valeur le gris acier de ses pupilles. Elle ne mouillerait que le tapis au moins. Et elle ne se sentait pas l’énergie d’argumenter face à un habitant du château si elle prenait le paris de s’asseoir sur une chaise.

Ne restait plus qu’au duc d’arriver.

On venait tout juste d'arriver en début de matinée Edwin et moi de notre court séjour à Diantra. Après ce petit voyage d'affaire où les rencontres ne furent pas des moins déplaisantes, on retourna à la vie quotidienne du duché. J'avais passé toute la matinée à remettre de l'ordre dans mes affaires et l'après-midi à la chasse. Aujourd'hui comme il était rare en ce mois de Karfias, la journée fut fraiche ce qui était bien plus agréable. Ainsi, il y avait plus d'animaux dehors donc plus à chasser. J'avais abattu cinq lapin et un cerf, ce qui était plus tôt rare ces temps-ci.

Revenant au palais, je montais à mes appartements prendre un bain. Faisons coulée doucement de l'eau chaude et de l'eau froide dans une grande baignoire, je me déshabilla lentement puis entra dans l'eau et m'assoupit. Je me réveilla quelques temps plus tard par le martèlement de la plus sur les vitres à ma grande surprise. Je me levai et me séchai avant d'enfiler un peignoir noir que je ceintura par deux rubans de fils d'or. Me tournant vers une glace, je peignit mes long cheveux soyeux et les laissa libre.

Et j'allai vers ma chambre où je voulu me détendre un moment. Mais un des rare valet ayant accès au troisième étage tambourina à la porte et m'informa que quelqu'un voulait me voir. Sans prendre la peine de m'habillait de quelque chose d'entre à part des chaussures, je descendis les escaliers jusqu'à un couloir où une femme m'attendait.

- Bonsoir.

Apparemment elle avait du sang elfique, elle était tout mouillé et présentait une beauté fragile. Je lui sourit et l'invita à se changer et de se "démouillé".

- Permettez moi ma dame, de vous invité à vous sécher et de vous changer dans un des appartements du deuxième.

Et sans attendre sa réponse, je tournai les talons en lui faisait un signe de tête l'encourageant à me suivre avec un de mes sourires charmant et espiègle. Je ne savais ce que cette femme me voulait mais il aurait été impolie de ma part de la laisser dans un tel état. Avant de tourner les talons, je me permit de la détailler un peu en parcourant son corps de mon regard sans expression mais un sourire énigmatique.

En effet, dehors, l'orage semblait avoir éclaté et avoir prit de court tout les retardataires qui étaient encore à trainer dans les rues de Serramire. Je marchais et mon invitée inattendu me suivait rapidement mais de façon posée sans toutefois me dépasser. Ainsi, elle compté resté quelque temps, en tout cas pour la nuit. D'une certaine manière cela me ravivait. Depuis mon ascension au rang de Duc, je n'avais reçu dans mon palais que quelque femmes, et encore était rare celle qui passait la nuit ici.

On monta les escaliers rapidement et sans se presser, à un certain moment, elle me remercia de mon offre, et je lui répondis par un simple sourire qu'elle ne vit surement pas. Elle me demanda si elle pouvait s'entretenir un moment plus tard avec moi. Je lui répondis naturellement.

- Bien sur, nous avons toute la soirée s'il le faut.

Je me tournai vers elle et lui sourit, nouveau éclat qui se voulait énigmatique. J'ouvris la porte devant, qui se trouvait être la future chambre de mon invitée quand je me rendis compte que je ne connaissais pas son nom.

- Au fait, vous ne vous êtes pas présenté. Mon nom à moi est Merwyn.

Jamais encore je ne m'étais présenté mais cette phrase me brûlait les lèvres depuis longtemps déjà. Me rendant compte que je bloquais le passage à la chambre, je méloigna quelque peu en montrant la chambre du doigt.

- Elle est votre.

Comme toutes celles du deuxième, un lit à deux place, une commode où est posé un miroir, un chandelier et une fenêtre dans chacune d'elle avec une tapisserie de chevaliers occuper à des prouesses légendaires.

Un garde annonça Anima et lui ouvrit la porte, cette dernière portait une robe simple qui lui allait mieux que la dernière, apparemment, elle avait demandé le chemin à un des domestiques. De nouveau, elle me salua par une révérence à laquelle je ne répondis pas non par impolitesse mais plutôt ne sachant que dire en ne voulant pas se répéter. Je lui indiqua un des sièges de la pièce pour qu'elle puisse s'assoir et m'annonçait la raison de sa visite si tardive. Je l'écoutais très attentivement en posant mes coudes sur la table et croisant les doigts pour y déposer ma tête. Elle voulait me proposer ses talents de mage en étant à mon service. Le mage actuel de la coure était très vieux et ne voulait mourir avant de savoir qui lui succédera. Tout ira bien dans ce cas, dès demain, elle se présentera à lui et il la testera pour ainsi voir si elle était bien au niveau demandé et pas comme ces autres charlatans qui se disaient mage et sorcier en faisant sortir une pièce d'une oreille ou des fleurs de leur veste. Sortant de mes pensées, je reposais chacune de mes bras le long de mon flanc et répondis à ma nouvelle mage personnel.

- Soit, je n'y vois pas de problème et demain vous irez rencontrer l'actuel mage du château pour qu'il vous teste. Mais vous allez réussir à mon avis haut la main ce petit test de formalité. Si vous me permettez, je vais vous montrer votre nouvelle chambre où vous y dormirez.

Et sur ce, on se leva tout les deux. J'ouvris la porte laissant Anima passer en première avant de la refermer. De l'autre côté du couloir, se trouvait une chambre vide depuis une génération mais en bon état, elle était la chambre de la mère de l'actuel mage. Après quelque secondes de marche, on y arriva. J'ouvris la porte offrant ainsi à Anima la vue de sa chambre. Elle aussi comporté une baie vitrée ayant une vue sur le jardin de l'allée, un large lit, une armoire des tapisseries et un meuble. J'invitais Anima a y entrer et je la suivit à l'intérieur refermant la porte derrière moi.

- Voilà votre nouvelle chambre, j'espère qu'elle vous plait.

Je ne sais pas si cela était recommandable pour quelqu'un de mon rang mais être aussi proche de cette femme en cet instant aurait était très mal vu par les gens de ma société s'ils étaient présents, mais ils ne le sont pas et merci bien.

Anima s'approcha de moi et me remercia une nouvelle fois, elle me demanda de lui parler du château et de ses merveilles en s'approchant plus près de moi, à présent plus qu'une trentaine de centimètre nous séparait. Un sourire étira mes lèvres offrant à Anima la vue de l'humidité de ma dentition éclatante. Le palais de Serramire recélait de tant de merveilles que je ne pourrais tous les énumérait en ce moment sans consulter les archives du château, car moi même, je n'ai pas fait attention à tout ce que refermait cette grande bâtisse des temps anciens si bien gardé malgré l'âge. Je chuchotait à peine sans y penser, je m'approchais encore plus d'Anima, à présent, seulement une dizaine de centimètre séparait son visage du mien.

- Le palais de Serramire renferme tant de merveilles que je ne pourrais tous vous les lister. Mais, comme vous avez sans doute remarquer un grand nombre de statue peuple avec nous cette bâtisse.

Ma main quitta son emplacement pour caresser la joue de ma nouvelle mage, une caresse légère et éphémère. Un contact doux qui eut sur moi un raid de frisson à peine perceptible. Mes doigts fin avait gouté à la douceur de sa joue et voulait à présent conquérir chaque parti de sa peau. Mais je me retins par ce sentiment renaissant. Depuis quand n'avais-je pas goûté au plaisirs d'une femme ? Depuis mes seize ans, avant que je ne soit duc avec une jeune tavernière. Mon regard ambré presque rouge était accroché à ceux gris acier de la jeune demi-elfe. Nos deux visages s'approchaient de plus en plus jusqu'à qu'il ne resta plus rien. Et alors, nos lèvres s'unirent pour un premier baiser tel que j'en avais pas goûté depuis longtemps. La fraicheur de ses lèvres me saisit, et l'humidité de sa bouche me rafraichit goutant à un plaisirs depuis longtemps refoulé

Et dans l'embrassade, Anima mit une main sur ma nuque. Un nouveau contact de nos deux peaux, j'en voulais plus. Et lorsqu'on le rompit, un de ces mains vint caresser ma joue doucement. Une chaleur des plus intense m'envahit et plus bas, je sentis quelque chose se contracter. Anima me demanda ce qu'elle devait en comprendre, je ne prit pas la peine de répondre, et elle de m'écouter. Nos lèvres se joignirent une nouvelle fois, elle m'entoura de ses bras et lorsque je rompit ce nouveau baiser, elle me demanda si tout cela était sage. Amusé, un sourire taquin se dessina sur mes lèvres alors que je répondis :

- Pas le moins du monde.

Avant de venir ici, j'avais demandé aux gardes que personne ne nous dérange pendant notre entrevue, l'allée de la chambre devrait donc être dégagé et les rumeurs se feront moindre.

Doucement, ma main alla caresser le dos d'Anima pour y défaire la robe. Celle-ci n'était pas entièrement tombé lorsque je saisit doucement la belle sang-mêlé par la taille la hissant un peu sans lui faire mal et la déposait sur le lit. J'étais encore habillé et cela me déranger, mais à chacun sa part du marché. La robe était à moitié donc enlever offrant à mon regard ambré la douce vue de sa poitrine agréable. Je voulais de nouveau goûtait à ces fruits, mais une nouvelle fois mes lèvres s'égarèrent sur celle de la demi-elfe avant de parvenir à son cou. Ma main caressait légèrement ses cheveux. Chaque chose en son temps et j'étais nullement pressé. Je voulais jouir le plus possible de ce contact de chaire. Se détachant de ses cheveux, ma main commença à se faire baladeuse et alla éprouvé le fruit de ma nouvelle amante. La douceur de se contact m'électrisa mais j'en laissé rien paraitre tellement c'était doux, mes caresses avaient toujours étaient d'une sensualité sans égal.

Je suis peut être entrain de faire une erreur. Mais je ne pensais pas immédiatement aux conséquences que cela pourrait engendrer. Ce pourquoi mes caresses persistèrent et j'enlevai ainsi la robe de ma nouvelle mage. Goûtant au plaisir de la voir entièrement nu sous mes bras, voir son intimité et sentir le désir et la possession augmentait en moi, jusqu'à que mon pantalon faillit craquer.

Un nouveau baiser, long et sensuelle, Anima avait l'air entrain de se battre pour ne pas rompre se lien tout en essayant de me débarrasser de mon débardeur noir. Ma langue alla titillait celle d'Anima pour une première fois, pénétrant dans son domaine. Bientôt je fût torse, et chaque muscle de mon corps se découpait parfaitement. Une fine musculature acquis avec l'âge et de l'entrainement, un entrainement de soldat que tous dans ma famille avait reçu, les mâles en tout cas. Elle s'attaqua par la suite à mon pantalon pendant notre longue étreinte. Je ne savais combien de temps pouvait tenir Anima sans respirer mais moi je le teint jusqu'à qu'un seul morceau de tissu me couvrait.

Ma main caressa le cou de la sang-mêlé avant de descendre tâter de ses fruits, rond et ferme, ils étaient exquis et me réjouissait d'être tombé sur une telle mage. Mon massage continua quelque peu avant que ma main ne parte caresser son bas du ventre puis sa cuisse. D'ailleurs ma main sur sa cuisse se fit un peu plus vigoureuse, allant partout sur la cuisse sans exceptions. La main qui était sur le dos de la demi-elfe remonta sur ses épaules dans un doux massage du bout des doigts, le baiser passionner toujours en cours alors que ma température corporelle grimpait en flèche. Jamais je n'aurais voulu quitter les lèvres de celle-ci, elle était si douce, si chaude, si invitante. Je remontais mes jambes pour caresser celles d'Anima, frissonnante, rougissante sous le plaisir et la chaleur. La main sur sa cuisse monta sur le bas-ventre, en restant là, le baiser se terminant pour que chacun puisse reprendre un peu d'air.

Et puis sa en devenait trop, mon corps n'en pouvait plus d'attendre, le feu qui brûlait mes entrailles devenant si important, mon esprit submerger d'une excitation que je ne connaissais pas si bien. Ma main quitta la poitrine de mon amante - où elle était encore aller - et descendit en parcourant de ventre un moment, mon torse se posant contre la poitrine de la métis, ma main faisant encore quelques ronds divers sur le ventre d'Anima avant d'arriver encore plus bas, effleurant l'endroit interdit légèrement. En tout cas, ma compagne aimait le moment c'était certains, autant qu'elle à ce qu'elle pouvait sentir, ce qui me fit sourire , avant qu'à nouveau j'embrasse Anima avec langueur.

Puis un premier doigt fit son entrer, je frémissais sous le changement de température qui se produit, immobile un moment pour bien se régaler de tout cela. Et puis j'entrepris de lui donner des mouvements assez lents histoire d'étirer le moment et de faire languir mon amante, entrant un deuxième rapidement vu que j'étais déjà assez exciter, mes lèvres allant noyer sa nuque et son cou de baiser, mon corps se cambrait un peu tellement je voulais que ce feu soit apaiser en moi. Oui, cette partenaire était particulière,je n'avais jamais vraiment eu de moment pareil avec d'autre, mon corps commençant à se couvrir de sueur et j'entrepris lentement des mouvements sensuelle et des déhanchements que je ne parvenait plus à retenir. Je ne voulais pas encore pénétrer en elle, la faire languir et faire accroitre son désir était ce qui m'importait au début.

Finalement, je retira mes doigts de son intimité doucement sans brusquerie. Et je remarqua le bout de tissu qui me gênait, d'une main je l'enleva révélant mon membre à ma nouvelle mage. Je remonta ma tête vers la sienne.

De nouveau un baiser, je n'hésitais pas cette fois à aller m'amuser avec la langue de la mage qui avait semblé accepter la dernière fois, la passion et la fougue de ce baiser était non-feinte. Puis le cou, je descendis de nouveau, se contentant de parcourir un sein de mes lèvres sans plus, puis le ventre, atterrissant sur les cuisses de la demi-elfe ... je pouvais sentir ce doux parfum d'ici, j'en eu un frisson dans mon être, déposant mille et un tendre baiser sur l'intérieur des cuisses, avant de retourner vers le bouton de rose que je happais avec douceur. Mes lèvres et ma langue prirent la relève. Enfin, pendant ce temps je massais le ventre et les monts plus que désirable d'Anima, avec toujours la même douceur, à ce que j'avais compris, c'était ce que recherchait ma partenaire.

Bien que je lui offrais tout ce que j'avais - enfin presque - elle ne me rendait que de simples baisers et ne se montrer pas entreprenante, je me laissa choir sur le lut à ses côtés et attendit qu'elle daigne venir à moi. Alors que les draps s'étaient recouvert de quelque liquide. On avait encore presque rien commencer que déjà je me sentais plus au moins fatigué.

[Désolé manque d'inspiration .. ]

[Qui a dit procastination? ]

C'était bon, trop bon même. Cependant, malgré son désir sexuel en effervescence, Anima garda à l'esprit son ultime but dans toute cette histoire : sa fille. Dieux qu'elle le souhaitait de toute son âme, et Merwyn, peut importait qu'il soit beau, qu'il soit duc, qu'il lui fasse se sentir si bien durant cette nuit d'amour interdit, ne restait que l'objet utile qui lui donnerait son enfant. Pardonnez-moi, je n'ai toutefois aucun regret, ni remords.

Son amant retira ses doigts de son intimité et un soupir de bien être quitta ses lèvres, quoiqu'il fut aussi emplie de ce besoin . Son esprit se fesait brumeux de la pasion du moment. Le jeune duc lui plaqua un baiser sur les lèvres, fougeux et désireux. La mage le lui rendit le temps qu'il dura, caressant sa nuque, massant le cuir chevelu et glissant ses doigts au travers de ses longues mèches. Puis il retraça le parcours déjà fait plus tôt, descendant dans le cou, puis les seins, puis les cuisses...

Anima ferma les yeux de contentement et s'abandonna aux baisers, encourageant son amant de caresses tremblantes de désir. Lorsqu'il lui prit l'idée d'explorer plus... intimement son être, elle sursauta, une décharge d'électricité parcourant tout son corps et ne s'y attendant certainement pas. Cette délicieuse torture dura un moment, un trop court moment.

Les prélimaires, aussi agréables puissent-ils être, ne la satisfaisait cependant pas entièrement. De plus, elle le voulait en son être. Qu’il laisse son emprunte en son ventre et lui donne une fille, ce qui s’avèrerait compliqué si le jeune duc ne se décidait pas à aller plus loin. Il s’était étendu à ses côtés comme s’il attendait qu’elle devina ses pensées et attentes. Qu’à cela ne tienne, il avait eu le monopole de la conduite à suivre au départ, mais désormais, elle prendrait à la relève.

Ainsi donc, la mage roula sur le côté, un sourire pleins de promesse aux lèvres.

- Je serais déçue de vous savoir déjà éreinté. susurra Anima, provocatrice et joueuse à la fois, alors que du bout des doigts, elle traçait la musculature de son amant.

Toutefois, elle ne demanda aucune réponse, aucune argumentation. Une jambe se souleva et entoura les hanches de l’homme étendit avec grâce, le reste du corps fin suivant par la suite afin que la propriétaire de celui-ci se retrouve assise sur le bas-ventre du noble. La femme se pencha délicatement, ses cheveux créant un long voile bleu et vert légèrement étincellement dans l’obscurité de la chambre. Son regard d’acier plongeait dans celui de Merwyn et, sans le quitter, apposa un baiser sur ventre, puis remonta pour offrir de le même traitement au cou, puis à la mâchoire avant qu’elle ne se redresse, à genou sur lui. Ses mains s’étaient posés sur le corps chaud du duc.

- Quel cruel homme êtes-vous, mon seigneur, de me laisser me languir si longtemps. Je sais me montrer patiente, mais certaine chose ne sauraient arrivée trop vite.

À ses mots, elle donna un coup de hanche afin que le membre dur de l’homme la pénètre. La mage se mordilla la lèvre inférieure, retenant sa satisfaction. Sa peau était parcourue d’enivrant frissons. Un lent mouvement du bassin ne fit que raviver cette sensation. Les autres qui suivirent, toujours plus encouragé par les précédents, firent naître une douce euphorie en elle alors que la demi-elfe nourrissait sa soif sexuel et l’exprimait par de longs soupirs. Bientôt, elle aurait ce qu’elle désirait.

Il était rare que je m'abandonne ainsi dans les bras d'une femme, comme maintenant. Nos baisers échangeaient durent aussi longtemps que notre respiration ne nous le permette, et pendant nos échanges aussi ardent, Anima passait ses mains sur tout le haut de mon corps qui était à sa entière disposition. D'abord par mon cuir chevelu puis ma musculature fine de mon torse.

Je ne doutais point que ses intentions était d'avoir un enfant de moi. D'ailleurs, je l'avais appris je me serais tout de suite retiré ! Car en ce moment de pur jouissance, je ne pensais à rien d'autre que à mon bonheur et à celui de mon amante. Elle me susurra quelque parole à l'oreille provocatrice et joueuse. Ainsi, elle pensait que j'étais fatigué. Elle était bien loin de la vérité, j'attendais seulement qu'elle prenne un peu d'initiative, ce qu'elle fit aussitôt.

Elle roula vers moi et entoura l'une de mes hanches de sa longue et belle jambe, oh que le contact était doux ! Avant que tout son corps ne suite pour qu'elle se retrouve assise sur mon bas ventre. Elle se pencha vers moi, ses cheveux créèrent un long voile blond, bleu et même vert autour de nous. Ses yeux d'un gris perle restèrent accroché au miens alors qu'elle se penchait m'embrasser moi ainsi que mon torse puis au cou et enfin à la mâchoire et bientôt, elle se retrouva assise sur moi à genoux. Et à ce moment là, je ne désirais qu'une chose : moi en elle.

Et puis, devinant mes pensées elle donna un coup de hanche et mon membre fièrement dressé pénétra en elle. Tout son corps se cambra que j'attrapais de mes mains ses seins. De long frisson enivrant me parcoururent alors que je la faisais mienne. Je pouvais la sentir, et doucement elle commença à donner du rythme à ces pénétrations. Mes mains quittèrent la chaleur de sa poitrine pour parcourir son dos et finir dans son fessier, chaque main se saisirent d'une et je donna mon propre rythme faisant des va et viens et prenant appui sur ses courbes alléchantes.

[Désolé c'est court mais après avoir perdu le texte tant de fois .. ]

Ceux qui disent que seuls les hommes peuvent faire l’amour sans sentiment ont tord. À l’exception de la satisfaction dans l’acte sexuel et celle d’avoir piégée le duc dans son jeu de charmes, Anima ne ressentait absolument rien. C’était un espèce de néant intérieur qui laissa son regard vide de tout autre chose. Le regard d’une amante qui ne désire rien d’autre que l’assouvissement de ses instincts primaires. De cela, elle n’avait aucune honte.

Bien au contraire, cela faisait des siècles que la femme et la mage en elle avaient laissées ces concepts de moralité de côté. À quoi bon? Les principes de bien et de mal ainsi que de loi et de chaos était chose superficielle à ses yeux. Les races de Miradelphia, dans l’amour et dans la haine, avaient instaurés ces « règles » et, à l’écart de ces sociétés, Anima y accordait autant d’importance qu’au plus inutile des insectes. Dans son univers, seule la puissance et le pouvoir comptaient. Dans le cas présent, Merwyn possédait les deux, il était une cible de choix. Le père idéal pour son enfant.

Et alors qu’Anima se laissait aller au rythme de leur ébat, elle se dit qu’après, tout serait fini, si elle tombait enceinte, et que cette fois, elle devrait faire plus attention durant la grossesse. Sa mauvaise habitude de ne pas faire attention à son corps lui avait déjà fait perdre deux enfants et profondément marqué son corps, elle ne voulait se risquer à faire une troisième fausse couche. Un esprit puissant dans un corps si faible... Les injustices sont flagrantes en ce monde. C’était comme si les dieux l’avaient choisi pour rétablir l’équilibre entre tous ces idiots musclés et les êtres intelligents peuplant ce monde.

Ses pensées s’égaraient lentement, mélangeant l’extase physique et la satisfaction mentale. C’était comme si elle était seule, sans vraiment l’être. Une couche de sueur la recouvrait, sa respiration était rapide, saccadée, ses gémissements plus forts et plus longs alors qu’elle continuait avec expertise à se déhancher avec cadence. Cependant, un corps comme le sien n’est pas fait pour maintenir un tel exercice physique et, bientôt, Anima ne put continuer avec autant d’énergie. La mage, à bout de souffle, légèrement tremblante, plaqua une fois encore ses lèvres sur celles du jeune seigneur, profitant de ce moment de répit pour se reposer.

Intérieurement, Anima ressentit une pointe d’amertume pour sa constitution si faible. Elle qui désirait tant avoir un enfant, ce corps lui rendait la chose extrêmement difficile, voir impossible. Maudit soit les forces décidant de l’équilibre entre la chair et l’esprit des mortels!
Enfin, pour le moment, tout allait bien. Merwyn ne semblait pas se douter de ses intentions. C'était d'ailleurs presque impossible à imaginer. Après tout, on couche rarement avec quelqu'un pour avoir un enfant. Dans le rôle de l'amante des plaisirs de la chair, Anima devait avouer qu'elle avait des siècles d'expérience. Une bonne chose pour elle.

La sang-mêlée s'étendit tout à côté du noble, laissant ses lèvres parcourir l'épaule de ce dernier en même temps qu'une main s'aventurait plus bas.

EDIT :
[ Puisque cela fait deux semaines et trois jours que j’attends sans résultat la réponse de Merwyn, je mets un terme au rp dans ce message. ]

La sang-mêlée, ne voyant aucune réaction de la part de son partenaire, releva la tête. Constatation : le jeune duc s’était... Endormis. Elle en resta d’ailleurs bouche bée un moment, avant de rire tout bas et se défaire de l’étreinte charnel.

- Alors c’est cela, l’ardeur de la jeunesse?

La mage mis pieds à terre et alla ramasser ses vêtements, se rhabillant sans presse. Et bien, au moins, elle n’aurait pas besoin de lui faire la conversation... Y avait-il plus ennuyant que de devoir faire semblant d’être intéressé par l’autre? C’était une véritable torture. Les années passées avec son mari, quelques cinq cent ans plus tôt, l’avait démontré. Les contacts sociaux n’étaient pas son genre...

Ainsi donc, satisfaite, quoique déçu des pauvres performances de son amant, Anima quitta la pièce sans plus d’histoire, chantonnant une berceuse avec bonne heure. Elle aurait son enfant, les dieux fassent que ce soit et une fille, et un moyen de pression intéressant dans le futur...

- Profitez bien de votre sommeil, monseigneur duc, car je ne suis pas femme à accorder une grande valeur à la loyauté. Du moins, pas à d’autre que ma propre personne et mon propre sang...


[Anima quitte et n'ais donc plus là.]