[Afflux] De préparatifs en devenirs...

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[Afflux] En route vers la montagne disparue

3ème jour de la 1ème ennéade de Bàrkios.
Second mois du Printemps | Année XX | XI cycle.
Cité de Kirgan – Capitale du Zagazorn

Voilà seulement deux jours que le discours de Harald avait été prononcé. Deux jours, durant lesquels, la cité de Kirgan vécut au rythme des travaux et des préparatifs, aux bruits des forgerons frappant leurs enclumes et des guerriers travaillants leurs mouvements. Depuis sa reprise, jamais Kirgan n’avait été silencieuse ni calme… Les travaux, monstrueux, pharamineux, dantesques, n’en finissaient plus de déformer la cité détruite par la lave et les assauts de la montagne, afin de recreuser ce qui, des millénaires durant, fut la capitale d’un Zagazorn puissant, unifié et fier. Mais depuis deux jours, l’activité de la ville n’était point uniquement dédiée aux travaux… Tous préparaient l’expédition vers l’Afflux.

La responsabilité de l’expédition était dévolue à Ararün Kuradsson sur décision de Harald. Mais préparer une telle chose demandait bien des efforts et bien des travaux. Alors qu’il dû se concentrer sur l’aspect militaire de la chose, il manda l’aide de Harald pour l’organisation de la partie artisanale et scientifique de ladite expédition.

Aussi, Harald avait-il fait savoir que les plus éminents, curieux et courageux artisans étaient mandés au palais de Kirgan, afin de s’entretenir avec le Grand-Roi, et de préparer l’organisation générale de ce qui s’annonçait être une aventure grandiose et… Dangereuse.

L’expédition est lancée depuis deux jours, et vous le savez : vous étiez présents. Tandis qu’Ararün, en charge de l’expédition, s’occupe de rassembler une armée, Harald organise la partie non militaire. Artisans, érudits, curieux, que vous décidiez d’obtenir votre part du gâteau, ancrer votre nom dans la légende, ou vivre votre lot d’aventures, vous n’avez qu’une chose à faire : aller voir Harald.

Kirgan ne s’était pas vidé au lendemain du banquet. C’était plutôt le contraire. Habituellement assez tranquille en dehors des grands événements, elle était mue d’une énergie incroyable. Une énergie naine farouche. Harald n’avait pas perdu de temps. L’expédition de l’Afflux était lancée, et allait partir sous peu. Avant cela, nombre de choses devaient être prévues, affûtées, décidées. En particulier, la composition de la dite expédition. Autant dire qu’elle n’était pas prête de partir.

Bien entendu, le Roi n’avait pas manqué de me mandater au palais en ce jour, pour s’entretenir de ma possible participation. A vrai dire, j’y avais beaucoup réfléchi pendant le banquet. Peut être beaucoup trop, je n’avais pas trop profité. Et je n’avais pas réglé la question. Je me sentais tiraillé entre deux natures, voire deux esprits à l’intérieur de moi même. L’un était habituel, mon envie de rester, de continuer à travailler dans ma forge, ma grande forge. Mener d’une main de fer tout ce beau monde, voire les apprentis, surveiller leurs gestes, et moi aussi continuer d’apprendre finalement. De l’autre, une petite voix naissante, qui essayait de se faire entendre. Celle qui me disait d’y aller, de partir à l’aventure. Des souvenirs qui revenaient, avec des sensations. Qui voulait y repartir. Et c’est vrai, il y avait tant de choses à découvrir dans cette expédition. Certes, pas du Mogarium, ou probablement pas, mais sûrement d’autres minerais. Et les militaires auraient probablement besoin d’un forgeron, et j’avais un peu d’expérience dans ce genre d’armée itinérante.

Je m’étais finalement décidé, sans m’être décidé réellement. Harald allait trancher pour moi. Je me présentais, nerveux. Juste derrière la porte, je respirai un grand coup. Avant de rentrer dans la salle du trône.

La salle du trône avait encore des allures de banquets non terminés. Les grandes tablées n’avaient point été déménagées, ordre du souverain, qui voulait qu’en ces temps de préparations et de défis, l’on pu se sustenter le gosier et la panse sans avoir à le demander. Préparer une expédition à l’ampleur politique et ésotérique n’était pas chose simple, ni chose anodine…

Mais l’optimisme du souverain était sans cesse renouvelé, alors que les uns après les autres, artisans et érudits se présentaient pour faire valoir leurs motivations, poser leurs questions, et proposer leurs aides pour l’organisation et la réalisation de cette entreprise difficile et onéreuse. Tous, toutefois, l’abordait d’un point de vue optimiste.

Mais les nains ne seraient point réellement des nains s’ils ne demandaient point quelques rétributions. Ça et là, un clan de cordonnier, tanneur et artisans de frusques, voulait s’engager afin que les troupes et les poilus et tresses, puissent compter sur l’expertise de ce clan. Les souliers seront mis à rudes épreuves, tout comme les sangles et les lanières des Béliers et autres montures… Ils ne firent qu’une demande : pouvoir apposer le poinçon de leur clan sur chaque travail du cuir et des vêtements. Une manière de se faire connaître, donc.

D’autres artisans firent la même démarche… Mais, bien vite, un murmure se fit entendre, devenant ensuite écho puissant. Un autre artisan était en chemin. Il était là, tout prêt, tout proche… Et lorsqu’enfin, il franchit les portes de la salle du trône, l’ont vit la dizaine de trogne se retourner sans rien dire. Barbes et bavettes écarquillèrent les mires. Certains, de tous les âges d’ailleurs, baissèrent une trogne respectueuse, offrant quelques « Baruk » timides face à celui qui entrait, la mine pourtant… Impressionnée.
« Zharrhazarsson ! » S’exprima alors Harald, qui s’était relevé de son trône pour descendre les quelques marches qui le séparait du plein pied, accueillant l’estimé forgeron d’une accolade virile et forte. « Ainsi donc, te voici ici, en ce jour grandiose. Permets-moi de deviner ce qui t’amène : tu désires, toi aussi, accompagner l’expédition vers ce lieu curieux. Eh bien, permet moi de te le dire ici, et maintenant… » Dit Harald, ne laissant que peu de marge de manœuvre au jeune forgeron, tant l’emportement était grand en son cœur. « … Ou plutôt… De te le demander… » Se reprit-il, changeant alors toute la donne, transformant ce qui était un ordre, en une demande honorable et humble. « Thordril du clan Hargrund, accepterais-tu de rejoindre cette expédition ô combien importante, et mettre ta poigne, tes pognes et ta caboche, au service de ceux qui auront tant besoin d’une lame ? »

Je n’aurais jamais deviné que la salle du trône était déjà remplie de nains. Enfin, remplie n’était pas le bon terme. J’avais déjà vu la pièce avec plus de poilus et de tresses. Mais je n’aurai pas pensé que tant d’artisans se seraient rendus ici, parler au Roi. Pendant quelques instants, le silence se fit. Des yeux se retournèrent vers moi. Tous les regards. Beaucoup d’émotions différentes. De l’admiration, de la peur, du jugement, du respect. Le temps semblait s’être arrêté, alors que je ne le souhaitais pas. Il était rare que je me retrouve dans ce genre de situations. Pendant le banquet, il y avait tellement de monde et d’activité que je passais presque inaperçu. Et à la maison, les « voisins » s’étaient presque habitués à avoir une légende à coté de chez eux.

L’instant suspendu fut rompu par le Grand-Roi, qui descendit de son trône afin de me saluer. Je le saluais aussitôt, mais il ne me laissa pas prendre la parole. A l’inverse, se fut lui qui commença, et qui me demandait d’accompagner l’expédition. Je ne fus pas étonné. Je ne l’aurai pas imaginé me refuser cet honneur. Toutefois je suis curieux de savoir quel pouvait être mon rôle dans cette expédition, selon lui. Mon boulot de forgeron, n’importe quel forgeron pouvait le faire, s’il avait l’habitude de s’occuper des armées. Mais concernant l’expédition en elle même, au delà de ma curiosité ?

« Bien sûr que je la rejoins ! C’est un grand honneur pour moi, bien que j’en ai déjà eu beaucoup ces dernières années. Dis moi de quoi tu as besoin, je serai la barbe qu’il te faut ! Je sais qu’il faudra bien plus que mes deux pognes pour s’occuper de cette petite troupe, qui aura à se battre souvent. Quelles autres missions comptes-tu me donner ? Je ne viens pas uniquement pour mon art et mes connaissances en équipement martial. »

Sujet: Re: [Afflux] De préparatifs en devenirs... Ven 10 Mar 2023 - 9:41

C'est bien en retard que le clan d'Hjolgrim arriva pour l'expédition. Les béliers du Zagazorn étaient des bestioles têtues il leur avait bien fallu une bonne journée avant de parvenir à tous les équiper convenablement. Rênes, selles, protections du flanc et du poitrail, casque et habits en cuir toutes frappées du sceau de Thanor ; les bêtes avaient eu droit à traitement tout particulier afin d'éviter les blessures liées à l'ascension. Elles n'étaient pas harnachées pour se battre ça non, mais pour voyager léger et donner un coup d'accélération sans se blesser.

Les chariots étaient scellés au bout d'une poutre centrale se divisant en quatre, et c'est sans surprise qu'un duo de béliers se trouvait de chaque côté ; les mâles devant, les femelles derrière. Le poids était plus lourd a l'avant car il fallait donner l'impulsion mais surtout, il fallait guider le convoi et en cela, un mâle bien bâti était toujours plus approprié. C'était la théorie personnelle d'Hjolgrim et en cela, il en avait été assez fier, du moins jusqu'à l'arrivée à la cité avec une heure de retard car les mâles s'arrêtaient parfois afin de sociabiliser avec les femelles.

C'était bien évidemment le sujet de dispute du jour a l'entrée de la salle. Ce fût d'abord des échos couverts par les conversations des différents artisans déjà présents, puis les voix se firent plus clair alors qu'ils pénétrèrent dans les lieux.

« ... qu't'avais dit. »

La phrase était achevée bien que le début était manquant aux oreilles des personnes présentes, couvertes par le bruit des bottes de la troupe de dawis qui venaient de s'incruster. Ils étaient tous vêtus de peaux bien chaudes, de cuir durcit et de quelques équipements ci et là accrochés aux ceintures, tous les clics et les clacs cliquetaient au rythme de leur avancée.

« T'vas p'mettro d'vant les f'meus les mâles vont l'courser tout l'long d'la route, va finir dans eul trou de flammes s's'arrêtent pas ! » Baragouina Vladur fils cadet de Baldur, une toute nouvelle tête qui n'avait que rarement mis les pieds dans la cité.

Il tenait un langage difficile à comprendre pour un nain, qui serait d'ailleurs incompréhensible pour toute personne ayant tenté d'apprendre le parlé du Zagazorn dans des bouquins. Un fort accent, des mots avalés, des raccourcis douteux sur des expressions déjà douteuses, c'était pour sûr un choc culturel à lui tout seul ; il était bourré tout en étant sobre, une première dans tout le royaume nain.

« BARUK HARALD ! » s'écria Hjolgrim dans la pièce sans se renseigner avant sur la conversation qu'il y avait l'air d'avoir lieu entre les différents interlocuteurs présents.

Alors qu'il s'approchait, il vint taper lourdement sur l'épaule de Thordril, un sourire affiché sur son visage bien joyeux, sans doute car c'était là un grand jour pour leur peuple.

« Baruk forgeur d'azul » enchaîna t-il ensuite par politesse, « Vas-tu donc entret'nir les fers des béliers ou bien prospecter avec nous la pur'té des richesses innombrables qui s'cachent dans l'sol maudit de quelques cavernes infestés d'grobis puants ? »

Un rire de ventre vint ponctuer la fin de sa tirade, démontrant la démarche bon enfant afin de briser immédiatement la glace. Un bon forgeron était toujours une bonne compagnie pour un mineur. La question était purement rhétorique et n'attendait nulle réponse, car si il était rustre, il n'était pas stupide et voyait bien qu'un échange important avait lieux présentement entre le bateleur et le Haut-Roi du Zagazorn, et il ne se risquerait pas à perturber la discussion plus que cela.

A la place, il se retourna afin de constater que le banquet était déjà fini. Ils avaient louper le plus important : La bouffe. Quel était le fils de troll qui avait pu empiffrer une telle quantité parmi les quelques dizaines de dawi présents ? Ils avaient tout boulotté telles de petits rapiats. Par chance, il demeurait encore quelques plats à peine garnis qui pourraient bien servir de grignotage avant le grand départ ; tel était le destin de ceux qui arrivaient en retard.

Sujet: Re: [Afflux] De préparatifs en devenirs... Sam 11 Mar 2023 - 11:30

« Par ma barbe ! Par les coups du Puissants ! Te savoir au cœur de cette expédition me ravie ! »

Harald laissa éructer un rire tonitruant. Tapotant virilement l’épaule du forgeron à la renommée désormais légendaire, il se réjouit, et, levant une pogne vers ceux des cuisines qui allaient et venaient pour débarrasser et s’assurer de la pitance des quelques bienheureux venus pour discuter avec Harald, ou se préparer pour l’expédition à venir, il leur ordonne de faire venir plus de bières.
« Buvons à cela, mon ami ! » Dit-il, satisfait et heureux. « Non, bien-sûr, tu n’auras pas qu’à lorgner des lames peu affutées, ou à réparer des marteaux. Ces tâches, tu pourras les délégués à tes apprentis, ou tous ceux que tu jugeras bon d’assigner comme tel ! » Dit-il, prouvant bel et bien que le jeune âge du forgeron n’avait rien à voir avec sa qualité. Maintenant, il était maître, parmi les maîtres. « Des mineurs t’accompagnerons. Certains d’ceux qui peuvent sentir le roc et le métal, et différencier le bon du mauvais filon, même des toises et des toises sous les guiboles. Toi, mon ami… Tu devras, si possible, le travailler. Je veux que l’on retrouve nos filons, par Ikthor ! »

Sur ces entre-faits, voici qu’entre une nouvelle trogne. Ou plutôt, que rentre à nouveau, une trogne vue au dernier banquet. Un mineur, justement. L’aubaine ne pouvait être plus belle, et le moment, point mieux choisi. Accueillant le nouvel arrivé, Harald s’écarte très légèrement du fils de la fournaise, pour donner l’accolade à celui qui, bien que plus vieux, avait encore beaucoup de choses à prouver. Ou du moins, Harald le ressentait comme cela.
« Baruk, thane Brokkgog ! » Lui dit-il, offrant l’accolade. « Tu arrives à point nommé ! Nous parlions justement des filons qui se trouveraient sans doute sur votre route, en plus de la fameuse montagne, qu’il vous faudra explorer et analyser. Des mineurs, comme toi, seront d’une importance capitale pour pouvoir retrouver d’ancien filons ! Vos tarins sont aiguisés ! Mais il n’y a pas meilleur forgeron que le fils de la fournaise, pour pouvoir produire quelques merveilles ! »

Sujet: Re: [Afflux] De préparatifs en devenirs... Jeu 16 Mar 2023 - 10:01

Couvert de sueur et de suie, je rentrai en trombe dans mon bureau et tombai lourdement sur mon fauteuil. Je revenais droit de la mine, et j’étais épuisé. Il y avait tant de choses à faire, encore, et le départ approchait vite. J’avais prévu d’aller voir Harald, et l’informer de ma décision de partir avec l’expédition vers les Hautes-Terres, mais le temps m’échappait. Il était tard dans la nuit, déjà, il n’était pas temps d’aller le réveiller. Je pris ma plume, et rédigeai à la hâte une missive qui trouverait les mains du roi le lendemain matin :

Groman-Rik,

Par la présente, je t’informe que je ferais partie de l’expédition dirigée par le Thane Ararün. Je serais seul de mon clan. Deux raisons me poussent à partir. J’ai envie de voir de mes propres yeux cette montagne, et d’aider à déterminer la cause de ce fléau. C’est aussi l’occasion pour moi de rendre visite à ceux restés à l’Étreinte. J’y resterais quelques ennéades au retour de l’expédition.

Je te retrouverais aux portes de Kirgan au départ du voyage.

Puisse Brissea guider nos pas.

Braähm Main-Ferme

Satisfait, je relus la missive si courte avant de l’enrouler et de la sceller avec le sceau de mon clan. Le message à la main, je sortis du bureau pour la confier à l’un des miens, qui la donnerait en main propre à Harald le lendemain. Toujours habillé, je m’effondrais enfin sur mon lit pour un sommeil court et agité.

Sujet: Re: [Afflux] De préparatifs en devenirs... Ven 17 Mar 2023 - 19:38

Je retournais mon attention vers Harald, aussi heureux et enjoué que moi à l’idée de ma présence à cette expédition. Comme la tradition le voulait, pour célébrer à peu près n’importe quoi, des chopes de bières furent réclamées afin de boire à cette bonne nouvelle. En attendant que les cuisinistes s’affairent à ramener assez de bières pour les barbes présentes, j’eus les détails de ma mission. Superviser, mais surtout s’assurer que tout le minerai extrait et retrouvé soit de la meilleure qualité possible. Apprendre à superviser d’autres nains n’allait pas être une mince affaire. Avec mes barbes, j’en avais pris l’habitude, même si je ne donnais jamais d’ordres. Les autres m’écoutaient et m’obéissaient plutôt à cause de mon titre, que mon âge ou ma sagesse. Mais est ce que d’autres feront de même ?

Une main puissante et rugueuse vint se poser sur mon épaule juvénile. Je tournais la tête, un peu surpris par cette apparition soudaine. Pourtant, le nain s’était bien annoncé avec un cri tonitruant, mais je n’aurai pensé qu’il se serait approché ainsi. Je l’observais rapidement. Il me semblait l’avoir vu au banquet du Roi. Forcément. Il avait même pris la parole, pour engager son clan dans cette expédition. C’était un clan de mineurs, que je ne connaissais guère. Il me salua, mais tourna vite son attention vers la table, pleine d’assiettes vides.

Avant que je puisse répondre à Harald, le guerrier s’adressa au mineur, et insista sur mon rôle supposément capital pour l’expédition. Je n’avais pas l’impression d’être si important. Le but de l’expédition n’était pas d’établir de nouvelles mines et de trouver de nouvelles ressources. De plus, les filons bruts, ça se ramenait, bien que le village le plus proche risquerait de se trouver à plusieurs jours, voire plusieurs ennéades de marche. Au contraire des mineurs, dont l’expertise et l’expérience étaient nécessaire afin de s’en sortir dans les dédales de pierre.

Je répondis tout de même au mineur, bien qu’il n’attendait point une réponse.

« Baruk Thane du Clan Brokkgog ! Ce s’ra un honneur pour moi de prospecter avec tes nains ! J’forge les métaux les plus durs, mais il faudra toujours des barbes sous terre pour les trouver ! »

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