Nouvel arrivage [libre]

Nous étions la première ennéade de Favrius le 4eme jour pour être précis et Salvatore attendait devant sa boutique. Il attendait une livraison qui ne semblait jamais arriver. Un artiste au talent incroyable devait lui faire parvenir trois de ces dernières créations. Il n'en connaissait rien il savait juste que les détails seraient fabuleux et les tableaux se vendraient à prix d'or tant ils seraient magnifique.

Un homme à cheval passa et ce n'était toujours pas son livreur, il commença pester en marmonnant n'oubliant pas de sourire aux passants. Quand de nouveaux bruits de sabots se firent entendre suivi par un cariole aux roues couinantes. Cette fois c'était bel et bien la personne attendu par le revendeur d'art. Il déchargea les trois pièce et en reçu de monnaie en retour. Le sourire de l'homme était presque celui d'un enfant à qui l'on autorisait une sucrerie. Il porta les tableaux qui étaient emballés dans du tissu de piètre qualité.

Le premier des tableau qu'il déroula était peint sur une toile de petite taille qui irait parfaitement dans un cadre ovale peint en doré. Salvatore savait très exactement quel cadre et ou il était rangé. Mais il prit d'abord le temps d'admirer la pièce qui représentait l'insufflation du souffle par Néera sur un nouveau né. Ce chérubin aux joues roses semblait dormir paisiblement dans un couffin d'osier et le doigt de la déesse juste posé sur sa bouche semblait presque transparent comme un voile léger. On ne voyait pas la déesse en entier juste sa main gracile bénir l'enfant. les tons froids du tableau n'enlevaient en rien à la chaleur réconfortante qu'on ressentait en regardant cette scène.
Le second qu'il déroula était beaucoup moins doux et calme que le premier. Cependant on retrouvait bien la patte de l'artiste tant les détails étaient splendides. Celui ci représentait la création d'une montagne par un coup de Othar dans sa prison sous la terre. On y voyait la montagne naissante du coup porté part le dieu colérique sous un ciel qui partageait cette fureur avec un orage aux éclairs fendant les nuages sombres. Le tableau était bien plus sombre que le premier mais dégageait une colère impressionnante qui le ferait surement partir avant les autres. Il l'encadrerait dans un cadre de bois brut et travaillé.
Le dernier n'était autre que le paysage de Missède vu d'une coline un peu plus loin de là. Les couleurs étaient plus chatoyante mais on y voyait pas l'âme de l'artiste comme dans les tableaux précédents. Salvatore s'avouait un peu déçu par celui ci mais le vendrait quand même il n'en doutait pas une seule seconde. La tableau était joli en soit mais moins vivant. Un cadre de bois simple lui conviendrait parfaitement

Le marchand se mit à l'ouvrage pour tendre et encadré ses nouvelles acquisitions. quand la sonette de la boutique retentit. Il soupira avant de dire.

"Je suis à vous dans un instant"