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 [Embarquadère]Aux premières lueurs...

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Asbjörn de Sigvald
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Asbjörn de Sigvald


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MessageSujet: [Embarquadère]Aux premières lueurs...   [Embarquadère]Aux premières lueurs... I_icon_minitimeJeu 24 Avr 2008 - 18:20

L'aube commençait à pointer le bout de son nez, perçant les ténèbres de ses doux rayons, le soleil laissait le ciel s'empourprer de ses couleurs. Le calme reignait en maître sur Ydril, l'heure n'était pas à l'agitation, les seuls bougres que l'on pouvait apercevoir dans les ruelles étaient les pilliers de comptoir qui prenaient le chemin de leur maison où celon leur état de n'importe quel coin sec pour dormir. Un moment agréable lorsque l'on désirait être au calme.

D'ailleur un homme semblait rechercher cette tranquillité. Marchant d'un pas las sur un embarcadère, il alla s'asseoir sur une pile de caisse vide. Soupirant brièvement l'humain, vêtu d'une armure de cuir cloutée, posa son épée batârde à ses côtés pour porter à ses lèvres sa bouteille de rhum. A ce moment le ciel choisit de déverser une légère averse sur Ydril, l'ivresse aidant, ainsi que ses longues dreads Asbjörn mit un certain temps avant de se rendre compte que la pluie commençait à le mouiller. Pourtant aucun geste, le Noble s'en fichait complétement, ça ferait un peu moins d'ivrogne dans les rues ce dit-il.

Affalé sur une caisse, le Caporal ne s'était que peu éloigné, à peine au milieu de l'embarcadère mais cela lui permettait amplement de profiter de la vue. La mer était calme, à peine agitée par les gouttes d'eau tombant du ciel. C'était la première fois qu'il prenait le temps de regarder la mer, cet air sâlé ambaumant son esprit, ce bruit doux et régulier... Peu à peu le Noble se laissa bercer, buvant son rhum avec de plus en plus de lenteur, jusqu'à ce que la bouteille s'échappe de sa main pour tomber sur l'embarcadère et rouler dans l'eau. Aucune réaction de la part d'Asbjörn, les yeux clos le guerrier s'était assoupi, son visage ourlait d'un léger sourire. Pour la première fois depuis bien longtemps, le Caporal semblait avoir trouvé un véritable repos.
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Flaith
Elfe
Flaith


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MessageSujet: Re: [Embarquadère]Aux premières lueurs...   [Embarquadère]Aux premières lueurs... I_icon_minitimeVen 25 Avr 2008 - 11:53

[HRP : Je peux scouatter ?]

L'elfe ne finirait jamais de remercier sa cape.
La meilleure cachette mobile qui soit, sans aucun doute possible.
Le vent pouvait souffler comme un fou, il ne découvrirait jamais ses cheveux roux qu'elle avait dissimulé grâce au capuchon du vêtement dont elle ne se départirait pour rien au monde. L'air était froid, et si la cape suivait les mouvements du vent capricieux, elle ne ressentait pas la faible température.
Elle aurait pu en rire, mais ce n'était pas tellement à l'ordre du jour...
Ses pas s'accélérèrent. Il ne fallait pas qu'elle s'éternise ici, comme nulle part ailleurs, soit dit en passant.
Tout était si calme, à part le vent qui semblait vouloir jouer avec tous, qu'ils furent des êtres vivants ou des éléments, comme le montrait la mer qui ondulait légèrement sous les caresses de celui-ci.
Flaith se demandait si la vie existait véritablement dans cette ville portuaire, bien que le va-et-vient incessant des navires semblait le montrer.
C'est alors qu'elle remarqua, assis sur une caisse, un homme.
Celui-ci buvait tranquillement à la bouteille quelque chose qui devait ressembler à de l'alcool, l'air paisible et contemplant l'étendue d'eau non loin de lui. Il représentait à lui seul l'ambiance qui régnait ici.
Flaith se demanda alors si elle devait l'aborder ou passer son chemin ?
De toute façon, elle était obligée de marcher près de l'endroit où l'homme se trouvait, elle le saluerait donc par la même occasion.
Ce qu'elle fit lorsqu'elle se rapprocha de lui.
Elle inclina la tête et lui offrit un sourire gratifiant, enviant sa sérénité et le petit réconfort qu'il tenait à la main. Bah ! elle pourrait y remédier bientôt sans s'attarder à la première auberge qu'elle verrait sur son chemin...
Cependant, quelque chose émanait de cet humain... au vu de son épée et de son équipement militaire, la jeune barde comprit : il appartenait à la classe sociale des nobles.
Peut-être pourrait-il l'aider ?
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Aëwlindë
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MessageSujet: Re: [Embarquadère]Aux premières lueurs...   [Embarquadère]Aux premières lueurs... I_icon_minitimeVen 25 Avr 2008 - 22:33

Courbée en deux, fermement cramponnée à mes genoux car ceux-ci menaçaient de se dérober sous moi, j'haletais comme un poisson hors de l'eau, inspirant à grandes goulées d'une bise qui me glaça bientôt les entrailles, à n'en plus savoir si je m'étouffais ou me noyais. J'avais passé l'âge, je crois, de pouvoir détaler ainsi en espérant ne pas avoir à en payer les frais. Que c'était malheureux. J'allais par monts et par vaux, de tout temps, de toute heure, à pied ou à cheval, le port altier et le pas régulier, mais voilà qu'à me presser je perdais toutes mes capacités...

La nuit noire avait heureusement depuis longtemps laissé place à une demi-obscurité que la lune veillait encore vaillamment, d'un quart s'estompant pourtant inéluctablement tandis que le jour lançait ses premiers dais. Mon cheminement n'en était que plus aisé, fallait-il seulement savoir où devais-je précisément me rendre, et par quelles venelles aurais-je le plus de chances d'y parvenir à temps... Je doutais d'ailleurs que le vaisseau soit encore à quai, et doutais d'autant plus qu'ils aient seulement eu sérieusement l'intention de m'embarquer avec eux.

"Gabiers de bélandres !" reniflai-je avec mépris.

Je me redressai alors précautionneusement et roulai des épaules dans l'espoir de soulager quelques unes des courbatures qui se réveillaient au souvenir encore trop récent, et particulièrement cuisant, des quelques jours que j'avais passé à rôder dans les caillasses au pied des falaises d'Arkan, sans même ne m'être finalement risquée à me lancer dans leur ascension. La vue est, dit-on, si fabuleuse, qu'on en oublierait presque de respirer. A moins que ce ne soit une allusion au fait que le souffle nous manque si l'on s'approche trop des cieux, éther des Dieux ? Que ne m'auraient inspiré une grandiose ballade sur la beauté des lieux... Une autre fois peut-être. Le printemps ne tarderait plus, il serait toujours temps d'y resonger d'ici-là... Le temps, toujours le temps, quel paradoxe ; j'avais l'éternel devant moi, mais me souciais de ce précieux allié autant que je me méfiais de ses mauvais tours. Je ne savais guère des grandes trames des moeurs d'aujourd'hui que de vagues inquiétudes concernant l'empoisonnement du lac d'Uraal par les Cendres, comme je nommais les Elfes Noirs, mais flairais bien que de grands évènements risquaient de bouleverser notre temps, aussi préférais-je profiter de ce qui m'était donné avant de ne plus en avoir la possibilité.

"Le temps... Ah, par Elenwë ! Que ne l'aurais-je si je me pressais un peu !"

Je secouai la tête, reprenant mes esprits, et me remis en chemin d'une démarche assurée. Les semelles souples de mes nouvelles cuissardes en daim me faisaient atrocement souffrir, aussi humide qu'elles étaient minces, et le moindre caillou sur lequel je posais la patte me semblaient percer rageusement mes chairs. C'était un mauvais achat.

Les rues que je passai, étroites et désordonnées, sûrement autant pour échapper à la prise du vent qu'à celle des milices, étaient désertes à cette heure, et ne daignaient m'adresser que de courtaudes façades aux airs impavides. Les toits, comme je le remarquai, couchaient leurs ardoises bien bas face au Nord, et luisaient de l'éclat sinistre de la rosée trop tôt déposée. L'aube ne tarderait plus. Bientôt, lorsque les premiers rais du soleil viendraient caresser la côte, les brumes tâtonnantes s'épancheraient des labours et sourdraient des genêtières à l'instar de quelque obscure créature rampante. Pourquoi est-ce toujours aux prémices de l'aurore que la brise se fait la plus glaciale ? L'éveil de la nature serait tellement plus doux baigné d'une tiédeur rassurante qu’embaumeraient relents d’iodes et huiles de pin... Au lieu de cela, je me trouvais transie, trop préoccupées par mes soucis en l'instant pour prêter l'oeil à la féerie de ces campagnes frissonnantes.

Mes pensées allaient et s'égaraient, au rythme du ressac qui me parvenait déjà, mais je ne parvenais pas à me hâter. Lorsque je surgis sur les quais, il n'y avait effectivement pas âme qui vive. La mer déroulait pour moi seule ses guipures célestes, désormais voilées par une bruine tremblotante, dont les reflets, à l'image de mon humeur, s'étiraient placidement sur la grève et jouaient contre les chalands désolés. De tous les navires pesamment arrimés, pas un seul ne semblait destiné à mettre les voiles sous peu. Ou ils étaient déjà partis, ou...

Ah on ne m'y reprendrait plus ! Compter sur de pareils forbans ! Trois souverains ! m'avaient-ils promis, contre ma compagnie à bord de leur esquif jusqu'à Meca. Qu'importe de quel genre de compagnie ils parlaient, de toute façon s'ils avaient idée de quelques divertissements libidineux et qu'ils s'étaient montré insistants, j'aurais eu une raison de les alléger de toutes leurs bourses ! [...]

Longeant pensivement les dalles de granit qui s'alignaient en haie d'honneur au devant de l'embarcadère, je remarquai une silhouette maladroitement enveloppée d'une pèlerine sombre dont s'échappait une d'impressionnante crinière rousse. Je fronçai les sourcils et, tout en m'approchant, constatai qu'elle observait une masse informe vautrée sur des caisses abandonnées aux intempéries, ne doutant pas qu'il s'agissait-là d'un individu plus qu'éméché.

"Excusez-moi, lançai-je avec circonspection, un bâtiment s'est-il affrété Il y a peu ? ..."
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Asbjörn de Sigvald
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MessageSujet: Re: [Embarquadère]Aux premières lueurs...   [Embarquadère]Aux premières lueurs... I_icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 17:25

Le repos d'Asbjörn serait apparament de courte durée, à peine avait-il fermé les yeux pour s'offrir au repos que déjà du monde arrivait vers lui. Bon nombre d'homme ne s'en seraient pas plaind, attirer à soit deux elfes rien qu'en dormant il fallait le faire. Malheureusement cela devait se produire à ce moment là, lorsqu'il commençait à s'endormir. Les yeux mi-clos, brouillés par la somnolence et l'alcool le Noble ne vit que les contours de ce qui ressemblait à une femme, qui semblait sourire à première vu. D'un geste des plus nonchalant de la main Asbjörn murmura :

Nân laissez moi, j'veux pas d'vos services, j'ai pas d'argent...

Il avait cru au départ à un rêve mais avez finalement opté pour l'idée que c'était bien la réalité et qu'une fille de joie était venue lui proposer ses services. C'était ainsi la plus part du temps, le visage toujours impassible Asbjörn n'attirait pas beaucoup les femmes, alors pourquoi cela aurait-il changé aujourd'hui ?

R'voir...

Dit-il en baragouinant pour ensuite se retourner, de l'autre côté, sa main brassant avec plus de lenteur l'air pour tomber mollement sur ses côtes. Cette fois-ci il était bien parti pour faire sa nuit, bien que d'ici peu les marins viendraient travailler et le déloger de ses caisses mais ce n'était pas le moment présent c'est tout ce qui importait.

Puis une voix s'éleva, encore une voix de femme. Pour Asbjörn ce ne pouvait être que la même jeune femme. Il se mit donc à ronchonner se disant à lui même dans un language peu compréhensible que personne ne voudrait donc jamais le laisser tranquil, que pourtant il ne voulait rien à personne mais que personne lui voulait quelque chose. Il se retourna vers les jeunes femmes tout en se redressant sur ses caisses, sans oublier de maudire personne.


Bon je vous donne l'argent mais vous me laissez tranquil ein... Moi je veux rien...Puis y s'fait tôt pour travailler ma Dame...

Tout en causant il avait sorti sa bourse, prenant quelque pièce au hasard pour les tendre vers Flaith. C'est après enfin que le Caporal redressa la tête pour voir deux femmes ! Soit s'était l'alcool, soit elles étaient venues à deux ou alors il rêvait peut-être bien ! Ramenant ses poings à son visage Asbjörn se frotta les yeux. Elles étaient toujours bien là et en plus elles avaient quelque chose que... Comment dire ? Pas facile d'expliquer cela quand on est pompette mais c'est deux bouts de femme là semblaient émaner quelque chose de différent.

...Des elfes ?
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