dans les rues

"Eh bien dites vous que cet homme, au front, sert la cause de sa race..."

Juliette en avait souvent vu, partant au front, à l'époque où son père l'emmenait partout avec lui. Elle avait pu voir les hommes, dans leur uniforme, prêt à se battre, sans peur. Elle aurait probablement fait comme eux si elle avait pu. Mais dès sa naissance, sa mère en avait fait une femme à l'apparence pacifiste, une guerrière de mots et de sentiments, une manipulatrice...

Elle prit le temps de réfléchir avant de répondre à la question de la demi-drow.

"J'ai fait quelques voyages, quand j'étais plus jeune. Mais la plus grande partie de ma vie, je l'ai passé dans cette ville. Ou plutôt, entre les murs des demeures les plus nobles. Du vivant de ma mère, je n'ai jamais pu aller me ballader dans les rues: elle aurait probablement été choquée de voir sa fille de mêler aux autres gens... mais à sa mort, j'ai commencé, avec mon père, à aller observer le peuple, pour mieux comprendre ce qui se passait, mieux comprendre ma race... et depuis qu'il est mort, eh bien... je suis libre. Je voudrais bien partir, au loin, vers d'autres villes, mais partir seule est risqué..."

Elle sembla pensive quelques instants, gardant le silence. Elle observait autour d'elle, un peu moins nerveuse, reconnaissant les endroits où elle avait l'habitude de marcher.

"Vous comptez continuer à voyager encore où vous songez à vous établir quelque part?" demanda-t-elle au bout d'un moment.

Les deux femmes entrèrent dans un périmètre de belles et riches demeurs. Lorsque la chasseuse de prime entendit une nouvelle question.

"Vous comptez continuer à voyager encore où vous songez à vous établir quelque part?"

Sens même hésiter, la demi-drow répondit à l'interrogation.

"Voyager ! Comme je vous l'expliquais au début de notre conversation, je n'ai aucun point d'attache et j'aime voyager. J’en ai donc fais ma vie. étant mercenaire je ne pourrais de toute manière pas me stabilisé... et puis-je ne crois pas en avoir envi..."

La jeune femme se rappela les années passées. Plusieurs fois elle s'était sentie emprisonner, ne pouvant se déplacer à sa guise. Quels monstrueux souvenirs...
s'étant toujours senti proche du monde et de l'aventure, la guerrière avait choisi de partir sur les routes à l'âge de 10ans. depuis ce jour, elle avait bien fait des essais de retour en arrière en restant plusieurs mois au même endroit, mais étrangement cela avait toujours tourné au fiasco...

Chassant ses mauvais souvenirs, elle essaya de s'imaginer cloitrer dans de riches demeures durant toute son enfance. Bien que beaucoup auraient apprécié cette idée, elle, trouva cette hypothèse monstrueuse !
Les révélations de la noble perturbèrent Ayala.
'Voilà donc pourquoi son visage reste froid et indescriptible... sa mère l'a éduquer comme une noble devant un jour hérité de lourdes responsabilités... d'autant plus chez les Drow qui reste une race assez manipulatrice...' commença à songeait la femme libre. 'son père a dut lui apportait beaucoup sur la réalité de ce triste monde...'

La vagabonde, se posa alors une interrogation indiscrète.

"Vous vous dites libre depuis la mort de vos géniteurs, mais ne l'étiez vous pas avant ? Pourquoi ne pas leurs avoir révélé votre pensé... ?" Eu envi de demander la demi-drow. par bonheur, la jeune femme ne laissa pas échapper sa frase et se contenta de demander à sa compagne :

"Ou souhaiteriez vous voyager ?"

Juliette observait cette femme qui vivait dans la constante instabilité du voyage: elle avait du mal à discerner si la folie ou la raison guidait ce geste. Partir et tout abandonner l'effrayait terriblement. On avait otujours mis sur elle la pression énorme de l'honneur familial, de sa caste, de sa noblesse... elle avait donc peur de faire une erreur, de tout perdre et d'être la honte de sa famille.

Combien de fois, enfant, sa mère ne l'Avait-elle pas sermonner à ce propos, lui rappelant la fierté familiale... et sur ce point, même son père avait insisté. Si, enfant, elle avait vu cela comme un fardeau, elle avait su l'accepter grâce à son père. Mais maintenant, elle doutait. Et ce doute l'emmenait à réfléchir et à désirer autre chose.

La question de la jeune femme sembla toucher un point sensible en elle. Baissant la tête, Juliette osa avouer:

"Si je le pouvais, j'irais voyager partout, et très loin... pendant longtemps... quitte à... à tout perdre ce que j'ai ici. Mais... je ne le peux pas. Vous ne pouvez pas comprendre, c'est... vous, vous êtes libre. Moi, j'obéi à l'honneur familial. C'est une chaîne que je ne peux pas... que je ne dois pas couper comme je le veux. J'espère atteindre un rang assez haut, dans la politique de mon pays, pour justement aller voyager au nom de ma race... un peu... comme une ambassadrice peut-être."

Mais elle préféra ne pas en rajouter. Elle savait qu'elle rêvait et qu'il serait difficile d'Atteindre ce but.

"Je me contenterais d'un petit voyage, dans une autre ville, quelques temps... histoire de mieux comprendre la place des drows dans ce monde."

Siimple prétexte pour voyager. Mais pourtant, avec cela, elle arrivait à atténuer la voix de la raison en elle, pour obéir un peu plus à celle de ses désirs. Elle se força à revenir au présent, à sa réalité, sans pour autant oublier l'idée d'allimenter ses rêves par le récit de la jeune femme qui l'accompagnait.

"Et depuis quand voyagez-vous?" demanda-t-elle au bout d'un moment.

"Et bien... j'ai tout perdu à l'âge de 5ans et j'ai fui ma vie toute tracé à 10ans... répondit-elle d'un air songeur. En tout cas, si vous vous désignez à de hautes fonctions, alors il sera s'en doute mieux de voyager. ainsi vous connaitrez mieux votre peuple..."

La jeune femme certes sincère, se demanda pourtant si elle ne s’avançait pas de trop. Malheureusement, elle n'y pouvait rien... la langue bien pendu avait toujours fait parti de ses habitudes.

Contemplant les larges demeures luxueuses des alentour, la vagabonde se souvient avoir un jour vécu en ses lieux.
Une autre habitude de la voyageuse était de trompait sa conscience dans l’observation du paysage. Toujours très soucieuse de son entourage, la demi-drow prenait des airs insoucieux qui ne reflétaient nullement la réalité…Cherchant dans sa mémoire, la jeune femme se demanda d’où lui venait cette étrange manie. Après quelques instants de réflexion, elle pensa qu’elle devait être l’héritage de ses longues années passaient chez les Drow. Son maitre ayant fait d’elle la ‘chef’ des esclaves ainsi que la préceptrice, elle avait donc dut toute jeune prendre de lourdes responsabilités. Par chance, son esprit de fillette innocente, légué par sa tante, avait sut trouver des alternatives à ses lourdes taches…

"Probablement, oui, qu'il serait bien de voyager... c'est une chose à laquelle je devrais songer... enfin..."

Sa mère s'était toujours fait un plaisir de lui rappeler que le rôle d'une femme est de manipuler, d'obéir à son maître qui, parfois, peut bien sûr être elle-même. Seulement, elle lui expliquait toujours que l'honneur devait être le seul juge de ses actions, quite à écraser le bonheur et oublier ses désirs. C'était donc pourquoi elle hésitait beaucoup à voyager, ne sachant pas trop si C'était une bonne chose pour son honneur...

Elle remarqua le regard d'Ayala qui semblait retrouver quelque chose de familier à la vue des maisons plus riches. Avec un sourire en coin, Juliette osa:

"C'est plutôt un bel endroit, ce cartier... vous avez déjà eu la chance d'entrer dans une de ces maisons?"

Elle ovyait, non loin, sa maison qui approchait. à cette heure-là, pensa-t-elle, il ne devait y avoir personne, aucune servante ne travaillant aussi tard. L'endroit serait donc tranquille.

Juliette réfléchissait à ce que Ayala lui racontait. Malheureusement, C'était une histoire bien courante, la trahison et la mort étant deux éléments importants de la culture Drow, très présents et malheureusement très fréquents.

"Ce doit être bien triste de perdre son maître ainsi et de se retrouver sans rien..."

Mais elle ne s'aventura pas plus loin dans le sujet: elle le savait, son point de vu serait probablement opposé à celui d'Ayala, étant donné le fait que leur angle de vu sur la chose était opposé. Selon Juliette, des gens naissent pour obéir et d'autres pour commander. On ne peut pas aller contre sa nature...

Lorsque Ayala lui demanda où était sa demeure, Juliette ne lui dit rien, lui demandant simplement d'attendre. Elle arriva enfin devant une grille en fer, dont les motifs représentaient des ronces aux pointes tranchantes. Elle sortit une clée du petit sac à sa taille et ouvrit la grille, invitant Ayala à y entrer.

Une petit chemin de dalle menait vers la maison, se séparant un peu plus loin pour aller en direction du jardin. La demeure, plutôt grande, était sur deux étages, massives dans ses couleurs sombres. Des plantes grimpantes et épineuses venaient couvrir ses murs à certains endroits et de nombreux rosiers décoraient l'avant de la maison.

Juliette entraîna sa visiteuse à l'intérieur, où, dans le hall d'entrée, une lampe à l'huile, allumée, les attendait. C'était probablement une servante qui y avait pensé. Juliette fit signe à sa visiteuse de laisser sa cape sur un bain, non loin de la porte, et l'entraîna à l'intérieur.

"J'imagine que vous êtes fatiguée... venez, les chambres sont à l'étage. Vous prendriez quelque chose à boire?"

Tout était décoré avec luxe et goût, dans un genre plutôt gothique. L'ambiance n'en était pas moins accueillante, chose plutôt surprenante pour une Drow comme Juliette. Alors qu'elles montaient l'escalier, Ayala put voir le grand salon qui avait du souvent servir de salle de réception. Une grande porte de verre semblait mener à la salle à manger.

Juliette, fière de sa demeure, observait discrètement Ayala pour voir comment elle réagirait.

[j'ouvre un nouveau sujet pour la suite ou on continue ici?]

[on eh bien tant pis, je tranche, on va rester ici.. de toute façon, on va bientôt achever, ca ne vaut pas la peine, à mon avis, d'ouvrir un topic pour a peine quelques posts....]

Juliette dissimula sa fierté sous un sourire chaleureux.

"Bon eh bien venez, je vais vous conduire à votre chambre et de là je demanderai à une servante de venir..."

En haut, face à l'escalier, une grande porte de bois sculpté séparait les appartements des maîtres du reste des chambres. Vers la gauche, il y avait un petit salon et vers la droite, plusieurs portes se prolongeant dans le couloir. C'est de ce côté que Juliette entraîna sa visiteuse. Elle sembla compter le nombre de porte puis s'arrêta à la troisième à sa gauche. Elle l'ouvrit et invita Ayala à y entrer.

La chambre était vaste et de nombreuses fenêtre offraient une vue sur le jardin arrière. Le lit était grand et semblait confortable, et un foyer semblait prêt à accueillir un feu pour les soirées plus froides. Près du lit, une corde semblait être là pour appeler les servantes et il y avait une porte, au fond.

"Si il y a quoi que ce soit, vous pouvez appelez une servante. Là-bas, la porte au fond, mène à une salle de bain. Je vous laisse pour le moment... si cela vous tente, nous pourrions discuter dans le petit salon... à moins, bien sûr, que vous ne préféreriez vous reposer."

La soirée était plutôt bien avancée mais minuit n'avait pas encore sonné.

"Bien... bon eh bien je vous attendrai dans le petit salon d'ici quelques minutes"

Puis Juliette ressortit, entrant dans ses appartements. Sa chambre, qui avait autrefois été celle de ses parents, était d'un luxe incroyable, un endroit où, certainement, il faisait bon de se retrouver seul ou en très bonne compagnie...

Lorsqu'elle ressortit de l'endroit, elle avait troqué son corset serré et sa jupe à jupon pour une tenue beaucoup plus simple, enlevé tous ses bijoux, ou presque, et détaché ses cheveux. Ceux-ci pendaient dans son dos jusqu'à ses reins, en de longues spirales blanches.

Dans le salon, Juliette avait fait monter du vin et une servante, qui semblait humaine, se tenait prête à aller chercher tout ce qui serait demandé. L'endroit était illuminé de quelques lanterne, donnant un air mystérieux à la pièce. Une grande horloge venait ponctuer le silence d'un tic-tac régulier alors que le monde entier semblait dormir.

La jeune femme alla s'assoir à un fauteuil, dans un coin de la pièce, près D'une petite table et face à d'autres fauteuils. Elle posa sur la table un cahier puis attendit que son invitée vienne la rejoindre. Elle pensait déjà à ce qu'elle voulait lui demander...

Une fois seule, la jeune femme se dirigea au fond de la chambre et pénétra dans la salle de bain. Voyant son petit visage se reflétait dans un miroir, elle ne put retenir un haut le cœur. En réalité, Ayala haïssait être sale, malheureusement les routes comportaient un inconvenant : celui de ne pas se lavait... !
A combien de temps remontait sa dernière douche autre que celle faite dans un lac ? Se perdant dans ses calculs, la vagabonde désespéré choisit de les laissaient de coté.
Motivé par la crasse la rongeant, elle se rinça donc énergiquement le visage. L’eau limpide lui rafraichit la peau et la soulagea, la rendant ainsi sereinement et joyeusement. Retournant dans la pièce à coucher, elle retira tranquillement ses armes qu'elle déposa sur une lourde malle.

Puis sortant de la pièce, la demi-drow marcha dans le petit couloir. Son pas bien qu'assuré, ne put s'empêcher d'eternel arrêt. En effet, les murs étant décorés de divers cadres et lanternes, Ayala prit plaisir à les étudiés, et ainsi à satisfaire sa curiosité.
Arrivant enfin dans le petit salon, entraperçut dans l'escalier, la vagabonde remarqua Juliette assise dans un fauteuil de soie pourpre. Un doux feu crépitait dans une cheminée somptueusement sculptait et signait par un grand artiste Drow, que la mercenaire reconnu. Se rappelant d’un même foyer lors de sa vie chez son maitre, la jeune femme reprit ses lointaines habitudes et si appuya avant de prendre la parole.

"J’espère ne pas vous avoir fais attendre." S’excusa l'invité.

Juliette sourit à la jeune femme lorsqu'elle arriva dans la pièce. Elle l'observait sans malice, curieuse de voir comment elle agirait dans cet environnement qui devait avoir quelque chose de familier pour elle. Elle préféra ignorer l'excuse d'Ayala et l'invita à venir s'assoir près d'elle.

"J'espère que l'endroit vous plait... enfin. Je sais qu'il est tard pour discuter de ce genre de chose mais j'aurais quelque chose à vous demander..."

Elle porta la main à son cou pour empoigner une petite chaînette d'argent très mince, de laquelle pendait un triskèle serti d'une pierre de la même couleur que ses yeux. Elle joua avec le pendentif entre ses doigts, comme pour évacuer un peu d'angoisse.

"J'ai ressortit les cahiers de voyage de mes parents... et voila quelques jours que je les lis et relis, y cherchant... une raison pour voyager. En observant l'actuelle politique de notre monde, des soucis qui préoccupent notre race et l'imminente guerre qui se ressent dans l'air... j'ai conclu, il ya de cela quelques jours, qu'en voyageant, je pourrais servir la cause de ma race..."

Sur ce, elle prit une pause, se levant pour marcher un peu, puis revenant pour ouvrir le cahier, à la première page. Une carte du monde y étati illustrée. Elle pointa le volcan du puy d'Elda:

"Nous sommes donc présentement ici..."

Puis elle fit glisser son doigt jusqu'au territoire humain:

"Et moi, je veux me rendre là. Or, les routes entre ces deux endroits... je ne les connais pas. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Je ne sais pas comment préparer un voyage. Je ne sais pas quoi faire, comment le faire. J'ai besoin de m'informer. Et, si possible, de quelqu'un pour m'accompagner. Étrangement, le destin a décidé que je vous rencontrerais. Il y a des signes, parfois... alors je vous propose le... "boulot", si on peut appeler cela ainsi... Je paie ce qu'il faut pour le voyage. Et il y aura probablement, même un salaire au bout. En échange, vous m'accompagnez, m'aidez. Cela vous dit?"

Elle relacha le pendentif, le laissant retomber sur sa peau noire. Elle attendait une réponse. C'était une première idée pour se rendre jusqu'aux humains. Le reste, elle s'en occuperait seule. Mais elle avait une idée précise, trouvée au coeur des journaux de voyage de sa mère....

Juliette lui tourna le dos, histoire de ne pas trahir ses émotions. Elle voulait, bien sur, causer un peu de tord aux humains, mais surtout, aider sa race...

"Premièrement, sachez que je souhaite me rendre jusqu'à Diantra. N'ayez crainte, je saurai aisément me glisser dans cette société humaine..."

Elle prit une pause, revenant face à Ayala. Ses yeux brillaient intensément, d'un violet grisatre magnifique, et ses iris en continuel mouvement donnaient l'impression D'un ciel de tempête. Par contre, on pouvait y lire la passion.

La second equestion lui semblait plus épineuse, plus risquée. Elle préféra donc répondre de facon presque détournée:

"Tout ce que je souhaite, avec ce voyage, c'est prouver ce que je vaux à mon peuple. Et, croyez moi, parfois, les lames tranchantes ne sont pas les armes les plus utiles..."

Elle offrit un sourire enjoleur et termina:

"à la guerre, comme à la guerre... il faut donc savoir user des opportunités qui s'offrent à soi pour aider son peuple"

Elle prit une pose puis lui demanda:

"Alors, vous acceptez?"

Ecoutant les réponses de la Drow, Ayala comprit que ses craintes étaient justifier.

"Vous souhaitez prendre leur confiance afin d'acquérir des informations et ainsi gagner le respect des votres ?" Demanda t elle sur d'elle .

La jeune femme se releva de la cheminée da façon à se tournait face à elle. Ses yeux à l'origine ocres, pétillés de douce couleur pourpre et reflétait les flammes vacillantes. Dans un souffle, la vagabonde se retourna avec une réponse fixe aux lèvres.
Son regard transperça celui de Juliette, à tel point que n’importe quel individu sensé aurait perdu tous atouts. La mercenaire avait désormais quitter le feu du regard, pourtant le feu danser toujours aux creux de ses pupilles dilatés d’un rouge sang.

"Mais souate. Je vous accompagnerais là bas. Mais ne prenait pas les humains pour des simples d’esprits ou vous vous attirerez des problèmes…"

s'apprêtant à prendre congé de son hôte et de retournait dans sa chambre, la voyageuse choisit finalement d'attendre la réaction qui serait certainement décisif...


[dsl c'est un tout petit poste ^^"]

[pas grave pour les petit post... après tout, il faut aller à l'essentiel ^^]

Juliette avait souvent fait face à des femmes au regard aussi transpercant et des situations aussi exigente au niveau de la concentration, elle savait donc comment garder ses moyens. Elle ne boncha pas, gardant son air fier et son regard dur.

Elle voulait aller au bout de ses convictions. à la première phrase d'Ayala, Juliette avait glissé sa main vers la dague de sa ceinture: elle ne pouvait pas prendre le risque de la laisser en liberté maintenant qu'elle était au courant... mais à la seconde phrase, elle se détendit.

"Bien, alors. Très bien. Je souhaite partir... demain soir. Alors demain, j'irai chercher ce dont j'ai besoin. Faites ce qu'il vous plaira, demain, mais ne parlez surtout pas de ce voyage. Demain, au coucher du soleil, nous nous retrouverons ici, dans ce salon."

Radoucit, Juliette s'Approcha d'Ayala er la regarda droit dans les yeux, souriante et sincère.

"Je veux vous remercier d'avoir accepté. Cela m'aidera beaucoup pour ce que je veux atteindre..."

Puis elle se détacha, terminant sa coupe de vin avant de déclarer:

"Je vais aller me coucher, maintenant. Demain sera probablement une longue journée. Bonne nuit, Ayala"

Et elle lui tourna le dos, s'éloignant vers une autre porte que celle menant au couloir. Elle passa par son boudoir pour atteindre sa chambre.

La jeune femme avait répondu oui à la proposition de la Drow. Ayala s'était extirpée cette réponse, non pas pour sa propre défense, mais parce qu'une force mystérieuse l'avait poussé à le faire.
Pleine de pensées, la vagabonde retourna dans sa chambre. Tirant les draps, elle se coucha encore toute habillée. Accoudée sur ses petits bras, la mercenaire réalisa qu'elle appréciait son hôte et qu'elle souhaitait lui offrir une chance de gagner le respect des autres.
'Mais cela ne me fera pas changer d'avis : je refuse de collaborer à son plan satanique envers les humains !'
Songea t elle avant de sombrer dans un profond sommeil.

La demi-drow se réveilla à l'aube. Sortant de la petite pièce, la jeune femme appela une servante qui la mena aux cuisines.
Pénétrant dans une vaste pièce, elle s'étonna du luxe y régnant. Si elle s'était désormais accoutumée à prestigieuse demeure, dépenser tant dans la pièce à cuisson l'étonna.
Après avoir mangé des mets à la fois exquis et simple, la jeune femme sortit dans la cour de façon à se détendre au soleil tout en faisant un peu d’exercice.

La journée passa et la jeune femme s'arrêta devant une lourde porte de verre ou elle entendit une étrange conversation. Les ombres de Juliette et d’un homme, traversaient la porte vitrée. Les deux drows parlaient à voix basse et Ayala comprit qu'il étant pour elle temps de partir. les deux individus ne semblaient rien avoir contre elle, mais leurs paroles n'avaient rien de commun... un peu comme une chose secrète et à ne pas entendre...
La vagabonde repartie donc dans la cour et sauta sur le haut murer à l'aide d'un arbre. Une fois en haut, elle se retourna une dernière fois, songea à ce qu'elle faisait et qui n'était pas dans ses habitudes, et plongea vers la rue. détalant vers les autres étages de la cité, la demi-drow ne laissa aucune trace et disparu des riches ruelles...