Rencontre au bord de l'eau {PV-Ayala}

Le soleil pointait le jour depuis seulement quelques instants lorsqu'une silhouette montée sur un animal approcha de la Cascade de l'Eden.
Alors que le ciel s'éclairçissait lentement, fesant pâlir la lune et les étoiles, s'effaçant lentement dans un ciel aux nuances rose orangée, la chaleur avait déjà atteint ce bas monde. Le vent raffraîchissant ne se traduisait que par une légère brise qui fesait à peine mouvoir les feuilles des arbres présents.
Le bruit des sabots résonnait étrangement sur le chemin recouvert de galets. La nuit pâlissait, laissant le ciel infini au soleil, dont les premiers rayons se perdirent dans la chevelure de l'inconnue, laquelle venait à présent de descendre de sa monture d'un mouvement souple et d'un déhanché spectaculaire.

La jeune femme, car s'en était une, s'approcha de la rive, recouverte d'un sable fin presque blanc mat et d'une multitude de petits cailloux que fesait briller l'eau qui les recouvraient, cette dernière agitée par des vagues provenant du point de chute de la Cascade.
Derrière ce rideaux lumineux explosait de lumière la roche d'où s'écoulait une multitude de petits ruisseaux verticaux. Emerveillée, la jeune femme s'approcha encore.
Le bruit que fit son cheval en la suivant lui rappella sa présence, et elle s'empressa de retourner aupres d'elle afin de défaire son nécessaire de campement, permettant de soulager l'animal. Aussitôt, Brume, son étalon gris pommelé, s'éloigna lentement pour brouter cette herbe verte, si souple, encore humide de par la rosée du matin qui l'a recouvrait.

La jeune femme s'occupa à établir un petit campement, car elle comptait s'y reposer apres les évènements de la nuit.
Poursuivie par une bande de bandits, elle avait galopé pendant de longues heures à bride abattue jusqu'à ce que sa monture manifeste des signes inquietants d'épuisement. Là, elle avait mis pied à terre et continué silencieusement à marcher dans cette forêt qui paraissait infinie. Quelques heures plus tard, alors qu'elle avait remonté son cheval, la jeune femme avait débouché sur cette Cascade, et avait décidé de s'y arrêter pour se reposer.

Apres qu'elle ait pris soin de ne pas laisser traîner ses affaires, la jeune femme s'était approchée de la rive, s'était assise sur un gros rocher blanc et avait entreprît de se dévêtir pour ne garder d'une légère tunique blanche.
Elle commença à marcher dans l'eau, ferma doucement les yeux, laissant ses pensées deriver, les petits vagues que provoquaient chacun de ses pas lui chatouillait le mollet.
Puis, n'y tenant plus, apres un regard a la cascade, qui l'encouragea à se mettre nue, elle plongea dans l'eau scintillante.
L'eau était fraîche, l'eau était chaude. Elle ruisselait sur la peau de la jeune femme, laquelle semblait perdue dans un rêve tant cette baignade l'apaisait.
Sa longue chevelure blanche s'éparpillait autour de son visage des qu'elle mettait la tête sous l'eau, alors, elle ouvrait les yeux et observait avec délice un monde aquatique absolument merveilleux. Elle fesait alors surface, les yeux rouges par l'irritation de l'eau mais le sourire aux lèvres, des larmes coulaient sur ses joues, elle ne savait pas trés bien pourquoi.

Alors, comme pour effaçer ce moment de faiblesse, elle replongeait sous l'eau, pronfond. Jusqu'à caresser du bout des doigts le fond de l'eau, fesant fuir un banc de petit poissons aux couleurs argentées.
Paisiblement, elle refit à nouveau surface et se positionna presque sur l'eau (la planche) ses cheveux neigeux épart autour de sa tête, sa poitrine affleurant la surface.

* C'est le meilleur moment de ma vie, le plus parfait * pensa t-elle.

La jeune femme se baladait dans les alentours d'Aleandir. Cela
faisait maintenant plusieurs jours que le vagabonde loger à la capitale elfique dans le but d’apprendre la magie blanche. Mais comme à ses habitudes, l'envie irrésistible de bouger lui était revenue.
L’après midi se trouvait donc bien avancé lorsque la jeune femme s’était enfin décider à sortir. Une pesante chaleur régner sur la route et Ayala préféra se perdre dans la forêt qui restait l’un de ses plus fidèles alliées. Un vent, lui aussi chaud, se répandit dans la forêt et balaya la terre. Les boucles brunes de la voyageuse virevoltèrent à quelques centimètres de ses épaules. Sereine,la jeune femme ferma ses yeux ambres. En effet, Ayala avait toujours adoré sentir l'air et l'eau la parcourir. Ses longues oreilles drow, désormais dénudés, perçurent les murmures de la forêt. les battements d’ailes des oiseaux, le vibrement des feuilles vollantent, la terre battante...
‘Quelle douce mélodie’ songea t elle.
Heureuse de cet instant de liberté et de marche, la jeune femme chantonna un air elfique, fraîchement apprit. La chansonnette décrivait la création de la terre et son occupation. Suivant ses pieds, la vagabonde ne se préoccupa pas de la route, qu'elle connaissait de toute manière par coeur. La demi-drow scruta le paysage verdoyant. La jeune femme se réjouit de constater qu'il ne semblait avoir aucun élément pouvant perturber se calme naturel et éternel. Les hauts arbres régner sur les lieux. Leurs feuillages recouvraient le sol et les chemins escarpés et poudreux.
C’est ainsi, plongeait dans ses douces pensées, que la mercenaire se retrouva à proximité de la fière cascade de l'Eden. Balayant les fougères et écartant les broussailles sur son chemin, la jeune femme arriva à une petite clairière ou elle tomba nez à nez avec un grand animal. Sursautant et reculant de quelques mètres, Ayala entrevue un cheval. L’étalon se trouvait seul au milieu d'un petit campement. Cherchant le maître des yeux, la jeune femme ne remarqua tout d'abord pas un humain nageant dans l'eau.
"Et bien mon beau... ou es passé ton cavalier..." commença t elle avant de se retourner brusquement.Un bruit sourd venait de retentir dans son dos. Apercevant un dos fin sortir de l'eau claire, Ayala rougit légèrement. La jeune femme était une mercenaire habituer à toute sorte de rencontres ou combats, mais pas à ce genre de situations gênantes...

"euh..."
'qu'elle réplique stupide’ pensa t elle. Mais comment aborder cette femme. Car oui, l'inconnu en était une. Une longue chevelure blonde se rependait dans le dos nue de l'étrangère qui se retourna surprise, les yeux rougis par le liquide incolore.

[dsl pour le retard, la longueur et les fautes mais je ne suis pas chez moi et l'ordi a pleins de problèmes...]

[HJ: Ayala je t'aiime ! T'as répondu le soir ! x3 ]

Rien ne pouvait troubler cet instant de sérénité, heureuse. Elle était simplement heureuse. Un courant d'air frais passa sur le cops dénudé de la jeune femme qui réprima un frisson. Malgré le soleil et l'épuisement de cette dernière, l'eau était froide. Trés froide.
Reprenant contact avec la réalité, la jeune femme nagea encore sur le dos pour regagner la rive et là, alors qu'elle basculait en avant, ses pieds touchants à nouveau le sol recouvert de cailloux, elle observa les yeux, surprise plus que jamais par le spectacle qu'elle voyait.
Une jeune drow, plutôt demi car sa peau n'était pas aussi sombre que les drow de pur sang, était debout à côté de Brume, son étalon, et la regardait, à la fois étonnée et gênée.

Ne comprenant pas tout de suite ce qui se passait tant la présence de cette jeune femme l'avais surprise, Thyl, car c'était son nom, ne se rendit pas compte qu'elle était entièremlent nue. Elle se redressa, de longues mèches blanche vinrent se coller dans son dos, ruisselant de l'eau la plus pure qui soit. Finalement, Thyl reprit ses esprits alors que la jeune demi drow qui lui fesait face exprimait sa surprise, traduite par de vagues balbutiements.

" Euh..."

Ne perdant pas une seconde, Thyl attrappa sa tunique toujours posée sur le rocher blanc et l'enfila dans un geste précipité. Hélas, sa peau mouillée au contact de la tunique en lin blanc rendit cette dernière transparente.
Précipitemment, ne perdant pas des yeux l'inconnue, la jeune femme se rhabilla prestement, enfilant pantalon, sous vêtements, bottes en un temps record pour finir par boucler sa ceinture en cuir autour de ses reins.
Thyl essora sa longue chevelure neigeuse qui contenait encore l'eau de la cascade et s'approcha de l'inconnue, passant au passage sa main sur sa cuisse pour vérifier au contact que son poignard était toujours bien présent.

Malgré tout ce qu'elle pouvait imaginer, Thyl admit à elle même que l'inconnue avait l'air plutôt neutre, et elle ne lui trouvait aucun défauts à lui repprocher pour le moment. Elle restait silencieuse, et Thyl, mortifiée, réalisa que ce devait être parcequ'elle l'avait surprise, entièrement nue et, apparement, elle devait se sentir atrocement gênée.
Les joues fraîche de la jeune alchimiste se colorèrent immédiatement d'une jolie couleur rose. Elle adressa à la jeune femme un sourire un peu flou et siffla. Aussitôt, un bruit de sabots de fit entendre et Brume apparue, une belle touffe d'herbe dans la bouche, tout occupé à ce rassasier.
Rassurée de part sa présence, Thyl s'éclairçit alors la gorge et adressa la parole à la jeune demi drow qui n'avait pas bougée d'un millimètre.
Sa voix claire et mélodieuse résonna autour d'elles.

" Bonjour... je suis Thyl..."

L’air chaud empourprait les joues de la jeune femme. Les feuillages alentour chantaient au grès du vent et laissaient transparaitre les ombres animales virevoltent à la recherche de nourriture. Le sable fin se rependit sur les bottes de l’intruse, lui caressant ainsi ses pieds meurtris par le voyage.
La demi-drow toujours surprise et gêner ne pus détacher son regard de l'humaine. Comme à ses habitudes, Ayala resta très observatrice et remarqua une petite dague sur l'une des cuisses pales de l'inconnu. S’habillant à grande vitesse, la femme blonde sortie de l'eau claire et appela sa monture.
L’animal, occupait à manger, apparu la bouche pleine et le regard détendu.
'Quelle chance a cette espèce insouciante...' songea la jeune femme en fixant l'étalon à robe clair.
La mercenaire détourna ensuite le regard vers la femme de façon à la décrire silencieusement.
De taille moyenne pour une humaine, la jeune femme avait un âge physique proche d'Ayala. Sa chevelure blonde, presque blanche, lui cascadait le long du dos. Sa fine silhouette, paraissait à la fois muscler et frêle.
'surement une noble ayant choisi les voyages...' pensa la mercenaire tout en continuant son observation.
Les grands yeux noirs de l'inconnu trahissaient un mental plus fort que le faisait d’abord supposer son teint rose pale et bien entretenu.

La cavalière semblait rassurer par la proximité de sa monture et se décida à parler.
" Bonjour... je suis Thyl..."
Sa voix était douce et calme. oui, cette femme faisait surement partie d'une classe noble...

"bonjour et désolé pour l'intrusion... moi c'est Ayala je suis mercenaire et je me promenais dans le coin lorsque je suis arrivait, par mégarde, ici... puis après un court instant, elle ajouta : et vous que fesiez vsou par ici ?"

La réponse de la voyageuse avait été débitée sereinement et chaleureusement. La vagabonde avait balancé son fin visage vers la droite et aborder désormais un doux sourire. S’appuyant sur son flan droit, la mercenaire donnait un aspect détacher.
Ses petits yeux ambres et perçants rencontrèrent ceux de l'autre femme. Cherchant à la scrutait, comme pour découvrir les secrets de sa personnalité, Ayala ne détacha pas son regard malicieux. Les fines mèches brunes et ondulés de la jeune femme remuèrent au grès du vent, tout comme les lointains feuillages, tout autour des épaules de leur maitresse. Les petites lèvres rouges de la vagabonde parurent s'amusés avec une mèche perdue sur son visage aux traits fins. Cette longue mèche semblait dégoulinait joyeusement, tout en cachant une partie de l'œil gauche de la demi-drow.

Alors que Thyl venait de se présenter, l'inconnue semblait la scruter comme pour percevoir sa personnalité, perçer ses secrets et connaître son histoire, cherchant sans doute à la rend plus faible à ses yeux, ainsi découverte. Mais ses doutes furent dissipés lorsque la demi-drow lui répondit à son tour, d'une voix calme et chaleureuse, témointe de sa non-hostilité.

" Bonjour et désolée pour l'intrusion... moi c'est Ayala je suis mercenaire et je me promenais dans le coin lorsque je suis arrivée, par mégarde, ici... et vous que faisiez vous par ici ? "

La jeune alchimiste avait remarqué que Ayala avait jetée un coup d'oeil à son cheval. Méprisante ? Surement pas vu la prestance indéniable de l'animal. Grand, les membres musclés rattachés par des attaches fines, l'oeil intelligent, l'étalon était l'image même de la beauté et de la fidélité.
Thyl se rappella que la jeune femme lui avait posée une question, elle s'éclairçit la gorge et lui repondit, laconique.

" Je suis de voyage "

Et c'était vrai. Pour retrouver une contenance apres cette étrange rencontre, Thyl entreprit de finir le feu qu'elle avait commencé à son arrivé, ramassant des bouts de bois autour du cercle de pierre qu'elle avait constitué pour délimiter le feu.
Elle sortit de son sac de quoi se satisfaire l'éstomac, et alla chercher les boissons dont elle avait prit soin de caler entre les rochers pour que l'eau de la cascade les raffraîchissent.
Ayala n'avait pas bougé, préférant visiblement l'observer. Indifférente à cette contemplation, Thyl rappella son étalon, et, une fois ce dernier arrivé sur place, lui fit avaler le contenu d'une fiole. Il s'agissait là d'un remède qu'elle concocté elle même, étant alchimiste, afin de le soigner, devenue plus fragile suite à une maladie grave dont il avait réchappé.
Arrivant à la cascade, elle n'avait pu l'empêcher de boire l'eau glaciale, mais cette dernière lui avait provoqué maux de ventre, et brûlé ses poumons.
L'animal sembla plus vigoureux et après avoir réclamé une caresse sur l'encolure aupres de sa maîtresse, il repartit.

La demi drow avait suivie la scène des yeux, mais ne bougeait toujours pas.
Un léger sourire flottait sur les lèvre de Thyl lorsqu'elle lui reparla.

" Accepteriez vous de vous joindre à moi pour votre repas ? "

[HJ: réponse nulle, désolée>-< ]

La jeune femme écouta la réponse de l’inconnu.
« Je suis de voyage »
La phrase était courte et ne laissait aucun sous-entendre aucun commentaire. ‘Cette voyageuse a du caractère’ songea Ayala. La cavalière se remit ensuite à la conception de son premier ouvrage : faire un feu. Sa tache accomplie, elle s’activa de faire boire une fiole à son étalon. Plissant légèrement les yeux, la mercenaire se demanda de quoi il pouvait s’agir. Toujours en mouvement, l’étrangère but par la suite de l’eau amasser de la cascade. Quelques minutes s’écoulèrent encore, avant que l’humaine ne s’assoie et commence un repas.
" Accepteriez vous de vous joindre à moi pour votre repas ? " Les mots avaient été dits avec un petit sourire aux lèvres.
La femme serait-elle rassurer par l’air chaleureux de la demi-drow. Soulager de ce mince espoir, Ayala répondit calmement.

« Pourquoi pas. »
Toujours souriante, la jeune femme s’approcha et s’accroupit. Les pieds maintenus par ses orteilles et tout le poids de son petit corps soutenu par ses genoux fléchi paraissait reposer mais près à ce lever rapidement. Cette position, était évidement dut à la vie incertaine de vagabonde qu’elle vivait.
« je posséde des aliments elfiques, en voulez-vous ? demanda t elle poliment tout en désigant sa sacoche. Vous êtes en voyage ? Je suppose que vous êtes des contrées humaines… ? pour ma part, je loge en ce moment à Aleandir mais je n’ai pas de lieu fixe… »
La voyageuse ne chercher pas à déballer sa vie ou se montrer trop insistante envers l’autre, mais parler l’occuper et soulager l’atmosphère. Abordant toujours son large et éternel sourire, elle continua sur un autre sujet. Ainsi son interlocutrice aurait le choix de ne pas répondre à tout… voir même à rien…
« Vous possédez un bel ami. Remarqua t elle en tournant les yeux vers l’animal. Son air fidèle et intelligent lui donne de nobles allures… mais, j’espère ne pas être trop indiscrète, pourquoi lui faire boire ce liquide ? »
La curiosité poussée la mercenaire à de nombreuses questions, et cela quel que soit le lieu, le moment, et les personnes. Cette même curiosité, avait parfois joué de mauvais tour à la jeune femme. pouratnt, elle ne pouvait se résoudre à la faire taire… cet attrait faisait donc parti de sa personnalité à double face… la poussant ainsi toujours plus loin et à creser l'inconnu et le mystérieux qui l'attirait…

Au loin la forêt semblait commençait à se calmer ce qui rendait les chutes d’eaux encore plus bruyantes. Le ruissellement du liquide incolore faisait virevoltait en tout sens de grosses goutes. Le sol et la végétation ainsi parsemaient, était verdoyant et humide. La jeune femme tâtonna des ses longs doigts l’herbe alentour avant de trouvait un lieu sec, ou elle déposa son arc et le carquois l’accompagnant.

[HJ: Ayala tu répond super vite !! merci ! *w* ]

La jeune femme avait l'air amicale, aussi Thyl lui avait proposé de partager son repas avec elle.
Ayala lui répondit, toujours chaleureuse.

" Pouquoi pas. "

Elle désigna ensuite les aliments que Thyl avait sortit et continua sur le même ton.

" Je posséde des aliments elfiques, en voulez-vous ? Vous êtes en voyage ? Je suppose que vous êtes des contrées humaines… ? pour ma part, je loge en ce moment à Aleandir mais je n’ai pas de lieu fixe… »

Elle paraissait parler pour passer le temps. Thyl la dévisagea, la tête légèrement penchée sur le côté comme lorsqu'elle était perdue dans ses pensées. De taille moyenne, fine et musclée, de longs cheveux bruns ondulés lui tombait en cascade sur les épaules, la peau lisse et ses yeux ambres fixés sur elle, la demi drow ne manquait pas de charme, observa Thyl.

Lorsque Thyl avait administré le remède à son cheval, Ayala l'avait regardé faire, se demandant visiblement ce qu'il avait pour effet.
Elle confirma cette idée en lui demandant poliment.

" Vous possédez un bel ami. Son air fidèle et intelligent lui donne de nobles allures… mais, j’espère ne pas être trop indiscrète, pourquoi lui faire boire ce liquide ? "

Thyl releva la tête et répondit.

" Il a été malade.Il avait reprit des forces mais en arrivant, il a but des litres de cette eau limpide...mais glaciale.
Le liquide à failli brûler ses poumons, c'est pour le soigner complètement que je lui donne ce remède. Je suis alchimiste..."

En disant ces mots, elle avait d'abord désigné létalon au loin, occupé à fourager dans les buissons, puisd'un hochement de tête, Thyl avait montré la cascade derrière elle, qui fesait toujours un bruit incroyable.
Elle se rappella la proposition d'Ayala concernant le repas et s'empressa de lui répondre pour ne pas que cette dernière croit qu'elle ne l'écoutaît pas.

" Oui, je suis humaine, mais certains me qualifie de demie-elfe car j'en suis originaire, de plus, j'ai vécue plusieurs années à Aleändir."
La jeune femme marqua une pause.
" J'accepterais votre nourriture avec plaisir, je n'emporte jamais beaucoup d'aliments, et le fait est que je commençais à en manquer. Bien sûr, je serais allée chasser mais je ne peut refuser votre offre, si aimable et alléchante soit-elle. "

Tout en parlant, Thyl se rendit compte qu'elle parlait avec beaucoup de convenances et aussitôts, ses joues se colorèrent d'une jolie couleur rose.
Elle plissa les yeux, aveuglée par les rayons du soleil qui venait de se lever.
Ses cheveux, lâchés sur ses épaules se nimbèrent d'or.

Perdant ainsi toute cette politesse qu'elle détestait entendre dans sa bouche, Thyl invita la jeune femme à s'assoir à côté d'elle.

" Pouvons nous se tutuoyer ? "

La femme blonde expliqua qu’elle était alchimiste et soignait son étalon. Alchimiste… en voila une belle profession ! Mais, le cheval malade ? Ayala ne l’aurait pas cru… en effet, l’animal semblait respirer la santé. ‘Les apparences sont parfois trompeuses’ songea t elle avant d’écouter la suite de la réponse. Acceptant l’offre de la vagabonde, elle dévoila ensuite avoir vécu à Aleandir.
La demi-drow s’assit près de l’humaine et s’appuya sur ses bras qu’elle avait balancés derrière son dos.
Le discourt polie, sembla tout à coup déranger la cavalière qui rougit et demanda si elles pouvaient se tutoyer.
La vagabonde sourit à cette demande. Elle avait prit l’habitude de vouvoyer les gens mais préférer de loin les manières plus directes. De trop grande politesse, lui faisait penser à un discourt faux et à des attentions cachées qu’elle détestait… malheureusement peu avaient la même idée, voilà pourquoi ses démarches restaient polies…
La jeune femme acquiesça donc.
« Comme tu voudras. J’ai prit l’habitude de vouvoyer mais lorsqu’on me propose le contraire, je ne dis pas non. »
Souriante, elle sortit ensuite du pain elfique, du miel et des fruits de sa sacoche. Les vivres étaient minces, mais la jeune femme n’avait pas trouvé grand-chose d’autre lors de son départ pour la journée.
« Tu m'as dit avoir vécu à Aleandir. C'est plutôt rare une humaine chez les elfes... Cela fait presque une semaine que je me trouva dans leur capital, et je n’ai pas encore croisait le moindre humain. Elle attrapa une grosse prune violette et croqua dedans. Enfin je n’ai d’ailleurs vu personne d’autres que des elfes ou des demis… » réfléchi t elle à voix haute en pensant que sa présence parmi le peuple elfique devait également paraitre étrange.

La voyageuse se leva ensuite et alla puiser de l’eau. Clair et frai, le liquide faisait réellement envie… sa gourde désormais pleine, la jeune femme se demanda si l’eau était potable. Repartant vers le campement elle se rassit et pensa à caresser le cheval. Mais celui-ci n’accepterais peu être pas de se faire toucher. Ravisant donc son geste, elle ramena ses longs doigts le long de son corps avant de reprendre la parole.
« Alchimiste… c’est un métier hors du commun mais très intéressant. Ma mère m’a autrefois apprit l’usage de quelques antidotes, et poisons faillit-elle ajouter, mais je ne m’y connais pas réellement… »Laissant sa phrase en suspension, Ayala croqua une seconde fois dans le fruit juteux et le fini. Amuser de son repas elle se dit qu’elle n’avait plus rien avoir avec son demi-peuple carnivore, les drow…

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