Une ombre du passé...

Hélios avait prit conscience de bien des choses depuis qu’elle était partie de Diantra voila plusieurs mois. Elle avait découvert ses sentiments pour le noble et au combien puissant Rima-Marcil et pire encore… Peu a peu commençait a entre voir l’idée d’une relation stable. Mais c’était encore trop tôt, beaucoup trop tôt pour lui avouer quoi que se soit. Le mieux à faire pour le moment était de se contenter de leurs complicité et ne pas étaler leurs amour, amour qui pour tous pouvait être dérangeant, car n’oublions pas que pour tous, Hélios Dilandro, le baron et terrible chevalier, était un homme et non une demoiselle.

Quoi qu’il en soit, c’est dans un état d’esprit changeant qu’Hélios retrouva sa ville natal, Diantra. Cette ville lui avait manqué par certain de ses aspects, mais pas par tous et déjà la voila qui se perdait comme jadis dans les rues les plus sombre et les plus sale. Les mendiants quémandaient l’aumône, les prostituées elles, préféraient déployer leurs charmes et quelques gardes passaient ça et la sans rien voir. Comme avant pensa Hélios.

Passant sa main sur sa joue elle se souvint d’un garde qu’elle avait croisé ici même, un certain Brok, un garde qui avait voulu frapper un enfant mais qui pour toute récompense, avait eu le déplaisir de frapper le chevalier et d’en subir les paroles acerbe. Dans son dos Elle avait toujours cette magnifique épée a deux mains, celle portant le symbole des gardes d’honneur de la citée et que seul ceux ayant vécu sous la tutelle et pour la protection proche d’Ultuant possédait. Elle, n’avait jamais défendu le roi, c’était son père, se chien qui avait d’elle ce qu’elle était et qui avait prit la vie de sa mère en même temps qu’il avait tué la petite fille pour n’avoir qu’un fils.

Un pas, puis deux, et voila Hélios qui s’égard, qui sombre dans les rues les plus sordide en oubliant tout le reste. Elle portait sa veste bleue, au symbole de la croix et du dragon, un pantalon noir et une fine armure de cuir au dessous. Ses cheveux blonds presque blancs étaient and à eux laissés libres, tombant sur ses épaules et dévoilant ses oreilles qui avaient tout d’elfique. Mais elle n’avait que ca et son visage doux pour donner le change, elle ressemblait plus a un demi elfe avec son mettre quatre-vingt huit et sa carrure d’épéiste confirmée.

Alors qu’elle bifurquait dans une ruelle, elle se stoppa net et chercha à rebrousser chemin, réaction stupide mais ce fut la sienne en voyant un homme s’approcher. Elle n’en avait pas peur non, c’était plutôt de ne pas avoir qui il était et si d’aventure il faisait partie de la garde, voir Hélios ici ne lui ferais certainement pas plaisir. Mais son geste pouvait être mal prit, peu être croirait’ il a un traquenard ou pire, trouverait’ il son mouvement douteux et chercherait’ il a croisé le fer. Non pas qu’elle s’eu cru incapable de vaincre mais… elle n’appréciait pas sortir sa lame de son fourreau sans raison.

Mallana effectuait sa ronde dans les rues pauvre de Diantra. Il était seul, ce qui n'avais rien d'exceptionnel : les effectifs n'étaient pas si nombreux que des dizaines de gardes patrouillait dans le coeur de la ville. L'entrée était contrôlé, et les gardes à l'intérieur de la ville était répartit un peu partout, pour plus d'efficacité. Ils étaient assez nombreux pour pouvoir appeler à l'aide en cas de coups de dur, et couvrait suffisamment de terrain pour décourager efficacement le crime entre les murs de la capitale.

Les quartiers pauvres n'offraient guère une vue très réjouissante, dans leur ténèbres et leur exiguïté. Une odeur atroce flottait partout, mélange d'effluve varié et peu ragoûtante, dont il sera vain de trouver une source unique. Les plus pauvres, faute d'occupation en était réduit à mendier dans des quartiers ou les autres habitants étaient quasiment aussi pauvre qu'eux. De toute manière les gardes en ronde dans les quartiers riches, essayait de les contenir un maximum.

Dans les quartiers pauvres, les lois non-écrites étaient bien différente : jamais un garde n'importunait les mendiants, et ceux-ci ne leur réclamait pas d'argent en retour. Même si les plus désespéré d'entre eux tentaient tout de même leur chance, mais il ne récoltait qu'un regard noir et que la main du garde aille chercher son arme. (sans la dégainer, le geste en lui-même étaient suffisant.)

L'autre catégorie, les prostitués avait également une vie difficile, c'est un métier qui amène en effet de l'argent, mais aux prix d'immenses sacrifices. Au contraire des mendiants, la loi non-écrite les concernant dictaient qu'elles avaient toutes le droit de tenter leur chance avec les gardes de passages , qui pouvaient parfois se révéler des clients assez généreux. Même si les gardes qui dépensaient ainsi une grande partie de leur solde étaient évidemment très rare.

« Pour quelqu'un écus, je t'offre le paradis ! Viens beau garde ! » lui déclara d'ailleurs l'une d'elle alors qu'il était perdu dans ses pensées et qu'ils ne surveillait les environs que d'une oeil assez peu attentif.

Son regard se porta sur elle : c'était une femme qui aurait été belle si la vie avait été plus clémente avec elle. Mais aujourd'hui elle n'offrait qu'une triste vue. Mallana lui fit donc signe qu'il refusait sa proposition.

Même si il était assez droit il se laissait parfois tenter, mais toujours dans des établissements plus élégants, avec de bonnes boissons et des femmes de « qualité ». Après tout, il était sergent, et non plus simple soldat.

Soudain, un détail attira son attention, et il redevint un soldat en plein travail, sérieux et... efficace. Une odeur de.. parfum ? Une note de fleur des vêtements propres... Il chercha l'individu « suspect » (dans ce genre de quartier évidemment) et ne mit pas longtemps à le repérer. Un jeune homme de grande taille, avec une grande épée dans le dos, dont il avait pu voir un instant le reflet du métal.

Sans attendre une seconde, il se mis à la prendre en filature, d'un air aussi décontracté que possible. Évidemment la filature discrète en équipement était exclu, mais il avait d'autres atouts dans sa manche

{Ne pas courir, ne pas essayer d'être discret, se fondre dans la foule, se comporter exactement comme les centaines de pas d'avant...}

Ses pas commencèrent à se faire de plus en plus rapide, en restant très ordinaire, à la suite de l'individu suspect.

Elle ne s’était donc pas trompée, il la suivait et ça n’était pas bon, pas du tout bon pour elle. Elle qui se méfait des garde plus que de raison avait une nouvelle fois le déplaisir de devoir perdre l’homme qui la suivait. Mais il gagnait du terrain, chaque minute un peu plus. Il connaissait l’endroit comme sa poche de toute évidence et à moins qu’elle vole elle ne pourrait pas lui échapper. Uriel se mit à parler de sa voix guttural dans son esprit et elle y répondit elle-même par la pensée.

*- Hélios, Il te rattrape…
- Je sais je sais…
- Alors trouve quelque chose !*

Voler ? En voila une idée tiens. Elle avisa d’un toit assez haut pour pouvoir supporter u saut, et le voila. Un toit assez haut, environ a trois mètres du sol, cela suffirait à ne pas avoir besoin de se présenter tout en ayant le moyen de poser quelques questions. Uriel qui voletait au dessus descendit à pic pour venir se poser sur le toi et Hélios se mit à courir en sa direction. Au dernier moment Elle augmenta son lien avec son dragon et fit un bond qu’aucun humain n’aurait été capable de faire pour atterrir sur les tuiles en haut.

La voila à l’ abri la haut, elle s’accroupie, profitant du soleil dans son dos pour pouvoir parler sans qu’il ne la voit vraiment. Sa voix avait cette teinte troublante, grave et pourtant sensuel. Une voix aussi androgyne que son visage et a l’accent noble et fier sans en devenir supérieur.

« Pourquoi me suivre ? Qu’attendiez vous est attrapé Messire ?»

Hélios sourit, ses yeux lumineux a présent d’une lueur bleu glace et a la pupille fendu comme celle de son compagnon qui déjà, avait reprit sa place sur ses larges épaules. La jolie dragonne avait sa taille de voyage, petite comme un chien a peine. Elle glissa son museau sur la joue de sa maitresse qui la gratifia d’une caresse.

« Qui êtes vous et que voulez vous ? Je ne doute point que vous êtes garde, il n’y a qu’eux pour chercher à suivre ainsi les gens. Eux ou des voleurs… Mais tous les voleurs d’ici se méfient suffisamment de moi pour ne pas avoir à me poser vraiment la question. Ha moins bien sur que tu sois un jeune brigand solitaire. Hum… Que d’idée bien peu réjouissante.»

Hélios s’accroupit, regardant l’homme sans lui laisser le plaisir de pouvoir l’observer. Qu’el plaisir de savoir le soleil son compagnon pour une fois, lui qui portait son nom.

Mallana avait désormais un peu rapide, il semblait presque aussi à l'aise dans ces rues minables, qu'un animal dans son milieu naturel. Après tout cela faisait maintenant plusieurs années qu'il parcourait la capital, et nul personne de l'extérieur ne pouvais lui échapper. Toujours sans courir, il put enfin le voir distinctement.

{ Tu est fait comme un rat ! Tu va devoir t'expliquer avec le caporal, je n'aime pas prendre en chasse des gens, mais tu ne m'as guère laisser de choix. J'espère que tu va avoir une bonne excuse par la suite, ou sinon je me ferais un plaisir de t'arreter... } pensa Mallana, déjà sur de sa victoire.

{ A moins de t'envoler, tu est fait mon gaillard ! } La poursuite n'avais pas été trop longue, ni trop difficile. C'était plutôt une bonne intervention, qui démontrait le savoir faire d'un instructeur de l'armée humaine. Mais alors que la victoire n'était qu'a quelque mètre, l'individu suspect de mis à faire un bond de plusieurs mètres, pour atterrir plus loin alors qu'il le perdait de vue.

{ Mais quelle est cette diablerie ?}

Une pensée dérangeant lui vint immédiatement à l'esprit : Magie ! Cela changeait tout à la situation, il devait faire preuve d'une extrême prudence, et d'une grande diplomatie. Il décida donc de commencer à parlementer au lieu d'essayer de monter par l'intérieur des bâtiments et de le chercher au hasard.

Le suspect; s'était dans une position qui l'arrangeait véritablement, il pouvait le voir sans problème, alors que Mallana ne pouvait que deviner sa position, et était incapable de bien le voir. (ce qui aurait pu lui apporter des informations précieuses)

Il décida donc de répondre aux questions, le plus sincèrement possible... En attendant de trouver une solution qui le sorte de ce pétrin.

-Je suis Mallana, caporal instructeur de l'armée royale, et je ne souhaite que vous posez quelques questions. Sachez bien que mes intentions ne sont que pacifiques, tant que vous ne violez pas la loi. Je ne suis pas un brigand, ni un hors-la-loi et ne suis pas un individu dangereux. Je suis seul, vous pouvez descendre de ce toit, vous n'avez rien à craindre.

Déclara-t-il avec le ton le plus agréable et le moins agressif possible.

Un très bon petit discours ! Mallana n'avais pas vraiment pensé mettre en pratique ses leçons sur les « négociations avec individu suspect voir dangereux » qu'il donnait à ses élèves aujourd'hui, mais nécessité fait loi. Évidemment il avait tout d'une être dangereux, puisqu'il était lourdement armé, et l'individu avait tout à craindre dès le moment où Mallana aurait le moindre doute sur cette personne.

Hélios observait chaque détaille de l’individu, il était plutôt mignon, pas un tombeur qui mettait les femmes a genoux non, mais agréable a regarder. Il avait un bon maintien et ses mouvements avaient simplement indiqué à l’androgyne qu’il s’agissait sans doute d’un homme d’arme. Mais déjà il répondait à ses questions et les réponses déplaisaient au chevalier. La fin le fit même rire et Hélios eu du mal à se calmer pour répondre.

« Et bien Caporal Mallana, me croyez vous stupide ? Croyez vous sincèrement que je vais me jeter dans vos bras en larmoyant quelque excuse alors que c’est a vous de me demander pardon ? Ne vous a-t-on jamais apprit que suivre quelqu’un sans sa permission pouvait attirer plus d’ennuie que de bienfait pour la santé ?»

Un sourire sardonique se dessina sur les lèvres du chevalier et Uriel couina doucement de contentement. Oui, elle avait quelque chose de caustique dans sa façon de le piquer doucement et pourtant rien de vulgaire ou de sournois. Elle tint tout de même à préciser d’une voix amusée.

« Mais ne prenez pas cela pour une menace, plutôt un avertissement avisé d’une personne habituée à la ville. Je pense sincèrement que la curiosité a tendance a très violement abréger la vie de ceux qui en son les auteurs. »

Hélios regardait de-ci delà, certaine présence s’approchait et ce n’était pas forcément bon pour lui. Mais dans ce coin de la ville, l’avantage c’était que les badauds ne s’intéressaient pas vraiment à ce qui se passait autour d’eux. Prenant place assise, les jambes dans le vide, Hélios put répondre tranquillement à une autre partie des paroles du garde.

« Vos questions j’y répondrai en haut de mon perchoir si vous me le permettez bien sur. Je n’apprécie guère les pavée et les tuiles de ce toit sont particulièrement confortable. Vous devriez essayer un jour… sincèrement. »

Uriel descendit se ses épaules pour s’envoler et s’approcher de l’homme. Un dragon, bleu, mais d’une taille étrange, petite, on aurait surement pu penser a un drake.

« Pour vous rassurer, je ne transgresse aucune loi pour le moment… a part si prendre de la hauteur est interdit en ville haha… »

Vilaine hélios, joueuse, taquine, sarcastique et amusée surtout par la présence du garde. Délassant la lanière de cuir qui retenait l’épais fourreau de son épée nommée « Destin », elle la déposa ensuite sur ses jambes en attendant une réponse ou une réaction du damoiseau.

Mallana soupira en se demandant pourquoi les beaux discours qu'ils faisait apprendre aux jeunes recrues ne fonctionnaient jamais. Enfin heureusement le plus important de ses leçons concernait le fait de réfléchir par soi-même pour se sortir de toutes les situations. Il suffisait de rester calme, d'analyser le peu d'indice qu'on pouvait lui révéler. Le premier était de taille : les intentions de l'individu n'était pas directement belliqueuse. Sinon il aurait déjà été attaqué, vu l'avantage de son adversaire. Le genre d'homme qui se défend, voir qui élimine les gêneurs, mais qui ne tue pas par habitude, voir pire, par plaisir. Maigre consolation tout de même, car pas un collègue ne semblait arriver dans le coin... Impossible de demander de l'aide dans sa situation de plus. Continuer de parlementer était donc sa meilleur option. Puisqu'il ignorait la force de son adversaire, il aurait beaucoup trop téméraire de l'attaquer sans avoir un plan solide avant.

« Croyez bien Monsieur, que je ne vous suivait pas pour vous importuner, mon travail est seulement de veiller à la sécurité des citoyens, et vous ne paraissiez pas à votre place dans ce quartier pauvre. Croyez bien que si mes gestes vous ont paru déplacé, je m'en excuse. »

Il réussissait à garder un calme exemplaire et ce ton qui ne dégageait pas d'agressivité. Sans doute cet homme pouvait bien le voir de son perchoir, alors autant faire une bonne impression au niveau physique également, et adopter une posture neutre et confortable.

« Croyez bien que ce n'est pas par gaieté de coeur que je suis venu vous importuner. Ce n'est pas de la curiosité mais une obligation personnel... Et sachez que je suis conscient de risquer ma vie à chaque instant... La disparition de frère d'arme viens toujours douloureusement nous le rappeler. »

Il réussit à mettre un accent de véritable tristesse dans ses paroles. Peut-être pouvais-t-on l'émouvoir en utilisant la corde sensible ? Aucune piste n'était à exclure, et parfois même ceux qui apparaisse comme des brutes sont en réalité des êtres extrêmement sensible. Même si ici, au son de sa voix, on pouvait reconnaître un jeune homme... Voir une jeune femme après réflexion, mais cela ne collait de toute manière pas du tout avec le personnage.

D'ailleurs en y réfléchissant bien, ce vocabulaire qu'il utilisait n'était pas commun, sans doute une personne de la moyenne, voir la haute société.

« Quand à votre perchoir, je vous en prie, cela ne me dérange guère que vous vous méfier, en revanche vous pourriez me montrer votre visage, il n'est pas très poli de ne point se montrer à son interlocuteur. »

Double question en réalité, en utilisant la notion de politesse il pouvais sans doute en deviner plus sur le personnage qui lui faisait face.

« En tout cas je vous rassure aucune loi n'interdit de prendre de la hauteur... A par peut-être les lois de la nature, après avoir vu votre saut !»

Encore une question qui ne pouvait qu'entraîner des réponses intéressantes. Il était toujours passionnant de voir que dans son métier de soldat, qui paraît si physique, le mental a toujours une part importante à jouer... Même si dans son cas, son manque de formation intellectuel solide pourrait le désavantager face à un érudit.

« Ha oui ? Ainsi vagabonder dans les rues si l’on est rasé et propre est considéré comme suspect ? Pourtant c’est ici que se trouve le plus gros des compagnies féminines agréables non ? »

Hélios se laissa tomber sur le dos alors qu’Uriel, en bonne imitation de drake, voletait mais gardait ses yeux fixé sur l’intrus, pour offrir a Hélios une vue d’ensemble. Le chevalier glissa ses bras sous ta tête pour être plus à l’aise mais ne manquait pas de son regard et de son ouïe pour surveiller le garde.

« La mort des frères d’arme… c’est peut surement faire souffrir les plus faibles, renforcé les plus forts… et rire ceux qui n’en on pas eu. »

Hélios soupira un peu, cette conversation n’avait rien de palpitante et si jamais… si jamais il était assez fou pour s’en prendre a elle alors elle ferait ce qu’il fallait faire. Elle le tuerait comme elle avait déjà tué les deux gardes qui avaient essayé de la violer. Ses idiots avaient eu se qu’il méritait après tout. La voix du damoiseau la sortie de ses pensées et elle soupira à nouveau en se redressant.

« Et il est tout aussi impolie de suivre quelqu’un et de l’obliger à garder les sommets des toits sous peine de finir avec des menottes pour une raison obscure du seul garde connue non ? »

Elle se redressa à nouveau et soupira définitivement, elle n’avait plus le choix et allait finir par rameuter beaucoup trop de monde. Uriel revint sur son épaule et hélios se laissa choir pour finalement atterrir lourdement au sol. L’un de ses bras ayant prit appuie pour pallier a la moindre perte d’équilibre. Son épée était dans sa main libre et tout en se redressant, Hélios pu offrir au jeune homme une vision que jamais il n’avait pu imaginer.

Hélios était un véritable colosse de part sa carrure large, son torse musclé et enfin sa taille imposante. Ses cheveux argent, miroitant de blond alors que le soleil jouait sur quelque mèche. Ses yeux… Jamais deux prunelles ainsi faite n’avaient pu voir le jour chez un être humain. Un regard en amande, de couleur glace et a la pupille fendu verticalement… un Véritable regard de Dragon. Cette vision fut très éphémère, bien vite le regard redevins humain malgré cette couleur à vous donner des frissons jusqu’au bas des riens. Sa peau était pale et d’apparence douce et sous ses cheveux… deux oreilles pointues, signe d’une quelconque parenté elfique. Sa tenue bleu donnait une allure princière a cette étrange personnage, son charisme écrasant et sa fierté froide, donnait envie de tout sauf de chercher sa compagnie.

« Hélios… Hélios Dilandro, Baron de Misède et Chevalier de l’ordre du Dragon bleu, Fils de feu Grégory Dilandro, Garde d’Honneur d’Ultuant, Roi de Diantra. »

Hélios avait fini par se présenter en étalant à la fois ses titres et son rang plus que respectable. A cette distance, l’épée était clairement visible et le blason de la garde d’honneur de même.

« Satisfait ou dois je à présent prouver mon identité ? »

Décidément Mallana se trouvait dans une solution fort inconfortable. Il était évident que cet homme était des plus louche, et de toute manière, non-respect de la garde était un motif plus que suffisant pour pouvoir arrêter un individu. Les solutions de discussions lui semblait plus ou moins bloqué, et il n'appréciait pas vraiment la solution restante.

Les réponses de l'homme était pleines de mépris à peine dissimulé. Ou de plusieurs autre sentiments. Encore un homme qui visiblement réfléchissait beaucoup trop pour pouvoir appréhender sainement la vie. Cela finissait toujours par donner des individus compliqué, torturé... Qui croyait tout savoir ou avoir toutes les peines du monde. Typique du genre d'homme que Mallana n'appréciait pas, lui qui était si simple et qui appréciait chaque moment de la vie, la sachant bien trop courte pour ne pas en profiter.

Et surtout comment pouvait-il le railler sur la mort de ses compagnons d'armes ? Peut importe si cela « renforce » comme il l'annonçait naïvement. C'était terriblement douloureux, mais il fallait avancer. N'avait il donc vraiment pas de coeur ?

{Typique réponse d'un homme qui n'as pas d'amis... Au vu de sa personnalité ce n'est guère étonnant remarque. Dix écus sur un amour perdu, décédé ou impossible !}

Ce ton supérieur commençait nettement à l'agacer. Il avait maintenait l'intime conviction qu'il s'agissait d'un noble (tous des hommes avec un ego surdimensionné...).

Décidemment il n'y avait plus aucune solution avec un noble, la raison ne faisait pas partie de leur éducation, restait la manière forte, même si cela ne l'enchantait guère.. Surtout que la plupart des nobles étaient de féroces combattants. Il dégaina son épée lentement, mais sûrement. Son bouclier quitta son dos pour rejoindre sa main gauche. Ses pieds commençait à prendre une pose toute militaire, et son regard changeait pour celui qu'il adoptait naturellement au combat. Un regard puissant, pénétrant et calme. Il se battait non pas avec son instinct, ou quelque formations de rue, mais avec une des meilleur formation militaire du royaume.

L'homme d'ailleurs, était descendu de son perchoir et avait bien l'air décidé à commencer lui aussi cette rixe, qui paraissait maintenant inévitable. L'homme était grand, sans doute aussi lourd que lui également. Son regard et son apparence n'était pas complètement humaine. Mais Mallana était dans un esprit ou plus grand chose ne pouvait l'impressionner. Il aurait sans doute combattu un démon sortit de l'enfer avec calme et technique. Il ne se méfiait que de la magie mais sinon en combat il était prêt à tout. L'adversaire si il était troublé n'en restait pas moins faiblement équipé... Une lourde épée à deux main qui avait l'air dangereuse, mais aucune protection. Le combat pouvait tourner à son avantage, si il le faisait durer et qu'il attendait patiemment l'ouverture derrière son bouclier.

Fait surprenant l'individu déclina finalement son identité. Un noble comme il l'avait deviné, Helios Dilandro.. Cela ne lui disait rien du tout. Pas un nom qui pouvait empêcher le combat en tout cas. Il était facile d'être noble il suffisait de naître dans la bonne famille. Un père important... Pour Mallana peu importait les titres, seul comptait la noblesse du coeur, et cet homme en était apparement dépourvu.

« Vous me prouverez votre identité par le combat baron, je n'apprécie guère vos manières, et je suis bien décidé à vous ramener devant mes supérieurs. En garde ! »