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 Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]

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Hadjirah Saliha Lahidi
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MessageSujet: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeDim 2 Nov 2008 - 15:39

{ Afin de ne pas surcharger le mariage & le couronnement , ce sujet est réservé aux invités assistant à la cérémonie }
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeDim 2 Nov 2008 - 16:09

La veille du mariage.


Seul et avec l'aide d'une bonne monture, Charles était arrivé assez rapidement à Erac. Aurait-il poussé un peu plus loin qu'il aurait rejoint Hautval. Mais l'heure était au mariage. Il poussa donc sa bête jusqu'aux portes de la ville. Le soleil allait alors bientôt se coucher et les dernières carrioles passaient alors. Arrivés au péage, le baron passa sans encombre, les gardes ayant aperçu les armoiries ornant le bouclier pendu aux fontes du cheval. La baronnie étant voisine, le seigneur du domaine en question n'était pas totalement inconnu à Erac. Il se pencha néanmoins vers le sergent en poste :


"-Dites moi mon brave, auriez vous aperçu une carriole portant de nombreux fûts aujourd'hui ?
-Oui monseigneur, du vin pour le mariage de m'sieur l'duc !
-Parfait..."


Aldruss était donc arrivé sans encombre dans la ville. Il devait normalement se diriger directement au château pour que le vin soit apprêté pour le mariage. Charles avait de plus fait mander ses meilleurs échansons, ainsi qu'un de ses serviteurs pour l'aider à se mettre en tenue appropriée. Le baron d'Hautval descendit donc dans une des nombreuses hôtelleries réquisitionnées pour héberger les invités au mariage, pour y trouver une chambre spacieuse et confortable, décorée à l'occasion de vert et de violet. Il y retrouva le valet, qui l'aborda dès son entrée, reconnaissant le visage sévère de son seigneur et maître.

La journée suivante n'allait pas être de tout repos, et restera gravée dans les annales du Royaume.


Une ombre au tableau : elle avait atteint son coude.

***
Le jour-dit


Charles avait revêtu ses plus beaux atours. Une fine chemise de soie par dessus laquelle il avait enfilé un couteux pourpoint aux manches crevée. Le pourpoint était rouge bordeaux, couleur d'Hautval, et portait les armes de la baronnie, la vigne et le lion. Un fin ruban de soie passée à son bras droit, deux bandes violettes et vertes, rendait hommage à son seigneur et celle qui serait sous peu son épouse. Pour le bas, des chausses de lin accompagnée de souliers d'un beau cuir lustré. Charles portait à son doigt la chevalière familiale, tandis qu'une coiffe de feutre couvrait son crâne rasé de près.

Assis dans les rangées intermédiaires de la salle, les marquis, ducs, vicomtes et autres nobles de rang supérieur étant devant, sa haute taille lui permettait de bénéficier tout de même d'une vue imprenable sur l'autel. Les lourdes portes de l'entrée s'ouvrirent alors. Charles tourna lentement la tête.
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Lomah Locura de Fenice
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeMar 4 Nov 2008 - 9:41

Nue comme au jour de sa naissance, Lomah regardait ses caméristes s'occuper de sa toilette. Varsovie, une jeune adolescente d'à peine seize année, aussi blonde qu'elle était ronde et rougeaude, s'astreignait à souffler comme un bœuf sur la poudre de riz afin qu'elle se diffuse harmonieusement sur la peau d'albâtre de sa Maitresse. Magdalen , la jeune demi-elfe recueillit quelques années plus tôt, préparait quand à elle la robe que sa Dame mettrait pour l'événement.
Les deux jeune filles s'affairaient sous le regard intransigeant d'Hadjirah , déjà prête depuis longtemps, et qui les bras fermement croisés, s'agaçait de ces petits rituels. Lomah , elle, promenait son sourire serein partout dans la pièce, son corps abandonnés aux doigts experts des deux servantes qu'elle avait formé à l'art exquis de la mettre en beauté. Parée de son invitation et de celle de sa fidèle Hadjirah, elle était arrivée la veille dans un carrosse marqué de ses armoiries -La danseuse nue et ses flammes sur fond pourpre-avec ses gens et ses malles remplies de fanfreluches et de bijoux.

Corset lacé. Perles noire. taffetas turquoise. Plume miroitantes dans ses cheveux roux. fards et poudres. Et enfin, le Parfum..."El Sangre de Fenice" pénétra les pores délicats de sa peau, se mélangea à sa propre essence et fit resplendir son image en un instant comme un joyaux précieux ayant trouvé son écrin.

Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] 15wl2


Par pure provocation, elle s'était parée de dentelles sombres qui firent contraste dans la foule colorée de convives. Comme souvent les femmes mariées l'évitèrent comme la peste et les maris tournèrent la tête sur son passage, les yeux alanguis. il suffisait qu' Hadjirah les matraquent d'une absence glaciale de sourire pour qu'ils retournent s'occuper des toilettes de leur si vilaines femmes. C'était amusant.

La musique s'éleva soudain dans le temple d'Erac et les portes s'ouvrirent. Mais Lomah ne regarda pas l'avancée laborieuse de la petite fiancée, non ! Seule tête tournée vers l'autel, elle observait avec attention les réactions de son prince, car, à vrai dire, il était seul digne d'intérêts. Un sourire étira ses lèvres carmines, comme un chat s'amusant du spectacle d'une souris coincée dans une cage. Pauvre, pauvre Trystan ! Pauvre, pauvre Prince Noir....


Dernière édition par Lomah Locura de Fenice le Mar 4 Nov 2008 - 9:44, édité 1 fois
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Hadjirah Saliha Lahidi
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeMar 4 Nov 2008 - 9:43

Que de lenteur à se préparer. Hadjirah avait observé Lomah avec impatience, sans rien dire, mais pestant intérieurement contre tant d'apparat... apparats qu'elle observait néanmoins avec une attention absolue. Elle voyait Lomah, "sa" Lomah disparaître peu à peu sous le fard, le tissus, le parfum... Tant de petites mains qui tissaient autour d'elle la toile de son masque. Pincement au coeur. Hadjirah avait horreur de voir ça. Mais elle savait aussi à quel point c'était nécessaire. Qui était elle pour repprocher à Lomah de vouloir se protéger ? Le contraire l'eut encore plus irritée.

Quoiqu'il en soit, elle était prète elle aussi. Fardée, ses longs cheveux balayant ses épaules avec un naturel finalement parfaitement étudié, elle portait une robe d'excellente facture mais au lignes infiniment plus simples que celle de son exubérante baronne. Taillée sur mesure et impeccablament adaptée à ses formes courbées, cette presque seconde peau était cependant lacée avec une solidité semblant à défi aux lois de la respiration...

La couleur sablée de la robe, réhaussées de touches plus foncées, ne faisait que renforcer cette sensation d'exotisme qui se dégageait de la glaciale secrétaire malgré elle. Cela ajouté à sa fragrance d'encens lointains - qui ne la quittait jamais à son grand damn - elle semblait venir de bien plus loin que le domaine de Fenice.

Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] 20fn8
Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] W330

Elle pénétra dans la salle aux côtés de Lomah, la tête haute, le porte altier, et le regard assassin. Quiconque venait glisser son regard sur l'une ou l'autre de ses deux femmes pouvait sentir les yeux de glace de la secrétaire envoyer des signers alarmants pour sa propre sécurité.

Elle détailla l'assemblée sans gêne, s'imprégnant de chaque présent, de chaque visage, de chaque tenue, pour l'imprimer définitivement dans son esprit parfaitement ordonné. Sensation désagréable d'être trié, catalogué, rangé. Fiché.

Elle s'installa aux côtés de Lomah, affichant sa droiture et son immobilité absolues, et tourna lentement la tête lorsque les portes s'ouvrirent. Aucun sourire. Aucune émotion. Mais une attention redoublée.

La fiancée. La future épouse. Elle la détailla de la tête aux pieds. Elle ne devait pas oublier son visage. Future reine. Important. Froid proffesionalisme : elle devait se souvenir d'elle.

Trystant ensuite. Futur époux. Surtout futur souverain. Et bien plus encore pour elle et Lomah. Elle l'avait déjà ancré dans sa mémoire lorsqu'il leur avait rendu visite. Elle ne s'attarda pas plus longuement sur lui. Elle ne l'oublierait pas.

Elle se fit violence pour ne pas recommencer à scruter les invités et garder la tête tournée en direction du couple. Question de politesse, d'étiquette, ce genre de choses qu'elle avait appris à maîtriser.

Mais elle laissa ses pensées glisser ailleurs. La chaleur du corps proche de lomah, de son parfum. Les murmures dans l'assemblée. Les frou frous des tenues. Les odeurs des invités. Les toussottements incontrôlés. Les sanglots des jouvencelles déjà pathétiquement émues alors que rien n'était encore fait ni dit.

Les yeux rivés vers le couple, Hadjirah ne les voyait pourtant déjà plus, les sens complètement absorbés par la salle. Au moins, le temps passerait peut être un peu plus vite ainsi.


Dernière édition par Hadjirah Saliha Lahidi le Mar 4 Nov 2008 - 10:17, édité 2 fois
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Angelina De Draycan
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeMar 4 Nov 2008 - 10:14

Au fond du bâtiment, adossé contre un mur, caché par l'ombre d'une colonne, se trouvait Angelina Dawson dites Ange, elle était entrée discrètement après que tous furent installés et avait pris place dans cet endroit ou nul ne la remarquerait.

Elle n'était pas vraiment a son aise en ces lieux et les mondanités n'étaient pas vraiment son fort, mais elle avait été invité, c'était le mariage princier, de plus bien que brièvement elle connaissait la mariée et plus jeune, elle avait toujours adoré ce genre de cérémonies voila suffisamment de raison pour la poussée à être aujourd’hui en ces lieux.

Elle n'a pas encore décidé si oui ou non elle se rendrait a l'après cérémonie, festin, repas, musique et nobles ennuyeux, elle fait pour l'instant juste office de présence, discrète nulle ne la voit mais elle, elle voit tout le monde. Des nobles et encore des nobles tous parés de grandes et couteuses toilettes, tous avec des sourires aimables ... Des sourires si faut aux regards jaloux de la plupart.

Surtout celui des femmes visiblement beaucoup aurait aimé être a la place de celle qui deviendrait bientôt madame d'Erac et reine qui plus est ... La voici d'ailleurs qui apparait, magnifique dans sa longue robe blanche, l'homme lui donnant le bras, l'accompagnant a son promis, Ange ne le connait pas mais il se murmure qu'il est le meilleur ami du futur mari.

Ange se souvient vaguement que la jeune lui avait dit avoir perdu son père, c’était d’ailleurs si c’est souvenirs étaient exactes ce qui avait permis au mariage d’avoir lieu … Décidément le monde noble resterait toujours ce qu’il était, un monde arrogant aux règles stupides.

De sa discrète position, Ange fut la première devant qui passa le duo en direction de l’autel, elle sourit a la mariée même si elle savait qu'elle ne le verrait probablement pas sans doute son regard serait perdu sur l'heureux futur époux qui se trouvait a l'autre bout du chemin.

Ces deux la avaient de la chance de s'être trouvés, c'était si dure, si dure d'aimé mais de gardé surtout, l'aboutissement était plus souvent la souffrance que la merveilleuse cérémonie a laquelle ils allaient assistés.

Ange laissa échappée un soupir oui ces deux la avaient de la chance pareille chance n'arrivaient pas a tout le monde. Parfois elle en venait a regrettée sa solitude même si cela était plus un choix qu’une contrainte. Elle secoua la tète et laissa s’échappée les vilaines pensées qui montés en elle, elle était la pour assistée a une cérémonie qui elle l’espérait serait superbe et pleine d’émotion et non pas une de ces cérémonies guindés à mourir d’ennuis, sans quoi elle regretterait vite d’être venue, quoi que la porte n’était pas si loin, une coïncidence ou un moyen inconscient de prendre la fuite si nécessaire, humm.
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Deluwen Wylenaryn
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeMer 5 Nov 2008 - 17:12

Deluwen soupira doucement lorsqu'elle entra dans la vaste salle richement décorée en compagnie du Marquis Rima Marcil.

Il l'avait en effet invitée au mariage entre le Duc d'Erac et la Comtesse de Christabel , qui scellait le rang de roi ( bâtard cela dit ) de Trystan et celui de reine par alliance de sa fiancée , Lilianna c'est ça ? Durant leur voyage en diligeance jusqu'au Duché d'Erac ,Rima Marcil l'avait renseigné sur les dernières informations du peuple humain. Ces révélations l'avaient quelque peu détourné de l'annonce de la mort de sa cousine au palais royal d'Alëandir , quelques jours plus tôt entre Dragan et elle. Celui-ci l'avait remise à son beau père pour l'emmener au mariage humain.Elle se sentait assez gauche avec à ses côtés ce commandant fier des armées même si elle essayait d'adopter la même allure noble.Elle chassa ses pensées et s'assit sur un banc , assez proche de l'autel.

Elle avait adopté une tenue très elfique pour l'occasion , se contentant d'une longue robe bleu nuit serrée par des lanières de satin à sa taille et avait troqué ses habituelles bottes noires pour des escarpins à talon assortis. Elle avait passé autour de son crâne le bijou familial. Un simple pendentif sur son front , mais qui avait bien plus de valeur pour elle.Le diamant semblait étinceler à la lueur du jour d'hiver.

Croisant les bras , elle fixa son regard sur Trystan d'Erac, très beau en passant , avec ses yeux voilés par sa cécité qui observait calmement le bout de l'allée d'où devait venir Lilianna. Soudain , les hautes portes s'ouvrirent sur celle ci , au bras d'un autre homme que Deluwen ne connaissait absolument pas. Ils s'avancèrent , la demoiselle d'un pas fébrile jusqu'au centre de la scène. Elle écouta le discours légèrement ennuyeux du prêtre , tandis que vint le moment d'échanger leurs voeux. Le prince parla d'une voix et forte et claire alors que Lilianna se contentait d'une petite phrase nettement plus profonde cependant. Elle regarda tout de même attendrie les deux promis échanger un petit baiser. Ils s'enlacèrent alors à la surprise générale puis le silence revint dans la salle tandis que le prêtre retournait à son monologue. Deluwen , légèrement impatiente, tapota sa robe de son index fin lorsque le prince Trystan se tourna à nouveau vers la foule et proclama un premier discours en tant que régent des humains. Il avait la carrure nécessaire à cela lui semblait il , ce qui la revigorait un peu. Il était temps que les hommes aient un roi digne de ce nom , ce qui à la fin du règne d'Ultuant tournait quasiment au drame. Les jeunes mariés furent couronnés l'un après l'autre , et suivant le protocole , s'étaient agenouillés face au prêtre.

Cela la ramena à la situation elfique. Maintenant qu'ils n'avaient plus de représentant dit royal , qui allait gouverner ? Elle se mordit la lèvre et garda les yeux sur le couple réuni aux yeux de tous.


Dernière édition par Deluwen Wylenaryn le Dim 9 Nov 2008 - 12:16, édité 1 fois
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Ashenie De Sephren
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeSam 8 Nov 2008 - 19:47

* - Sa majesté Tristan D'Erac, roi et marié? Oh, voilà le sang impure qui se mêle à la vipère sinueuse de la haute noblesse. Un bâtard à la tête d'un royaume, et pour cause, c'est ma sœur même qui enfanta cet abjecte créature. Ignoble... trop d'ignominie. Je n'assisterai jamais au triomphe sur joué tant bien que théâtralisé de cet impertinent pubère. Oh, dieux! Je suis souffrante... *
La duchesse Esidenir De Langehack supportait visiblement mal cette nouvelle. Mais qu'était ce tintamarre dissonant qu'on jouait dans un orchestre désaccordé et hypocrite, prônant l'avènement d'un nouveau roi. Certes, elle avait bien entendu ces rumeurs qui visaient à extraire le duc de sa souche pour l'implanter au sommet lumineux du royaume, mais elle n'en croyait pas un mot. De plus, elle n'avait même pas la possibilité d'un mariage pour évoluer cette déchéance en un éclat total. Sa fille aurait pu, enfin, servir à une ascension. Non, jamais... cette sotte ne sera donc bonne qu'à satisfaire l'animosité perverse des membres de la cour. Au diable les excréments de ce genre!
« - La fièvre me prend, c'est inouï! Oh.. je ne pourrais malheureusement pas assister à ce mariage... annoncez mes regrets au roi... déclarait elle enfin feignant l'indisposition.
- Mes excuses madame, l'invitation est au nom de mademoiselle votre fille!
La duchesse tressauta à ces quelques mots, et afficha une noirceur jalouse et maladive dans son regard, tendis que la demoiselle comparaissait, ingénue et tendre, quelques pas derrière elle, alarmée par la visite du domestique.
- Quoi?!
* Quelle ingratitude! Comment m'oublier, moi, sa tante! Maudit soit il! Maudite soit cette compagne! ... * pensait elle silencieusement, observant le nom de sa propre fille sur l'invitation jugée piteuse...
Oh, eh bien, songez à apporter à sa majesté toute l'affection qu'une tante peut avoir pour ce cher neveu. Mes sincères respects de mariage...
- Comme vous dites madame... rétorquait le domestique en regardant amèrement la vipère détourner les talons et manquer de s'évanouir d'embarras. Droit et fier, il fixait à présent la demoiselle, venue à sa rencontre.
- Veuillez excuser les manières de ma pauvre mère, je suis confuse de toute la superficialité de son comportement, et vous prie de l'excusez, monsieur. Il est vrai que notre maison traverse quelques temps riches en émois... déclarait elle d'une voix ingénue et douce tendis qu'elle sourirait aimablement, s'inclinant avec maintient et respect.
- N'en faites rien. Je suis le messager d'une invitation au couronnement royal de Trystan d'Erac, et du mariage avec sa promise Lilianna De Christabel délivrée à votre nom.
- Je vous remercie encore du chemin parcouru pour une si heureuse nouvelle. Confirmez ainsi ma présence au château. J'assisterai avec un plaisir non dissimulé aux sacrements du duc d'Erac et de la comtesse de Christabel. Portez vous bien, monsieur.
- Je vous remercie de votre courtoisie, mademoiselle.»
L'invitation était scellée, et personne n'irait ainsi contre la volonté du future roi. Son cousin, paraissait-il. L'histoire familiale haineuse était ainsi éventrée par l'épine de la rose amoureuse, semblable à ces longs récits historiques d'amour vainqueur. Et si le temps de haine s'était écoulé dans un fleuve d'amour, celui de l'avènement du saint sacrement était arrivé.

De magnifiques et éclatantes dorures de soie brodées, spécialité de Langehack, et provenant du duché même avait été envoyé au château. Les coloris bleutés, céruléens ou azures, étaient de mise, et formaient ainsi cet idéal pacifié. L'immaculé avait, par teinte, célébré avant l'heure l'union des deux maisons, avec une joie ternie. De grandes offrandes bordées de pétales de roses blanches étaient venus comblé la soie et l'organdi. Des rideaux magnifiques, des robes de hautes coutures et des tapisseries grandioses étaient le cadeau amèrement digéré en faveur du roi. Et la pièce maitresse, la pucelle De Langehack, était apprêtée à l'image d'une poupée de porcelaine, œuvre de magnificence et de concentration pour affiner les couches de subtilités cosmétiques. Le trésor de la maison était doucement placé entre les mains des servantes, qui distillaient tous les arômes de l'avenance en une unique représentation éphémère. Elle était placée devant ces hautes coiffeuses, dont le miroir reflétait toute l'étendue du visage. La demoiselle songeait, silencieusement, à ces festivités proches. La lourdeur de sa réalité illusoire ne transparaissait nullement sur ses traits lisses, et se laissaient conter par les voix intérieur. Ses yeux bicolores se plongeaient dans une lourde attraction, semblable à l'échéance d'un sourire oculaire, tant leur scintillement laissait présager un ciel étoilé. Doucement, sa torpeur s'effaçait, floue, indistincte, laissant place à son portrait sur la toile de verre doux. Elle se contemplait sous toutes ces poudreries fines, et habilement appliquées. Ses cheveux formaient un sillage lourd. Deux fines mèches ondulaient depuis le haut de son crâne, et tombaient en deux spirales travaillée jusqu'au bas de son ventre. Deux tresses partaient de chacune des tempes, et se confondaient dans la coiffure majestueuse. Tirée d'abord vers l'arrière, amplement rebondie, elle dépeignait le reflet de multiples boucles formant délibérément les rosaces des grands édifices religieux, fourmillant de ces détails tressés et soyeux, arborant ainsi une longue fleur de chevelure. Les tresses s'enroulaient à sa base avant de tomber lourdement jusqu'à la pointe centrale de son dos en de longues mèches frivoles. Des parles nacrées venaient à décorer les chaines d'argents et d'or qui parsemaient le haut de son crane, semblable à de longs cheveux métalliques. Son visage était l'emphase de la beauté, arborant la rosée de la fraicheur, la subtilité des couleurs violacées sur ses joues et ses paupières, ainsi que sur les pétales qui formaient ses deux lèvres douces. Le «Cœur Noir» était hautement accroché à son front, et semblait étinceler sur son visage tendre. De longs fils de perles arboraient ses oreille, d'un coté rosé, de l'autre bleuté. Ses épaules fraiches et dénudé laissaient apparaître la douceur de sa peau lisse, propre et nacrée de cette blancheur étincelante, découvrant aussi la naissance de sa poitrine rebondie. De volants d'organdi ceinturaient ses bras et couvraient les brassards de satin doré. De longues manches, descendant jusqu'à ses mollets, couvaient ses bras d'une teinte blanche, parsemée, çà et là, de vagues d'or. Un
voile rosé recouvrait habilement son bras, sous la manche, et laissait en sortir en d'innombrables plis les courbes du tissu brillant, incrusté de quelques éclats de perles. Des gants brodés de plumes couvraient ses mains, où trônait une bague de diamant. La robe recouvrait dans une teinte immaculée éclatante le buste de la jeune femme, taillé par un corsage serré. Des pans de tissus venait à se poser sur sa taille, dessinant une ceinture longue de voiles croisés, flamboyant dans les couleurs pastelles. Des motifs d'or s'incrustaient dans le haut de sa robe, dépeignant quelques motifs entremêlés, ronds et enlacés. Le bas de la robe tombait sur une crinoline, donnant tout cet aspect lourd et ample à la robe, pourvu d'innombrables voiles et pans de tissus rosés, sur cette draperie lourde, et parfois dentelée, dont la blancheur illuminait. Sa traine, en longue plume de paons blanc tressé, avait été fixée à sa taille, et tombait jusqu'au sol. Enfin, des chaussures en pétales ornaient ses pieds, et faisaient un maigre écho au gant, pour quiconque oserait regarder les chevilles masquées de la dame durant un coup de vent trop fort. Elle était apprêtée.
Elle descendait enfin les marches de ces lourds escalier, et comparaissait devant l'assemblée masculine, comprenant son garde du corps. Elle attarda son regard sur son corps, étrangement plus richement paré qu'à l'ordinaire. Elle décelait une élégance certaine, quoi que trop peu raffinée, mais éblouissante toute de même, dans les atours de l'homme. Elle détacha son regard, et se laissa emporter jusqu'à la calèche au bras de son père.
Elle voyagerait, seule, en compagnie de son garde du corps. Et tous ces troubles s'agitaient en elle, ceux que les récents événements venaient à accentuer. Elle avait pris conscience de cette disposition qu'elle avait pour lui, comme pour tout être. Elle semblait le regarder, perdue dans ses traits, lorsqu'en vérité, elle se replongeait dans sa mémoire. Il était d'une certaine beauté certes, bien que cela n'eut aucun effet sur son jugement, et son caractère froid laissait entrevoir toute cette rigidité masculine, que la féminité parvenait maigrement à percer dans quelques moments de trouble. Inaccessible. Elle éprouvait alors cette compassion envers lui, sentiment que l'injustice avait engendré. Et en son cœur, tout ce monde était injustice. Mais qu'importait, elle se laissait de toute évidence entrainer trop loin. Elle se complaisait seulement de se sentir en sécurité entre ses mains, loin de penser à une quelconque débauche. Et la beauté de sa magnificence s'attirait lentement vers le lieu de sacrement.

Là, elle prenait place lentement au milieu des convives inconnus. Car enfermée à l'écart de ce monde noble, elle n'en connaissait que les usages prescrits. Elle n'était pas aisée, et sentait son cœur serré par la lourde atmosphère. Enfin elle décelait, çà et là, quelques visages familiers, sans emmètre un seul son que celui de la courtoisie. Ses parures voletaient doucement dans son sillage. Son regard se posait sur le beau prince, se perdait un instant dans la royauté qui l'entourait. Il dégageait toute cette noblesse intérieur dans des parures richement assorties, mais simples en somme. La complexité était loin des esprits. Et toute sa droiture reflétait cette grandeur qui s'éprenait de lui. Une attente presque insoutenable venait s'emparer de l'assistance, qui guettait l'arrivée de la promise. Doucement, avec une timidité compréhensible, la belle mariée arrivait, somptueuse. Ashenie, de sa place admirait tous les atours du couple, ces promesses latentes et non dites, qui, à la manière de deux amants épiques, se communiquaient de l'un à l'autre en un regard. C'était l'essence même de la concrétisation de la passion qui se déroulait là, sous les yeux de l'assistance. Mais qui l'eut su? Ashenie laissait quelques regard voleter sur la dame, et sa suite, sur sa cousine et son cousin, qui, sans doutes, ignoraient tout de la parenté. Mais qu'importait, le cœur d'Ashenie était à la fête. Et le tableau qui se peignait devant elle était une pièce maitresse de collection posthume. Et la belle s'enivrait de l'émotion la plus douce à la vue des deux promis, jetant cette compassion sublime dans leur direction. Et les atours du couple confirmaient ce mysticisme amoureux, épique et inconnu, cette tendresse grave et fougueuse que les amants subissaient plus qu'ils n'agençaient, quoi que l'un et l'autre étaient intimement liés. Les vœux étaient des plus touchants, et résonnaient en un écho de tendresse sincère. Une telle déclaration semblait rare aux oreilles de la demoiselle, mais peut être était ce là le fruit de son ingénuité vigoureuse. Toute la ferveur de la passion se renfermait dans l'unification du baiser fougueux et véritable, dépeignant cet amour transit et passionnel, au point d'enivrer les amants de douceur. La main refermée sur la poitrine, elle tournait son regard vers son garde du corps, réalisant une liaison émotive tendre. Elle souriait doucement à son égard, ne laissant que ses yeux parler dans un long monologue qu'il semblait déjà connaître, bien qu'il fut sous sa carapace de froideur..


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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeSam 8 Nov 2008 - 21:38

La comtesse de Christabel était de toute beauté, songea Charles en la voyant remonter l'allée centrale au bras du sénéchal, digne et resplendissante. Un bref souvenir quant à son propre mariage revint en surface mais il chassa rapidement ces images de temps maudits. Le baron détailla ensuite son duc. La première fois qu'il le voyait. Bien entendu, il avait déjà entendu parler du Prince Noir, dont la cécité était bien connue, mais c'était autre chose que de le voir réellement. Quelques traits de visage de l'homme permirent à Charles d'en connaître un minimum de personnalité : cynique et intelligent. Même si la joie de l'évènement couvrait en partie cela, quelques traits n'échappait à l'œil observateur de Charles.

Le baron de Hautval ne connaissait pas encore en profondeur les intrigues de la cour en place, mais la mine renfrogné voire offusquée de certains invités laissait entendre que ce mariage n'était pas pour plaire à tout le monde. La couronne royale reposant un majestueux coussin tenu par un clerc devait attiser les convoitises, même si son propriétaire était fort bien connu maintenant.

S'ensuivit les formules rituelles et échange des anneaux. Puis apparition de mines quelque peu choquées des assistants lorsque l'épouse de son seigneur l'embrassa un peu...fougueusement. Bah ! Si de telle manifestations de bonheur pouvait les aider à mieux tenir dans les difficultés sans pareil où ils allaient être plongés !

Ah...ce fut confirmé. Son seigneur n'était plus maintenant seulement duc et prince, mais aussi roi. Voilà qui allait faire jaser toute la classe politique du Royaume. Le duché d'Erac allait-il être rattaché aux territoires royaux ? Qu'en serait-il des administrations alors ?

Et le baron ne pouvait s'empêcher d'y penser, car les conséquences, notamment économiques, de ce genre d'évènement était plutôt larges. Voilà qui allait demander quelques entretiens avec les notables de la baronnie...

Néanmoins, il s'arracha à ces pensées pour fixer son roi, sa reine, et lancer avec la foule les termes ancestraux.

Quelques voix étaient si fausses, si mensongères...mais celle de Charles sonnait juste. Pétri de traditions comme il était, l'obéissance à son seigneur et lui rendre les honneurs lui importait plus que tout. Un peu trop peut être...

Finalement, suivant la foule à la suite de Leurs Majestés, il se rendit dans la salle du banquet, le visage légèrement curieux, tentant de s'imprégner des diverses personnalités de la cour.
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Hadjirah Saliha Lahidi
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeSam 8 Nov 2008 - 21:47

Hadjirah resta de marbre, durant toute la cérémonie. De l'échange des voeux au couronnement, elle ne bougea pas, statique et observatrice. Mais observatrice des convives. Le roi et la reine ne feraient rien d'important, trop d'yeux étaient tournés vers eux, il n'y avait rien à en tirer... Mais des autres... D'une oeillade mécontente à un encouragement sincère, chaque invité, à travers ses postures et ses actes, lui donnait de nouvelles informations à ranger dans son insatiable mémoire de ses contemporains.

Un mariage. Une tradition qu'elle ne comprendrait jamais. On pouvait aimer profondément sans concession aucune, sans pour autant échanger anneau et voeux... Sans même pour autant s'effleurer ou avoir le moindre contact. Alors pourquoi certains étaient si émus par une cérémonie qui, finalement, n'était que l'accomplissement politique d'une histoire d'amour qui aurait pu s'en passer dans une autre vie ?

Non, Hadjirah n'était pas émue. Elle avait fermé depuis longtemps ses émotions au bonheur des autres.

Son immobilisme alors que tous scandaient les noms du nouveau roi et de la nouvelle reine passerait peut être pour un affront. Mais elle était honnète, et respectueuse. Elle n'estimait pas que quelques bravos de sa part serviraient à quoique ce soit. C'était autrement qu'elle prouverait son allégeance aux souverains. Sans fiorutures.

Et puis... elle n'aimait pas remuer, de toute façon.

Elle se leva avec les autres, pour rejoindre la table des convives, la tête haute et le port altier.

Elle songea que ce soir, elle dinerait à la table du roi. Elle songea à son engeance, à sa famille, et esquissa son premier sourire de la soirée.

Elle se rappela alors que ce soir, elle dinerait à la table du roi en compagnie de Lomah Locura de Fenice. Et elle se sentit soudainement très fatiguée par avance.
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Angelina De Draycan
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeDim 9 Nov 2008 - 14:18

La cérémonie fut belle, longue mais curieusement assez simple pour l'union d'un roi et d'une reine, des vœux échangés, des promesses éternelles et voila que tous se dirigés en grande hâte vers le lieu des festivités, hum danse et ragots en masse a n’en pas douté, voila ce qui l’attendait.

Ange resta la un bon moment se demandant encore si oui ou non elle prendrait part aux festivités qui allaient suivre , elle n'était pas encore vraiment décidé sur l’idée de si oui ou non elle était prête a passés une soirée avec toute une bande de nobles sans doute pour la plupart arrogant ... Et puis resté la grande question de savoir si oui ou non elle allait se changés .

Elle portait la sa tenue habituelle, ça n’avait en rien était un outrage ou un manque vu que nul ne l’avait vu mais pour le reste des festivités, le choix était délicat.

C'était la mariage royaux et bien que peu encline aux divers chichis vestimentaires de la haute société elle n'en était pas moin respectueuse de ce genre d’événements.

Elle prit son courage a deux mains, inspira profondément et quitta le lieu ou précédemment avait été échangés des vœux de fidélité et d’amour, elle devait y’allé, sans grand enthousiaste certes mais elle avait été invité puis Ambre ne lui pardonnerait sans doute pas de lui faire faut bon la laissant avec pour seule compagnie son odieux mari, a celui la elle lui tordrait bien le cou, mais pour l’heure, elle avait mieux à faire.
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MessageSujet: Re: Des regards rivés sur l'autel [ Invités ]   Des regards rivés sur l'autel [ Invités ] I_icon_minitimeMar 11 Nov 2008 - 11:21

Ambro sourit de plus belle, montrant sans vraiment le vouloir ces dents manquantes, mais que voulez vous, le vieux sage était heureux, c'était la première fois qu'il assistait un mariage, la première fois qu'il était entouré d'autant de nobles, de personnes influentes, il faudrait qu'il fasse leur rencontre. Apprendre plus sur les humains.

Le vieux demi-nain était resté lui même, il avait revêtus une robe beige et brune toute simple, qui ressemblait étrangement à celle qui portait tout les jours, les taches et la saleté en moins. Sa barbe était resté en bataille, il s'appuyait fermement sur sa canne fait dans un bois quelconque. Il sentit beaucoup de regarde se poser sur lui, en effet, il devait contraster au milieu de tout ces bourgeois fier et richement vêtus, mais il n'en avait que faire, il était comme ça et il ne voulait se dissimuler derrière un autre vêtement, il était a l'aise dans ses robes, il ne se changerait pas, même pour un mariage royale ...

Les regards se détournèrent très vite de lui quand la cérémonie commença. Le couple Royale fit son entrée, bon sang qu'ils étaient magnifique tout les deux, un vrai petit couple, il s'aimait cela se voyait, et c'était très rare dans la noblesse de voir deux personnes qui s'aimait et pouvant se marier.
Ambro tendit son cou pour glisser quelques mots à sa voisine, sans doute une noble de moindre importance, mais cela n'était pas grave, il avait besoin de parler.


- Fichtre, ils sont beaux , n'est ce pas ? Quand j'ai été invité je n'y croyais pas vraiment, vous imaginez, un homme de mon âge dans un mariage ?


La noble lui lanca un regard noir, à faire fondre de la classe, elle ne lui dit rien, l'ignorant superbement.

- Et bah dit donc, je ne savais pas que les nobles réagissait comme cela face à un vieillard …


Derrière lui, on put entendre de nombreux «  chuuuut »

- Oui bon ca va, je me tais, mais j'aurais une petite blague à vous raconter avant … Non vous ne voulez pas ? Bon bah dommage …



Puis la princesse, futur reine, disparus loin devant, près de 'autel, Ambro était au fond de la salle, comme à son habitude il était arrivé en retard, ne voulant pas attirer encore plus les regards il était resté au fond de la salle, bien que sa place était au devant, près de son roi Garmin, mais cela peut de personne le savais.
Le reste de la cérémonie se déroula tranquillement, sans encombre, mis à part une ou deux blagues lâché par Ambro à sa voisine, qui était maintenant profondément choquée.
Puis enfin le mariage se termina, c'était fait, les humains avaient un nouveau Roi et une nouvelle Reine. C'était maintenant au tour du banquet, le moment le plus important d'un mariage, de la nourriture, du vin et de la bière, que demander de plus ?

La plus part des invités se rendirent dans la salle des banquets, tandis que d'autres rejoignirent la sortie, c'était le cas de sa voisine qui regarda les nobles invités avec un regard envié.


- Bon et bien, charmante damoiselle, je vais vous laisser, je doit assiter à un banquet moi.


Il lui rendit un magnifique sourire, mais la dame ne semblait pas convaincus, souriant elle aussi, mais plus par moquerie, elle resta la pour voir ce petit bonhomme se faire virer à coup de pied par les gardes royaux. Mais sa surprise fut grande quand ces mêmes gardes s'inclinèrent devant Ambro. Ce dernier se retourna …


- Fichtre et fouchtre, je ne me suis pas présenté ? Je suis Ambro, premier conseiller du Roi des Nains, invités à la table du nouveau Roi.



Il se rendit dans la salle, riant de plus belle, laissant la noble seul, l'ai complètement figée et véritablement dégoutée.
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