Arrivé du Marquis [Terminé]

Quelle fouge ! la Duchesse, semblait de plus en plus étrange. Se joué t’elle du Marquis ou bien es un réel sentiment ? Aegar trouvait cela trop facile, et cela même était étrange. On disait la Duchesse maligne et ingénieuse, capable de tout.

C’est à ce moment qu’Aegar en fut effrayé. A ce moment il compris tout. En effet il se rendit compte que si il à sa place il se conduirai exactement comme elle. Or il se savait pertinemment vicieux. Des lors le Marquis devait être des plus prudent.

Il avait certes bien joué en première partie : l’assassinat du Duc, l’arrivé
des troupe de Sainte-Berthilde…mais la situation commençait à se détérioré. Il avait fait appel à son cousin, Rhaegar, qui devait venir d’ici peu afin de s’occuper de la garde et de retourner la garde Ducale à l’avantage de Sainte-Berthilde. La tâche allait être aisé. Avec la mort du Duc, la garde Ducale se retrouvait sans aucune tête masculine pour la diriger. Aegar avait intensifié le phénomène en faisant importer de l’alcool de Sainte-Berthilde à l’intension de la garde Ducale, ses derniers avaient fortement apprécié. Rhaegar serait bientôt la pour s’occuper plus efficacement de la garde.

Quand à Aegar il devrait s’occuper de la Duchesse. Il ne devait pas oublié son plan, il était ici avant tout pour négocier son mariage et ainsi récupéré Langeshack. Mais devait il contentait physiquement la Duchesse pour obtenir la main de sa fille ? La situation était réellement complexe.

A l’instant même ou Aegar pris conscience de
la nouvelle attitude de la Duchesse il trouva un plan pour la battre. Aegar se rapprocha très lentement de la duchesse et posa son verre sur une petite table.

Ma chère Duchesse, tous ce que je cherche c’est la prospérité et la puissance de Sainte-Berthilde. Or je sais maintenant que si nos deux régions peuvent s’unir, nous pourrions devenir très puissants. A nous deux nous pourrions formé l’une des plus riches et importante région du Royaume. Qu’en dite vous ma chère ?

La duchesse contemplait le maquis s’approcher d’elle, encore plus qu’elle ne l’était. Collés l’un à l’autre presque, quiconque eut franchi le seuil de cette porte eut pu penser y trouver un couple. Ses yeux noisette dévisageaient le marquis avec malice et sulfure, dans un brasier étonnement puissant. Ses yeux suivaient habilement la trajectoire du verre, se posant sur la table. Elle remontait lentement le long du corps du marquis, s’attardant sur sa virilité. Il s’était de ce fait penché au près d’elle, et elle avait pu contempler toute la rudesse et la magie de son corps.
Ses paroles toutefois laissaient la duchesse sourire amèrement, bien que le sourire fût des plus sucrés et des plus délicats. Lentement, elle se mouvait dans sa robe noire, offrant une vue imprenable sur ses courbes, où on devinait l’emphase de la poitrine et de la croupe. Elle posait, elle aussi, délicatement son verre, tandis que sa voix sensuelle et charmeuse se faisait entendre.

« - Je conçoit effectivement, marquis, toute votre virile puissance, et votre suprématie territoriale qui vous sied, étant donné son apparente évolution positive. L’union de nos deux puissances laisserait une suprématie absolue planer sur le royaume humain… et je vous accorde toutes les caresses que cette idée me laisse, entre nous… Néanmoins, un mariage, si délicat avec votre personne soit il, ne peut avoir lieu après la mort prématurée de mon défunt mari… Imaginez la cour, nous accuser tous deux d’avoir éliminé l’obstacle nuisible à un amour impossible… non ! je ne souffrirais nullement cette réputation, mêler Ashenie à ces histoires ne ferait qu’augmenter la perfidie des courtisans à notre égard..

La duchesse relevait doucement le visage, se tournait de trois quart, afin d’observer Aegar dans les yeux. Ainsi figée, pendant un instant, elle était plus belle que jamais, éclairée par un rayon de soleil éclatant sur la blondeur de sa chevelure. Elle souriait, un instant, et se déplaçait lentement vers lui. Son pas lent se faisait de plus en plus dangereux a mesure qu’ils se rapprochaient. Ses yeux étoilés brillaient, et sa voix reprenait.

Néanmoins, peut être désirez vous une quelconque autre fusion qu’une alliance conjugale… et si nous unissions les puissances, peut être obtiendrez vous toute la notoriété dont vous avez besoin. Je suis à votre disposition, Aegar… que désirez-vous… ? »

Ses deux effleuraient savamment la joue du marquis, plongeant son regard dans le sien, dangereusement, tandis que les visages se rapprochaient.

Ah ! avait il enfin réussi ? ou était il tombé dans sinistre piège que lui tendait cette femme ? La partie allée se jouer maintenant, il était si proche de la victoire, qu’il ne pouvait plus échouer. La Duchesse évoqua un mariage, parfait, rien de mieux pour officialiser l’union des deux régions. Bien entendu elle disait juste vis à vis d’un mariage maintenant, cela serait très mal vu, mieux valait attendre.

Lentement, mais sûrement, la Duchesse s’approchait, elle était maintenant si proche que l’issu de cet entretien devenait de plus en plus certain. Mais le Marquis, même si il trouvait la Duchesse très attirante, ne voulait surtout pas tout gâcher. Néanmoins la tentation était grande, après tout que risquait il réellement ? ne s’était elle pas offerte à lui ? Aegar prit la main de la Duchesse et lui dit :

Ma chère, je ne demande rien de vous, du moins je ne demande rien que vous ne donneriez pas de plein grés. Je ne cherche pas à vous forcer, ni à vous blesser. Et même si vous pensez mes intentions autres, je ne cherche que notre bonheur commun.

Aegar laissa quelque temps réfléchir la Duchesse, puis reprit.

En effet, un mariage serait la manière la plus efficace d’unir nos force. Bien entendu il nous faudra attendre, c’est évident. Mais lorsque vous serrez prête, sachez que je le serai également.

Puis Aegar lui prit son autre main.

Les mains de la duchesse s’emprisonnaient lentement de celles d’Aegar, avec douceur et volupté. Doux, l’homme était conquérant, et lui donner Ashenie effleurait l’esprit de la duchesse avec passion et douceur. Sa basse extraction était la seule entache, et pourtant, elle était bien grande. Il était pourtant d’un éclat éblouissant, sulfureux, envoûtant. Le regard de la duchesse se perdait dans celui d’Aegar, confrontant un instant la passion féminine au charme masculin, dans une fusion délectable, profonde, et envoûtante. Plongeant dans les abysses océanes d’une mer magnifique, l’adhérence était magique et magistrale.
La duchesse souriait habilement, en soupirant presque, emprisonnée près de la virilité envoûtante d’Aegar. Ses lèvres s’entrouvraient doucement. Elle était belle, sulfureuse, tandis que ses yeux, mi-clos, laissaient émaner une voute étoilée. L’instant était délicat, tendu au maximum, un lien doré unissait les deux protagonistes, collés l’un à l’autre, non sans sentir la chaleur de leur corps augmenter sous la proximité.

Sa voix s’élevait lentement, avec sensualité, dans la brume de la séduction, sous une pluie de flèche des anges d’Arcam. Ses lèvres pulpeuses semblaient à ces courtisanes charmeuses, laissant toutes les cours rêver d’une union charnelle. Quoi qu’elle fut bien sûr cette magnifiscence, il a y des années, à la cour de Diantra, en compagnie de sa sœur.

« - Notre bonheur commun, marquis, est le synonyme d’une union… transcendante, de votre puissance à mon empire… Soyez assurée que j’y suis des plus favorable… mais peut être… votre grâce nécessite t-elle quelques attentions, afin de se plonger dans un bain de bien être… »

Sa main se détachait de celle du marquis, et se portait à sa joue, tandis que l’homme pouvait sentir son souffle chaud sur ses lèvres, sous la proximité du visage de la duchesse. Leurs corps fusionnaient, jusqu’à imiter l’étreinte…

La situation devenait de plus en plus intéressante. Au fur et a mesure que les secondes s’écoulaient ont pouvait sentir une sorte de lien naître entre le Marquis et la Duchesse, teinté de désir et d’envie . Elle était la, s’offrant à Aegar. Ce dernier aurait pu la prendre là, l’embrasser avec vigueur et sensualité . Mais devait il s’abandonner à la passion, au risque de perdre toute lucidité vis-à-vis de la situation et de ses enjeux. A chaque instant tout pouvait se jouer. Certes il avait un semblant de domination sur le Duché, mais cette même domination ne pouvait elle pas être réduite à néant en un instant ? Il avait tellement bataillé pour en arriver là, que tout perdre lui était impossible.

Mais la Duchesse est si envoûtante, que lui résistait requiert une volonté que nul homme a. Comment résister à cela ? ou trouver la force ? Mais voulait il vraiment refusé ? Tant de questions taraudaient l’esprit du Marquis, qui envoûté par l’aura de sensualité de la duchesse peiner à réfléchir. De plus le vin commençait à faire effet, diantre, pourquoi avait il bu ce vin aphrodisiaque, une erreur qui lui aurait pu être fatale. La situation devenait des plus complexe et Aegar avait de plus en plus de mal à résister.

La tentation était trop forte, un semblant de doute effleura l’esprit du Marquis, mais ce fut vain, la main du Marquis lâcha la douce paume de la Duchesse et remonta le long de son dos, en même temps Aegar embrassa la Duchesse. Il sentit la chaleur douce et sensuel émanant de la Duchesse. Voila, il ne pouvait plus faire marche arrière maintenant, Qu’advienne que pourra, le Marquis avait pris à chemin qui le conduirait peut être vers la ruine, ou la fortune, nul ne pouvait savoir…

Seuls au monde, leur empire s’étendait au dessous de leurs pieds, et s’épandait en une fresque magnifique, changeant les tapis du sol en une fusion délectable. La duchesse Esidenir De Langehack contemplait le regard du marquis Aegar De Sainte-Berthilde. Cette éperdition des yeux prenait possession des corps, à présents fusionnés dans une étreinte presque prononcée. Une corde de sulfure se tendait, et nouait les intrigues, scellait les jeux, tournoyant à la manière d’une tempête autour des deux protagonistes. Belle, envoûtante, la duchesse laissait émaner la symphonie de l’extase sur ses lèvres, et communiquait à Aegar toute sa fougueuse attraction, sa folie infantile.

Lentement, la folie de l’un se communiquait aux yeux de l’autre. Un étendard de stupre, tissé de soie et de dentelle, s’élevait, majestueux et fier. Emprisonnée dans sa virilité, Esidenir sentirait un frisson s’éprendre d’elle à mesure que la main d’Aegar parcourait son dos. Leurs corps s’étreignaient avec fougue et délectation. La force du marquis saisissait la duchesse, et les mains de la belle s’éagraient avec passion, sur sa peau, et ses cheveux. Leurs lèvres proches brûlaient, l’air s’embrasait, et une flèche naissait sous la rosée. Le cœur d’Arcam enflammait les sens, et laissait n’aître des filaments de feu éperdus.

Les lèvres se touchaient, se cherchaient, s’effleuraient, puissantes et incandescentes, et s’adonnaient à la passion fusionnelle. La frénésie de l’un se répandait à l’autre. La duchesse s’agrippait, lentement, et savourait avec extase la douceur fougueuse du marquis. Le goût sucré d’Esidenir s’épandait sur les lèvres du marquis. L’une de ses mains s’emprisonnait dans ses cheveux, sur sa nuque, et l’autre caressait son torse avec lenteur. Amants d’un instant, le feu du désir les consumait lentement, et ne laissait que cendres.
Elle détachait un instant ses lèvres de celles du marquis en soupirant, et le parfum de ses lèvres brulait encore sur les siennes. Sa voix s’élevait dans un murmure, trahissant son extase et son désir, dans le tumulte d’un instant. Sa main se faisait pressante, et ses yeux se fondaient dans ce lui du marquis.

« - Oh... Aegar… ! Vous me plongez dans le tumulte d’une passion interdite… »

La duchesse s’agrippait à Aegar, et s’offrait à lui. Elle se blottissait dans ses bras, cambrant son dos, découvrant sa poitrine. La douceur de la soie côtoyait celle du jeune homme, et sa peau. Les yeux mi-clos, belle, et sulfureuse, elle semblait être complètement maîtrisée au désir d’Aegar. Elle soupirait, les lèvres entre-ouvertes, et les redirigeait vers celles d'Aegar. Son désir augmentait, sous son hypocrisie de maître. Elle savait parfaitement comment amener Aegar à succomber à son tour, et le considérer responsable de tout.

-------------------------------

Le poids du désir vainquait, et triomphait des deux corps enlacés. Doucement, leurs lèvres se trouvaient, ultime hommage à Arcam qui les enivrait du bonheur des sens. Portée par la force du marquis, la duchesse voguait sur la mer de ses bras, dans la douceur des tissus de Langehack. Eperdue de cette fougue, elle gagnait, peu à peu. Leurs corps se frôlaient, s’effleuraient, s’embrasaient. Le parfum de la passion les enlaçait. Les touchers lents de la duchesse se mêlaient avec tendresse au sein même de la virilité pesante su marquis. Penché sur elle, il l’enfonçait dans les matelas de plumes doux, peau contre peau. Les douceurs dansantes du paradis charmaient les corps alanguis de leur sulfure flamboyant…

La puissance subissait son crescendo, et maîtrisait même le désir envolé dans les grandes lyres bardiques, odes, et passions chantées, dont l’extase ne révèle que l’ampleur du bonheur. Délicate et sensuelle, la belle duchesse se donnait avec délectation à la virilité du marquis, qui l’emplissait de toute sa tempête. L’effort durait, s’intensifiait, contractait les sens en alertes. Les yeux mi clos de la duchesse étincelaient de mille feux sous le regard éperdu du marquis. Ses joues rosissaient, et elle soupirait davantage. La fougue du marquis n’avait d’égal que son talent, presque naturel, et il comblait la duchesse d’un honneur tout à fait spécifique.

Les fleurs de l’or laissaient leurs pétales éclore, émettant un nectar doux. L’extase enivrait encore la pièce de ses senteurs tumultueuses. Subissant encore l’étreinte du marquis, étendu sur elle, les muscles au repos, la duchesse lui susurrait quelques mots doux à l’oreille. Ses mains le caressaient avec une tendresse juvénile. Tout en la duchesse rappelait la femme qu’elle avait été, tant son corps, sa voix, et ses traits étaient conservés. Retombée en enfance, elle ignorait encore que la semence du marquis s’infiltrait en elle, et profitait de son erreur. La fécondité murissait en elle, lentement, prix de son extase. Blottie dans les bras du marquis, elle ne doutait pas une seconde de sa suprématie.

« - Mon doux, ces moments de joie intense resteront à jamais gravés dans nos esprits… Je e vous imaginais nullement si désirable, et vous surpassez bien des torpeurs. Ah, une alliance serait des plus unifiante à nos égards…

La duchesse murmurait ses mots, avec une telle suavité qu’elle se penchait sur l’oreille du marquis, e se délectant d’effleurer son oreille. Lentement, elle continuant, laissant ses mains se perdres dans quelques caresses.

Cependant, quelques de vos actes m’inspirent la plus grande crainte… Oh, j’ai bien noté tout cet arrivage de la garde de Sainte-Berthilde… et elle me terrorise, par ses armes. Si vous saviez… je ne me sens en sécurité qu’au creux de vos bras… protégez-moi, Aegar… j’ai besoin de vous…»

Aux tourments de l’extase, elle ajoutait le poison de l’attachement. Hypocrite et avide, elle espérait bien qu’Aegar agisse en sa faveur, afin de la contenter dans un mariage future.

Cette femme était réellement fantastique. Aegar avait connu de nombreuses femme, ou l’étreinte était agréable, mais avec Eisendir, tout était différent. La duchesse savait comment stimuler l’homme. La pièce partiellement éclairé donner un coté fantasque à la scène. Des lors Aegar ne pouvait faire marche arrière, aussi étrange que cela puisse paraître, il était maintenant prisonnier des douces mains de la Duchesse. Nul autre homme aurait pu résister.

Tout en l’embrassant, il chercha les liens permettant de délier le corset de la Duchesse. La tache semblait complexe tant la pièce de vêtement était sophistiqué, mais néanmoins il réussi. Les formes de la Duchesse était à la fois généreuse, et parfaitement proportionné.

Tout en embrassant, Aegar caressa doucement et tendrement la Duchesse. Les lèvres du Marquis ne furent jamais autant stimuler, tout une série d’arôme, de sensation déferlait. Le sensuelle parfum de la Duchesse apportait de douce effluves au Marquis, jamais il n’avait connu cela. Doucement le Marquis attira la Duchesse vers lui, et en même temps il recula vers la porte donnant sur sa chambre. Etant déjà entrouverte, les deux amants, qui ne formait plus qu’une entité, entrèrent dans la chambre à couché du Marquis…

Blottie contre le marquis, Esidenir frisonnait sous ce toucher délicat. La passion enivrait chaque geste dans ses entrailles, où trônait un délicat parfum éclatant et habile, œuvre même d’une artiste dévolue à son propre plaisir. Belle, envoûtante, magnifique, et charmeuse, la divine était sa propre création : œuvre d’une splendeur incommensurable, virtuose de l’hypocrisie, du charme, et du jeu de la cour. La création avait été commencée par sa mère il y a bien longtemps, et, sa vie durant, elle s’était forgée ce masque de piété, sous lequel trônait le plus grand vice, afin de triompher de sa sœur.

Ses mains aphrodisiaques s’agrippaient au torse du marquis, et s’éprenaient avec fouge de cette virilité marquante, puissance masculine fidèle et de marbre, sculptée à l’image des plus belles statues. Les mains du marquis s’activaient en caresse flamboyante, ondulant suivant les courbes généreuses d’Esidenir. Néera l’avait faite ainsi belle, et elle ne tenait qu’à le conserver. Le sulfure contractait les sens, et implosait en un rayonnement de désir. Enlacés à la duchesse, le marquis délaçait la robe d’Esidenir, découvrant légèrement son épaule. Les cheveux d’Esidenir se dénouaient sous un geste lent, et simple et tombait avec grâce su son visage. Souple et fins, ils semblaient pourtant d’une qualité avenante.

Le marquis la transportait, délaçant à présent son corsage. Ils passaient la porte de la chambre réservée au marquis. Leurs lèvres n’avaient cessées de s’éprendre de leur parfum respectif, ne se délaissant que pour laisser émaner les éventuels soupirs de la duchesse éperdue, et ses murmures doux. Le marquis disposait d’une force presque démesurée par l’extase et ses aléas ; et la duchesse semblait si fougueuse et si charmeuse… Ses caresses lentes stimulaient le torse du marquis, son visage, ses joues, et se dirigeaient sur son bas ventre, qu’elle effleurait du bout des doigts.

Elle s’abandonnait aux bras du marquis, et portait ses lèvres à son oreille, en l’effleurant avec lenteur et volupté. Son haleine parfumée de stupre gardait la sensualité la plus prenante, couverte de braise et de chaleur intense. Elle happait lentement le coin de l’oreille avec ses lèvres, auquel elle prodiguait une légère succion délectable. Son murmure allait droit aux oreilles du marquis, tandis qu’elle était blottie contre lui, et que sa robe se défaisait lentement. Sa main pressait la nuque du marquis, et s’égarait dans ses cheveux.

« - Oh ! Aegar… Vous êtes si unique… vous m’emplissez d’une passion… au feu inconnu ! Je suis toute à vous, dévolue à vos moindres désirs...»

Les mains de la duchesse se plaçaient lentement sur les tissus couvrant Aegar, et découvrait son torse, dans une lenteur magnifique et savante. Semblant perdue et éperdue, la duchesse connaissait et maîtrisait son jeu avec passion. Bientôt, elle aurait vaincu le marquis…

---------------------------------

Le poids du désir vainquait, et triomphait des deux corps enlacés. Doucement, leurs lèvres se trouvaient, ultime hommage à Arcam qui les enivrait du bonheur des sens. Portée par la force du marquis, la duchesse voguait sur la mer de ses bras, dans la douceur des tissus de Langehack. Éperdue de cette fougue, elle gagnait, peu à peu. Leurs corps se frôlaient, s’effleuraient, s’embrasaient. Le parfum de la passion les enlaçait. Les touchers lents de la duchesse se mêlaient avec tendresse au sein même de la virilité pesante su marquis. Penché sur elle, il l’enfonçait dans les matelas de plumes doux, peau contre peau. Les douceurs dansantes du paradis charmaient les corps alanguis de leur sulfure flamboyant…

La puissance subissait son crescendo, et maîtrisait même le désir envolé dans les grandes lyres bardiques, odes, et passions chantées, dont l’extase ne révèle que l’ampleur du bonheur. Délicate et sensuelle, la belle duchesse se donnait avec délectation à la virilité du marquis, qui l’emplissait de toute sa tempête. L’effort durait, s’intensifiait, contractait les sens en alertes. Les yeux mi clos de la duchesse étincelaient de mille feux sous le regard éperdu du marquis. Ses joues rosissaient, et elle soupirait davantage. La fougue du marquis n’avait d’égal que son talent, presque naturel, et il comblait la duchesse d’un honneur tout à fait spécifique.

Les fleurs de l’or laissaient leurs pétales éclore, émettant un nectar doux. L’extase enivrait encore la pièce de ses senteurs tumultueuses. Subissant encore l’étreinte du marquis, étendu sur elle, les muscles au repos, la duchesse lui susurrait quelques mots doux à l’oreille. Ses mains le caressaient avec une tendresse juvénile. Tout en la duchesse rappelait la femme qu’elle avait été, tant son corps, sa voix, et ses traits étaient conservés. Retombée en enfance, elle ignorait encore que la semence du marquis s’infiltrait en elle, et profitait de son erreur. La fécondité murissait en elle, lentement, prix de son extase. Blottie dans les bras du marquis, elle ne doutait pas une seconde de sa suprématie.

« - Mon doux, ces moments de joie intense resteront à jamais gravés dans nos esprits… Je e vous imaginais nullement si désirable, et vous surpassez bien des torpeurs. Ah, une alliance serait des plus unifiante à nos égards…

La duchesse murmurait ses mots, avec une telle suavité qu’elle se penchait sur l’oreille du marquis, e se délectant d’effleurer son oreille. Lentement, elle continuant, laissant ses mains se perdres dans quelques caresses.

Cependant, quelques de vos actes m’inspirent la plus grande crainte… Oh, j’ai bien noté tout cet arrivage de la garde de Sainte-Berthilde… et elle me terrorise, par ses armes. Si vous saviez… je ne me sens en sécurité qu’au creux de vos bras… protégez-moi, Aegar… j’ai besoin de vous…»

Aux tourments de l’extase, elle ajoutait le poison de l’attachement. Hypocrite et avide, elle espérait bien qu’Aegar agisse en sa faveur, afin de la contenter dans un mariage future.

Cette acte restera à tout jamais gravé dans la mémoire d’Aegar. Jamais il n’avait connu cela, par avant. La duchesse s’était montrée si, passionné, si, délicate. Aegar avait il fait une erreur, en s’abandonnant dans les bras d’Eisendir ? Alors que la duchesse était étendu sur lui, ce dernier se remémorât tout ce qu’il avait fait pour en arriver là…depuis son arrivé à Langehack, il en avait parcouru du chemin. Aussi étrange, il en tira un certain remord, un certain remord à avoir briser une famille, des vies… Combien de gens dans l’avenir maudirait son nom ? Mourrait il en homme respecté, en bon époux, en monarque juste, ou bien en tyran qui avait abusé et souiller la vie des gens qui avait juré de le suivre ?

Malgré cela, Aegar savait que ce qu’il faisait était bien, drôle ironie alors. Es tuer qui était bien ? non, bien entendu. Mais cette mort était nécessaire. Tout comme un jardin vierge, il fallait en arracher les mauvais herbes avant d’entrevoir de bonnes perspectives, jugeait on un jardinier sur sa compétence de destruction ? Non, bien entendu. Néanmoins Aegar espérait de tout son cœur pouvoir voir son jardin s’épanouir. Et si pour le voir ainsi, il devait tuer cent hommes, alors il n’hésiterai pas. Mais ce prix si élevé, n’était il pas, trop élevé ? Quel notion subjective que celle du prix qu’on donne à la vie. Ce prix est il proportionnelle aux bonnes action que l’homme a faite ? ou bien tout organisme vivant a un droit inaliénable à la vie ? Tant de question
trônait dans la tête du Marquis, tant cela devint insupportable, il lui fallait une réponse, mais comment répondre à des questions si rhétoriques ? Aegar se décida alors à agir plus posément, il donnerait une chance à la Duchesse, de voir les avantages qu’elle aurait à s’allier à Sainte-Berthilde. Mais, si elle refusait, alors Aegar n’aurait d’autre choix…il ne pouvait échouer.

Les paroles de la Duchesse firent sortir Aegar de sa torpeur.

« - Mon doux, ces moments de joie intense resteront à jamais gravés dans nos esprits… Je e vous imaginais nullement si désirable, et vous surpassez bien des torpeurs. Ah, une alliance serait des plus unifiante à nos égards… Cependant, quelques de vos actes m’inspirent la plus grande crainte… Oh, j’ai bien noté tout cet arrivage de la garde de Sainte-Berthilde… et elle me terrorise, par ses armes. Si vous saviez… je ne me sens en sécurité qu’au creux de vos bras… protégez-moi, Aegar… j’ai besoin de vous…»

Se jouait elle de lui ? ou bien étais ce une vrai peur, et un vrai besoin ? Aegar sourit puis lui répondit :

Ma chère Duchesse, sachez que ces éloges, que vous me faites, je vous les retournes, car vous êtes, sans commune mesure, la femme la plus…désirable,qu’il me fut donné de rencontrer. Et n’ayez crainte à mes hommes, sachez qu’il m’obéisse d’une foi inébranlable, et jamais ils n’oseraient porter la main sur votre personne…vous demandez mon aide, et vous savez que je ne pourrais vous la refuser… Mais j’ai appris, et cela me navre, que vous entretenez une relation, avec un homme qui aurait pour but de me nuire. Comment dois je prendre cela ?…Ma chère Duchesse, je suis la de tous ces petits jeux, si vous voulez mon aide, je suis votre obligé, mais alors donné moi un rôle officiel, vis-à-vis de votre Duché…

La duchesse était entièrement blottie contre le torse d’Aegar. Avec lenteur elle le caressait, et semblait si fragile et innocente, éperdue d’un homme qui l’a conquise à la mort de son mari. Ses lèvres se posaient lentement dans le cou du marquis, avec une fragilité sensuelle, et un savoir faire qui stimulait la peau avec une magnificence insoutenable. Épanouie, belle, fraiche, et claire, elle l’étreignait doucement. Son besoin de lui semblait intense, bercé par la mer câline de ses bras, où les sirènes éperdues chantent les reflets du soleil…

Lentement, sa main glissait le long de son corps, et lui prodiguait ces douceurs intimes, visant à établir, du bout des doigts, le confort de son amant près d’elle. Envoûtée par sa jeunesse fougueuse, elle se laissait emportée sur ses mots. Elle semblait déchainée par tous ces aléas passionnelle, réellement éperdue, et prise dans le piège du marquis. Sans défense apparente, elle semblait dépendre entièrement de lui, et sa vie était entre ses mains. Elle frissonnait lentement, et embrassait le torse du marquis, avec une lenteur savante.

Sa voix s’épanchait aux oreilles d’Aegar, en une lente effluve câline et sensuelle, emprunte du brasier qui les animait encore. Une vigueur douce, et une émotion marquée découlaient des caresses intimes de la duchesse sur le jeune homme. Ses doigts habiles frôlaient la peau et la chair du marquis, et l’effleuraient savamment.

« - Aegar, je n’ai besoin que de vous… de votre aide… de votre suprématie. Mes sens implorent encore les votre, et mo corps se fait frêle sans vous… vos gardes, si nombreux, me laissent des frissons dans le dos, et la mort récente de mon mari, sans doute causée par ces abominations efliques noires, me laisse apurée dans ce monde de brute… Protégez-moi, marquis… recouvrez moi de votre corps… Soyez mon seul rempart… je ne désire plus que vous…

Les murmures de la duchesse s’étaient intensifiés, presque ingénus, teinté de cette extrême sensualité de l’instant, que ses caresses soulignaient. Elle susurrait à présent aux oreilles d’Aegar, en mordillant le lobe de son oreille.

Je ne veux que vous, Aegar… et votre menace semble être nulle autre que le Sir Aldénor De Faëorn… quelques mauvaises langues vous auront enduit d’erreur, mais… il n’est là que pour s’occuper des affaires militaires en ces lieux, et n’a rien contre vous qui ne pourrait venir de moi… Croyez vous que mon cœur me laisse attaquer mon doux protecteur ? Jamais… Je veux encore souffrir vos baisers…

la duchesse portait ses lèvres pulpeuses à celles d’Aegar, et l’embrassait avec passion, distillant ses arômes et ses parfums au goût enflammé et délicat, ainsi qu’une texture infiniment douce et perditive. Le corps d’Esidenir se cambrait sur celui du marquis, et sa poitrine rebondie se blottissait au torse tressé d’Aegar. Une de ses mains se perdait dans ses cheveux… après quelques secondes d’extase, elle se retirait lentement. Ses yeux étincelaient de milles merveilles, et semblaient dotées d’étoiles magiques. Qui eut pu douter d’une telle sincérité ?

Je vous veux au plus haut rang, à mes cotés, et ne pourrais vous nommer officiellement… Que dirais la cour d’un marquis asservit, mon doux ? Non… faites moi confiance, et peut être déciderons nous communément… Je requiers votre personne entière !»

Elle l’embrassait de nouveau dans un soupire.

La duchesse semblait si sincère, telle une enfant cherchant la protection de son père, Eisendir avouât sa peur vis-à-vis des évènement passé. Aegar ne pouvait rêvé mieux, comme opportunité . Des lors Aegar se sentit moins fautif, même si il avait provoqué ces évènements. Qu’importe les faits, la Duchesse demandait l’aide d’Aegar, et ce dernier ne se priverait pas de cela. Mais une éternelle question trottait dans la tête du Marquis, pouvait il faire confiance à la Duchesse ?

Aegar, je n’ai besoin que de vous… de votre aide… de votre suprématie. Mes sens implorent encore les votre, et mon corps se fait frêle sans vous… vos gardes, si nombreux, me laissent des frissons dans le dos, et la mort récente de mon mari, sans doute causée par ces abominations efliques noires, me laisse apurée dans ce monde de brute… Protégez-moi, marquis… recouvrez moi de votre corps… Soyez mon seul rempart… je ne désire plus que vous…Je ne veux que vous, Aegar… et votre menace semble être nulle autre que le Sir Aldénor De Faëorn… quelques mauvaises langues vous auront enduit d’erreur, mais… il n’est là que pour s’occuper des affaires militaires en ces lieux, et n’a rien contre vous qui ne pourrait venir de moi… Croyez vous que mon cœur me laisse attaquer mon doux protecteur ? Jamais… Je veux encore souffrir vos baisers… Je vous veux au plus
haut rang, à mes cotés, et ne pourrais vous nommer officiellement… Que dirais la cour d’un marquis asservit, mon doux ? Non… faites moi confiance, et peut être déciderons nous communément… Je requiers votre personne entière !»

La situation était complexe, Aegar ne pouvait rester plus longtemps à Langehack sans que cela se remarque et devienne vraiment étrange. Aegar ne pouvait se risquer à une guerre. Il fallait agir subtilement.

Eisendir, je comprend votre tourment, et je puis vous assurez mon entier dévouement, mais vous devez comprendre que je ne peux rester ici, que si vous requissez ma présence, de manière plus officiel... Nous ne pouvons, bien évidemment pas nous marier, cela éveillerait bien trop les soupçons… non. J’ai bien mieux, renvoyez cet Aldénor…et nommez moi, de manière officiel, Protecteur de Langehack. Par ce statut, je pourrais rester ici, éternellement…

Esidenir se faisait plus lente dans sa caresse, effleurant l’intimité du marquis. Blottie contre lui, l’enserrant de ses bras, elle cherchait à l’apaiser de son toucher subtil et délicat. Avec une candeur sensuelle intense, elle le frôlait savamment, et les nudités se confondaient encore. Ses jambes s’emmêlaient à celle du marquis, et sa poitrine caressait le torse d’Aegar. Elle s’approchait de lui, doucement, sûrement. Leurs yeux se confondaient en un lent et délicat filament de sulfure, et l’étreinte amoureuse se ressentait encore, laissant présager au marquis l’espoir d’un amour…

La voix de la duchesse, encore enivrée d’émois, reprenait doucement, le regard désolé. Elle était animée d’une sensualité indéniable, et d’un tel travail au niveau de ses lèvres pulpeuses qu’elles laissaient envie d’embrasser encore et encore.

« - Oh, Aegar… Vous voir aux commandes de cette armée serait un bonheur doux et exquis, et vous posséderiez sur moi la délectable virilité des forces armées… j’en frémis déjà… Mais hélas, avez-vous songé à cette cour perfide, qui épie déjà la moindre de vos venues en mes terres ? La cour du roi ne saurait plus vous considérer, si vous êtes à mon service, tant qu’un membre de votre famille… Elle me dénigrerais de tout mes atours, m’accusant d’infidélité et de trahison ; comme cette petite perfide d’Ydril qui s’affichait avec ses amants, il fut un temps… Et vous laisserait tenir le rôle de chien de garde à mes cotés, sans plus nous accorder aucun crédit. Nous ne pouvons le faire ouvertement...
Mon doux marquis, vous savez toute l’attention que je vous porte, et tout le besoin que j’ai de vous. Aldénor de Faëorn est la meilleure couverture à nos plans marquis, et ne saurait apporter au duché qu’un peu de renommée. Nous devons cacher toute relation intime, Aegar… c’est notre vie, ainsi que celle d’Ashenie, et notre poids social qui est mis en jeu. Songez, l’ombre dissimule bien des choses… nous pourrons toujours convenir de quelques arrangements… Mais par pitié, soulagez mon cœur, mon tendre amour, et baissez la garde en mon palais… Son abondance me fait si peur ! »

La duchesse se blottissait contre Aegar, et enroulait ses lèvres sur les siennes, cherchant sa chaleur et son réconfort. Douce, belle, et fragile, comment avait-elle pu être le joyau gardé de son défunt mari ? Elle semblait avoir tant besoin d’un homme digne de ce nom… et paraissait le trouver en Aegar…

Ainsi elle refusait Aegar…un instant la fureur déchaîna Aegar. Mais un instant seulement, le Marquis se devait de garder son calme. Elle lui demandait de retirer ses soldats, mais Aegar savait pertinemment que si il accédait à sa requête, il ne vendrait pas chère de sa peau.

Le Marquis reprit ses caresse, et tout en passant sa douce main sur les courbes du la Duchesse il dit :

Ma chère, vous savez pertinemment que je ne pourrai rester éternellement ici, je vous le gage. Certes mon cousin a la régence de mes terres durant mon absence, mais cela n’est pas tout. Mes vassaux me poussent à prendre femme afin d’assurer la descendance de Sainte-Berthilde. Or je vous confesse, que mondésir se trouve ici, en votre personne. Mais comme vous l’avez dit, un mariage entre nous, serait des plus inopportun au vu des évènements récent.

Le Marquis se le va et alla chercher de quoi s’habiller, une fois vétu il se tourna vers la Duchesse

Je devrais bientôt partir ma chère…

La duchesse contemplait son marquis, qui semblait étrangement tourmenté. Elle s’agrippait avec toute sa douceur féminine au corps somptueux du marquis et s’accrochait à lui, laissant ses doigts s’arocher à ses épaules viriles. Sa poitrine se pressait contre son torse massif, et les sens de la duchesse étaient en alerte. Elle continuait son jeu magnifique sous un masque infaillible. Ses lèvres s’approchaient avec sulfure en un brasier étonnement magnifique, jonché d’étincelles brûlantes, de son oreille douce. Sa voix s’élevait avec douceur et émois, perdue dans la sensualité la plus tendre.

« - Calmez-vous, Aegar, songez que votre présence dans mon ombre ne sera pas discutable, et que l’officialité de votre post ne saura être terni que par la cour, mais notre efficacité ne saurait être désorienté. Je ne vous oublierais pas Aegar, ni vous ni vos conseils. C’est de vous dont j’ai besoin… et il me faut hélas sauvegarder les apparences. Ne m’abandonnez-pas.. »

La duchesse s’accrochait au marquis et caressait lentement son corps avec le sien, bercée par la douceur de sa voix virile. Il s’était lentement retiré, brisant es étreintes charnelles prolongeant les spasmes du désir fougueux. La duchesse était restée embrumée de son désir, nu, belle et avenante sur ses draps de soie. Aegar lui apparaissait de nouveau. Il annonçait son départ. Une tragédie semblait s’être abattue sur le visage de la duchesse, qui, aussitôt, bondissait à la manière d’un fauve à la grasse féline. Son corps s’était mouvé rapidement, tendrement, et elle s’était jeté dans les bras du marquis, caressant ainsi son sentiment de virilité et de puissance masculine. Elle l’étreignait faiblement. Son corps nu se pressait contre celui d’Aegar et ses doigts enserraient les siens. Elle semblait avoir tant besoin de lui, comme s’il eut réveillé un besoin intense en elle, comme s’il était un être unique à ses yeux. Des larmes semblaient avoir pris possession de ses yeux noisettes, qu’elle plongeait avec éclat dans ceux du marquis. Ses lèvres tremblaient légèrement, pulpeuses et douce. Elle semblait si frêle…

« - Non ! Mon doux… ne me laissez pas ici… ne me laissez pas seule… pitié ! Ne m’abandonnez pas à ma solitude. J’ai tant besoin de vous… »

Elle semblait si sincère qu’une larme coulait le long de sa joue. Était-elle si pure qu’on le prétendait, finalement ? Était-elle éprise ?

Était elle vraiment éprise de lui, ou n’es que feinte ? Difficile à dire. La Duchesse semblait sincère, mais pourtant. Ainsi elle devait sauver les apparences. Chose non fausse. Déjà une femme veuve être Duchesse faisait jaser les gens, alors en plus avoir un amant, cela serait très déplacé. Néanmoins Aegar devait jouer vite et bien, il ne lui restait plus beaucoup de temps. Déjà qu’une présence aussi longue pouvait sembler inapproprié, mais la venue de nombreux garde du Marquisat pouvait attirer l’attention.

La duchesse se jeta dans les bras du Marquis et l’implora. Que faire ? Si Aegar partait maintenant, tout ce qu’il aurait fait serait perdu. Néanmoins personne ne lui en prendrait rigueur, et il pourrait partir dignement. Mais l’ambition est une vile tentation, et cette même tentation faisait vibrer le cœur d’Aegar. A cet instant il su ce qu’il fallait faire

Ma chère je vient d’avoir une idée, une idée qui pourrait nous permettre de rester ensemble le temps de trouver une situation à long terme. Après l’enterrement de votre défunt maris, pourquoi ne viendrait vous pas passer quelques semaines à Sainte-Berthilde ?

Aegar marqua une légère pause et reprit

Votre fille pourrait oublier sa peine durant ce séjour, et pour nous deux ce serait un…alibi parfait, non ?

La duchesse souriait simplement, embrassant le cou d’Aegar . Ses lèvres pulpeuses s’égaraient lentement sur la peau d’Aegar, et son corps se pressait contre le sien avec éclat ? Elle semblait éprise, et conquise de cet homme à l’ascension fulgurent. Et si c’était un masque qu’elle revêtait habilement, qui eut pu en douter. Ainsi présentée, elle lui offrait son unique vertu, et faisait de lui son amant, le seul, l’unique !

Aux mots d’Aegar, la duchesse défaisait lentement son étreinte douce. Ses yeux noisette et étincelants, tel deux rubis nocturnes, éperdus des voûtes stellaires. Elle se laissait emporter au grès de la voix du marquis, souriant à certaines évocations, mais bien vite assombrie par quelques songes. Sensuelle et fragile sans son amant, elle semblait sincèrement attachée. Bien vite, sa voix sensuelle s’élevait à nouveau, et fondait l’abattement sous la voûte du charme. Ses doigts s’égaraient sur la joue du marquis, et ses yeux fixaient les siens.

« -Oh… j’aurai tant aimé vous rejoindre, et ne jamais être séparée de vous… Non jamais ! Entièrement dévolue sous votre bannière… et je n’aurais plus à craindre de vos soldats… Ah, mais cette cour assassinerait nos déplacements préjudiciables… Songez, vous étiez au près de moi tout ce temps, et je viens ainsi vous retrouver… La gente noble se ferait un plaisir de réduire ma vertu à Néant, et de vous octroyer les plus exécrables pêchers… Et nous serions tous deux déchus et désemparés… sans même pouvoir nous en défendre…
Restez au près de moi, soutenez mon deuil… j’ai besoin de vous, et de votre présence masculine… Cette maison en manque cruellement. Et la pauvre Ashenie n’a nulle épaule digne vers laquelle se tourner… songez à cette pauvre enfant, c’est bien elle qui pourrait vous permettre de rester…
En effet, si vous vous pressiez à lui prêter soutien et mouchoirs à ses larmes, et tout au plus, si vous feignez de lui faire une cour en apparence, je gagerais que personne ne saurait vous jeter la pierre, tant bien qu’on vous envierait d’être si proche… »

La duchesse souriait, triomphante… Elle jouait lentement ses cartes, et sûrement, savamment posés sous le masque de l’amour…

Aegar n’avait jamais été aussi proche de la victoire. Bientôt il pourrait épouser Ashénie, et alors, il aurait gagné aussi certainement que le soleil existe. Il allait maintenant courtisé la jeune fille, et bientôt elle tomberait sous le charme du Marquis. Aegar mis de coté ses remord, vis à vis du Duc, après tout cet homme était mort pour la bonne cause…enfin du point de vue d’Aegar. De toute manière, point de regret, Aegar n’y peut plus rien.

Aegar reprit Eisendir dans ses bras et l’embrassa langoureusement, que c’était bon… une telle tendresse, une telle sensualité. Tout été parfait. Mais bientôt il aurait Ashénie… Aegar prit la parole

Ma chère Duchesse, vous avez raison, parfaitement raison même. Courtiser votre fille serait des plus subtil, personne ne pourrait nous contrariez . De plus cela permettra de mieux liée nos deux région, de manière bien plus officiel…cela sera parfait…

Aegar souriait intérieurement et extérieurement. Il avait réussi à amener la Duchesse là où il voulait, il ne restait plus qu’a conclure .

» Quand on arrive en ville[terminé]
» [Terminé] Aussitôt arrivé, aussitôt reparti [solo]
» La déchéance d'un marquis
» Lettre au marquis
» Marquis et marquisat | Louis

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée