Visite de famille

Sujet: Re: Visite de famille Jeu 5 Mar 2009 - 14:45

SaYoLe fronçait malgré lui légèrement les sourcils sous la douleur qui lui imposait sa tête. Il manqua même de vaciller et jura silencieusement. Dans son état actuel, il ne pouvait pas vraiment servir à quelque chose, et donc remplir sa tache. Pourquoi fallait-il que cette migraine survienne maintenant ? Elle limitait autant ses réactions que ses réflexions… Doucement, il s’adossa au mur pour y trouver un soutient précaire mais appréciable tout de même. Il aurait voulu se masser le crane, se reposer, trouver le calme et la paix. Mais la situation ne lui permettait pas, et il se devait de ne montrer aucun signe de faiblesse, surtout avec ce qui venait de se passer et avec la présence du baron…
Il capta les paroles de celui-ci. Ces intentions étaient claires pour le Garde du Corps. Malheureusement, il ne pouvait rien faire contre des paroles, surtout tournées de cette manière. Intervenir ? A quoi bon, cela serai sa parole contre celle d’un noble… Il préféra attendre une occasion plus franche d’intervenir. Alors qu’il écoutait le réponse un serviteur l’interpela à voix basse. Il reconnu celui que tout le monde appelait Maurice. D’un signe de la main, il lui fit signe d’approcher afin de délivrer son message. Lorsqu’il eut finit, le pauvre serviteur du essuyer le regard glacial de SaYoLe. Il savait qu’il allait devoir répondre de ses actions de la journée, mais aussi rapidement… Il ne pouvait se résoudre à laisser Ashenie. Il avait refusé un ordre de la Duchesse pour la rejoindre, ce n’était pas pour faire l’inverse maintenant… Mais repousser cette confrontation serai également une erreur… Il mit plusieurs secondes pour peser le pour et le contre, cherchant une solution aux deux problèmes. Sa réflexion était lente et pénible avec ces maux de tête de plus en plus déplaisants. Lorsqu’il retourna la tête vers Maurice, il fut pris d’un vertige et du renforcer son appuie contre le mur pour ne pas perdre l’équilibre. D’une voix neutre quoi que légèrement faible, il murmura en guise de réponse :

Transmettez à la Duchesse mon grand regret de ne pouvoir répondre favorablement à ma demande et qui je suis sûr qu’elle comprendra que mon travail me retient ici. Dites lui également que je me rendrai à ses appartements à la nuit tombée lorsque dame Ashenie sera couchée…

Sachant pertinemment que le message était un ordre et non une demande, il congédia rapidement de la main le serviteur et rapporta son attention vers la jeune femme.

Sujet: Re: Visite de famille Jeu 5 Mar 2009 - 16:38

Le baron écoutait la demoiselle de Langehack parlait avec un regard doux et tendre, un regard d'ange sur un de ses enfants, un regard de tendresse rempli de douceur et d'amour, un regard d'elfe telle qu'on en voit rarement, à la fois doux, et agité de multitultes de sentiment qui se présenter à la porte de l'âme.

« - Je vous remercie, Baron d'Actellys, de vos compliments délicats, qui ravivent mon cœur d'une enveloppe d'idéal. Je ne crois cependant mériter tous ces louanges, que vous offrez avec tant de générosité.. Vos mots, si touchants, animent cependant mon inquiétude... j'ose espérer que je ne suis pas la cause de votre trouble apparent, et qu'il saurait se résoudre bien vite... Je serai peinée de vous contempler ainsi incertain...
Je vous avoue cependant ne pas connaître l'œuvre, ni le nom, d'Ostil Gersain. Il semble cependant avoir écrit de grandioses lignes, au fil de ses thématiques... c'est avec plaisir que j'en partage la connaissance. J'ai moi même pu délicatement apprendre bien des littératures, mêlant Rethan et Sylthae, ou encore Aaron et Aphaen.
« Votre admiration me touche, et vos mots sont lierre...»
Connaissez vous? Je dois vous avouer que la littérature est l'une des passions que mon père à su m'insuffler dans un vent d'hérédité. Le monde des mots me laisse éperdue de tous leurs sens...
Mais pardonnez ma dérive, j'espère ne pas vous avoir ennuyé, Baron d'Actellys. Je serai ravie de vous accompagner...»
dit Ashenie avec une voix claire et douce.

Cette voix, serait pour toujours le son parfait pour Aranel, le timbre idéal, celui que les chanteurs recherchent en vain toute leur vie. Un ton léger comme une brise matinal qui souffle les pétales encore trempé de la rosé, un ton clair comme l'eau de source qui descend délicatement le long des parois rocheuses des grandes montagnes, un ton aussi doux que la soie la plus pur, un ton divin semblable à celui que prendrait un ange s'il devait s'addresser au habitants de ce bas monde.

- Demoiselle, je ne connais, hélas ses auteurs que de nom, ans ma barronie les auteurs étra,gers sont quasiment inconnu, les elfes se complaise à écouter et lire les oeuvres de leur peuples, ce que je considère comme une regretable erreur car beaucoup de texte étranger sont magnifique. Non vous ne m'ennuyer d'aucune façon , bien au contraire vos paroles me captives d'attention,
dit Aranel.

Le baron après que la demoisell est accepté son invitation ouvrit la porte du salon, ou le plateau de fruit attendait encore d'être vidait, ainsi que la bouteille de Langehack, à peine emtamé. Le serviteur qui avait accueillit le baron revint apparement chargé d'une missive. La duchesse souhaitait la présence de Sayole dans ses quartiers immediatement, le garde du corps aller recevoir sa sanction, le baron eut du chagrin pour lui mais il n'aimait pas la présence de cette homme qui devait le prendre pour un ennemie d'Ashenie, alors que bien au contraire, le baron ne verait rien qui puisse nuir à la belle demoiselle.

-Transmettez à la Duchesse mon grand regret de ne pouvoir répondre favorablement à ma demande et qui je suis sûr qu’elle comprendra que mon travail me retient ici. Dites lui également que je me rendrai à ses appartements à la nuit tombée lorsque dame Ashenie sera couchée…

Cette homme était donc aussi bête que cela, il ne mesurer en rien sa bêtise, a vouloir obstinément rester il risquait énormément, d'autant plus que ses propos étaient incohérent, cette homme n'avait donc aucun sens de logique. De toute manière il recevrait sa sanction bien avant que Ashenie soit couché, la famille ducale aller se retrouver d'ici peu pour le diner, avec le baron, et le garde du corps à moins qu'il abandonne Ashenie durant le repas, ce qu'il ne ferais pas, ou alors il serait encore plus idiot et incohérent que le penser Aranel, sinon il devrait être confronté à la duchesse et à son mari, au repas, ou s'il braverait la décision de la duchesse encore une fois, il serait immédiatement renvoyé, le Duc ne supporterait en effet pas d'inconduite de son personnelle devant un invité, qui plus est un invité noble, incarnant la noblesse elfique tenu en haute estime par les humains.

Monsieur le garde du corps, s'en vouloir vous dicter des conduites, mais vous devriez obéir, votre comportement, risque de vous couter le renvoi, si vous vous inquiéter pour Ashenie ne vous inquiéter nullement, je en vais en aucune manière lui faire le moindre mal, jamais mon âme et mon cœur ne voudrait lui nuire, maintenant c'est votre décision, mais votre tête étant déjà en suspend, vous risquez le renvoi et le déshonneur à vous exposer ainsi a la désobéissance.

Sujet: Re: Visite de famille Jeu 5 Mar 2009 - 17:01

Le garde du corps emboita le pas du couple du moment pour aller les rejoindre dans la pièce ou les fruits attendaient encore. Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui pour vérifier que le serviteur était partit et referma calmement les portes. Maigre rempart mais cela lui permettait d’éviter les bruits extérieur de la vie du palais et ainsi s’économisé la désagréable sensation de se bourdonnement. Sa tête le lançait vraiment de plus en plus… Il espérait de tout son cœur que ces maux allaient rapidement disparaître, sinon la confrontation avec la Duchesse et se qui allait en résulter promettait d’être plus que désagréable… L’homme s’adossa de nouveau au mur à quelques pas de sa protégée et s’enveloppa dans sa longe cape. Le froid le gagnait… Décidément, son corps ne lui facilitait pas la tache…
Soudain, le baron s’adressa à lui. Un masque de neutralité sur son visage empêchant d’y lire ses réactions se matérialisé. Comment l’elfe avait pu être au courant ou entendre l’ordre de la duchesse ?... SaYoLe déposa ses yeux gris sur Ashenie quelques secondes avant de diriger son regard de glace vers l’invité de la maison. Il prit quelques secondes avant de parler, s’assurant que sa voix ne trahira pas son mauvais état. D’une légère courbette, il répondit :

Je vous remercie de votre sollicitude Baron, mais j’aimerai vous expliquer certain point.
L’honneur n’entre pas en compte dans le métier que j’exerce du moment que cela permet de remplir le contrat correctement.
Pour ce qui est de ma tête, elle est en suspend depuis le jour de mon arrivée. Mais voyez-vous, le Duc qui est le titulaire du contrat tient plus que tout à la sécurité de sa fille, que ma présence déplaise où non. Donc ne vous inquiétez pas pour ma tête, elle n’est pas prête d’être décollée. Comme vous pouvez le voire sur mon visage, ce n’est pas faute d’avoir essayé…
Je me rendrai effectivement auprès de la Duchesse une fois la jeune Ashenie à l’abri de sa chambre et de ses draps mais point avant… J'assumerai sans aucune hésitation les concéquences possibles...
Maintenant, si vous voulez bien excusez ma présence, je vous donne ma parole qu’elle sera aussi discrète que possible…

Doucement, il se redressa, plongeant ses yeux gris dans ceux de l’elfe quelques instants avant de se détourner de nouveau vers sa jeune protégée. Il lui adressa un léger signe de tête rassurant avant de s’adosser de nouveau au mur. Sa prise de parole n’avait en rien arrangé son mal de crane…

Sujet: Re: Visite de famille Sam 7 Mar 2009 - 21:21

Ashenie était entrée d'un pas feutré. Sa prestance soulignée par la dignité de sa marche s'élevait doucement en une vapeur colorée, invisible au monde, d'une pureté éclatante. Sa timidité chétive frissonnait sous sa fragilité, laissant une douce lueur arborer son visage. Un arc-en-ciel de délicatesse dévoilait toutes ses notes de couleur sur le corps de la petite duchesse. Elle flottait délicatement, le pas léger.

Les mots semblaient s'éprendre d'elle, et lui laisser de douces marques d'émois majestueux, qui octroyaient au visage toute la lueur du sens. Elle regardait un instant le baron, ingénue et simple, et tournait le visage vers SaYoLe, l'air inquiet. Son regard mêlait la complexité des émois, si bien qu'il en devenait mystérieux, vaincu, et impénétrable...
Elle restait muette devant le débat, ne pouvant intervenir par ordre. Ceux de la Bonté avaient en effet été clairs... et la demoiselle devait éviter toute implication à l'égard du jeune homme, bien qu'aucune preuve de témoignage ne fut acquise.

Ses yeux pures s'étaient posés sur le soleil couchant, elle rêvait doucement. Les vapeurs teintées de douceur enivraient ses pensées, et elle se perdait indistinctement dans ses songes. Avec lenteur, elle fit quelque pas vers l'avant. Un léger sourire illuminait son visage. Son pas lent la conduisait à la fenêtre du monarque, devant cette baie vitrée où trônait le soleil couchant...

Au même instant, la porte s'ouvrait de nouveau. La Bonté accompagnait Maurice, froide et cruelle. Son regard de glace lançait un poignard au visage du baron, et elle se tournait, dans un désert arctique, vers le jeune garde du corps. Le domestique s'avança, et murmura de nouveau.

« - Madame vous demande, SaYoLe. C'est urgent...»

La bonté contempla la pucelle de Langehack d'un air dépité. Pourtant, elle se ravissait de la distance qui la séparait des homme. Un sourire froid glaça son visage, et elle se reporta sur ce baron...

Sujet: Re: Visite de famille Sam 7 Mar 2009 - 23:31

Aranel détourna son regard de Sayole, ce dernier c'était donc mis dans la tête de suivre Ashenie jusqu'à ce que cette dernière soit couché, mais il n'éviterait pas les sanctions de la duchesses, cette dernière ne laisserait pas un affront de cette ampleur passer. Le garde allait sans doute endurer les sanctions d'Esidenir, cette dernière devait se montrer sans pitié fasse à quelqu'un qui remettait en cause son pouvoir et son autorité.

Le baron détacha son regard du garde et le pointa sur Ashenie, cette dernière regardait le soleil d'un regard rêveur et contemplateur de l'astre magique qui éclairait le monde de ses rayons. Le baron se rapprocha de la demoiselle, a pas feutré et délicat, il fit abstraction de Sayole. Aranel n'avait qu'une envie ce fut de prendre la main d'Ashenie et de pointer son regard dans celui de la demoiselle de Langehack.

D'ailleurs il commença a lever sa main , mais un bruit de pas arrêta son geste, il se retourna et vit le serviteur Maurice accompagné d'un autre femme qu'Aranel ne connaissait pas. Cette dernière avait un regard lourd et agaçant, le domestique Maurice chuchota quelques mots à Sayole, il lui disait sans doute que la duchesse l'attendait.

Le baron se sentit soudain prie de compassion pour le protecteur d'Ashenie, ce dernier a vouloir trop protégé la demoiselle allait endurer des brimades qu'Aranel n'aurait jamais penser infliger à ses serviteurs. Quelles retournement d situation, le baron désirer tout à l'heure le renvoi de ce garde trop encombrant, mais maintenant, il souhaitait le protéger.

La douce Ashenie avait fait retourner le baron à sa vrai nature, avant son passage à la cour, un être assez simple ne cherchant que le bien des autres et la paix. Ses sentiments de joie et d'amour décidèrent le baron à agir, ce dernier ne pouvait laisser un homme endurer des sévices, dont la nature était certes inconnus à l'elfe mais il les imaginait très bien.

-Ma dame, il me semble que vous venez ici pour nous enlevez ce chère Sayole, il se peut que je me trompe en tout cas si cela est l'objet de votre présence pourriez vous reportez à plus tard ce rendez vous, car je m'entretenais avec Sayole d'un sujet fort intéressant, les fleurs de Langehack, il se trouve que nous deux partageons la même passion pour ses végétaux, et il me chagrinerait terriblement de mettre fin à cette conversation. Cela étant nullement votre but n'est ce pas?
dit le baron avec un ton qui n'admettait aucune autre réponse que l'acquiescement.

Sujet: Re: Visite de famille Mar 10 Mar 2009 - 19:06

Sa tête le faisait maintenant énormément souffrir. Bien que son visage gardait cette expression de neutralité, un petit pli sur son front trahissait sa douleur et la concentration nécessaire pour y résister. La douleur qui avait démarré dans sa nuque était doucement remonté pour atteindre l’intégralité de la tête avec des pics de douleur du les tempes et le front. La tête lui tournait de plus en plus et sa vision se troublait quelques secondes à certain moment. Il enrageait contre lui-même. Il savait pertinemment qu’il ne supportera pas cette douleur éternellement. Tout se qu’il espérait c’est qu’il n’aurait pas à trop bouger. Ce mur était un soutient non négligeable… La fraicheur de la pierre apaisait quelques peu son mal.
Délibérément, il s’était mis à éviter le regard de sa protégée. Seule la jeune femme avait été assez en contact avec lui pour avoir une chance de déceler sa faiblesse passagère. Un risque qu’il ne pouvait courir… Leur relation avait évolué… Chaque épreuve, chaque journée les rapprochait bien que le Garde du Corps se refusait de se l’avouer. Les sentiments n’avaient pas sa place ici… Surtout qu’aux vues des circonstances, SaYoLe doutait qu’il allait rester très longtemps aux services du Duc. La none et la duchesse arriveraient bien un jour ou l’autre à faire plier son client… Rapidement, il du sortir de ses pensées avait le retour du serviteur, accompagné de la sœur bontée. Les yeux gris du jeune homme ne retenaient pas tout le mépris qu’il éprouvait pour la dame. Une chose était sûre. Le jour où il ne serait plus au service du duché, il veillera avec grand plaisir à ce que cette femme ne puisse plus jamais exercer ses soi-disant purifications…
Ses lèvres s’entrouvrirent pour annoncer un nouveau refus qui n’aurait pas manqué d’être sanglant mais se refermèrent, coupé par leur invité. Le regard de SaYoLe se tourna vers l’elfe. Bien qu’une fois encore, il ne le montra pas, il fut extrêmement surpris de cette prise de position. Il n’aurait pas pensé pouvoir trouver le moindre soutient de sa pare. Et bien qu’il ne lui soit d’aucune aide pour la suite, en tant qu’invité, il avait un poids assez important pour le moment…
Un léger sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres restées closes. De nouveau, il se tourna vers Maurice et Bonté.

Je me dois une nouvelle fois de repoussé la demande de la duchesse pour les raisons déjà expliqués auxquelles se joignent celles de notre invité…
Renouvelez à la Duchesse toutes mes excuses, et répété lui que je viendrai me présenter à elle lorsque je serai libéré de toutes mes obligations…

Sujet: Re: Visite de famille Jeu 12 Mar 2009 - 13:20

Le soleil s'épanchait en un torrent lumineux sur le visage de la pucelle, et s'envolait doucement vers les aurores boréales. Les yeux rivés vers l'astre disparaissant, et ce paysage paradisiaque qui ouvrait lentement ses portes nuageuses à l'esprit vagabond. Il la capturait dans ses filets ardents, sous la mer brumeuse qui la laissait naufragée de tous ports, et même les présences masculines avoisinantes n'y pourraient rien. La ronce lumineuse s'éprenait du regard pure, et luisait sous les couleurs froides de ses yeux. La princesse ducale, dont l'âme disparaissait sous les lances ardents, semblait effacée, un instant, du monde, pour ne se vouer qu'à la contemplation d'un regard solaire. Était-ce Ceryn, SaYoLe? Ou un de ces hommes nobles dont la courtoisie émane, et dont la séduction grandissante enivre l'air d'un parfum de rose? Elle songeait. Les yeux se fondaient, indistinct dans l'éclat pure du soleil, semblable aux sentiments de la damoiselle.

La Bonté jetait un regard froid sur la jeune pucelle, bien trop porter à ces rêveries infantiles, où le soleil et la lune restent de chastes amants. Et l'étoile de l'aube luit encore dans les lits ardents d'une passion déchainée, où les plages blanches du corps féminins laissent un ressac harmonieux les baigner de tendresse. La pacotille aveugle de l'ingénue était presque amusante. Néanmoins, elle se tourna vers le baron qui avait osé tenir quelques propos outrageux à son égard. Qui était-il? Un mâle. Un pauvre mâle inférieur, un traine-misère qui n'aspirait qu'à de bons et loyaux sentiments. Un elfe.. Oh dieux! Ashenie ne pouvait rester en cette présence.

La voix froide de la Bonte s'élevait dans un blizzard glacial, raidit par les traits lourds de son visage. Bien loin des notes harmonieuses de sa pupille, ses mots claquaient, à l'image d'un poignard acéré.

« - Vous vous méprenez, Baron. Je ne viens nullement vous interrompre, et vous me voyez outrée de vos manières, et de vos considérations à mon égard. Sachez que je m'intéresse nullement à votre discussion, et à SaYoLe.

Le nom du jeune garde avait claqué dans la bouche de la nonne. Grave et maladive, la voix dépeignait un mépris contenu, dont la révélation subirait la négation immédiate. Les oreilles pouvaient l'entendre, mais l'hypocrisie gagnait son jeu, si les apparences devaient être préservées.

Je suis ici pour m'entretenir avec mademoiselle Ashenie, et, puisque vous semblez vous complaire dans une discussion passionnante avec messire SaYoLe, je me vois en droit de vous l'enlever. J'ai quelques propos d'ordre privé à lui faire part, auquel, bien sûr, votre oreille ne peut se prêter. Par les saints dieux, ces propos religieux ne sauraient se perdre dans une oreille masculine, vous le comprendrez aisément. C'est votre cas également SaYoLe. Vous resterez ici jusqu'à notre retour, si vous tenez à mademoiselle, et à votre poste.

Ashenie! Disait-elle en haussant le ton. Les dieux réclament votre sainteté la plus pieuse, et votre présence est requise au près des bougies de prière. Les nécessiteux ne sauraient attendre, et la mort ne saurait les éviter que par quelques actes de votre part. Vous le savez...»

La Bonté s'éclipsa, entrainant Ashenie dans son sillage. La jeune damoiselle avait jeté un regard d'excuse envers l'assemblée. Une courte révérence, elle avait doucement frôlé chaque homme , les caressant d'un regard de compassion.

Maurice ne semblait pas se résoudre à affronter la duchesse, qui lui avait donné l'ordre de ramener SaYoLe quoi qu'il arrive. Il savait que son vieux corps craignait le fouet. Il insita de nouveau, dans un murmure que seul l'homme pouvait entendre.

« - La duchesse exige votre présence SaYoLe. Vous m'en voyez désolé... Vous savez son courroux...»

Un regard implorant se dirigeait sur le garde du corps.

Sujet: Re: Visite de famille Jeu 12 Mar 2009 - 19:44

Aranel écouta la dame religieuse parlait, cette dernière devait le haïr sans nul doute, mais le baron ne lui en voulait pas, non il comprenait cette dame et était pris de compasion pour elle qui empreint d'idéaux religieux avait abandonné le reste, mais le baron n'avait plus cette capacité dans son coeur à détester les personnes.

Il ne ressentait plus que de la compasion pour tous, et songeant à ses plans futur avec son camarade Matador il frémit songeant au mal que celà causerait, seul l'idée du bien qui en résulterait le maintint dans la ligne de son objectif.

Le baron regarda Sayole, ce dernier était un homme brave,
contrairement à ce que le baron avait jugé du premier abord, son âme était attaché à Ashenie, la protégeant coute que coute, mais il s'était trompé d'ennemie, car Aranel ne voulait causer aucun mal à la belle demoiselle que se soit physique ou moral.

Puis ce fut le serviteur Maurice qui atira l'attention du baron, ce dernier faible et impuissant réigné à subir les ordres de sa maîtresse, le baron fut rempli de compassion vis à vis de ctte homme, soumis à une autorité qu'il craignait, quelle dure labeur pour un homme qu'être asservi.

-"Mon ami, Maurice je cros, joignez vous à nous, allons la barone ne vous voyant pas revenir viendra surment nous rejoindre et je lui expliquerais que je vous ais gardé pour parler avec moi, me sentant soudain seul, je suis sure qu'elle comprendra"

Aranel avait décidé d'aider ses deux hommes, bien qu'il ne pourrais agir une fois partit, il espérer implanter une graine de bienfait chez la duchesse lui ouvrantles yeux sur les autres, que la supériorité n'était rine, qu'une question abstraite de naissance, autrement dit rien.

-" Dite moi , sayole que faissiez vous avant d'entrer au service de dame Esidenir, vous semblez être un combattant il me semble?"

La situation tournait au ridicule. Il ne contrôlait plus rien, et cela, il ne pouvait le supporter. La partition jouée de concert par la none et la mère frôlait la perfection. Prit au piège avec pour couronné le tout une migraine affreuse, SaYoLe allait devoir essayer de limiter les dégâts du mieux qu’il pouvait. Malgré un regard toujours aussi neutre, il regarda sa jeune protégée se faire emmener par la none sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit. Une simple phrase de réponse sortie de sa bouche alors qu’il effectuait une légère révérence :

Je ferai attention à mon poste et aux choses qui me sont chère. Mais vous, devriez faire attention à vos actions…

Un jour il l’égorgera de ses propres mains… Un jour il verra la vie s’évanouir de ce corps sadique… Mais pour cela, il faudra qu’il prépare un coup parfait s’il ne veut pas que cette histoire lui retombe dessus… Reportant son attention sur le pauvre Maurince, le garde du corps lui répondit avec un sourire forcé :

Oui, je ne connais que trop bien son courroux…

Détournant son regard pour le redéposer sur leur visiteur, il répondit calmement.

J’ai toujours fait ce métier aussi loin que je m’en souvienne… Les gens nés sans nom ou l’ayant perdu ne disposent pas de vos richesses mon seigneur. Ma lame et mon corps me fait vivre en protégeant les autres. C’est ainsi et ça le sera pour le reste de ma vie…

Maintenant, si vous le voulez bien, je vais aller voire la Duchesse… Veuillez m’excuser…

Une nouvelle révérence et il tourna les talons pour se rendre vers les appartements de la duchesse. Son seul espoir pour Ashenie résidait dans le fait qu’il pensait peut probable que la none procèderai à une purification alors que la jeune femme devrai être présente au diné de ce soir pour leur invité. Arrivé devant la porte, il frappa trois fois et inspira profondément. Nul doute que cet entretient n’apaiserai pas sa migraine.

Le baron se retrouvant seul dans le salon, s'assit sur le canapé, il songea qu'il attendait l'occasion d'exposé les vrais fondements de sa visite, il devait essayer de rallier Esidenir à sa cause et cette dernière rallierait son mari si cela était possible.

Aranel se resservit un verre de Langehack, le vin était délicieux, même exquis fin et léger une vrai saveur pour la bouche et les papilles. Le demi elfe attendit silencieusement, écoutant les bruits que faisait les serviteurs qui passait et repassait, il songea à son parrain Varel, qui devait être à Alëandir, il devrait aller le rendre visite, cela faisait bien trois ans qu'il ne l'avait pas vie, un rien dans une vie immortelle.

Le demi elfe trouva un livre prés du canapé, ce dernier était un résumé des grandes légendes de Langehack. Aranel lit quelques pages avant de se souvenir de quelque chose, Varel cherchait des idées pour créer une pièce de théâtre, un art qu'il avait créer. Et ses légendes étaient parfaite, il devrait demander à Esidenir ou il pourrait acheter un de ses livres.

Aranel avait déjà vu une représentation d'une pièce de théâtre, assez intriguant mais très prometteuse, Varel avait eut la une idée de génie, même plus que cela. Un nouvelle art était née, une nouvelle fierté pour les elfes, et un nouveau loisir pour tous.

Le demi-elfe commençait un peu à s'impatienter, un comble pour un éternel, enfin ce dernier n'aimait pas attendre, il détestait cela même, une perte de temps, mais si ce dernier était pour le baron presque sans fin.

La Bonté entrainait lentement Ashenie dans les dédales du château et par delà la vitre d’où le baron avait une vue imprenable. Sur la place du soleil tendre, ou trônait l’illumination d’un ciel déclinant, l’ingénue laissait doucement son visage se caresser de la brise tendre. Sa robe de pétales blancs voletait doucement suivant les courbures du vent, et l’ingénuité trônait en une splendeur contemplative, sous le joug délectable de la Bonté. Là, le soleil mourrait! Les tons or et orange se fondaient lentement dans le rose magnifique, détaché sur cette mer de nuages blancs, pures, voilant mal l’astre disparaissant. Le ciel criait sa déchirure angélique sous l’aube crépusculaire, et les coloris éclataient, émanant la vigueur finale dans une atrocité artistique intense. La faille colorée s’envoûtait d’une aura si douce, cercueil des fées, dans la somptuosité éclatante de l’horizon joueur, qui, trônant sur le château comme un maître docile, laissait une étrangeté ravissante s’éprendre des yeux de la petite duchesse, au teint si frais. La nuit envelopperait bientôt l’extase du coucher du soleil, de sa lente froideur, contrastant tellement avec ces effusions maladives et ces coloris ensanglantés. Et La Bonté trônait, vigoureuse et fière, droite et froide. La, sa voix dictait la lourdeur du précepte religieux, si craint, dans un murmure audible uniquement pour la damoiselle. Elle acquiesçait, silencieuse, belle, et dominée par le joug de l’amour divin, et de la vie obscure, inaccessible. Détaché de l’horizon, la glace de la Bonté s’abattait cruellement sur cette délicieuse enfant, expiant un courroux relatif à la présence masculine, son impureté, et la direction du regard baronnial. Oh non ! Le trésor ducal était bien trop délicat pour se laisser ainsi violer par les yeux d’un homme ! Un si beau cœur, une si belle poupée ! Rien n’était à prendre, assurément. Et si la volonté d’un homme en eut été autrement, la mort pour outrage à la vertu de Langehack l’attendait, si, toutefois, La Bonté s’y imposait. Les quelques paroles pieuses s’écourtaient, et La Bonté disparaissait vers la chapelle, laissant le corps attrayant à la fraicheur de l’air, ses caresses indésirable, et ses regard pénétrants. La jeune pucelle, d’un ton doux, tournait son visage vers le salon de discutions. Elle souriait… avec une lenteur délectable, tandis que la chaleur de ses lèvres se propageait en ses traits, comme si un ange de magnificence fut à présent de ce monde. Elle savourait, un instant, les rayons solaires…
Maurice s’en était allé au près de SaYoLe, le menant, çà et là, jusqu’aux appartements de la duchesse. Triste, et froid, le pauvre vieillard exécutait sans faille les ordres de la duchesse. Trois coup suffirent à marquer le retour masculin, tandis que la voix de la duchesse ordonait, autoritaire et hautaine.

« - Ludmilla. Laissez SaYoLe entrer.

Le visage froid, les yeux pénétrant, elle semblait fermée, et décidée. Le sulfure de son attitude se mêlait lentement à la domination qu’elle exerçait, dans un parfum si délectable. Cependant intransigeante, ses formes adouciraient ses paroles. Son regard noisette s’abattait lourdement sur SaYoLe. La duchesse refermait la porte derrière Ludmilla, répandant un mot bref de remerciement à l’humble Maurice. Le loquet se tirait, et le couple était enfermé. La voix sensuelle de la duchesse reprenait.

«- Veuillez excuser l’insistance avec laquelle j’eu pu vous tirer de votre garde, mes propos sont cependant bien plus importants que votre surveillance, que la garde peut un instant effectuer, si toutefois vous daignez la jugez digne. Je ne puis vous le cacher, chère SaYoLe, votre attitude m’a bien donné de l’humeur!

La Bonté est une fois de plus venue me voir. Sachez-bien que les portes d’Ashenie vous sont closes ! Votre attitude outrageuse, envers Néera et les bonnes mœurs, est des plus risquée, et vous savez bien que votre tête est en jeu dans ce périple grandissant … La Bonté est l’une des figures les plus respectable de ce château. Et votre attitude à son égard est celui d’un enfant… car vous n’êtes sans doute pas plus, au vu de vos actes. Si AShenie est victime de vous, c’est uniquement par ma négligence. Et je ne puis la souffrir plus longtemps. Votre rôle est certes de la protéger, mais votre rôle est d’obéir aux ordres ! Contentez vous donc d’une approche lointaine et discrète, et que l’intimité de la damoiselle de Sephren vous reste inconnue.
Je serais ainsi tentée d’interrompre votre contrat, mais mon infinie Bonté me pousse à audire vos défenses, puisque je suis une femme juste. Parlez donc SaYoLe. Et voyons de quel air vous saurez vous justifier… »

La duchesse fixait SaYoLe dans les yeux, le visage fermé. Ses lèvres charnues exposaient la douceur féminine à la virilité de SaYoLe. Son parfum était étourdissant et sa sensualité se mêlait à ses mots, si bien qu’elle en devenait perditive. Des assauts répétés sur le corps d jeune SaYoLe…

Son mal de crane lui martelait l’intérieur de la tête comme les vagues de la mer martèlent les falaises du bord de mer… Lorsque la porte s’ouvrit, le garde du corps posa un regard vide sur la duchesse tout en l’écoutant. Une fois qu’elle eut fini, il prit une longue inspiration avant de répondre d’une ton glacial mais sans pour autant hausser la voie :

Vous placez donc vos paroles au dessus de la sécurité de votre fille ?... La garde est serte habile pour tenir une position, ou pour teresser un ennemis mais elle n’est pas formé pour protégé quelqu’un… Attaquer un groupe de garde qui escorte votre fille… Les gardes chercheront d’abord à se protégé afin de pouvoir combattre et ensuite tuer l’ennemis sans se soucier de votre fille. Attaquer des gardes du corps escortant votre fille, ils chercheront d’abord à la soustraire au danger, et ensuite verront s’ils peuvent riposter…. C’est la que ce joue toute la différence et qui fait que je serai toujours plus apte à protéger Dame Ashenie que toute votre garde… Votre mari le savait…

Sachant pertinemment qu’il risquait le courroux de la Duchesse, il décida d’aller jusqu’au bout. Son mal de tête l’empêchait de juger plus correctement de la situation et il préférait que la discussion tourne court.

L’intimité d’Ashenie n’a pas lieux d’être tant que sa sécurité est assurée. Si vous préféré avoir une fille pure mais morte, libre à vous. Mais vous ne pouvez avoir les deux en même temps… J’assure la sécurité de votre fille comme je l’entends. Et ne vous inquiétez pas, je ne l’ai touché d’une seule fois, et se fut dans la forêt lors de l’attaque des bandits… Sa sécurité morale et physique reste mon affaire tant que le contrat sera valable, et je reste totalement libre de mes décisions et de mes mouvements.
Concernant la sœur bonté, il existe effectivement un désaccord profond entre nous. Même si vous semblez toutes les deux trouver un plaisir certain à la torture sous le précepte de la religion, je reste opposé à cette pratique qui met en danger physiquement et moralement celle que je dois protéger.
Tant que je serai lié à Ashenie par le contrat, j’en respecterai les termes, et je vous conseil de faire de même…

Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’aimerai reprendre la place que je devrai occuper en tant normale…

Aranel s'impatientait, il avait était planté ici d'abord par la Duchesse et ensuite par SaYoLe, ce simple garde du corps qui ne montrait apparement du respect à personne, enfin en tout cas aucun au Baron, mais bon celà était égal à l'homme de guerre, qui était habitué au réponse et relation courte pendant les campagnes.

Néanmoins ici, le Baron était surtout habitué au relation de la cour, les longues discours sur les ragots, les intrigues des courtisans, et les histoires sur les grands de ce royaume. Aranel détestait celà d'un coté et de l'autre l'adorait. Car cet demi-elfe, était un demi qui rêvait de gloire et d'honneur, le premier passant avant le second.

Aranel avança doucement vers la fenêtre qui donnait sur l'entré du château, il songeait à tout ce qu'il contait faire dans le royaume humain! Tout d'abord se forger un nom avant de chercher à fonder son propre nid, car c'est celà que cherché le demi elfe. Car il n'avait jamais réussi dnas le royaume elfique, et trop de mauvais souvenir le hantait. Trop de souvenirs qui lui sautait dessus à la moindre occasion, comme un corbeau qui tombe sur sa proie encore et encore jusqu'à l'avoir entièrement manger.

Et la nostalgie dévorait doucement Aranel, lui rapellant son enfance, ses amis de l'époque, ses parents, sa mére si douce et si calme, accueillante et aimante. Et son pére, avec son caractére bien à lui, toujours à voyager et travailler, mais toujours à accorder à son foyer l'attention nécessaire comme le bon père qu'il fut.

Et tout chez les elfes lui rappelait celà, sans compter, son premier amour, un amour mortel, au deux sens du terme. Son aimé ayant trouvé la mort à cause de l'empoissonement des eaux par les drows, villenies qui restera gravé dans l'esprit du Demi-elfe, même s'il c'était reconstruit aprés la mort de son aimé. L'amour c'était lentement éffacé mais la haine elle c'était renforcé.

Une haine mortel qui dévorait le coeur d'Aranel contre les drows du Puy, pas les hybrides ni les autres dorw renégats, juste les drows pur ceux qui vivaient dans ce damné Puy. Bien que ses parents lui avaient toujours dit et répété qu'il fallait prêcher la paix, Aranel maintenant prêchait la guerre et celà pour bien des siècles, jusqu'a ce que sa haine disparraise.

Par la fenêtre, le Baron aperçut une silhouette, plus précisement, une silhouette de femme. En regardant mieux il identifia cette personne comme Ashenie. Elle avait donc finit ce pourquoi elle était partit, Aranel ne souvenait plus de quoi il s'agissait.

Le baron hésita, soit il descendait et rejoignait sa cousine, soit il restait ici. Le choiw fut vite fait, le baron ouvrit les portes et emprunta les escaliers qui menait devant le château, il avait vraiment envie de parler et d'apprendre à connaître Ashenie. Il voyait en la famille de Langehack, une nouvelle famille, bien différente de sa famille initial, néanmoins une famille, sa famille!

Aranel arriva devant le château et alla trouver sa cousine. Il hésita avant de la déranger, puis se décida à parler.

-Demoiselle Ashenie je suis aisé de vous revoir, j'ai été affligé de vous voir partir, et je suis ma foi... Milles fois comblé de vous revoir. Si je puis-je me permettre qu'elle était donc vos activités? Mais je ne voit pas SaYoLe, ou est-il donc?

Esidenir de Langehack écoutait avec soin les paroles du garde du corps. Elle le fixait d’un air hautain et supérieur, tandis qu’il s’embourbait à vouloir se défendre. Là, le piège se refermait lentement, et l’homme se trahissait face à l’autorité supérieure qu’était la duchesse. Ses yeux noisette étincelants se posaient lentement sur cette peau juvénile. Elle souriait, lentement, aux propos d’une véhémence certaine. Sa poitrine battait doucement le tissu de sa robe magnifique, qui s’élevait sous les vapeurs de sulfure. Sa poitrine enflait doucement selon les aléas de sa respiration. Belle, ses épaules se tiraient vers l’arrière. Elle triomphait avec lenteur. Les méandres du machiavélisme grave jouaient la symphonie de la mort, dont les notes éprises de l’aube se ternissaient au crépuscule de la bonté. Le doux tintement de l’arrêt infini se faisait suivre, et l’apogée d’une constellation funeste se dessinait dans ses yeux. Lentement, sa voix se levait, sensuelle et tombant comme une sentence.

« - Gardes ! Prenez-le… »

Elle souriait un instant, tandis que la garde s’affairait à venir enchaîner SaYoLe. Ses lèvres s’étiraient avec une lenteur délectable, au goût âpre et funeste du triomphe absolu. Les gardes s’approchaient d’un même pas, afin de glisser des chaînes autour des poignets de SaYoLe. Une fois immobilisé, l’homme serait livré aux cachots. La duchesse se tenait pourtant droite, dans une posture soulignant l’avenance de ses formes douces. La brume de la séduction l’enveloppait, et un arc-en-ciel de tons rouges prévoyait déjà le sang coulé… Son corps se mouvait, allant jusqu’à frôler la virilité de SaYoLe. Sa voix sensuelle s’élevait en un murmure doux et embrasé, lorsque les étoiles de ses yeux s’intensifiaient en un éclat aveuglant, perçant la grisaille du garde du corps.

« - Quel dommage de briser ainsi une aussi prometteuse carrière… Voyez, vos affronts ont épuisé la miséricorde et le pardon que les dieux m’inspiraient à vous accorder. S’il touche la sœur Bonté, et moi-même par votre exécrable audace, il est également une pointe dirigée vers Ashenie, que vous aimeriez tant atteindre… A présent, vous de la rejoindrez pas. La Sœur Bonté a réclamé votre châtiment, et c’est sans peine que je vous livre à ses mains, après vos insultes… A moins que vous n’imploriez mon pardon, et que vous me signifiez tout votre amour et votre dévotion par votre amour le plus sincère… êtes vous prêt à le prouver ? »

La duchesse souriait, soufflant presque ses derniers mots. Son visage était proche de celui de SaYoLe, et d’une façon significative. Sa poitrine effleurait le torse de SaYoLe, ses lèvres étaient à quelques centimètres des siennes, et la passion qui s’y dégageait était délectable. Elle souriait, lentement… C’était la seule issue de SaYoLe, et elle savait que cela resterait un argument de poids face à Ashenie. Une seule erreur, et jamais elle ne le regarderait de la même façon…

La voix d’Aranel d’Actellys tirait lentement la pucelle de sa torpeur câline. La, les rayons dorés illuminaient son teint opale, et laissaient ses yeux luire avec une douceur intense. Ses coloris divergeant disposaient ainsi d’une avenance particulière, un enchantement envoûtant et délicat, au cœur même d’une compassion admirable. L’idéal se lisait même dans ses yeux, comme une voûte céleste, aspiraient au calme le plus tendre. Avec lenteur, elle se retournait vers lui, lorsque son regard s’était perdu, quelques secondes au paravent, dans les méandres des parfums floraux des jardins du duché, où la lueur solaire laissait les boutons de rose s’épanouir, sous l’éclosion même du cœur de la jeune femme. Elle contemplait le jeune baron, et se laissait porter â sa voix, tandis que son regard s’emprisonnait du sien. Un lierre lumineux semblait les unir dans ce regard doux, et tendre, emplit de cette même compassion qui, en toute circonstance, illuminait son visage. Sa poitrine s’élevait au rythme lent de sa respiration, et laissait le soleil éclabousser sa peau douce d’une vague de lumière. Ses lèvres rosées luisaient légèrement au crépuscule, teintant le ciel d’un coloris avoisinant le sien, dans une fusion artistique. Elle gardait une expression de poupée ingénue et douce, came en tous lieux. Toutefois ses yeux se mouillaient d’une légère culpabilité, provenant même du cœur, et une tristesse animait soudain son regard. Sa voix cristalline et douce, semblable au chant du merle de l’aurore, prenait un envol délicat dans une symphonie haute et féminine.

« - Oh… Seigneur d’Actellys. Je suis confuse de vous avoir si vite laissé à l’abandon, et j’en éprouve moi-même une déchirure douce, qui, hélas, ternit mon âme de culpabilité. C’est avec regret que j’ai quitté votre compagnie, vous affligeant à votre solitude la plus prompte. Veuillez accepter mes plus sincères excuses quant à la tournure des événements barons. Mon départ n’était du qu’à quelques dogmes religieux, rituels et banalités, dont on m’impose la soumission… Je ne sas hélas où se trouve SaYoLe…

Elle souriait un instant, avec grâce et beauté. Contemplant Aranel, elle se perdait un instant dans la délicatesse de ses traits. Ses mains se liaient de façon pieuse et douce.

Puisse les dieux bénir votre arrivée… Les émois de l’illusion et de la culpabilité me tourmentaient à votre égard, tandis que mon regard se perdait dans les aléas lumineux des jardins… Leur magnificence me fascine… Et il m’arrive, malgré notre côtoiement quotidien, que je m’adonne à épancher mon regard sur ces champs de toute beauté… »

La jeune damoiselle portait doucement son regard sur les jardins, le teint pur et frais, illuminé par la chaleur disparaissant du soleil doux. Elle fermait les yeux, un instant…

SaYoLe ne bougea pas d’un pouce. Lutter contre les gardes serait une bêtise, et il n’avait pas l’esprit à ça. Son crane continuait de le faire affreusement souffrir, et son regard commençait à trahir cette souffrance. Il sentit le froid du fer se refermer sur ses poignets et réprima une envie de frissonner en se remémorant les sévices subis dans les geôles… Son regard ne se détourna pas des yeux de la duchesse qu’il fixa avec amertume. La proposition était plus qu’éloquente, se qui dessina un sourire sur le visage du jeune garde du corps. Doucement, il pivota sa tête de manière a mettre sa longue cicatrice en face du regard de la veuve :

Cette cicatrice et ces fers sont les seules choses qui nous unissent… Vous avez déjà fait votre choix Duchesse… Moi j’ai fais le mien…Je ne cautionnerai jamais vos agissements et ceux de la sœur bonté, et vous préférer vous occuper de moi que de garantir la sécurité de votre fille alors qu’une personne étrangère se trouve en ce moment même dans votre domaine. Chacun à fait son choix…Le miens est de préféré occuper les mains de la Sœur plutôt que ce soit le corps d’Ashenie…
C’est ainsi que je perçois les pleines responsabilités de mon travail. Si vous n’n êtes pas content, vous n’avez qu’à mettre fin au contrat qui uni votre domaine et ma personne…

Tout avait été dit sur un ton plat et neutre, aucune froideur, aucune animosité. Il commençait vraiment à être las de cette perpétuelle querelle, et dans l’état actuel des choses, le froid des geôles ne pourrait qu’être bénéfique pour sa tête…

Aranel respira cette air si pur, ce vent froid du soir s'abattait sur eux comme les dents du loup s'abat sur sa proie, mordant et sinistre. Mais là dans ce lieu avec cette douce présence à ses cotés le demi elfe aurait été prêt à affronter milles guerres et milles siècles, à voir s'écouler devant lui des vies et des batailles sans jamais avoir peur et sans jamais trembler.

Le baron se sentait si apaisé avec Ashenie, comme reposé, qu'il avait une confiance presque aveugle en elle, ce qui l'avait interloqué au début, en effet il n'était pas du genre à faire confiance, et à ce jour seul deux personnes avait réussi à obtenir sa confiance, son parrain et son filleul, et maintenant cette tendre humaine si charmante.

Le baron écouta sa voix, ne prêtant qu'une attention secondaire au sens de ses paroles captivé par le son de sa voix, il était si pur, comme le bruit de l'eau qui ricochait sur des pierres, avant de rejoindre un petit ruisseau et s'élancer vers la mer.

Aranel posa son regard sur le visage de la charmante humaine, ses traits étaient étrangement empreint de vie, lui d'ordinaire si renfermé et si froid était en ce moment même tout à fait ouvert, comme un coffre lorsque sa maîtresse choisit quel bijoux prendre, avec ce même raffinement et ce même coté éblouit.

Aranel ne répondit pas tout de suite, il laissa ses pensées vagabonder dans les vaste plaines de son esprit, immenses terres parfois stérilement colérique et parfois si vastement heureuse, remplit d'une plénitude si rarement trouvé. En ce moment même l'esprit du demi elfe ressemblait aux vastes plaine d'Atral, avec la même sensation de grandeur et de doute, ce sentiment qui nous laisse perplexe au milieu d'un univers si vaste à tel point que l'on semble pouvoir si perdre à n'importe quel moment, et c'était cela que ressentait le baron, il semblait pouvoir se perdre dans les méandres de son esprit à tout instant devant cette si étrange personne.

Le baron était comme bloqué, il ne savait que dire et que faire, il y avait quelque chose chez Ashenie de rassurant, quelque chose que le demi elfe n'arrivait pas à expliquer mais qui le berçait dans une joie et tranquillité si rare en ce temps de guerre.

Aranel se perdit rapidement dans le regard de la belle demoiselle, ses yeux étaient si pur et si merveilleux. Un regard qui en plus d'être unique était si troublant, le regard bleu et vert laissa Aranel rêveur, rêvant d'un autre siècle et d'une autre époque. Le bleu lui rappela tant son enfance à Actellys, ou il s'amusait tant à patauger dans la mer prés du château de son père, et ou l'eau était d'une couleur si étrangement semblable.

Et l'autre œil était d'un un vert si vif qu'il semblait transpercer sur place Aranel, car ce regard, lui en rappelait un autre, et quel regard! Celui de sa si belle Aria, pour qui il n'avait pas encore fait le deuil après bien des décennies, une triste épreuve pour un cœur si fragile que celui de l'elfe, d'ailleurs à ses souvenirs, ses yeux s'embrumèrent légèrement.

Le baron sentant qu'il s'était laissé aller, se redressa et reprit un air plus ferme, mais plus doux que celui qu'il portait habituellement, avec toujours ce coté d'enfant joyeux. Il porta son regard d'un vert émeraude, ce vert si rare, un verre sombre et clair, qui varié en fonction de la luminosité, et là avec la lumière qui commençait à disparaître loin à l'horizon pour illuminer un autre monde, son regard était légèrement vert clair, bien qu'il conservait encore quelque trace de ce vert forêt.

-Ne vous excusez point, il n'y a point de mal, mais je suis remplit d'une joie assez peu commune de vous voir, je craignez de ne point vous revoir avant mon départ demain pour Allona, j'espère que vous me permettriez de restez quelques temps en votre compagnie.
Aranel porta son regard vers les jardins, il les adoraient lui aussi.

Cette nature dompté qui poussait en fonction des désirs de leurs jardiniers prenaient parfois des formes si artistiques et si magnifique. Actellys ne possédait qu'un petit jardin, et cela au plus grand malheur du baron qui avait laissé des consignes à ce sujet, il espérait trouver un jardin luxurieux à son retour, il savait que son intendant ferait tout pour.

-Je suis encore plus ravi de constater que vous aussi portez à ses agréments une attention particulière, il y a peu de personne de nos jours qui aime contempler la nature, hélas une grande perte car l'un des plus belle œuvre artistique est sans doute cela, le naturel travaillé pour atteindre la perfection, mais je doit vous embêter avec mes pensé. Peut être me feriez-vous l'honneur de me faire visiter ses jardins?

Aranel en demandant cela avança son bras en le présentant à Ashenie, il espérait que la belle demoiselle accepterait son invitation, et cela plus que tout autre chose, rien d'autre importait pendant ce début de soirée, où le soleil commencerait son ultime descende d'ici une vingtaine de minute ses rayons orangés viendraient frapper les jardins de leur éclats.

Là s’étendait tout le blasphème de l’hégémonie de la duchesse. De quel droit SaYoLe proliférait-il de telles menaces, tant sur la bonté que sur sa généreuse personne. Pourtant, la duchesse avait semblé hermétique à toutes ces vaines tentatives d’empoisonnement de la langue de vipère. Tant de vice dans une hypocrisie de maître lui permettait de passer simplement pour outrée de ce comportement, bonne et encline au pardon. La chaleur de l’été échaudait les esprits, et laissait SaYoLe dans une position difficile, tandis qu’Ashenie ne savait strictement rien de ce qui l’attendait. L’homme était violemment emmené sous le joug dur des gardes, conformément au geste dédaigneux de la duchesse. Triomphante, sa voix sensuelle embrassait l’air d’un délicat parfum aux saveurs de l’extase.

« - Cela suffit, emmenez-le ! Quel dommage, SaYoLe, de gâcher ainsi une prometteuse carrière. Ah, doux garde que vous étiez, vous êtes bien trop spéculatif… vos illusions entretiennent une flamme outrageuse, que la Sœur Bonté saura bien sûr faire disparaître de votre cœur. Et puisque vous refusez de vous rétracter, nous enverrons le démon de votre âme à l’enfer auquel il appartient. Si vous tenez tant à Ashenie, vous devriez vous abstenir de telles atrocités sans noms, et je ne sais à vrai dire pourquoi vous nous incriminez… Pures que nous sommes… j’en suis vraiment peinée. »

A ces mots une larme pointait sur les cils de la duchesse, qui se détournait lentement du garde du corps. Elle semblait à vrai dire effondrée d’être trainée si bas… ah, la folie des hommes conduisait à bien des incompréhensions…

Les jardins illuminés de la douceur du printemps connaissaient la douceur d’une éclosion magique. Les rosiers fleurissaient avec éclat. De frêles boutons de rose, encore timides, conservaient encore leur cœur au creux de leurs pétales, sans daigner laisser les rayons solaires les embrasser d’une tendresse meurtrière. Le regard de la délicieuse poupée de verre dérivait lentement sur les traits d’Aranel d’Actellys, dont le visage semblait illuminé et tendre, œuvre même de la délicatesse et des raffinements qui virevoltaient autour d’eux.

Aranel s’était perdu, semblait-il, et restait silencieux à ses paroles, pourtant animé de la grâce juvénile de l’enfant. Ses yeux croisaient ceux d’Ashenie, dans une intensité que l’osmose des jardins tendait à parfumer de coloris paradisiaques, et vertueux. Le vert luisant qui animait les douces teintes de ses yeux semblait s’éprendre de teintes froides et avenantes d’Ashenie, dans une sublimation des regards éblouissants. Le soleil disparaissait lentement à l’horizon, conférant quelques teintes rosées et chaleureuses, environnant leurs atours d’un délicat met de parfums suaves. Éclaboussant la douce chevelure aux reflets d’or d’Ashenie, les rayons s’abattaient en un sanglot laiteux sur sa peau opale, et douce, qui frémissait presque de tendresse sous la chaleur.

Cependant, la damoiselle baissait lentement les yeux. Le silence la poignardait, indigne, dans la noirceur de ses songes. Le mutisme d’Aranel semblait trahir sa culpabilité d’une faute illusoire, bien sûre découlant des lourds préceptes de la Bonté et de son auto-flagellation psychique. Elle détournait le regard, dans la candeur de la magnificence acquise par éducation. Son regard exprimait les méandres d’une mer de tristesse grandissante et grave…

L’homme, comme s’il avait saisi son mal être, laissait un parfum de réconfort bercer les aléas de sa voix. Posé et délicat, l’homme avait ajouté à la crainte le goût de l’inquiétude. Alonna : champs de bataille grave où la vie se perdait à tour de bras. Juvénile, la jeune femme se ressaisirait lentement, délectable. L’œuvre d’art qui tendait à représenter la toile des jardins semblait complaire les êtres dans la sensibilité de l’art, partagée, et florissante. Lentement, elle s’agrippait à son bras, avec la candeur de sa fragilité, et les simples touchers de la courtoisie. Quoi que sa main fut douce, elle se laissait guider par l’homme. Le son clair de sa voix s’élevait alors, délicat et passionnel, aux murmures hantant du rossignol de l’aube.

« - Par les dieux… Vous vous aventurerez, vous aussi, dans la plaine de la guerre… ? Je ne saurais que prier pour votre salut, cher cousin, et espère vivement votre protetion la plus marquée.

Son regard semblait s’être embrasé de perles lacrymales, ingénues. Sa voix plus posée reprenait lentement.

Cependant, les jardins laissent le printemps enivrer leur air d’une suavité si douce, que s’y perdre est semblable aux confins mystiques de la contemplation d’un tableau, où le monde de l’imaginaire trône de son pied d’estale. Ces chefs-d’œuvre me laissent encline à la sérénité la plus douce… »

Un fin sourire se dessina sur le visage du Garde du Corps. Un sourire sinistre et moqueur qui était accentué par la neutralité de son visage et de ses yeux. Alors que les gardes l’emmenaient, il souffla doucement :

La flamme qui vit dans le cœur d’un homme n’est pas aussi facile à éteindre que celle se trouvant dans le cœur d’une jeune fille sans défense…

Et il se laissa entrainer. A peine sortit de la pièce, son sourire s’effaça et ses yeux trouvèrent une froideur à en faire pâlir plus d’un. La situation ne lui plaisait guère. Bien sur, ce nouveau voyage dans les geôles et ses tortures jouait beaucoup. Mais dans le même temps, il savait que durant cette période il ne pourrait veiller sur Ashenie, surtout avec Aranel lui tournant autour…
Se qu’il espérait surtout c’était de ne pas croiser sa protégé afin qu’elle ne soit pas au courant. Son unique espoir était que ce passage serait bref et qu’il pourrait rapidement la rejoindre.

La petite ballade continua derrière le château en direction de la garnison. Il ne pourrait pas y couper, le Loup Mage n’était pas la pour l’en sortir ce coup-si ! Lorsqu’ils arrivèrent devant la porte du bâtiment, SaYoLe manqua de laisser échapper un sourire en reconnaissant le garde à l’entré, garde responsable de la longue balafre de son visage. Il fut poussé dans quelques couloirs puis dans sa geôle sans ses armes gardé dans la salle des officiers.

Par habitude, il fit comme la dernière fois : Il attendit que les gardes partent pour se préparer et fumer son tabac.

Aranel songea à Allona, une bataille qui serait dure, mais la victoire ne pouvait leur échappé, les drows ne pourrait gagner, cela il en était naïvement persuadé, et le jour ou la défaite frapperait il en serait le premier étonné et perdu.

Le Baron ne prit pas peur en prévision de la bataille, il se voyait déjà en train d'écraser les drows, mais il savait qu'une fois là bas il aurait peur, comme tout soldats, seulement il serait calmer sa peur et laisser sa volonté triompher comme à chaque bataille. Car la peur n'épargne personne sauf les fous.

La guerre était bien la plus absurde des créations des dieux, maudit soit il dans leur voiles d'immortalité, eux qui ne connaisse pas la mort, eux qui vivront sans jamais savoir ce qu'est de perdre un être proche, maudit soit il et pleuré aussi, car triste doit être cette vie.

Aranel se reprit encore une fois à maudire les dieux, sombre folie que cela, ses derniers pouvaient l'écraser des pires tourments et cela à tout moment, il devait en être conscient. Néanmoins ses pensées ne dépassaient jamais son esprit, et cela encore heureux car il serait alors méprisé par les siens avant de l'être par les dieux.

Le baron resserra délicatement l'étreinte qui le lier à la belle demoiselle, dépassant par là les coutumes du protocole, mais cela le demi-elfe n'y prêta pas attention, avançant à travers les massifs de jeunes rosiers qui fleurissaient à peine en cette douce période.

-Ce n'est pas vraiment mon salut qu'il faut prier mais bien celui de tout ses hommes qui par l'orgueil des drows doivent aller risquer leurs vie, risquer de tout perdre, mais vos prière m'aideront à surmonter ses épreuves et j'espère revenir indemne pour vous ma dame...

Aranel parla avec une voix douce et délicate, en ce moment même il ne prêtait plus vraiment d'attention aux convenance, il parlait avec le cœur et non la tête, des paroles honnêtes, ce qui étaient si rare dans le milieu de la cour, si rare et pourtant si beau.

Le baron ne prêtait aucune importance au prière car pour lui cela n'avait pas d'importance, les dieux resté indifférent aux morts et à la tristesse de leurs enfants, il en était convaincu, et rien ne pourrait changer cette vision là pour le baron. Car il n'avait jamais vu de sa vie une seule intervention divine qui aurait pu lui faire croire que les dieux se soucier de ce qui se passer et de la misère du peuple.

Aranel détacha son esprit de ses sombres pensé pour les reporter sur le jardin, le soleil disparaissait de plus en plus à l'horizon, pour plonger les deux nobles dans une ambiance assez romantique, rehaussait par les immenses rosier qui poussaient et fleurissaient, rappelant à Aranel sa chère baronnie, avec sa belle verdure sauvage, et surtout toutes les personnes qu'il avaient laissé là bas, que de personne chère à son cœur, et importante pour lui, de intendant Arkus, à sa femme et leur fille Lily, jusqu'à l'un de ses vassales, ce bon Crotal, ah tout ses souvenirs l'auraient presque fait pleurer de nostalgie, ils leur manquer déjà, et il devrait se passer d'eux pendant quelques temps encore.

Le baron chassa une nouvelle fois ses pensé, il se laissait trop aller. Aranel porta son regard vers les rosiers et tendit sa main vers l'une de ses pousses grandissantes et porta son odorat à la fleur pour respirer ce doux parfum suave et doux, unique en son genre, un parfum idéalement parfait.

-J'adore les roses, ses fleurs si belle et si fragile, mais néanmoins pas si fragile que sa car plus d'un eut à faire à leurs épines, des vrais merveille de la nature,

Aranel s'arrêta quelques instant, plongeant son regard dans l'immensité des couleurs de la fleur, ses dernières lui rappelèrent un poème qu'il n'avait jamais vraiment finis. Le baron mis quelques instant à se rappeler les premiers vers.

Douce est la verdure qui s'étend en ces lieux
Froide est la lumière qui s'éclipse dans les cieux

Dans le cœur de mon âme je ne désire que toi
Ô reine de la nature au visage si courtois

Au sein de ton tronc, une lumière j'y perçoit
Et je m'avance vers elle, sur un tapis de soie

Suspendu au bout de ta branche j'y cueille un fruit
Si rouge est sa peau dans les draps de cette nuit

Sa chair et si juteuse et son goût si doux
Je m'en nourri avec un plaisir des plus fou

Aranel avait parler avec une voix douce et charmeuse, fraîche et délicate. Durant le poème ses yeux étaient passé de la rose à Ashenie en se posant sur celle ci avec un regard doux et mystérieux, la regardant avec un air envouteur.

-Ce petit poème est revenu à moi, malheureusement j'en ai oublié la suite, j'ai du l'écrire dans mon journal j'essayerais de le retrouver, j'espère de ne pas vous avoir embêter avec mes vieilles habitudes elfiques de parler en chant et rimes.

Ashenie avait lentement écouté l’homme, en s’émerveillant des composants floraux des jardins ducaux. Son regard s’était perdu, à bien des égards, dans les brumes de l’horizon. Les rosiers doux se mêlaient aux lys blancs, et tourbillonnaient en un parfum suave au creux du regard de la petite duchesse. Au bras d’Aranel, sa main avait lentement échappé à l’étreinte indécente de l’homme, dans une volupté douce. Ses mains s’étaient dès lors liées l’une à l’autre, et elle prenait les atours de la vierge, belle et envoûtante. Une brise fine laissait onduler la soie dans les jardins de Langehack.

Les déclamations d’Aranel étaient étranges, et portées sous le joug de l’étrange, et des louanges du monde. La damoiselle l’avait écouté avec attention, portant son regard sur la rose tendue vers les narines d’Aranel. Les déclamations de se derniers tournaient en une rime versifiée, doublée d’un langage étrange et flatteur dans quelques louanges amoureux transits. Le regard d’Aranel avait troublé Ashenie, et le soleil déjà avait disparu. Une fine obscurité voilait les deux protagonistes, et Ashenie demeurait silencieuse un instant. Elle ne savait que penser de l’atmosphère de du langage de l’homme, que la bonté condamnait avec certitude.

Hélas, avant qu’elle n’ait pu répondre, retentissait la cloche du souper. Le tintement clair traversait les jardins, et faisait sursauter Ashenie. Elle souriait chaleureusement à Aranel, avant que sa voix cristalline envoûte l’air d’un délicieux met délicat et subtile. Une fine mélopée se mêlait à l’atmosphère, enchantant les atours d’une œuvre splendide et ingénue.

« - Oh ! Le dîner réclame notre présence, Sir d’Actellys… et le froid s’abat déjà sur ma peau… il serait préférable de rejoindre le château… »

Ashenie se détournait lentement, et remontait d’un pas gracieux et subtile. Le dîner les attendait.

Le soleil commençait à s'éteindre loin, dans l'horizon, mystique et inconnu, que pouvait il donc exister par la bas, peut être d'autre race, d'autre peuple qui eux contemplait un lever, se questionnant peut être de la même manière.

La nuit commençait à tomber, étalant son sombre voile dans les jardins, voilant les plantes qui prenait avec la nuit une forme mystérieuse et ténébreuse. La nuit, lieu mystérieux ou la peur profitait aux sombres et aux personnes de mauvaises intentions. Nuit qui glisse dans l'oreille de l'innocent un murmure, semant la peur et le doute.

Mais ici, la nuit était douce, bien qu'un peu froide, et la présence d'Ashenie étaient stimulante, plongeant le baron dans une douce tranquillité, trop vite rappelé par la cloche qui venait sonné le repas.

Maudite cloche, maudit son, maudit repas, ce moment aurait pus durer une vie que le demi elfe ne s'en serrait pas lassé un seul instant.

Hélas, le repas était là, et les deux cousins éloignés, devaient regagner le château, et ses habitants. Le repas serait sans doute à la hauteur du duché, mais rien de comparable à un repas elfique, ou tout les serviteurs diner avec leur seigneur.

Quelle grande différence entre humain et elfe, les rapports étaient si simple en terre immortel, qu'on naisse noble ou serviteur, tout le monde était égal, en tout cas cela dans la baronnie d'Actellys, le seigneur étaient respecté et ses demandent faites sans discussion, ce qui valait en échange un certain respect, et non un asservissement.

Ici, les serviteurs étaient réduit à un état proche de l'esclave, devant écouter les ordres quel qu'il soit, sauf que ces derniers étaient ordonnées et non demandé. La seule différence entre elfe et humain résidé dans l'attrait de l'or. Les humains si avides cherchait à en accumuler le plus possible, mais les elfes ne chercher qu'a utiliser cette matière pour subvenir à leur besoins.

-Belle Ashenie je vous suit, je ne voudrais pas que vous attraperiez froid...Tenez si cela peut vous tenir chaud...

En parlant Aranel glissa sa cape pourpre, et la tendit vers la belle demoiselle de Langehack. La cape était faite en soie elfique, et sur le dos de cette dernière on pouvait y voir les armoiries d'Actellys. Le baron avait commandé le vêtement à un producteur de soie elfique, comme le plupart de ses vêtements.

» Une visite à Essenbourg, une visite au roi.
» Au nom de la Famille.
» Et la famille, ça va ?
» Visite
» Visite et Intégration

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée