Impossible de faire pire .. Quoique. ( PV Haize )

Ses yeux sont ouvert, mais elle n'est pas vraiment la, ce n'est pas le capitaine qu'elle voit devant elle.. C'est Lenoir, Lenoir et cette cave sombre, elle n'a aucune issue.. Elle se débat, coup de points, coups de pied, elle y met tout son cœur, toutes ses forces.. Rien n'y fait, il est plus fort.

Elle s'apprête à nouveau a hurlé quand un son familier se fait entendre dans ce chaos.

Ange, bon sang, réveillez-vous !

Haize .. Elle n'est plus très sur de la ou elle est, c'est confus, il ne peut etre la .. Ou alors c'est elle qui n'est pas la bas .. son corps frissonne puis s'arrête soudainement de bougé comme bloquer par une force plus grande que la sienne, elle sent une chaleur sur ses joues.. Cette fois ses yeux s'ouvrent véritablement.

Elle est confuse, son regard est dans celui du capitaine, elle tremble, sa respiration est saccadée.. Elle se rend compte que le capitaine la bloqué adroitement.. Mais pourquoi..

Ange. Mon Ange, réveillez-vous. Shhhhhhht, c'est un cauchemar, Mon Ange. Un cauchemar... shhhhhht...

Elle se souvient, le cauchemar, la cave sombre et.. Son corps est parcouru d'un sanglot, elle enfuie sa tète contre le torse d'Haize ne cherchant pas a se libéré de la barrière de sa jambe ni même de son étreinte.

C'est Haize, ça n'a pas d'importance l'état dans lequel elle est, ça n'a pas d'importance qu'elle se montre vulnérable.. C'est curieux, comme si elle se sentait en sécurité, rien n'a d'importance hormis la douce musique du cœur qui tambourine contre ses oreilles.

Il était la..

Un murmure, des baffouillements tout au plus, sans le vouloir, elle s'agrippe a la chemise du capitaine, elle est blottie contre lui, son corps saccadé de tremblement contre le solide et fixe corps du capitaine.

Il n'aurait pas du être la ..

Elle lève sa tète vers le capitaine, ses mains tremblantes toujours accroché a sa chemise.

Il n'est pas la d’habitude..

Tout ça devait paraitre complètement incohérent au capitaine.. A vrai dire pour quiquonque entendrait ses paroles, mais cela avait du sens pour Ange, elle parlait de Lenoir .. Il n'avait rien à faire la.. Pas dans son cauchemar.. Les deux ne pouvaient pas se mêlés c'était trop.

Il était la..

Elle baisse a nouveau sa tète, qu'elle enfuie rapidement contre le torse du capitaine, ses tremblements semblent doucement se calmé, pourtant elle reste la, agrippés a lui comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.

Si elle n'était pas encore prisonnière des affres de ses cauchemars, elle se dirait qu'elle avait perdu la tète, être pendu ainsi au coup d'un homme.. Au coup de Haize .. Vulnérable et tremblante. Mais c'était lui, c'était différent, ça ne s'expliquait pas.. Elle n'aurait voulu de personne d'autre que lui en cet instant.

Il n'aurait pas du être la ... Il n'a pas le droit d'être la . Répétât elle encore confuse.

Toujours prisonnière de la jambe du capitaine et callée contre son torse, elle ne disait plus rien, elle s'était apaisé mais elle restait la, bloqué dans tout un tas de pensées compliqué.. C'était vrai il n'avait pas le droit d'être la.

Il a failli prendre son honneur, il avait fait de cette soirée un cauchemar, elle redouterait chaque fois plus les quelques heures de sommeil qu'elle s'accorderait, mais il n'avait pas le droit d'entré dans ce cauchemar ... Ce cauchemar déjà si difficile.. Elle ne pouvait pas.. Ce serait trop dure..

Je ne veux plus jamais fermé les yeux.. Jamais.

Paroles complétement stupides, sa voix est légèrement rauque, mais à nouveau parfaitement posé, dans un moment elle aura surement parfaitement retrouvé toute maitrise d'elle même, mais pour le moment elle est juste bien, la chemise du capitaine est douce, son cœur est la plus jolie des musiques et son torse est ma fois un oreiller des plus confortables.

Oui, pour l'instant elle ne bouge pas.. Encore quelques minutes, juste quelques instants volés avant de ce rendre compte de ce qu'elle fait et de tout le gène que ça va occasionner ... Et surtout que ça lui causerait.

Franchement ? Sérieusement ? Il aurait parié beaucoup d'écus qu'elle allait brusquement le repousser et tempêter. Comme la dernière fois, elle avait été très contrarié. C'est donc une surprise pour lui quand elle se jette contre lui, non pas pour tenter de l'étrangler, ou quoique ce soit dans le genre, mais pour se blottir contre lui.

Bon sang d'bon sang...

- Il était la...

Quoi ? Qui ? Qui était là ? Machinalement, il parcours la chambre du regard. Non, personne n'était là, à part elle et lui. Alors c'était dans son rêve.

- Il n'aurait pas du être la ..

Elle lève le tête et le dévisage. Non, il le sait, personne ni rien qui fait peur ne devrait jamais être là. Pourtant.

- Il n'est pas la d’habitude.. D'habitude ? Alors c'était un nouveau figurant au cauchemars ? Il était la..

Il ? Quel salaud, quand même... c'est pas des choses à faire... Et elle se blottie à nouveau contre lui. La retenue du capitaine Sepiida était colossale. En effet, Ange ne portait après tout qu'une serviette enroulée autour d'elle et l'activité de son cauchemars en avait fait glisser une bonne partie... en faire abstraction, c'est vraiment pas le moment...

- Il n'aurait pas du être la ... Il n'a pas le droit d'être la .
- Non, bien sûr que non...

Que pouvait-il dire d'autre que d'approuver tout ce qu'elle dit ? Alors y'avait un type pas là d'habitude, qui hante maintenant ses cauchemars. Et comme elle s'est réfugiés dans ses bras, il est un brin soulagé de penser que c'est pas lui le salaud qui squatte ses rêves. Mais au vu des événements, il se doute de qui il peut s'agir... salaud de Le Noir... même mort il continuait à terroriser les gens.

- Il est mort, Mon Ange, il ne peut pas revenir...
- Je ne veux plus jamais fermé les yeux.. Jamais.
- Shhhhhhht... bien sûr que non...

Non, il est là, elle peut fermer les yeux. Bien sûr qu'il est là... elle lui avait ouvert la porte... et pis c'est sur que c'est lui... autrement, un autre type aurait eu un coup de silex... la chance, hein ?

Si elle ne bouge pas, il ne bouge pas non plus. Il a un rapide doute coupable, de profiter de sa terreur nocturne pour la garder contre lui, mais d'un autre côté, c'est elle qui lui avait sauté dessus. Il s'en serait voulu toute sa vie de toute façon, s'il l'avait repoussé quand elle demande le contraire. Il la garde donc contre lui, le plus délicatement possible. Il lui laisse le temps dont elle a besoin pour s'en remettre.

Haize avait raison, il était mort, jamais plus il ne hanterait la réalité. Mais le monde des rêves, plutôt des cauchemars en ce cas, ne se préoccupait pas des convenances de la vie ou de la mort.

Elle ne savait pas si le village qui la hantait chaque fois qu'elle fermé les yeux était toujours la.. Elle ne savait pas si ses geôliers vivaient toujours.. Pourtant ça ne les empêcher pas d'accaparé toutes ses nuits .. Du moins toutes celles ou elle daignait dormir.

Il y'a des choses qui ne meurent jamais..

Avait elle vraiment dit cela a voix haute, certes et la réalité reprenant ses droits, toute sa conscience avec elle, cela rendait le tout d'autant plus gênant. Analyse rapide de la situation, elle est dans les bras d'un homme.. Elle est dans les bras du capitaine.. Elle lui a littéralement sauté au coup.. Après un cauchemar mais tout de même .

Alors quoi, elle est morte de honte, pour sur et puis quoi ?? C'était la chose la plus embarrassante qui soit.. La pire chose .. Humm ou la meilleure.. Non le pire si on prend en compte sa tenue.

Bien, elle ne peut tout de même pas le repoussé d'un seul coup, brusquement en passant pour une parfaite furie, et puis faut le dire même si elle se l'avouera jamais, elle se sent rudement bien dans les bras du capitaine, ça a quelque chose de rassurant .. De confortable .. Un brin enivrant avec ça ..

DSL ..


Ah oui bravo, cela l'avançait énormément, DSL de quoi ?? De s'égaré, de lui avoir sauté dessus, il allait falloir trouver plus subtil, elle relâche sa chemise. Eclair de géni, elle a trouvé.. Elle s'écarte doucement du capitaine à regret et pose son regard dans le sien.

J'ai salement arrangé votre chemise.. Après votre redingote . Votre chemise.. Vous allez finir par croire que je n'aime pas votre style vestimentaire ..

Un léger sourire, une note d’humour.. C'est parfait, rien de mieux pour oublié cet hum épisode. Elle rajuste sa serviette aussi haute et aussi basse que possible, elle se sent indécente et pourtant c'est à peine quelques centimètres de peau qui sont visible, mais pour Ange c'est déjà beaucoup. C'est déjà trop.

Vous ne dormiez pas j'espère ??

Question innocente pour savoir si elle a était bruyante, pour sur si il dormait c'est qu'elle avait crié, bon sang de quoi être mortifié, comme si c'était déjà pas assez de se donné en spectacle pour un cauchemar et c'était la deuxième fois.

Excusez-moi. Dit elle en désignant la jambe du capitaine qui la bloque toujours sous le drap.

Elle attend qu'il se dégage un peu puis se calle contre la tète du lit, les jambes à demi relevé, le drap remonté jusqu'a sa taille, ses mains encore légèrement tremblantes reposant sur ses genoux.

Elle ne lui demande pas de se levé, a dire vrai, elle préférerai qu'il s'assoit prés d’elle.. Juste un moment, mais elle ne va pas non plus le quémandé. Deux fois qu'elle cauchemarde devant lui, pas besoin de rajouté a son humiliation .. Ce qui la fait d'ailleurs pensé a quelque chose, entre ça et leurs discutions, le capitaine a finalement toujours était peu avare de questions ..

Vous savez capitaine, il y'a quelque chose d'étonnant avec vous, c'est que je crois bien que vous êtes la personne la moins curieuse au monde.. Jamais vous ne posez de question.

Elle ramène quelques longues mèches de ses cheveux bruns derrière ses oreilles, laisse sa main trainé un moment dans sa chevelure emmêlés .. Pour sur elle doit avoir l'air d'une folle, les cheveux ainsi en bataille.

Sourire a demi contrarié, a demi taquin.

Je pourrais presque croire que vous ne vous intéressez à rien d'autre qu'a votre personne.

Elle espère qu'il saisit que c'est plaisanterie, qu'elle sait qu'il n'en est rien, elle lui doit la vie, elle sait qu'il est tout sauf égoïste, enfin a part peut être en amour .. Mais la elle s'égard, pas question de pensé a ça ... Alors qu'elle et le capitaine sont tout les deux dans un lit et le même. Diable pourvus qu'elle ne pique pas un fard. Elle se concentre soudainement sur ses mains qu'elle tord en tout sens attendant la réponse du capitaine.

Il la laisse se calmer, lui laisse le temps qu'il lui faut. Il a au moins jusqu'à l'aube de toute façon et il fait nuit depuis pas assez longtemps. Elle a tout son temps et il lui abandonne le sien.

- Il y'a des choses qui ne meurent jamais..
- Certes...

Les souvenirs en particuliers... du moins ceux qu'on voudrait oublier. Ils se couvrent parfois de poussières, mais ils ne meurent pas.

contre lui, il la sent se crisper un peu. Oh.. dommage, elle reprend ses sens et constate la situation... mince alors... elle va se détacher, s'éloigner... dans le meilleur des cas. Dans le pire, il aura un claque en pleine figure ou pire.

- Désolée... murmure-t-elle, contre lui.

Désolée ? De quoi peut-elle être désolée ? Bonne question ? De lui avoir sauté dessus ? Il est loin de s'en offusquer, elle devrait le savoir. Elle le lui reproche sans cesse, du moins dans les grandes lignes. Et comme il craignait, elle s'éloigne. Il a le soulagement de constater qu'elle ne le repousse pas, mais elle s'éloigne tout de même et il doit s'avouer, au moins à lui-même, qu'il en est fort attristé.

- J'ai salement arrangé votre chemise.. Après votre redingote . Votre chemise.. Vous allez finir par croire que je n'aime pas votre style vestimentaire...

Il hausse un sourcil. Non, franchement, croit-elle vraiment que sa chemise ou même sa redingote lui importe pour le moment. Et elle arrive vraiment à faire de l'humour à ce moment là ? Il s'en étonne. Il hoche la tête.

- Peu importe, Mon Ange, dit-il en enfonçant ses mains dans le matelas, pour prendre appui.

Elle se tortille pour se cacher, ce qui le fait presque sourire. En fait, il retient un peu son sourire. Il se demande si elle trouverait quelque chose à redire s'il souriait de la voir se cacher inutilement. En fait, en temps normal... s'il ne se retenait pas et s'il ne se faisait pas violence pour y faire abstraction, il lui aurait probablement dit que de tenter de se cacher l'excitait beaucoup plus que si elle lui aurait tout dévoilé. Qu'elle se cache, il n'y voyait aucun inconvénient si elle lui avait ensuite permis de la dévoiler lui-même. Il se perd dans ses fabulations quelques secondes.

- Vous ne dormiez pas j'espère ??

Il revient au présent. Il secoue la tête.

- Non, ment-il ou presque. Il ne dormait pas vraiment, il somnolait. Je vous avais dit que je veillerais sur votre sommeil.

C'était vrai, après tout. Haize Sepiida est un homme de parole... le plupart du temps. Il a même la délicatesse de ne pas ajouter que les autres non plus, autour, ne dorment plus, assurément.

- Excusez-moi.
- Oh... oui... j'ai... j'ai voulu éviter les coups, voyez-vous... dit-il en se poussant un peu... juste un peu... mentalement, il se traite de profiteur... il s'est à peine bouger... juste pour la forme... profiteur, Sepiida !!

Il s'attend un instant qu'elle le remarque et qu'elle lui dire de retourner s'assoir sur la chaise, ou un truc plaidant l'indécence, mais il n'en est rien. Il ne pousse pas sa chance, chance qu'il trouve immense déjà et il reste sagement assis sur le rebord du lit, à peine un peu plus haut que la moitié. Il reste appuyé au centre du lit. Vil profiteur.

Y'a un silence qu'il use pour l'observer. Il ne s'en lasse pas, en fait. Mais elle brise le silence.

- Vous savez capitaine, il y'a quelque chose d'étonnant avec vous, c'est que je crois bien que vous êtes la personne la moins curieuse au monde.. Jamais vous ne posez de question.

Il se fige. Elle veut dire quoi par-là ? Elle veut en venir où ? Quelles questions veut-elle se faire poser ?

- Je pourrais presque croire que vous ne vous intéressez à rien d'autre qu'a votre personne.

Il hoche la tête, se demandant si elle blague ou non. il hésite à le déterminer. Un peu des deux, sans doute. Et elle a du s'en rendre compte, parce qu'elle devient un brin nerveuse et elle se tord les doigts. Il met fin à son supplice.

- C'est peut-être vrai. Probablement aussi une déformation professionnelle. Je ne pose pas de questions à ceux qui s'embarquent. Sauf leur destination, les armes qu'ils trimballent et comment ils prévoient payer leur passage. La race qu'ils sont, le métier qu'ils font, le but de leur traversé et comment ils ont eu les écus pour se payer le passage, ça ne m'intéresse pas. Tant qu'ils ont les écus. Le profit est mon unique soucis. En tant que Capitaine, du moins... Il hésite. Et la plupart de ceux qui montent à bord, pour une traversée, que ce soit vers Meca ou autre, s'ils ne le font pas par les terres, c'est que c'est plus ou moins légal. Et puis, trop de questions ça rend les gens mal-à-l'aise. Il se fige et regarde Ange. Je.. je veux pas dire que vos questions me mettent mal à l'aise... il hoche la tête... enfin...

Elle le regarde avec amusement se callait environ au milieu du lit, on ne peut pas dire qu'il bouge beaucoup, s'en est presque comique.. Lui ferait-elle peur ?? Balivernes alors quoi ??

Elle reste perplexe quand au fait de ne pas avoir crié, mais elle n'a pas de doute à avoir sur la parole du capitaine, après tout d'ordinaire, il ne se serait pas privé pour la mettre dans l'embarras, en même temps la elle n’avait pas eu besoin de lui pour le faire. En plus elle l'avait frappé .. Elle réprime un sourire, ça c'était pour toutes les fois ou il ne l’avait pas volé.

Dsl pour les coups .. Habituellement c'est moins mouvementé.. Je me saisis de mon poignard et ..

Parfait, continue enfonces toi ..

Pourquoi fallait-il qu'elle parle toujours trop quand il était la ??

Bref d'habitude c'est moins long.. J'espère ne pas vous avoir fait mal.

Un coup d'œil vers le capitaine, il semblait impossible que juste armés de ses petites mains, elle lui ai causé le moindre désagrément.. L'image du torse nu du capitaine lui revient en mémoire et elle s'empourpre, heureusement l'air de la chambre était assez chaud, il n'y prendrait sans doute pas garde.. Enfin c'était souhaitable.. Pour elle.

Heureusement son attention est vite détournée de ses pensées, le capitaine répond à sa question, rapidement pour une fois.

C'est peut-être vrai. Probablement aussi une déformation professionnelle. Je ne pose pas de questions à ceux qui s'embarquent. Sauf leur destination, les armes qu'ils trimballent et comment ils prévoient payer leur passage. La race qu'ils sont, le métier qu'ils font, le but de leur traversé et comment ils ont eu les écus pour se payer le passage, ça ne m'intéresse pas. Tant qu'ils ont les écus. Le profit est mes uniques soucis. En tant que Capitaine, du moins...

Pas sur qu'elle apprécie la totalité de la déclaration, surtout pas la partie sur l'argent, mais bon c'est le capitaine aussi insaisissable et changeant que le vent, il porte bien son nom.. Sa mère avait due être bien inspiré .. A moins que ce ne soit son nom qui inspire le capitaine à être ainsi.

Et la plupart de ceux qui montent à bord, pour une traversée, que ce soit vers Meca ou autre, s'ils ne le font pas par les terres, c'est que c'est plus ou moins légal. Et puis, trop de questions ça rend les gens mal-à-l'aise.

Oh c'était quoi ça ? Une attaque personnelle cachée.. Voulait-il dire qu'elle avait posé trop de questions.. Bon probablement à dire vrai.

Je... je veux pas dire que vos questions me mettent mal à l'aise..

Leurs regards se croisent, il hoche la tête.

Enfin...

Ange ne peut retenir un sourire franchement ironique, c'était dont ça, il s'était toujours pas remit de sa séance de question, elle l'avait dont mit mal a l'aise, un exploit, mais qu'il se rassure, il ne pouvait être plus mal a l'aise qu'elle quand elle y repensait .. Elle avait été bien téméraire et bien trop curieuse .. Y'avait plus qu'a mettre ça sur le compte de la fatigue.

Habituellement je ne pose pas de question .. Hormis celles essentielles a mes soins.. Noms, blessures .. Je réponds tout au plus aux questions qu'ont me posent.. Certaines du moins.. Puis je disparais..

Mais avec lui tout c'était compliqué de par le fait, qu'ils avaient passés bien plus de temps ensemble, ça et aussi le fait que malgré qu'elle a disparue, ils se soient retrouvés.

Je ne pose des questions que quand je cherche une réponse précise sur quelque chose.

Ah bravo, voila qu'elle en a a nouveau trop dit, elle va finir par tout bonnement se taire, cela réglera le problème.

Elle regarde le capitaine qui n'a toujours pas bougé de sa place.. C'est presque comique, elle inspire, prend son courage a deux mains, puis tapote la place vide a coté d'elle.

Je ne vais pas vous mordre.

Sourire taquin, elle lève une mèche des ses cheveux vers lui.

Je n'ai même pas mes silex.

Pas de silex, pas de poignards, pas d'épées, pas d'armes rien.. C'était pas vraiment utile de le précisé, elle devient un peu nerveuse, une fois encore, le fait qu'elle soit seule dans un lit avec le capitaine lui est revenue trop tard, mais elle ne se rétracte pas, elle aurait l'air de quoi.. puis de toute façon, elle sait que le capitaine ne tentera rien, elle n'est pas son genre.. Une bonne chose.. Ou tout du moins a 95 pour cent.. Les cinq pour cent restant faisaient à drôle d'effet à son cœur.

Si vous ne posez jamais de question, comment faites vous avec les dames ?

Elle se mord le bout des lèvres, se faisant mal au passage, oubliant qu'elles sont fendues, consciente trop tard que le capitaine n'a pas besoin de parlotte pour arrivés a ses fins, un sourire, une nuit et c'est finie.. Et pis qu'elle idée de parlé de ses conquêtes maintenant.. Enfin bon en même temps aucun sujets ne semblait vraiment se prêtés a la situation.. D'autant plus que le capitaine ne posait pas de question, ça réduisait sensiblement les sujets possibles.

Je veux dire certaines dames aiment que l'ont ..

Génial, c'était de mieux en mieux, elle s'enfoncé encore plus, décidément ce soir, elle n'avait besoin de personne pour se noyé.

Bref.. Votre manque de question est sans doute profitable aux affaires, vous ne demandez rien, les gens pensent que vous vous moquez de leurs petits secrets et ils peuvent se détendre..

Un peu trop, comme elle.. Le fait qu'il n’a jamais soulevé aucune question sur son don l'avait poussé à être un peu trop elle même devant lui et ça l'avait conduit à sa perte. Enfin d'une certaine manière. Elle savait que le capitaine ne lui ferait jamais de mal, enfin pas intentionnellement et c'était un problème, elle ne devrait pas être sur de cela.. Car d'ordinaire, elle ne faisait pas confiance et ça qu'elle le veuille ou non, c'était bel et bien un signe de confiance.

Elle se tourne vers lui, son regard dans le sien.

C'est la aussi un piège redoutable.. Une fois que les gens vous font confiance.. Ou tout du moins vous crois in intéressé par leurs petites personne, vous pourriez aisément vous en servir contre eux..

Une question, une parole sur le lot de la conversation, un doute, une manière de savoir si un jour elle regrettera ce qu'il sait.. Possible, Ange elle même ne sait pas trop.. Tout ce qu'elle sait c'est que bien que le capitaine n'est jamais posé de question, il en sait presque plus que n'importe qui sur elle.. Curieusement c'est aussi agréable que contrariant et dangereux.

Ange est bizarre. Autant elle peut être désagréable et vous menacer des pires choses si on ose poser les yeux sur elle et le moment suivant, elle l'invite à s'installer près d'elle. Il hésite, puis viens s'installer à la place désignée par Ange, faisant bien attention de ne pas mettre ses bottes sur les couvertures. Il s'installe le plus confortablement possible, sans l'être trop, sans être trop proche... mieux vaut ne pas tenter le diable.

Ange est bizarre. Elle pose des questions, mais elle n'attend pas de réponses. Elle ne veut pas connaître les réponses. C'est peut-être mieux ainsi. Elle n'aimerait probablement pas les réponses.

- Certaines aiment que l'on... ?

Mais elle change de sujet. Une autre question qu'elle élude. Elle ne veut pas la réponse. C'est probablement mieux ainsi.

- Oui, je pourrais probablement me servir de ce que je sais des gens contre eux. Ce serait facile. Mais quel intérêt ? Tout dépend de ce que ça peut rapporter. Il la détaille, puis lui pose une question. Étonnant, non ? Ange, qu'avez-vous qui pourrait m'inciter à user de ce que je sais sur vous contre vous ?

Oui, de quoi elle avait peur ?

HRP: Outch c'est court lol

La moitié de ses paroles semblent tombés dans l'oreille d'un sourd ou c'est comme ci, à moins qu'il ne s'en moque, toujours est il qu'il ne relève ou rien ou presque.. Sauf les choses embarrassantes, cela semble être son truc, la mettre dans l'embarras.

Au moins, il s'assoit, quoi qu'il a l'air un brin nerveux, dieu du ciel, pour quoi la prenait il pensait il donc qu'elle allait lui sauté dessus, dans un sens violent bien sur.. Ok, elle était peut être pas très encline aux câlins et autres douceurs et oui elle faisait comprendre a tout homme qu'un pas de trop pourrait couter très cher.

Mais c'était la une question de protection, elle n'avait plus montré de signe de vouloir utilisé ses silex sur le capitaine depuis un moment. Elle inspire, qu'importe, c'est sans doute mieux ainsi, si il était trop a l'aise, c'est elle qu'il ne le serait pas.

Mr avait l'habitude de contrôlé chaque situation, le contraire ne lui ferait pas de mal et être maitresse de la situation était fait pour rassuré Ange, plus le capitaine aurait l'air mal a l'aise, plus elle aurait confiance en le fait qu'elle ne risquait rien avec lui.

Oui, je pourrais probablement me servir de ce que je sais des gens contre eux. Ce serait facile. Mais quel intérêt ? Tout dépend de ce que ça peut rapporter.

Ila la regarde, elle ne dit rien.

Le profit bien sur, encore et toujours...

Ange, qu'avez-vous qui pourrait m'inciter à user de ce que je sais sur vous contre vous ?

Elle ne le regarde plus, sa tète est dirigé vers la porte qu'elle fixe avec insistance, aurait t'elle la profonde envie de fuir, possible.. L'aspect qui faisait croire qu'elle contrôlait la situation venait de s'envolé ... En faites peut être préférait elle quand le capitaine ne posait pas de question.

A quoi jouait t'il, une réelle question, ou une façon de voir ce qu'elle avait a offrir contre son silence ou pire un moyen de lui faire comprendre qu'elle et son secret n'étaient pas aussi en sécurité qu'elle pourrait le croire.

Elle avait fait confiance.. Trop confiance.. Restait à savoir si ça lui couterait cher, elle décida d'être franche, au point ou elle en était, elle ne risquait guère plus.

Certains seraient prêt a donné une petite fortune pour mettre la main sur quelqu'un ayant ... Mes capacités ..

Elle ne le regarde pas, sa voix est quelque peu étrange, mais elle ne laisse rien transparaitre.

Il y'a ceux qui l'utiliserait pour le profit.. Vous l'avez dit vous même, il n'y'a que ça qui compte ... Puis il y'a ceux..

Souvenirs douloureux, regard plus que jamais fixé sur la porte, regard de chat apeuré qui se sent piégé.

Ceux qui se servent de vous pour leur confort personnel jusqu'a ce qu'il ne reste plus rien de vous.

Son regard se détourne de la porte pour se posé brutalement dans celui du capitaine, regard profond, voix posé mais troublé, sincérité bouleversante.

Et vous capitaine de qu'elle catégorie serez vous ??

lle semble surprise par la question que Haize lui pose. Est -ce ce que Haize ne lui a presque jamais posé de questions jusqu'à maintenant ? Est-ce parce qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui pose cette question là ? C'est peut-être tout simplement parce qu'elle craint la réaction du capitaine à cette réponse. En fait, il s'interroge. Est-ce qu'elle parle de sa faculté de guérisseuse masochiste ? Elle hésite avant de lui répondre. Et elle jette un oeil vers la porte. Ce que Haize imite, question de s'assurer qu'elle n'est pas en train de s,ouvrir sans qu'il ait remarqué. Non, il n'y a personne qui tente d'entrer.

- Certains seraient prêt a donné une petite fortune pour mettre la main sur quelqu'un ayant ... Mes capacités ..
- Votre don de guérison ? demande-t-il, avec un naturel déconcertant.

Visiblement, ça lui fait autant d'effet qu'un talent inné et convaincant au duel à l'épée. Haize paye pour les talents des autres. C'est beaucoup plus efficace que de les contraindre. À moins de les contraindre avec des menaces bien ficelées. Mais là encore, aussitôt que le contraint en aura la chance, il se retourne contre le contraignant. Mieux vaut payer. Et très bien payer.

- Il y'a ceux qui l'utiliserait pour le profit.. Vous l'avez dit vous même, il n'y'a que ça qui compte ... Puis il y'a ceux.. Elle hésite. Haize pose les yeux sur elle et sent que c'est quelque chose de difficile à exprimer. Un événement douloureux. Probablement dans tous les sens du terme. Et elle poursuit. Ceux qui se servent de vous pour leur confort personnel jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de vous.

Haize la regarde et devine que c'est ce qui lui est arrivée. Il en ressent un pincement. Quel salaud a pu faire un truc pareil. Si jamais il met la main dessus... pourquoi il mettrait la main dessus ? Connaissant Ange, il doit être mort, si elle est libre. Oui, il doit être mort. Mais surement pas aussi douloureusement que si lui lui avait mis la main dessus avant. Haize ricane dans sa tête.

- Et vous capitaine de qu'elle catégorie serez vous ??

La question ne le trouble pas. Il y réfléchit, par contre. C'était une question légitime, il se devait d'y répondre avec sincérité. D'autant plus que Ange semblait avoir vécu un mauvais quart d'heure à ce sujet, elle méritait bien la vérité.

- J'aurais tendance à être de la seconde catégorie, affirme-t-il sans l'apparence de la moindre gêne. C'est pourtant énorme ce qu'il vient de lui avouer. Mais il a la décence et le bon goût de rajouter quelques détails. À quelques nuances près. Il hoche la tête et sourit. Je n'ai jamais eu d'esclaves et je n'en aurai jamais. C'est contraire au vent qui souffle pour la Marine Marchande. Il tire de manière provocante sur le collet de sa chemise de lin blanc, pour dévoiler la rose des vents tatoué. Des prisonniers, oui, mais pas des esclaves. Je préfère payer pour les talents. C'est plus rentable à longue échéance. Il détaille Ange et esquisse un sourire. Un sourire haizien, évidement. Et puis, de ce que je sais de votre don, mon Ange, ça ne serait pas très rentable de me servir de vous jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Un oeillade éclatante, un sourire en coin, il se rapproche, presque imperceptiblement. Et puis, pour mon confort personnel. pour mon pur plaisir, ce n'est pas en abusant de votre don que je me servirais de vous, mon Ange.

L'aveu est explicite, naturel, sans arrière pensée autre que ce qu'il vient de dire. Malgré l'aveu lancé de manière très crue, Ange peut quand même sentir qu'il n'y a aucune arrière pensée malsaine. Aucune méchanceté. Aucune cruauté.

Il n'a pas eu l'air grandement intéressé par le fait qu'elle parle de son don, il a même poussé jusqu'a lui demandé si elle parlait vraiment de ça, elle aurait pue soufflé, se dire qu'elle s'en faisait pour rien, mais c'était trop tôt, ce n'était peut être la que ruse.

J'aurais tendance à être de la seconde catégorie.

Elle retient son souffle, elle ne lâche pas son regard, elle ne doit pas fléchir, pourtant elle est sur qu'en ses yeux, le capitaine doit apercevoir de la terreur, pourtant elle ne bouge pas, elle a l'air si calme. Les apparences sont parfois trompeuses.

À quelques nuances près.

Elle inspire, toujours accroché a son regard, a vrai dire elle ne se concentre que sur lui, elle ne pense pas, elle écoute chacune de ses paroles, des paroles décisives pour les prochaines minutes.. Prendre la fuite ou l'apprécié un peu plus au risque de bientôt se brulé les ailes.

Je n'ai jamais eu d'esclaves et je n'en aurai jamais. C'est contraire au vent qui souffle pour la Marine Marchande.

Elle hoche la tète, semble se détendre légèrement, son regard se porte vers le tatouage que le capitaine lui présente, elle se rappelle l'avoir déjà vu.. Le capitaine était torse nu.. Elle avait posé ses mains sur lui pour le soigné.. Elle se rappelle l'effet que ça lui avait fait et pris pour ne pas rougir.

Des prisonniers, oui, mais pas des esclaves. Je préfère payer pour les talents. C'est plus rentable à longue échéance.

Il la détaille, elle retient sa respiration, nul doute, elle sait de quel genre de talents il doit parler, elle est tendue, peut être plus que tout a l'heure . Le danger n'est peut être pas la ou elle le croyait, mais il est bien la.

Et puis, de ce que je sais de votre don, mon Ange, ça ne serait pas très rentable de me servir de vous jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.

Une œillade, un sourire, elle le sent plus proche d'elle, elle sait ou il veut en venir, elle suffoque presque, qu'elle folie de l'avoir invité à s'asseoir, qu'elle folie de ne pas avoir une quelquonque arme sur elle, pas même ses silex.

Serait ce son cœur qui bat à un rythme si effréné qu'il cause un bruit assourdissant dans ses oreilles ??

Et puis, pour mon confort personnel. Pour mon pur plaisir, ce n'est pas en abusant de votre don que je me servirais de vous, mon Ange.

Cette fois, elle se détourne, incapable de soutenir son regard, elle déglutie, cette fois elle a rougie, c'est une certitude, elle a chaud et rien à voir avec la température de la pièce, elle est mal a l'aise, le control de la situation lui a échappée ...

Elle ne peut tout de même pas se levé et fuir comme une gamine, il la taquine voila tout, après tout ne s'est elle pas convaincue depuis peu qu'elle n’est pas son genre et quand bien même elle le serait, ce n'est pas quelques allusions qui allaient la déstabilisés... Enfin.

Il fallait dire quelque chose et vite, quelque chose qui casserait cette sensation un peu trop intime qui enveloppait la chambre.. Le sujet était la, elle avait une sortie toute trouvée, mais ça voulait dire se dévoilé, ça voulait dire trop en dire .. ça voulait dire en dire plus qu'a quiquonque .. C'était soit ça .. Soit ..

Se dévoilé ou risqué de succombé.. Balivernes et succombés a quoi, le capitaine n'était pas irrésistible, il était agaçant, et imbus de lui même et .. adorable et .. Haize. Elle soupire doucement, finalement ses doutes sont une quasi certitude, elle lui est sans doute un peu trop attaché.

Elle prend son courage a deux mains et se tourne vers lui, espérant ne pas être aussi rouge qu'elle ne le craint, son regard se fixe au sien.

C'est une bonne chose à savoir capitaine, mais quel qu'est était votre réponse a ce sujet, cela ne m'aurait pas fait peur.. J'ai eu le droit de gouté l'un des comportements que je vous ai décris.. Et a un autre d'un autre genre.

Il y'avait eu ce village, ce village qu'elle avait tant chérie et ou elle avait faillie mourir et il y'avait eu ce mage.. C'était Haize qui venait de lui faire y pensé, lui il attendait d'elle précisément la même chose qu'Haize .. Quoi que lui était un brin plus possessif et avait poussé jusqu'a l'extrême .. Heureusement il n'était plus, enfin en théorie.

Puisque vous ne posez jamais de question, je vais vous compté une histoire, après tout par deux fois, vous avez dus subir mes cauchemars, disons que je vous dois bien ça..

C'est surtout la meilleure manière a son sens de cassé l'ambiance de cet instant, de brisé ce moment et d'éloigné Haize, car elle en est sur, c'est le genre de chose qui fait que les gens s'éloignent de vous, quand ils voient que vous n'etes plus rien qu'une coquille vide, ils s'en vont simplement .. Une coquille vide, c'est ce qu'elle était, enfin presque.

Elle se lève fait quelques pas, puis le dos tourné a lui, elle commence d'une voix calme, mais lourde d'émotion contenue.

Dans les premiers mois ou mon don ... ma malédiction, qu'importe ce que c'est .. m'est apparue, je ne cessé de me déplacé, j'avais peur que quelqu'un ne le découvre et ne me prenne pour une sorcière ou que sais je.. Pourtant un jour, fatigué, lasse de toutes ses voyages .. je me suis arrêtée dans un petit village, les villageois étaient tous si accueillants..

Elle marche, sa voix se fait nostalgique et en même temps si brisé, elle ne le regarde toujours pas.

Je me suis attaché à eux. Je suis resté, je suis devenue l'une des leurs, ils m'ont aimés autant que je les ai aimés .. Du moins jusqu'au jour ou ils ont découvert mon don ... Quand vous restez trop longtemps au même endroit, des rumeurs se forgent.. c'est inévitable de par la nature de mes soins ..

Elle croise ses bras, des images défilent sous ses yeux, elle fixe toujours la porte sans un regard au capitaine.

Je le savais, mais je ne m'en souciais pas, j'avais Confiance, j'avais un foyer.. Un soir, on est venue me cherché, on m'a dis qu’un des habitants était grièvement blessé que je devais le sauvé.. Ils m'ont dévoilés connaitre mon don ..

Ses yeux se font brillant mais sa voix ne flanche pas.

J'ai pris peur, j'ai pensé a la fuite, mais en même temps, je me sentais soulagée et je ne pouvais les abandonnés, ils étaient ma famille, ils m'ont assurés que ça ne changerait rien .. Je suis allée a l'habitation de l'homme blessé, une sévère entaille a l'abdomen, je l'ai soigné devant les regards encourageant de ceux que j’aimais.. De ma famille.

Cette fois sa voix se brise, mais elle poursuit, elle a commencé, il faut finir, puis c'est comme si elle avait eu besoin qu'il le sache.. Il était aussi peut être temps d'affrontés ses vieux démons.

La blessure était plus profonde qu'ils ne me l'avaient dit.. Je me suis effondrée au sol, en sang, je n'avais pas encore compris a ce moment la ... quand je leur ai demandé ma trousse pour me soigné, c'est la que j'ai compris .. Trop tard .. la dernière chose que j'ai vue c'était un poing s'abatant sur moi..

Elle ne bouge plus, mais elle ne le regarde toujours pas, ses yeux sont brillant, mais les larmes ne coulent pas, sa voix est brisé mais ne flanche pas.

Je me suis réveillé dans une cave sombre et humide.. Ma maison pour les semaines et les mois qui suivirent.. Chaque jours ces gens que j'avais aimé, que j'avais soigné venaient me cherchés.. Blessures, maladies, ça ne s'arrêtaient jamais .

Elle inspire.

Je devenais si faible que j'en suis venue a les supplié.. Sur la fin ils me trainaient sur le sol.. Incapable de me levé, mes blessures se résorbant plus difficilement, j'étais persuadé que j'allais mourir .. A dire vrai, je n'attendais que ça .. La délivrance ... Puis un soir, un homme est arrivé, il m'a demandais de ne pas faire de bruit, il m'a détaché, m'a tendue une épée et m'a dis de fuir ... Il était un forgeron que j'avais sauvé quelques semaines plus tot.. Il a eu pitié de moi probablement.. Je ne dois que ma survie à la pitié d'un homme.

De ce jour, elle avait courue et ne s'était plus jamais vraiment arréttée.Cette fois, elle se tourne vers le capitaine, pose son regard brisé dans le sien, insondable et si triste à la fois. Elle a résumé, mais voila qu'il connait tout un pan de sa vie que tous sauf Ambre ignorent.

Alors vous voyez qu'importe vos attentions a mon égard, je ne saurai connaitre pire que ce qui a était la bas, je suis préparé a toute chose, et dans le fond ils m'ont appris qu'il ne fallait jamais faire confiance.

Elle baisse les yeux.

A personne.. Ça coute bien trop chère.

Et c'était bien la le problème, elle faisait confiance au capitaine, voila pourquoi elle lui dévoilait tout, elle s'était laissé prendre au piège, piège qu'elle avait juré de contré pour le restant de ces jours et maintenant, elle attendait le prix a payé .. Quel qu'il soit, mais d'une certaine façon, ne le payait t'elle pas déjà en s'attachant plus que de raison au capitaine ??

Non, il ne parlait pas de ce genre de talents. Il parlait des vrais talents. Ceux qui font qu'on choisit un plutôt que l'autre pour s'embarquer. Les talents qu'on choisit de garder près de soi, au cas où. Le choix des talents qui pourraient nous garder en vie. Les pirates sont des gens confiant. Ils comptent beaucoup trop sur les autres. Peu importe si l'autre est le même d'un embarquement à l'autre.

Et puis, elle réagit plutôt bien à l'évidence sans équivoque qu'il vient de lui lancer. Il s'était attendu à ce qu'elle pique une crise. Mais non. Elle fait bien pire. Elle lui raconte son histoire. Il n'était pas prêt à entendre ce genre de chose. Un Ange ne devrait pas vivre ces choses là. Pas SON Ange... surtout pas SON Ange...

Son Ange aurait dû être élevée dans la soie, le satin et le velours. Elle aurait dû porter de longues robes, broder et boire du thé avec le petit doigt levé. Elle aurait du apprendre le piano, ou la harpe. Pas se retrouver dnas un village, coincé dans une cave à souffrir et à servir d'eau de jouvence. C'était cruel... tellement cruel... pas étonnant qu'elle ait un caractère impossible.

Haize Sepiida est un pirate. Un grand pirate. Il a tué des gens. Des tas de gens. Il a caché des trésors, découvert des trésors et surtout volé des trésors. Il a coulé des navires, incendier des villages côtiers et vandaliser des tavernes. Mais Sepiida reste un type sensible aux gens. Surtout aux femmes. Il fait parti de ceux qui savent que les femmes sont capable d'arracher des viscères à mains nues (Il le sait d'expérience), mais qui croit surtout qu'elle ne devraient jamais se retrouver face au danger. Non pas parce qu'elles en seraient incapable, mais parce qu'elles devraient toujours trouver un homme pour les protéger. Pensée de macho direz-vous... probablement. Mais il avait été élevé par sa mère et il croyait sincèrement que tant qu'à former un couple et procréer, fallait bien que l'homme serve à autre chose qu'à faire les bébés. Il considérait que les femmes travaillaient trop fort à s'occuper des gosses pour en plus devoir protéger tout ça. Bref... il pensait comme ça, mais en même temps, il trouvait vachement sexy une femme, l'air féroce, égorger le type qui vient de vous accrocher et qui voulait certainement faire de vous à peu près le même chose.

Il fixe Ange, l'air sérieux. Non, pas sérieux. Il n'éprouve aucune pitié envers Ange. Ce serait très mal avisé d'avoir pitié. Il n'est pas triste non plus. Ni compatissant. Non... il a l'air sérieux, mais c'est pas ce que son air exprime. Il est contrarié. Très contrarié. Comment avaient-ils osé... une envie folle de lui demander où était ce village et d'y mettre le cap immédiatement l'assaille. Et...

- La survie de toute le monde dépend de la pitié d'un autre. Surtout dans la piraterie, mon Ange, dit-il d'un ton étrangement calme et froid.

Haize n'est pas du genre à retenir les envies folles... surtout pas quand elles impliquent une vengeance pour un outrage pareil. Oh, il retenait parfois certaines envies folles, surtout quand elles étaient lubriques, mais les envies folles de ce genre, à savoir venger Ange étaient intenables.

- Dites-moi le nom de ce village et je le mettrai à feu et à sang, même s'il se trouve en plein désert, je m'y rendrai, promet-il, d'un voix lugubre.

Et Ange ne peut pas douter qu'il tiendrait parole, même si c'est la dernière chose qu'il fait. Il est calme. Vous connaissez le calme avant la tempête ?

C'est une situation étrange. Il est couché dans un lit, tout habillé (très bizarre en effet), avec une femme (encore moins habillée que lui... ce qui est encore plus bizarre) debout devant le lit (autre bizarrerie) et il a des envies de sang et de fracas de lames plutôt que des envies de jouissance et de volupté (vachement très ultra bizarre).

Elle le regarde comme il la regarde, leurs regards se fixent, il n'a rien dit se bornant a écouté comme toujours et comme toujours avec lui, elle a trop parlé, elle en cherche maintenant le prix à payer dans son regard, la pitié qui ne manquerait pas d'apparaitre.

Elle cherche, mais ne trouve rien, même pas une infime trace, c'était impossible, c'était ce a quoi elle s'apprêtait subir douloureusement, sa chère Ambre elle même avait eu pitié, Ange ne lui en avait pas voulue, ça l'avait quelque peu blessé, mais c'était ainsi que les gens réagissaient.. La pitié, la nature humaine..

Pourtant rien en l'attitude du capitaine ne semblait évoqué cela, a dire vrai, il était difficile de savoir qu'il pensait.. Du moins jusqu'a ce qu'il ouvre la bouche.

La survie de tout le monde dépend de la pitié d'un autre. Surtout dans la piraterie, mon Ange,

A moins d'avoir la force de se sauvé soit même, a moins d'être assez forte pour le faire, ce n'était pas un crime de ne pas l'avoir était, elle était alors tellement faible et pourtant elle ne se pardonnait pas de devoir sa survie a un autre qu'elle. Pitoyable, peut être, mais tout cela avait un sens quand ont connaissait tout les pans de l'histoire d'Ange.

Un être en apparence simple, une harpie à mauvais caractère qui fait fuir quiquonque approche.. Mais en vérité, c'est tellement plus complexe, il y'a tellement plus .. C'est juste que nul ne va assez loin pour le découvrir .. Quand la nature humaine rencontre la glace, elle a tendance a rebroussé chemin, les humains aiment ce qui est chaud.. Surtout les hommes.

Dites-moi le nom de ce village et je le mettrai à feu et à sang, même s'il se trouve en plein désert, je m'y rendrai.

Elle le regarde à nouveau, il ne plaisante pas, la vengeance, cette réaction, elle ne s'y était pas attendue, savoir si il voulait se vengé pour elle ou par esprit de piraterie, était une question qu'elle aurait pue se posé, mais elle ne fit pas.

Je ne suis pas une femme de vengeance, cette nuit la alors qu'ils dormaient tous, j'aurai pue commettre bien des atrocités et peut être auraient ont appeller ça justice .. Mais je suis juste partie .. J'ai réunie le peu de force que j'avais, et j'ai courue aussi loin que j'ai pue pour ne jamais y revenir.

Sourire triste, sourire lasse.

Certains appelleraient ça de la lâcheté, d'autres me dirait froide et sans sentiments, mais je ne le suis pas.. Je suis juste réaliste, dans le fond tout le monde se sert d'un autre pour obtenir quelque chose que ce soit pour de l'amour, de l'argent, du plaisir ou de la douleur.

Elle se détourne fait a nouveaux quelques pas.

Les Drows ont le dos bien larges en ce temps de guerre, ils ne sont pas les seuls à pouvoir pratiqué les pires atrocités, les humains se débrouillent très bien en ce domaine, cette guerre est le moyen de se donné bonne conscience. Mais la vérité, c'est que Drow, Humain, Elfe, Nain .. Qu'importe en chacune de nos races sévit la mal comme le bien.

Elle revient vers lui, s'arrête devant le lit, pose ses mains sur le devant de bois et le fixe, neutre, impassible, presque froide comme toujours, sauf que cette fois son regard triste et blessé est bel et bien apparent, le masque d'indifférence n'est pas complet.

La vengeance.. A quoi bon, ce qu'ils m'ont fait est il vraiment la pire atrocité, ils auraient pus me tués.. Est ce pire qu'autre chose ?? Est ce pire que se retrouvé marié a un homme de 3 fois son âge et devoir subir sa présence chaque nuit de sa vie ??

Ce qui avait faillie être sa vie, ce qui avait était a deux doigt d'être sa vie, heureusement elle avait fuie, cette fois la, elle s'était sauvé elle même.

Dans le fond, je ne les hais même pas, ils m'ont fait comprendre des choses essentielles ... A une époque, j'ai été une jeune fille ordinaire, enfin une partie de mon adolescence.. Avec des rêves pleins la tète ...

L'ombre d'un sourire sur les lèvres, elle le fixe à nouveau.

Je crois que vous auriez aimé rencontré cette moi de l'époque.

Oh oui, elle lui aurait sans doute plu, l'insouciante rêveuse, pleine de fougue et de caractère qui rêvait de grand pirate venant la sauvé de la prison doré qu'était sa vie.

Grace à eux.. A cause d'eux, qu’importe.. Je suis devenue celle que je suis aujourd’hui.. J'aide les gens du mieux que je peux, mais je ne me fais plus d'illusion, l'humanité est ce qu'elle est, chaque chose en ce mode a un prix ... Je soigne et je disparais, un brin lâche probablement, sans doute, car je ne saurai survivre une deuxième fois a cela, mais c'est surtout un moyen de préservé de moi l'infime partie qui reste de la Ange des souvenirs qu'Ambre chérie tant.

Elle contourne le lit, elle s'assoit a peine sur son bord a l'extrême opposé du capitaine, elle ne le regarde plus, elle fixe un point invisible sur le mur.

Alors non, pas de vengeance .. Pas de sang, pas de morts, pas de douleurs.. Il y'en a déjà tant.. Puis sans eux, je ne serai pas celle qui se trouve aujourd'hui devant vous.. Vivante, assez forte pour supporté ce monde sans attente aucune..

Oui tout ça c'est ce qu'elle était, ça est une jeune femme prisonnière de la carapace qu'elle s'était forgée, elle avait échangée une prison contre une autre, mais au moins dans celle ci, elle y'était de son plein gré.

Elle le regarde, peu a peu son regard est a nouveau distant, sa mine impassible, elle en a certes trop dit, mais qu'importe il est si simple de retourné se terré sous sa carapace, tout est tellement plus simple quand on se persuade que l'on ne ressent rien.

Merci de ne pas avoir pitié.. Vous auriez eu tord si vous l'aviez fait.

Elle se calle contre le montant de bois du lit, ses jambes maintenant sur le matelas mais quasi replié sur le coté de son corps, toujours a l'opposé du capitaine, ils seraient face a face, si elle n'était pas d'un coté et lui de l'autre.

Je comprends pourquoi vous ne posez jamais de question.. Les réponses peuvent être parfois si ennuyeuses.. Puis entrent nous, je ne crois pas que vous vouliez savoir tout ça..

Mais il le fallait, ils en étaient arrivés a un point ou elle avait eu besoin de dressés une barrière avant qu'elle ne finisse pas se laissé sombré dans des sentiments qui ne l'auraient sans doute que mené a sa perte.

C'est une question qu'elle aurait pu poser. I y aurait répondu. Il répond aux questions. À presque toutes les questions. Probablement qu'elle préfère ne pas connaître la réponse.

- Je ne suis pas une femme de vengeance, cette nuit la alors qu'ils dormaient tous, j'aurai pue commettre bien des atrocités et peut être auraient ont appeller ça justice .. Mais je suis juste partie .. J'ai réunie le peu de force que j'avais, et j'ai courue aussi loin que j'ai pue pour ne jamais y revenir.
- Un village à vous seule ?

Et épuisée comme elle affirme l'avoir été ? Il en doute. Au premier mort, tout le village aurait été ameuté. Ou peut-être au troisième, si Ange est rapide. Mais elle n'aurait pas pu anéantir toute la population d'un village seule et si faible.

- Certains appelleraient ça de la lâcheté, d'autres me dirait froide et sans sentiments, mais je ne le suis pas.. Je suis juste réaliste, dans le fond tout le monde se sert d'un autre pour obtenir quelque chose que ce soit pour de l'amour, de l'argent, du plaisir ou de la douleur.

Ça, c'est pas faux. Il hoche la tête. Bon, c'est pas tout à fait réaliste, mais c'est pas tout à fait faux. Un subtile mélange des deux. En apparence, c'était bien ça. Mais tout le monde ne se sert pas volontairement des autres à ses propres fins. À ce niveau, on appelle ça de l'entraide. Il la regarde s'éloigner. Haize nm'a jamais été un bavard... certes, il parle plus que la plupart des pirates, mais surtout, il sait écouter.

- Les Drows ont le dos bien larges en ce temps de guère, ils ne sont pas les seuls à pouvoir pratiqué les pires atrocités, les humains se débrouillent très bien en ce domaine, cette guerre est le moyen de se donné bonne conscience. Mais la vérité, c'est que Drow, Humain, Elfe, Nain .. Qu'importe en chacune de nos races sévit la mal comme le bien.
- OOh oui, et j'vous assure, les elfes ont beau être considérés comme parfait, y'a de ces spécimen de cinglés parmi les elfes ! Vous en seriez abasourdie. J'en ai connu deux, d'ailleurs... enfin, c'étaient des demis... parfaitement cinglés ! déclare-t-il, amusé.

Et il se tait brusquement. C'était elle qui parlait, pas lui... et pis elle revient vers lui. Il rdevient sérieux. Il ne l'a pas quitté des yeux et il la fixe toujours tandis qu'elle approche. Il se tord le cou, pour la suivre du regard.

- La vengeance.. A quoi bon, ce qu'ils m'ont fait est il vraiment la pire atrocité, ils auraient pus me tués.. Est ce pire qu'autre chose ??
- Franchement, je crois pas que la mort soit la pire chose... le comment on meurt, c'est possible... mais pas la mort elle-même...
- Est ce pire que se retrouvé marié a un homme de 3 fois son âge et devoir subir sa présence chaque nuit de sa vie ??

Il hoche la tête. En effet, ça c'est pire. À moins d'en être amoureuse, ça c'est bien... mais ça ne semble pas être le cas d'Ange. Avait-elle vraiment été mariée ? L'était-elle encore au fait ? Haize fronce les sourcils. Ça soulève des tas de questions... plus ou moins intéressantes... et dont il ne veut certes pas nécessairement les réponses...

- Dans le fond, je ne les hais même pas, ils m'ont fait comprendre des choses essentielles ... A une époque, j'ai été une jeune fille ordinaire, enfin une partie de mon adolescence.. Avec des rêves pleins la tète...

Il lui reflète le même sourire. Il en a, lui, des tas de rêves dans la tête. Pourquoi les aurait-il perdus ? C'est pas parce qu,on massacre des gens tous les mois qu'on n'a pas de rêves. C'est pas parce qu'on est pirate qu'on n'a pas de rêves. C'est préférable d'en avoir en fait. Ça garde ceux qui risquent leur vie toutes les secondes en vie et ça provoques d'agréables conversation avec les camarades durant les coups durs.

- Je crois que vous auriez aimé rencontré cette moi de l'époque.

Oh, oui, c'est bien possible... il imagine pourquoi elle dit ça. Elle devait être une adorable noble... oui, elle lui aurait plut... quelques heures, probablement. Ou quelques fois. Étrangement, il ne regrette pas ne pas l'avoir connu à cette époque.

- Grace à eux.. A cause d'eux, qu’importe.. Je suis devenue celle que je suis aujourd’hui.. J'aide les gens du mieux que je peux, mais je ne me fais plus d'illusion, l'humanité est ce qu'elle est, chaque chose en ce mode a un prix ... Je soigne et je disparais, un brin lâche probablement, sans doute, car je ne saurai survivre une deuxième fois a cela, mais c'est surtout un moyen de préservé de moi l'infime partie qui reste de la Ange des souvenirs qu'Ambre chérie tant.

Étrangement, il préférait cette Ange-ci que ce qu'elle aurait pu rester. L'Ange d,origine aurait été... banale... celle-ci avait un... un quelque chose de... comment dire... de mystérieux... non.. pas mystérieux... d'irrésistible. C'est à ce moment qu,il s'interroge lui-même sur ce qui l'attire vraiment chez Ange.. le fait qu'elle s'acharne à le repousser ? Terrifiant...

Elle revient au sujet initial. Il met deux secondes à se replacer, plus rapidement quand il sent le matelas s'enfoncer légèrement. Pfiou, il était loin, là... et il vient d'être projeté dans une réalité parfaite... warf ! Elle vient de se rassoir sur le lit. Elle est si près... et si loin...

- Alors non, pas de vengeance .. Pas de sang, pas de morts, pas de douleurs.. Il y'en a déjà tant.. Puis sans eux, je ne serai pas celle qui se trouve aujourd'hui devant vous.. Vivante, assez forte pour supporté ce monde sans attente aucune..

Sans attente ? Il en doute. Nan, il restait assez de l'Ange d'origine pour qu'elle ait des attentes. Autrement, elle ne le repousserait pas. Et elle recommence...

- Merci de ne pas avoir pitié.. Vous auriez eu tord si vous l'aviez fait.
- Je n'ai de pitié que pour ce qui n'a aucune chance de survie, affirme-t-il, avec sincérité.

Il l'observe, tandis qu'elle se rapproche, tout en restant distante. Elle reste toujours trop distante... pas assez pour qu'il puisse l'ignorer, mais trop pour qu'elle soit à sa portée. Si elle pouvait s'approcher... juste un peu...

- Je comprends pourquoi vous ne posez jamais de question.. Les réponses peuvent être parfois si ennuyeuses.. Puis entrent nous, je ne crois pas que vous vouliez savoir tout ça..

Il hoche la tête. Non. Il ne voulait pas nécessairement savoir tout ça.

- Ça explique certaines choses... dit-il, prudent, comme le fait que vous puissiez croire que je ne suis qu'un salaud de mâle, raille-t-il.

Il sourit. Un sourire mi-blagueur, mais avec un fond de vérité. Bah quoi... c'était pas faux. Il avait quelques tendance de salopard... mais bon... il est un pirate ou non ? Tous les pirates ont des tendance à la saloperie. Ok, c'est pas le mot... mais l'effort y est.

- Je suis un pirate, mon Ange... je profite de tout ce qui passe. C'est une question de survie. Il hoche la tête. Vous ne m'ennuyez pas. Je ne pose pas de questions parce que les réponses à mes questions sont, d'expérience, pire que ce que je peux imaginer. Vous venez de me le prouver, encore une fois... Il esquisse un sourire en coin. Rien de moqueur. Rien d'hilare. Juste un sourire. À vrai dire, je me disais bien que c'était quelque chose de pas très agréable qui vous rend si inacessible... et en même temps pas si loin que ça... Il n'arrivait pas à la saisir. Il n'y était jamais arrivé. Mais il comprenait maintenant pourquoi un moment elle lui était si désagréable puis, l'instant d'après si désirable. Mais je ne m'attendais pas à quelque chose de cette ampleur. Il reste sérieux, quelque secondes. Et je comprend pourquoi vous avez eu l'air si étonnée que je me pousse quand j'ai compris comment vous me soigniez.

Encore un sourire en coin. Il n'a pas oublié.

Un village à vous seule ?

Elle lève la tète vers lui, semble réfléchir un instant a ce qu'il dit, non certes non, elle voulait juste la lui expliqué qu'elle n'était pas femme de vengeance, dans son état et avant que l'alerte ne soit donné, elle aurait pue tout au plus prendre la vie des quelques habitants de la maison ou elle était revenue.

OOh oui, et j'vous assure, les elfes ont beau être considérés comme parfait, y'a de ces spécimen de cinglés parmi les elfes ! Vous en seriez abasourdie. J'en ai connu deux, d'ailleurs... enfin, c'étaient des demis... parfaitement cinglés !

L'ombre d'un sourire sur les lèvres, elle hoche la tète, le capitaine avait roulée sa bosse au travers du monde, il avait due rencontrer bien des choses et bien des énergumènes.

Je connais peu les Elfes.. J'ai rencontré quelques demis, mais cela s'arrête a ça, on les dit un peuple très calme et pacifique, mais je pense que comme dans tout arbre, ils ont eux aussi leurs branches pourris..

Franchement, je ne crois pas que la mort soit la pire chose... le comment on meurt, c'est possible... mais pas la mort elle-même...

Il a raison probablement, parfois la vie elle même est pire que la mort, elle l'est quand elle est une longue agonie.. Elle a eu la chance de fuir, sans quoi sa façon de mourir aurait en effet était pire que la mort elle même .. Qui, elle serait venue comme une bienveillante libération.

Je n'ai de pitié que pour ce qui n'a aucune chance de survie.

Il a l'air sincère, honnête, une bonne chose, trop de gens se cachent derrière une soit disant compassion qui n'est en réalité que de la pitié et drôle de pitié si on considère qu'ils se la forgent par rapport a ce qu'ils ont que les autres n'ont pas.

Elle le regarde hoché la tète, une lueur passe dans yeux, oui, elle avait raison, il n'avait surement pas voulue savoir tout cela, qui pourrait lui en vouloir, personne n'aime à savoir ce genre de chose.. Alors pourquoi l'avoir dit.. Un peu pour le faire fuir, mais c'était visiblement un coup pour rien.. Enfin pas exactement, car dans le fond si elle lui avait dis, c'est qu'elle voulait juste qu'il sache ..

Contrairement a ce que pensait le reste du monde, ce que pensait le capitaine ne lui était pas indifférent, elle ne voulait pas qu'il voit en elle uniquement une jeune femme a mauvais caractère ou pire une harpie .. Elle donnait bien le change a certains moments, mais c'était vital .. Cela gardait les gens à bonne distance .. Enfin d'ordinaire .. Mais rien n'était ordinaire ou habituel dans sa relation avec Haize Sepida.

Ça explique certaines choses... comme le fait que vous puissiez croire que je ne suis qu'un salaud de mâle.

Elle lève la tète vers lui, les yeux arrondis de surprise, puis elle comprend qu'il plaisante au vu de son sourire, elle lui sourit a son tour, ses yeux reprennent peu a peu ce masque impénétrable qui lui est habituel, elle se détend, la discutions se fait plus légère.

Je ne crois pas que vous soyez un Salaud de male .. Enfin je ne le crois plus ..

Sourire taquin, elle le détaille.

Enfin vous n'êtes pas que ça.

Ses yeux sont brillants, le sourire est la, elle plaisante, a moitié ou complètement a lui d'en jugé.

Vous savez, ne le prenez pas pour vous, j'ai cette opinion de tout les hommes et a juste titre, il est difficile d'avoir haute estime des hommes, quand celui que l'on vous a choisi pour époux déclare devant amis et famille le soir de vos fiançailles, qu'il espère avoir une compensation digne de sa déception face " au contenu" de sa fillancé..

Elle n'a pas cessé de sourire, elle n'a pas l'l'air triste, son regard est déterminée, elle semble a nouveau très sur d'elle, si jadis ça la blessé, ce n'est aujourd'hui plus le cas.

Il faut dire qu'il a eu une idée de génie en buvant beaucoup ce soir la, sans ses paroles, je n'aurais peut être jamais eu le courage de fuir cette nuit la ..

Elle réprime un frisson a l'idée de ce qu'aurait était sa vie, de ce qu'aurait était ces nuits .. Elle secoue doucement la tète, c'est du passé, nul besoin de revenir a cela, elle y a échappé et plus jamais personne ne la contraindra à revivre ça.

Puis par la suite, les autres hommes qui ont croisés ma route, ne m'ont guère convaincue du contraire ..

Sourire soudain mi triste, mi attendri, regards nostalgique.

Le dernier était un mage qui pensait que d'un baiser, il pouvait me faire sienne .. Dans le fond, bien qu'arrogant et insupportable, il n'était pas méchant .. Il nous a sauvés la vie bien des fois à moi & Ambre .. A chaque fois que nous étions en danger .. Il apparaissait .. À croire qu'il nous suivait ...

Elle lève les yeux au ciel, sourire amusé.

A vrai dire, je crois que c'est une certitude, il nous suivait, ce n'était pas dérangeant en soit , ce qui l'était c'était ses motivations a long terme .. Il a avoué lui même être une menace ..

Le regard se fait un peu triste quoi qu'un peu incertain.

Il est mort en nous sauvant la vie dans les falaises d' Arkan .. Enfin je crois ..

Il vallait mieux, ses dernières paroles avaient été sans équivoque.Elle secoue la tète, puis concentre à nouveau toute son attention sur le capitaine.

Mais vous avez raison quand a mes premiéres impressions sur votre personne .. Il faut dire vous avez été tellement insupportable lors de notre première rencontre et puis votre façon de me regardé était loin d'être convenable.

Ses yeux croisent ceux du capitaine, elle se détourne, a vrai dire, cela n'a guère changé, il la regarde toujours de cette façon à faire fondre un iceberg, et si avant cela la mettait hors d'elle, les réactions que ça provoque maintenant en elles sont bien plus dérangeantes.

Je suis un pirate, mon Ange... je profite de tout ce qui passe. C'est une question de survie. Vous ne m'ennuyez pas. Je ne pose pas de questions parce que les réponses à mes questions sont, d'expérience, pire que ce que je peux imaginer. Vous venez de me le prouver, encore une fois...

Elle hoche la tète, enroule nerveusement une mèche de ses cheveux autour de l'un de ses doigts, puis fixe le capitaine de manière dsl .. Elle avait été assez injuste de lui déballé son histoire sans qu'il l’ai demandé .. Le capitaine lui aussi devait avoir bien des choses a raconté .. Une vie de pirate cela ne devait pas être sans malheur .. Mais le capitaine ne disait jamais rien .. Elle le regrettait, elle aurait tant aimé qu'il lui parle .. Mais après tout pourquoi le ferait-il .. Qu’était-elle pour lui ?? Rien.

Son cœur se serre, elle tortille sa mèche de cheveux et ne dis rien, se contentant de le laissé poursuivre.

À vrai dire, je me disais bien que c'était quelque chose de pas très agréable qui vous rend si inaccessible... et en même temps pas si loin que ça...

Son cœur bat un peu plus vite .. A vrai dire, elle était bien trop proche du capitaine, plus qu'elle ne l'avait jamais été de quiquonque .. Un peu loin encore certes, mais maintenant si proche que ça en devenait dangereux pour elle et elle ne parlait pas seulement de proximité physique.

Mais je ne m'attendais pas à quelque chose de cette ampleur. Et je comprends pourquoi vous avez eu l'air si étonnée que je me pousse quand j'ai compris comment vous me soigniez.

Elle lève la tète, pose son regard dans le sien, il n'a pas oublié, elle sourie, son cœur tambourine un peu plus vite dans sa poitrine, elle non plus n'a pas oublié. Elle jette un coup d'œil vers la chemise du capitaine, ses yeux se relèvent rapidement .. Non elle n'a rien oublié de ce jour ou elle a soigné le capitaine ou elle a dévoilé son don .. Ou pour la première fois ce courant électrique est passé entre elle et lui ..

Elle se rappelle du capitaine torse nu pendant que ses mains se posaient sur lui, elle se rappelle du tatouage dessiné sur les muscles du capitaine, elle se rappelle son regard dans le sien .. Elle se sermonne mentalement, il fait soudainement très chaud dans la pièce.

Non, elle non plus n'a rien oublié, elle se souvient, elle se souvient trop bien. Elle calme tant bien que mal les rythmes effrénés de son cœur et reprend la discutions en main, elle c'est dévoilé énormément, il est temps de remettre les choses a égalité.

Disons que votre réaction m'a surprise, mes patients sont en principe inconscient ou ne prennent pas garde a ma manière de faire, trop heureux de ne plus sentir la douleur .. Quand a ceux qui savent tout de mon don .. Ils le trouvent plutôt pratique et ne viennent pas s'en plaindre .. Ils y voient plutôt leurs avantages.

Regard voilé, mais vite suivi d'un sourire taquin.

Vous finirez par vous y faire, Ambre a résisté un moment, mais maintenant quand c'est nécessaire, elle me laisse faire .. Je ne garde la blessure que si peu de temps contrairement a elle ou a vous ..

La encore, son regard rencontre le sien, elle s'y attarde .. Un peu trop longtemps, mais comment faire autrement quand ce superbe regard bleu azur se pose dans le sien.

Non, décidément cette position n'était pas l'idéal, un face a face n'était pas a son avantage, elle ne pouvait guère fuir son regard ainsi. Elle se lève brusquement sans un mot, de quoi surprendre quiquonque, elle longe le lit et va s'asseoir prés du capitaine, enfin a demie assise a demie allongé contre les oreillers, elle rabat sur elle le draps restant a une distance raisonnable du capitaine, quoi que tout de même bien trop proche a son gout .. Mais de quoi aurait elle l'air a allé s'asseoir a l'autre bout de la pièce.

Elle se tourne vers lui, petit sourire taquin.

Alors capitaine, dans votre immense galanterie, peut être consentiriez vous a me livrez quelques secrets de votre vie .. Sans quoi j'aurais l'air d’une sacré bavarde qui ne s'intéresse qu'a sa personne .. Dans le fond a part vos origines, votre amour de la mer..

Sourire taquin, moue délictueuse, yeux pétillants.

Votre impossible caractère et votre arrogante façon d'être mettre de vous en toute chose .. Je ne sais pas grand chose de vous.

C'était un fait, elle connaît certaines choses de lui, peut être même plus que beaucoup, car elle l'avait longuement observé, trop, mais ce n'était que détail, il en savait tellement plus sur elle.

Elle attend une réponse, le calme de la chambre est toujours si pesant .. Normal me direz vous quand ont se retrouve seule dans une chambre avec un homme et allongé sur le même lit qui plus est.

Elle se redresse un peu, replie ses jambes sous ses bras croisés, bras sur lesquels elle pose sa tète avant de la tourné vers le capitaine.

Ne m'obligez a vous arraché quelques réponses par la force, croyez bien que même sans armes, j'en suis capable.

Les yeux rieurs, le sourire taquin, elle est détendue, peut être plus qu'il ne l'a jamais vue .. Les démons sont toujours la dans le fond de son regard et intérieurement, elle est peut être plus anxieuse que jamais .. Mais elle est ici, lui aussi, ils ont quelques instants a volé au temps et elle est juste déterminé a en profité .. Elle est sur que sous peu, ces souvenir lui seront forts précieux ..

Aussi précieux que douloureux sans doute.

- Je connais peu les Elfes.. J'ai rencontré quelques demis, mais cela s'arrête a ça, on les dit un peuple très calme et pacifique, mais je pense que comme dans tout arbre, ils ont eux aussi leurs branches pourris..
- Pourrie ? Vous voulez rire ? C'est une branche tombés à des lieux de l'arbre d'origine. Je dirais plus, métaphoriquement parlant, que c'est un oiseau qui bouffe une graine et qui la ch... euh... bref, la rejette dans le pays voisin.

Haize ricane. Ouais, ces deux zigotos étaient un joli duo de parfait tarés. Seul, ils l'étaient déjà. C'est d'ailleurs ce qui lui avait terriblement plut chez elle. Mais à deux, ça en devenait terrifiant. Jamais Haize n'avait vu deux êtres se complétant aussi parfaitement. Il en avait été malade de jalousie.

- Je ne crois pas que vous soyez un Salaud de male... Comme c'est gentil. []Ebnfin je ne le crois plus ..[/b] Oh, alors elle y a cru ? Mwaharf ! Il lui sourit et elle lui réplique, avec le même genre de sourire.Enfin vous n'êtes pas que ça.

Bon, d'accord, il est sans doute un peu salaud sur les bords. Sa survie avant tout. C'est la loi du plus fort. Les forts survivent, les faibles crèvent. Marche ou crève, faut être le premier à frapper. Sans pitié.

- Vous savez, ne le prenez pas pour vous, j'ai cette opinion de tout les hommes et a juste titre, il est difficile d'avoir haute estime des hommes, quand celui que l'on vous a choisi pour époux déclare devant amis et famille le soir de vos fiançailles, qu'il espère avoir une compensation digne de sa déception face " au contenu" de sa fillancé..
- Il est mort, j'espère, commente-t-il, en la détaillant. La conversation, bien que sérieuse dans le contenu, était devenu un brin plus légère. C'était plus dans les cordes d'Haize, une conversation plus légère.
- Il faut dire qu'il a eu une idée de génie en buvant beaucoup ce soir la, sans ses paroles, je n'aurais peut être jamais eu le courage de fuir cette nuit la...
- Certains naufrages vous sauvent la vie, philosophe-t-il, l'air innocent.
- Puis par la suite, les autres hommes qui ont croisés ma route, ne m'ont guère convaincue du contraire ..

Haize hoche la tête. C'est rarement sur la route qu'on trouve ce que Ange cherche. C'est quand on y fait halte. Haize était bien au courant de ces choses là. Il était tombé amoureux des tas de fois. Aussi souvent qu'il a eu de maîtresse. Il les a aimé, chacune d'elles, à leur juste valeur, le temps qu'il a fallut.

- Le dernier était un mage qui pensait que d'un baiser, il pouvait me faire sienne .. Dans le fond, bien qu'arrogant et insupportable Tiens, n'avait-elle pas usé des même qualificatifs à son égard ? il n'était pas méchant .. Il nous a sauvés la vie bien des fois à moi & Ambre .. A chaque fois que nous étions en danger .. Il apparaissait .. À croire qu'il nous suivait ...

Il n'a pas de difficulté à le croire... pas pour rien que Haize tenait à ce que Ange embarque sur le Fossoyeur et non sur un autre navire.

- A vrai dire, je crois que c'est une certitude, il nous suivait, ce n'était pas dérangeant en soit , ce qui l'était c'était ses motivations a long terme .. Il a avoué lui même être une menace ..

Quand on suit de loin, on reste toujours une menace. Surtout quand on s'acharne à rester ambigu sur nos actes. À ne pas douter, il ne devait certainement pas les protéger pour rien. On ne fait pas une filature sur quelqu'un pour qui on n'a rien à foutre en fait. Il devait avoir ses raisons... un mercenaire engagé pour protéger Ambre ? Ambre est duchesse après tout. Hum...

- Il est mort en nous sauvant la vie dans les falaises d' Arkan .. Enfin je crois...

Il hoche la tête, encore. Décidément, il hoche la tête bien souvent en présence d'Ange. Est-ce parce qu'il ne sait que répondre ? Probablement. Il n'est quand même pas pour lui dire qu'il est bien content que ce connard d'amateur soit mort. Ça lui laisse tout plein de place pour lui.

- Mais vous avez raison quand a mes premiéres impressions sur votre personne .. Il faut dire vous avez été tellement insupportable lors de notre première rencontre et puis votre façon de me regardé était loin d'être convenable.
- Je vous assure qu'elle n'a guère changée ma façon de vous regarder.

Et il dit vrai. Il croit plutôt que c'est son regard à elle sur lui qui a changé.

- Disons que votre réaction m'a surprise, mes patients sont en principe inconscient ou ne prennent pas garde a ma manière de faire, trop heureux de ne plus sentir la douleur .. Quand a ceux qui savent tout de mon don .. Ils le trouvent plutôt pratique et ne viennent pas s'en plaindre .. Ils y voient plutôt leurs avantages. Il hausse un sourcil. Vous finirez par vous y faire, Ambre a résisté un moment, mais maintenant quand c'est nécessaire, elle me laisse faire .. Je ne garde la blessure que si peu de temps contrairement a elle ou a vous ..
- Possible, mais j'ai une image à garder. Des cicatrices, je dois en avoir. Je me laisserai peut-être faire, un jour...

Il en doute. Que son Ange prenne sur elle une blessure à lui, même si elle en guérira plus rapidement que lui, il ne supporte pas l'idée qu'elle souffre à sa place. Surtout pas comme ça. Non, il ne la laissera le toucher pour ça... quoique... avant qu'elle le touche...

D'ailleurs, elle se lève d'un bond. Merde... quoi encore ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Mais... elle longe le lit et vient le rejoindre, à la tête du lit. Elle s'assoit, mi assise, mi allongée, cette fois, ils se font face, à la même hauteur, dans le même sens. Elle reste tout de même inaccessible. Ou du moins inaccessible subtilement. Il ne l'a pas quitté des yeux, le temps qu'elle change de place, et il ne la quitte toujours pas des yeux le temps qu'elle s'installe, ni quand elle lui sourit. Elle se moque ?

- Alors capitaine, dans votre immense galanterie, peut être consentiriez vous a me livrez quelques secrets de votre vie .. Sans quoi j'aurais l'air d’une sacré bavarde qui ne s'intéresse qu'a sa personne .. Dans le fond a part vos origines, votre amour de la mer... Votre impossible caractère et votre arrogante façon d'être mettre de vous en toute chose .. Je ne sais pas grand chose de vous.

Il hausse un sourcil. Elle veut quoi ? Qu'il s'épanche sur sa vie ? Pourquoi ? Tout le monde savait des tas de trucs sur Sepiida. Et personne ne savait les vraies choses. Et ça lui plaisait comme ça. Nan, à quoi bon raconter des trucs passés ? L'avenir, c'est beaucoup plus important. Ça garantissait d'être encore vivant. Et le moment présent. En fait, le moment présent garantissait le futur. Ou non.

Haize n'a pas l'habitude de rester sagement allongés sur un lit, avec une délicieuse créature, à ne rien faire d'autre que bavarder. Les silences, bien que plaisant parfois, étaient lourds entre elle et lui. Pourquoi ? Parce qu'il les aurait comblés autrement. Probablement en soupirs et en gémissements.

Il a un sourire ravi en y fantasmant quelques secondes.

- Ne m'obligez a vous arraché quelques réponses par la force, croyez bien que même sans armes, j'en suis capable.

Il ricane. Oui, oui, certes. Oh, elle arriverait sans doute à lui faire mal, mais sans plus. Pas assez pour lui faire dire quoique ce soit. Et pas non plus sans mal. Il secoue la tête et lève légèrement les bras.

- Que voulez-vous que je vous raconte, mon ange ? Je suis né sur Meca, je suis pirate, fils d'un noble en crise existentielle et d'une voyante. Je suis pirate, depuis toujours et probablement jusqu'à ma mort. Vous savez tout ce qui est nécessaire de savoir, mon Ange. Ne croyez pas que ma vie est une suite d'aventure trépidante. Je suis un pirate, c'est tout.

Qu'y'avait-il à raconter ?

Je vous assure qu'elle n'a guère changée ma façon de vous regarder.

Il avait raison, le regard était toujours aussi brulant, toujours aussi gênant, alors quoi .. Qu'est ce qui avait changé ?? C'était elle, c'était sa façon de percevoir ce regard qui avait changé, avant il l'insupporté et maintenant il la faisait fondre plus que de raison.

Possible, mais j'ai une image à garder. Des cicatrices, je dois en avoir. Je me laisserai peut-être faire, un jour...

Elle le détaille un instant, se demandant en quel recoin de son corps pouvaient se dissimulés les cicatrices de sa vie de pirate, si elle aurait l'envie évidente de le guérir de blessures récentes, ce n'est pas le cas pour de vielles blessures .. Pas pour des cicatrices qui faisaient parties de lui, des cicatrices vestiges de moments de sa vie, moments de sa vie qui en avait fait l'homme qu'il était aujourd'hui .. Cet homme qu'elle apprécié un peu trop .. Un peu n'était ce pas la se voilé la face ??

Une image a gardé ... Je vois capitaine, vous jouez sur le coté sexy des cicatrices ?? Je ne crois pas que vous ayez besoin de cela pour plaire à ces dames ..

Elle se mord la lèvre et détourne le regard, comme toujours ses paroles sont sorties trop vite, elles sont sorties avant que sa raison ne leur bloque le passage de ses lèvres, mais c'était la une vérité et ce sur tout les points . Le capitaine n'avait nul besoin de quelques cicatrices pour séduire les dames, il était .. Elle se mord la lèvre, il ne valait mieux pas pensé a ce qu'il était alors qu'elle se trouvait dans un lit avec lui .. Sans quoi elle risquait bien de prendre rapidement la fuite. .. Bref, qu'importe ce qu'il était, il n'en restait pas moins que des cicatrices sur un homme avait un coté des plus sexy.

Elle tortille à nouveau nerveusement une mèche de ses cheveux, dieu qu'il pouvait faire chaud dans cette chambre .. Enfin mieux valait croire a ça plutôt que de s'avoué que c'était le capitaine qui lui faisait cet effet la.

Elle le regarde sourire un bon moment, a quoi pouvait il bien pensé, dieu que ne donnerait elle pas pour pouvoir lire dans ses pensées, il se voulait ouvert, accessible, surtout pour les femmes, mais en réalité il était un mystère.

Elle le regarde secoué la tète et levé les bras, elle se doute qu'il va fuir la question ou donné sa réponse dans une pirouette, mais elle n'apprendra certainement rien de plus, qu'il le veuille ou non, le capitaine était plus secret qu'il ne l'admettait.

Que voulez-vous que je vous raconte, mon ange ? Je suis né sur Meca, je suis pirate, fils d'un noble en crise existentielle et d'une voyante. Je suis pirate, depuis toujours et probablement jusqu'à ma mort. Vous savez tout ce qui est nécessaire de savoir, mon Ange. Ne croyez pas que ma vie est une suite d'aventure trépidante. Je suis un pirate, c'est tout.

Elle se redresse un peu, du moins une seconde, pour mieux s'affalé contre les oreillers, son regard est interrogateur, un demi sourire sur les lèvres.

Une suite d'aventure .. Certainement.

Elle le taquine .. Ses yeux son brillants .. Oh oui elle le taquine ouvertement.

Trépidantes, j'imagine que ça dépend de vos partenaires.

Effronteries manifeste, elle assume, enfin en partie, son regard est partout sauf sur le capitaine, elle fixe le plafond, ses paupières sont lourdes, s'allongés n'était peut être pas une bonne idée, une fois la frayeur du cauchemar passé et l'allégresse d'une discutions chargé passé, voila que son manque de sommeil reprenait ses droits .. Mais pas question de dormir, pas encore.

Avant d'être un pirate .. Vous êtes un fils, un frère aussi, bien que vous ne l'ayez appris que récemment .. Et un homme.

Ses yeux se ferment à demi, mais elle ne dort pas, elle tient bon.

Etre pirate, ne vous définis pas, ce n'est pas ce que vous êtes , c'est juste une partie de vous .. Pour le reste vous restez un mystère.

Comme elle, sauf qu'elle, elle s'était livrée, beaucoup livré .. A lui, a lui seul et elle ne savait pas encore quels démons l'avait poussé a tant en dévoilé, enfin si elle le savait mais se refusait à l'admettre .. Pour l'instant.

- Une image a gardé ... Je vois capitaine, vous jouez sur le coté sexy des cicatrices ?? Je ne crois pas que vous ayez besoin de cela pour plaire à ces dames ..
- Oh vous croyez ? Vous me flattez, mon Ange.

Nan, il ne la jouait pas cicatrices sexy... il la jouait pirate sans peurs, ni craintes. Ce qui était faux. Haize était loins d'être sans peurs et sans craintes. Il en avait des tas. Mais il s'acharnait à les refouler pour qu'elles ne passent pas par-dessus sa raison. Garder le cap, la Rose des Vents, tatoué sur son coeur.

Il observe chacun de ses mouvements. Il aimerait bien qu'elle les rapproche par-ici ses mouvements. Ça lui ferait une bonne raison de délicieusement lui sauter dessus et de plaider que c'est la très grande faute d'Ange.

- Une suite d'aventure .. Certainement. ... il a bien comprit l'allusion ? Elle a vraiment fait ce genre d'allusion ? Il plisse les yeux et la détaille. Trépidantes, j'imagine que ça dépend de vos partenaires.
- Et c'est à moi qu'on attribue l'indécence ? Je n'ai rien dit de tel, mon Ange.

Il rigole, parce qu'au fond, c'est Ange qui ramenait toujours tout au tempérament butineur d'Haize. Enfin, elle le faisait très souvent. Lui aussi, mais... non, pas aussi souvent qu'elle. Elle est insupportable. Délicieusement insupportable.

- Avant d'être un pirate .. Vous êtes un fils, un frère aussi, bien que vous ne l'ayez appris que récemment .. Et un homme. En doute-t-elle ? Il hoche la tête. Où veut-elle en venir ? Tout le monde l'était, après tout, à quelques nuances, comme soeur, fille et femme. Etre pirate, ne vous définis pas, ce n'est pas ce que vous êtes , c'est juste une partie de vous... Pour le reste vous restez un mystère.

Il fronce les sourcils. C'était une question... enfin, pas vraiment une question, mais une affirmation qui porte à réflexion. Il secoue la tête, sérieux.

- Je ne suis pas un mystère. Juste un pirate. Je suis pirate, parce que j'ai choisit de l'être. La Mer. Les bateaux. Les traversées. Les compagnons de voyages. Les trésors. Les ports. Les abordages. Le sang et la mort. Ce sont des choix que j'ai fait, la plupart du temps pour survivre. Oui, le choix de mourir ou de vivre est toujours présent. On meurt ou on survit, quitte à en mourir. Je ne suis pas un aventurier. Je suis un survivant. Les pirates sont pour la plupart des survivants. Des survivants de diverses morts. Même si on raconte le contraire. Ce qui est et ce qu'on raconte est bien différent. Ce qui ne veut pas dire que ce qu'on raconte est faux. Il fait mine de réfléchir. En fait, à ce que je sache, tout ce qu'on raconte à mon sujet est presque tout à fait vrai, déclare-t-il, visiblement amusé. Y'a quelques nuances inventées, mais le reste concorde pas mal, ricane-t-il, avant de redevenir sérieux. Il hoche la tête. Je crois que vous voulez savoir quelque chose de précis, mais je n'ai malheureusement pas hérité du don de divination de ma mère. Qu'est-ce que vous voulez savoir, au juste ?

Oh vous croyez ? Vous me flattez, mon Ange.

Ange ne répond rien, il n'y'a pas besoin .. Pas besoin de réponses, pas besoin de flatterie, le capitaine sait fort bien ce qu'il est et quel effet, il fait aux dames. Elle en fut témoin avec Azadeth .. Elle déglutie péniblement et chasse rapidement cette pensée .. Enfin presque, elle y ajoute un soupçon de jalousie en plus avant de ranger le sujet dans les souvenirs douloureux.

Elle aussi est un exemple du fait que le capitaine n'avait guère besoin de flatterie, oh pas de précipitation, jamais elle ne se classerait elle même en exemple de cela, mais c'était pourtant un fait, sauf qu'avec elle, cela ne s'était pas fait d'un regard ou d'une roucoulade, il avait fallut bien plus que cela.

Et c'est à moi qu'on attribue l'indécence ? Je n'ai rien dit de tel, mon Ange.

Elle en sursaute presque, totalement perdue dans le fil de ses pensées et peut être déjà un peu dans les méandres du sommeil, elle capte son regard, de quoi parle t'il ?? Ah oui, de ses aventures.

Vous n'avez pas besoin de le dire .. Il suffit de voir avec les femmes .. Vous les aimez .. Peut être pas autant que la mer .. Mais vous les aimez .. Trop pour votre bien .. Si vous voullez mon avis.

Oui, enfin son avis pour ce qu'il en valait en cet instant, elle était épuisé, ses paupières tenaient à peine ouverte, oh ce n’est pas tant la fatigue qui la clouait au lit, ce n’était pas la première fois qu'elle restait des jours sans dormir, non ce qui avait eu raison d'elle, c'était toute cette soirée, tout ce qu'elle avait couté psychologiquement .. Ce qui la terrassé, c'était l'épuisement moral et physique. Si ça n'avait était que le sommeil, il aurait pas été bien compliqué de résisté .. Mais la elle sombrait presque, retenant avec du mal en son esprit les paroles du capitaine ..

Je ne suis pas un mystère. Juste un pirate. Je suis pirate, parce que j'ai choisit de l'être. La Mer. Les bateaux. Les traversées. Les compagnons de voyages. Les trésors. Les ports. Les abordages. Le sang et la mort. Ce sont des choix que j'ai fait, la plupart du temps pour survivre.

Vous oubliez les femmes murmure t'elle à peine.

Bien oui dans sa phrase, il aurait du mettre les femmes, c'était bien connue, cela aurait du se casé entre les trésors, les ports et euh il avait dit quoi .. Enfin cela aurait du se casé la dedans .. C'était un pirate, les pirates aimaient les femmes .. Les hommes aussi d'ailleurs .. Ses yeux sont fermés, elle est plus très sur que ses paroles soient encore très clair, ni meme ses pensées .. Surtout ses pensées, mais elle écoute toujours.

Je ne suis pas un aventurier. Je suis un survivant. Les pirates sont pour la plupart des survivants. Des survivants de diverses morts. Même si on raconte le contraire. Ce qui est et ce qu'on raconte est bien différent. Ce qui ne veut pas dire que ce qu'on raconte est faux.

Diable, elle a l'esprit dans du coton .. Il fait bien sombre, ah non, elle a les yeux fermés, elle dort ?? Hum non, elle entend toujours le capitaine, pourtant elle est déjà a demie prisonnière d'une profonde somnolence.

En fait, à ce que je sache, tout ce qu'on raconte à mon sujet est presque tout à fait vrai. Y'a quelques nuances inventées, mais le reste concorde pas mal.

Ah oui et qu'est ce qu'ont racontaient ?? Qu'il était insupportable ?? Qu'il était adorable ?? Qu'il était irrésistible ?? Alors pas besoin de le raconté, il suffisait de passé un peu de temps avec lui pour le savoir, pour certaines quelques secondes suffisait. Alors la pour sur, elle dormait .. Enfin presque.

Je crois que vous voulez savoir quelque chose de précis, mais je n'ai malheureusement pas hérité du don de divination de ma mère. Qu'est-ce que vous voulez savoir, au juste ?

Ah, elle voulait savoir quelque chose, euh oui peut être bien, a un moment donné .. Enfin si elle avait voulue savoir quelque chose, c'était avant de sombré dans ce qui ressemblait fort a du sommeil.

Ce que je veux savoir de vous ?? Tout .. Rien .. Mais je ne crois pas que vous soyez prêt à me donné quoi que ce soit.

Ces paroles sortent comme dans un murmure, enfin elle n’est même pas sur de les avoir dites, ce qui est sur c'est que maintenant plus un son ne sort de sa bouche, ses yeux sont fermés, elle ne bouge plus, le sommeil aurait il eu raison d'elle ??

Une seconde passe, une minute, une éternité ?? Difficile a dire, Ange elle ne pourrait le dire, elle est déjà au prise avec ce qui lui est tellement habituel. Un endroit sombre, des souvenirs teintés de cauchemars, son corps qui se crispe ...

Mais cette fois un fait inédit se produit, point de réveil en sursaut, point de cri déchirant la nuit, quand sa main cherche l'habituel poignard, l'objet si cher la raccrochant a cette réalité nullement merveilleuse mais tellement plus enviable que ce sommeil cauchemardesque, sa main rencontre une masse imposante, chaude, rassurante, vivante .. Instinctivement son corps s'y blottit, comme si il n'avait toujours cherché que cela.

Elle parfaitement au prise dans les affres de l'inconscience, ne se rend pas compte que ce a quoi elle s'accroche si fermement n'est autre que le capitaine, en effet c'est contre lui qu'elle s'est blottie, contre son épaule qu'elle a pausé sa tète.

Dernier excès de zèle de ce cauchemar qui peuple chaque instant de ces nuits, elle s'agite légèrement, se libére de l'entrave des couvertures, avant de trouvé à nouveau ce point d'ancrage si rassurant, une de ses jambes glisse par dessus celles du capitaine, pendant qu'un de ses bras se niche autour de la taille du capitaine, jusqu'a se posé sa main sur son avant bras.

Dieu si réveillé elle était, elle serait mortifiée, quel tableau donnent ils au monde, un tableau improbable, un de ce qui n'existera sans doute jamais .. Elle dans ses bras, un homme et une femme enlacés dans ce qui aurait pue être la tendresse d'un couple amoureux après les ébats.

Alors que dans ses mouvements désordonnés, une grande partie de sa chevelure enmellés la recouvre elle et le torse du capitaine, la main reposant sur son avant bras et encerclant son corps la liant étroitement a lui, caresse distraitement la peau du capitaine dans un geste probablement vestige d'un rêve.

A moins que ce ne soit la mise en évidence d'un désir secret et inavoué que son corps se permet de réalisé quand elle n'est plus maitre à bord .. Car il est un fait établi, elle dort, au vu du rythme des battements de son cœur et de sa respiration, le capitaine ne peut en douté .. Elle dort, elle dort profondément.

Si il ne peut douter de cela, ce qu'il ignore, ce qu'il ne peut savoir, c'est qu'elle dort plus paisiblement qu'elle ne l'a fait depuis bien des années .. Peut être dort elle plus paisiblement qu'elle ne l'a jamais fait, accroché dans son sommeil a cet homme que son esprit ou plutôt son cœur se refuse a qualifié de ce qu'il représente pour elle .. Alors qu'il semblerait que son corps libérait de toute chaine, lui ne s'en prive pas.

Voilà, c'est ce qui arrive quand il raconte sa vie. Non seulement, il n'a rien à raconter, mais en plus, elle s'endort. Avant même de se taire, il le devine. Le sommeil vient la chercher, perfide. Il embrouille son esprit... évidement, autrement, elle n'aurait pas dit ça :

- Ce que je veux savoir de vous ?? Tout .. Rien .. Mais je ne crois pas que vous soyez prêt à me donné quoi que ce soit.

Qu'est-ce qu'elle savait de ce qu'il était prêt à lui donner ou pas ? Il ne le savait même pas lui-même. Comment pourrait-elle en avoir la moindre idée, alors ? Il ne répond pas. De toute façon, elle s'est endormie... ou elle est sur le point de le faire. Que serait-il prêt à lui donner ? Bonne question... la réponse est très bonne, aussi, mais pas encore déterminée.

Il se cale doucement, parce qu'il n'est pas très bien installé, puis, elle commence à s'agiter. Est-elle vraiment en train de cauchemarder ? Ça ne lui prend pas de temps... si rapide... il se pousse un peu, pour lui laisser plus de place et contre toute attente, elle vient se blottir contre lui. Par les Grandes Eaux... pas de cris, pas de hurlements, plus d'agitation due au cauchemars...

Ça va être beau au réveil. Elle risque de le tuer pas réflexe. Merde, hein... et puis de la sentir si près, c'est de la torture. Pure et dure. Et elle le retient en plus, constate-t-il quand il tente de s'échapper. Sans la réveiller, il n'arrivera pas à se déprendre.

...

Oh et puis zut... tant qu'à être coincé et risquer la mort quand elle se réveillera, mieux vaut en profiter. Il se calme un brin, parce qu'il était bien sur le point de paniquer... ou de la déshabiller, c'est selon. Il respire et se cale confortablement sur le lit et replace les oreillers. D'une contorsion qu'il n'arriverait pas à reproduire si on lui demandait, pour bouger Ange le moins possible, il réussit à tirer les couvertures sur elle. De toute façon, ce serait moins intéressant de la déshabiller si elle dort. Ce serait mieux si elle était réveillée... et en faveur de la chose. Mais c'est pas le cas... tsssss...

Mais c'est pas le cas... il se contente de rester sagement rempart entre les cauchemars et son Ange. Et de profiter de son contact. C'est une chance inouïe, bien que totalement insensée, masochiste et sans doute cruelle. Mais il n'y peut rien, il n'a pas le culot de pousser son avantage... pousser sa chance pourrait s'avérer dévastatrice à longue échéance. Profiter de ce qui passe... ne pas en prendre trop... triste constat pour un pirate...

Il soupire et s'endort.

Enfin, il s'endort comme Haize Sepiida a l'habitude de s'endormir, l'oreille à l'affut.

Elle s'éveille doucement réveillé par les faibles lueurs de l'aurore qui pointe a l'horizon diffusait dans la chambre par une petite fenêtre. Curieusement, elle se sent bien, plus que bien, elle est reposée et détendue.

Ses yeux sont encore fermés, elle remue légèrement pour rencontré une masse imposante près d'elle, son cœur s'emballe, sa main tâtonne ce qu'elle reconnait être un torse, elle cesse de bougé, respire à peine.

L'improbabilité de la situation lui apparait, elle a dormie dans les bras du capitaine, la panique qui voudrait qu'elle se lève en fuite la fait tremblé jusqu'au tréfonds de son âme, mais elle se maitrise, relève a peine la tète, l'ombre d'un œil ouvert qu'elle pose sur le capitaine.

Par tous les dieux, chance inespérée, c'est bien la première fois, il dort. Elle inspire doucement, ouvre complètement ses yeux, se redresse un peu plus et pose son regard sur le visage endormi du capitaine.

Sa main se lève avec l'envie évidente d'allé caressée de ses doigts ce visage si tentant, mais elle se fait violence et la main retourne doucement se posé sur le torse. Que ne donnerait elle pas pour effleuré d'une caresse la douceur de ses lèvres, que ne donnerait elle pas pour fondre son regard dans le sien quand il se réveillera ..

A qu'elle fin, mon cœur n'est il déjà pas assez brisé ??

Et la que par la simple ombre d'une pensée, toute la situation s'offre a elle plus limpide que jamais, de leur première rencontre a son dernier souffle avant de s'endormir, chaque images repasse en son esprit s'emboitant parfaitement et lui donnant la réponse aux nombreuses questions qu'elle se posait sans osé se l'avoué.

Son cœur était brisé, son cœur tremblait, son cœur saignait de par le simple fait de ne pouvoir se laissé allée a la tendresse qu'elle éprouvait pour le capitaine, cela ne pouvait vouloir dire qu'une seule chose, cette chose qu'elle avait craint et redouté, la reniant de tout ses forces.

Elle repose un instant sa tète sur le torse du capitaine pour savourez la douce musique de son cœur et espéré ainsi apaisé les battements effrénés du sien. Mais aussi avec le faible Espoir que tout cela ne soit que chimère, c'est peine perdu, elle le sait.

Maudit pirate, vous avez gagné ...

Gagné, perdre, c'était une réalité, tout cela avait été combat depuis la toute première fois ou leurs regards s'étaient croisés, elle avait eu beau lutté, persuadé qu'elle ne fondrait jamais devant son adorable sourire Haisien, elle s'était fourvoyé, elle avait perdue ..

Le prix n'était pas une quelquonque bourse ou le fruit d'un pari stupide, non elle avait perdu son cœur ou était en phase de le faire, il suffirait qu'elle relève la tète, qu'elle pose ses lèvres sur les siennes et elle serait perdue, son cœur serait sien. Pourquoi se voilait la face, n'étais ce pas devenue une évidence que seule elle avait refusé de voir ??

Elle y rêve un instant, mais Ange n'est plus une adolescente fleur bleu qui se perd dans de douces rêveries, elle connait la réalité, succombé serait se perdre définitivement .. Le capitaine réduirait a néant le peu qu'il reste d'elle et encore faudrait il qu'il s'intéresse a sa personne .. Plus qu'il ne l'avait montré s'entend.

Elle s'écarte doucement, le souffle court, dans des mouvements lents, son corps le vit comme une blessure douloureuse, son cœur se tord de l'agonie de ne plus sentir la chaleur de son corps contre le sien, mais son esprit tient bon, bientôt, elle est assise sur le bord du lit, contemplant éparpillés dans la chambre tout ce qui fait sa vie.

Le cœur lourd, le regard éteint, elle se lève avec des précautions infinies, ramasse quelques unes de ses affaires maintenant sec et se dirige dans la salle de bain, elle ferme doucement la porte, fait fasse au miroir contemplant son propre reflet et croisant le reflet de ses yeux infiniment triste .. Reflet de ce que son esprit s'apprête a la faire faire mais que son ceux refuse.

Minutieusement, lentement, avec des gestes d'automates, elle se vêtit, se coiffe, en quelques minutes, elle est a nouveau cette Ange impeccable qu'il a croisé la toute première fois, vêtements amples, chignon stricte .. Il n'y'a que ses yeux qui ne soient pas les mêmes, a l'époque si insondable, ils semblent être en cet instant l'épanchement direct d'une âme brisé, d'un cœur en tourment.

L'âme brisé fut en quelque sorte toujours la, toujours prête à recevoir un nouveau coup, mais ce cœur en tourment qui battait en cet instant si vite en sa poitrine, cela était une nouveauté, une nouveauté cruelle et douloureuse, du fait de pour qui il battait.

Elle pose son oreille contre la porte, nul bruit ne provient de la chambre, c'est mieux ainsi se convaint t'elle, elle prend son courage a deux mains, ouvre la porte, le capitaine est toujours endormi, elle évite soigneusement de posé son regard sur lui, sans doute de crainte de pas avoir le courage nécessaire ensuite de faire ce qui doit être fait.

Elle ramasse une a une toutes ses affaires et armes, qu'elle range soigneusement, ne laissant sortie que quelques feuilles de papier et de quoi écrire, elle s'installe un moment sur le sol, griffonnant en tout sens, n'étant jamais satisfaite de la tournure de ses phrases rien que le début lui pose problème ..

Cher Haize .. Non, Capitaine .. Non, Haize Sepida, non ..

Un paquet de feuille s'entassent et finies en boulle dans son sac avant qu'elle n'arrive a trouvé une tournure de ses phrases satisfaisantes, mais la encore elle bloque sur ce qui devrait être le plus simple .. Comment signé ??

Elle s'y résout dans un dernier coup de plume, plie soigneusement la lettre, se relève, pose son sac près de la porte et se tourne vers ce qu'elle s'est évertué a ignoré jusqu’alors. Elle s'approche doucement du lit, son regard remontant le long du corps du capitaine jusqu'a son visage. Les yeux brillants, elle se mord doucement les lévres.

Un instant plus tôt se tournant vers le lit, elle s'était dite :

Ridicule, tu ne vas pas fuir .. Tu es plus forte que cela .. Ce n'est qu'un maudit pirate ..

Mais il était bien plus que cela, le simple fait de posé à nouveau les yeux sur lui la persuadé qu'il n'y'avait pas d'autres issues que la fuite .. Enfin si il y'en avait une autre, mais elle serait bien plus douloureuse.

Elle se penche doucement vers lui pour laissé a sa place vacante, la lettre qu'elle tient entre ses doigts tremblants, quand elle se redresse son regard se porte sur le visage du capitaine, c'est plus fort qu'elle, elle ne peut se décidé a partir sans arraché un petit quelque chose a cet instant, un souvenir ... Un souvenir douloureux, mais qui restera le seul témoin de ce qui aurait pu être, de ce qu'elle aurait tant voullue qu'il soit possible d'advenir.

D'un doigt plus léger qu'une douce brise d'été, le cœur tremblant, elle caresse doucement sa joue, puis son visage descent vers celui du capitaine, elle pose ses lèvres sur les siennes, dans un effleurement si léger et si rapide, que même éveillé il aurait été dure de ne pas s'imaginé l'avoir rêvé.

Elle se relève ensuite brutalement, fait des pas rapide mais sans bruits vers la porte, elle se saisit de son sac, sort, ferme la porte, s'y adosse un instant alors qu’une pluie de larmes s'abat sur son visage, venant caressé ses lèvres avec amertume remplaçant la douceur des lèvres du capitaine qui se trouvraient a leurs places un instant plus tôt.

Elle ne peut retenir les quelques sanglots qui s'échappe de sa gorge, un puis deux, puis trois .. Elle essuie rapidement et d'une main rageuse les larmes coulant en abondance sur ses joues, fait un pas en avant puis deux et part aussi vite et aussi loin que peuvent la porté ses jambes.

Ne laissant derrière elle que comme seule preuve de l'existence de cette nuit, une feuille blanche taché d'une écriture fine que le capitaine trouvera a son réveil .. La seule chose qu'il trouverait a son réveil

Citation :

Mon pirate,

Si vous lisez ces mots, c'est par ce que j'ai pris la fuite, car la c'est bien de fuite qu'il s'agit, j’admets volontié que c'est avec une lâcheté manifeste que je fuis ce qu'il pourrait advenir. Mais au moins cette fois ai je eu la décensse d'aligné plus de trois mots.

J'ai beaucoup à dire, plus de mots que cette lettre ne pourrait en contenir, mais ça ne nous mènerai guère plus loin alors a quoi bon, j'irai donc a l'essentiel, non pas par crainte que vous ne vous lassiez avant la fin de cette lettre mais par ce qu'il vaut mieux qu'il en soit ainsi.

Tout d'abord sachez le, point de lien de parenté entre nous, ne cherché pas, sombre histoire de famille compliqué, je voulais juste que vous le sachiez, sans doute par ce que cette chose la est bien moins dure à dire que les suivantes.

Sachez que ma fuite n'a rien à voir avec vous ou plutôt si, elle y'a tout a voir, mais vous n'êtes en rien le coupable, toute est de ma faute, vous n'avez rien fait de plus qu'être vous et je peux vous garantir que vous êtes bien plus qu'un pirate .. C'est ce qui m'a perdu .. Si au départ, je n'avais aucun mal à ne voir en vous qu'un vil pirate .. Au fil du temps mon cœur a fait abstraction de cela pour ne voir que l'homme .. Un homme digne d'être aimé.

N'ayez pas peur pirate, je ne fuis pas malade d'une passion dévorante ou d'un amour sans faille, je fuis car c'est ce qui aurait pue advenir si je laissais les sentiments que je porte en mon cœur croitrent.

J'aurais encore pue faire mine de les ignorés, j'aurais pue monté avec vous sur le Fossoyeur persuadé de mon infaillible maitrise a vous résisté et partir pour Meca, mais a qu'elle fin, pour me lié définitivement a vous dans un amour qui ne serait que nous perdre tout les deux ??

Je suis une femme et comme toutes ou presque, j'aimerais me laissé allée au romantisme de la situation, une noble, un pirate, un amour compliqué, le pirate s'éprend de la noble et ils vécurent heureux, mais vous comme moi nous en avons trop vus dans la vie pour croire a ses fables, resté aurait était folie, vous comme moi en aurions souffert .. Jamais je ne vous donnerai ce que vous désirez et vous ne me donnerai jamais ce que j'attends .. La lassitude vous serez venue et un beau jour vous m'auriez abandonné, le tout aurait été encore bien plus douloureux que cette sensation qui me brule les entrailles pendant que je couche ses mots sur le papier, alors voila par lâcheté c'est moi qui prend les devants, c'est moi qui fuis, préservant le peu qu'il reste de moi.

Mais n'oubliez jamais capitaine que ce n'est pas vous que je fuis , c'est moi, c'est les frissons qui me parcourent dés que vos doigts effleurent ma peau, c'est mon cœur qui bat si fort quand votre regard se pose sur moi .. C'est tout cela que je fuis, sans pourtant avoir la prétention de croire que de votre coté vous désiriez plus que ce que vous montriez ..

Je ne crois pas être précisément votre genre de femme, vous pouvez sourire en m'imaginant outré de cela, mais non, c'est plutôt une bonne chose, sans quoi qui sait si j'aurai pue résisté aux vagues qui s'abattent sur mon cœur .. Votre genre de femme sont celles qui séduisent, donnent puis disparaissent, ce que je ne serai jamais .. Enfin sauf pour la fin, Puis il y'a cette grande maitresse que vous aimez tant et avec laquelle nulle femme ne pourrait rivaliser: Eris.

Je vous supplie de prendre garde a elle, comme vous l'avez dis, elle est possessive et parfois si cruelle, ne la laissez pas se jouait de vous, ne la laissez pas vous arrachez a la vie, car quoi que vous en pensiez, vous avez bien plus à vivre et a offrir que de vogué éternellement sur la mer .. Ce serait du gâchis.

Prenez soin de vous, je ne vous demanderai pas de ne pas m'oubliez, je n'ai pas cette prétention, mais si un jour vous aviez besoin de quoi de soit, laissé le vent vous portez vers Diantra ou Soltariel, on saura toujours vous guidé a moi et quoi qu'il est pue advenir de nous, je serai toujours la pour vous apportez mon soutien.

Que les vagues vous soient favorables, que le vent vous berce de milles réussites

Bien a vous, tendrement, Votre Ange.

Il sait que l'aube est levée. Mais il a encore le temps. Malheureusement, Ange se rend aussi compte que l'aube se lève. Elle se réveille. Et par sécurité, il fait semblant de dormir. Il a le mauvais pressentiment que s'il lui sourit bêtement tandis qu'elle se réveille, il va avoir le droit à une claque. Et tôt, comme ça, le matin, il n'est pas très chaud à l'idée à l'idée de recevoir une claque. À moins d'être particulièrement maso, mais ce n'est pas le cas d'Haize.

C'est pour cette raison qu'il ne bouge pas, ou presque. Du moins, il ne fait pas savoir qu'il est réveillé. Mais il sent son regard sur lui. Il entend aussi sa respiration accélérer et il pourrait jurer entendre ses battements de coeur. Il est certain qu'il pourrait dire exactement où elle pose les yeux. Il y goûte avec un plaisir dissimulé, parce qu'elle ne doit pas savoir qu'il est réveillé... qu'est-ce qu'elle pourrait lui faire si elle le savait témoins de ça ?

Elle s'éloigne, avec précaution, pour ne pas le réveiller. Il s'en doutait bien. Il a bien fait de rester immobile. Il l'entend ramasser quelques affaires, puis se glisser dans la petite salle de bain. Innocemment et sans doute naïvement, il se dit qu'elle ramasse ses choses pour partir le plus tôt possible, comme il le lui a signifié la veille. Lui, il s'accorde quelques minutes de plus de somnolence. De toute façon, il peut se le permettre. Le Fossoyeur ne partira pas sans lui. C'est lui le capitaine après tout.

Elle finit par sortir de la salle de bain et continue de ramasser ses choses. C'est vrai qu,il en a éparpillé partout. Mais tout était mouillé, il ne pouvait pas vraiment faire autrement. C'est à ce moment qu'il a un doute. Il la trouve précipiter à faire son sac... comme si elle se dépêchait, cherchant à faire le moins de bruit possible. Puis à un moment, il n'entend presque plus rien.

...

Mais il entend le froissement du papier. Il ouvre un oeil. Elle ne le voit pas. Elle écrit, le plus discrètement possible. Froisse le papier sans faire trop de bruit... c'est à ce moment-là qu'il comprend qu'elle n'essaie pas de ne pas le réveiller pour le laisser dormir... elle ne le réveille pas parce qu'elle est en train de prendre la fuite.

Elle ne montera pas à bord du Fossoyeur. Elle va choisir un autre capitaine pour lui faire faire la traversée jusqu'à Meca. Il ne pourra pas s'assurer que la traversée se déroulera sans incident. Il ne pourra pas s'assurer qu'elle s'en sorte indemne si il y a incidents. Il ne pourra pas lui éviter des trucs semblables à ce qu'elle a raconté depuis quelques heures. Il ne pourra pas l'enquiquiner. Il ne pourra pas l'observer. Il ne pourra pas supporter sa présence et son sale caractère.

Il pourrait ouvrir les yeux et se lever. Elle serait obligée de s'expliquer. Il aurait donc l'avantage de la situation. Elle serait obligée de lui expliquer qu'elle préfère un autre capitaine. Et il pourrait la faire changer d'avis.

Mais il reste immobile. Il doit être stupide. Elle semble avoir prit la décision de s'enfuir. De quel droit se permettrait-il de la faire changer d'avis ? Elle doit sans doute avoir ses raisons... probablement de très bonnes raisons.

Il ne l'entend plus durant quelques secondes. Il a l'idée d,ouvrir les yeux, juste pour voir où elle est rendue, mais il sent le délicat contact de ses doigts et sa joue. Puis un autre contact. Plus subtile... il n'est même pas certain que ce fut un baiser... vraiment ?

Elle ne va quand même pas partir après ça, non ? Si elle lui a vraiment donné un baiser, elle ne partira pas.

Mais elle part. Il en déduit qu'il a imaginé ce baiser.

Elle est partie. Bons dieux, elle est partie ! Bordel de merde ! Ainsi qu'une panoplie coloré de jurons lui viennent en tête. Mais il ne dit rien. Il ouvre les yeux et le focus se fait sur la lettre. Il ne bouge pas. S'il la fixe assez longtemps, elle va peut-être s'enflammer. Ou mieux, disparaître. Il reste de longues minutes à fixer le bout de papier à côté de lui. Puis il se lève et s'assoit sur le rebord du lit, tournant le dos à la lettre. Probablement qu'il espère qu'elle disparaisse s,il ne la regarde pas. Il met du temps à se décider de prendre ou non la lettre. Alors c'est ça que ça fait quand il se pousse avant l'aurore ? Nan, lui c'est différent... elles savent qu'il ne resteras pas de toute façon. Ce peut-il qu'elles le croient tout de même ? Comme lui qui a naïvement cru qu'elle embarquerait sur le Fossoyeur à midi ?

Il jette un coup d'oeil sur la lettre. Non, elle n'a pas disparue. Elle est toujours là. Saleté...

Il se lève et va enfiler sa redingote. Il prend le temps d'attacher tous les boutons, même deux aux manches avant de se diriger vers la porte. Il met la main sur la poignée...

Puis il fait demi tour et prend la lettre. Il la déplie et se rassoit sur le bord su lit. Et il la lit. Avant d'en penser quoique ce soit, il la lit une seconde fois.

Comment pouvait-elle croire que... ! Comment osait-elle croire que... ! Il aurait voulu trouver les pensées pour protester. Pour expliquer tout ça. Trouver une raison pour la détester. Mais rien ne vient. Aucune pensée. Ou alors est-ce qu'il y en a tellement qu'elles n'arrivent pas à atteindre sa conscience. Mais il n'y a rien. Ce n'est pas une impression de vide. Rien n'est pas le vide. Une pièce vide est remarquable. Puis, finalement, une pensée se manifeste.

- Bon sang, on n'est pas cousins...

Pas que ça lui causait un quelconque problème... mais savoir qu'ils ne sont pas cousins change un peu la donne. Ça donne une légitimité qui n'était pas, un possibilité de liberté. Finalement, les pensées ont visiblement réussit à faire la file, car elles arrivent une après les autres. Ouais, mais à quoi ça sert de le savoir, hein ? Elle est partie.

Bon sang, elle est partie... elle est vraiment partie...

Ses mains se joignent, froissant la lettre d'Ange. Pourtant, il ne la jette pas. Il la garde dans sa main. Étroitement enserrée dans son poing fermé. Le soleil est levé, maintenant. Il doit aller au Fossoyeur...

Il se lève et cette fois, il sort de la chambre.

L'auberge en entier tremble lorsque la porte de la dite chambre se referme.