[Privé ] Une rencontre fortuite ...

William était debout depuis l'aube, il savait que c'était au moment ou les marchands étaient les moins vigilent vis à vis de leur marchandises. William n’avait jamais connu l’ennuie dans cette ville gigantesque et trouvait sans cesse des nouveau délit à commettre. Mais ses temps si il avait remarquer que la garde était à cran et qu’elle effectuait bien plus de ronde dans les quartiers sensible qu’auparavant. En regardant autour de lui, il vit que les rues commençaient à s’animer peu à peu. Les passants se faisaient de plus en plus nombreux et certain commerces faisaient déjà quelque affaires matinal. Soudainement, son regard fut attirer par une passante qui lui semblait bien trop presser pour faire de simple achats. Elle était encapuchonné et marchait d’un pas soutenu.
William se releva, vérifia ses prises sur le toits, et commença à suivre l’inconnu. Il se mit alors à courir de plus en plus vite afin de rattraper sa cible. Il sautait les toits telle un chats de gouttière. A plusieurs reprise il manqua de peu de s’étaler de tout son long et de se faire remarquer. William profita d’un balcon pour atterrir sur celui ci et descendre peu à peu des toits vers la rue. Au fil de sa poursuite, il s’éloignait du centre. L’inconnu se savait ‘il suivit ? avait il tant de chose à cacher ? ou était t’il simplement presser de rentrer ? William ne savait pas quoi répondre à cela. Mais il pouvait comprendre qu’un homme sensé ne s’attarde pas dans ce quartier de Diantra qui était extrêmement difficile tant les brigands et tueur y étaient légion. Même la garde du soir avait des soucie à se faire en passant. Puis, il comprit que si il n’agissait pas immédiatement, il ne parviendrai pas à rattraper l’inconnu. Aussi il sauta dans une ruelle perpendiculaire à la rue qu’empruntait l’inconnu. Puis il s’élança derrière celui ci et le héla pour mettre fin à sa petit poursuite improvisé.

« - Eh, vous !! que faite vous ici ? » déclara William

William se rendit bien compte que son approche n’était pas spécialement adroite, mais il ce personnage l’intriguait. Aussitôt l’individu stoppa sa marche et se retourna . Bien que le visage de celui ci était masqué par l’ombre de la capuche, Will cru apercevoir des traits féminin sous celle ci. Il regarda attentivement vers celle ci, avec un regard pleins de questions. Il lui semblait bien que cette rencontre ne serait pas une mauvaise pour lui. L’individu, bien que louche ne lui semblait pas foncièrement mauvais.

« - Il est bien tôt pour se promener. Seriez vous suicidaire de passer par ici ? » déclara t’il

William savait pertinemment que son interlocuteur n’était pas venu se promener, mais il ne pouvais pas lui soumettre ses interrogations ainsi. Il scruta les environs, afin de déterminer si un quelconque danger risquait de survenir. Mais il ne décela rien de particulier.


« - Peu être vous êtes vous égaré ? Ou vous chercher quelque chose de particulier ? »

Etheldred se savait suivie. Oh, elle avait mis un bon moment à s'en rendre compte et c'était au tout dernier moment qu'elle s'en était vraiment aperçu. En forêt, c'aurait été différent, mais là, en ville, elle n'avait pas les mêmes repères et il lui était beaucoup plus difficile de repérer d'éventuelles menaces.

Quand l'inconnu la héla, elle n'avait repéré son petit manège que depuis quelques minutes. Elle eut envie un instant de presser le pas ou carrément se mettre à courir, mais elle estima que se précipiter dans ce quartier qu'elle connaissait mal était stupide. Aussi elle stoppa net sa marche et se retourna pour faire face. Elle avait jeté un coup d'œil aux alentours pour éviter d'être surprise par derrière ou par les toits. Elle connaissait tout de même assez Diantra pour savoir ce qui risquait de l'attendre. Le visage impassible, la main à portée de son couteau, sa seule arme en cette matinée, elle attendit.

" - Il est bien tôt pour se promener. Seriez vous suicidaire de passer par ici ? "

Question judicieuse, c'était le moins que l'on puisse dire. Elle regrettait déjà sa sortie. mais elle n'avait pas vraiment eu le choix vu les circonstances.

" - Peut-être vous êtes vous égaré ? Ou vous cherchez quelque chose de particulier ? "

C'était un jeune homme habillé simplement avec, remarqua-t-elle, une dague. Pas de quoi la terroriser tant qu'il restait seul, estima-t-elle. Non pas qu'elle s'imagine exceller dans un combat au couteau, mais la plupart du temps, à armes égales, les petits voleurs laissaient tomber sans chercher d'avantage d'ennuis. car c'était un peu ce à quoi il lui faisait penser pour l'instant. Quand à savoir pourquoi il s'en prenait à elle... Elle avait bien sa sacoche d'herboriste mais mis à part elle ça ne risquait pas d'intéresser grand monde.

Elle hésita un instant avant de se décider. Peut-être pourrait-il l'aider, après tout ?

" Je cherche une famille qui habite dans ce quartier. Sept enfants, tous des rouquins, un petit garçon d'environ six ou sept ans, du nom de Josh, qui est malade, je dois le soigner. Ils sont très pauvres, les parents sont tisserands. Ça vous dit quelque chose ?"

Elle se méfiait de l'inconnu, bien sur, mais pour l'instant, il n'avait pas l'air plus menaçant que ça et elle avait vraiment besoin d'un guide. Qu'il lui indique juste une direction et elle prendrait congé...

William était à présent certain que la personne qu’il avait suivit était une femme. Une femme ? dans un quartier ou seul les plus fou venait, ou seul les tueur et les voleur s’aventurait ? ce la ne tenait pas debout. Bah lui cela l’importait que peu. Il savait que elle devait bien avoir une raison solide pour venir ici. Il la dévisagea et regarda attentivement son expression, il lui semblait évident que la jeune femme connaissait un minimum la ville, mais que celle ci ne venait pas fréquemment dans ce quartier.

« - Je cherche une famille qui habite dans ce quartier. Sept enfants, tous des rouquins, un petit garçon d'environ six ou sept ans, du nom de Josh, qui est malade, je dois le soigner. Ils sont très pauvres, les parents sont tisserands. Ça vous dit quelque chose ? »

Cette femme était donc une herboriste ? cela tombait bien, william s’était toujours demandé comment on pouvais guérir par les plantes. Mais il avait été plusieurs fois témoin de réel miracle de la nature. Et voir des blessé qu’on croyait perdu à jamais se relevé après avoir ingurgiter des potions de soin concocter par un herboriste. Cette information lui appris aussi qu’il existait des herboriste qui se déplaçait, qui était suffisamment inconscient pour se déplacé chez les malades.

« - Alors comme ça vous êtes herboriste ? Je suis ravit de vous avoir rencontré. Pour ma part je ne suis qu’un simple badaud. William … mais appelez moi Will. »

Il regarda attentivement la jeune femme, elle était relativement jolie et possédait son charme. Mais elle n’attirait en rien William. Celui ci étai certes très enclin à courir les jupons, il n’en demeurait pas moins un gentlemen. Aussi se gardait il de se précipité sur toutes les femmes qui lui passaient à porté, comme ses soulards . William entrevu alors que la jeune femme n’était pas très rassurer. Après tout il la comprenait, il l’avait suivit, et s’était probablement fait repéré.

« N’ayer crainte madame ! Je ne vous veux aucun mal, mais j’ai été attirer par votre silhouette depuis mon poste d’observation, la haut. » Dit il en désignant le haut d’un maison de quatre étages.

William regarda autour de lui, puis s’avança lentement vers la jeune femme. Il la regarda un long moment puis décida que de toute façon il y avait trop de gardes ce matin, il qu’il n’avait rien d’autre à faire que d’aider cette dame.

« Oui, je sais ou habite les fleurichons. Qui pourrait raté cette famille, ils sont si gentil, mais un peu niait sur le bord. Le petit Josh serait il tomber gravement malade? Suivez moi je vais vous montrer ou il habite. »

" Alors comme ça vous êtes herboriste ? "

Elle hocha la tête, attendant la suite avec circonspection.

" Je suis ravi de vous avoir rencontré. Pour ma part je ne suis qu’un simple badaud. "

Un simple badaud ? L'expression lui tira un petit sourire amusé. Mais oui, bien sur, on pouvait tout à fait vivre de ce métier renommé... Soit il la prenait pour une idiote, soit il se moquait qu'elle en conclue qu'il n'avait pas que des activités parfaitement honnêtes. En même temps, ici, elle ne pouvait pas s'étonner de tomber sur des individus louches. Celui-ci savait aligner deux mots et n'avait pas encore tenté de la détrousser, elle avait déjà un peu de chance.

" William … mais appelez moi Will. "

Elle hésita un bref instant avant de répondre :

" Etheldred. Je tiens une herboristerie vers la place de l'église. "

Les présentations étant faites, allait-il l'aider à présent ? Ou lui dire ce qu'il lui voulait du moins ?

" N’ayez crainte madame ! Je ne vous veux aucun mal, mais j’ai été attiré par votre silhouette depuis mon poste d’observation, la haut. "

Elle acquiesça à nouveau, ne sachant qu'ajouter. Puis elle eut un léger mouvement de recul lorsqu'il se rapprocha. Ce qu'elle regrettait son arc ! Tenir toute menace à distance était tellement plus rassurant que devoir rester ainsi sur le qui vive ! Un long silence s'écoula pendant lequel elle resta figée, prête à toute éventualité. Puis Will sembla se décider :

" Oui, je sais ou habite les Fleurichons. Qui pourrait rater cette famille, ils sont si gentils, mais un peu niais sur le bord. Le petit Josh serait il tombé gravement malade? Suivez moi je vais vous montrer ou il habite. "

Fleurichon ? Oui, ce devait être ça. Elle n'ajouta rien au commentaire sur Josh, gardant toujours soin de respecter le secret professionnel et lui emboita le pas.

L'ennui, quand on suit quelqu'un que l'on ne connait pas dans un quartier que l'on a traversé que rarement, pour une destination inconnue, c'est qu'on est obligé de faire confiance au guide. Ça, la jeune femme craignait de s'en mordre les doigts. Il faudrait qu'elle réfléchisse sérieusement à un moyen de continuer à visiter ses patients sans pour autant risquer sa vie dans ce genre de coupe gorge.

" Est-ce loin ? "

Etheldred n'était pas bavarde, habituellement, mais le tension qu'elle ressentait lui pesait et elle préféra tenter de la dissiper un peu en entamant la conversation.

" Vous semblez les connaitre assez bien. Vous savez s'ils vont bien ? "

Il y avait une réelle inquiétude dans sa voix.

" Ça fait un an que je n'ai pas pu les voir... "

De l'inquiétude et un soupçon de culpabilité. Plus d'une année effectivement qu'elle avait quitté la ville. Et les Fleurichon n'avaient surement pas les moyens de se payer un autre guérisseur, du moins qui ne soit pas charlatan. Elle, elle avait toujours pratiqué des tarifs bas, voir excessivement faibles pour les plus pauvres. Ça ne l'aidait pas à s'enrichir, c'était le moins que l'on puisse dire, mais elle ne faisait de toutes façons pas ce métier pour de l'argent. Tant qu'elle avait de quoi manger et renouveler ses produits, elle était satisfaite.

William regarda son interlocutrice d’un air interrogateur. Comme ça ? alors elle en mentait pas elle, elle cherchait vraiment le petit Josh pour le soigner, ou pour apporter des remède qui pourrais être utile à ses parent dans un futur plus ou moins proche. Il changea sont regard envers elle, il la voyait à présent comme une personne voué à de bon sentiments et non un personnage louche qui tente de cacher quelque chose.
En réfléchissant rapidement, il convint que cette damoiselle était une bonne personne et qu’elle méritait de l’aide. Sa mère adoptive avait toujours dit que les herboriste était soit des escrocs soit des gens bien. Il était alors sûr qu’il était tombé sur un herboriste qui était bien.

« - Non, ce n’est pas loin d’ici, mais vous n’allier pas dans la bonne direction. Leur maison est un peu plus à l’Est d’ici. Pour ce qui est de la famille je ne les connais pas plus que ça, mais le petit Josh est un bon garçon qui à la mauvaise habitude de traîner dans les rues. »

Will regarda autour de lui, et vit que l’aube pointait son nez peu à peu. Il serait à présent inutile de traîner trop longtemps dans le coin, car la gardes allait probablement pas tarder à venir. Mais il se dit qu’après tout il pouvais aller rendre visite au petit Josh surtout si il était malade. Après tout les petits services qu’il lui avait rendu, il lui devait bien ça. Will sentit alors le froid matinal lui mordre la peau. La rosé commençait à perlé sur les toits et on entendait le bruit de gouttes chuter lentement des toits.

« - vous faites souvent des visites à domicile ? » demanda poliment William.

Il vit dans les yeux de d’Etheldred que celle ci n’avait pas entièrement confiance en lui. Cela il pouvait aisément le comprendre. Il savait que ce n’était pas gagné de faire confiance à une personne qui vous abordait comme ça de but en blanc. Il se dit que s’il était à sa place, il aurait été pareil, suspicieux, douteux, inquiet. Il se mit alors en route, afin d’arriver au plus vite chez les Fleurichon. Il savait bien que la jeune dame aurait à retraverser les quartiers difficile.

« - Ne vous en faite pas madame. Nous sommes presque arrivé, et je n’ai pas dans l’intention de vous détroussé, si c’était le cas se serait déjà chose faite, hors vous avez toujours votre bourse. »

En arrivant devant la maison des Fleurichon, William se ravisa. Il n’entrerai pas dans la maisonnette car il interférerait probablement avec le travail de la jeune Herboriste. En se retournant, il la regarda de la tête au pied.

« - Voilà vous êtes arrivé, j’espère que vous n’avez pas eu trop peur de moi. Pour ma part je m’en vais, et j’espère vous revoir sous un autre jour. Car je ne serait pas éternellement un vagabond en marge de la société. »


[ Désolé, mais je suis un peu fatiguer à 01h46 du matin. Mon post est pas le meilleur que j'ai fait. Sinon je compte bien répondre après le tient. Tu n'est pas obligé de finir le RP. C'est toit qui choisit ^^ ]

" Non, ce n’est pas loin d’ici. "

Soulagement visible... Une autre réponse l'aurait fait s'inquiéter - encore plus - d'un éventuel traquenard.

" Mais vous n’alliez pas dans la bonne direction. Leur maison est un peu plus à l’Est d’ici. "

Ça, ce n'était pas étonnant, ce quartier était un vrai labyrinthe, avec des maisons entassées les unes sur les autres. Le moindre incendie devait être un cauchemar par ici, sans parler des épidémies. Elle se souvenait de la peste, c'était un quartier comme celui là qui avait été rasé par l'armée.

" Pour ce qui est de la famille je ne les connais pas plus que ça, mais le petit Josh est un bon garçon qui a la mauvaise habitude de traîner dans les rues. "

A nouveau, Etheldred se sentit soulagée, mais pas pour les mêmes raisons. Si le petit trainait dans les rues, c'était qu'il était suffisamment en forme pour le faire. Donc il était bien vivant et en relative bonne santé, rien qu'à le savoir, elle sentit un poids s'envoler de ses épaules. Quand à ses mauvaises habitudes, elle n'était pas étonné qu'en vivant dans un tel lieu on puisse mal tourner.

" Vous faites souvent des visites à domicile ? "

Elle secoua la tête en répondant avec une pointe de nostalgie :

" Pas vraiment. Avant j'étais trop jeune pour sortir seule, après je restais au chevet de mon grand-père, puis ça a été ma grand-mère et pour finir mon père. Les patients se déplaçaient la plupart du temps... "

Elle avait l'impression que ça faisait une éternité. Cette année passée avait opéré un changement radical dans son mode de vie. Et pourtant, finalement, elle revenait à son point de départ, à tenir l'herboristerie familiale. Difficile de dire si elle en était heureuse.

" Ne vous en faites pas madame. Nous sommes presque arrivés, et je n’ai pas dans l’intention de vous détrousser, si c’était le cas se serait déjà chose faite, or vous avez toujours votre bourse. "

La réplique tira un nouveau sourire amusé à la jeune femme lorsqu'elle pensa aux deux trois piécettes qu'elle avait sur elle.

" Pour ce que vous y auriez gagné, je ne suis pas sure que ait valu l'effort. "

Ils finirent par s'arrêter devant une maisonnette en piteux état. Le genre d'habitation des familles pauvres : une seule pièce commune où le métier à tisser devait prendre toute la place, au point d'étaler les paillasses pour dormir en dessous le soir venu. On entendait des pleurs à l'intérieur, probablement le dernier né.

" Voilà vous êtes arrivée, j’espère que vous n’avez pas eu trop peur de moi. Pour ma part je m’en vais, et j’espère vous revoir sous un autre jour. Car je ne serai pas éternellement un vagabond en marge de la société. "

Etheldred hocha légèrement la tête. Elle hésita un instant en regardant les alentours pour le moins inquiétants malgré le jour qui se levait enfin. Puis elle répondit enfin :

" Je vous remercie pour votre aide. Si... Si vous voulez gagner un peu d'argent, vous pourriez attendre que j'en ai terminé et me raccompagner jusque chez moi. "

Elle n'avait pas franchement envie de rechercher seule son chemin jusqu'aux quartiers qu'elle connaissait. Elle avait besoin d'aide et s'il était un vagabond, il devait chercher des moyens de gagner sa vie. En même temps, elle espérait ne pas l'avoir vexé en sous entendant qu'il pouvait avoir besoin d'argent.

" Ne vous sentez pas obligé d'accepter, si vous avez mieux à faire, je comprendrais. "

Puis elle frappa à la porte et attendit une réponse. Quelques instants plus tard, une femme apparaissait, un bébé pleurnichant dans les bras, et l'herboriste disparut à sa suite à l'intérieur.

Elle ressortit vingt minutes plus tard, l'air soulagé, le sourire aux lèvres, avec un petit sac de pommes dans les bras. Ce n'était pas rare que les plus pauvres la payent en nature et elle n'avait pas le cœur à refuser. Cherchant des yeux William elle se demanda si finalement il avait accepté sa proposition. Elle ne lui vouait pas une confiance aveugle, loin de là, mais s'il s'était comporté de façon honnête jusque là, elle estimait pouvoir lui laisser sa chance. Si ce n'était pas le cas, elle n'aurait qu'à se débrouiller pour éviter les ennuis et surtout, ne pas se perdre jusqu'à chez elle.


[hrp : mais non c'est très bien
On continue si tu le souhaites, sinon, tu peux dire que tu n'as pas attendu. ]

William patientait tranquillement devant la maison. Il se demandais ce que pouvais bien faire l’Herboriste si longtemps à l’intérieur. Il avait beau être un jeune homme perspicace il n’y connaissait pas grand chose à la médecine. Aussi il décida qu’il lui serait peu être profitable d’attendre son retour. Son regard se promenait un peu partout, il ne s’était pas vraiment attarder dans ces quartiers et ne connaissait que vaguement les caches qui s’y trouvaient.
Il repéra un petit balcon retirer qui n’avait plus d’accès intérieur, vu que la maison avait été condamné. Il décida qu’il y serait bien, et à l’abris en cas de danger pour lui même.
William sauta sur le petit muret qui s’effritait juste sous le balcon et bondit d’un grand saut pour s’accrocher tant bien que mal aux barreaux du balcon. Sa main saisit de justesse l’un des barreaux et il senti que ceux ci étaient fatiguer par le temps. La rambarde plia légèrement sous le choc, mais elle tenu bon et permit à william de monter sur le balcon.

« - Pffiou, j’ai eu chaud sur ce coup. J’aurai pu me rompre le coup. » se dit william.


Il s’installa sur son perchoir et regarda la vu qui s’étendait devant lui. Le quartier semblait en pleine ébullition, les gens allaient et venait à leur affaires. Ce spectacle, will l’avait contempler une multitude de fois, mais il ne s’en lassait jamais. Chaque jour, chaque matin il était légèrement différent et de temps à autre une patrouille de la garde ou un groupe de malfrat passait dans son champ de vision. A chaque fois cela le faisait rire intérieurement car ni les uns, ni les autres ne se voyait alors qu’ils se croisaient presque. William était assis sur le rebord et attendait patiemment que l’herboriste revienne de chez les Fleurichon. A peine avait t’il formulé cette pensée qu’il vit qu’elle ressortait de la maison. Il la regarda un court instant, puis voyant qu’elle le cherchait du regard, il descendit de son perchoir pour l’accompagner. Il saisit la rambarde et se laisser glisser de long de la façade. Sa chute ne fut pas longue, mais le choc n’en fut pas moins important. William laissa échapper une note plaintive lors du choc, puis se releva . En se retournant pour faire face, il vit dans la ruelle de droit un petit groupe de jeune garçon qui jouait au chevalier, et il se rappela de l’époque ou lui même était plein d’espoir de devenir un jours chevalier pour la couronne.

« - Je suis là, si vous avez terminer j’accepte de vous accompagné jusqu'à l’herboristerie. »

William ne faisait pas cela pour l’argent qu’elle lui avait proposer et comptai bien le refuser. Mais il n’avait rien de mieux à faire et dans tout les cas il se dit que la jeune dame oeuvrait pour le bien de la population, qu’il lui fallait donc l’aider. Lui même ne n’était pas un bon samaritain mais il ne voulait que le bien des plus pauvre. Peu être qu’il arriverait un jours à sortir de cette mouise et qu’il viendrais en aide aux pauvre gens.

« - venez c’est par ici, je vais vous montrer un raccourcie. Mais ne l’empreintiez jamais seule et de nuit car il est le repère de brigands et autre vendeur de dame. Vous ne feriez pas long feux la bas seule. »

William discerna une lueur d’inquiétude dans les yeux de l’herboriste, mais il s’en doutait . Aussi il n’y prêta pas réel attention. Il se concentra pour voir si elle avait besoin d’aide particulière. En s’approchant d’elle il vit qu’elle portait à présent un sac de pommes. Apparemment les Fleurichon l’avais remercier ainsi et elle s’en était contenté. Après tout cela montrait une fois de plus que le jeune femme était de bonne fois et qu’elle n’avait pas de vision lucrative de la médecine.

« - Il faut que nous nous hâtions, ou la garde finira par bloquer toute les rues. Car je ne sais ce qui se passe mais depuis les conflit à la frontière la sécurité est de plus en plus rude. »

Un William qui tombe du ciel, cela fit faire un bon en arrière à Etheldred, qui, surprise, manqua dégainer son couteau. Un soupir de soulagement suivit, tandis qu'il annonçait qu'il acceptait de la raccompagner. Elle lui en était reconnaissante :

" Je vous remercie. J'avoue que le quartier m'inquiète. "

A la mention du raccourci, elle eut un instant d'hésitation. Il suffisait d'avoir écouté quelques contes à la veillée pour savoir que les raccourcis étaient source d'ennui...

" Mais ne l'empruntez jamais seule et de nuit car il est le repère de brigands et autres vendeurs de dames. Vous ne feriez pas long feu là-bas seule. "

Dit comme ça... Ce n'était pas vraiment plus rassurant mais au moins elle savait à quoi s'attendre. Et puis, elle commençait à se dire qu'elle n'était pas vraiment mal accompagnée. Il aurait vraiment fallu que William ait l'esprit tordu pour l'amener à bon port et ensuite attendre patiemment avant de s'en prendre à elle ! Elle hocha légèrement la tête en souriant d'un air un peu plus assuré :

" D'accord, je vous suis. "

" Il faut que nous nous hâtions, ou la garde finira par bloquer toutes les rues. Car je ne sais ce qui se passe mais depuis les conflit à la frontière la sécurité est de plus en plus rude. "

A cette idée, Etheldred sembla se renfermer et elle répondit d'un air sombre :

" C'est la guerre, à présent. La situation empirera. "

Comme si les gens, ici, n'avaient pas une vie assez misérable, comme s'il n'y avait pas déjà eu assez de morts et de blessés... Elle revit les cadavres qui jonchaient le sol à Alonna et repensa à ce printemps interminable où elle avait soigné sans relâche en ayant l'impression que ses actes représentaient une goute d'eau dans un océan. Un océan de sang... Elle haussa les épaules, désabusée.

" Cette sécurité, c'est peut-être ce qui nous sauvera. Ce qui nous attend..."

Sa voix se brisa et elle préféra garder ses pensées pour elle, inutile de jouer les mauvais augures.

Non, elle ne craignait pas la garde, elle n'avait aucune raison de se faire bloquer le passage, en tant qu'herboriste elle jouissait d'une certaine respectabilité qui écartait la plupart des soupçons. Elle avait bien conscience que ce n'était peut-être pas le cas de son guide improvisé, en revanche, et elle hâta le pas pour le suivre, ne voulant pas lui attirer d'ennuis. A présent, il la menait dans des ruelles qu'elle n'avait jamais empruntées. Ce n'était pas le moment de se faire semer. Même s'il ne l'avait pas avertie, elle se serait doutée qu'il ne faisait pas bon se promener seule par ici... L'endroit était tellement inquiétant que, sous sa cape, elle garda sa main posée sur son couteau et qu'elle se rapprocha instinctivement de William.

Quand ils débouchèrent sur la place de l'église, peu de temps plus tard, elle fut surprise de se retrouver aussi vite dans le bon quartier.

" Impressionnant... " murmura-t-elle en constatant qu'en réalité les maisons étaient si serrées les unes aux autres que de multiples passages invisibles permettaient de se déplacer à l'insu de tous. Une facette de Diantra qu'elle connaissait bien peu. Finalement, si elle même n'était pas très riche, elle avait la chance d'habiter dans un beau quartier.

L'herboristerie n'était pas très loin et à présent elle pouvait se repérer. Cependant, si elle voulait payer William, elle devait récupérer un peu d'argent chez elle car elle n'avait presque rien dans son escarcelle. Au moment où ils entraient dans la rue, quelques gouttes d'eau se mirent à tomber et elle jeta un coup d'œil vers le ciel en resserrant les pans de sa cape.

" On ferait mieux de se presser, et là je ne parle pas de la garde... Ce sera le déluge sous peu... "

Deux minutes plus tard, alors qu'elle faisait tourner la clef dans la serrure, le ciel se déchira sous les grondements du tonnerre et laissa tomber des trombes d'eau. Elle haussa le ton pour couvrir le vacarme :

" Entrez le temps que ça passe, je vais vous payer. "

Ils se trouvaient dans une grande pièce à vivre, étant donné qu'ils étaient dans la partie habitation. Une porte intérieure donnait sur l'herboristerie, une cheminée chauffait faiblement l'atmosphère. Au centre se trouvait une table et des bancs, il y avait un meuble et quelques étagères, un mobilier très simple, mais utilitaire, et peu d'objets personnels, encore moins qui soient superflus.


[hrp : j'ai pris l'averse comme prétexte pour que tu puisses rester et attendre le temps que tu veux le joueur qui doit nous rejoindre. (Hannibal, si j'ai bien compris ?)]

William savait qu’Etheldred le suivait de près pour le pas le perdre. Ils traversèrent les différentes ruelles de Diantra. Puis soudainement, ils débouchèrent sur une artère plus grande ou les passants étaient bien plus côtoyable. Il regarda un court instant le ciel, celui ci s’était nettement assombrit depuis qu’il avait suivit pour la première fois Etheldred. Les nuages gris et le tonnerre indiquaient clairement qu’une averse était à prévoir sous peu. Son regard se porta alors sur Etheldred et il vit qu’elle fut surprise un court instant de débouché si près de la Cathédral. En effet peu de gens savaient se diriger parfaitement dans les rues de Diantra et ignoraient d’autant plus le fait qu’il soit possible de disparaître.

Puis il vit qu’Etheldred savait ou elle se trouvait, celle ci partit en avant et ne se retourna pas. William lui emboîta le pas pour la suivre jusqu'à sa boutique. Puis dans une rue qui semblait déserte la jeune dame s’arrêta brièvement et sortit un jeu de clés. Ils allaient donc entrer par l’arrière boutique. William la suivit dans le sombre couloir qui s’étendait dans la maison. Il vit un escalier droit devant lui et supposa, à juste titre que c’était l’accès à la partie privé, certainement la maison de la jeune femme. Il regarda autour de lui et sentit comme une odeur. Celle ci lui était étrange, elle était douce et piquante à la fois. Mais elle n’était de loin pas désagréable. Il vit que dans des pots de toute forme et de toute les couleurs étaient entreposées des herbes et de liquide que jamais il ne s’amuserait à toucher, ni à manger. Bien que d’après ce qu’il savait un grand nombre de ces plantes et substances avaient des effets médicaux, certaine en surdose ou mal associé pouvait le faire planer, ou pire le tuer.

« - Eh bien en voilà une étrange collection ! » William était réellement atterrer par la multitude de produit inconnu qui s’étendait devant lui. En regardant de plus près il pu lire des étiquettes tel : Muraciline, Eliodar, Lisiralé. Mais aucune d’elle ne lui était familière et il n’aurait su dire à quoi elle servait.

William fit rapidement le tour de la petite pièce et vit que sur chacune des étagères un nombre variable de plante était entreposé. Il ne connaissait rien à cet art, mais à en juger par certaine boite il comprit que certaine d’entre elle était extrêmement rare et qu’on en pouvait pas s’en procurer facilement. Son regard se porta alors sur la jeune femme, il vit qu’elle avait pausé ses affaires et étendu son manteau. Ses cheveux étaient à peine humide car la pluie n’avaient pas eu le temps de les mouiller d’avantage. Il se souvint alors que celle ci lui avait proposé d’être payer s’il l’accompagnait. William répliqua alors :

« - Au fait, je ne veux pas que vous me donniez des sous. Je ne vous ai pas reconduit pour cela, considérer que je l’ai fait pour Josh et pour tous ceux que vous aider sans vous soucier de leur appartenance sociale. »

William se dirigea alors vers la porte, il ne traînait pas vraiment des pieds, mais n’était pas non plus pressé de partir. En touchant la poigné il se retourna pour être sur de ne pas avoir blessé la jeune damoiselle. Et il vit qu’une expression d’incompréhension se peignait sur son visage. Il n’en était pas réellement surprit et se dit qu’elle devait le considérer comme un vaurien, néanmoins il ne sortit pas pour lui laisser une chance de mieux s’expliquer et de répondre aux questions qu’Etheldred pouvait se pauser.


[William n'est pas partit , il se trouve sur le pas de la porte de la boutique. Sinon très bon prétexte qu'était l'averse.]

Etheldred remarqua que William semblait intrigué par les étalages et il le confirma rapidement avec son exclamation de surprise. La jeune femme eut un sourire amusé :

" Tout a été accumulé durant des années par ma grand-mère avant moi. Elle aimait bien impressionner les patients, elle disait que pour être respectée, il fallait être crainte. "

On voyait clairement qu'elle-même n'en pensait pas un mot. Elle désigna plusieurs récipients en énumérant :

" Contre les migraines ; hématomes ; petites plaies. Vous voyez, ce n'est pas aussi mystérieux que ça en a l'air ! "

Elle aurait pu en parler des heures, mais elle savait que ça ennuyait la plupart des gens aussi elle se tut et le laissa observer les étagères. Elle étendit sa cape près de la cheminée où elle raviva le feu.

" Au fait, je ne veux pas que vous me donniez des sous. Je ne vous ai pas reconduit pour cela, considérez que je l’ai fait pour Josh et pour tous ceux que vous aidez sans vous soucier de leur appartenance sociale. "

Elle le dévisagea, surprise.

" Ce n'est pas une raison, voyons. Ce n'est pas parce qu'un acte part d'une bonne intention que vous ne devez pas être payé pour. Sinon..."

Son regard se posa sur le sac de pomme et elle se rendit compte à quel point elle était mal placé pour faire ce genre de morale. Elle se mordit la lèvre et se mit à rire :

" Bon, d'accord, je me tais... Il n'empêche, je vous suis redevable. Si un jour vous avez besoin d'un soin, n'hésitez pas. L'herboristerie reste ouverte tous les jours sauf les deux derniers de la semaine, toutes les deux semaines : je vais cueillir mes plantes dans la forêt d'Aduram."

Elle se dit qu'elle aurait mieux fait de se taire. Car s'il ne la prenait déjà pas pour une illuminée après l'avoir vu se balader dans le quartier où habitait Josh, il allait vraiment se poser des questions après un aveu pareil. Le bois était sans doute au moins aussi dangereux que certaines rues de Diantra. La seule différence, c'était qu'en forêt elle se sentait chez elle.

Le ciel semblait s'être dégagé et elle supposa que William avait mieux à faire que de l'écouter raconter sa vie - et de toutes façons, elle n'était pas très douée pour le bavardage.

" Bien, encore merci, je crois que j'ai eu de la chance d'être tombée sur vous. "


[hrp : si tu veux continuer à discuter ou partir, comme tu veux, je ne sais pas si tu as abandonné l'idée que quelqu'un d'autre nous rejoigne... enfin bref c'est toi qui vois. ]

William écouta attentivement la jeune femme. Il vit après un court instant que celle ci ne plaisantait pas sur la provenance des ces plantes. La boutique avait appartenu à sa grand-mère et probablement que cette même boutique appartenait depuis quelque génération a la famille d’Etheldred. William regarda une dernière fois la boutique et ne fut pas surprit de voir des plantes encore plus étranges que celle sur lesquels il avait laissé traîné son regard auparavant. Après avoir dit qu’il ne voulait pas de récompense il vit que l’humeur d’Etheldred changea légèrement, elle passa d’un sens moral explicatif à une mine interrogative et surprise de la réponse.

« - Ce n'est pas une raison, voyons. Ce n'est pas parce qu'un acte part d'une bonne intention que vous ne devez pas être payé pour. Sinon... » Déclara t’elle. Puis William vit que son regard se porta alors sur le sac de pomme qu’elle avait reçu en échanges des services rendus à la famille. Il en conclut que ce n’était pas la première fois qu’Etheldred se faisait rétribuer ainsi. Elle ne devait donc pas disposer d’une grande fortune, mais suffisamment pour vivre de manière correcte.

« -Bon, d'accord, je me tais... Il n'empêche, je vous suis redevable. Si un jour vous avez besoin d'un soin, n'hésitez pas. L'herboristerie reste ouverte tous les jours sauf les deux derniers de la semaine, toutes les deux semaines : je vais cueillir mes plantes dans la forêt d'Aduram. »

William parut un court instant troublé, car il fallait être fou pour aller se promener dans la forêt. Mais en y réfléchissant de plus près, il se dit qu’il ne pouvais y avoir de meilleur lieu pour elle que la forêt. Et puis il supposait bien que certaine de ces plantes excessivement rares ne poussaient que dans des zones particulières que seul celle ci connaissait. William se rappela qu’il devait à tout prix partir, car s’il s’attardait encore un peu plus, il ne pourrait pas se mettre en route avant le lendemain. Il devait partir pour rejoindre Ydril au plus vite. En réalité il n’était pas bien pressé, mais il sentait qu’il était temps pour lui de changer d’air et de retourner dans cette ville portuaire qui semblait toujours si merveilleuse. Il jeta un dernier coup d’œil à Etheldred puis décida qu’il était temps pour lui de quitter ce lieu.

« - Il est temps pour moi de prendre congé de vous. J’ai apprécier ma petit rencontre avec vous et je n’oublierais pas de passer à l’occasion. Peu être nous reverrons-nous dans d’autres circonstances. Pour ma part je dois quitter Diantra, j’ai besoin de changer d’air et je vais me diriger vers Ydril. »

William prit alors la poignée dans la main, il sentit le contacte avec le métal droit et poussa légèrement la porte de la boutique. Il sentit alors l’air frais de l’extérieur pénétrer dans la petite boutique. Il sentit l’odeur si charmante de la pluie du printemps et toutes les odeurs que celle ci dégageait en même temps. Puis il fit le dernier pas et sorti de la boutique en lançant :

« - Nous nous reverrons un jour, et je n’oublierais pas de passer vous voir ! »


La suite des aventures de William Delacroix.


[Pour ma part c'est terminée. On se refera une rencontre une prochaine fois !]

[hrp : ok, parfait. Petit post pour terminer]


Ydril... Etheldred connaissait peu, elle y était allé une dizaine d'années plus tôt pour trouver des plantes côtières, mais se souvenait mal du lieu. Il y avait la mer, qui l'avait impressionnée et une flore passionnante d'après ses souvenirs. Elle y retournerait peut être un jour, si elle devait retrouver certaines espèces. Pour l'instant ce n'était pas près d'arriver, vu la sureté des chemins.

Elle salua William, le laissa repartir et referma la porte. Bon, ce soir, compote de pommes en perspective... En attendant, elle était plutôt satisfaite de son début de matinée. Le petit Josh et sa famille allaient bien et elle avait fait une rencontre agréable. Ça méritait quelques lignes dans son carnet. Elle entrouvrit l'étal pour indiquer à d'éventuels patients que l'herboristerie était ouverte et en attendant sortit son matériel pour écrire.