Vassili de Diantra [Duc de solaria]

Nom/Prénom : Vassili de Diantra

Âge : 22 ans

Sexe : Masculin

Race : Humaine

Particularité : Bien qu’il soit noble, il n’y a pas de sang bleu qui coule dans ses veines. Par contre, il a le titre, et le caractère d’un noble.

Alignement : Neutre

Métier : Est-ce que noble est un métier ? Parce que sinon … rien … Vassili n’aime pas se servir de ses mains, et d’ailleurs, il ne sait rien faire avec.

Classe d'arme : Sachant qu’il ne sait rien faire de ses dix doigts, croyez-vous vraiment que Vassili sache se battre ? Donc, on va dire … Défensif

Equipement :
Concernant ses habits, Vassili change tellement souvent qu’on ne peut pas le décrire. L’argent coulant à flot, il peut s’acheter tout ce qui lui passe par la tête, enfin surtout ce qui coûte très cher. En hiver, Vassili porte souvent son long manteau blanc, alors qu’en été, il arbore une légère veste de couleur rouge pourpre. Une chaîne en or, avec un signe religieux, est porté avec grâce autour de son cou, et descendant sur son torse. Sur ses doigts, quelques bagues ornées de rubis, ou d’émeraudes, selon son humeur, et autour de ses mains, une quelconque gourmette de faible valeur, mais qui a un lien fort et affectif avec ses parents biologiques décédés. Il porte aussi une épée, signe évident de son appartenance à la noblesse de Diantra, mais il n’a jamais eu à s’en servir, et espère bien que cela n’arrivera jamais.

Description physique :
Vassili est à l’opposé de son frère. Brun, petit (pour les humains), et costaud. En effet, Vassili ne mesure qu’un petit mètre 60, étant bien en dessous de la moyenne des humains, mais il porte souvent des bottines pour se grandir. En privé, il ne les porte bien entendu pas, mais son allure fier et droite le grandisse quelque peu. Malgré sa petite taille, Vassili arrive toujours à se sortir des situations les plus dangereuses sans dégainer son épée. D’ailleurs, s’il le faisait, elle lui tomberait sans doute des mains. Il mise donc tout sur sa musculature. Il court presque chaque jour pour entretenir sa forme, et éviter de voir des pommes d’amour apparaître sur ses flancs. Ses yeux, verts pommes, perdent souvent les personnes avec lesquelles il discutent dans leurs méandres. Ce regard profond est souvent déstabilisant pour les inconnus, et même pour les membres de sa famille adoptive, qui, malgré toutes les années pendant lesquelles il les côtoyaient, sont encore un peu gêné lorsqu’il les regarde dans les yeux. Son sourire, arrogant à souhait, ne révèle presque jamais son état d’esprit. Il prend bien garde à ne pas laisser ses sentiments prendre le dessus. Il arbore donc un masque frigide à chaque fois qu’il parle … ne laissant ses émotions reprendre le dessus que lorsqu’elles sont trop fortes, ou que lorsqu’il sait que cela pourra lui servir par la suite. Ses cheveux bruns, quelque peu cuivrés, retombent devant ses yeux, cachant son front. Et cela l’arrange. Il déteste que les gens voient ses yeux. C’est presque une haine viscérale. Car il n’arrive pas à maîtriser ses yeux. Ils trahissent toujours sa pensée, bonne ou mauvaise, alors que son visage ne trahit rien. Les gens sont gênés lorsqu’ils regardent les yeux de Vassili, alors que Vassili est gêné quand ils regardent ses yeux … Paradoxal !

Au bas de son dos, les intimes peuvent distinguer une petite folie qu’il s’était accordé il y a quelques années. Un tatouage, symbole antique, dont la signification mystique échappe à Vassili, mais il n’avait pas pu s’empêcher de se le faire faire. Il lui avait tapé dans l’œil la première fois qu’il l’avait vu dans une des boutiques dans les bas-fonds de Diantra. Peu lui importait l’argent que cela avait coûté, il n’avait eu qu’à piocher dans la bourse parentale, tout en rajoutant un petit bonus pour le vendeur, histoire d’éviter que l’histoire ne s’ébruite.

Vassili n’avait pas de problèmes de vue, heureusement pour lui. Mais il adorait porter un monocle. Il trouvait que cela renforçait son aspect noble, et lui donnait un certain charme auprès des femmes. Tiens, en parlant de cela, est-ce que Vassili était beau ? La réponse est : évidemment. Qui a osé douté de la beauté de Vassili. Lorsqu’il se rendait à la cour du Roi, de nombreuses servantes, gouvernantes, maîtresses, et autres personnalités plus ou moins importantes du château, se retournait sur son passage. Etait-ce à cause de son visage aquilin ? Etait-ce à cause de ses cheveux ? De son sourire enjôleur ? Il n’en avait aucune idée …

Description mentale :
Peut-on arriver à décrire Vassili mentalement ? Vassili est très … complexe. Comme tous les humains, sa principale motivation est l’argent, le pouvoir. Il n’est pas noble de souche, mais il a tous les caractères qui vont avec. Il est arrogant. Terriblement arrogant. Trop arrogant. Un défaut qui finira par le perdre d’ailleurs. Il était peureux aussi. Terriblement peureux. Trop peureux. C’est un peu opposé me direz-vous … Mais son arrogance poussait souvent Vassili à faire des choses dont il avait peur, mais il arrivait tout de même à les faire. Par contre, si par hasard il croisait une souris dans sa chambre, il pouvait hurler de peur, jusqu’à ce qu’un garde, ou même une domestique, vienne faire disparaître la coupable de la chambre. Il était très lié à l’argent, bien plus qu’à l’amour. Il entretenait avec l’argent une relation presque … intime. L’argent lui servait presque à tout, n’hésitant pas à corrompre, à acheter, ce qu’il ne pouvait pas obtenir par la légalité, et ce, malgré son statut de noble. Bref, tous les caractères d’un noble. On pourrait presque oublier qu’il était d’abord un roturier, un rustre …

La première fois que l’on croise Vassili, on remarque surtout son aspect froid et rigide. Un regard à glacer le dos. Ce qui ne l’empêche pas d’être cynique, et moralisateur, n’hésitant pas à rabaisser les gens, en pointant leurs incompétences, leurs défauts ... Ce petit jeu cruel apporte beaucoup de satisfaction, de jouissance à Vassili, qui adore jouer avec la psychologie des humains. Ils sont tellement … prévisibles. Un seul regard permet à Vassili de voir s’ils sont anxieux, amoureux … le plus souvent. Ce qui fait de Vassili une véritable usine à potins. Il adore tout savoir sur les personnes qu’il croise, et n’hésite pas à payer des personnes pour mener une enquête, et connaître les petits secrets qui hantent leurs maisons, pour trouver les cadavres dans les placards, des secrets de famille inavoués, … Et l’utiliser pour son intérêt personnel, n’hésitant toujours pas à les faire chanter, pour se renflouer pécuniairement. Il ne peut tout de même pas continuer à puiser tout le temps dans la bourse familiale.

Vassili est un grand joueur, il descend souvent dans les bas-fonds de Diantra, accompagné d’une garde rapproché, pour jouer dans des casinos clandestins. Mais cela tourne le plus souvent au drame. Car, bien qu’étant un joueur, Vassili est un perdant … Or il n’aime pas perdre … Incompatible … Il s’énerve, sa garde s’énerve aussi, et le tout se termine en bagarre, Vassili évitant de se mêler à des rustres qui se bagarrent, la sueur coulant sur leur front. Et, tout se termine par la " victoire " de Vassili, qui repart avec tous les gains. Tiens, en parlant de sueur, Vassili est un véritable maniaque de la propreté, toujours en train de se laver les mains, toujours en train de vérifier qu’il n’y a pas de tâches sous ses bras, se lavant 3 fois par jour (et pas seulement les dents). On pourrait croire que Vassili est un personnage antipathique … et bien, vous avez en parti raison … Car, en public, à la cour, son sourire arrange tout, il ne paraît pas être arrogant, et avoir tous les défauts cités plus haut … Il est juste hypocrite … Comme tous les nobles ?

Histoire : Au prochain post Razz

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Comment trouves-tu le forum ? : Complet, incroyablement complet. Même trop complet, cela fait peur Razz

J’ai dû m’accrocher pour lire les règles jusqu’au bout Razz

Comment as-tu connu le forum ? : Par Omnivers, étant inscrit à un des deux autres sites …

Histoire :

Fils d’Aleana et de Tyler, Vassili naquit en plein hiver, près du feu, alors que la neige tombait à gros flocons dehors. La neige blanche contrastait avec les yeux verts de Vassili. Le feu réchauffait le petit garçon qui venait à peine de sortir du ventre de sa mère, et se retrouvait dans la petite pièce principale de la petite maison, perdu au beau milieu de la forêt d’Aduram, ou plutôt à sa bordure, mais tout de même loin de tout. Pour vire, ses parents péchaient, chassaient, cueillaient. Une vie de rustres en quelque sorte. Il vécut néanmoins entouré par l’amour de ses parents bienveillants, toujours réconforté lorsqu’il était triste, toujours à son chevet lorsqu’il était malade … jusqu’à " l’accident ".

" L ‘accident ", ce fût la naissance de ce petit bout de chou, ce petit bout de chou qui ne ressemblait pas à ces parents. Il aurait pu mourir, il aurait pu survivre … Et il a survécu. Au départ, la cohabitation avec son jeune frère, Kay-Lahn, fût difficile. Vassili était jaloux. Jaloux de ne plus être le centre d’attention de ses parents. Jaloux de ce petit garçon qui avait le droit aux seuls fraises qui poussaient dans le jardin en hiver, qui avait le droit de piétiner les primevères du jardin de Maman sans recevoir de réprimandes. Bref, une jalousie sans limite.

Les années passèrent, et la jalousie s’estompa. Une complicité se forgea au fil du temps entre les deux frères. Vassili aurait pu rejeter son jeune frère à cause de sa ressemblance avec les Drows, mais non, à l’inverse, cela les rapprocha, Vassili protégea son jeune frère contre les brimades des quelques camarades qui peuplaient les environs. Et plus jamais, on n’embêta son frère, ou en tout cas, tant qu’il était dans les parages.
Puis arriva le second " accident ". A l’époque, Vassili avait 7 ans, et Kay 5. Ils étaient partis jouer dans la forêt pour faire une course à travers les bois, le dernier arrivé étant un demi-elfe ! En revenant à travers les bois, Vassili eut un mauvais pressentiment. Des frissons traversèrent son dos, et il se tint sur ses gardes en arrivant à l’orée du bois, où trônait leur maison droite et fière. Ils entrèrent dans la maison, dans la pièce principale, et les rares meubles qui meublaient la pièces étaient couchés à terre, vidés de leur contenu. Leurs parents n’avaient pas l’air d’être là. Un rapide coup d’œil dans la seconde, et dernière, pièce, et il vit le corps de ses deux parents baignés dans le sang. Au dessus, deux bandits s’affairaient à finir de détrousser leurs corps. Vassili poussa un cri de peur, et les deux hommes relevèrent la tête. Un rictus cruel barra leur visage, et ils se lancèrent à la poursuite des deux frères. Pour les semer, ils se dirigèrent vers la forêt qu’ils connaissaient comme leur poche.

Cours, et quand tu seras sûr de les avoir semé, rejoins-moi à la rivière! Cria Vassili, sans même jeter un regard vers son frère.

" Attends! Attends! " Les cris apeurés de son frère ne le firent pas ralentir. La peur au ventre, il courais, sans jeter un coup d’œil en arrière, toujours vers la forêt, sentant son poursuivant prêt de lui.

Il ne sut pas combien de temps il couru. Ce fut la première (et la dernière ?) fois qu’il eut du courage. Ou peut-être était-ce la peur qui lui donnait des ailes. En tout cas, le résultat fut qu’il sema ses poursuivants. Il s’assit près d’un arbre, histoire de reprendre son souffle, de reprendre ses esprits. Son frère ? Il l’avait lâchement abandonné, et laissé à la merci de ces brigands. Mais il gardait le faible espoir de le retrouver vivant à la rivière. Tiens, en parlant de rivière, il ne savait pas où elle était. Ou plutôt, il était dans une partie de la forêt qu’il ne connaissait pas, sans doute car elle était trop loin de son lieu de résidence. En tout cas, il était perdu. Et son frère ? Il ne préférait pas y penser … Comment allais t’il faire pour survivre seul ? Sans personne ?

Se laissant guider par son instinct, il suivit un sentier dans un sens, hésitant, il le reprit dans l’autre, mais tout cela ne lui indiquait rien de bon … Il sortit du sentier, préférant marcher dans l’herbe, pieds nus, ramassant par ci et par là, des herbes, des baies, buvant de l’eau dans les rares flaques d’eau qu’il croisait. Vivant comme un petit sauvageon quoi !

Personne n’a su combien de jour il vagabonda dans la forêt. Est-ce seulement quelques jours ? Quelques semaines ? Quelques mois ? Il avait totalement perdu la notion du temps. Et finalement, un jour, il émergea de la forêt. Ebloui par le soleil, il tomba à genoux. Et là, telle une apparition, tel un Dieu descendant du Ciel pour apporter la grâce à Vassili, un homme, sur son cheval blanc, devant lui.

" Petit, pousse toi de là, je n’ai pas de temps à perdre ! "

Je ne suis pas petit ! Et c’est à vous de vous pousser. Pas à moi !

Le don de la répartie chez Vassili parût impressionner l’homme sur le cheval. Il descendit de ce dernier. Il paraissait bien moins impressionnant, et bien moins grand, une fois à terre que là-haut ! Il était habillé à la dernière mode de Diantra, ce qui contrastait avec l’allure brouillonne de Vassili. L’homme s’approcha du petit garçon, un air bienveillant sur son visage, tandis que Vassili arborait une moue fière, celle qu’il arbore encore de nos jours. Pourtant, on pouvait lire dans ses yeux la peur. La peur de l’inconnu, la peur de l’homme, la peur de la mort de ses parents. Il savait qu’il ne les reverrait jamais. Il avait pleuré les premiers jours sans son frère. Mais après tout ce temps passé dans la forêt, l’instinct de survie avait repris le dessus. Ses vêtements, de basse qualité bien entendu, étaient déchirés. Des taches de boue, de baies, d’eau, montraient que le petit garçon ne s’était pas levé depuis quelques semaines. C’était vraiment contrastant avec la blancheur du cheval, et la propreté des vêtements de l’homme. Il avait dû s’en rendre compte, car avant d’aller plus loin, il se retourna vers le cheval, et sorti une couverture en soie de ses bagages, qu’il amena vers le petit garçon, comme un signe de confiance, comme s’il voulait faire un échange.

" Petit … "

Le regard noir que lui lançant Vassili le rappela à l’ordre. Il bafouilla, l’air un peu gêné par la situation.

" Pardon. Tu es tout seul ? "

Un sanglot échappa de la bouche de Vassili. Quelques larmes coulèrent le long de ses joues. Il laissa échapper quelques paroles d’un ton monocorde, entrecoupé par des hoquets dû au pleurs.

Je … je suis tout seul … Mes par… Mes parents sont … morts.

Une fois le dialogue commencé, Vassili parla avec beaucoup plus de facilité. L’homme s’était assis, accroupi devant lui. Il avait passé la couverture de Vassili pour le réchauffer un peu, et avait essuyé les larmes qui coulait encore sur les joues de Vassili avec son mouchoir en soie. Peut lui importait d’avoir sali son mouchoir et sa couverture, il avait fait une bonne action.

Le dialogue continua longuement, tellement longtemps que le soleil avait commencé à se coucher. Le vent traversait la plaine, quelques animaux coururent, le brouillard commença à se lever, le soleil était bas. Quelques oiseaux de nuit poussèrent leur cri lugubre, prévenant ainsi que la nuit allait bientôt recouvrir l’ensemble de la plaine. L’homme se releva, et adressa un sourire compatissant à l’enfant, après avoir entendu les nombreuses péripéties de son arrivée jusqu’à l’orée de la forêt, ainsi qu’un récit détaillé de l’ancienne vie familiale. Le petit garçon était en confiance maintenant.

" Je vais devoir partir maintenant. Mais je vais te proposer quelque chose. Je retourne chez moi pour la nuit. Si demain, tu es encore ici, je te ramènerais chez moi, et te considérerais comme mon propre fils. Mais je veux te laisser le choix. Je te laisse la couverture pour la nuit."

L’homme était à présent debout. Prêt de son cheval, un dernier regard compatissant vers le petit garçon. A peine avait-il disparu qu’il avait pris une décision. Le lendemain, il serait là, et partirait vivre avec cet homme.

Il rentra dans la forêt, évitant de trop s’éloigner du point de rendez-vous fixé, voulant à tout prix retrouvé l’homme. Il grimpa à un arbre pour éviter d’être exposé aux bêtes sauvages qui vagabondaient la nuit dans les parages. Il s’endormit sur une branche pleine de mousse, ce serait beaucoup plus confortable, et étala la couverture en soie sur lui, évitant les blessures que le froid pourrait lui infliger cette nuit-là.
A peine le soleil avait il surgi à l’horizon, que Vassili était debout. " Pliant en boule " la couverture de soie, comme un baluchon qu’il porta à son dos. Il descendit, vif comme un écureuil, le tronc de l’arbre, et se dirigea vers les buissons qui offraient une grande quantité de baies. Puis il se dirigea vers l’orée de la forêt, prêt pour une nouvelle vie. Prêt à revoir l’homme qui la lui offrait.

Il attendit patiemment, assis en tailleur, sur un rocher. Le soleil avait atteint son paroxysme, et brûlait la peau de Vassili. Mais il ne bougea pas, n’essaya même pas de s’abriter dans l’ombre d’un saule pleureur. Non, il préférait se cramer sous le soleil, plutôt que de rater un rendez-vous qui pourrait sans doute changer sa vie.

Enfin IL arriva. Les yeux de Vassili s’éclairèrent, et pétillèrent. Au loin, l’ombre de l’homme, était apparu sur la plaine encore embrumé par le soleil qui tapait, comme si un feu brûlait, sans que personne ne le voit. Mais il n’était pas seul. A côté de lui, un autre cheval, par contre noir. Il prévoyait de l’emmener à cheval chez lui. Les yeux de Vassili s’ouvrirent encore plus. Il n’avait jamais vu de cheval avant la veille, et encore moins monté sur l’un d’eux. L’ombre se rapprochait peu à peu, grandissant au fur et à mesure. L’excitation de Vassili était grandissante elle aussi. A chaque pas que faisait le cheval, des frissons parcouraient tout le corps de Vassili. Mais il refusait de céder à la tentation d’aller à la rencontre de l’inconnu.

" Alors finalement tu es resté Vassili ! "

L’homme paraissait encore plus rayonnant qu’hier. Personne ne l’accompagnait, à part le second cheval. Il était habillé d’une manière différente de la veille, alors que Vassili avait toujours les mêmes vêtements depuis … quelques jours ? quelques semaines ? quelques mois ? Aucune idée. Tout d’un coup, Vassili fût intimidé par la présence de l’homme. Il n’osait plus prononcé un seul mot. Rien n’arrivait à sortir de sa bouche. L’homme avait lui aussi l’air gêné. Voyant bien que sa magnificence gênait, il descendit du cheval, et enleva le long manteau de velours qui couvrait ses épaules, qu’il posa sur la croupe de son cheval. Tout de suite, Vassili se sentit un peu plus en confiance, et ses articulations se détendirent.

Oui Monsieur, je suis resté.

" Vassili, combien de fois devrais-je te le répéter. Monsieur, c’est tellement conventionnel. Appelles moi Joseph. "

Oui, Mon … Joseph. Je suis prêt à vous … à te suivre.

" Parfait, grimpe donc sur le cheval que j’ai apporté. "

L’homme s’était relevé, paraissant encore plus grand que d’habitude. Vassili, toujours en tailleur, déplia ses jambes et se releva. Il n’arrivait même pas aux hanches de Joseph. Il s’approcha près du cheval noir. Ce dernier hennit quand il vit le petit garçon s’approcher. Il avait dû sentir la peur qui émanait de Vassili. Joseph murmura quelques mots de réconfort, et le pria de ne pas avoir peur. Il le prit en dessous des épaules, et le porta sur la selle du cheval.

" Tu restes bien assis, et tu tiens fermement les rênes. "

Le voyage commença donc. Joseph ne cessait de l'interroger sur lui, sa famille, son frère, sa vie, ... Divers paysages, encore jamais vu par Vassili, qui écarquillait les yeux à chaque fois. A part la forêt dans laquelle il avait été élevé, il n’avait jamais rien vu d’autres. Il vit des champs qui se perdaient dans l’horizon, comme des mers jaunes, dans lesquelles on pouvait distinguer quelques têtes de ce qui semblait être des paysans. Il vit la mer aussi, la vraie cette fois. La mer Olienne. Une vraie mer bleue qui s’étendait à perte de vue. Une mer bleue, verte par endroits, mais en tout cas une mer. Vassili avait énormément envie de s’en approcher, de toucher du bout de ses doigts cette chose qu’il n’avait jamais vu auparavant.

Ses yeux s’écarquillèrent encore plus lorsqu’il arriva à Diantra. Il n’avait jamais vu tant de personnes réunis en un seul endroit. Il n’avait jamais vu de maisons aussi grandes, aussi hautes, aussi … bizarres. Il n’avait jamais tant de personnes si différentes de lui-même, si différentes les unes des autres. Bref, tout ceci représentait un univers encore inconnu pour Vassili. Un univers inconnu, qu’il arriverait bien vite à contrôler, et à en connaître tous les us et coutumes. Le pire pour Vassili fût la façon dont les personnes du peules s’écartèrent devant Joseph et lui. Comme si elles avaient un mélange de crainte, de peur, et en même temps de curiosité pour l’étrange paire qu’il formait.

La traversée parût interminable à Vassili. Ses fesses commencèrent à être douloureuse, et la fatigue commençait à se faire sentir. Mais la fin du voyage lui réservait encore de multiples surprises, et notamment la maison dans laquelle il allait vivre, en étant considéré comme le fils de Joseph. Un grand manoir, comptant de nombreuses pièces, toutes aussi grandes les unes que les autres, nombreuses, fabuleusement meublées, …

Deux années s’écoulèrent paisiblement pour Vassili, qui se fit très bien à son nouveau statut de noble, ainsi que les avantages et les inconvénients que cela pouvait représenter. En deux ans, il avait appris à lire, à écrire (avec de jolies lettres, superbement calligraphiée), à se tenir à table, en public, en privée. Il avait appris la valeur de l’argent, et toutes les utilités qu’elle pouvait avoir. Il avait fréquenté la cour du Roi, les salons privés, malgré son jeune âge.

Quelques années passèrent encore, et le caractère de Vassili s’assombrit, devint un peu plus sombre. A force de fréquenter d’autres nobles, il perdit toute trace de la rusticité dans laquelle il avait été élevé, étant plus jeune. Il devint hypocrite, arrogant, cynique, … Un tel changement d’esprit lui était imputé par la rencontre qu’il avait fait dans un des salons privés du Roi, un des courtisans l’avait pris sous son aile, et lui avait inculqué de nombreuses vérités fausses, que Vassili s’empressait de mettre en pratique.

Il devint joueur, mais il était vraiment mauvais joueur, et adorait gagner. Lors des partis clandestines, dans les bas-fonds de Diantra, il venait toujours avec sa garde rapproché, à laquelle il avait le droit de par son rang, et s’empressait de l’utiliser, quand il voyait que ces gains allaient lui échapper. Bien que ses défauts soient plus nombreux que ses qualités, que son arrogance n’avait d’égale que son ego, il se rangeait toujours du côté des " gentils ", sans pour autant s’investir. A quoi bon, il ne savait pas se servir d’une arme, il avait séché les cours auxquels son père l’obligeait à suivre. Une arme dans ses mains, se retournait souvent contre lui-même le plus souvent, et c’est pour cela qu’il évitait de la sortir, la portant tout de même à ses côtés, comme son statut de noble l’obligeait.

Quant à son frère, il avait toujours une petite pensée pour lui, gardant l’infime espoir de le revoir un jour vivant. Il n’avait jamais perdu espoir pourtant, même dans des moments difficiles.

Encore une fois, une autre fiche que je laisse.
Kay m'a dit que tout est bon, ton histoire est bien en relation avec la sienne (tu me diras, c'est normal, c'est que le début ^^).

On s'occupe de toi dans pas longtemps, dans quelques heures si t'as de la chance.

Wink

_________________

Vassili de Diantra [Duc de solaria] 377582mdodhonneurdryae

Vassili de Diantra [Duc de solaria] 10010

Yop, bonjour et bienvenue!

FICHE VALIDEE

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Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon jeu!

Bienvenue, mon frère XD
Bon jeu =)

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