Une Drow au combat!

RP non conforme au BG actuel

Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives.
Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.

En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.

Date estimée : Verimios 995:X

Voilà trois semaines qu’elle cherchait à rejoindre le repère de sa communauté, elle s’était manifestement perdue et avait dû s’arrêter dans une ville humaine du nom de Diantra, elle avait guère appréciait son escale là-bas mais y avait été forcé. Le repos lui était un minimum vital et sa monture avait vraiment besoin de soins et de calme, après une nuit passé dans une auberge, elle avait repris la route dès l’aube dans l’espoir de retrouver son meilleur ami et de trouver ce satané volcan. Elle avait traversé les Plaines d’Atral, la Forêt d’Aduram, et d’autre endroit inconnu où elle n’a pas trouvait bon de s’attardait. Tout ses paysages qui défilaient sous ses yeux, simple et
frais, malheureusement trop pur pour elle, son regard ambré et reptilien ne pouvait apprécier tout ceci, que de verdure exaspérante. Elle montait son canasson comme une guerrière, la pauvre bête supportait la chaleur de l’été et le poids de la belle et sombre Drow, la sueur perlait sur son pelage brun, ses fers martelaient le sol, il galopait sans se plaindre, poussant parfois un hennissement. Elle la vie alors se dresser au loin devant elle, comme une île sortie de mer, c’était le volcan du Puy d’Elda recouvert d’une végétation épaisse et sciante. Le soleil cuisait l’endroit, les buissons étaient dépourvu de verdure, de simple branchages épineux, la terre rouge qui recouvrait le sol. Elle sourit à toute cette somptueuse beauté qui s’offrait à elle, elle caressa son fidèle destrier.[/color]

-On y est arrivé, allé!

Le cheval repris sa course avec ardeur, il galopait sur le chemin escarpé du volcan, sa maîtresse étant une excellente cavalière pouvait se le permettre, elle poussait toujours tout à l’extrême à l’épuisement totale avant de s’octroyer une simple pause. Pas de rivière, pas de chant d’oiseaux, seul le souffle aride du vent, la poussière qui s’élève sous le passage de la dow et de sa monture, par-ci par-là un sifflement reptilien, un délicat sourire naquit sur son visage démoniaque. Elle arrivait enfin sur le cratère, l’animal se cabra et se remit en course dans l’antre du volcan, elle allait au plus profond de la cité Drow. Il y avait toute la cité qui s’offrait à ses pieds, elle retrouvait ses racines et ce pour qui elle combattait chaque jour, la fureur qui l’animait ne s’était pas calmé, son regard perfide assenait tout être se trouvant sur sa route, elle se stoppa devant l’habitat des dirigeants Drow… Un regard noir, une simple révérence de la tête par respect pour eux mais rien de plus, il fallait qu’elle descende encore car aucune présence ne l’appelait, il n’était pas là. Arthas n’était pas en cette enceinte, si ça avait été le cas elle l’aurait sentit mais non, elle savait néanmoins qu’il était vivant, il ne lui était rien arrivé elle le savait au plus profond d’elle même. Mais prise dans cette course folle, elle pénétra au cœur du volcan, ses cheveux blanc volant au vents, ses formes généreuses suivant le mouvement de sa monture, elle était presque couché sur son cheval qui ne flanc hissait pas, une vitesse constante quitte à en mourir, il connaissait que trop bien sa maîtresse, jamais il n’aurait osé montrer signe de faiblesse.

Elle passa le premier niveau après les habitations où elle avait semé le trouble, elle s’attaquait à présent aux mages et artisans, quoique là elle fut plus discrète, elle connaissait leur utilité et ne souhaitait pas se les mettre à dos, C’était une femme Drow d’exception, elle tenait à le montrer, jamais elle ne flancherait seule la mort saurais la calmer. Alors qu’elle poursuivait sa route, elle du franchir un obstacle une charrette de nourriture sur la route qui descendait au niveau moins deux. La charrette était plus haute que tout les obstacle franchit à présent, elle talonna son cheval qui sembla comprendre ses intentions, il s’exécuta. Couché sur son cheval en appuis sur ses pieds, elle franchit la charrette les sabots de sa bêtes claquèrent sur le bois et arrachèrent le toit de toile et de bois de la misérable charrette. Elle était satisfaite de la performance de sa monture et la félicita le lui tapotant fermement l’échine. Voilà ce qu’elle cherchait, au cœur du cratère, une chaleur étouffante s’emparait des lieux mais le terrain d’entraînement était bien là, elle calma son cheval doucement, puis le soulagea de son poids, elle le laissa libre car il restait toujours à ses côtés, elle le descella et lui ôta son filet. L’animal se dirigea vers l’abreuvoir pour s’y désaltérer, il sembla prendre du repos alors, que la jeune Drow s’emparait de son épée à deux mains. Face à un épouvantail le en armure elle se déchaîna et l’assena de coups plus fort les uns que les autres, elle finit par mettre en pièce l’épouvantail qu’elle trouvait ennuyant.

Tout ce qu’elle voyait c’était cette haine perpétuelle qui la rongeait, elle ne faisait plus attention à rien et semblait plongé dans un combat fictif, la lame de son épée sciait le vent, elle était en garde, puis repoussait l’adversaire avant d’essayer de le planter. Elle supportait sa cuirasse malgré la chaleur, la sueur qui dégoulinait le long de son visage et de son dos ainsi que de ses cheveux lui donnait un air sexy qu’elle refoulait. Elle alla étancher sa soif dans une sorte de fontaine de pierre grise et froide, l’eau était tiède mais elle s’en recouvra le visage et les cheveux, une mèche vint se coller sur son visage de démone angélique, ses long cheveux coulait sur sa cuirasse et la rafraîchissait quelque peu, elle reprit l’entraînement avec ardeur et entrain sans demander son reste, elle ne prêtait même pas attention aux autres personnes présente. Lawënda était du genre très solitaire et froide avec les gens même Drow, le seul qui pouvait l’approcher sans craindre une clé de bras ou un violent coup de poing n’était autre que son meilleur ami, qui lui manquait terriblement. Elle s’attaquait à un sac de toile rempli de sable, elle lui envoyait coup de poing, coup de pied, crochet, uppercut et continuait en rafale, elle y mettait tout son cœur pour y forger son caractère et sa carrure, elle n’était pas bien grosse, elle avait des formes parfaites et une musculature assez présente mais qui ne coupait pas la finesse de ses traits. L’artère de sa nuque ressortait sous la colère son regard était démentielle, personne ne l’approchait mais tous l’observait, elle en avait marre d’être prise pour leur petit chien de foire et aboya sur un ton saignant:

-Vous voulez peut-être de l’aide, ou fait-il que je vous crève les yeux pour que vous cessiez de me reluquer tel une meute de chien galeux en rute!

Elle les toisa de son regard sadique, contente et satisfaite quand ils retournèrent s’entraîner, elle avait remarqué un Drow qui n’avait prêté aucune attention à sa personne, elle aurait dû en être offusqué mais s’était tout le contraire, il tirait des cible de ses flèches, il semblait doué avec cet engin. Elle sourit et s’empara de ses dague et les envoya sur la cible de cet elfe, elle coupa l’une de ses flèches et l’autre lancé à l’oblique tel un disque de bois trancha ce qui servait de coup à la cible, elle resta profondément enfoncé dans le coup épais et en bois de l’épouvantail. Elle n’avait pas vraiment l’attention de lui parler, mais il l’intriguait. Etrangement Lawënda était attirait par tout ceux qui l’ignora ou qui la considérait comme leur égale et non comme une dame qui n’aurait pas sa place sur le terrain. Elle ricana puis passa devant lui pour récupérer ses dagues…

L’entraînement, un moyen de se garder physiquement en forme tout en s’améliorant au fur et à mesure des exercices et du temps. Chaque soldat s’entraînait durement pour atteindre un niveau plus qu’honorable pour atteindre l’élite mais très peut même avec beaucoup de persévérance n’y arrivaient pas car le chemin vers le sommet est long et ardue et la vie n’est pas un fleuve tranquille. Seul quelques soldats parviennent à ce stade et peuvent atteindre les sommets si prestigieux. Chez les Drow, les Cohortes sont les troupes d’élites, ce sont eux à qui ont donne les missions les plus délicates demandant la plus grande finesse à ces Drow qu’exceptions. Drizzt est l’un de ces soldats, c’est même le meilleur de tous les archers ainsi qu’un cuisinier qu’exception. Pour lui ainsi que pour son frère, la monté vers le sommet ce fit en quelques années durant les guerres, leurs prouesses au combat étaient parvenus aux bonnes oreilles et très vite ils étaient entrés dans cette prestigieuse unité d’élite. Les débuts furent assez laborieux en ces temps sombre mais au fil des années ils se firent une place à part entière dans cet ordre mais ce fut Drizzt qui s’éleva le plus haut montra de bien meilleurs aptitudes au combat que ses frères d’armes. A présent, c’est l’un des membres les plus respectés ainsi que l’un des plus vieux car l’espérance de vie des cohortes est encore plus faible que celui d’un simple soldat sur un champ de bataille. Les missions qui leurs sont assignés sont les plus périeuse et les chances de survivre sont assez minces mais pour le moment, Drizzt ainsi que son frère s’en sont bien sorti. Mais Drizzt n’était pas seulement doué pour tirer à l’arc et mener ses missions à bien, il est aussi un cuisinier très original qui fait fureur dans tout le pays Drow. Quand il n’est pas en mission ou en plein entraînement, il est invité aux tables les plus prestigieuses de la citée pour préparer ses repas bien spéciaux. Effectivement, durant les guerres, lorsqu’il n’était qu’un simple soldat, il ne put se résigner à mourir de faim alors que les vivres n’arrivaient pas de la citée. Il n’eu d’autres solutions que de cuisiner ses adversaires avec une grande ingéniosité. Ses frères et ses sœurs d’armes reprirent encore plus d’ardeurs à combattre mais finalement la guerre ce termina par un retour aux pays des deux armées. Après ça, durant les années qui passèrent, il put améliorer son art pour l’amener à son apothéose et se faire une très bonne réputation.

Aujourd’hui Drizzt avait décidé d’aller s’entraîner, il venait tout juste de rentrer de chasse mais il se sentait complètement rouillé c’est ainsi qu’il se retrouva rapidement en face d’un sac de cuire remplit d’orge, il frappa ce sac à une allure folle, enchaîna plusieurs botte qu’il avait apprit aux côtés des meilleurs. Les mouvements s’enchaînaient, coup de pied et le sac volait sur la gauche, laissa le temps à Drizzt de ce placer à l’endroit ou le sac aller revenir et ou il lui administrerait un coup de poing monumentale. Bien qu’il soit un archer remarquable, Drizzt n’en était pas moins quelqu’un de très agile comme tous les drows. Son bras était assuré et il frappait avec une précision comme s’il tirait avec son arc. Une fois chauffé, il passa aux armes blanches, il prit ses deux dagues et s’en alla quérir trois guerriers sur le terrain d’entraînement. Du coin de l’œil, il constata que son frère était présent et que lui aussi était en train de s’amuser avec quatre autres Drows qui semblaient désappointés de ne pas pouvoir toucher ou même faire reculer leur adversaire. Mais très vite Drizzt se concentra sur lui-même, déjà trois guerriers apparaissaient devant lui, tout trois tenant leurs épées dans leurs mains, ils avaient un regard de défis envers leur supérieur. Une petite courbette et le combat était lancé, certes il n’avait pas le talent de son frère aux armes blanches mais il se débrouillait avec ses deux dagues qui criaient lorsqu’elles rencontraient celles des épées adverses. Le combat dura à peu prêt une trentaine de minutes ou toutes les bottes du Cohorte y passèrent et finalement il désarma ses trois adversaires, son corps était fatigué car il n’avait pas l’habitude de se battre à cette distance contre autant de gens. Son visage dégoulinait de sueur et ses lunettes tombaient tout en bas de son nez et il n’arrêtait pas de les remettre un peu plus haut.
Au moment ou il se dirigeait vers le coin réservé au tireur son frère vint marcher à ses côtés.

« Drizzt, demain je pars pour une mission en pays nain, je voulais te demander si ce soir tu pouvais cuisiner pour mon équipe et moi-même ? Tu sais combien nous apprécions se que tu fais. »

Un petit sourire apparut sur les lèvres des deux frères car depuis que Drizzt était reconnu, tout deux étaient souvent sollicité, l’un pour entrer en contact avec son frère et l’autre pour préparer de quoi régaler ses employeurs.

« Ce serra avec plaisir mon frère, je vous préparerez de quoi vous rassasier pendant un bon mois au moins. »

Il tapa l’épaule de son frère et accéléra le pat, maintenant il ne pensait plus à rien d’autre mis à part à tendre la corde de son arc et de viser sa cible. Dans son dos, il attrapa le manche lise de son arc en bois d’if qu’il avait reçu de son défunt père. Cette arme l’accompagnait depuis sa tendre enfance et même si on lui avait offert des arcs bien plus performant, il avait garder celui-ci en souvenir de son paternel. Arrivé sur le terrain d’entraînement, il attrapa ses flèches qu’il planta dans le sol en face lui, il y en avait en tout sept, il tendit la corde pour la première fois, plaçant une flèche prête à fondre vers sa cible. Pas le temps de viser que la flèche n’était plus la, à cette distance, il n’avait même pas à viser car il tirait à l’instinct et celui-ci ne le trompait jamais. Une fois sa série terminée, il alla chercher ses flèches, toutes profondément planté dans les têtes des pantins servant de cibles. Pour finir, il se plaça bien plus loin et par réflexe il remonta ses lunettes sur ses yeux. Une fois de plus il tendit la corde de son arc, cette fois ci il appliqua une force un peu plus grande et il dut bien viser pour tirer dans le mil. La flèche fila à une allure folle mais pour la première depuis qu’il s’entraînait ici, la flèche ne toucha pas sa cible. Une dague vint sectionner le projectile en son milieu, une autre vint se planter dans la cible à l’endroit même ou la flèche aurait du ce planter. Le regard de Drizzt alla se planter sur la personne qui l’avait empêché d’atteindre son but. C’était une Drow, plutôt jeune d’après ce que pouvait voir le Drow de la ou il était. Sans attendre plus longtemps, l’inconnue alla chercher ses armes, avec un petit sourire Drizzt attrapa rapidement deux flèches qu’il plaça rapidement sur son doigt et tout aussi rapidement il tira les deux flèches en même temps. Elles fusèrent respectivement jusqu’à une dague pour les propulser un peu plus loin de leurs propriétaires qui venaient de se baisser pour les récupérer. D’un pat lent et assuré, le Cohorte s’approcha un peu plus de l’inconnu qui avait interrompu son entraînement.

« Savez vous qu’il est dangereux de ce mettre entre une proie et celui qui la chasse. »

Sa voix était mielleuse, apparemment, son attention était maintenant parfaitement rivé vers cette drow ayant un certain culot.

Elle n’avait prêté aucune attention particulière au Drow qui s’entraînait là, elle fixait ses armes et ses oreilles se chargeait de surveiller les mouvements du cohorte, elle perçut le frottement du bois des flèches contre la corde, les flèches sifflèrent en crevant l’air comme un cris suraigu qu’elle pouvait percevoir. Elle s’était abaissé et le jugeant bon tireur ne bougea point, les flèches l’évitèrent l’une passant entre son bras et sa jambe, l’autre un peu au dessus de sa tête, elle sourit comme satisfaite de la réaction. Il s’approchait d’elle lentement, sa main se refermé sur la poussière du sol qu’elle relâchait presque instantanément, un pas bien connu pour elle, c’était un Drow assuré sûrement plus gradé qu’elle ne l’aurait cru. Elle se redressa doucement, élégamment ses yeux jaune brillaient tel un soleil ardent, la beauté carnassière de son sourire, elle lui faisait face une main posé sur sa hanche, sur laquelle elle se reposait, ses cheveux jonchait négligemment son visage lui donnant un air un peu sauvageonne. Avant qu’elle ne puisse le faire, il s’adressa à elle:

« Savez vous qu’il est dangereux de ce mettre entre une proie et celui qui la chasse. »

Elle recula pour toujours lui faire face, puis s’accroupit sans le quitter du regard elle le fixait, elle ramassa une de ses dagues et recula encore un peu pour ramasser la seconde. Une fois la chose faite, elle avança vers lui pour ne pas paraître hautaine ou bien pire froussarde, rien qu’à cette idée son pas était ferme, son allure fière et elle ne baissait pas les yeux, il possédait d’étrange lunette sur son nez, mais cet accessoire avait tendance à lui offrir un certain charme indéniable. Elle se stoppa à moins d’un mètre de lui, peut-être une longueur de bras ou un peu moins, elle avait toujours se fameux rictus qui à la fois était mesquin tout comme adorable, elle parvenait à mélanger les expressions faciale pour déstabiliser l’adversaire et que celui-ci ne sache pas ce à quoi elle pouvait bien penser. Puis elle décida enfin de lui répondre:

-Dangereux? Non je ne croix pas, un merveilleux tireur tel que vous, vous devriez vous estimer mieux que cela. Et puis l’on dira que c’est ma façon à moi de dire bonjour.

Elle avait une voix douce mais son ton était une tornade à sarcasme, elle ne semblait pas flancher devant une tel personne, sa curiosité légendaire lui attirait souvent des ennuis et encore une fois ici se serait certainement le cas. Elle n’avait pas dû recevoir de leçon suffisamment marquante pour continuer de jouer ainsi, mais cela faisait partie intégrante de sa personnalité plutôt très relevé. Elle se rapprocha encore un peu plus du Drow qui se tenait face à elle, puis lui chuchota à l’oreille:

-Les êtres différents ne passent pas inaperçu, on les respect, on les admire, on les regarde, et on les craint… Toi, je t’ai observé du coin de l’œil, d’habitude je ne passe pas à l’aveuglette et ce n’était d’ailleurs pas le cas, tous mon jugé de leurs sale regard pervers, sauf toi! Je ne sais pas pourquoi et je n’en ai rien à faire, je ne suis pas la pour ça. Mais tu dois bien t’en douter.

Elle marqua une pose et se détacha un peu de lui, elle l’observa. Ses cheveux blanc lui tombant sur les épaules passant sur son visage qui le rendait si fluide et charismatique, des trait assez joliment dessiné il fallait bien l’avouer. Sa peau était aussi terne que la sienne, derrière ses lunettes aux verres rouges elle pouvait distinguer un regard clair et lumineux, un brin glacial mais elle ne put se retenir de sourire une nouvelle fois devant un être au visage si aimant. Néanmoins elle remarqua qu’il n’était pas particulièrement grand pour un homme, en effet ils faisait tout deux la même taille, se qui la fit ricaner et dire en se tordant de rire:

-T’es un peu petit tout de même, pas pratique n’est ce pas? Quoique en infiltration, ça peut toujours servir…

Elle se décala d’un pas sur sa droite pour passer à côté du Drow, bien qu’il fussent mignon elle avait un entraînement à peaufiner, et la parlotte c’était pas son fort. Non, Lawënda préférait de loin se rouler dans la terre, suer de ses efforts, se muscler et améliorer sa technique. Elle rêvassait légèrement en passant à côté du jeune Drow, puis se s’arrêta brusquement à sa hauteur, elle tourna la tête vers lui puis sur un ton particulièrement sérieux se décida à lui demander:

-Au passage qui es-tu ? J’aimerais savoir pourquoi l’on te craint ainsi, si moi je ne te craint pas c’est peut-être par ce que je ne te connais pas! Quoique je ne suis pas sûr que ceci changerait mon comportement, mais comme j’aime savoir à qui j’ai à faire, je préfère le demander directement. Ô! J’ai aussi pu remarquer que tu étais agile au combat de lame, si le désir t’en prend je serais ravie de me mesurer à toi, lors d’un entraînement.

Son ton était plus doux, disons moins agressif qu’au départ. Lawënda était une jeune fille pleine de ressource, jouant souvent un rôle pour satisfaire son égaux personnel, elle hésitait à suivre son chemin mais la chose aurait été fortement méprisable, et instinctivement elle rebroussa chemin pour éviter de se tordre le coup en attendant la réponse de son interlocuteur. Elle passa une main dans ses cheveux humide pour tenter de les recoiffer, c’était peine perdue d’avance, un simple réflexe féminin qui la suivait encore et toujours. Elle s’ennuyait un peu donc pour se faire elle commença à jouer avec ses dagues, elle s’amusait à les faire tournoyer dans ses mains, puis à mettre au point de nouvelles attaques à l’aide de sa visualisation et de son imagination. Elle était pas mal épuisé par son long voyage et son entraînement, mais elle souhaitait à tout pris continuer malgré tout… Elle faisait preuve de ténacité, d’ardeur, et d’enthousiasme, bien que dans tout ceci une chose lui manquait particulièrement, un être chère à ses yeux avec qui la complicité des combats les rendait attractif et fort sympathique, la nuance était assez facile à discerner sans lui tout lui semblait fade, terne et sans goût… Alors dans une veine tentative d’approche elle avait tenter de trouver de quoi s’entraîner tout en s’amusant, car l’ennuie était une chose particulièrement prenant qui la déprimait plus que tout. Lawënda ne prêtait plus attention à rien et une de ses dagues lui échappa pour se retrouver au sol, ramené à la réalité par le son sourd de la lame tombant sur la terre, machinalement elle se pencha pour la ramasser…

Après les quelques paroles de Drizzt, la Drow ne répondit pas, préférant aller chercher ses dagues, toujours en reculant, planta son regard dans celui du Cohorte aux lunettes rouges. Elle se baissait lentement, attrapa délicatement sa lame puis elle faisait un pas en arrière pour attraper sa seconde lame. Puis elle se redressa toujours lentement, son expression de visage était plutôt difficile à décrire mais le Drow n’en avait rien à faire, les expressions faciales pouvaient facilement être du bluff surtout chez les Drow. Finalement cette Drow vint se placer face à Drizzt, à moins d’un mètre tout au plus, il lui suffirait de tendre le bras pour la toucher. Enfin elle prit la parole, une voix douce sortie de ses fines lèvres mais se qu’elle dit extirpa un sourire au Drow. Sa phrase était emplie de sarcasme et ça amusait grandement le Cohorte, ne savait elle donc pas à qui elle avait à faire ? D’après lui, il était assez connu chez ses frères et ses sœurs d’armes. Pas le temps de répondre que la belle s’était déjà approché dangereusement, toujours ses lames en main, instinctivement, Drizzt posa une de ses mains sur le manche d’un de ses dagues, c’était plutôt un réflexe de sa part et non un mouvement défensif. A l’oreille elle lui chuchota quelques mots.

« Les êtres différents ne passent pas inaperçu, on les respect, on les admire, on les regarde, et on les craint… Toi, je t’ai observé du coin de l’œil, d’habitude je ne passe pas à l’aveuglette et ce n’était d’ailleurs pas le cas, tous mon jugé de leurs sale regard pervers, sauf toi! Je ne sais pas pourquoi et je n’en ai rien à faire, je ne suis pas la pour ça. Mais tu dois bien t’en douter. »

Ainsi donc elle l’avait abordé parce qu’il n’avait pas fait attention à son corps de rêve, sa peau foncée, sa poitrine plutôt agréable à regarder ainsi que ses yeux envoûtants. Mais il fallait l’avouer, durant son entraînement, il n’est pas vraiment concentré sur ce qui ce passe autour de lui bien qu’il garde un œil sur tout ce qui ce passe, déformation professionnelle, toujours vérifier que tout ce passe bien. Enfin, s’il l’avait croisé du regard, il était certain qu’il aurait regardé la belle quelques secondes.

« Façon plutôt dangereuse de dire bonjour, mais apparemment tu aimes prendre des risques … »

Il laissa sa phrase en suspend, peu être pour lui reprocher de parler aussi ouvertement et aussi franchement à un membre des Cohortes mais il s’en fichait complètement, le grade pour lui n’avait pas beaucoup d’importance car lui aussi avait débutait comme un simple soldat, chaire à canon pour être plus précis mais avec beaucoup de déterminations et une envie de sang énorme, on pouvait grimper rapidement dans la hiérarchie. Finalement elle se détacha de Drizzt pour mieux l’observer, le détailler sous toutes les coutures puis finalement elle ricana quand elle remarqua qu’ils faisaient à peu prêt la même taille et elle lui fit remarquer mais Drizzt, habitué que tous le monde se moque de sa taille prit ça à la rigolade et il répondit même.

« On vit avec, peu être que je ne ressemble pas à un terrifiant Drow mais ma petite taille peu être pratique … en infiltration en autre ça peu être pratique … Mais dans certains autres domaines aussi … »

Un sourire passa sur son visage, il était amusé par cette nouvelle venue qui parlait avec autant d’ouverture d’esprit. Cela faisait longtemps que quelqu’un ne l’avais pas parlé de la sorte. Même son frère avec qui il est très proche n’avait pas autant de cran que cette petite Drow qui venait de passer à ses côtés tout en s’arrêtant brusquement, elle avait l’air décidé à partir mais une dernière question semblait la retenir.

« Au passage qui es-tu ? J’aimerais savoir pourquoi l’on te craint ainsi, si moi je ne te craint pas c’est peut-être par ce que je ne te connais pas! Quoique je ne suis pas sûr que ceci changerait mon comportement, mais comme j’aime savoir à qui j’ai à faire, je préfère le demander directement. Ô! J’ai aussi pu remarquer que tu étais agile au combat de lame, si le désir t’en prend je serais ravie de me mesurer à toi, lors d’un entraînement. »

Elle ne le connaissait donc pas, voila pourquoi elle parlait aussi librement devant lui mais comme elle l’avait bien dit, ce n’est pas en connaissant son nom qu’elle allait changer son comportement. Elle commençait à s’amuser avec sa dague, pensive elle avait l’air de préparer quelques nouvelles bottes et intéressé, Drizzt l’observait jusqu’à ce qu’une des lames tomba au sol, se planta verticalement dans la terre. Elle se pencha et le drow en profita pour lui répondre.

« On m’appel Drizzt et tu as raison, je ne pense pas aussi que ton comportement change rien qu’en sachant mon nom, tu es quelqu’un qui a un sacrés caractère, mais peu être que si je te dis que je suis un Cohorte te donnera quelques informations sur moi. Ha ? Alors je ne suis pas passé inaperçu à tes yeux si tu m’as vu en train de me battre sur le terrain … Mais je ne suis qu’un piètre escrimeur mais pourquoi pas, un entraînement avec une aussi charmante Drow ne pourrait qu’être plaisant. »

Il remit son arc dans son dos et attrapa ses deux dagues qui ressemblaient plutôt à des couteaux de cuisine, car la plupart du temps il les utilisait pour couper de la viande et bien d’autre choses. Il fit tourner simultanément les deux lames entre ses doigts, son esprit pensant à la dernière chose qu’il avait découpé et qui était en train de cuire actuellement dans ses appartements, ça allait être délicieux.

Après tout ce bavardage, il prit soin de répondre à chacune de ses paroles, Lawënda était intrigué par son comportement toujours aussi calme et stoïque, elle appréciait sa froideur qui demeurait constante. Il lui fit part d’un compliment plutôt succinct, auquel elle répondit par un bref sourire ressemblant plus à un rictus qu’autre chose. Certes elle aimait prendre des risques mais elle se tenait toujours prête à réagir à parer la moindre attaque, une façon bien étrange de saluer, elle aurait plutôt qualifié ceci d’original, mais chacun sa façon étrange de voir les choses. Il avait laissait son compliment en suspend, comme si il lui reprocher d’être aussi direct, mais bon elle passait outre ce n’était pas son genre de s’arrêter pour si peu, ce n’était qu’un détails parmi tant d’autre.

Elle apprécia le fait qu’il aborda sa réflexion sur sa taille comme une simple plaisanterie, elle aimait ça. Il fallait prendre sur soi pour rire de soi, ce n’était pas donné à tous, d’autre se serait vexé, emporté, mais lui il riait et trouvait que sa petite taille lui était utile. A vrai dire il avait certainement raison d’aborder de cette manière le fait qu’il ne soit pas très grand, mais ça ne lui enlevait pas l’allure et la carrure qu’il possédait. Un bref instant Lawënda aurait juré le voir sourire, elle était fière d’elle car réussir à faire sourire un Drow inconnu relevé parfois du miracle, elle l’écoutait et passait sa main dans ses cheveux, essorant les dernières gouttes d’eau emprisonné par sa chevelure au teint de neige. Puis quand elle s’était penché pour ramasser sa lame planté dans la terre, il s’était présenté à elle, elle s’était redressait l’écoutant attentivement. Il se nommait Drizzt et il était membre des cohortes voilà pourquoi il était si respecté… Elle baissa la tête, le regard rempli de malice et se sourire ravageur qui se dessinait sur ses lèvres, laissèrent échapper:

-Charmant prénom, je comprend mieux pourquoi ils te craignent mais ce ne sont que des abrutis. Ce n’est pas le grade qui fait de nous ce que nous sommes, c’est ce que nous somme qui fait que l’on se voit grader. Bande de chèvres suiveuses de troupeaux, ça ne sert à rien.

Puis elle repensa à la fin de la phrase de Drizzt, il se disait piètre escrimeur pas d’après ce qu’elle avait pu observer durant sa boxe passagère, il avait désarmé trois soldat et ce n’était pas rien. Elle redressa la tête son visage ténébreux et espiègle se faisait amicale, bien que toujours un peu démoniaque car une sorte de lueur inquiétante animait son sublime regard doré. Il avait accepté de s’entraîner avec elle, il avait pris ses dagues qui ressemblait à de simple couteaux de cuisine, elle laissa échapper un petit sourire amusé, puis se concentra en reculant. Arme en main, elle ne le quittait pas du regard, elle avait adopté la position d’un félin prédateur près à bondir sur sa proie, mais elle ne prendrait pas se risque inutilement. Elle analysait ses pas, ses mouvements, son regard et sa respiration. Comme ci tout ceci pourrait l’informer sur son adversaire, et bien oui, Lawënda avait développé un sens de l’observation très pointu et s’en servait énormément pour détecter la moindre faille dans la concentration de l’adversaire. Elle était rivé sur son regard, soudain elle se décala sur le côté et se déplaça pour former un cercle, il la suivait dans se mouvement rotatoire, elle se décida enfin à agir, mais elle n’attaquerait pas directement. Elle roula au sol en une sorte de galipette légèrement dévié sur sa droite, elle se releva aussitôt elle était face au Drow un peu en décalé de lui ses lames en position croisées, elles s’étaient entre choqué avec celle du Cohorte, et aussi près elle ne put s’empêcher de lui rappeler:

-Au faite, moi c’est Lawënda. Actuellement Chevalier au service de notre chère dirigeant. Si tu voulais en savoir plus sur moi.

Elle leva le genou violemment pour lui mettre un violent coup dans la cuisse, se qui lui permit de se dégager de cette position inconfortable. Elle enchaîna sans perdre de temps ses dagues roulaient entre ses doigts avec agilité et rapidité, elle combattait avec grâce, préférant avoir les jambes fléchit pour être plus petite et plus difficile à atteindre, alors qu’elle esquivait un coup de lame, elle s’était baissé et décalé, une jambe fléchit et l’autre tendu latéralement en un simple mouvement fluide elle avait adopté cette position laissant son bras droit traîner sa lame qui déchira le haut du cohorte. Après se cou, elle était en très mauvaise posture mais pleine de ressource, elle posa ses mains au sol toujours en tenant ses dagues, puis laissa sa jambe tendu renverser le cohorte… Pendant que Drizzt était occupé à ses affaires, elle se relevait avec entrain, les cheveux sur le visage, elle bondit tel une sauvage sur le Drow lame en avant, elle se retrouva bloqué rencontrant les bras de son adversaire mais elle l’entraîna dans sa chute et tout deux se retrouvèrent au sol, a plat ventre su lui forçant sur ses bras pour qu’il se retrouve coincé mais il luttait fermement et pouvait facilement l’avoir à se jeu enfantin. Lawënda profita de la proximité pour lui chuchoter:

-Je ne savais pas que les membres des cohortes étaient aussi galants avec les femmes, c’est un plaisir de faire votre connaissance.

Distraite elle se fit repoussé et éjecté sur le côté, elle se retrouva au sol sur le dos et se releva dans un demi salto prête à se défendre mais retourna ses dague pour décrocher un violent coup de poing dans l’estomac de son adversaire, sachant qu’il fallait qu’elle récupère sa seconde lame qui était elle au sol à quelques mètre d’elle. Elle fit la roue pour aller récupérer sa lame son pied gauche visant à heurter le visage du Drow, elle avait de nouveau ses lame en main et l’effort se lisait sur leur visage respectif, un peu plus essoufflé qu’au repos elle sourit machiavéliquement à Drizzt. Elle le trouvait néanmoins charmant en combat, pensive et un peu distraite elle secoua la tête pour chasser toute ses mauvaise pensées qui obstruait sa concentration, puis elle lança une de ses dagues sur Drizzt et attaqua avec l’autre son bras contrerait les lames en contrant le poignet de l’adversaire. Elle tenta d’envoyer une coup de pied latérale pour envoyer valser une de ses armes, pour que tout deux soit à égale, puis elle se retrouva de nouveau face à lui a à peine un mètre tout deux armes en main, prêt à bondir sur l’autre. Elle ne pouvait s’empêcher de parler et lui dit sur un ton un peu narquois:

-Tu compte tourner en rond très longtemps? Non pas que je m’ennuie mais t’es un tout petit peu mou là…

Durant la réponse de Drizzt, l’on pouvait voir que la Drow qui se tenait en face d’elle en profitait pour passer sa main dans ses cheveux humides, mouillé par sa propre sueur durant son entraînement qui avait du être plutôt laborieux car à la regarder, sur son visage perlait quelques goûtes de sueurs et ses vêtements étaient humides et donc devaient coller à la peau de la belle. Mais pas le temps de contempler les effets désastreux d’un entraînement sur le visage d’une femme. Drizzt avait accepté de s’entraîner avec elle-même s’il ne se pensait pas un si bon escrimeur que ça. Avant de se reculer et de se mettre en position de combat la petite Drow en vint à placer une petite phrase qui était la strict vérité, effectivement, ce n’était pas le grade qui faisait ce qu’ils devenaient, c’était grâce ou à cause de ce qu’ils devenaient qu’un grade leurs étaient attribué Le Cohorte ne put qu’approuver les dires car lui-même avait travailler à en mourir pour atteindre la place qu’il avait en cet instant ainsi que cette réputation. Plus de cinquante ans d’entraînement mais il devait l’avouer qu’il avait eu de la chance d’avoir rapidement intégré ce groupe d’Elite car c’est ainsi qu’il a put s’épanouir de la sorte et atteindre cette notoriété.

« Tu as parfaitement raison mais ils me connaissent tous et donc ils ne me respectent pas que pour mon grade … »

Ca voulait tout dire, Drizzt aimait connaître les techniques, le comportement de ses adversaires mais il était tout aussi important de connaître ses amis car lors d’une guerre, les différents qui peut y avoir entre deux alliés n’ont plus lieu d’être car il faut avoir une totale confiance et connaissance de son coéquipier si l’on veux survivre durant les affrontement sanglants et le Drow l’avait bien comprit durant la guerre qu’il avait mené et c’est ainsi qu’il avait survécu sans trop de perte. Mais très vite il fut sortit de ses songes car la Drow qui se tenait en face de lui se préparait déjà au combat ou plutôt à l’entraînement. Tout deux tournaient, décrivant un cercle, chacun s’imprégnant des mouvements, des gestes, des regards de l’autre, ils se détaillaient, prenant le plus d’informations avant que la tempête n’éclate. Drizzt avait toujours eu comme concept de ne jamais attaquer le premier même si les préliminaires duraient plusieurs minutes alors il attendit quelques minutes, pas vraiment longtemps avant que la Drow ne s’avance vers lui, décrivant une petite galipette au sol pour se relever à quelques centimètres de son adversaire qui aurait pu attaquer la jeune Drow durant son mouvement mais il n’en fit rien, préférant simplement parer les deux dagues qui fondaient vers lui. Une petite pause ou les deux adversaires pouvaient sentirent la respiration de l’autre et discuter par la même occasion. Effectivement, Drizzt avait oublié de demandait à son adversaire son nom, un manque de respect de sa part en à la minute ou elle s’était présenté sous le nom de Lawënda, une chevalière aux services de leurs chefs Tebryn.

« Excuse moi de ne pas t’avoir demandé à moi tour qui tu étais Lawënda, ceci dit, tu dois avoir une belle allure sur ton fière destrier »

Pas le temps de terminer sa phrase que la belle passait déjà à l’attaque, assenant un puissant coup de genoux dans la jambe de Drizzt qui ne put que reculer sous la puissance du coup baissant sa garde quelques secondes ce qui lui valut un coup de dague qui vint déchirer sa tunique au niveau de son torse, heureusement pour Lawënda, elle ne l’avait pas blessé car pour le moment, le Cohorte prenait cet entraînement comme une balade de santé mais la il venait de se faire toucher et il se devait maintenant de se concentrer un peu plus. Mais ce ne fut pas assez rapide encore une fois car, voyant son adversaire en mauvaise posture, il n’avait pas fait attention à la jambe qui traînait et il fut renversé au sol, tombant lourdement sur le sol. Il fallait l’avouer, cette petite Drow avait des ressources et elle s’avait les utiliser ! La tête en arrière Drizzt constata que presque tous les soldats présents étaient en train de regarder le petit affrontement offert par la séduisante Drow et l’un des Cohortes les plus connu. Un petit sourire passa sur son visage quand il constata que les soldats étaient en train de parier sur l’issue du combat, ça remit d’aplomb le Drow qui se releva rapidement mais déjà il se faisait charger, deux dagues pointées vers lui, d’un geste vif, il planta ses deux dagues au sol et attrapa directement les poignés de la belle, malgré la force qu’il avait déployé pour la stopper dans sa course, il fut tout de même projeté une nouvelle fois au sol, suivit par Lawënda qui se retrouva sur son vente forçant pour tenter de lui bloquer l’usage de ses bras, peine perdu car Drizzt avait beau être petit mais il était aussi fort qu’un de ses grands frères d’armes. Une fois de plus, profitant de sa position, Lawënda plaça quelques mots qui firent sourire Drizzt.

« Le plaisir est partagé, mais ne pense pas que tu vas avoir un traitement de faveur parce que tu es une femme. »

Ils pouvaient entendre les autres soldats en train de rire de la situation plutôt ridicule dans laquelle était leur supérieur. Forçant un peu, Drizzt repoussant violement la jeune femme sur le côté et en profita pour se relever tout en abordant un gracieux salto pour aller rattraper ses deux lames. A plusieurs reprise, Lawënda tenta de frapper son adversaire mais celui-ci préférait cette fois ci les éviter, il n’allait pas tarder à prendre cet entraînement comme un vrai combat. Elle tenta même de toucher le visage du Cohorte mais il décala sa tête de quelques millimètres et le coup ne fendit que l’air. Ils se retrouvèrent à un mètre l’un de l’autre et Lawënda et celle-ci ne put encore une fois s’empêcher de parler, elle était bien bavarde. Elle lui reprocha d’être un peu trop mou et elle se demanda quand est ce qu’il allait enfin se bouger. Il abordait un petit sourire en coin.

« Tu as la langue plus affûté que tes lames ma parole ! Mais je te l’ai dis, je ne suis qu’un piètre escrimeur … Mais si tu désir que je devienne sérieux je vais le devenir … »

Son sourire s’effaça directement, d’un geste rapide, il retira son arc et son carquois qui étaient tout deux attachés dans son dos et il fallait l’avouer, ce n’était que des gènes pendant un combat aux armes blanches. Une fois ces deux gènes posé, il retira son haut qui portait à présent une entaille, il ne lui servirait plus et pour plus de souplesse dans ses gestes, mieux valait être torse nue. Maintenant il n’avait plus aucunes excuses pour perdre. Il fit tourner ses lames entre ses mains, derrière lui il pouvait entendre les paroles des soldats qui comprenaient que le vrai combat allait commencer mais qu’importe, tout devenait futile pour lui, il avait même déposé ses lunettes rouges sur son haut, ses yeux aux couleurs vivent avaient fait place à des pupilles blanchâtres avec des teintes rouges si particulières aux Drow qui s’énervent, mais c’était particulier avec Drizzt, le simple fait de devenir sérieux lui faisait monter cette couleur. Il ne dit mots pour prévenir qu’il arrivait, d’un bond il se retrouva devant Lawënda et commença un enchaînement de coups à une allure folle, mais la jeune Drow arrivait à parer les attaques temps bien que mal, au début elle y arrivait très bien même, mais plus la cadence augmenter, plus les gestes de Drizzt étaient espacés plus elle avait de mal à tout contrer.

Le Cohorte tenta une feinte qui marcha impeccablement, oui, d’un seul mouvement il frappa la lame à l’horizontale de Lawënda ce qui eu pour conséquence qu’elle lâcha la dague, dans le même mouvement Drizzt glissa derrière la belle, lâchant une de ses lames pour attraper le bras de la belle. Son autre lame glissant sur le cou de la belle qui était bloqué, seule une de ses mains était libre mais dans la situation actuelle, elle ne pouvait pas vraiment s’en servir sous peine de se faire trancher la tête. Un sourire de satisfaction illuminait le visage de Drizzt qui reprenait son souffle, sa dague s’enfonça de quelques millimètres dans le cou de la belle et quelques goûtes de sang perlèrent qu’il s’empressa de lécher et de s’en délecter. Pour le Cohorte, goûter le sang de son adversaire était jouissif, il adorait ça car ça montrait qu’il avait prit le dessus. Il avait fermé les yeux pour apprécier tous les arômes de ce délicieux liquide rougeâtre. Une fois délecté ; il remonta de quelques centimètres pour effleurer les oreilles de Lawënda et lui chuchoter quelques mots.

« Ton sang est délicieux, tout comme tu es délicieuse … »

Il laissa sa phrase en suspend, radoucissant sa prise sur le poignet de la belle, lui laissant la possibilité de se libérer des griffes de son adversaire … ou pas.

Un entraînement assez particulier se déroulait en cette fin d’après midi, son cœur pulsait dans sa poitrine répandant en elle l’ardeur et l’adrénaline nécessaire à son plaisir, le dow se débrouillait particulièrement bien pour un piètre escrimeur. Mais l’allure qu’il avait ne la trompait pas, tout les soldats présent commencèrent à se réunir autour d’eux, pariant sur l’issu du combat. Elle souriait pour diverses raisons la principale serait peut-être par ce qu’elle mijotait quelques chose, la seconde car le Drow qui lui faisait face était particulièrement attirant, la troisième car elle aimait sourire de façon sadique… Elle aimait son répondant, sa manière de la repousser, parfois il avait des expressions assez étrange qui s’affichait sur son visage mais un sourire ravageur venait tout emporter pour ne laisser que le profil de ce Drow aguicheur. Il s’excusa d’avoir omit de lui demander son prénom en retour, elle s’en fichait un peu des politesses tant que tout était dit et su, ça n’avait pas grande importance. Drizzt ne put s’empêcher de la complimenter une nouvelle fois, en lui rétorquant que sa langue était bien plus aiguisé que ses lames, ce qui en découla laissa la jeune Drow un peu perplexe, le sourire de son adversaire c’était effacé aussi sec, laissant un visage terne et dur prendre le dessus. Elle ne trouvait autre réponse que d’attendre l’expression satisfaite sur son visage, ses yeux dévisageant le Cohorte qui déposé au sol arc et carquois, puis qui ôtait la chemise qu’elle avait négligemment entaillé, le voilà torse nue face à elle, affichant un torse suffisamment plaisant pour une femme, surtout pour une Drow. Il retira ses lunette aux verres rouge, les posa sur sa chemise et laissa apparaître un regard à l’iris blanchâtre qui peu à peu s’injectait de sang, elle trouvait se tableau fort agréable, un sourire pervers pris place sur sa petite bouille. Les mots ne serait que de trop et elle préféra garder le silence afin que cette scène garde son charme.

Elle su qu’il passait au choses sérieuses, elle n’en demandait pas moins. Ses larmes tournoyaient dans ses mains, entre ses doigts, elle suivait leur mouvements du regard, plus concentré que jamais. Soudainement il fit un bon vers elle, commença à enchaîner les coups de lame sur elle, elle les contrait assez facilement au début puis il accéléra la cadence, elle parait du mieux qu’elle pouvait les attaques assaillantes de son adversaire. Celui-ci semblait se réjouir bien que Lawënda se débrouillait très bien pour le contrer et l’esquiver, elle fut surprise par la feinte mesquine et juive de Drizzt qui frappa sa lame à l’horizontale de la sienne ce qui propulsa sa lame hors de sa main. Dans ce seul et même mouvement il passa derrière elle, elle sentait les pulsions de son cœur dans sa poitrine qui cognait contre son dos, elle aimait sentir cette accélération cardiaque même chez ses adversaires, mais se qui la satisfaisait c’était de sentir le souffle irrégulier et haletant du Drow dans son cou. Il venait de lâcher une de ses dagues, s’emparant de son bras qu’il serra fermement, elle ne tenta pas de se défendre, ou de bouger, elle resta là immobile contre lui, sa lame caressant la peau fragile de sa nuque, la lame s’enfonça dans sa chaire et elle sentit son sang glisser doucement, elle ferma les yeux se laissant transporter par cette sensation d’excitation malsaine. Quelque chose d’humide et de mou vint se poser sur son cou, puis elle compris qu’il s’amusait à se délecter de son sang, qu’il récoltait se nectar pour son simple plaisir, elle le laissa faire sans broncher, elle serait tenter de le laisser le faire aussi souvent qu’il le désirerait tellement la sensation était exquise. Les doux frissons qui parcourrait son échine pour se diriger le long de sa colonne et finir dans le bas de son dos, la mettais dans un état de plaisir assez surprenant, mais il vint briser le silence en lui susurrant à l’oreille que son sang était aussi délicieux, qu’elle l’était. Elle sourit avant de tout reprendre depuis son silence:

-Hum! Mon cher, je suis ravie que le plaisir soit partagé mais sachez que je vous excuse votre soit disant impolitesse, car pour moi ce n’est pas prioritaire tant que tout et dit et su, qu’importe l’ordre. Je te montrerais peut-être l’allure que j’ai sur ma monture, mais ce n’est pas un cadeau que je te ferais dès à présent. Sache que je suis à même d’apprécier le fait que tu ne m’ai pas sous estimé du fait que j’étais une femme, et pour ceci je tiens à te remercier.

Elle marqua une courte pose, repris sa respiration la lame de Drizzt toujours froide contre sa peau à présent égratignée. Elle soupira avant de reprendre calmement un légers rire sortant entre ses mots.

-Moi! Une langue plus affûté que mes lames, c’est un compliment je l’espère car je le prend comme tel. Les mots ont tendance à blesser plus profondément parfois, bien que là le but n’y était pas. Dois-je te remercier de me trouver délicieuse? Non juste pour savoir, je ne voudrais pas te servir de repas… mais peut-être qu’un repas ensemble serait plus approprié, qu’en penses-tu ?

La pression qu’il exerçait sur son bras se desserra, elle resta entre ses bras encore un instant histoire de savouré se plaisir qui peut-être n’était pas là de se reproduire. Elle posa sa main sur la main de Drizzt celle qui tenait la lame, elle dégagea son autre main de l’emprise de celui-ci, puis aussi sec et sans réfléchir elle le fit basculer par dessus son dos, elle s’était penché en avant tenant fermement la main qui tenait la lame pour ne pas s’entailler, elle avait servit de balancier. Le Cohorte était retombé devant elle sur le dos, dans le même geste qui suivit, elle se retrouvait à califourchon sur le jeune maître. Elle le fixait intensément de ses yeux que les flammes animent cette douce couleur ambré chatoyante, elle tient le poignet du Drow et sourit en se penchant sur lui pour déposer sur sa joue un tendre baiser, elle avait posé ses lèvres avec douceurs sur sa peau légèrement humide par la sueur. Elle avait détourné son attention pour s’emparer de sa lame, elle l’avait en main, un sourire démoniaquement ravageur sur son minois d’ange, la dague tournoya un instant entre ses doigts, et le geste qui suivit fut bref et rapide, un geste précis qui calqua une petite entaille sur la joue du Drow. Elle avait un sourire plus que satisfait et s’empressa de venir poser ses lèvres sur la plaie, sa langue s’insinuant dans la fente de celles-ci léchait le sang fluide et pourpre qui s’en échappé. Elle glissa jusqu’à son oreille pour lui murmurer:

-Un prêté pour un rendu mon ami. J’ai tendance à apprécier la vengeance néanmoins ton sang est un vrai explosif pour les papilles, tant de saveurs et de sens qui s’en échappe, j’oserais dire que j’aime ce goût fruité, acidulé limite sucré… C’est un véritable délice. J’espère en profiter à nouveau sans pour autant le voler…

Elle laissa sa phrase en suspend elle se redressa légèrement, laissant ses courbes généreuse à vu avantageuse pour Drizzt. Son souffle se faisait plus régulier moins extasié, elle lui souriait. Elle posa la dague sur le sol, rien ne semblait plus exister autour d’elle, comme si elle était seul sur ce champs d’entraînement, elle le fixait lui allongé sur le sol ses cheveux blancs la neige semblait si doux à être caressé. Sans s’en rendre compte elle posa doucement sa main dessus ses doigts s’enfonçant dans sa chevelure, elle les caressa machinalement, ses yeux perdues dans la pureté inconsciente des yeux du Cohorte. Elle approchait dangereusement son visage de celui de Drizzt, absorbé par l’expression de son regard elle n’était plus qu’à quelques centimètres des lèvres du Drow sa main toujours caressant ses cheveux, et l’autre posé sur son torse nu. Son souffle se mêla au sien, et dans l’union passagère et futile de ses souffles elle posa ses lèvres sur les sienne, un contact électrique qui la fit réagir, elle l’embrassait lui, l’inconnu qui avait osé lui voler son sang, son nectar. Elle l’embrassait passionnément sans pouvoir s’en détacher, quand elle y parvint elle demeura confuse, elle n’osait se redresser et resta à quelques centimètres au dessus du visage si attirant du Drow. Elle espérait qu’il ne la rembarre pas trop après ce qu’elle venait de faire. Elle n’en revenait pas elle même de son geste, elle avait cessé de caresser ses doux cheveux et avait posé sa main à plat sur le sol terreux, puis l’autre figurait toujours sur la peau chaude et humide de son torse. Lawënda resta ainsi espérant quelque part une éventuelle réaction de Drizzt.

Le niveau de l’affrontement avait augmenté et se fut Drizzt qui se chargea de mener la danse, attaquant de toute par, cherchant la faille chez son adversaire. Les Drow présents se délectaient de ce combat à la dague, une dans chaque main, le métal criait lorsque les lames entraient brutalement en contact, une douce mélodie que chaque Drow savait apprécier, surtout quand les deux combattants savaient manier leurs armes avec une certaine dextérité, pour les personnes in-expérimentaient, ce combat n’était que des bottes, des techniques sans queux ni tête, mais pour les spectateur, c’était plutôt une somptueuse danse, la plus belle des danses, un affrontement à un contre un. Lors d’un dernier assaut, ce fut Drizzt qui prit le dessus et faisant voler une des dagues dans les airs tout en se plaçant derrière la belle Drow, se collant à elle et attrapant la main qui tenait la dernière dague. Leurs deux corps était collé l’un à l’autre, chacun reprenant leurs souffles. Quelques goutes de sang coulèrent du cou de Lawënda, la ou avait glissé la lame de Drizzt. Très vite celui-ci en profiter pour gouter le sang de la Drow, se liquide qui faisaient tourner la tête à tout ses frères et sœurs. Un délice pour ses papilles, un plaisir malsain propre à sa race. Ce sang était tellement bon que durant quelques secondes il eu l’envier de vider cette femme de tout son sang pour s’en délecter seul et que personne ne puisse en profiter, mais cette pensée disparue bien vite du aux paroles de son adversaire. Elle l’excusa de sa soit disant impolitesse et lui dit que peu être elle lui montrerait l’allure qu’elle a sur son destrier. A ces paroles, une toute autre idée passant dans l’esprit pervertit de Drizzt, il l’a pensait très bonne monteuse … Surtout sur ses combats de chevet car elle semblait avoir un caractère bien trempé et elle ne se laissait pas faire.

« Il n’y a pas de quoi. Tu as ta place ici tout autant que les autres hommes. »

Il ne parla pas de ses arrières pensées, laissant planer un léger sourire malsain sur son visage. Une petite pose ou les deux adversaires pouvant entendre la respiration saccadant de l’autre, Lawënda pouvait sentir le torse de Drizzt se gonfler puis se dégonfler, celui-ci était vraiment épuisé. Puis, la belle de Drow se demanda si le fait qu’elle ait sa langue plus affuté que ses lames était un compliment qu’il lui adressait. Drizzt rigola à cette phrase pour finalement répondre.

« Les mots sont ci futiles Lawënda, surtout pour nous les Drow, les actes sont bien plus important que les paroles. »

La seconde partit de la phrase fut plutôt surprenante, l’invitait elle à prendre un repas ensemble ? C’était un possibilité mais pourquoi pas après tout. Effectivement, l’idée de la cuisiner lui était venu à l’esprit mais il avait tellement d’autre créatures qui l’attendait, surtout que manger ses frères et ses sœurs était pour lui le dernier des recours, si c’était une question de vie ou de mort sinon il ne s’abaisserait pas à ses actes.

« Vous cuisiner ? Non, ce serait un bien trop grand gâchis ! Un diner ensemble … Encore faut il que vous le méritiez. »

Sa voie était remplie de sarcasme, comme il aimait ça. Tout en disant ça il relâchait sa poigne sur le poignet de Lawënda, celle-ci resta sous l’étreinte du Drow puis elle attrapa la main de Drizzt et rapidement elle le fit passer au dessus de lui pour l’envoyer au sol. Le Cohorte tomba lourdement sur le dos, il voulu se relever, comprenant qu’il étant dans une mauvaise position mais la belle Drow était déjà sur lui, en califourchon, tenant la main qui tenait la dague. Le Cohorte se laissait faire, se demandant comment elle allait réagir. Ce fut un doux baiser qui vint se poser sur sa joue. Mais ce n’était qu’un leur car une lame vint entailler légèrement la joue laissant couler le sang. Quelques frissons d’excitation animèrent le Drow quand la femme qui était sur lui vint lécher son entaille, buvant à son tour le sang de son adversaire. Quelques centimètres plus haut, de belles paroles vinrent chanter au niveau des oreilles du Drow.

« Voila enfin quelqu’un qui à du goût, certains se contentent de le gouter et d’autre s’enivrent totalement de ce délicieux parfum. Mon sang tu … »

Il ne termina jamais car à cet instant Lawënda venait de se redressait légèrement, laissant ses généreuses forment bien en vue pour le Drow, bien qu’elles étaient légèrement protégés par un fin tissus, il pouvait quand même avoir une très belle vision qui lui coupa le souffle. Une main vint se poser sur ses cheveux pour les caresser, durant que les deux Drow se regardaient dans les yeux, il n’y avait plus de temps, il n’y avait plus personne, ils étaient plus que deux, l’un sur l’autre à cet instant. Puis vint le moment ou les lèvres de l’un et de l’autre se touchèrent pour un baiser passionné, ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes mais la passion était bien la. Comme Drizzt l’avait dit un peu plus tôt, les paroles étaient veines … Seul les actes étaient importants et Lawënda avait comprit, enfin il l’espérait car elle se redressa et il pouvait constater qu’elle était tout de même confuse par l’acte qu’elle venait de faire. C’est ainsi qu’elle posa sa main qui était initialement dans les cheveux du beau Drow sur le sol, laissant l’autre sur le torse humide de son adversaire. Elle attendait qu’il réagisse et c’est avec un petit sourire qui parla.

« Voila une charmante Drow qui sait ce qu’elle veut … »

De sa main libre, il attrapa la dague qui était juste à ses côtés, non pas qu’il voulait blesser celle qui se trouvait sur lui non, il s’entailler plutôt l’un de ses doigts pour faire couler le sang, l’apportant à ses propres lèvres.

« Mon sang … Si tu en désire plus, il faudra de suivre car cet endroit est peu propice à ces actions … »

Son regard ce détacha de celui de Lawënda pour aller sur la foule qui regardait la scène avec beaucoup d’intérêt. Son regard se fit très froid et glaciale pour faire comprendre aux soldats qu’ils devraient repartirent à leurs activités s’ils voulaient sortir de cette endroit en entier et ils comprirent que trop bien, mais avant ils lâchèrent quelques phrases d’encouragement à Lawënda, surement qu’elle ne comprendrait pas mais Drizzt comprit et sourit.

« Désir tu toujours autant mon sang Lawënda ? »

Tout ce qui venait de se passer était survenu si rapidement qu’elle ne savait plus vraiment quoi penser, ses idées se mélangeaient au fur et à mesure qu’elle tentait d’y remettre de l’ordre. Un ordre qui ne trouvait pas son cycle pour se faire, elle ferma les yeux un instant, puis les rouvrit. Elle inspira profondément, Drizzt était plus que charmant avec elle, il avait se petit côté sombre et mesquin inexploité, un mystère qu’il dissimulait sous une poigne de fer. La force, un rapport que Lawënda adorait par dessus tout, peu de personne ont réussis à faire dériver la jeune Drow de ses objectif, lui était entre les deux, il la poussait à aller au delà de ses propres objectifs. Chacun de ses mots semblait mélodieux et délicat malgré les pointes de sarcasmes qu’il tentait vainement de parsemer dans ses phrases. Elle devait l’avouer il était très attirant pour un Drow, il avait une certaine classe et l’art de s’adresser à elle, mais la jeune fille restait plutôt méfiante. Elle étouffa un légers rire quand celui-ci lui annonça qu’elle devrait mériter son dîner en sa compagnie, et pourquoi pas l’inverse après tout? C’est un vilain jeu auquel elle jouait sans se soucier des conséquences, il lui avait fait oublié la raison de sa présence ici, et elle ne s’en plaignait pas car l’idée de perdre son meilleur ami l’attristait plus que tout et la déconcentrait un peu trop à son goût. Sa langue possédait encore le goût particulier et irrésistible du sang de ce cohorte, le goût pervertis de l’inconnu et sa douce saveur mystérieuse, elle n’en revenait toujours pas… Elle avait aussi coupé la parole à ce charmant Drow en se redressant pour lui laisser admirer ses courbes très avantageuses et sensuelles, peu de temps après cette acte elle lui vola un baiser passionné et tendre, mais elle avait oublié les actes de politesse durant un court instant.

Alors qu’elle était perturbé par son acte, acte qu’elle ne regrettait pas du tout et la simple vision de ses lèvres qui remuaient pour extraire de sa voie des mots qui lui étaient destinés, lui procurait l’envie irrésistible de le faire taire en l’embrassant de nouveau. Elle savait qu’agir avait plus de conséquences, de risques et de réussites que les mots ne se limite qu’à traduire sans vraiment atteindre le cœur de la personne. Elle avait toujours su ce qu’elle désirait et encore une fois elle le savait, quand Drizzt lui laissa entendre qu’elle savait ce qu’elle voulait, elle lui sourit aimablement. La suite étonna la jeune Drow qui demeurait sur Drizzt à califourchon, il pris la dague, alors qu’elle avait un mouvement de recule instinctif elle remarque que la lame était inoffensive pour elle, il perça sa propre chaire, fit couler son propre sang et s’en délecta. A cette instant la langue de Lawënda passait sur ses lèvres avec envie et désir, son regard animé par une excitation observait la scène avec entrain. Puis il s’adressa à elle tout en léchant et suçant son doigt. Il lui fit par que si elle désirait plus de sang il faudrait trouver un endroit propice. Et il n’avait pas tort, elle n’avait point remarqué les soldats qui se réjouissait du spectacle apparent qu’elle leur offrait, un regard mauvais vint fusiller l’assemblé, son visage était dur et son comportement de chevalier, ainsi que sa droiture prenait de nouveau le dessus.
Drizzt avait eu la même réaction que lui, peu à peu tous retournèrent à leur besogne mais ils ne partirent pas sans un petit mot lancé gentiment à son égard, bien qu’elle ne compris rien à leur charabia, elle décida de se relever. Elle laissa alors la possibilité à Drizzt de se relever, pour se faire elle lui tendit une main pour l’aider. Main qu’il accepta et saisi pour se redresser aux côtés de la jeune fille.

Alors que tous étaient retournés à leurs activités, elle s’adressa à Drizzt sur un ton calme et légèrement aguicheur, elle lui déclara:

-Tout à l’heure tu n’as pas fini ta phrase, ton sang je le quoi? J’aimerais que tu la finisses elle m’intrigue.

Elle le prit par la main pour le traîner vers l’endroit où elle désirait aller, elle se dirigeait vers sa monture qui était restait là à côté de l’abreuvoir. Elle regarda un instant Drizzt en se stoppant, elle s’était retournait vivement le sourire aux lèvres, un regard enjôleur, qui en disait long sur ses intentions mais qui pouvait en être certains si ce n’était qu’elle. Passant ses mains dans ses cheveux, elle déclara subtilement:

-C’est une proposition alléchante! Désirer ton sang, je dirais encore et toujours. Aurais-tu une proposition à me faire ? Si c’est le cas je suis prête à te suivre vu que l’endroit ne te convient pas, l’on pourra discuter tranquillement et peut-être un peu plus , je dirais que mon dîner me tiens à cœur. J’ai faim d’un bon repas, étant arrivé aujourd’hui je n’ai pas eut l’occasion de me rassasier depuis hier soir…

Elle s’approcha de lui, posa futilement sa main sur son visage et le caressa lentement, un désir brûlant ses entrailles, une envie animant ses pulsations cardiaque. Elle était là, il lui plaisait, une attirance spéciale que le mystère se permettait de cultiver, elle en voulait plus sur lui, elle aimerait plus de lui… Elle vint déposer un baiser délicat au coin de ses lèvres. A cette instant elle ne réagissait qu’au moment présent, rien ne semblait perturber cette jeune Drow au caractère bien forgé et très affûté… Elle se recula et se regarda, elle avait chaud et ses vêtements lui collait à la peau sensation délicate et poisseuse qu’elle détestait. Elle attacha ses cheveux en une simple queue de cheval et demanda poliment:

-Il n’y aurait-il pas un endroit où je puisse me rafraîchir ?

Qui aurait cru que ce duel ce terminerait de cette façon ? Surtout pas les deux protagonistes et encore moins Drizzt qui n’était venu la que pour s’entrainer comme tout le monde sur le terrain poussiéreux d’entrainement. Un Drow l’avait interrompu car c’était le seul à ne pas l’avoir remarqué alors que tout ses frères avaient regardé la Drow comme un simple morceau de viande, qu’ils voulaient tous mettre dans leurs couches pour s’amuser pendant une nuit bien agité. Mais cette Drow n’était pas de cet idée la et elle n’en avait pas le caractère. Une fière Drow qui ne se laisserait surement jamais faire par les hommes … Ou pas.

En tout cas, à cet instant précis elle se trouvait en califourchon sur Drizzt, elle venait de l’embrasser avec passion, un baisser qu’avait apprécier le Cohorte mais il fut de courte durée car très vite elle se remit droite, toujours assise sur le ventre de son adversaire. Dans ses yeux, on pouvait y lire l’envie et le désire, le sang qu’elle venait de gouter, elle avait encore envie de s’en délecter. Comme pour la narguer, Drizzt se coupa le doigt pour faire couler ce liquide ci désiré, il se lécha sa plaie tout en regardant la belle assise sur lui. Elle se lécha les lèvres, montrant son appétit féroce et son envie irrésistible envers le sang de la personne qu’elle tenait entre ses jambes. Tout comme Drizzt, elle constata que la foule les regardait toujours, intéressés par la tournure du combat qui n’était pas à l’avantage de leur supérieur, enfin, suis les points de vue bien entendu. Mais le regard qu’adressèrent les deux adversaires à la foule en disait long, ils gênaient beaucoup et s’ils ne partaient pas, ils allaient avoir des problèmes. Ils comprirent le message en s’en allèrent par vague de deux ou trois, laissant quelques commentaires que ne comprit pas Lawënda, mais elle allait surement comprendre quelques heures plus tard. Finalement, la jeune femme se releva, laissant la possibilité à Drizzt de faire de même, elle lui offrit même une main qu’il accepta et il fut bien vite remit sur pied. Elle lui demanda se qu’il voulait dire lorsqu’il avait été coupé par la charmante vue de la poitrine de la Drow. Il réfléchit quelques instants pour finalement dire.

« Je voulais simplement dire que tu avais su gouter mon sang comme personne d’autre, les soldats que j’ai pu connaitre n’avaient aucunes finesses, aucuns sens du goût. Mais toi tu as su l’apprécier. »

Sans plus attendre, Lawënda attrapa la main de Drizzt en l’emmena vers l’écurie aménagé, la ou ce trouvait les cheveux, il y en avait cinq et dans ce groupe un sortait du lot, il était complètement noir et bien plus grand que tout les autres. A l’instant ou il l’avait vu, il avait comprit qu’il appartenait à Lawënda et effectivement c’était le cas, elle l’arrêta devant la bête puis se retourna, un jolie sourire dessiner sur le visage, elle avait l’intention de faire quelque chose mais le Cohorte n’en avait aucune idée mais il lui rendit son si jolie sourire. Elle raconta qu’elle venait juste d’arriver à la citée et donc qu’elle avait faim, pourquoi était elle donc allé s’entrainé au lieu d’aller se restaurer ? La question resta en supent dans son esprit car elle tenait au diner, pourquoi pas, il y avait une marmite de prête dans sa demeure, il ne restait plus qu’à allumer le feux et le tour était joué.

« Justement, j’ai déjà un repas de préparé chez moi et je ne pense pas avoir assez d’appétit pour tout manger. Nous pourrons discuter de ton voyage vu que tu viens tout juste d’arriver, mais il a dut être agréable vu l’état dans lequel tu es. »

Il l’a regarda de la tête au pied, elle était vraiment séduisant, bien plus que quelques minutes auparavant, il n’avait pas fait attention à son physique dans l’intégralité, préférant porter son attention sur ses dagues mortelles. Ce fut quand il la regarda dans les yeux que celle-ci s’approcha d’elle pour lui déposer un doux baiser aux coins des lèvres avant de ce reculer tout en coiffant ses cheveux, faisant simplement une queue de cheval. Finalement elle lui demanda si il y avait un endroit ou elle pourrait se rafraichir. Si ce qu’elle avait dit été vrai, elle avait du voyagé et n’avait surement pas eu le temps de prendre soin d’elle. Un petit sourire illumina son visage mais avant de répondre il s’approcha de Lawënda pour lui glisser ces quelques mots.

« Je suis l’un des rares soldats à avoir une salle d’eau dans ma demeure, à croire que ceux-ci sont des porcs. Tu pourras t’y détendre durant tout le temps que tu désir. »

Il repartit vers l’arrière et embrassa la belle Drow qui se tenait devant elle, lui aussi avait maintenant des envies, les quelques instants qu’il avait passé avec elle l’avait vraiment attiré. Elle avait son propre caractère, bien différent de celle des religieuses qui ne pensaient qu’à satisfaire leurs dieux, sa sœur avait essayé de lui trouvé quelqu’un mais les rencontres n’avaient pas étés concluantes, pas du tout même. Il chassa ces idées lorsqu’il se décolla de Lawënda car entre temps il avait fait glissé ses mains derrière le dos de la belle. Avec un sourire, il se retira pour aller caresser le cheval noir qu’il monta avec une certaine facilité, susurrent quelques mots à la bête car il n’était pas son cavalier. Il tendit la main vers Lawënda pour l’aider à monter et celle-ci s’exécuta avec plein de grâce. Drizzt prit la direction de sa demeure, au passage il adressa quelques signes à un cohorte qui arrivait. Ils avaient instaurés un langage de signes pour être plus silencieux et discret lors des mission. Drizzt demanda donc à son frère de récupérer ses affaires et de les rapporter chez lui un peu plus tard.

Le chemin ne fut pas long, dix minutes pas plus, la nuit n’allait pas tarder et Drizzt se souvint qu’il avait un repas à offrir à son frère. Heureusement qu’il avait préparé des repas pour un grand nombre de Drow, effectivement, la semaine précédentes, il avait chassé un serpent géants dans les Marais et le cuisiné fut un régale pour le cuisiner qui avait passé un bon moment. Maintenant ils arrivaient dans son quartiers, il descendit le premier et aida la belle à descendre, simplement par galanterie. Il attacha les sangles sur une clôture et invita Lawënda à rentrer chez lui. Il faisait plutôt bon à l’intérieur et une ambiance plutôt sombre y régnait bien qu’on pouvait bien y voir à l’intérieur. La demeure était en trois partie, la première, l’entrée était la plus grande, à son bout ce trouvait une sorte de lit, un tas de tissus épais et de coussins ou l’on pouvait dormir, un endroit extrêmement confortable et très grand, on pouvait y loger au moins cinq personnes. Il y avait aussi des tapis au sol, un grand confort pour un soldat qui n’était pas souvent chez lui et qui aimé rester nue chez lui et apprécier la sensation des tissus sur sa peau. Une table basse était au centre de la pièce. La deuxième pièce, à gauche n’avait pas de porte, de la table ou pouvait voir ce qu’il y avait à l’intérieur. Une grande salle d’eau, un grand bassin ou il y avait de l’eau, un luxe que s’était offert le Cohorte qui aimait prendre de long bains. Des servantes avaient posés des essences ainsi que des serviettes car lorsque les Cohortes n’étaient pas chez eux, des esclaves venaient s’occuper de leurs demeures. Pour finir, il y avait un pièce tout au fond, un porte en fermait l’accès, derrière s’y trouvait la cuisine, très spacieuse pour que son propriétaire puisse cuisiner à ses aises. Une marmite était dans le creux de la cheminée, du bois sec en dessous, prêt à être allumé pour faire réchauffer la nourriture qu’il y avait à l’intérieur.

« Voici mon humble demeure. Comme tu l’as constaté, tu as un bassin à ta disposition, tu peux y aller, je vais devoir te laisser une dizaines de minutes, je dois aller m’occuper de quelques chose avant. »

Il embrassa la belle pour aller directement à la cuisine allumer le feux pour que la préparation prenne le temps de réchauffer. Puis il partit en direction de la caserne qui n’était pas bien loin, il avait quelques ordres à donner.

FIN

» Qu'il y a t'il de pire qu'un drow ? Deux drow
» Combat
» Le dernier combat
» Un combat divertissant [ Pv Nee'lan]
» Ils appellent au combat.

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée