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 Drystan, Dragonnier [MAJ]

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Drystan
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Drystan
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Drystan


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Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 49 ans (42ème Jour de Barkios, An 967:X)
Taille
: 1,88m
Niveau Magique : Apprenti.
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MessageSujet: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeSam 30 Mai 2009 - 22:43

Identité
Nom/Prénom : Drystan, autrefois connu comme Arthur de Melasinir
Âge/Date de naissance : 49 ans (42ème Jour de Barkios, An 967 du Xème Cycle), mais semble “trentenaire”, pour autant que cela ait du sens.
Sexe : Homme
Race : Humain, mais outre ses écailles et sa peau blanche, ses traits évoquent davantage un Sang-Mêlé Elfe.
Faction : Peuple Libre
Alignement : Chaotique Neutre
Liens notables :
Roxane Amras, Prêtresse de Néera, Dragonnière de Leirn et Compagne (Morte ?)
Nakor, Archimage et Magistère de l’Aurore
Milynéa Lythandas, Dame Blanche et Princesse-Marchande de Thaar, par le biais d’Eärnil
Enoriel, Mage et Historienne à l’Académie de Magie d’Alëandir
Orderic de Fonrac (PNJ), Grand Prêtre de Primepreste en Ancenis
Lùthon (PNJ), Maître Mage de l’Esprit à l’Académie de Magie d’Alëandir

Particularité :
Lié à un dragon depuis 8 ans (Ennéade 4 de Verimios, An 8) ainsi qu’à un dräke depuis 17 ans (Voile).
Apprenti-Mage de l’Académie de Magie d’Alëandir
Sensible aux vents et à ses variations.
Résistance au froid.
Claustrophobe
Ochlophobe

Métier : Dragonnier du Blanc Pradias, Compagnon du Dräke Monarth
Classe d'arme : Corps à Corps & Magie de l’Esprit


Possessions & Equipements :
Fidèle à une certaine philosophie vagabonde, Drystan ne possède pas davantage que ce qu’il peut emporter avec lui à dos de dragon, à l’exception des carnets de notes qu’il confie à la surveillance de son mentor en Alëandir, contenu dans un coffre.

Dans de grandes sacoches en cuir d’hanglyosi est donc concentré ce qui lui paraît essentiel :
Il possède quelques tenues et changes en plus de celle qu’il porte l’essentiel du temps, une simple et usée pour le travail et les soins du dragon, deux autres plus esthétiques et travaillées - faisant office de rémunération pour un service rendu à la Dame Blanche, Milynéa Lythandas - la première empruntant le style elfique, l’autre estréventin, ayant pour point commun des teintes bleues soulignées par de l’argent et un motif d’écaille relevant son “statut” mais également un renfort de cuir au niveau des épaules pour accueillir le dräke sans abîmer le tissu.
Un nécessaire usé et simple pour la préparation de tisanes et un mortier ainsi qu’une petite réserve de diverses plantes pour la confection de simples baumes curatifs, mais essentiellement de quoi préparer des remontants et des breuvages facilitant la concentration, deux brosses, l’une petite, l’autre grande, aux poils épais pour les soins de ses compagnons, ainsi qu’un nécessaire à l’écriture et quelques carnets complète le contenu des sacoches.
A cela peut s’ajouter, protéger dans un tube de cuir, la copie d’une carte du continent - imparfaite et incomplète - accompagnée de nombreuses annotations codées.
Accessoirement, il possède arc, carquois et couteau qui ne sont employés que pour la chasse.

Pour tenue commune, Drystan parait avoir renoncé à la plupart des attributs d’un guerrier pour apparaître comme un mage itinérant, voir un mystique “sauvage”. Pour haut, une chemise grise surmonté d’un gilet de cuir marron dissimulent une cotte de maille, par dessus lesquels, pour les voyages, il porte une large pèlerine à capuche marron. Un pantalon olive et de hautes bottes remontant aux genoux de cuir d’hanglyosi font office de bas. Une large ceinture de cuir ceigne sa taille, qu’il a agrémenté de certaines pièces et gri-gri en os sculpté ou gravé au milieu desquels se trouvent une broche en argent représentant la tête d’un cerf, seule évocation subtile à l’emblème des Melasinir.
Accroché à cette ceinture, une gourde, une petite sacoche supplémentaire contenant une partie de ses affaires, qu’il retire à ses grandes sacoches, en fonction des besoins et le couteau de chasse, en vue.
Si il a renoncé à la plupart des attributs guerriers, il garde tout de même deux armes : Raumo (Tempête ou Orage), une épée courte en acier odelin suspendue à la taille, possédant une garde simple en cuivre et une poignée en laiton et os, ainsi qu’une dague elle aussi en acier odelin, qu’il dissimule à l’arrière.
Enfin, pour bijoux, il porte de simples brassards de bronze aux motifs elfiques et un anneau d’argent, son focalisateur,en guise d’accessoire, un collier portant une amulette en bois, qu’il a fabriqué et taillé lui-même - elle n’a donc pas l’esthétique ou la précision d’un travail de professionnel, sans être particulièrement grossière - évoquant Kÿria et des bandes de cuir enroulé autour des poignets maintenu par des fibules en bronze.

Apparence :
Né humain, il est aujourd’hui difficile de l’affirmer tant l’influence du dragon altère cette vérité.

Au premier abord, et si l’on écarte la présence des écailles, Drystan apparaît comme né du croisement des peuples elfe et humain qui aurait finalement reçu une part égale des uns et des autres.
Par sa taille, il se situe dans la moyenne haute des humains mais semble juste pour les elfes, il en va de même pour sa physionomie générale qui emprunte davantage aux humains, quoique sa silhouette se soit affûtée depuis le début de son séjour en Anaëh pour imiter le caractère élancé et svelte, la musculature sèche et légèrement dessinée des elfes. Il en va de même pour les traits de son visage, et si ces derniers se sont affinés, si il présente des oreilles effilées - quoique bien moins longue que celle des elfes -, il n’en reste pas moins humain dans la structure générale.

Si il paraît donc comme le porteur d’un sang-mêlé, l’influence du dragon induit néanmoins un métissage supplémentaire.
Sa peau est blanche, comme l’est celle d’un hybride, mais ne possède pas la même texture - qui est semblable à celle de son dragon -, et il est parfaitement imberbe, à l’exception de la longue chevelure tout aussi blanche qui le rapproche des elfes, et son corps, par endroit est couvert d’écailles. De très fines écailles ont succédé avec les années aux grossières premières esquisses sur son visage, lui rendant par la même occasion une apparence plus… humaine. Sur son visage elles dessinent des motifs, mettent en valeur ses yeux, remplacent les sourcils, soulignent l’ossature du crâne et subliment la balafre remontant au Siège de Diantra de l’Hiver 998, partant du front, interrompant autrefois un sourcil et venant mourir sur sa joue. Elles ont l’aspect brillant du nacre et ont de pâles reflets d’or et de bronze évoquant incontestablement les écailles du dräke qui l’accompagne. Sur ses mains, poignets, pieds et chevilles, elles sont moins fines mais en partage l’aspect. Enfin, les plus “épaisses” et grossières se trouvent au niveau des épaules, des omoplates et dans le dos, le long de la colonne vertébrales, celles-ci sont opaque, dénué des mêmes reflets que les autres.

Hormis cela, ayant retrouvé une seconde “jeunesse”, physique autant que mentale, son visage à retrouver le caractère avenant et la chaleur, le charme d’antan qui lui valut tant de succès à la cour de Diantra, si l’on parvient à passer outre les changements cités juste au dessus. Ses traits reflètent bien souvent la légèreté qui l’a gagné, mais son regard d’émeraude dont l’éclat plus intense paraît surnaturel suggère la sagacité et la maturité qui est sienne… quand il n’est pas couvert par le voile pâle qu’apporte la seconde paupière qu’il possède, adaptation empruntée et induite par le dragon pour protéger ses yeux durant le vol.



  • Taille : 1m88
  • Couleur des yeux : Émeraude



Personnalité :
“Je vais me perdre, je le sais et le souhaite, au regard des hommes.”
Ces mots sont les siens au mage Nakor tandis que la route des deux hommes se croisaient à Alëandir… Il n’a pas toujours tenu un tel discours, et plus d’une fois souhaita être en mesure de préserver ce qu’il pouvait, mais ce voeu s’éroda et se perdit finalement.

Longtemps, son esprit s’est alourdit de regrets et de remords d’une vie passée, s’est encombré des chaînes d’une servitude qu’il devait aux hommes, aux dieux, à quelques principes, à quelques valeurs, à quelques idéaux, à travers les serments et les promesses revêtant le caractère du sacré qu’il prononça au cours de sa vie. Entraîné par ces poids, contraint par ces chaînes qu’il s’était lui-même imposé, il n’a que très rarement vécu comme il le souhaitait au fond. Il dût se comportement comme le serviteur et le conseiller, comme le protecteur d’un peuple, d’une terre, comme le vertueux chevalier, comme l’époux endeuillé, comme le dernier fils, l’héritier d’une lignée honorable, comme le garant d’une existence un temps fragile… Il en fut ainsi jusqu’à l’instant où Pradias fut capable de se défendre et de chasser par lui-même.
Le Premier Vol marque le début d’une renaissance qui prit plusieurs années à arriver à maturité tant la servitude et la nécessité d’être utile persistait. A cet instant précis, il n’était plus contraint par le dernier rôle qu’on lui confia… Il pouvait choisir. Ce qu’il fit, prenant le parti de lier plus qu’aucun de ses contemporains son existence à celle du dragon, y sacrifiant la contrainte d’être “humain”. Ce qu’il fit en décidant de se soulager de tout ce qui l’encombre.

Bien, ces bases posées, il devient possible de peindre le portrait de celui qui répond désormais au nom de Drystan.

Il conserve la grande curiosité qui fut toujours la sienne, ainsi qu’un esprit ouvert à ce qui lui est étranger, qui, avec son âge et son instruction lui confère une certaine sagesse acquise par l’expérience des gens, du monde qu’il a parcouru, mais également par la réflexion sur l’histoire, sur certaines valeurs, idées, sur les dieux également. Il bénéficie en outre d’une érudition sur certains sujets, fruit des recherches et lectures dans plusieurs grandes bibliothèques du continent autant que par ce qu’il parvint à tirer des souvenirs étrangers et anciens présents dans sa mémoire.
Sa curiosité, une bonne mémoire et un certain don pour les langues lui permirent par ailleurs d’assimiler tant l’écrit que l’oral du Royaume de Diantra - c’est l’évidence -, la langue commune - et quelques variations - de la Principauté de Thaar, ainsi que celle d’Anaëh - tout au moins celle des Cités.

Il conserve également un certain “sens de l’honneur”, ainsi que certains principes et certaines valeurs fondamentales.
Par “sens de l’honneur”, il faut comprendre qu’un engagement, une promesse, un éventuel serment conserve chez lui un caractère sacré aussi ne s’engage-t-il pas à la légère et ne promet-il pas monts et merveilles si il n’a pas la volonté ou les moyens de les réaliser. Il n’est pas naïf ou idiot au point de se confiner à la vérité, mais le mensonge chez lui n’autorise pas le parjure.
Pour principes et valeurs, il demeure une part de l’esprit chevaleresque, alléger des obligations et de la rigueur stricte qu’il s’imposait autrefois. Il reste ainsi un défenseur de la Vie et du Choix, un homme de paix et de raison, un possible rempart préservant les faibles des forts. Il est un opposant à “l’Adversaire”, l’Incarnation de la Volonté de la Guerre quelque soit l’aspect ou le nom qu’on lui donne. Contrairement à bien des humains, en homme qui a médité son serment plutôt que de se contenter d’en récolter les fruits proposés, il considère ainsi la guerre comme une honte célébrée et glorifiée à tort, car l’échec de la raison et du bon sens, un mépris de quelques “forts “pour les vies humaines qu’ils sacrifient sans grande considération à des fins égoïstes et futiles. Toutes les guerres ne sont pas évitables, il le sait, mais celui qui verse le sang en quantité, non pour protéger les siens, mais pour conquérir plus de terres, pour quelques richesses supplémentaires, pour venger quelques affronts ou insultes dérisoires, même vainqueur, est méprisable.
Tuer demeure chez lui le dernier recours, tout du moins, il préfère éviter les combats ou épargner ses adversaires, mais cette règle n’a plus rien d’absolue et s’adapte aux situations.
D’abord limité aux “Enfants” - les peuples -, cette façon de voir s’est étendue à l’ensemble de l’Œuvre de Kÿria durant ses années de vagabondage, et particulièrement durant son séjour en Anaëh. Il adopte ainsi l’idée qu’il ne faut prélever à la Nature que ce qui est absolument nécessaire et, dans la mesure du possible, épargner même un prédateur trop entreprenant si il existe un moyen de le faire sans se mettre soi-même ou d’autres en danger.

Tant qu’à parler de croyances… Une “brève” parenthèse sur les siennes.
Si il ne remet pas en doute la réalité divine, il n’accorde plus une confiance - et une foi - aveugle aux dieux, moins encore aux hommes et femmes qui prétendent parler en leurs noms et connaître leurs volontés - Avatars autant que prêtres - car les intentions des uns et des autres ne sont pas claires et le Voile montra que les Cinq pouvaient être terrible, la Demeure des Dieux apparaissant aujourd’hui pour lui comme un rappel permanent de cette réalité. De plus, il semble s’être détourné de Néera pour accorder une attention particulière aux enseignements de Kÿria, telle qu’elle est aux regards de ses Enfants.
A cela s’ajoute qu’il adopte à sa manière l’existence des Eäla, esprits terrestres - pas nécessairement divine, donc - aux formes variées veillant ou habitant les bois. Il s’interroge sur ceux qui existèrent peut-être au delà de l’actuelle frontière d’Anaëh ou d’Aduram. Il pense ainsi qu’en des temps reculés, même les forêts de la Péninsule ou d’ailleurs étaient aussi vivante et qu’y résidaient ces mêmes esprits. Qu’un jour, les hommes, à la recherche de nouvelles ressources ou de nouvelles terres à exploiter, empiétèrent sur les forêts et finirent par chasser ou abattre ces esprits de la nature en même temps que leurs influences.

A l’instar de son dragon, Drystan est un esprit libre, un brin sauvage que son Art ouvrit davantage à la nature et aux créatures qui s’y épanouissent, lui donnant un regard particulier sur le monde qui l’entoure. Il préfère à présent les grands espaces naturels et l’abondance des existences et consciences plus simple à l’agitation trouble des villes dans lesquels il étouffe et ne supporte que très temporairement les endroits les plus restreints et fermés… En un mot comme en cent, il est devenu claustrophobe et ochlophobe - je vous laisse faire vos recherches -, à son insu sous l’influence de son dragon.
Près d’une décennie a ne surtout côtoyer que des lézards, à baigner dans une communication plus franche et ouverte ont largement entamé ses capacités en matière de communication, il peut se montrer maladroit. Néanmoins, cette maladresse sera le fruit d’une volonté de légèreté et de plaisanterie, souvent d’un manque de sérieux ou d’une honnêteté mal dosée, non plus d’une rigidité extrême. Mais il n’a pas perdu totalement la main, adoptant un rôle un brin mystique, considérant et jouant avec l’imaginaire collectif et enrobe son discours d’une part de magie et de mystère, tant et si bien qu’avec ses considérations totalement décalé, il peut apparaître, à dessein, comme un fou.
Bon vivant, il vit dans l’instant présent, cueillant les bonheurs et les plaisirs immédiat qui s’offrent à lui, visiblement insouciant quant aux querelles du passé autant que des conséquences sur l’avenir. Il ne veut plus s’embarrasser de ces considérations et croque la vie à pleine dent. Néanmoins, il n’oublie pas totalement, et une part de lui-même demeure vigilante car si il tend à éviter la querelle, il sait la nature des peuples et s’en défend pour se préserver au besoin.

Enfin, parlons de sa relation avec ses deux compagnons, et particulièrement celle qu’il entretient avec son dragon.
Deux esprits s’accordent, fondent et se confondent, se complètent sans que l’une ne semblent dominer l’autre. C’est ainsi qu’on peut décrire brièvement la relation de Drystan et de Pradias, une vison renforcée par les changements du dragonnier. En évoluant comme il le fit, il écarta de son raisonnement des obstacles pouvant les freiner ou contrarier les vues du dragon, ils devinrent compatibles. Ils fonctionnent ensemble, et dans certaines circonstances intenses, un vol ou un combat, par exemple, peuvent en venir à se mouvoir comme un seul, ils partagent perceptions, sensations, considérations, l’un et l’autre peuvent tirer profit des différences.
Du dragon, Drystan retire surtout la grande liberté du vol, l’effondrement des distances, la puissance et l’autorité, la facilité qu’il perçoit dans l’attitude et la prise qu’à le dragon sur son environnement, c’est à lui qu’il doit d’avoir pu s’affranchir. Au dragon, il apporte un autre regard, celui des peuples, ses connaissances et sa compréhension mais également un sens de la stratégie en cas de combat qu’il ne possède pas d’emblée. Se séparant parfois plusieurs jours, car cultivant une certaine indépendance, l’un comme l’autre, ils sont indissociables et forment les deux facettes d’une seule puissante entité.

Capacités magiques :
Aussi curieux que puissent paraître ces mots… La nature et les origines de l’Art de Drystan reposent dans la relation qu’il entretient depuis dix-sept ans avec le dräke, Monarth.

Dix-sept ans plus tôt, il envisagea un apprentissage sans avoir jusqu’à lors fait montre du moindre talent, et il le poursuivit tout au long des années où il régna sur l’Ancenois. Mais celui qui voulait développer quelques arts de soins n’obtint rien, sinon de solide connaissance théorique et une conviction dépitée qu’il ne possédait peut-être pas ce qu’il fallait pour aller plus loin.
Et il en resta là plusieurs années… Des années de vagabondage durant lesquelles sa vie se lia à celle d’un dragon… Il en resta là jusqu’à se retrouver en Alëandir, la Cité Blanche, ne fréquentant les mages que pour parfaire des connaissances théoriques qui devaient l’aider à s’exprimer quant à ce qu’il ressentait dans sa relation avec le dragon. C’était là tout d’abord la seule raison de l’apprentissage qu’il devait recevoir. Il en resta là jusqu’à ce qu’un changement se produise au-delà de la chair, et alors, il perçut la Trame, il perçut d’autres esprits qui lui semblaient familière, qu’il tenta d’effleurer comme il savait le faire. Si il fut interrompu, la sensation demeure l’une des plus grisante qu’il connut. Lui qui avait renoncé, il était sensible et capable. Dès lors, son maître lui enseigna non seulement ce qui était convenu au départ mais le prit comme apprenti pour parvenir à contrôler et développer son Art, en y mêlant le dräke qui n’était pas étranger à la situation.
Car au cours de ces dix-sept ans, c’est la relation entre Drystan et Monarth qui constitue son véritable enseignement. Au contact d’un dräke pointilleux, il apprit à reconnaître et à manipuler des perceptions, des émotions, des sentiments et des souvenirs, afin d’améliorer leur communication et la rendre plus fine et précise autant qu’agréable pour le reptile. Il était devenu particulièrement doué, à son insu. Tout du moins, tant qu’il reposait sur les liens qu’il partageait et qui étaient initié par ses deux lézards. Il dut désapprendre certaines “mauvaises habitudes”, transposés ce qu’il savait dans une forme plus adaptée mais également apprendre tout ce qu’un jeune mage qui commence à manipuler la Trame doit savoir et faire.

Concrètement, son Art est une imitation d’une partie des facultés innées des dräkes, tout du moins, cela en prend le chemin.
Dans sa forme pratique, c’est un Art contemplatif et méditatif dans lequel Drystan se place en position d’observateur et scrute les consciences environnantes, s’attardant sur certaines au gré de sa curiosité et de son intérêt, sans toutefois intervenir. A travers cet aspect, il alimente l’idée qu’il est part d’un tout, de ce que les elfes appellent Œuvre, dont le liant est la Trame, comme doit l’être la Symphonie. Il apprend et observe l’ordre naturel et les comportements des êtres, qu’ils soient issus des Peuples ou de la Nature.

Dernier point, et non des moindres… Les phobies qu’il a développé ont un effet sur son Art… Dans une cité agitée, au milieu d’une foule ou bien dans un espace réduit et fermé, il lui sera difficile de se concentrer suffisamment sur l’Art pour être efficace et affûté, tout occupé qu’il sera à garder son calme ordinaire et à dissimuler le mal-être qui le gagne.









Histoire


Il est peu probable que la moindre augure ait pu anticiper la trajectoire qui façonna le dragonnier…

Né en 967 du Xème Cycle au sein d’une branche cadette de la noble famille des Melasinir, reconnue pour les loyaux chevaliers qu’ils offrirent aux ducs d’Erac des siècles durant et la fidélité sans faille qu’ils dévouèrent à la famille ducale, il est peu dire qu’il ne fit rien de ce que son père désira pour son fils. Dans l’esprit de ce dernier, nulle volonté de servir la famille ducale, le seul fils qui survécu à ses premières années se devait d’être le moyen pour lui de faire grossir son patrimoine et sa fortune par des alliances fructueuses… Cela laisse entrevoir l’étendue de la déception qu’il représente certainement dans l’esprit de son défunt père.

Quoiqu’il en soit, le jeune Arthur rejoignit rapidement la cour d’Erac pour y recevoir son instruction complète, et c’est par l’entremise de son oncle, chevalier et proche de Charles d’Erac, qu’il fit la rencontre de Trystan, héritier du duché et source de nombreuses rumeurs peu flatteuses, ce dont il se moquait bien à l’époque.
Au fil des années, la relation entre les deux garçons devint une solide amitié qui ne manqua pas de retenir certaines attentions, l’une d’elle remarquant également la curiosité du jeune garçon, autant que son habitude de se mêler aux servantes ou à se dissimuler là où il n’était pas nécessairement le bienvenu pour écouter les bruits et les ragots, autant qu’une certaine aptitude pour le chapardage. Le Maître-Espion de Charles vit dans cette jeunesse un outil encore brut qu’il pourrait mettre à la disposition de l’héritier, et à l’insu de ses parents et particulièrement de son oncle, il se mit à lui donner des défis, l’employer et à le former à travers des jeux. Quelques années plus tard, le tour du Maître-Espion était découvert, mais trop tard, Charles eut le dernier mot, suivit les suggestions de son conseiller et Arthur devint “officiellement” l’apprenti de ce dernier malgré les protestations de son oncle qui lui aurait préféré une voie plus honorable. Dès lors, Arthur commença à voyager, dans tout l’Eraçon tout d’abord, et au-delà, dans les terres vassales, au gré de certaines tâches et missions. Cette vie lui plaisait d’autant plus qu’il était doué, qu’il prit conscience de son charme et de tout ce qu’il pouvait obtenir en usant de ses talents.

Quand il fut en âge, la “réalité” le rattrapa quand son père décida de le marier à son insu à la fille d’un riche bourgeois. Elle n’était guère plaisante à l’oeil, et le jeune homme n’assura jamais son devoir conjugal, au mépris des jugements qu’il aurait eu à affronter… Pourtant, et malgré une probable déception à ne pouvoir s’attirer l’attention d’un si plaisant parti, la jeune femme n’en dit jamais rien, multipliant les amants, s’assurant le silence des servantes qui ne pouvaient ignorer ces faits. Il poursuivait son chemin, outil de la justice discrète du duché d’Erac, ignorant les remarques de son père quant à l’absence d’héritier - il ne lui vint jamais à l’esprit de se dédouaner en suggérant que son épouse soit stérile - mais bientôt, cette double vie le lassa et il décida de se libérer de ses obligations contraintes… Employant ses connaissances nouvelles, il empoisonna et tua à petit feu son épouse pour simuler un mal qui devait l’emporter au cours d’un hiver. C’est là qu’il quitta l’Eraçon et rejoignit Trystan à Diantra. Au cours des années suivantes, il prit ses aises, tant à la lumière que dans l’ombre, devenu l’outil de la justice royale au service d’Ultuant, il disposa progressivement ses propres pions en vue de s’élever, et c’est tout naturellement - car il le servait déjà à Erac - qu’il fut désigné Maître-Espion lorsque Trystan accéda finalement au trône.

Mais relativement aux efforts qu’il fallut déployer pour y parvenir, cette vie parut ne durer qu’un souffle, et le temps avait fini par affecter son regard sur le monde qui l’entourait. Il finit par mépriser la noblesse à laquelle il appartenait pourtant… quelques années à peine avant que la Révolte des Barons, sa “mort”, un sacrifice pour assurer la retraite du couple royal, celle de son cousin Théodoric et sa rencontre avec Roxane ne bouleversent la trajectoire qu’il poursuivait.

L’Hiver de l’Année 998 fut en effet marqué par une révolte orchestrée par Oësgard, Olysséa, Ancenis et Hautval et la prise de Diantra au cours duquel le Palais Royal fut le théâtre de combats qui n’avaient vocation qu’à gagner le temps nécessaire pour permettre la fuite du Roi. Désavantagée par le nombre, désorganisée, les dernières forces loyalistes auxquelles Arthur se joignit firent ce qu’elles purent pour préserver la Couronne, et réussir au prix du sang. Dans un couloir du palais, au milieu des corps agonisant ou sans vie, il effleura l’entrée du Royaume d’en-dessous-les-flots mais en fut rappelé par la prière d’une jeune prêtresse de Néera, Roxane Amras. L’esprit égaré, il sembla flotter, emporté par un dragon onirique et lorsqu’il se réveilla, c’était en périphérie de la capitale, à l’écart des combats, la jeune femme à ses côtés. Dès le premier contact, il avait été conquis par la fascinante et mystérieuse prêtresse à la chevelure immaculée et aux yeux améthyste , et si on peut décemment imaginer le vertige d’avoir survécu à l’enfer et le soulagement d’avoir été sauvé pour cause première, il n’en était rien. Elle demeura dans ses pensées alors qu’il passait pour mort, se remettant de ses blessures à l’abri des regards et laissant passer la guerre, et son absence ne fit qu’accroître la prise qu’elle avait sur lui.
C’est à l’occasion du Tournoi Royal de l’Année 999 qu’il la retrouva. Il avait choisi cet événement pour revenir d’entre les morts, empruntant le nom de Grégoire de Mélau, représentant un petit seigneur qui figurait parmi ses connaissances. Elle réapparut pour lui donner sa faveur, puis pour le féliciter de sa première victoire dans la lice, lui offrant un premier baiser avant de parler d’une catastrophe à venir dont elle serait responsable. En vérité, et aussi vite qu’était revenue cette apparition enchanteresse, elle disparut à nouveau avec l’attitude de celle qui pensait ne pas revenir un jour. Ce même jour, alors qu’il s’était rendu à la Cathédrale pour trouver des réponses, et alors qu’il s’entretenait avec la Gardienne, c’est manifestement la Déesse-Mère elle-même qui lui apporta des réponses, et suscita autant de trouble que de questions à méditer. Difficile de déterminer ce que cette improbable rencontre eut comme influence sur lui.
Ce tournoi fut l’occasion pour lui de briller, soucieux d’être digne de son héritage, soucieux d’être digne de la faveur qu’elle lui donna, si il n’avait rien d’impressionnant, il fit montre d’une endurance et d’une efficacité redoutable, et acquis bien malgré lui le surnom de “Mentor”, se hissant jusqu’en demi-finale avant de finir brutalement son parcours contre le Taureau du Sud, Harnyll de Hetalia. Là, et bien qu’il aurait préféré faire les choses autrement, il revint d’entre les morts, blessé, sous le silence d’une foule qui ne savait pas bien comment réagir. Après cela, et au cours d’un entretien avec le Roi, il annonça sa volonté de ne pas retrouver sa place de Maître-Espion, il fut adoubé et élevé Baron d’Ancenis après que la lignée du Borgne ait été déchu et condamné à l’exil. Il n’était pas effrayé par cette nouvelle charge - car c’est ainsi qu’il la considéra -, bien que s’imposer dans une terre rebelle et aussi fière ne s’annonçait pas comme une chose aisée.

C’est ici que tout bascule…

Alors qu’il organisait le déménagement de ses effets personnels pour les envoyer en Ancenis, elle réapparut à nouveau…
Roxane était là, bien vivante, ce qui tenait d’un miracle puisque selon ses propres mots, elle avait tenté de se jeter d’une falaise pour mettre un terme à son existence. Mais elle était revenue, pour lui. Ils discutèrent, se dévoilèrent et se promirent presque l’un à l’autre, Roxane, effrayée par ce qu’elle était, par ce que cela signifiait tentant de s’échapper à nouveau, lui balayant ces obstacles hypothétiques et lointains, voulant vivre l’instant et ne pas la perdre. Il n’avait jamais aimé sincèrement, pleinement avant de la rencontrer, il ne voulait pas la perdre, quel qu’en soit la raison. Elle allait l’accompagner en Ancenis, elle allait l’aider à reprendre en main ces terres, à établir un pont entre la noblesse et le culte, elle prendrait la place qu’elle occupait déjà à son insu dans sa vie.
Et c’est à cette occasion qu’il fut introduit dans le secret de l’existence des dragons.

Reprendre en main une terre rebelle n’était pas chose aisée, mais Arthur ne s’y rendit qu’une idée bien précise en tête. Il réunit les seigneurs, et sans négociation aucune, les excusa, considérant qu’au contraire du Borgne, ils avaient été fidèles à leurs serments. Il choisit, non d’imposer sa marque mais de prendre conseil auprès d’eux afin d’adopter leurs manières. De défendre et de faire prospérer ce qu’on lui confiait plutôt que de désirer davantage. Fidèle à ses valeurs nouvelles, il choisit donc d’être le serviteur et protecteur de son peuple, de ses terres plutôt que de se voir comme le propriétaire, de considérer ses devoirs avant ses droits. Dans les mois qui suivirent, il eut plusieurs occasions de gagner les faveurs de ses seigneurs… Prenant la défense de Mons contre Helderion et Hautval, jusque devant le Roi lors de la Querelle de Mons, ou bien lors du soulèvement des Chouans, organisé par l’un des fils d’Aemon avec la complicité de certains membres de la guilde marchande dirigeant Berdes. Écrasant et asseyant son autorité, il se gagna la sympathie de Berdes en ne profitant pas de l’occasion pour renforcer son emprise sur la cité libre. Quant au peuple… Outre son rapprochement avec le Culte de Néera, c’est sans doute lors du Voile et lorsque la Brume Luminescente s’installa sur Diantra qu’il gagna son estime. D’abord, il recueillit les âmes égarés qui sortaient de la Brume, ensuite, il décida de se rendre jusqu’à la capitale, épicentre probable du phénomène, pour en trouver la source et tenter d’y mettre un terme.
Dans la Brume, il manqua de perdre l’esprit mais fut sauvé par l’intervention de Monarth, dräke d’or et de bronze apparut quelques ennéades plus tôt dans les jardins du château, intrigué par la présence de Leirn. Ce dernier se lia à Arthur et le préserva par la suite des effets de la Brume tandis que Leirn s’employait à faire de même avec Roxane. Appuyé de ce renfort inattendu, ils purent ensemble poursuivre jusqu’à trouver la Gardienne, habité par la Déesse, et sans qu’il eut de réponse, le phénomène s’acheva. Bien qu’humble vis à vis de ce qu’il avait vécut, son acte de foi lui gagna le coeur de la population.
Revenu vivant et l’esprit intact, quoiqu’à présent lié à celui de Monarth, il ne perdit pas de temps et au cours d’une retraite bien méritée dans les montagnes, demanda la main de Roxane… Qu’importe les remarques que cela suscita, il présenta cette union comme celui de la noblesse et du culte d’Ancenis.
Et pendant cinq années durant lesquelles il dirigea Ancenis, celle-ci prospéra et put se reconstruire et retrouver grâce aux yeux de la Couronne. Toutefois, comme une ombre au tableau, et malgré le bonheur qu’ils partagèrent, Roxane et lui n’eurent aucun enfant, ce qui suscita des interrogations qu’il garda pour lui-même. Mais ce bonheur trouva une fin violente avec la mort de Trystan, et quoiqu’il n’ait peut-être pas porté le coup de grâce, Arthur n’eut jamais de doute quant à la responsabilité d’Aetius d’Ivrey, devenu régent. Sans offrir la moindre opportunité à ce triste personnage de l’inclure dans une éventuelle purge et avant que la présence d’un bâtard du Borgne sur le trône de Diantra ne réveille les Chouans, il confia le destin du domaine à ses seigneurs et s’exila dans la Principauté de Thaar pour y disparaître.

Un malheur ne venant jamais seul, à la mort d’un ami et souverain, à la contrainte de quitter le confort d’une vie s’ajouta la mystérieuse disparition de Roxane et de sa dragonne peu après leurs arrivées de l’autre côté de l’Olienne. Brisé et désespéré, Arthur erra deux années durant dans les cités libres de la Principauté de Thaar et poussa jusqu’aux Terres Stériles, sur les traces de l’Empire Nisétien, en quête de chimères, d’espoir afin de retrouver sa compagne. Il revint finalement un temps à la civilisation, voyageant jusqu’en Péninsule pour faire ses adieux à ceux qu’il avait laissé derrière lui. Il avait l’intention de repartir, de la retrouver quel qu’en soit le prix, mais doutait d’en revenir… C’était une forme de suicide mais c’était la seule façon qu’il trouva de donner du sens à l’instant.
Affaibli physiquement, l’esprit décomposé, il s’égarait à nouveau dans les terres désolées avant de trouver refuge et asile auprès du clan d’une dragonnière, Arnhild. Là, et durant plusieurs mois, il reprit des forces, s’imprégnant de cette culture, apprenant et acceptant de devoir faire son deuil. Il quitta le clan et après une nouvelle traversée fut retrouvé à demi-mort en Ithri’Vaan et recueilli par la Dame Blanche de Thaar, intéressée par Monarth. Après avoir recouvré ses forces, il avait prit sa décision, laissant derrière lui les chimères qui, trois ans durant l’avaient conduites à arpenter les terres désolées de l’Est, il souhaitait reconstruire quelque chose à l’Ouest. Il confia Monarth à la Princesse-Marchande, ce dernier avait beaucoup souffert dans ces errements et Arthur ignorait aux devants de quoi il allait, c’est à contrecoeur pour l’épargner qu’il prit cette décision et retourna en Péninsule.

Et c’est là qu’intervient l’ironie du sort… Là que s’acharne le destin, pour le meilleur.

Son idée, en revenant en Péninsule était d’offrir ses services en qualité de mercenaires, de réunir une petite compagnie et de se spécialiser dans l’escorte des convois marchands et d’éviter de se retrouver engager dans les guerres péninsulaires. Après un premier boulot pour le compte de la soeur de la Baronne d’Alonna - désormais Marquise de Sainte Bethilde - Angélique de Broissieux et un aller-retour en Oësgard où il s’attacha quelques hommes, et alors qu’il repartait vers le sud en quête d’autres opportunités, l’ironie du sort frappa.
Dans les terres du nord, sous ses yeux apparut un Dragon Blanc qui n’était pas Leirn, un inconnu qui fila aussi rapidement qu’il vint, mais le mal était fait, l’obsession que l’ancien chevalier devenu mercenaire tentait de chasser s’imposa de nouveau, et il était prêt à repartir à la poursuite de cette chimère. Poursuivant vers le sud, attentif aux rumeurs comme un limier cherche la piste, il fit une rencontre singulière en la personne de la Gardienne de Néera, Jena Kastelord en route pour Beltrod, mais porteuse d’une mission. Le Dragon Blanc l’avait contacté et lui avait confié une quête nécessitant quelques braves. Évidemment, il accepta, et se prépara pour la suite jusqu’au retour de la Gardienne. En attendant, il croisa Johann, ancienne gradée de l’armée royale, devenue Dragonnière d’une Dorée et finalement criminelle en fuite sous Aetius, mais ils n’étaient pas fait pour s’entendre et se séparèrent très vite.
Quand revint la Gardienne au lieu de rendez-vous fixé, c’est à trois qu’ils s’engagèrent à la poursuite du Dragon, au début tout du moins… Après plusieurs jours de route, ils furent rejoint par un renfort de taille, Monarth, le dräke, rappelé par son compagnon durant l’absence de Jena et encouragé au départ après quelques déboires à Thaar, s’était épuisé pour regagner la Péninsule, mais les retrouvailles furent chaleureuses et Arthur eut le sentiment de retrouver une part de lui-même. C’était un allié de taille tandis que leurs pérégrinations les conduisaient dans les Monts Corbeaux, car un parfait éclaireur pour un groupe qui comptait une aveugle. Ils apprirent également que leur quête était devenue une course après qu’un chevalier, Gilles de Montclair, se soit lancé à son tour à la poursuite du Dragon.
Au terme d’une longue ascension qui coûta la vie à Caïrn, le garde du corps de la Gardienne, ils parvinrent jusqu’à de curieuses ruines dont ils ne purent saisir les origines, gardées par deux wyvern curieusement calmes - sous l’autorité du Dragon - que le dräke parvint à convaincre de les laisser passer. L’Oeuf les attendait là, confié à la Gardienne pour une obscure raison… Quelques jours auparavant, prêt à un bras de fer avec une Déesse, Arthur était parvenu à convaincre Jena de lui confier l’Oeuf.
C’est le coeur lourd du fait de perte de leur compagnon, malgré le succès de cette quête, qu’ils redescendirent, le chevalier se promettant qu’un jour, il viendrait récupérer Caïrn pour le ramener chez les siens avec la vérité. Lorsqu’il put confier Jena à des membres du Culte, il reprit la route.

C’est ici que commence plus d’une année de vagabondage, à l’écart des concentrations humaines, des grands chemins. Il fit, le premier mois un pèlerinage jusque dans le Médian, retournant au domaine de sa famille pour y déposer l’épée de Théodoric, symboliquement et pour lui-même, renonçant à son nom avant de remonter vers le Nord.
C’est à Serramire, non loin de Lourmel qu’éclot l’Oeuf, sous les yeux du chevalier mais également de la Dame de ces terres, Maélyne de Lourmel. Au premier contact, le lien s’était établit, s’enracinant profondément et puissamment avec l’impérieux mais simple besoin de manger. Il n’y avait plus de retour en arrière possible, et la chimère qu’il avait si longuement poursuivit avait finalement prit la forme d’une petite créature affamé. Non sans avoir demandé à la Dame de Lourmel de tenir secret ce qu’elle venait de voir, il ne s’attarda pas plus dans le Nord pour savoir si elle était fiable, il disparut dans les campagnes et les forêts, durant ce qui fut une année compliquée… Le dragonnet était incapable de voler, et par conséquent incapable de chasser par lui-même, ce qui le rendait particulièrement vulnérable et dépendant, et une année supplémentaire, le chevalier devenu vagabond dû mettre entre parenthèse un hypothétique projet personnel. En parallèle, il commença toutefois à faire ses plans, réfléchissant à un moyen sûr de conduire le dragonnet en Ithri’Vaan où il savait pouvoir disparaître, et à toute fin utile, se mit à vendre les fourrures du gibier qu’il chassait régulièrement pour se faire un petit pécule, espérant pouvoir acheter la traversée et le silence d’un capitaine vaanie.
A l’âge d’un an, et avec l’aide d’un dragonnier le contraignant à certains exercices et développant progressivement son autonomie, le dragonnet parvint à prendre son envol pour la première fois. L’intensité des émotions qui l’envahit alors se propagea sans retenue à travers le lien, noyant sous sa chaleur un dragonnier qui, de précieux instants partagea davantage. Il volait lui aussi, soulagé des entraves du sol, il s’épanouissait finalement, parvenu où était sa place. Dès lors, le lien qu’ils partageaient avait atteint un nouveau palier, plus intense, plus profond, plus étendue.

Ce premier vol était l’instant attendu… Un nouveau point de bascule qui offrit à l’un et à l’autre leur liberté et leur autonomie, toujours relativement faible, le dragon possédait désormais des atouts lui permettant de chasser par lui-même ou de distancer une menace, ce qui mettait un terme à la parenthèse et donna au dragonnier l’occasion de commencer à réfléchir pour lui-même.
Peu de temps après, au cours d’un vol, le Blanc trouva la Dorée de Johann, et au cours d’un moment partagé avec joie par les dragons, moins par leurs dragonniers respectifs, la Dorée offrit une multitude de souvenirs de dragons qu’elle tirait du Bronze d’Arnhild, un héritage de dragons nisétiens duquel le Blanc tira au fil du temps certaines connaissances.
Mais il était temps de partir, de quitter la Péninsule et de repartir vers l’Est, au moins jusqu’à ce que le jeune Blanc ne parvienne à maturité. La tâche ne fut pas aisée mais c’est finalement auprès d’un capitaine thaarie aux motivations floues - par foi ou pour s’attirer les faveurs de sa Princesse-Marchande, ou les deux - qu’il trouva son moyen de faire la traversée avec pour seule condition d’accepter une rencontre avec la Princesse et Maîtresse des Forges, Krish Al’Serat. Promesse tenue, bien que la méfiance et la posture extrêmement défensive du chevalier alimenta une certaine tension. Et pourtant, il écouta ses conseils lorsqu’elle suggéra qu’il attende que son dragon soit adulte et puissant avant de s’inviter dans le jeu des puissants en son propre nom.

Et c’est entre autre chose l’une des raisons qui l’amena à planifier un nouveau voyage, incapable déjà de tenir en place. Il voulait se rendre en Anaëh pour apprendre ce que les elfes pouvaient avoir garder en mémoire du passage des précédents dragons, mais il était convaincu également que les elfes ne représenteraient pas une menace pour son dragon ou pour lui-même, pour peu qu’il se pliait à leurs règles. C’est par l’entremise de la Dame-Blanche de Thaar, et particulièrement de l’un de ses proches, le sang-mêlé Eärnil, qu’il établit un premier contact avec l’Anaëh en la personne d’Enoriel, mage de l’Académie d’Alëandir et historienne dont la Princesse-Marchande avait entendu parler. Et puis… une occasion de se rendre jusqu’au coeur du territoire des elfes, ça ne se refuse pas. Milynéa, soucieuse de son image et consciente que les maladresses du dragonnier pouvait retomber sur elle lui attacha temporairement les services d’Eärnil, à la fois guide et professeur qui lui enseignera au fil des énnéades et mois suivants les règles et les comportements à prendre ainsi que les bases de la langue pour qu’il puisse, à terme, se débrouiller par lui-même.
Quand les échanges aboutirent enfin et qu’Enoriel accepta de leur garantir le sauf-conduit jusqu’en Alëandir, ils se mirent en route sans tarder. En soi, le voyage se passa sans heurt mais par le biais des songes troublés de Monarth, Arthur découvrit indirectement la Symphonie et la Discordance d’Aduram. Au cours du voyage, une fois parvenue en Anaëh, toutefois, les premières traces du changement apparurent, les premières écailles, grossières, trahissaient l’avancée d’un processus en cours. Il changeait, au-delà de son regard et de son caractère, son corps subissait lui aussi l’influence du dragon.
Dans un premier temps, il ne fut pas encore question d’enseignement mais de laisser un libre accès aux bibliothèques afin qu’il y conduise ses recherches, assisté d’un Eärnil pour traduire, mais cela ne dura qu’un temps. Trois mois après s’être mis d’accord sur une plage isolée d’Ithri’Vaan, les deux compagnons s’accordèrent à mettre entre parenthèse leurs recherches pour sa consacrer totalement à donner au dragonnier les moyens de communiquer seul et d’apprendre au fur et à mesure par la suite. Le sang-mêlé voulait repartir, retrouver Thaar, retrouver Milynéa. Aussi, vite, se consacrèrent-ils qu’à ce seul objectif. Au cours de cette période se passa un évènement attendu depuis un an, depuis que le dragon s’était mis à arpenter le ciel. Il était devenu suffisamment grand, suffisamment puissant pour le porter, lui. C’est ainsi qu’un beau jour ils volèrent ensemble… Une nouvelle fois, leur relation fut affectée par l’intensité des émotions qu’ils partageaient, et après quelques réticences et hésitations nerveuses, le dragonnier se laissa aller. Alors ils ne firent qu’un, et à mesure que s’accordaient leurs consciences s’accordaient leurs corps. L’un et l’autre, à la fois homme et dragon le temps d’un vol. Cette occasion fut également celle qui leur permit de rencontrer l’individu le plus grand qu’ils aient jamais croisé, l’elfe Loethwil et son Dragon-Fae qui fascina autant le blanc que le dragonnier.
Eärnil les quitta, son devoir accompli, et Arthur troqua ce professeur pour un autre, Maître-Mage de l’Esprit, Lùthon, qui tout d’abord accepta de le prendre sous son aile pour lui donner le vocabulaire et les concepts nécessaire pour qu’il soit comprit lorsqu’il tenterait de traduire ce qu’il ressentait en mot. Brique élémentaire après brique élémentaire, ils corrigèrent et complétèrent les enseignements qu’il avait déjà reçu, et petit à petit, de ces bases, ils façonnèrent ou consolidèrent des concepts plus avancés, car pour bien apprendre, il faut d’abord bien se comprendre… Surtout quand on touche à de l’intangible. Mais une nouvelle fois, un évènement vint changer l’objectif de cette formation.
Des quelques écailles sporadiques, la mû du dragonnier prit une tournure plus radicale et rapide, éprouvant la chaire et l’esprit de ce dernier jusqu’aux limites de l’acceptable. Deux ennéades durant, il fut rendu incapable par l’épuisement, toute son énergie dévorée par un processus accéléré. Il abandonna sa peau d’homme pour celle d’un dragon comme l’aurait fait un serpent, et ses traits et perceptions changèrent sensiblement, au point qu’il devint finalement capable de saisir la Trame, il pouvait apprendre l’Art. Et puisqu’il s’était montré naturellement enclin à manipuler l’art de l’esprit, Lùthon décida de le prendre définitivement pour apprenti et de lui enseigner ce qu’il avait besoin de savoir, intrigué désormais autant par son statut de dragonnier que par l’influence que le dräke, responsable selon lui de l’inclinaison du dragonnier, avait exercé sur lui, autant en ce qui concernait la pratique que la théorie.
Tout semblait aller vers un abandon de son passé lorsqu’il apprit par un message qui avait fait un bout de chemin que son ancien intendant et loyal sujet était mourant. C’est pourquoi il se rendit en Ancenis pour lui rendre un dernier hommage, mais quoique le dragon rendait insignifiante les distances, il ne parvint pas à temps pour lui faire ses adieux de son vivant. Une ennéade durant, il resta en Ancenis, participant aux cérémonies sous l’oeil curieux ou craintifs des autres villageois tandis que Pradias rendait nerveux les éleveurs en piochant dans leurs troupeaux. Ces initiatives attirèrent l’attention du jeune chevalier et fils du seigneur de Néris, Sangarah d’Orneyad et le départ aurait pu tourner mal, mais il n’en fut rien. Il revint en Anaëh, la résolution renforcée qu’il devait laisser son passé derrière lui et se saisir sans hésitation des promesses à venir.

Durant les années qui suivirent, il demeura l’essentiel du temps en Anaëh, apprenti-mage de Lùthon, il se montra un élève attentif, rigoureux et talentueux, adaptant ce qu’il savait et lui donnant une forme compatible à l’Art. Il en développa d’abord l’aspect méditatif, dont les exercices permettaient également de faire travailler sa concentration. Là, il prit conscience du foisonnement des vies et consciences insignifiantes au regard, à mesure qu’il lui fallait saisir les plus infimes étincelles de conscience des vies environnantes. Cette perception nouvelle, appuyée par ses lectures et réflexions l’amenèrent à relativiser sa position et son rapport aux vivants dans son ensemble. Ici, quelque part, il sembla se détourner de Néera et s’intéressa davantage à Kÿria, telle qu’elle paraissait aux regards des elfes, écoutant, apprenant, adoptant une part de ses préceptes, dont il se sentait désormais plus proche.
Ainsi guidé par son maître, appuyé par Monarth, il s’épanouit rapidement mais avec mesure, s’appliquant à ne pas brûler les étapes, il avait attendu et finalement désespéré en contemplant les mages de son entourage qu’il ne prit pas le risque de le perdre ou de le voir altérer par l’impatience. Cinq ans après ses débuts, il demeure un apprenti dont le professeur dut apprendre à accepter le tempérament et le besoin de voyager, arrangement qui prit la forme d'un contrat informel entre eux : il ne devait rien essayer de lui-même et ne pratiquer qu'en présence de Monarth, conscient des risques autant que de son rôle de garde-fou - ou ne souhaitant pas voir son compagnon perdre la tête.

Parallèlement à cela, quoique timidement et limité par un esprit vagabond et étranger, il s’intégra petit à petit dans la Cité Blanche, rendant de petits services variés, loin d’exploits qu’on pourrait imaginer d’un ancien chevalier ou d’un dragonnier, mais lui permettant de s’imprégner toujours davantage de la culture et de la manière des habitants d’Anaëh, de parfaire ses connaissances de la langue et des traditions. Néanmoins, à l’apparition des gobelins, il proposa son aide dans la gestion de cette menace, offrande ponctuellement ses services d’éclaireur, survolant les montagnes à la recherche d’une grotte ou d’une ouverture d’où pouvait sortir ces créatures. A quelques occasions, tant par souci de “devoir” que pour permettre à Pradias de s’exercer, ils initièrent des affrontements, abattant sur les peaux vertes une tempête blanche porteuse d’orage. C’est dans cette période qu’il abandonna définitivement le nom d’Arthur pour prendre celui de Drystan, une forme de nouvel hommage qu’il rendait à son ami et ancien roi.
Les exercices de Pradias consistaient en une exploitation plus variée et large de la Magie, naturellement doué pour manipuler les vents, à son autorité sur ces derniers et à l’exploitation qu’il en faisait pour amplifier les sons au point d’en faire une force de frappe, s’ajouter une manière que lui inspira Enoriel : condenser l’air pour manipuler ou pousser des objets. Néanmoins, l’usage qu’il pouvait en faire vint lors d’un vol. Drystan et Pradias, une idée précise en tête se lancèrent dans une série d’expérience qui avait vocation, à terme, de permettre au dragon de contrôler et d’amortir la chute du dragonnier en manipulant l’air et les vents, et tandis qu’ils avançaient dans leurs exercices à l’aide de poids, et devant les succès, vint l’idée inverse  : propulser et contrôler l’ascension - dans une certaine mesure toutefois, dans ce sens -, offrant ainsi des possibilités nouvelles, dans la mesure où ils se trouvaient à proximité.

Une autre des activités de ces deux-là, inspiré par ce qu’avait mis en avant le vol jusqu’en Ancenis, consista en quelques voyages à travers une bonne partie du continent, évitant les montagnes naines et les vastes marais de Faëlia inconnues de lui, autant que les terres stériles sur lesquels s’étendaient l’empire nisétien craignant les fantômes dormant dans les souvenirs des dragons. Si sa curiosité le poussa en direction du Puy d’Elda, lorsque le volcan fut en vue, il s’abstint d’aller plus loin et de prendre le risque d’attirer sur lui quelques néfastes attentions venues du sous-sol. Ces voyage, souvent une ennéade à la fois, avaient pour but de retrouver des repères connus depuis la nouvelle perspective qu’offrait le vol, de les associer à un nom, une idée ou une image dans l’esprit du dragon et de constituer une carte mentale du continent vu du ciel, pour l’un comme pour l’autre.

Il est impossible de conclure sans évoquer le retour des dragons… Des Verts de Sorcor dont il entendit les rumeurs, aux Blancs et Bleus de Nelen dont il fut averti par Milynéa Lythandas, demandant conseil, sa décision était la même, motivé par les mêmes raisons : Il fallait les laisser tranquille, leur donner du temps, ne pas se précipiter et c’est ce qu’il suggéra à la Princesse Marchande, mais surtout, il souhaitait achever sa formation et rien ne devait l’en détourner. Il fit toutefois une exception lorsque parvinrent la rumeur de l’Or, du Bronze et de l’Argent installés sur l’Île du Sanctuaire, souhaitant sans tarder que Pradias acquiert l’héritage et les connaissances qui auraient pu lui être transmis si il n’était pas venu trop tôt. (ce sujet faisant l’objet d’un jeu en cours, je ne m’attarderai pas davantage, ni n’évoquerai les éventuelles conséquences)

Inutile de s’attarder davantage, il lui faut désormais se saisir de l’avenir et de sa myriade de possibilité.


Dernière édition par Drystan le Dim 10 Mar 2019 - 1:26, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeSam 30 Mai 2009 - 23:02

Bon... comme prévu...
"Rien à dire. Stop.
Need tampon Trystan. Stop.
Puis validation. Stop."

Vu que le chef du SSR dépend quand même de Trystan il faut attendre de savoir si il y trouve quelque chose à redire, mais à priori y'a pas d'incohérence What a Face
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 31 Mai 2009 - 9:32

Ca me va très bien =)
Validé donc!
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 31 Mai 2009 - 9:36

Merci I love you
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 17 Fév 2013 - 20:00

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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeJeu 28 Fév 2013 - 22:49

RAS.

Je valide de nouveau la fiche.
Visiblement le manuscrit à besoin d'une mise à jour.

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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 27 Juil 2014 - 18:08

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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeJeu 31 Juil 2014 - 22:53

Alors ?
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 10 Aoû 2014 - 0:58

Voila, c'est prêt !
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 10 Aoû 2014 - 16:31

Rien à redire.

Drystan, Dragonnier [MAJ] Tampon13

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[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Chaotique neutre

Tu connais le chemin.
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeSam 2 Mar 2019 - 14:57

Fiche re-mise dans le présentoir pour être mise à jour, sur demande du joueur.

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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeMer 6 Mar 2019 - 21:05

Voilà, la mise à jour est postée !

Mes remerciements par avance pour celui qui va la valider.

Accessoirement, j'en profite pour demander une modification, pour la prise en compte post-ellipse, du Niveau Magique.

Voila voila !
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Artiön Laergûl
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeSam 9 Mar 2019 - 21:53


Du coup, pas grand chose à redire à la correction si ce n'est justement par rapport au niveau magique que tu vises avec Arthur Drystan.
Je veux bien entendre qu'il se soit depuis longtemps intéressé à la théorie, et je veux bien aussi comprendre que son lien avec Monarth, et plus tard avec Pradias lui donne l'opportunité d'expérimenter des choses auxquelles un mage de l'esprit lambda n'aurait pas accès... mais il faut aussi que tu te rendes compte que :

- Comme tout, apprendre la magie en tant qu'adulte est un peu plus compliqué qu'en tant qu'enfant.
- Arthur n'a finalement pas reçu bien longtemps d'enseignement "pratique" en magie. C'est au cours de l'ellipse qu'il jette son premier sortilège... donc obtenir le niveau d'Arcaniste aussi vite après, ce serait aller vraiment très vite en besogne.
- Explorer un lien depuis longtemps avec des créatures qui font presque partie de lui est une chose. Influencer des esprits lui opposant une résistance est une toute autre paire de manches.
- La magie de l'esprit est l'une des plus complexes à pratiquer. Le fait que chaque personne, et même chaque créature possède des "triggers" différents en rend la pratiques "généralisées" presque impossible.

Donc sachant ça j'ai du mal avec les passages genre :

Citation :
Par la suite, plus assuré, plus conscient par lui-même, il se mit à influencer les consciences environnantes, dans une certaine mesure uniquement, en essayant de troubler le moins possible l’ordre naturel par son intervention. D’abord les plus faibles, et à mesure qu’il gagnait en expérience et en assurance, s’intéressa à de plus complexes.

Citation :
Dans sa forme pratique, c’est d’abord un Art contemplatif et méditatif dans lequel Drystan se place en position d’observateur et scrute les consciences environnantes, s’attardant sur certaines au gré de sa curiosité et de son intérêt, sans toutefois intervenir.

Qui laissent entendre que Drystan soit capable d'un contact / d'une influence "généralisée" sur son entourage.

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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 10 Mar 2019 - 1:20

J'ai retiré la mention de toutes formes de pratiques d'influence, dans la partie Capacités Magiques et dans l'Histoire, on en reste donc à la perception (je parle de vies foisonnantes parce qu'au gré de ses observations, il le constatera) et selon les conditions vues ensemble, de l'observation un peu plus avancée pour des créatures simples.
Pour les peuples, seulement si consentement (ou conditions dans lesquelles l'esprit est affaibli) et au prix d'un gros effort.

Et j'ai modifié la "conclusion" de la partie apprentissage.

"Cinq ans après ses débuts, il demeure un apprenti dont le professeur dut apprendre à accepter le tempérament et le besoin de voyager, arrangement qui prit la forme d'un contrat informel entre eux : il ne devait rien essayer de lui-même et ne pratiquer qu'en présence de Monarth, conscient des risques autant que de son rôle de garde-fou - ou ne souhaitant pas voir son compagnon perdre la tête."

C'est bon pour toi ?
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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitimeDim 10 Mar 2019 - 12:40


C'est tout bon :proud: !

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MessageSujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ]   Drystan, Dragonnier [MAJ] I_icon_minitime

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