Nombre de messages : 1737 Âge : 35 Date d'inscription : 30/05/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 49 ans (42ème Jour de Barkios, An 967:X) Taille : 1,88m Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Drystan, Dragonnier [MAJ] Sam 30 Mai 2009 - 22:43
Possessions & Equipements : Fidèle à une certaine philosophie vagabonde, Drystan ne possède pas davantage que ce qu’il peut emporter avec lui à dos de dragon, à l’exception des carnets de notes qu’il confie à la surveillance de son mentor en Alëandir, contenu dans un coffre.
Dans de grandes sacoches en cuir d’hanglyosi est donc concentré ce qui lui paraît essentiel : Il possède quelques tenues et changes en plus de celle qu’il porte l’essentiel du temps, une simple et usée pour le travail et les soins du dragon, deux autres plus esthétiques et travaillées - faisant office de rémunération pour un service rendu à la Dame Blanche, Milynéa Lythandas - la première empruntant le style elfique, l’autre estréventin, ayant pour point commun des teintes bleues soulignées par de l’argent et un motif d’écaille relevant son “statut” mais également un renfort de cuir au niveau des épaules pour accueillir le dräke sans abîmer le tissu. Un nécessaire usé et simple pour la préparation de tisanes et un mortier ainsi qu’une petite réserve de diverses plantes pour la confection de simples baumes curatifs, mais essentiellement de quoi préparer des remontants et des breuvages facilitant la concentration, deux brosses, l’une petite, l’autre grande, aux poils épais pour les soins de ses compagnons, ainsi qu’un nécessaire à l’écriture et quelques carnets complète le contenu des sacoches. A cela peut s’ajouter, protéger dans un tube de cuir, la copie d’une carte du continent - imparfaite et incomplète - accompagnée de nombreuses annotations codées. Accessoirement, il possède arc, carquois et couteau qui ne sont employés que pour la chasse.
Pour tenue commune, Drystan parait avoir renoncé à la plupart des attributs d’un guerrier pour apparaître comme un mage itinérant, voir un mystique “sauvage”. Pour haut, une chemise grise surmonté d’un gilet de cuir marron dissimulent une cotte de maille, par dessus lesquels, pour les voyages, il porte une large pèlerine à capuche marron. Un pantalon olive et de hautes bottes remontant aux genoux de cuir d’hanglyosi font office de bas. Une large ceinture de cuir ceigne sa taille, qu’il a agrémenté de certaines pièces et gri-gri en os sculpté ou gravé au milieu desquels se trouvent une broche en argent représentant la tête d’un cerf, seule évocation subtile à l’emblème des Melasinir. Accroché à cette ceinture, une gourde, une petite sacoche supplémentaire contenant une partie de ses affaires, qu’il retire à ses grandes sacoches, en fonction des besoins et le couteau de chasse, en vue. Si il a renoncé à la plupart des attributs guerriers, il garde tout de même deux armes : Raumo (Tempête ou Orage), une épée courte en acier odelin suspendue à la taille, possédant une garde simple en cuivre et une poignée en laiton et os, ainsi qu’une dague elle aussi en acier odelin, qu’il dissimule à l’arrière. Enfin, pour bijoux, il porte de simples brassards de bronze aux motifs elfiques et un anneau d’argent, son focalisateur,en guise d’accessoire, un collier portant une amulette en bois, qu’il a fabriqué et taillé lui-même - elle n’a donc pas l’esthétique ou la précision d’un travail de professionnel, sans être particulièrement grossière - évoquant Kÿria et des bandes de cuir enroulé autour des poignets maintenu par des fibules en bronze.
Apparence : Né humain, il est aujourd’hui difficile de l’affirmer tant l’influence du dragon altère cette vérité.
Au premier abord, et si l’on écarte la présence des écailles, Drystan apparaît comme né du croisement des peuples elfe et humain qui aurait finalement reçu une part égale des uns et des autres. Par sa taille, il se situe dans la moyenne haute des humains mais semble juste pour les elfes, il en va de même pour sa physionomie générale qui emprunte davantage aux humains, quoique sa silhouette se soit affûtée depuis le début de son séjour en Anaëh pour imiter le caractère élancé et svelte, la musculature sèche et légèrement dessinée des elfes. Il en va de même pour les traits de son visage, et si ces derniers se sont affinés, si il présente des oreilles effilées - quoique bien moins longue que celle des elfes -, il n’en reste pas moins humain dans la structure générale.
Si il paraît donc comme le porteur d’un sang-mêlé, l’influence du dragon induit néanmoins un métissage supplémentaire. Sa peau est blanche, comme l’est celle d’un hybride, mais ne possède pas la même texture - qui est semblable à celle de son dragon -, et il est parfaitement imberbe, à l’exception de la longue chevelure tout aussi blanche qui le rapproche des elfes, et son corps, par endroit est couvert d’écailles. De très fines écailles ont succédé avec les années aux grossières premières esquisses sur son visage, lui rendant par la même occasion une apparence plus… humaine. Sur son visage elles dessinent des motifs, mettent en valeur ses yeux, remplacent les sourcils, soulignent l’ossature du crâne et subliment la balafre remontant au Siège de Diantra de l’Hiver 998, partant du front, interrompant autrefois un sourcil et venant mourir sur sa joue. Elles ont l’aspect brillant du nacre et ont de pâles reflets d’or et de bronze évoquant incontestablement les écailles du dräke qui l’accompagne. Sur ses mains, poignets, pieds et chevilles, elles sont moins fines mais en partage l’aspect. Enfin, les plus “épaisses” et grossières se trouvent au niveau des épaules, des omoplates et dans le dos, le long de la colonne vertébrales, celles-ci sont opaque, dénué des mêmes reflets que les autres.
Hormis cela, ayant retrouvé une seconde “jeunesse”, physique autant que mentale, son visage à retrouver le caractère avenant et la chaleur, le charme d’antan qui lui valut tant de succès à la cour de Diantra, si l’on parvient à passer outre les changements cités juste au dessus. Ses traits reflètent bien souvent la légèreté qui l’a gagné, mais son regard d’émeraude dont l’éclat plus intense paraît surnaturel suggère la sagacité et la maturité qui est sienne… quand il n’est pas couvert par le voile pâle qu’apporte la seconde paupière qu’il possède, adaptation empruntée et induite par le dragon pour protéger ses yeux durant le vol.
Taille : 1m88
Couleur des yeux : Émeraude
Personnalité : “Je vais me perdre, je le sais et le souhaite, au regard des hommes.” Ces mots sont les siens au mage Nakor tandis que la route des deux hommes se croisaient à Alëandir… Il n’a pas toujours tenu un tel discours, et plus d’une fois souhaita être en mesure de préserver ce qu’il pouvait, mais ce voeu s’éroda et se perdit finalement.
Longtemps, son esprit s’est alourdit de regrets et de remords d’une vie passée, s’est encombré des chaînes d’une servitude qu’il devait aux hommes, aux dieux, à quelques principes, à quelques valeurs, à quelques idéaux, à travers les serments et les promesses revêtant le caractère du sacré qu’il prononça au cours de sa vie. Entraîné par ces poids, contraint par ces chaînes qu’il s’était lui-même imposé, il n’a que très rarement vécu comme il le souhaitait au fond. Il dût se comportement comme le serviteur et le conseiller, comme le protecteur d’un peuple, d’une terre, comme le vertueux chevalier, comme l’époux endeuillé, comme le dernier fils, l’héritier d’une lignée honorable, comme le garant d’une existence un temps fragile… Il en fut ainsi jusqu’à l’instant où Pradias fut capable de se défendre et de chasser par lui-même. Le Premier Vol marque le début d’une renaissance qui prit plusieurs années à arriver à maturité tant la servitude et la nécessité d’être utile persistait. A cet instant précis, il n’était plus contraint par le dernier rôle qu’on lui confia… Il pouvait choisir. Ce qu’il fit, prenant le parti de lier plus qu’aucun de ses contemporains son existence à celle du dragon, y sacrifiant la contrainte d’être “humain”. Ce qu’il fit en décidant de se soulager de tout ce qui l’encombre.
Bien, ces bases posées, il devient possible de peindre le portrait de celui qui répond désormais au nom de Drystan.
Il conserve la grande curiosité qui fut toujours la sienne, ainsi qu’un esprit ouvert à ce qui lui est étranger, qui, avec son âge et son instruction lui confère une certaine sagesse acquise par l’expérience des gens, du monde qu’il a parcouru, mais également par la réflexion sur l’histoire, sur certaines valeurs, idées, sur les dieux également. Il bénéficie en outre d’une érudition sur certains sujets, fruit des recherches et lectures dans plusieurs grandes bibliothèques du continent autant que par ce qu’il parvint à tirer des souvenirs étrangers et anciens présents dans sa mémoire. Sa curiosité, une bonne mémoire et un certain don pour les langues lui permirent par ailleurs d’assimiler tant l’écrit que l’oral du Royaume de Diantra - c’est l’évidence -, la langue commune - et quelques variations - de la Principauté de Thaar, ainsi que celle d’Anaëh - tout au moins celle des Cités.
Il conserve également un certain “sens de l’honneur”, ainsi que certains principes et certaines valeurs fondamentales. Par “sens de l’honneur”, il faut comprendre qu’un engagement, une promesse, un éventuel serment conserve chez lui un caractère sacré aussi ne s’engage-t-il pas à la légère et ne promet-il pas monts et merveilles si il n’a pas la volonté ou les moyens de les réaliser. Il n’est pas naïf ou idiot au point de se confiner à la vérité, mais le mensonge chez lui n’autorise pas le parjure. Pour principes et valeurs, il demeure une part de l’esprit chevaleresque, alléger des obligations et de la rigueur stricte qu’il s’imposait autrefois. Il reste ainsi un défenseur de la Vie et du Choix, un homme de paix et de raison, un possible rempart préservant les faibles des forts. Il est un opposant à “l’Adversaire”, l’Incarnation de la Volonté de la Guerre quelque soit l’aspect ou le nom qu’on lui donne. Contrairement à bien des humains, en homme qui a médité son serment plutôt que de se contenter d’en récolter les fruits proposés, il considère ainsi la guerre comme une honte célébrée et glorifiée à tort, car l’échec de la raison et du bon sens, un mépris de quelques “forts “pour les vies humaines qu’ils sacrifient sans grande considération à des fins égoïstes et futiles. Toutes les guerres ne sont pas évitables, il le sait, mais celui qui verse le sang en quantité, non pour protéger les siens, mais pour conquérir plus de terres, pour quelques richesses supplémentaires, pour venger quelques affronts ou insultes dérisoires, même vainqueur, est méprisable. Tuer demeure chez lui le dernier recours, tout du moins, il préfère éviter les combats ou épargner ses adversaires, mais cette règle n’a plus rien d’absolue et s’adapte aux situations. D’abord limité aux “Enfants” - les peuples -, cette façon de voir s’est étendue à l’ensemble de l’Œuvre de Kÿria durant ses années de vagabondage, et particulièrement durant son séjour en Anaëh. Il adopte ainsi l’idée qu’il ne faut prélever à la Nature que ce qui est absolument nécessaire et, dans la mesure du possible, épargner même un prédateur trop entreprenant si il existe un moyen de le faire sans se mettre soi-même ou d’autres en danger.
Tant qu’à parler de croyances… Une “brève” parenthèse sur les siennes. Si il ne remet pas en doute la réalité divine, il n’accorde plus une confiance - et une foi - aveugle aux dieux, moins encore aux hommes et femmes qui prétendent parler en leurs noms et connaître leurs volontés - Avatars autant que prêtres - car les intentions des uns et des autres ne sont pas claires et le Voile montra que les Cinq pouvaient être terrible, la Demeure des Dieux apparaissant aujourd’hui pour lui comme un rappel permanent de cette réalité. De plus, il semble s’être détourné de Néera pour accorder une attention particulière aux enseignements de Kÿria, telle qu’elle est aux regards de ses Enfants. A cela s’ajoute qu’il adopte à sa manière l’existence des Eäla, esprits terrestres - pas nécessairement divine, donc - aux formes variées veillant ou habitant les bois. Il s’interroge sur ceux qui existèrent peut-être au delà de l’actuelle frontière d’Anaëh ou d’Aduram. Il pense ainsi qu’en des temps reculés, même les forêts de la Péninsule ou d’ailleurs étaient aussi vivante et qu’y résidaient ces mêmes esprits. Qu’un jour, les hommes, à la recherche de nouvelles ressources ou de nouvelles terres à exploiter, empiétèrent sur les forêts et finirent par chasser ou abattre ces esprits de la nature en même temps que leurs influences.
A l’instar de son dragon, Drystan est un esprit libre, un brin sauvage que son Art ouvrit davantage à la nature et aux créatures qui s’y épanouissent, lui donnant un regard particulier sur le monde qui l’entoure. Il préfère à présent les grands espaces naturels et l’abondance des existences et consciences plus simple à l’agitation trouble des villes dans lesquels il étouffe et ne supporte que très temporairement les endroits les plus restreints et fermés… En un mot comme en cent, il est devenu claustrophobe et ochlophobe - je vous laisse faire vos recherches -, à son insu sous l’influence de son dragon. Près d’une décennie a ne surtout côtoyer que des lézards, à baigner dans une communication plus franche et ouverte ont largement entamé ses capacités en matière de communication, il peut se montrer maladroit. Néanmoins, cette maladresse sera le fruit d’une volonté de légèreté et de plaisanterie, souvent d’un manque de sérieux ou d’une honnêteté mal dosée, non plus d’une rigidité extrême. Mais il n’a pas perdu totalement la main, adoptant un rôle un brin mystique, considérant et jouant avec l’imaginaire collectif et enrobe son discours d’une part de magie et de mystère, tant et si bien qu’avec ses considérations totalement décalé, il peut apparaître, à dessein, comme un fou. Bon vivant, il vit dans l’instant présent, cueillant les bonheurs et les plaisirs immédiat qui s’offrent à lui, visiblement insouciant quant aux querelles du passé autant que des conséquences sur l’avenir. Il ne veut plus s’embarrasser de ces considérations et croque la vie à pleine dent. Néanmoins, il n’oublie pas totalement, et une part de lui-même demeure vigilante car si il tend à éviter la querelle, il sait la nature des peuples et s’en défend pour se préserver au besoin.
Enfin, parlons de sa relation avec ses deux compagnons, et particulièrement celle qu’il entretient avec son dragon. Deux esprits s’accordent, fondent et se confondent, se complètent sans que l’une ne semblent dominer l’autre. C’est ainsi qu’on peut décrire brièvement la relation de Drystan et de Pradias, une vison renforcée par les changements du dragonnier. En évoluant comme il le fit, il écarta de son raisonnement des obstacles pouvant les freiner ou contrarier les vues du dragon, ils devinrent compatibles. Ils fonctionnent ensemble, et dans certaines circonstances intenses, un vol ou un combat, par exemple, peuvent en venir à se mouvoir comme un seul, ils partagent perceptions, sensations, considérations, l’un et l’autre peuvent tirer profit des différences. Du dragon, Drystan retire surtout la grande liberté du vol, l’effondrement des distances, la puissance et l’autorité, la facilité qu’il perçoit dans l’attitude et la prise qu’à le dragon sur son environnement, c’est à lui qu’il doit d’avoir pu s’affranchir. Au dragon, il apporte un autre regard, celui des peuples, ses connaissances et sa compréhension mais également un sens de la stratégie en cas de combat qu’il ne possède pas d’emblée. Se séparant parfois plusieurs jours, car cultivant une certaine indépendance, l’un comme l’autre, ils sont indissociables et forment les deux facettes d’une seule puissante entité.
Capacités magiques : Aussi curieux que puissent paraître ces mots… La nature et les origines de l’Art de Drystan reposent dans la relation qu’il entretient depuis dix-sept ans avec le dräke, Monarth.
Dix-sept ans plus tôt, il envisagea un apprentissage sans avoir jusqu’à lors fait montre du moindre talent, et il le poursuivit tout au long des années où il régna sur l’Ancenois. Mais celui qui voulait développer quelques arts de soins n’obtint rien, sinon de solide connaissance théorique et une conviction dépitée qu’il ne possédait peut-être pas ce qu’il fallait pour aller plus loin. Et il en resta là plusieurs années… Des années de vagabondage durant lesquelles sa vie se lia à celle d’un dragon… Il en resta là jusqu’à se retrouver en Alëandir, la Cité Blanche, ne fréquentant les mages que pour parfaire des connaissances théoriques qui devaient l’aider à s’exprimer quant à ce qu’il ressentait dans sa relation avec le dragon. C’était là tout d’abord la seule raison de l’apprentissage qu’il devait recevoir. Il en resta là jusqu’à ce qu’un changement se produise au-delà de la chair, et alors, il perçut la Trame, il perçut d’autres esprits qui lui semblaient familière, qu’il tenta d’effleurer comme il savait le faire. Si il fut interrompu, la sensation demeure l’une des plus grisante qu’il connut. Lui qui avait renoncé, il était sensible et capable. Dès lors, son maître lui enseigna non seulement ce qui était convenu au départ mais le prit comme apprenti pour parvenir à contrôler et développer son Art, en y mêlant le dräke qui n’était pas étranger à la situation. Car au cours de ces dix-sept ans, c’est la relation entre Drystan et Monarth qui constitue son véritable enseignement. Au contact d’un dräke pointilleux, il apprit à reconnaître et à manipuler des perceptions, des émotions, des sentiments et des souvenirs, afin d’améliorer leur communication et la rendre plus fine et précise autant qu’agréable pour le reptile. Il était devenu particulièrement doué, à son insu. Tout du moins, tant qu’il reposait sur les liens qu’il partageait et qui étaient initié par ses deux lézards. Il dut désapprendre certaines “mauvaises habitudes”, transposés ce qu’il savait dans une forme plus adaptée mais également apprendre tout ce qu’un jeune mage qui commence à manipuler la Trame doit savoir et faire.
Concrètement, son Art est une imitation d’une partie des facultés innées des dräkes, tout du moins, cela en prend le chemin. Dans sa forme pratique, c’est un Art contemplatif et méditatif dans lequel Drystan se place en position d’observateur et scrute les consciences environnantes, s’attardant sur certaines au gré de sa curiosité et de son intérêt, sans toutefois intervenir. A travers cet aspect, il alimente l’idée qu’il est part d’un tout, de ce que les elfes appellent Œuvre, dont le liant est la Trame, comme doit l’être la Symphonie. Il apprend et observe l’ordre naturel et les comportements des êtres, qu’ils soient issus des Peuples ou de la Nature.
Dernier point, et non des moindres… Les phobies qu’il a développé ont un effet sur son Art… Dans une cité agitée, au milieu d’une foule ou bien dans un espace réduit et fermé, il lui sera difficile de se concentrer suffisamment sur l’Art pour être efficace et affûté, tout occupé qu’il sera à garder son calme ordinaire et à dissimuler le mal-être qui le gagne.
Histoire
Il est peu probable que la moindre augure ait pu anticiper la trajectoire qui façonna le dragonnier…
Né en 967 du Xème Cycle au sein d’une branche cadette de la noble famille des Melasinir, reconnue pour les loyaux chevaliers qu’ils offrirent aux ducs d’Erac des siècles durant et la fidélité sans faille qu’ils dévouèrent à la famille ducale, il est peu dire qu’il ne fit rien de ce que son père désira pour son fils. Dans l’esprit de ce dernier, nulle volonté de servir la famille ducale, le seul fils qui survécu à ses premières années se devait d’être le moyen pour lui de faire grossir son patrimoine et sa fortune par des alliances fructueuses… Cela laisse entrevoir l’étendue de la déception qu’il représente certainement dans l’esprit de son défunt père.
Quoiqu’il en soit, le jeune Arthur rejoignit rapidement la cour d’Erac pour y recevoir son instruction complète, et c’est par l’entremise de son oncle, chevalier et proche de Charles d’Erac, qu’il fit la rencontre de Trystan, héritier du duché et source de nombreuses rumeurs peu flatteuses, ce dont il se moquait bien à l’époque. Au fil des années, la relation entre les deux garçons devint une solide amitié qui ne manqua pas de retenir certaines attentions, l’une d’elle remarquant également la curiosité du jeune garçon, autant que son habitude de se mêler aux servantes ou à se dissimuler là où il n’était pas nécessairement le bienvenu pour écouter les bruits et les ragots, autant qu’une certaine aptitude pour le chapardage. Le Maître-Espion de Charles vit dans cette jeunesse un outil encore brut qu’il pourrait mettre à la disposition de l’héritier, et à l’insu de ses parents et particulièrement de son oncle, il se mit à lui donner des défis, l’employer et à le former à travers des jeux. Quelques années plus tard, le tour du Maître-Espion était découvert, mais trop tard, Charles eut le dernier mot, suivit les suggestions de son conseiller et Arthur devint “officiellement” l’apprenti de ce dernier malgré les protestations de son oncle qui lui aurait préféré une voie plus honorable. Dès lors, Arthur commença à voyager, dans tout l’Eraçon tout d’abord, et au-delà, dans les terres vassales, au gré de certaines tâches et missions. Cette vie lui plaisait d’autant plus qu’il était doué, qu’il prit conscience de son charme et de tout ce qu’il pouvait obtenir en usant de ses talents.
Quand il fut en âge, la “réalité” le rattrapa quand son père décida de le marier à son insu à la fille d’un riche bourgeois. Elle n’était guère plaisante à l’oeil, et le jeune homme n’assura jamais son devoir conjugal, au mépris des jugements qu’il aurait eu à affronter… Pourtant, et malgré une probable déception à ne pouvoir s’attirer l’attention d’un si plaisant parti, la jeune femme n’en dit jamais rien, multipliant les amants, s’assurant le silence des servantes qui ne pouvaient ignorer ces faits. Il poursuivait son chemin, outil de la justice discrète du duché d’Erac, ignorant les remarques de son père quant à l’absence d’héritier - il ne lui vint jamais à l’esprit de se dédouaner en suggérant que son épouse soit stérile - mais bientôt, cette double vie le lassa et il décida de se libérer de ses obligations contraintes… Employant ses connaissances nouvelles, il empoisonna et tua à petit feu son épouse pour simuler un mal qui devait l’emporter au cours d’un hiver. C’est là qu’il quitta l’Eraçon et rejoignit Trystan à Diantra. Au cours des années suivantes, il prit ses aises, tant à la lumière que dans l’ombre, devenu l’outil de la justice royale au service d’Ultuant, il disposa progressivement ses propres pions en vue de s’élever, et c’est tout naturellement - car il le servait déjà à Erac - qu’il fut désigné Maître-Espion lorsque Trystan accéda finalement au trône.
Mais relativement aux efforts qu’il fallut déployer pour y parvenir, cette vie parut ne durer qu’un souffle, et le temps avait fini par affecter son regard sur le monde qui l’entourait. Il finit par mépriser la noblesse à laquelle il appartenait pourtant… quelques années à peine avant que la Révolte des Barons, sa “mort”, un sacrifice pour assurer la retraite du couple royal, celle de son cousin Théodoric et sa rencontre avec Roxane ne bouleversent la trajectoire qu’il poursuivait.
L’Hiver de l’Année 998 fut en effet marqué par une révolte orchestrée par Oësgard, Olysséa, Ancenis et Hautval et la prise de Diantra au cours duquel le Palais Royal fut le théâtre de combats qui n’avaient vocation qu’à gagner le temps nécessaire pour permettre la fuite du Roi. Désavantagée par le nombre, désorganisée, les dernières forces loyalistes auxquelles Arthur se joignit firent ce qu’elles purent pour préserver la Couronne, et réussir au prix du sang. Dans un couloir du palais, au milieu des corps agonisant ou sans vie, il effleura l’entrée du Royaume d’en-dessous-les-flots mais en fut rappelé par la prière d’une jeune prêtresse de Néera, Roxane Amras. L’esprit égaré, il sembla flotter, emporté par un dragon onirique et lorsqu’il se réveilla, c’était en périphérie de la capitale, à l’écart des combats, la jeune femme à ses côtés. Dès le premier contact, il avait été conquis par la fascinante et mystérieuse prêtresse à la chevelure immaculée et aux yeux améthyste , et si on peut décemment imaginer le vertige d’avoir survécu à l’enfer et le soulagement d’avoir été sauvé pour cause première, il n’en était rien. Elle demeura dans ses pensées alors qu’il passait pour mort, se remettant de ses blessures à l’abri des regards et laissant passer la guerre, et son absence ne fit qu’accroître la prise qu’elle avait sur lui. C’est à l’occasion du Tournoi Royal de l’Année 999 qu’il la retrouva. Il avait choisi cet événement pour revenir d’entre les morts, empruntant le nom de Grégoire de Mélau, représentant un petit seigneur qui figurait parmi ses connaissances. Elle réapparut pour lui donner sa faveur, puis pour le féliciter de sa première victoire dans la lice, lui offrant un premier baiser avant de parler d’une catastrophe à venir dont elle serait responsable. En vérité, et aussi vite qu’était revenue cette apparition enchanteresse, elle disparut à nouveau avec l’attitude de celle qui pensait ne pas revenir un jour. Ce même jour, alors qu’il s’était rendu à la Cathédrale pour trouver des réponses, et alors qu’il s’entretenait avec la Gardienne, c’est manifestement la Déesse-Mère elle-même qui lui apporta des réponses, et suscita autant de trouble que de questions à méditer. Difficile de déterminer ce que cette improbable rencontre eut comme influence sur lui. Ce tournoi fut l’occasion pour lui de briller, soucieux d’être digne de son héritage, soucieux d’être digne de la faveur qu’elle lui donna, si il n’avait rien d’impressionnant, il fit montre d’une endurance et d’une efficacité redoutable, et acquis bien malgré lui le surnom de “Mentor”, se hissant jusqu’en demi-finale avant de finir brutalement son parcours contre le Taureau du Sud, Harnyll de Hetalia. Là, et bien qu’il aurait préféré faire les choses autrement, il revint d’entre les morts, blessé, sous le silence d’une foule qui ne savait pas bien comment réagir. Après cela, et au cours d’un entretien avec le Roi, il annonça sa volonté de ne pas retrouver sa place de Maître-Espion, il fut adoubé et élevé Baron d’Ancenis après que la lignée du Borgne ait été déchu et condamné à l’exil. Il n’était pas effrayé par cette nouvelle charge - car c’est ainsi qu’il la considéra -, bien que s’imposer dans une terre rebelle et aussi fière ne s’annonçait pas comme une chose aisée.
C’est ici que tout bascule…
Alors qu’il organisait le déménagement de ses effets personnels pour les envoyer en Ancenis, elle réapparut à nouveau… Roxane était là, bien vivante, ce qui tenait d’un miracle puisque selon ses propres mots, elle avait tenté de se jeter d’une falaise pour mettre un terme à son existence. Mais elle était revenue, pour lui. Ils discutèrent, se dévoilèrent et se promirent presque l’un à l’autre, Roxane, effrayée par ce qu’elle était, par ce que cela signifiait tentant de s’échapper à nouveau, lui balayant ces obstacles hypothétiques et lointains, voulant vivre l’instant et ne pas la perdre. Il n’avait jamais aimé sincèrement, pleinement avant de la rencontrer, il ne voulait pas la perdre, quel qu’en soit la raison. Elle allait l’accompagner en Ancenis, elle allait l’aider à reprendre en main ces terres, à établir un pont entre la noblesse et le culte, elle prendrait la place qu’elle occupait déjà à son insu dans sa vie. Et c’est à cette occasion qu’il fut introduit dans le secret de l’existence des dragons.
Reprendre en main une terre rebelle n’était pas chose aisée, mais Arthur ne s’y rendit qu’une idée bien précise en tête. Il réunit les seigneurs, et sans négociation aucune, les excusa, considérant qu’au contraire du Borgne, ils avaient été fidèles à leurs serments. Il choisit, non d’imposer sa marque mais de prendre conseil auprès d’eux afin d’adopter leurs manières. De défendre et de faire prospérer ce qu’on lui confiait plutôt que de désirer davantage. Fidèle à ses valeurs nouvelles, il choisit donc d’être le serviteur et protecteur de son peuple, de ses terres plutôt que de se voir comme le propriétaire, de considérer ses devoirs avant ses droits. Dans les mois qui suivirent, il eut plusieurs occasions de gagner les faveurs de ses seigneurs… Prenant la défense de Mons contre Helderion et Hautval, jusque devant le Roi lors de la Querelle de Mons, ou bien lors du soulèvement des Chouans, organisé par l’un des fils d’Aemon avec la complicité de certains membres de la guilde marchande dirigeant Berdes. Écrasant et asseyant son autorité, il se gagna la sympathie de Berdes en ne profitant pas de l’occasion pour renforcer son emprise sur la cité libre. Quant au peuple… Outre son rapprochement avec le Culte de Néera, c’est sans doute lors du Voile et lorsque la Brume Luminescente s’installa sur Diantra qu’il gagna son estime. D’abord, il recueillit les âmes égarés qui sortaient de la Brume, ensuite, il décida de se rendre jusqu’à la capitale, épicentre probable du phénomène, pour en trouver la source et tenter d’y mettre un terme. Dans la Brume, il manqua de perdre l’esprit mais fut sauvé par l’intervention de Monarth, dräke d’or et de bronze apparut quelques ennéades plus tôt dans les jardins du château, intrigué par la présence de Leirn. Ce dernier se lia à Arthur et le préserva par la suite des effets de la Brume tandis que Leirn s’employait à faire de même avec Roxane. Appuyé de ce renfort inattendu, ils purent ensemble poursuivre jusqu’à trouver la Gardienne, habité par la Déesse, et sans qu’il eut de réponse, le phénomène s’acheva. Bien qu’humble vis à vis de ce qu’il avait vécut, son acte de foi lui gagna le coeur de la population. Revenu vivant et l’esprit intact, quoiqu’à présent lié à celui de Monarth, il ne perdit pas de temps et au cours d’une retraite bien méritée dans les montagnes, demanda la main de Roxane… Qu’importe les remarques que cela suscita, il présenta cette union comme celui de la noblesse et du culte d’Ancenis. Et pendant cinq années durant lesquelles il dirigea Ancenis, celle-ci prospéra et put se reconstruire et retrouver grâce aux yeux de la Couronne. Toutefois, comme une ombre au tableau, et malgré le bonheur qu’ils partagèrent, Roxane et lui n’eurent aucun enfant, ce qui suscita des interrogations qu’il garda pour lui-même. Mais ce bonheur trouva une fin violente avec la mort de Trystan, et quoiqu’il n’ait peut-être pas porté le coup de grâce, Arthur n’eut jamais de doute quant à la responsabilité d’Aetius d’Ivrey, devenu régent. Sans offrir la moindre opportunité à ce triste personnage de l’inclure dans une éventuelle purge et avant que la présence d’un bâtard du Borgne sur le trône de Diantra ne réveille les Chouans, il confia le destin du domaine à ses seigneurs et s’exila dans la Principauté de Thaar pour y disparaître.
Un malheur ne venant jamais seul, à la mort d’un ami et souverain, à la contrainte de quitter le confort d’une vie s’ajouta la mystérieuse disparition de Roxane et de sa dragonne peu après leurs arrivées de l’autre côté de l’Olienne. Brisé et désespéré, Arthur erra deux années durant dans les cités libres de la Principauté de Thaar et poussa jusqu’aux Terres Stériles, sur les traces de l’Empire Nisétien, en quête de chimères, d’espoir afin de retrouver sa compagne. Il revint finalement un temps à la civilisation, voyageant jusqu’en Péninsule pour faire ses adieux à ceux qu’il avait laissé derrière lui. Il avait l’intention de repartir, de la retrouver quel qu’en soit le prix, mais doutait d’en revenir… C’était une forme de suicide mais c’était la seule façon qu’il trouva de donner du sens à l’instant. Affaibli physiquement, l’esprit décomposé, il s’égarait à nouveau dans les terres désolées avant de trouver refuge et asile auprès du clan d’une dragonnière, Arnhild. Là, et durant plusieurs mois, il reprit des forces, s’imprégnant de cette culture, apprenant et acceptant de devoir faire son deuil. Il quitta le clan et après une nouvelle traversée fut retrouvé à demi-mort en Ithri’Vaan et recueilli par la Dame Blanche de Thaar, intéressée par Monarth. Après avoir recouvré ses forces, il avait prit sa décision, laissant derrière lui les chimères qui, trois ans durant l’avaient conduites à arpenter les terres désolées de l’Est, il souhaitait reconstruire quelque chose à l’Ouest. Il confia Monarth à la Princesse-Marchande, ce dernier avait beaucoup souffert dans ces errements et Arthur ignorait aux devants de quoi il allait, c’est à contrecoeur pour l’épargner qu’il prit cette décision et retourna en Péninsule.
Et c’est là qu’intervient l’ironie du sort… Là que s’acharne le destin, pour le meilleur.
Son idée, en revenant en Péninsule était d’offrir ses services en qualité de mercenaires, de réunir une petite compagnie et de se spécialiser dans l’escorte des convois marchands et d’éviter de se retrouver engager dans les guerres péninsulaires. Après un premier boulot pour le compte de la soeur de la Baronne d’Alonna - désormais Marquise de Sainte Bethilde - Angélique de Broissieux et un aller-retour en Oësgard où il s’attacha quelques hommes, et alors qu’il repartait vers le sud en quête d’autres opportunités, l’ironie du sort frappa. Dans les terres du nord, sous ses yeux apparut un Dragon Blanc qui n’était pas Leirn, un inconnu qui fila aussi rapidement qu’il vint, mais le mal était fait, l’obsession que l’ancien chevalier devenu mercenaire tentait de chasser s’imposa de nouveau, et il était prêt à repartir à la poursuite de cette chimère. Poursuivant vers le sud, attentif aux rumeurs comme un limier cherche la piste, il fit une rencontre singulière en la personne de la Gardienne de Néera, Jena Kastelord en route pour Beltrod, mais porteuse d’une mission. Le Dragon Blanc l’avait contacté et lui avait confié une quête nécessitant quelques braves. Évidemment, il accepta, et se prépara pour la suite jusqu’au retour de la Gardienne. En attendant, il croisa Johann, ancienne gradée de l’armée royale, devenue Dragonnière d’une Dorée et finalement criminelle en fuite sous Aetius, mais ils n’étaient pas fait pour s’entendre et se séparèrent très vite. Quand revint la Gardienne au lieu de rendez-vous fixé, c’est à trois qu’ils s’engagèrent à la poursuite du Dragon, au début tout du moins… Après plusieurs jours de route, ils furent rejoint par un renfort de taille, Monarth, le dräke, rappelé par son compagnon durant l’absence de Jena et encouragé au départ après quelques déboires à Thaar, s’était épuisé pour regagner la Péninsule, mais les retrouvailles furent chaleureuses et Arthur eut le sentiment de retrouver une part de lui-même. C’était un allié de taille tandis que leurs pérégrinations les conduisaient dans les Monts Corbeaux, car un parfait éclaireur pour un groupe qui comptait une aveugle. Ils apprirent également que leur quête était devenue une course après qu’un chevalier, Gilles de Montclair, se soit lancé à son tour à la poursuite du Dragon. Au terme d’une longue ascension qui coûta la vie à Caïrn, le garde du corps de la Gardienne, ils parvinrent jusqu’à de curieuses ruines dont ils ne purent saisir les origines, gardées par deux wyvern curieusement calmes - sous l’autorité du Dragon - que le dräke parvint à convaincre de les laisser passer. L’Oeuf les attendait là, confié à la Gardienne pour une obscure raison… Quelques jours auparavant, prêt à un bras de fer avec une Déesse, Arthur était parvenu à convaincre Jena de lui confier l’Oeuf. C’est le coeur lourd du fait de perte de leur compagnon, malgré le succès de cette quête, qu’ils redescendirent, le chevalier se promettant qu’un jour, il viendrait récupérer Caïrn pour le ramener chez les siens avec la vérité. Lorsqu’il put confier Jena à des membres du Culte, il reprit la route.
C’est ici que commence plus d’une année de vagabondage, à l’écart des concentrations humaines, des grands chemins. Il fit, le premier mois un pèlerinage jusque dans le Médian, retournant au domaine de sa famille pour y déposer l’épée de Théodoric, symboliquement et pour lui-même, renonçant à son nom avant de remonter vers le Nord. C’est à Serramire, non loin de Lourmel qu’éclot l’Oeuf, sous les yeux du chevalier mais également de la Dame de ces terres, Maélyne de Lourmel. Au premier contact, le lien s’était établit, s’enracinant profondément et puissamment avec l’impérieux mais simple besoin de manger. Il n’y avait plus de retour en arrière possible, et la chimère qu’il avait si longuement poursuivit avait finalement prit la forme d’une petite créature affamé. Non sans avoir demandé à la Dame de Lourmel de tenir secret ce qu’elle venait de voir, il ne s’attarda pas plus dans le Nord pour savoir si elle était fiable, il disparut dans les campagnes et les forêts, durant ce qui fut une année compliquée… Le dragonnet était incapable de voler, et par conséquent incapable de chasser par lui-même, ce qui le rendait particulièrement vulnérable et dépendant, et une année supplémentaire, le chevalier devenu vagabond dû mettre entre parenthèse un hypothétique projet personnel. En parallèle, il commença toutefois à faire ses plans, réfléchissant à un moyen sûr de conduire le dragonnet en Ithri’Vaan où il savait pouvoir disparaître, et à toute fin utile, se mit à vendre les fourrures du gibier qu’il chassait régulièrement pour se faire un petit pécule, espérant pouvoir acheter la traversée et le silence d’un capitaine vaanie. A l’âge d’un an, et avec l’aide d’un dragonnier le contraignant à certains exercices et développant progressivement son autonomie, le dragonnet parvint à prendre son envol pour la première fois. L’intensité des émotions qui l’envahit alors se propagea sans retenue à travers le lien, noyant sous sa chaleur un dragonnier qui, de précieux instants partagea davantage. Il volait lui aussi, soulagé des entraves du sol, il s’épanouissait finalement, parvenu où était sa place. Dès lors, le lien qu’ils partageaient avait atteint un nouveau palier, plus intense, plus profond, plus étendue.
Ce premier vol était l’instant attendu… Un nouveau point de bascule qui offrit à l’un et à l’autre leur liberté et leur autonomie, toujours relativement faible, le dragon possédait désormais des atouts lui permettant de chasser par lui-même ou de distancer une menace, ce qui mettait un terme à la parenthèse et donna au dragonnier l’occasion de commencer à réfléchir pour lui-même. Peu de temps après, au cours d’un vol, le Blanc trouva la Dorée de Johann, et au cours d’un moment partagé avec joie par les dragons, moins par leurs dragonniers respectifs, la Dorée offrit une multitude de souvenirs de dragons qu’elle tirait du Bronze d’Arnhild, un héritage de dragons nisétiens duquel le Blanc tira au fil du temps certaines connaissances. Mais il était temps de partir, de quitter la Péninsule et de repartir vers l’Est, au moins jusqu’à ce que le jeune Blanc ne parvienne à maturité. La tâche ne fut pas aisée mais c’est finalement auprès d’un capitaine thaarie aux motivations floues - par foi ou pour s’attirer les faveurs de sa Princesse-Marchande, ou les deux - qu’il trouva son moyen de faire la traversée avec pour seule condition d’accepter une rencontre avec la Princesse et Maîtresse des Forges, Krish Al’Serat. Promesse tenue, bien que la méfiance et la posture extrêmement défensive du chevalier alimenta une certaine tension. Et pourtant, il écouta ses conseils lorsqu’elle suggéra qu’il attende que son dragon soit adulte et puissant avant de s’inviter dans le jeu des puissants en son propre nom.
Et c’est entre autre chose l’une des raisons qui l’amena à planifier un nouveau voyage, incapable déjà de tenir en place. Il voulait se rendre en Anaëh pour apprendre ce que les elfes pouvaient avoir garder en mémoire du passage des précédents dragons, mais il était convaincu également que les elfes ne représenteraient pas une menace pour son dragon ou pour lui-même, pour peu qu’il se pliait à leurs règles. C’est par l’entremise de la Dame-Blanche de Thaar, et particulièrement de l’un de ses proches, le sang-mêlé Eärnil, qu’il établit un premier contact avec l’Anaëh en la personne d’Enoriel, mage de l’Académie d’Alëandir et historienne dont la Princesse-Marchande avait entendu parler. Et puis… une occasion de se rendre jusqu’au coeur du territoire des elfes, ça ne se refuse pas. Milynéa, soucieuse de son image et consciente que les maladresses du dragonnier pouvait retomber sur elle lui attacha temporairement les services d’Eärnil, à la fois guide et professeur qui lui enseignera au fil des énnéades et mois suivants les règles et les comportements à prendre ainsi que les bases de la langue pour qu’il puisse, à terme, se débrouiller par lui-même. Quand les échanges aboutirent enfin et qu’Enoriel accepta de leur garantir le sauf-conduit jusqu’en Alëandir, ils se mirent en route sans tarder. En soi, le voyage se passa sans heurt mais par le biais des songes troublés de Monarth, Arthur découvrit indirectement la Symphonie et la Discordance d’Aduram. Au cours du voyage, une fois parvenue en Anaëh, toutefois, les premières traces du changement apparurent, les premières écailles, grossières, trahissaient l’avancée d’un processus en cours. Il changeait, au-delà de son regard et de son caractère, son corps subissait lui aussi l’influence du dragon. Dans un premier temps, il ne fut pas encore question d’enseignement mais de laisser un libre accès aux bibliothèques afin qu’il y conduise ses recherches, assisté d’un Eärnil pour traduire, mais cela ne dura qu’un temps. Trois mois après s’être mis d’accord sur une plage isolée d’Ithri’Vaan, les deux compagnons s’accordèrent à mettre entre parenthèse leurs recherches pour sa consacrer totalement à donner au dragonnier les moyens de communiquer seul et d’apprendre au fur et à mesure par la suite. Le sang-mêlé voulait repartir, retrouver Thaar, retrouver Milynéa. Aussi, vite, se consacrèrent-ils qu’à ce seul objectif. Au cours de cette période se passa un évènement attendu depuis un an, depuis que le dragon s’était mis à arpenter le ciel. Il était devenu suffisamment grand, suffisamment puissant pour le porter, lui. C’est ainsi qu’un beau jour ils volèrent ensemble… Une nouvelle fois, leur relation fut affectée par l’intensité des émotions qu’ils partageaient, et après quelques réticences et hésitations nerveuses, le dragonnier se laissa aller. Alors ils ne firent qu’un, et à mesure que s’accordaient leurs consciences s’accordaient leurs corps. L’un et l’autre, à la fois homme et dragon le temps d’un vol. Cette occasion fut également celle qui leur permit de rencontrer l’individu le plus grand qu’ils aient jamais croisé, l’elfe Loethwil et son Dragon-Fae qui fascina autant le blanc que le dragonnier. Eärnil les quitta, son devoir accompli, et Arthur troqua ce professeur pour un autre, Maître-Mage de l’Esprit, Lùthon, qui tout d’abord accepta de le prendre sous son aile pour lui donner le vocabulaire et les concepts nécessaire pour qu’il soit comprit lorsqu’il tenterait de traduire ce qu’il ressentait en mot. Brique élémentaire après brique élémentaire, ils corrigèrent et complétèrent les enseignements qu’il avait déjà reçu, et petit à petit, de ces bases, ils façonnèrent ou consolidèrent des concepts plus avancés, car pour bien apprendre, il faut d’abord bien se comprendre… Surtout quand on touche à de l’intangible. Mais une nouvelle fois, un évènement vint changer l’objectif de cette formation. Des quelques écailles sporadiques, la mû du dragonnier prit une tournure plus radicale et rapide, éprouvant la chaire et l’esprit de ce dernier jusqu’aux limites de l’acceptable. Deux ennéades durant, il fut rendu incapable par l’épuisement, toute son énergie dévorée par un processus accéléré. Il abandonna sa peau d’homme pour celle d’un dragon comme l’aurait fait un serpent, et ses traits et perceptions changèrent sensiblement, au point qu’il devint finalement capable de saisir la Trame, il pouvait apprendre l’Art. Et puisqu’il s’était montré naturellement enclin à manipuler l’art de l’esprit, Lùthon décida de le prendre définitivement pour apprenti et de lui enseigner ce qu’il avait besoin de savoir, intrigué désormais autant par son statut de dragonnier que par l’influence que le dräke, responsable selon lui de l’inclinaison du dragonnier, avait exercé sur lui, autant en ce qui concernait la pratique que la théorie. Tout semblait aller vers un abandon de son passé lorsqu’il apprit par un message qui avait fait un bout de chemin que son ancien intendant et loyal sujet était mourant. C’est pourquoi il se rendit en Ancenis pour lui rendre un dernier hommage, mais quoique le dragon rendait insignifiante les distances, il ne parvint pas à temps pour lui faire ses adieux de son vivant. Une ennéade durant, il resta en Ancenis, participant aux cérémonies sous l’oeil curieux ou craintifs des autres villageois tandis que Pradias rendait nerveux les éleveurs en piochant dans leurs troupeaux. Ces initiatives attirèrent l’attention du jeune chevalier et fils du seigneur de Néris, Sangarah d’Orneyad et le départ aurait pu tourner mal, mais il n’en fut rien. Il revint en Anaëh, la résolution renforcée qu’il devait laisser son passé derrière lui et se saisir sans hésitation des promesses à venir.
Durant les années qui suivirent, il demeura l’essentiel du temps en Anaëh, apprenti-mage de Lùthon, il se montra un élève attentif, rigoureux et talentueux, adaptant ce qu’il savait et lui donnant une forme compatible à l’Art. Il en développa d’abord l’aspect méditatif, dont les exercices permettaient également de faire travailler sa concentration. Là, il prit conscience du foisonnement des vies et consciences insignifiantes au regard, à mesure qu’il lui fallait saisir les plus infimes étincelles de conscience des vies environnantes. Cette perception nouvelle, appuyée par ses lectures et réflexions l’amenèrent à relativiser sa position et son rapport aux vivants dans son ensemble. Ici, quelque part, il sembla se détourner de Néera et s’intéressa davantage à Kÿria, telle qu’elle paraissait aux regards des elfes, écoutant, apprenant, adoptant une part de ses préceptes, dont il se sentait désormais plus proche. Ainsi guidé par son maître, appuyé par Monarth, il s’épanouit rapidement mais avec mesure, s’appliquant à ne pas brûler les étapes, il avait attendu et finalement désespéré en contemplant les mages de son entourage qu’il ne prit pas le risque de le perdre ou de le voir altérer par l’impatience. Cinq ans après ses débuts, il demeure un apprenti dont le professeur dut apprendre à accepter le tempérament et le besoin de voyager, arrangement qui prit la forme d'un contrat informel entre eux : il ne devait rien essayer de lui-même et ne pratiquer qu'en présence de Monarth, conscient des risques autant que de son rôle de garde-fou - ou ne souhaitant pas voir son compagnon perdre la tête.
Parallèlement à cela, quoique timidement et limité par un esprit vagabond et étranger, il s’intégra petit à petit dans la Cité Blanche, rendant de petits services variés, loin d’exploits qu’on pourrait imaginer d’un ancien chevalier ou d’un dragonnier, mais lui permettant de s’imprégner toujours davantage de la culture et de la manière des habitants d’Anaëh, de parfaire ses connaissances de la langue et des traditions. Néanmoins, à l’apparition des gobelins, il proposa son aide dans la gestion de cette menace, offrande ponctuellement ses services d’éclaireur, survolant les montagnes à la recherche d’une grotte ou d’une ouverture d’où pouvait sortir ces créatures. A quelques occasions, tant par souci de “devoir” que pour permettre à Pradias de s’exercer, ils initièrent des affrontements, abattant sur les peaux vertes une tempête blanche porteuse d’orage. C’est dans cette période qu’il abandonna définitivement le nom d’Arthur pour prendre celui de Drystan, une forme de nouvel hommage qu’il rendait à son ami et ancien roi. Les exercices de Pradias consistaient en une exploitation plus variée et large de la Magie, naturellement doué pour manipuler les vents, à son autorité sur ces derniers et à l’exploitation qu’il en faisait pour amplifier les sons au point d’en faire une force de frappe, s’ajouter une manière que lui inspira Enoriel : condenser l’air pour manipuler ou pousser des objets. Néanmoins, l’usage qu’il pouvait en faire vint lors d’un vol. Drystan et Pradias, une idée précise en tête se lancèrent dans une série d’expérience qui avait vocation, à terme, de permettre au dragon de contrôler et d’amortir la chute du dragonnier en manipulant l’air et les vents, et tandis qu’ils avançaient dans leurs exercices à l’aide de poids, et devant les succès, vint l’idée inverse : propulser et contrôler l’ascension - dans une certaine mesure toutefois, dans ce sens -, offrant ainsi des possibilités nouvelles, dans la mesure où ils se trouvaient à proximité.
Une autre des activités de ces deux-là, inspiré par ce qu’avait mis en avant le vol jusqu’en Ancenis, consista en quelques voyages à travers une bonne partie du continent, évitant les montagnes naines et les vastes marais de Faëlia inconnues de lui, autant que les terres stériles sur lesquels s’étendaient l’empire nisétien craignant les fantômes dormant dans les souvenirs des dragons. Si sa curiosité le poussa en direction du Puy d’Elda, lorsque le volcan fut en vue, il s’abstint d’aller plus loin et de prendre le risque d’attirer sur lui quelques néfastes attentions venues du sous-sol. Ces voyage, souvent une ennéade à la fois, avaient pour but de retrouver des repères connus depuis la nouvelle perspective qu’offrait le vol, de les associer à un nom, une idée ou une image dans l’esprit du dragon et de constituer une carte mentale du continent vu du ciel, pour l’un comme pour l’autre.
Il est impossible de conclure sans évoquer le retour des dragons… Des Verts de Sorcor dont il entendit les rumeurs, aux Blancs et Bleus de Nelen dont il fut averti par Milynéa Lythandas, demandant conseil, sa décision était la même, motivé par les mêmes raisons : Il fallait les laisser tranquille, leur donner du temps, ne pas se précipiter et c’est ce qu’il suggéra à la Princesse Marchande, mais surtout, il souhaitait achever sa formation et rien ne devait l’en détourner. Il fit toutefois une exception lorsque parvinrent la rumeur de l’Or, du Bronze et de l’Argent installés sur l’Île du Sanctuaire, souhaitant sans tarder que Pradias acquiert l’héritage et les connaissances qui auraient pu lui être transmis si il n’était pas venu trop tôt. (ce sujet faisant l’objet d’un jeu en cours, je ne m’attarderai pas davantage, ni n’évoquerai les éventuelles conséquences)
Inutile de s’attarder davantage, il lui faut désormais se saisir de l’avenir et de sa myriade de possibilité.
Dernière édition par Drystan le Dim 10 Mar 2019 - 1:26, édité 14 fois
Valentin
Elfe
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : +- 1700 ans Taille : Niveau Magique : Archimage.
Sujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ] Sam 30 Mai 2009 - 23:02
Bon... comme prévu... "Rien à dire. Stop. Need tampon Trystan. Stop. Puis validation. Stop."
Vu que le chef du SSR dépend quand même de Trystan il faut attendre de savoir si il y trouve quelque chose à redire, mais à priori y'a pas d'incohérence
Trystan de Diantra
Ancien
Nombre de messages : 4737 Âge : 39 Date d'inscription : 10/07/2008
Nom et Prénom: De Melasinir, Arthur. Âge: 32 ans. Sexe: Masculin Race: Humain Particularité: Clopine depuis le Siège de Diantra. Alignement : Communauté de la Lumière, Loyaliste de Trystan de Diantra. Métier: Baron d'Ancenis & Chevalier Classe d'arme: Corps à corps
Équipement: Il est loin déjà le temps où Arthur se contentait de quelques affaires propres à sa noble condition, d'élégantes tenues raffinés, mettant plus en avant les beaux traits et son charme... Cette personnalité est demeurée auprès de l'épée, dans les couloirs saccagés du château, au milieu des cadavres. Aujourd'hui, vivant d'une simplicité voulue dans son retrait volontaire, dans ses voyages interminables, se formant seul malgré son handicap à l'art de combattre, il a adapté son équipement à ces conditions. Une tenue des plus simples, qui saurait être porté par quiconque dans une petite bourgeoisie bien proche du petit peuple surmonté d'une ample cape munie d'une capuche de sombre teinte. Dessous néanmoins demeure une légère cotte de maille, totalement dissimulée. Dans son dos, un sac usé surmonté d'un duvet contenant des rations pour une semaine, quelques changes, le nécessaire pour l'entretien de son hygiène, une carte, un livre... Une élégante épée qui saurait être reconnaissable à certains dans le détail, celle de son défunt cousin, Théodoric de Melasinir, portant l'inscription « Défenseur du Choix et de la Justice » sur la lame dans un fourreau soutenu par une lanière de cuir. A la taille, une ceinture portant un couteau de chasse, une gourde et une bourse contenant une somme suffisante. Enfin, bien que cela puisse paraître curieux, il préserve le noble destrier d'Erac, cadeau de sa Majesté, fidèle compagnon dont il ne souhaitait se séparer.
C'est là sa tenue de voyage, dans sa retraite à la recherche de réponses, désireux de s'écarter un temps de la noblesse et de ce monde en de nombreux aspects méprisables pour retrouver une raison et une manière de vivre. Il possède tout de même encore le Manoir familial, ses trésors et une riche garde-robe pour le jour où il sera prêt à revenir.
Description Physique: Si sa tenue, son esprit et sa vie ont connu bien des bouleversements, il est une chose demeurant à l'épreuve des évènements... C'est le physique d'Arthur mais surtout le soin qu'il porte à garder une hygiène irréprochable et une présentation des plus soignée, véritable contraste à sa tenue. On a beau se mêler au petit peuple, oublier nombreux conforts, on en demeure pas moins civilisé, n'est-ce pas ? Ainsi, il demeure un bel homme de grande taille, bien proportionné bien que légèrement plus musclé qu'auparavant, il n'est là rien qui puisse le rendre disgracieux. Il est élégant, charmant et séduisant, dégageant une certaine chaleur, un sentiment profond de sécurité, empli d'une grande assurance parfois brouillée par un visage exprimant le doute. Son visage à l'image de son corps est agréable au regard, appuyant la sensation de protection que dégage l'homme, des traits fins mais affirmés. A l'image de sa personnalité, son visage exprime cette grande liberté dans les sentiments et reste très expressif, mais peut se fermer, ne laissant rien passer que cette concentration, ce sérieux dans le regard. Et parlons-en, de ce regard... Les yeux d'un vert émeraude qui en a troublé autant qu'envoûté plus d'un, semblant parfois pénétrer l'esprit de celui qu'ils croisent, y lisant la moindre pensée. Un léger bouc ainsi qu'une chevelure mi-longue d'un brun foncé soigneusement et quotidiennement entretenu termine le portrait. Mais tout ce charme s'est vu brisé lors du Siège, ainsi, comme sa démarche, une balafre partant du front, interrompant un sourcil, se propageant jusqu'à la moitié de sa joue gauche symbolise le sacrifice et le prix de ce choix.
Description mentale : Si vous vouliez cerner Arthur, cela serait une tâche bien ardue puisqu'il est un acteur aux nombreux masques, comme tout noble qui veut arriver à quelques chose dans la vie... Mais bien plus encore à cause de son travail. Pour la face du monde, il est un homme sympathique, sociable, ne manquant parfois pas d'humour mais très sérieux et pointilleux dans ce qu'il fait, les concessions sont rares chez lui, ou bien elles se font au prix d'un lourd sacrifice. Tout comme les premières impressions en le voyant, l'on est attiré, on lui fait confiance assez facilement et il n'est pas réputé pour être mauvais ou bien blessant. Mais n'espérer pas le corrompre, ou alors il faut être une femme avec de beaux atours et un charme qui a déjà fait ses preuves, l'argent n'est pas le meilleur des outils pour le convaincre et le faire changer d'avis, sauf si vous êtes prêt à lui offrir beaucoup. On peut le voir en mal quand il fait son travail car il a cette arrogance visible, cette habitude de prendre l'ascendant, et en général, il ne vient jamais sans un moyen de démontrer et affirmer sa position et faire céder son opposant. Déjà pour la face visible, il a ses deux aspects, l'homme et le travailleur.
Dans la face cachée, le visage du meneur des services secrets, il est très différent. Méfiant et prudent à l'extrême, il est un brin paranoïaque sans sombre dans la folie mais qui ne le serait pas dans sa position ? Il prend plaisir à jouer sur le mystère, ne dévoilant à personne cette identité, sauf bien entendu au couple royal auquel il est totalement fidèle, car à ses yeux, à part eux, nul n'est assez de confiance pour garder ce secret, c'est pour ça qu'il est connu, même au sein des SSR comme étant leur représentant officiel, et le chef bien que donnant des ordres par son intermédiaire, demeure un fantôme sans visage, sans nom ni voix mais pourtant bien existant. Tout comme ce qu'il montre au travail, il est incorruptible, puisque de toute façon, introuvable, et se montre attentif et ne néglige rien. Minutieux, calculateur, manipulateur parfois sadique et mauvais, jouant avec ce qu'il apprend pour mettre la pression ou bien placer en mauvaise posture certaine personne, même les plus grands noms selon les évènements et leurs déviances. Seul le couple royal demeure interdit à ses petits jeux, il est sans doute l'un des sujets les plus loyal mais le plus discret de Trystan... Si vous êtes son ennemi, entrez dans sa ligne de mire, gare à vous, il est tenace et ne vous lâchera pas avant que vous n'ayez cédé.
Histoire : Les Melasinir.
Qui sont les Melasinir ? C’est l’une des plus vieilles familles d’Erac, pourtant humble et sans grande richesse, l’une des premières à avoir juré allégeance et fidélité à cette terre, à sa famille souveraine, serment demeuré intact encore aujourd’hui. Elle est reconnue dans le duché, et même au-delà de ses frontières pour sa tradition chevaleresque ainsi que son attachement et son respect à des principes et des idéaux moraux, ces derniers étant transmis de générations en générations afin que jamais ils ne soient perdus. Ils seraient également les acteurs et les héros originels de bien des contes et légendes pour enfant, car leurs actions ne se résument pas qu’à la guerre, et en période de paix, on les sait battant la campagne afin d’aider dans des tâches diverses, nécessitant ou non le combat, les villageois et le peuple d’Erac.
Sombre est l’histoire d’Arthur de Melasinir… Elle a connut bien des passages dans l’ombre, il fut un homme et son contraire… Il fut à différentes périodes de son existence deux faces d’une même pièce, l’ombre et la lumière, se perdant mais demeurant fidèle à quelques principes élémentaires et imperturbables. Il est l’enfant unique d’une branche des Melasinir qui refusa la chevalerie, sans rejeter pour autant ses principes et ses idéaux les plus importants, exception faites à la notion de Choix pour l’avenir, devenant noblesse pure s’écartant de la guerre. Dans ce but, il reçut néanmoins un enseignement et éducation poussée, tant sur l’histoire, la géographie, quelques notions d’épées, l’équitation, les choses de la noblesse, les manières et les moteurs fondateurs de cette vie, les règles qui la régissent et la font fonctionner… Règles sans lesquelles on ne saurait survivre, règle sans lesquelles l’ont finirait dévoré par les courtisans. Tout ce qui était nécessaire à sa vie future de courtisan, car c’était là le seul avenir qu’avait décidé pour lui son père.
Quand il eut dix neuf ans, on lui annonça ses fiançailles et ses épousailles avec une bourgeoise sans titre, fort repoussante à ses yeux, dont il ne partagera jamais la couche d’ailleurs, se risquant à se voir ternir par l’idée qu’il n’honorait pas ses devoirs conjugaux… Et si lui trouva vocation ailleurs, il ne dit rien des amourettes de sa compagne avec quelques palefreniers dans les écuries et autres serviteurs qui partageaient sa couche chaque soir… Certains étaient prêts à bien des horreurs pour quelques écus et les faveurs d’une noble dame… Et la Dame quand à elle, se refusant à ternir sa propre image ne dit jamais mot de cette relation de couple quelques peu étrange, achetant le silence de ses amants. La vocation que trouva Arthur venait de l’application d’un des principes de bases, élémentaires même pour les siens… Servir les intérêts de la famille souveraine d’Erac et de la Couronne de Diantra… Aussi, à force de recherche et de quelques contacts, le tout facilité par son nom dont le sens trahissait l’attachement et la dévotion, la loyauté évidente, il intégra les Services Secrets Royaux en qualité d’espion tout d’abord… Oh, il y eut bien des rencontres, des voyages solitaires durant lesquelles il jouait d’hypocrisie et de mensonges, s’attirant les bonnes grâces et les faveurs de certains qui s’avouaient être des traitres et des comploteurs, visant la tête du Roi, du Duc d’Erac parfois… Il dut parfois tuer des hommes, mais bien souvent, ce n’était pas là sa tâche.
Il finit par faire un acte qui était contre tous ses principes, mais nécessaire pour sa vie… Il organisa la disparition de sa compagne, prétendue enlevée et désormais peut-être l’esclave d’un drow, voir morte… Le faisant veuf et parti à prendre et conquérir à la Cour de Diantra, où il décida d’évoluer, la plupart du temps, il se tailla une certaine réputation, surtout auprès de la gente féminine dont aucune ne trouvait grâce à ses yeux, d’aucune ne pouvait prétendre à l’avoir eu un jour dans son lit sans être ridicule.
Cette vie changea tout récemment, avec le Siège de Diantra lors de la Guerre Civile orchestrée par les Barons et Comtes Dissidents d’Oësgard, Ancenis, Olyssea, Scylla et Hautval, où il manqua de périr en couvrant la fuite de la Famille Royale quand fut envahit le château. Il changea totalement sa façon de voir les choses quand il rencontra Roxane Amras, celle qui l’avait tiré des griffes de la mort sur le champ de bataille… Disparaissant, portée disparu, prétendu mort même… Il retrouva les plus fidèles serviteurs et amis de la famille, et la mort prématurée au combat de son cousin, Théodoric de Melasinir le poussa plus que jamais à prendre la relève et choisir une nouvelle voie en la chevalerie…
C’est à l’occasion du Tournoi de Diantra qu’il réapparut, sous le pseudonyme de Grégoire de Mélau.
Comment trouves-tu le forum ? : Génial, comme depuis le premier jour. Comment as-tu connu le forum ? : Un surfeur. Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://nainie.deviantart.com/art/Victor-26575392
Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008
Nom et Prénom: De Melasinir, Arthur. Âge: 39 ans. Sexe: Masculin Race: Humain Particularité: Ancien Baron d’Ancenis, lié au dräke Monarth. Alignement : Autrefois Loyaliste de Trystan de Diantra, Chaotique Neutre Métier: Chevalier Errant Classe d'arme: Corps à corps
Équipement: Bien des choses ont changé depuis le temps où il était Baron d’Ancenis. Il ne possède à présent que le stricte nécessaire, ne s’encombrant pas davantage afin de pouvoir voyager aisément. Ainsi ne possède-t-il pour monture qu’un destrier provenant d’Erac, présent de son roi, pour protection qu’une armure de cuir quoique le plus souvent ce soit une cotte de maille surmontée d’une simple chemise, pour arme l’épée que possédait feu son cousin et un petit couteau. Quelques tenues de rechange dont une qui siérait à une noble cour, des provisions pour quelques jours et quelques petites autres choses viennent compléter le paquetage.
S’il posséda une demeure en Erac autant qu’en Ancenis, il doute à présent qu’elle soit demeurée inoccupée, et ne s’y intéresse guère, pour tout dire.
Description Physique: S’il il avait été l’un des partis les plus désirés de la cour de Diantra autrefois, il doutait d’en être encore aujourd’hui. Six années en Ancenis, s’exerçant à l’épée quotidiennement ainsi qu’à la joute régulièrement avait effacé les traits du courtisan. De grande taille – sans être un géant – et plutôt bien proportionné, possédant une musculature visible sans excès. Son visage est sans doute ce qui a le plus changé, s’il demeure par certains aspects séduisant, il est devenu plus dur et empreint d’une certaine fatigue depuis son exil. La balafre qu’il gagna durant le Siège de Diantra huit ans plus tôt marquant toujours son visage, débutant du front, interrompant un sourcil pour se prolonger jusqu’à la moitié de sa joue gauche. Ses yeux gardent eux cette teinte émeraude des plus singulières, tant troublante qu’envoûtante. Sa chevelure brun foncée et lissée s’écoule à présent jusqu’au bas des épaules, et s’il entretenait autrefois un bouc, la vie qu’il mène ne lui permet plus ce genre de détail.
Malgré quelques « négligences » – qui n’ont pour vocation, peut-être, que de laisser celui qu’il fut derrière lui -, il préserve une certaine hygiène de vie.
Description mentale : Ainsi qu’il aime à le penser, et à le suggérer parfois, il est comme tout noble qui désire survivre, un homme jonglant avec un nombre plus ou moins important de masque dissimulant un visage dont on a peine, parfois, à penser qu’il existe encore chez certains.
Ainsi offre t-il le plus souvent un visage avenant, sympathique et sociable, de confiance, doué d’un certain humour, parfois. Il est également très sérieux et pointilleux à la tâche, perfectionniste même. Il est dur à corrompre, l’argent et même le pouvoir n’ayant pas prise sur lui, moins encore à présent. Il peut également être considéré arrogant, insupportable même dans ses manières, soucieux, en fonction des circonstances, de démontrer un ascendant à son opposant. Ce qu’il cache, c’est une méfiance et une prudence extrême, un brin paranoïaque sans sombrer dans la démence. Il a un goût prononcé pour les mystères, en jouant lui-même, et est tenace lorsqu’il se fixe un objectif.
Mais ce ne sont là que des généralités… Aujourd’hui, il est un homme cherchant une cause à laquelle il offrirait ses talents, car s’il nourrit une rancœur et une haine à l’égard du régent de Diantra, et de chacun de ses alliés, les considérants assassins et félons de son Roi, il ne voit pas leurs morts comme un de ses objectifs… Autrefois pieux et fervent adepte de Néera, il considère les derniers évènements comme un abandon de celle-ci, et la maudit d’avoir tant exigé, et même de lui avoir envoyé Roxane tandis qu’il devait mourir pour finalement tout lui reprendre si violement.
Mais son esprit est détourné de ses idées par son compagnon, Monarth, qui l’influence et l’oriente vers une autre existence de rencontres et de découvertes, loin de ces tumultes, du moins, de ceux qui sont derrière lui.
Histoire : Obscure est l’histoire d’Arthur de Melasinir… Elle a connut bien des passages dans l’ombre, il fut un homme et son contraire… Il fut à différentes périodes de son existence deux faces d’une même pièce, l’ombre et la lumière, se perdant mais demeurant fidèle à quelques principes élémentaires et imperturbables. Il est l’enfant unique d’une branche des Melasinir qui refusa la chevalerie, sans rejeter pour autant ses principes et ses idéaux les plus importants, exception faites à la notion de Choix pour l’avenir, devenant noblesse pure s’écartant de la guerre. Dans ce but, il reçut néanmoins un enseignement et éducation poussée, tant sur l’histoire, la géographie, quelques notions d’épées, l’équitation, les choses de la noblesse, les manières et les moteurs fondateurs de cette vie, les règles qui la régissent et la font fonctionner… Règles sans lesquelles on ne saurait survivre, règle sans lesquelles l’ont finirait dévoré par les courtisans. Tout ce qui était nécessaire à sa vie future de courtisan, car c’était là le seul avenir qu’avait décidé pour lui son père.
Quand il eut dix neuf ans, on lui annonça ses fiançailles et ses épousailles avec une bourgeoise sans titre, fort repoussante à ses yeux, dont il ne partagera jamais la couche d’ailleurs, se risquant à se voir ternir par l’idée qu’il n’honorait pas ses devoirs conjugaux… Et si lui trouva vocation ailleurs, il ne dit rien des amourettes de sa compagne avec quelques palefreniers dans les écuries et autres serviteurs qui partageaient sa couche chaque soir… Certains étaient prêts à bien des horreurs pour quelques écus et les faveurs d’une noble dame… Et la Dame quand à elle, se refusant à ternir sa propre image ne dit jamais mot de cette relation de couple quelques peu étrange, achetant le silence de ses amants. La vocation que trouva Arthur venait de l’application d’un des principes de bases, élémentaires même pour les siens… Servir les intérêts de la famille souveraine d’Erac et de la Couronne de Diantra… Aussi, à force de recherche et de quelques contacts, le tout facilité par son nom dont le sens trahissait l’attachement et la dévotion, la loyauté évidente, il intégra les Services Secrets Royaux en qualité d’espion tout d’abord… Oh, il y eut bien des rencontres, des voyages solitaires durant lesquelles il jouait d’hypocrisie et de mensonges, s’attirant les bonnes grâces et les faveurs de certains qui s’avouaient être des traitres et des comploteurs, visant la tête du Roi, du Duc d’Erac parfois… Il dut parfois tuer des hommes, mais bien souvent, ce n’était pas là sa tâche.
Il finit par faire un acte qui était contre tous ses principes, mais nécessaire pour sa vie… Il organisa la disparition de sa compagne, prétendue enlevée et désormais peut-être l’esclave d’un drow, voir morte… Le faisant veuf et parti à prendre et conquérir à la Cour de Diantra, où il décida d’évoluer, la plupart du temps, il se tailla une certaine réputation, surtout auprès de la gente féminine dont aucune ne trouvait grâce à ses yeux, d’aucune ne pouvait prétendre à l’avoir eu un jour dans son lit sans être ridicule.
Cette vie changea tout récemment, avec le Siège de Diantra lors de la Guerre Civile orchestrée par les Barons et Comtes Dissidents d’Oësgard, Ancenis, Olyssea, Scylla et Hautval, où il manqua de périr en couvrant la fuite de la Famille Royale quand fut envahit le château. Il changea totalement sa façon de voir les choses quand il rencontra Roxane Amras, celle qui l’avait tiré des griffes de la mort sur le champ de bataille… Disparaissant, portée disparu, prétendu mort même… Il retrouva les plus fidèles serviteurs et amis de la famille, et la mort prématurée au combat de son cousin, Théodoric de Melasinir le poussa plus que jamais à prendre la relève et choisir une nouvelle voie en la chevalerie…
C’est à l’occasion du Tournoi de Diantra qu’il réapparut, sous le pseudonyme de Grégoire de Mélau. Là, il fit preuve d'un talent remarquable qu'on aurait eu peine à lui attribuer, se hissant non sans peine et sans éprouver son endurance, jusqu'en demi-finale où il chuta dans la douleur contre le Baron d'Ysari Harnyll de Hetalia.
Revenu d'entre les morts mais déterminer à ne pas reprendre ses anciennes fonctions, son Roi lui en confia de nouvelles. On lui offrit les terres d'Ancenis et le titre de Baron afin d'y remettre de l'ordre après la félonie d'Aemon d'Ancenis. Il y eut d'abord un temps où il dut apprendre à connaître seigneurs, gens et terres, et il offrit le pardon en échange de la loyauté. Il intensifia là sa formation aux armes afin d'être digne de son rang et de sa terre, bénéficiant du savoir faire ancenois en la matière. Il y retrouva également Roxane, véritable incarnation à ses yeux de la bénédiction que lui accordait alors Néera elle-même, et pour la première fois, il aima sincèrement et profondément, se perdant dans une relation que certains désapprouvaient car liant noble et gueuse, mais il n'avait à ceux là, de cesse de rétorquer que cela liait noblesse et clergé de la Déesse Mère.
Il y eut la guerre... Contre les Chouans, des partisans des Ancenis, dirigés secrètement par l'un des fils d'Aemon, qui tentèrent de le renverser, mais il vainquit et condamna son adversaire à une agonie lente dans une geôle, se gardant bien de révéler une information qui aurait, autrement, embrasé ses terres.
Il y eut l'une des plus marquantes rencontres auprès des mûriers, de ce dräke dont il devait apprendre plus tard qu'il se nommait Monarth.
Il y eut le Voile et ses tourments, la venue de la Déesse et cette brume lumineuse qui vit se perdre tant et tant d'âmes et d'esprits. Avec abnégation et dévotion envers les siens, il s'y rendit avec Roxane, manquant de sombrer dans la folie mais retenue par Monarth qui établit dès lors ce lien qui ne cesserait de croître.
Il y eut encore des conflits... Les tensions qui opposèrent Mons à Helderion, puis Hautval et Ancenis. Jamais il ne comprit les raisons qui poussèrent le Baron aux multiples noms à tant d'acharnement à son encontre.
Enfin, il y eut la paix, du moins, le fut-elle en comparaison des crises passées. Et pendant plusieurs années, il en fut ainsi, jusqu'à ce jour qui vit la chute d'un roi et la mort d'un ami. Trystan mort dans des circonstances douteuses qui semblaient impliquer Scylla et son maudit comte, Arthur préféra s'exiler plutôt que de déclencher une guerre vaine. Même bâtard, c'était un Ancenis qu'il lui faudrait affronter, ce qui ne manquerait pas de soulever contre lui tant des soldats que des simples gens.
Il traversa l'Olienne pour disparaître en Ithri'Vaan...
Là, sans avertissement d'aucune sorte, Roxane disparue à son tour... Morte ou envolée, il ne possédait aucun indice mais préféra s’accrocher à la certitude qu'elle vivait toujours, qu'une raison propre à cette région l'avait contraint à partir sans dire mot. Mais il tarda, sombrant un temps dans une certaine dépression... Venait de le rattraper la réalité de sa situation... Il avait perdu ses connaissances, son ami et roi, sa vie en Péninsule autant que sa place tant il craignait son sort étant donné sa loyauté reconnue infaillible envers Trystan. Il venait de perdre son amour et se tenait en un pays dont il ignorait tout ou presque...
Il n'en sortit qu'avec l'insistance de Monarth qui le poussa à se remuer, à prendre ses marques. Et pendant un moment, il entreprit de s'instruire, tant par la lecture qu'à l'occasion de rencontres dans quelques tavernes et auberges, ignorant l'appel du sang qui pouvait l'appeler en Péninsule
Aujourd'hui, ainsi que le lui enseigna Monarth, il considère la vie jour après jour, cherchant un but, gardant toutefois à l'esprit Roxane et la piste des dragons.
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Fiche Monarth:
Spoiler:
• Nom • Monarth • Race • Dräke • Milieu de vie • Bien qu’il ait décidé depuis peu de se poser à Ancenis, il demeure assez itinérant, allant et venant selon sa curiosité. • Particularités • Des années de vies à errer et voleter en terres humains, dans les villes et villages lui ont fait côtoyer et apprécier de nombreuses pensées, lui permettant d’être bien davantage développés que la majeure partie de ses congénères.
• Description physique • Il n’est rien dans son aspect qui offrirait un portrait différent de celui d’un dräke commun. Réplique miniature de ses cousins géants les dragons, sa taille n’est toutefois pas celle qu’elle devrait être, demeurant « loin » des grands spécimens, il affiche une longueur d’une quinzaine de centimètres pour près de vingt-deux d’envergure, mais il compense ce fait curieux par son mental. Des petites écailles au couleur du bronze s’assemblent pour former la partie dorsale, tandis que de plus importante et large, d’or, forme la partie ventrale ainsi que la gueule. Cette même teinte dorée se retrouve sur ses ailes et sa queue. Sur son crâne se dressent vers l’arrière trois cornes, et une crête s’étend de la naissance du crâne jusqu’à celle des ailes. Outre cela, il possède ce que les autres ont, une bonne mâchoire et des griffes acérés.
• Description mentale • Comme beaucoup de ses semblables, ce dräke est un individu très curieux, de ceux qui s’immisce et s’installe pour observer sans qu’on l’autorise, sa ténacité et sa volonté, son désir d’obtenir ce qu’il veut le rend très coriace, délicat à écarter, à repousser et il est rare qu’il n’arrive pas à avoir ce qu’il veut, bien que jamais, il ne se mette en danger. Il est très fier malgré sa taille, ainsi, devant la plupart des créatures, même plus grande que lui, beaucoup plus forte, il afficherait de l’arrogance et de la force, plus encore parce qu’il se considère meilleur que celles-ci, et il ne fuirait que si sa peau était réellement menacée, situation dans laquelle il détalerait sans hésiter. Il est joueur, quoique ce qu’il voit comme un jeu ne soit pas toujours perçu de la même façon, et ce trait-ci, mais aussi sa fierté en fait un compagnon totalement indépendant, libre de ses mouvements, s’accrochant à ceci, quoique, cela ne l’empêche pas de rendre des services, si il estime ces derniers amusant et intéressant.
• Points forts • Ses capacités télépathiques… En plus de communiquer par des pensées, il peut projeter des images et même influencer les esprits faibles, particulièrement les petits animaux. • Points faibles • Sa taille, et tout ce qui va avec… Même si c’est également un point fort.
Nombre de messages : 759 Âge : 34 Date d'inscription : 29/10/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 927 ans Taille : 2m13 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ] Sam 2 Mar 2019 - 14:57
Fiche re-mise dans le présentoir pour être mise à jour, sur demande du joueur.
Ancienne fiche:
Nom et Prénom: Arthur de Melasinir Âge: 41 ans. Sexe: Masculin Race: Humain Faction: Péninsule Particularité: Ancien Baron d’Ancenis, Chevalier d’Erac. Alignement : Autrefois Loyaliste de Trystan de Diantra, Chaotique Neutre Métier: Chevalier Errant Classe d'arme: Corps à corps
Equipement : Arthur ne possède que ce qu’il peut porter sur lui et sa monture, un destrier à la robe noire vieillissant et fatigué, présent de feu Trystan Fiiram. Ainsi, il possède un baudrier de cuir passant sur l’épaule portant une épée bâtarde autrefois possédée par son cousin, Théodoric, à la ceinture, un couteau dans son fourreau et une bourse. Dans un sac, il y a toujours des provisions pour quelques jours, une gourde et quelques petites choses diverses. Dans un baluchon, des changes, dont au moins une tenue soigneusement emballée qui sied davantage à la cour. Il possède également pour protection une cotte de maille surmonté généralement d’une chemise quand la température le permet, ou une armure de cuir en lieu et place d’une armure plus lourde inadaptée au périple qu’il a traversé. Il possédait autrefois un domaine familial en Erac, ainsi qu’un autre en Ancenois, mais ignore si il pourra récupérer l’un ou l’autre, ni dans quel état les guerres et le relatif abandon de celui de l’Eracien l’aura laissé.
Description Physique : Si il avait été l’un des partis les plus en vue à la cour de Diantra jusqu’à la fin du dernier cycle, il doutait d’en être encore aujourd’hui, tant le chevalier errant qu’il était devenu différait du courtisan. Il demeure un bel homme, de grande taille, à la musculature sèche plus développée qu’autrefois par les années passés en Ancenis, entretenue par l’exercice autant que par son mode de vie. Si son corps n’a que peu changé, quoique légèrement amaigri par une alimentation moins abondante qu’auparavant, et l’obtention de quelques cicatrices et marques ça et là, c’est son visage qui porte les marques du passage du temps. Le charmeur de la cour, élégant et raffiné, accordant un souci particulière à son hygiène, à la taille de sa chevelure autant qu’à celle de son bouc, a laissé sa place au visage d’un homme dont il est certain qu’il a vécut loin de la bulle que représente le monde des courtisans. Si il demeure par certains aspects séduisant, celui-ci est plus dur, bien qu’il puisse toujours suggérer cette chaleur et ce sentiment de protection qu’il dégageait autrefois, frappé d’une fatigue qui semble permanente. La balafre qu’il a hérité du Siège de Diantra durant l’Hiver 998, débutant au front, interrompant un sourcil et se prolongeant pour venir mourir à la moitié de sa joue gauche est toujours présente. Son regard demeure ce qu’il y a de plus troublant, envoutant parfois, des yeux d’une teinte émeraude. Sa chevelure brune foncée et lissée coule jusqu’au bas de ses épaules, quand elle n’est pas nouée, et si il entretenait autrefois un bouc, il n’a guère parfois qu’une barbe de trois jours qu’il rase complètement régulièrement, lorsqu’il peut se permettre ce luxe.
Description Mentale : Ainsi qu’il aime à le penser, il est comme tout noble qui désire survivre à ce monde, jonglant avec aisance avec un nombre plus ou moins grand de masques dissimulant le véritable visage, à supposer qu’il existe encore, sous la carapace. Par sa formation propre, par ce qui fut un temps même sa profession et son domaine, il est généralement habile dans cet art, même lorsque son esprit semble affecter par d’autres troubles. Il est généralement avenant, sympathique, sociable et fiable, jouissant d’un certain humour lorsqu’une situation le permet, mais peut paraître autant le contraire, arrogant ou hautain, cherchant à démontrer l’ascendance qu’il aurait... Tout est fonction de l’interlocuteur, de la situation et de l’objectif qu’il vise. Il fait preuve d’une grande rigueur dans ses actes, sérieux, méfiant et pointilleux, soucieux de s’épargner les surprises malvenues. Il peut être considérer incorruptible, n’offrant de prise ni à l’or, ni même à la promesse du pouvoir, sous quelques formes que ce soit, moins encore à présent.
Mais ce sont là des généralités. A présent, c’est un homme se cherchant une nouvelle cause pour laquelle il offrirait ses talents, sans roi, sans compagne et sans terre, sans même l’ennemi pour lequel il nourrissait de la rancoeur, disparu avec son prince et sa princesse. Si il a été pieux et fervent adepte de Néera, il la considère désormais avec une méfiance forte, voyant dans la succession des évènements sinon l’action, tout au moins l’abandon du fidèle qui avait accepté et subit tant d’épreuves, la maudissant même de lui avoir envoyé Roxane alors qu’il devait mourir, lui faisant apprécier une nouvelle vie pour finalement si violemment tout lui reprendre, sans raison. Malgré les séquelles, il demeure désireux de reconstruire quelque chose des ruines, motivé à aller de l’avant, à vivre de nouvelles choses, à voir chaque jour pour ce qu’il est, pour ce qu’il peut apporter, grâce au support qu’offrit Monarth, dont la présence désormais manque, à présent qu’il retrouve le silence et les moments de solitude, après avoir partagé ses pensées et son esprit pendant huit ans.
Histoire : Héritier d’une noble famille dont les racines s’enfoncent profondément dans les terres et l’histoire du pays eracien, depuis des générations attachés aux services de la famille ducale et ayant offert nombre de chevaliers, à l’origine même, dit-on, de certaines histoires enjolivés par la répétition de quelques exploits, Arthur en est, depuis le décès de son cousin Théodoric, le dernier héritier, né dans une branche qui n’avait ni le prestige, ni le désir de suivre la tradition, bien qu’il est depuis renoué avec ses honorables ancêtres après être mort une première fois.
Son histoire commença dans l’Eracien, un petit domaine, un manoir et quelques dépendances, où il reçut une éducation poussée qui sied à la noblesse, à l’évidence de la lecture et l’écriture, la géographie et l’histoire, les bases de l’épée et les manières de la cour, ses codes et ses règles, même les plus subtiles. On le prépara à s’y épanouir, et pourquoi pas à dominer ce monde dans lequel il était destiné à évoluer. On lui apprit à se fondre dans cette masse sans être dévoré autant qu’il chercha à s’en détacher. Quand il fut en âge, son père le maria à une fille issue de la bourgeoisie, et dont le père était fortuné, qui ne lui inspira jamais le moindre désir, et avec laquelle il ne partagea d’ailleurs jamais la couche, quitte à se risquer à devoir affronter le jugement de ses pères, et l’accusation de ne pas se plier à ses devoirs conjugaux. Si il la délaissa, elle n’en dit jamais rien et multiplia les amants et dont elle achetait le silence, soucieuse, finit-il par supposer, d’épargner sa propre réputation. Et c’est ce mariage qui le conduisit sur l’obscur chemin qu’il devait emprunter, se plaisant dans les jeux de cours, dans l’illusion et le mensonge à Erac, c’était un moyen idéal de lier la nécessité au plaisir, si l’on peut dire… Ainsi tracait-il son propre chemin et ses voyages et tâches diverses le tenait éloigné du logis, justifiant malgré les remarques de son père, l’absence d’héritier.
Il fut formé à l’espionnage ainsi, accessoirement, à l’assassinat bien que ce second exercice ne l’attira jamais réellement, au contraire du premier où il se découvrit une habilité presque innée, d’abord en Erac. Plusieurs années après avoir commencé à arpenter ce chemin, et profitant d’un hiver plus rude, il prit la décision de se libérer de ses obligations, et empoisonna à petit feu sa compagne, simulant un mal qui finit par l’emporter, par la même occasion, il se brouilla avec son père, et quitta le domaine familial qu’il ne reverrait qu’une fois qu’il en hérita, bien des années plus tard. Là, il s’installa à la cour de Diantra, devenant l’un des partis les plus en vue, passant pour inaccessible, offrant dès lors ses services à la Couronne, grimpant les échelons jusqu’au jour où Trystan Fiiram, Duc d’Erac et bâtard royal révélé couronné roi, ne le nomme officieusement Maître-Espion et Conseiller. Mais tout devait cesser durant l’Hiver 998 du Dixième Cycle, lorsque des barons rebelles assiégèrent et prirent la cité et le château, épisode durant lequel il mourut, du moins le considéra t-il ainsi, en permettant au couple royal de s’enfuir par le biais du Mage et Conseiller, Nakor.
Pendant ces instants où il entrevit sa fin, il eut l’impression d’avoir renoué avec ses racines… Et il fut sauvé de ce carnage par celle à qui il devrait sa seconde chance, Roxane, Prêtresse de Néera et Dragonnière de la blanche Leirn. Dès lors, il considéra ces derniers instants et cette opportunité comme un signe et une faveur. Considéré mort, tombé au combat à Diantra, il se cacha dans sa demeure, réfléchissant sa décision, jusqu’au jour où il apprit la mort prématurée de son cousin, qui acheva de le convaincre. Dès lors, il s’exerça, malgré ses blessures, soucieux de renouer avec la chevalerie de ses ancêtres, de pouvoir, le jour où finalement, il les rejoindrait dans le Domaine d’En-Dessous-Les-Flots de Tyra, être accueillit avec fierté et chaleur par eux, comme l’un des leurs. Et c’est à l’occasion du Tournoi Royal, après que la guerre eut cessé, et que les divers conflits qu’engendrèrent le chaos de Diantra aient trouvé une conclusion. Empruntant le nom de Grégoire de Mélau, il fit à cette occasion une brillante entrée en matière dans ce monde, avant de renaître dans la douleur d’un violent coup porté au casque par le Baron d’Ysari qui le fit lourdement chuter. Mais il était revenu parmi les siens, et restaura son nom.
A l’issue de l’évènement, et après avoir exprimé son intention de ne pas renouer avec son ancienne tâche, le Duc et Roi, Trystan le fit autant chevalier qu’il lui confia l’Ancenois, dont les seigneurs et descendants étaient devenus félons à la suite des actes d’Aemon le Borgne. Là, il dut faire avec des seigneurs aussi hostile à l’étranger qu’humilier dans la défaite. Il apprit et s’évertua à respecter la manière d’être de ses gens et vassaux, s’y pliant même afin de les honorer, de leur envoyer comme message qu’il n’aspirait qu’à devenir l’un des leurs, et non à les soumettre à une manière différente, et intensifia son apprentissage aux armes, profitant du savoir faire de l’Ancenois en la matière. Il retrouva également Roxane, incarnation de la bénédiction de Néera, et la première et seule qu’il ait véritablement et sincèrement aimé, alors même qu’il avait renoncé depuis longtemps à jamais connaître ce sentiment, dans sa forme la plus pure et la plus vraie. Qu’importe le regard de ceux qui pouvaient juger ce couple indigne, d’un noble et d’une gueuse. Elle était sienne, et aux critiques, il répondait que c’était là l’union de la noblesse d’épée et du Culte de Néera, dont l’association était à l’origine, et depuis toujours ancrée dans ce pays.
Puis il y eut les Chouans, partisans de la Chouette d’Argent des Ancenis, soulevé par l’un des fils du Borgne qui lui causa des tords alors même que les Cinq, à l’occasion du passage au Onzième Cycle, provoquait un chaos partout sur le continent, qui tentèrent de le renverser et qu’il écrasa finalement, avant de tuer leur meneur dans le plus grand secret… Officiellement, il n’avait s’agit que de partisans, et jamais un seul Ancenis ne fut directement mêlé à cette histoire. Il y eut le Voile, et la venue de Néera, sa Brume et la folie qui frappait la plupart des hommes et femmes, qu’il recueillit en grand nombre avant de braver lui-même l’épreuve de la Déesse. A cette occasion, et alors qu’il s’apprêtait à sombrer, il fit la connaissance, et se lia au dräke Monarth, qui le sauva. Si il ne prétendit jamais être à l’origine de l’apaisement de la Déesse, en cette période, il la rencontra, à travers son vaisseau, la Gardienne Divine. Il y eut la Querelle de Mons, qui opposa le Seigneur de Mons au Seigneur d’Helderion, également Baron d’Hautval après qu’une centaine de pillards heldirois aient tenté de subtilisé du bétail et ait subit les foudres de Mons et de ses chevaliers. A cette occasion, il ne comprit jamais les motifs de l’acharnement qui poussèrent le Baron d’Hautval à tenter de l’accabler de tant d’accusations mensongères, allant jusqu’à tuer un chevalier ancenois et un seigneur heldirois, même si il ne put jamais le prouver.
Enfin, il y eut une paix relative… Bien moins de troubles en comparaison de ses débuts tumultueux. Mais une nouvelle fois, c’était de Diantra que viendrait la cause de ses bouleversements. Une crise, une escalade qu’il considéra orchestré par le Prince de Sang et Comte de Scylla Aetius d’Ivrey, menant à la mort de Trystan, assassiné alors que le château avait une nouvelle fois été prit. Partisan des plus évidents, “usurpant” l’Ancenois, et avec un bâtard du Borgne à la régence, Arthur prit la décision, pour ne pas voir l’Ancenois se déchirer dans une lutte qui opposerait ses partisans à ceux, redoublant d’ardeurs, des Chouettes d’Argent, s’exila avec Roxane et quelques alliés, en Estrévent, sans avoir combattu, car il considérait la chose vaine. Mais les choses devaient s’aggraver encore lorsque Roxane et Leirn disparurent sans prévenir, sans motif… En quelques jours, il venait de perdre tout ce en quoi il avait cru, tout ce qui lui était précieux, exception faite de Monarth avec lequel il avait établi une relation quasi-fusionnelle.
Il disparut en Ithri’Vaan, ne porta plus son nom, et se mit à chercher les dragons, pensant retrouver sa bien-aimée.
Mais sa quête devait être vaine, et après de longues recherches, il renonça, épuisé par les voyages qui l’avaient mené dans les Terres Stériles, maintenu en vie que par Monarth et son soutien, alors que le sol s’était effondré sous ses pieds. Et c’est une nouvelle fois Monarth qui lui permit d’obtenir tant l’aide que l’invitation d’une Princesse Marchande, Milynéa Lythandas, dont les traits étaient celle d’une Elfe. Il partagea son toit un temps, se remettant de l’aveu de son échec et de sa perte. Monarth encore, lui offrit une sagesse presque animale… Vivre chaque jour pour ce qu’il est, ne pas trop s’accrocher à ce qui était, aux occasions manquées, mais voir devant soit, les opportunités et les proies qui se présentent à son regard. Aussi, et après avoir longuement abusé de l’hospitalité de la Marchande, il décida d’aller de l’avant, de reprendre sa route, de retourner en Péninsule et de voir ce qu’il pourrait rebâtir là-bas.
Toutefois, il se sépara là de Monarth… Il ignorait où son chemin le conduirait, et la mort était envisageable, et il refusait d’infliger cela à son compagnon. La présence d’Itarillë, de ce qu’elle représentait, et même ce qu’était son hôte et ses croyances le laissait confiant quant au devenir de son ami. Il lui fit toutefois la promesse de revenir le voir, un jour, avec l’accord de la Princesse Marchande, et après une séparation éprouvante, reparti vers l’Ouest… Seul, plus qu’il ne l’avait jamais été, et dans l’inconnu… Qu’allait-il retrouver ? Qu’allait-il pouvoir récupérer de ce qui fut sien ?
Drystan
Ancien
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Sujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ] Mer 6 Mar 2019 - 21:05
Voilà, la mise à jour est postée !
Mes remerciements par avance pour celui qui va la valider.
Accessoirement, j'en profite pour demander une modification, pour la prise en compte post-ellipse, du Niveau Magique.
Voila voila !
Artiön Laergûl
Modérateur
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Sujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ] Sam 9 Mar 2019 - 21:53
Du coup, pas grand chose à redire à la correction si ce n'est justement par rapport au niveau magique que tu vises avec Arthur Drystan. Je veux bien entendre qu'il se soit depuis longtemps intéressé à la théorie, et je veux bien aussi comprendre que son lien avec Monarth, et plus tard avec Pradias lui donne l'opportunité d'expérimenter des choses auxquelles un mage de l'esprit lambda n'aurait pas accès... mais il faut aussi que tu te rendes compte que :
- Comme tout, apprendre la magie en tant qu'adulte est un peu plus compliqué qu'en tant qu'enfant. - Arthur n'a finalement pas reçu bien longtemps d'enseignement "pratique" en magie. C'est au cours de l'ellipse qu'il jette son premier sortilège... donc obtenir le niveau d'Arcaniste aussi vite après, ce serait aller vraiment très vite en besogne. - Explorer un lien depuis longtemps avec des créatures qui font presque partie de lui est une chose. Influencer des esprits lui opposant une résistance est une toute autre paire de manches. - La magie de l'esprit est l'une des plus complexes à pratiquer. Le fait que chaque personne, et même chaque créature possède des "triggers" différents en rend la pratiques "généralisées" presque impossible.
Donc sachant ça j'ai du mal avec les passages genre :
Citation :
Par la suite, plus assuré, plus conscient par lui-même, il se mit à influencer les consciences environnantes, dans une certaine mesure uniquement, en essayant de troubler le moins possible l’ordre naturel par son intervention. D’abord les plus faibles, et à mesure qu’il gagnait en expérience et en assurance, s’intéressa à de plus complexes.
Citation :
Dans sa forme pratique, c’est d’abord un Art contemplatif et méditatif dans lequel Drystan se place en position d’observateur et scrute les consciences environnantes, s’attardant sur certaines au gré de sa curiosité et de son intérêt, sans toutefois intervenir.
Qui laissent entendre que Drystan soit capable d'un contact / d'une influence "généralisée" sur son entourage.
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Sujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ] Dim 10 Mar 2019 - 1:20
J'ai retiré la mention de toutes formes de pratiques d'influence, dans la partie Capacités Magiques et dans l'Histoire, on en reste donc à la perception (je parle de vies foisonnantes parce qu'au gré de ses observations, il le constatera) et selon les conditions vues ensemble, de l'observation un peu plus avancée pour des créatures simples. Pour les peuples, seulement si consentement (ou conditions dans lesquelles l'esprit est affaibli) et au prix d'un gros effort.
Et j'ai modifié la "conclusion" de la partie apprentissage.
"Cinq ans après ses débuts, il demeure un apprenti dont le professeur dut apprendre à accepter le tempérament et le besoin de voyager, arrangement qui prit la forme d'un contrat informel entre eux : il ne devait rien essayer de lui-même et ne pratiquer qu'en présence de Monarth, conscient des risques autant que de son rôle de garde-fou - ou ne souhaitant pas voir son compagnon perdre la tête."
C'est bon pour toi ?
Artiön Laergûl
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Sujet: Re: Drystan, Dragonnier [MAJ] Dim 10 Mar 2019 - 12:40