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 Johann Reihart - Fugitive & Dragonnier

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MessageSujet: Johann Reihart - Fugitive & Dragonnier   Johann Reihart - Fugitive & Dragonnier I_icon_minitimeLun 11 Aoû 2008 - 14:50

Nom - Prénom
Reihart Johann
Âge
~25 ans
Sexe
Féminin
Race
Humaine - Ressemble à une Semi-Elfe

Particularité
Elle fut "l'heureuse élue", ou selon un autre point de vue "la malheureuse victime" d'un dragon d'Or ayant entrainé des "changements" par le lien qui l'unie à la créature et sa "magie" qui coule maintenant en elle.

Alignement
Neutre

Métier
Ex-Maitre de l'Ordre de la Rose Noire.
Criminelle en fuite.

Classe d'arme
Combattante de Corps à corps / Défensive


Équipement
Ses possessions ne sont pas des choses que l'on peut qualifier d'exceptionnelles. On ne comptera cependant pas de vêtements féminins dans celles-ci. En outre, la plupart sont "neuves", l'intégralité des précédentes ayant brûlé lors du siège de Diantra, elle perdra le reste de ses biens lors de la seconde guerre civile qui déchira la ville, la forçant à en abandonner une partie.

Il ne lui reste au final pas grand chose de son "ancienne vie" : on pourra oublier la fière armure lourde qu'elle se complaisait à porter pour maintenant voir une tenue destinée à se déplacer plus rapidement. Des vêtements simples, digne d'un voyageur ou encore d'un mercenaire avec des protections en acier protégeant surtout le haut du corps qu'on pourrait qualifier de légère malgré le poids, bottes et jambières au pied pour protéger le bas. Sûrement forgée lors de son retour à son poste, pour plus correspondre à ce qu'elle est. Son épée bâtarde la suit toujours ou qu'elle aille, et elle seule porte les souvenirs d'un passé pas si lointain de son appartenance à la Rose Noire on y ajoutera la classique dague qui n'est jamais inutile en cas de coup dur.

Elle dissimule généralement le tout sous une cape de voyage large et ample. Elle devra certainement se débarrasser de tout cet attirail voyant si elle veut continuer... Mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour !

Description physique

A l'origine.
Elle mesure 1m75 pour un poids avoisinant les 65 kilogrammes. On peut la considérer comme grande pour une femme, ce qui n'a pas grand chose d'exceptionnel en soit vu la diversité physique des humains. Sa musculature est cependant développée, mais sèche, restant discrète mais finement dessinée. On pourra remarquer par moment des petites cicatrices, traces des anciens combats et batailles, bien que pour le moment elle ait eut la chance d'en éviter beaucoup.

Femme au visage fin et aux yeux gris, le tout encadré par une chevelure châtain mi-longue lui tombant jusqu'aux épaules, celle-ci étant souvent attachée de manière à ne pas la gêner. Joh ne met cependant pas en valeur sa féminité et ses différents attributs qui lui ont été dotés par la nature qui n'a pourtant pas été cruelle avec elle.

Elle ne semble prendre aucune précaution superflue pour son corps, juste pour rester en bonne santé et dans la meilleure forme possible, pratiquant un exercice physique plus que régulier comme n'importe quel soldat. Les soins que peuvent se permettre les femmes ayant accès à une certaine richesse lui sont parfaitement inconnus. Sa poitrine étant même comprimée par un bandage de soutien, afin d'en réduire le volume la gênant dans ses mouvements, certains hommes pourront regretter ce geste, leur cachant ainsi une chose ou il n'est pas désagréable d'y plonger son regard, d'autres femmes pourront même s'en choquer, celle-ci étant parfaitement dissimulée sous ses vêtements beaucoup auraient du mal à croire qu'elle en possède vraiment une... C'est encore à se demander comment elle fait pour respirer ou ne pas souffrir le martyre.

Comme vous l'aurez compris, elle portera donc en permanence des vêtements d'hommes, sauf rares exceptions ou le sacrifice de porter une robe doit être fait, pour son plus grand malheur. Il est donc facile de la confondre un homme à la carrure efféminée si l'on ne voit pas son visage et qu'elle ne parle pas, surtout avec sa démarche masculine et droite héritée de l'armée.

Elle reste méconnaissable lors des rares cas ou elle est emmenée à porter une tenue féminine, la mettant ainsi en valeur surtout après les soins qui lui seraient potentiellement apportés pour qu'elle soit présentable.

L'influence dragonique...
Son corps s'adapta à l'influence qui lui était imposée, et bien qu'elle tenta de les dissimuler, la plupart des effets de celle-ci ne peuvent pas être ignorées.

Ses yeux gris prirent immédiatement une couleur Or-Jaune bien visible à cause de la rareté ou plutôt de l'inexistence de cette couleur dans les gènes humains. Elle ne manquera pas du surprendre ceux n'ayant pas été prévenus.

Au fil de l'année, Ses cheveux changèrent progressivement de couleur, qui commença réellement à s'affirmer dès la fin du premier mois, passant du châtain clair à la couleur de l'Or Rouge. Mais le pire restait aussi à remarquer : Ses oreilles, normalement rondes comme n'importe quel être humain changèrent en même temps et au même rythme que ses cheveux, finissant par se rapprocher discrètement de la forme de celles de semi-elfes.

Son corps reprend donc le dessus sur ses envies et sur ce qu'elle souhaite, remettant de lui même en avant sa féminité dissimulée encore tant bien que mal et s'imposant tel qu'il est avec "l'aide" de cette influence.

Mais maintenant le doute est posé : Qu'est-elle devenue ? Est-elle encore humaine, alors qu'elle ressemble à s'y méprendre à une semi-elfe ?

Description mentale

A l'origine.
Son caractère a été influencé par les nombreuses épreuves qu'elle a dû traverser tout le long de sa courte existence, mais surtout lors des deux dernières années ou les combats avaient fait rage : Que ce soit contre les drows ou encore contre des hommes. Elle reste fondamentalement la même.

Son comportement peut changer en fonction de son humeur, mais surtout dans quel milieu elle se trouve, mais nous pouvons garder certaines grandes lignes, notamment le fait qu'elle se comporte comme un homme. Dans une ambiance ou elle ne serait pas à l'aise ou hors de son milieu, la plupart de ses défauts seront mis en avant, tandis que dans le sien, par exemple avec ses hommes ou elle pourra s'apaiser, ce seront ses qualités qui prendront le dessus, certains pourront même la voir sourire et s'amuser autour d'un verre avec des soldats tant qu'ils la considèrent comme leur égale...

Fidèle et loyale, elle remboursera ses dettes, avec les intérêts si nécessaire et ne trahira jamais quiconque ayant pu placer sa confiance en elle, Joh' s'attache aussi assez facilement, dans une certaine limite notamment avec ses hommes, vu qu'elle sait que certains mourront au combat... Elle en prendra cependant le plus grand "soin" pour les épargner le plus possible. La trahison sera donc la chose la pire que vous pourriez lui faire, et dans un tel cas ce n'est pas seulement sa confiance que vous pourriez perdre, mais aussi votre vie.

On peut considérer en deux mots qu'elle a un sale caractère. Têtue et bornée il sera difficile de lui enlever une idée de la tête, quand elle l'a, elle la réalise jusqu'au bout dans les limites du "raisonnable", tant que ceci ne met pas en danger la vie de quelqu'un d'autre que la sienne en dehors des "risques du métier" si ceci est personnel. Devenue méfiante avec le temps, surtout suite aux trahisons successives lors de la guerre civile elle mise tout sur la confiance, la franchise et l'honnêteté qui sont étroitement liées à ses yeux et ces deux derniers étant les seuls moyens efficaces et les moins dangereux pour la gagner, car lui sauver la vie sur un champs de bataille n'est pas vraiment donné à tout le monde. On peut matérialiser certaines choses d'une manière très simple : Son tact par son épée, et sa diplomatie par son armure de combat, ces deux éléments lui manquant cruellement surtout avec les personnes avec lesquelles elle peut être emmenée à négocier ou simplement dialoguer, lui causant ainsi la majorité de ses ennuis avec le troisième qui est la violence...

Psychologiquement, il ne vaut mieux pas essayer de comprendre le pourquoi du comment, vous tomberiez dans les méandres d'un labyrinthe privé de tout sentiments logiques. N'espérez pas trouver ouvertement énormément de sentiments provenant de sa part. Fière elle ne les montrera pas, les ayant refoulé pendant beaucoup trop longtemps pour les ressentir convenablement. Ne restent souvent que la colère ou la haine qui n'ont pas beaucoup de difficulté à s'exprimer avec son gros caractère. Dans des cas d'une rareté extrême d'autres pourront s'exprimer.

L'influence dragonique...
Le retour des sentiments et des émotions, forts et incontrôlables ne lui appartenant pas, transmis par la créature à laquelle elle est unie. Quelque chose de gênant même, la perturbant dans ses propres ressentis sur savoir ce qui lui appartient avec ses choses parfois opposées et surtout l'influence de ceux-ci sur sa façon d'être, sa façon de vivre. Des émotions plus humaines que celles que Joh pouvait avoir ressentie ces dernières années... On dit même qu'on l'aurait vu amoureuse !

Elle finit par s'assagir, plus posée dans ses réactions. L'époque de l'ancienne Joh qui dégainait à tout va dès qu'elle ne comprenait pas quelque chose est tout bonnement finie. Oh, bien sur que ceci ne l'a pas quitté totalement, mais au moins il lui faut des raisons ! On notera un gain assez important en tolérance envers les autres races - mis à part les nains qui avaient déjà une bonne estime - ou tout du moins envers les semi-elfes et un peu envers les elfes, après le reste, elle ne répond pas de grand chose.

Cependant un certain évènement tragique vint refermer la coquille qui peinait à s'ouvrir. Comme quoi, la vie est parfois injuste !

Relations diverses

Le résumé des relations établies et ayant marqué sa vie d'une manière plus ou moins importante.

Relations Familiales
- Brenard Guham (PNJ) : Grand père de Johann, un homme d'un age avancé, "propriétaire" d'une ferme dans le duché de Serramire, dans les plaines d'Atral. Un homme sérieux ayant pratiqué la terre toute sa vie. Il est d'un naturel très inquiet pour sa famille sans pour autant le montrer.
- Glenn Reihart (PNJ) : Père de Johann, Éclaireur dans l'armée du Roi, il fut porté disparu en mission.
- Elyanne et Lyza Guham (13 ans) (PNJ) : Mère et sœur de Johann, elles ont repris le nom de jeune fille de sa mère, afin de pouvoir vivre sans que des questions se posent dans la ferme familiale qui abrite maintenant toute la petite famille. On reconnait facilement l'air de famille reliant les 2 femmes et l'adolescente par leur regard et la forme de leur visage.
Elyanne étant une femme entre deux ages, semblant plus jeune qu'elle ne l'est, citadine elle prend beaucoup de soin à son apparence, même depuis qu'elle est retournée vivre à la campagne.

Connaissances
- Géraud (PNJ) : Jeune homme vif d'esprit et très communicatif, il est le Jeune Palefrenier du fort de la vaillance. Il a immédiatement établit de liens forts avec Johann par le biais d'iris dont il s'occupe. Joh' à une entière confiance en lui.
- Katalina NobleGriffon : Noble avec laquelle Joh a établit un lien s'approchant de la dette, celle-ci lui ayant permis de rencontrer le Roi, suite a une erreur de sa part. Cependant la confiance n'est pas encore au rendez-vous... Elle alla la chercher au cœur de Nisetia pour rembourser une dette, cependant les méthodes peu diplomatiques et surtout ne prenant pas en compte les envies de la personne firent que leur relation ne pouvait pas aller en s'améliorant.
- Trystan de Diantra : Roi des Hommes et Régent de Diantra. Supérieur Hiérarchique Direct de Joh. Elle lui voue une confiance aveugle et sans limite. Il s'agirait sûrement d'une des seules personnes au monde qui pourrait réussir à lui faire courber l'échine pour on ne sait quelle raison.
- Astéride d'Erac : Sœur du Roi, leur relation a très mal débuté et n'a fait que d'aller en s'empirant, les deux femmes se vouent vraisemblablement une haine sans fond qui est réciproque. Elle fut la première Dragonnière avec qui elle rentra en contact.
- Hithiel Isylindë : Haute prêtresse de Tari, déesse de la mort, mais aussi compagnonne d'infortune de Joh lors du trajet vers Nisetia pendant le Voile. Deux femmes opposées par leur race, leur manière de vivre mais surtout leurs croyances et leur façon de voir ou de faire les choses. Néanmoins, et malgré ces différences leur groupe arriva tout de même à bon port. A croire que des personnes que tout oppose peuvent réussir un projet commun.
- Arnhild Níðhöggr : Mercenaire, mais aussi partageant le même fardeau, c'est à dire un Dragon. Les relations avec celle-ci sont plutôt chaotique à cause de leur manière différente de voir les choses.

Autre
Iris:

Néra:

Rumeurs et ragots
Comme dans toutes les sociétés ou le statut social a son importance, les jaloux et autres mauvaises langues peuvent se faire parfois plaisir sur la réussite des autres. Positifs, négatifs, vérités ou mensonges ces ragots peuvent poursuivre la personne pendant très longtemps, bien entendu, personne n'est allé vérifier...

Le positif et le Neutre
- A acquis le Surnom de "Chien(ne) de Guerre du Roi", sa loyauté peut-être même trop aveugle n'était plus à prouver.
- Certains la soupçonnent de ne jamais avoir connu l'amour et d'être encore pucelle.
- Aurait été une grande tacticienne.
- Serait apparemment très douée au combat.
- Aurait aidé à la reprise de Diantra par les troupes loyalistes lors du second siège depuis l'intérieur de la ville.
- On raconte qu'elle déteste ce qui touche à la magie, c'est à se demander comment elle a put servir un roi magicien.
- On raconte que son voyage parmi les morts lors du voile l'aurait influencée, autant physiquement que psychologiquement après avoir été exposée à la magie de la Déesse.
- Se serait battue jusqu'au bout pour son roi, même après la mort de celui-ci.

Le négatif
- On raconte qu'elle ne sait ni lire ni écrire ! Elle n'est même pas noble et serait dans la misère si elle n'en était pas là.
- On raconte qu'elle aurait couché pour obtenir ce poste, les versions se disputent les noms tels que Veldrin Dëlisa (Hybride) ou encore Illus Niënior (Semi-Elfe) et d'autres...
- On raconte qu'elle aurait soudoyé quelques personnalités pour acquérir son poste
- Ce ne serait qu'une faible femme opportuniste, s'appropriant les plans de guerres de ses hommes pour en tirer le mérite.
- Certains racontent que sa compagnie en entier lui serait passé dessus, afin qu'elle gagne leur respect.
- Certains de ses hommes ne seraient que des bandits repentis et de véritables sauvages qu'elle protège. Tout comme elle d'abord.
- Elle n'aurait aucune manière.
- On dit qu'elle n'a jamais mis le pied sur un champs de bataille.
- On dit qu'elle aurait perdu l'esprit lors du siège de Diantra face à tant de violence ! Pauvre femme, la guerre n'est pas un métier pour elle...
- On dit qu'elle aurait trop goutté au sang, et que ceci l'aurait rendue folle et surtout dangereuse : La chienne de guerre enragée.
- On raconte que son voyage parmi les morts lors du voile l'aurait radicalement changée, autant physiquement que psychologiquement, comme si elle était possédée.
- On raconte qu'elle ne serait pas seule dans sa tête.
- Serait en partie responsable de la mort de l'ancien roi en ayant aidé les mutins.
- N'aurait pas su défendre la ville lors de la mort du Roi.


Dernière édition par Johann le Dim 17 Fév 2013 - 21:29, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: Johann Reihart - Fugitive & Dragonnier   Johann Reihart - Fugitive & Dragonnier I_icon_minitimeMar 24 Aoû 2010 - 13:35

Histoire

L'enfance

Ceci s'est produit voilà des années dans une petite habitation de Diantra, lors d'une soirée pluvieuse, comme l'on en voit souvent au printemps lors de la quatrième semaine du mois de Favriüs. Les premiers cris se firent entendre, ceux d'une femme, puis d'un nouveau né. Cela faisait maintenant neuf mois que cet évènement était attendu pour le jeune couple Reihart, qui attendait son premier enfant, et qui eut la surprise : Une fille qui fut nommée Johann comme le souhaitait son père.

La petite Johann fut chouchoutée et reçut les soins et l'amour maternel dont elle eut besoin, sa mère, Elyanne avait tout son temps pour s'en occuper. L'unique revenu de la petite famille, ramené par Glenn Reihart, éclaireur - messager dans l'armée du roi suffisait amplement pour vivre confortablement à leurs yeux, et dans le petit bonheur dont ils avaient besoin. Aucun évènement fâcheux ne vint bouleverser la stabilité de leur vie.

Mais les enfants grandissent si vite et les années passèrent... Et surtout de manière si désordonnées. Comment empêcher son enfant de sortir jouer avec ses petits camarades de son age ? Surtout quand on est si turbulente ! Sa mère devint alors une véritable matrone pour contrôler l'éducation et le comportement plutôt turbulent de sa gamine, qui aurait bien eut besoin d'être attachée en laisse en l'absence de l'autorité paternelle - qui était régulièrement envoyée en mission - qui ne réussissait pas à se mettre en place à chacun de ses retours. Personne ne pouvait savoir ou elle allait trainer, mais une chose était sûre, vu l'état de crasse avancé dans lequel elle rentrait régulièrement, ces endroits n'avaient rien de très propres un peu comme les égouts de la ville qui devaient être devenu le terrain de jeu et d'exploration de sa petite bande de gosses. On pouvait parfois même compter des petites taches confiées par des commerçants ou autres en échange de quelques piécettes ou autres gourmandises, ce qui est toujours monnaie courante.

La famille finit encore par s'agrandir, après les huit dernières années pendant lesquelles Johann n'était que la petite fille unique turbulente, balayant ainsi les rêves de sa mère d'un revers de main d'en faire une enfant, puis une femme modèle, poursuivre les traces de sa mère : devenir une femme au foyer, s'occupant de son époux et de sa progéniture.
Et voilà encore une fille, nommée Lyza, cette fois par sa mère qui choisit le prénom. Huit années de différences entre les deux enfants, chose qui est très rare dans les mœurs humaines ou les familles sont généralement beaucoup plus nombreuses ; personne ne réussissant à expliquer pourquoi le jeune couple n'avait pas eut plus d'enfants aux vues de la quantité de leurs ébats amoureux.
Cette arrivée perturba quelque peu le rythme de vie, la petite réclamant beaucoup plus d'attention qu'en avait eut besoin Joh à l'époque. Une santé fragile qui laissa ainsi à sa sœur ainée sa liberté tant convoitée, malgré la continuité des savons qu'elle se faisait passer toujours aussi régulièrement pour les différentes bêtises qu'elle pouvait accumuler en allant même jusqu'à passer des nuits entières dehors.

Ce soir là, elle n'était pas à l'attendre les bras croisés derrière une porte ou une fenêtre ou elle se glissait habituellement pour éviter de se faire attraper. Juste des sanglots provenant de la chambre parentale, et une caisse sur la table de la salle à vivre ou étaient entassés les effets personnels de Glenn Reihart, accompagnés d'une lettre qui avait sûrement été lue à voix haute par le messager et se résumant en quelques mots simples "Le soldat Glenn Reihart a été porté disparu lors d'une mission de la plus haute importance, et déclaré décédé après enquête voilà plus de deux semaines.". Ce soir là elle ne hurla pas, elle se contenta de s'agenouiller devant sa fille, de l'attraper par le cou, et de pleurer dans ses bras pendant de longues heures : Le choc fut terrible.
La famille devait se reconstruire, repartir d'un nouveau pied car l'argent offert en compensation par l'armée ne suffirait, cette fois, pas à leur permettre de continuer à vivre en ville bien longtemps. Le choix fut vite pris : Celui de retourner vers les membres les plus proches de la famille de sa mère. La ferme familiale isolée dans les plaines d'Atral sous la régence de l'actuel Marquisat de Serramire leur permettrait de tout reprendre et d'abandonner ce passé, ce quartier et cette maison trop riches en souvenirs qui ne faisaient que prolonger le deuil de ce décès.

Le changement de rythme de vie fut radical, il ne s'agissait maintenant plus de l'oisiveté des villes, mais le dur labeur de la campagne et d'une vie de paysan. Pour une enfant d'une dizaine d'années, la pénibilité des travaux n'était que relative, comme nourrir les bêtes ou s'occuper des taches ménagères pendant que les adultes étaient aux champs. Mais aussi de s'occuper des plus jeunes à l'occurrence sa sœur. Et ce furent là ses premières responsabilités et sa prise en maturité. Elle en voulu pendant longtemps à cette armée qui lui avait volé son "gentil papa" imitant celle de sa mère qui durerait certainement encore longtemps.

L'adolescence

Le passage rapide mais difficile de la vie, avec tout les changements qui arrivent en même temps à cause de toutes ces hormones qui travaillent. Joh commençait à devenir une femme, son corps s'affirmant comme tel et lui rappelant que ce n'était plus le moment de se comporter comme un garçon manqué. Son esprit, fermé à ce changement que lui avait trop répété l'esprit maternel "Tu sera une femme parfaite pour ton futur époux" le rejeta en bloc, notamment sur cette poitrine naissante qui s'affirmait avec le temps. Ce fut à ce moment que le rejet total de cette autorité maternelle se mit en place et que naquit son attirance vers les métiers dit "d'hommes".

« Le maniement des armes n'est pas fait pour les femmes ! »

Ce fut le premier rejet du vieux soldat qui avait pris sa retraite chez son fils à la ferme d'à côté. Avec la rébellion contre ce qui lui était destiné, Joh voulait découvrir autre chose, notamment qui était son père, et ce qu'il avait bien pu faire pour qu'il disparaisse ainsi du jour au lendemain. Elle mit des mois avant de le convaincre de lui apprendre, insistant de manières plus ou moins dérobées, que ce soit en chapardant la fameuse épée du "grand père" soit en se plantant face à lui pour toujours se faire cette même rengaine...

Le temps passait, sa majorité approchait et le bandage comprimant sa poitrine et sa féminité qu'elle rejetait était devenu une nouvelle peau. Réussissant à le garder sous le couvert qu'il lui était plus facile de travailler avec, que ce soit au champs, ou au maniement de l'épée - en cachette avec le "grand père" comme maitre d'arme depuis presque deux années. Mais avec la majorité, arrive toujours quelque chose de plus contraignant pour les femmes dans ces familles conservatrices : L'heure du mariage avec l'époux choisit par les parents et dans ce cas là par sa mère, vu que la Joh ne l'avait pas faite elle même...

De la majorité à l'armée

Le malaise s'accentuait, et réussir à échapper à ce destin, qui ne lui convenait pas, semblait presque impossible en restant cloitré dans cette ferme familiale. Pour la première fois de sa vie elle dû fuir loin de ses responsabilités, claquant la porte derrière elle du jour au lendemain, abandonnant alors sa famille dont sa petite sœur âgée de huit ans à cette époque. Quelques vêtements, un peu d'argent qu'elle avait réussit à mettre de côté, et, cette vieille épée cédée par le "grand père", qui venait de lui trouver meilleur acquéreur que la poussière et la rouille au fin fond de la grange.

Il lui fallut plus d'une année pour enfin réussir à se faire recruter dans un corps d'armée, avec des classes obligatoires pour la formation au combat et aux méthodes utilisées par les corps de combats officiels du royaume. Mais la difficulté ne venait pas de la condition physique qu'il fallait posséder, son temps d'errance lui avait permis de conserver et de l'améliorer, et puis elle s'adapterait ! Le plus dur était par contre le regard des autres, les mots et la difficulté de s'affirmer, non pas en tant que femme, mais en tant que soldat, que ce soit par la violence ou par une mise au tapis dans les épreuves collectives. Elle s'entêtait, plus que jamais, forgeant son caractère dans cette direction unique qu'elle voulait atteindre et ou elle avait trouvé son échappatoire.

Enfin soldat officiel d'un corps d'armée : Celui de la cavalerie Humaine, sous les ordres du Sénéchal du Roi lui même. Y entrer n'avait pas été des plus facile, mais elle y avait mis les moyens financiers avec tout ce qu'elle possédait pour acquérir Iris, une jument palomino ainsi qu'une armure pour le combat, peu avant de recevoir son affectation à la caserne de la capitale. Elle retrouvait ainsi les quartiers de son enfance qui n'avaient guère changés en une dizaine d'année. Une carrière qui commençait sur les chapeaux de roues, avec dès le début des prises de becs avec ses officiers supérieurs, sur ses sorties nocturnes aux débuts de son acceptation auprès des membres de son unité. Sorties se déroulant et se terminant dans les écuries auprès de la jeune jument.

Elle fit ses armes, son intégration et ses premières réputation aux entrainements journaliers, mais surtout au combat, par une escorte de convois. Peut-être qu'elle était arrivée aux oreilles du Roi à ce moment là, ou sûrement parce qu'elle était l'une des rares femmes ayant réussit à intégrer un corps d'armée aussi prestigieux que la cavalerie. Mais ce fut sa première véritable mission importante et pourtant excessivement simple qui lui fut attribuée : Servir d'escorte au Roi, la Reine et la sœur du Roi lors du bal des "Soltariels". Mission qui tourna littéralement au cauchemars et ce en plusieurs étapes.
La première fut la surprise que lui avait concocté le Roi : une tenue faite pour qu'elle passe inaperçue, en tant que... Suivante... Une robe de manufacture correcte pour ne pas attirer l'attention sur son rôle. Elle put pester tout ce qu'elle voulait, le maudire autant de fois que nécessaire, mais il ne changea pas d'avis, et un ordre... Était un ordre ! Rien de tel pour lui offrir de très mauvais souvenirs et avoir une dent contre lui pour les mois qui suivirent, ou plutôt les années. Ce qui ne manqua pas d'amuser celui-ci face à la franchise dont osait faire part un simple soldat avec lui. C'est peut-être à ce moment qu'est née cette petite relation entre les deux personnes, Trystan étant tolérant face au comportement que n'importe quel autre gradé aurait sanctionné en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
La seconde surprise fut de taille, mais alors quelque chose d'immense, pas plus petit qu'un dragon vu qu'il s'agissait de deux représentants de cette race de légende, que les légendes décrivent comme dangereuse, belliqueuses et destructrices, et c'est d'ailleurs en voulant en protéger Astéride d'Erac, dans un geste complètement inconscient, que les choses se bousculèrent : Elle en était la "propriétaire". Suite à cette agression ou Joh' fut mise hors combat plusieurs minutes, la méfiance naquit, puis la catégorisation de la sœur du roi comme un danger pour le royaume - et le souverain lui même - à qui elle avait juré fidélité et dont elle était chargée de la protection.

Les choses ne pouvaient pas être plus joyeuses... Savoir, et ne rien pouvoir faire...

De l'armée aux combats.

Une guérilla contre les Drows se déclencha à Oesgard, ce qui eut pour effet de lui occuper l'esprit et de lui faire oublier pendant un temps toute cette histoire. Elle dura plusieurs longs mois de chasse au sombre et de patrouilles aux frontières visant à intercepter ceux s'infiltrant pour une raison obscure mais prédisant déjà une invasion... Ses capacités de commandement de petites unités de combats se développèrent à ce moment là, ainsi que sa rapidité d'adaptation lors des combats, en étant désignée chef d'escouade de patrouille à intervalle réguliers.

Puis une troisième surprise venant du roi lui même, ou plutôt de son sénéchal de l'époque : Suite au départ du précédant commandant elle fut promue pour la remplacer. Son efficacité au combat ? Sa loyauté dont elle n'avait pas encore fait preuve ? Ou encore l'impression qu'elle lui avait faite ? Peut-être les trois éléments, ou encore autre chose. Elle ne sait toujours pas ce qui l'avait motivé pour cette promotion, mais en tout cas elle était là, après si peu de temps dans son corps d'armée, à devoir le diriger et le mener au combat. Certes, elle était efficace en tant que commandante de petites unités... Mais cette fois c'était différent et elle du apprendre à faire confiance à ce nouvel état major qui la voyait arriver d'un très mauvais œil, avec les rumeurs qui accompagnaient généralement ce genre de promotions telles que "Elle a couché pour réussir !".

Une main de fer, dans un gant de fer, dans la continuité de la discipline et les compétences inébranlables de ce fer de lance de l'armée humaine, beaucoup de choses reposaient sur ses épaules, et de grandes attentes planaient au dessus de sa tête.

Ce fut l'ennemi qui lui permit de faire ses preuves auprès de ces vieilles mauvaises langues, à Alonna, lors d'une bataille sanglante contre les troupes Drows et leurs armées sombres aux rangs fleuris de cadavres ramenés à la vie, emmenant les combats de cavalerie sur une stratégie de base mais efficace visant à harceler les flancs de l'ennemi et à couper les informations venant de leur quartier général pour les affaiblir, les désorganiser et les anéantir. Le grand tournant de sa carrière pour gagner le respect de ses pairs et les lauriers suite à cette réussite globale et de la collaboration entre les différents corps d'armée, mais surtout pour y récolter les premiers traumatismes de perdre des hommes sous ses ordres, de se sentir responsable de la mort de beaucoup trop d'entre eux, même si ce sont les risques du métier, même si elle ne pouvait rien faire pour l'en empêcher.

Paperasse, formation, entrainements divers et variés, petites escarmouches. L'armée ne laissait que très peu de temps libre, révélant ainsi les faiblesses de Johann face à ce système auquel elle n'était pas préparée, et surtout qui la dépassait. Comment écrire des rapports, lire des missives, valider des demandes et j'en passe des vertes et des pas mûre, quand on ne sait ni lire ni écrire ? Évidemment ce petit problème fut remonté auprès de certaines personnes qui essayèrent de lui apprendre, ce qui relevait vraiment de la mission impossible qu'ils échouèrent sans grand étonnement. Ce fut au final à un pauvre greffier de se coltiner ce travail qui était devenu le pire cauchemars de la commandante de l'Ordre de la Rose Noire - qui était leur nouveau nom depuis une refonte de la haute hiérarchie.

Ce n'était que le calme avant la tempête, une rébellion de seigneurs se montait face à la politique du roi de favoriser les gens du peuple - jalousant sa popularité auprès de celui-ci - ainsi que d'autres raisons politiques obscures, au point de s'attaquer directement à la capitale : Diantra qui tomba face au siège malgré les stratégies défensives appliquées suite à la trahison d'Hannibal de Roch qui ouvrit les portes de la ville... Les murailles tombées ils ne pouvaient plus tenir, l'ennemi plus nombreux captura la cité en un peu plus d'une journée et les égouts furent le seul refuge de ceux qui voulaient encore mener le combat et qui attendaient avec l'énergie du désespoir et l'aide de civils l'arrivée des renforts pour frapper un grand coup...

Mais la chose... Elle était là, les observant et les traquant de jour comme de nuit dans ces égouts ensanglantés par tout ce qui avait coulé les nuits qui avaient suivis la prise de la ville. Deux semaines en tant que proie face à cette créature des ténèbres qui semblait impossible à tuer, emportant coup sur coup, chaque jour, chaque nuit la vie d'un homme. Ne faisant pas la différence entre les deux camps. les torturant autant physiquement par ses attaques, que psychologiquement par le bruit des chaines attachées sur son corps. Le sommeil était impossible, l'odeur de putréfaction et les rats grouillants n'aidant pas à réussir à faire diminuer la pression, le tout accompagné par les excursions de purges organisées par les rebelles. Les deux semaines les plus longues de sa vie, qui se soldèrent par un second siège des forces loyalistes dont elle ne vit pas la fin.

Le plan était simple : Lors du début des hostilités, tous les groupes de combats sortaient de leurs cachettes pour affaiblir les forces défensives sur les murs et surtout aux portes pour les ouvrir. Simple en théorie mais d'une difficulté sans nom à réaliser, des hommes épuisés se battant avec l'énergie du désespoir, face à des troupes reposées, ne pouvaient pas grand chose. Mais ils réussirent au prix de lourdes pertes et du passage des renforts par la brèche ainsi créée... Joh fut évacuée après avoir reçu un coup de masse lui brisant plusieurs côte la mettant ainsi hors combat pour le mois à venir suite à cet hiver infernal...

Mais les choses n'allaient pas être aussi simples, malgré une rencontre providentielle sur les routes, le rapport au Roi fut perturbé par le dragon vert, qui évidemment emmena Joh à avoir une réaction plutôt violente, considérant le danger qu'était cette créature pour le roi. Les conséquences de menacer directement la sœur du roi furent assez désastreuses avec une mise à pied et de longues vacances le temps que sa convalescence se termine et que de plus plates excuses soient faites... C'est affublée d'une robe qu'elle les présenta, alors qu'elle n'arrivait même pas à marcher seule à cause de la tenue encombrante.

Et l'or perce les ténèbres.

Elle avait récupéré son poste, ses responsabilités, et la vie pouvait reprendre son cours normal. Mais comme si tout pouvait être calme ! Les ténèbres venaient de recouvrir le monde, une éclipse qui semblait parties pour durer alors que les choses n'allaient pas en s'arrangeant !

Katalina Noblegriffon avait disparue quelques jours avant, et une dette reste toujours à rembourser quoi qu'il en coute. Des éclaireurs furent envoyés et évidemment les rumeurs arrivèrent à bon train : Elle aurait été aperçue non loin de Nisetia, en terres Drowiques... N'était-ce pas le meilleur moyen que de lui sauver la vie pour remettre les comptes à zéro ?

Un voyage de nuit, de plusieurs jours, sans avoir un seul rayon de soleil alors qu'avec deux grands bavard elle allait traverser les lignes drows dans la plus grande discrétion, le groupe fut "renforcé" par l'aide de paladins de Tyra et de la Grande Prêtresse ou quelque chose du genre. Évidemment leur relation ne fut pas des plus agréables et remplies de disputes sur des questions existentielles comme la magie divine et l'influence des dieux jusqu'à l'arrivée dans ces terres maudites.

La mort y avait élu domicile, cadavres ambulants et puants, tours des esprits infligeant tourments et douleurs à ceux ayant la mauvaise idée de trop s'en approcher, mettant à rude épreuve les nerfs des fous qui s'étaient décidés de rejoindre Nisetia : L'une pour sauver une humaine et l'autre pour rencontrer une déesse. ces jours furent les pires du voyage mais surtout de son histoire : Voyager avec des personnes qu'elle n'aimait absolument pas dans une terre hostile, sans compter l'or...
L'œuf d'or, dont la créature n'attendait qu'une personne pour s'y lier : Le dragon d'or dont elle devint la malheureuse dragonnière. Créature qu'elle ne portait pas dans son cour et avec laquelle elle devait maintenant tout partager : sa vie, ses pensées, ses sentiments et son âme tout en protégeant celle-ci des regards extérieurs et surtout de l'environnement.
L'influence des tours se faisait maintenant double, renfermant la cavalière plus sur elle même, couplé au stress de devoir se trimballer cette créature sans ne pouvoir réussir à s'en débarrasser, la tentative de la tuer ayant été un échec cuisant. Des sentiments qui ne lui appartenaient pas, de la douleur ressentie alors que rien ne la frappait.
Le voyage toucha à sa fin, Nisetia, enfin ! La rencontre surnaturelle avec Katalina, qui aux yeux de Joh était atteinte de schizophrénie, la faisant se prendre pour Tyra en personne, ce qui au final était vrai... Une rencontre étrange qui ne se termina que trop vite, rendant Katalina à ce monde dans un état pitoyable.

Le retour fut plus court et surtout moins douloureux, l'éclipse avait disparue emportant avec elle l'influence de Tyra sur les terres stériles. Il se passa sans grands soucis, à la différence de la créature draconique qui n'en faisait qu'à sa tête, ne faisant que rendre Joh complètement folle, augmentant le risque d'être découverte et la poussant ainsi dans ses retranchements qui n'étaient pas des plus agréables pour ses compagnons d'infortune quand elle ne réussissait pas à s'isoler suffisamment longtemps pour reprendre pied.

Un mauvais tour du destin.

Mission accomplie, la personne était en sécurité et elle pouvait enfin s'occuper de ses nouveaux ennuis. Et quels ennuis ! Ce n'était d'autre que le Dragon d'Or !

La prochaine étape du voyage ? Erac, pour rencontrer Astéride et surtout se débarrasser de la créature dorée qui visiblement n'avait pas envie de la lâcher avant très longtemps, et c'était sûrement grâce à celle-ci qu'elle trouverait ce moyen, qui n'existait pas.
La nouvelle eut l'effet d'une bombe : Elle ne pourrait pas défaire ce qui avait été fait, liée jusqu'à la fin de ses jours à la créature avec laquelle elle partagerait dorénavant tout sans exception...

Et maintenant, il fallait apprendre...

L'apprentissage.

Le temps ne ferait pas tout. Il fallait apprendre à être sage, autant pour la créature que pour elle même. Le petit pot de colle - parasite - et tout autre surnom peu appréciable lui avaient été attribués mais surtout à tolérer ! Elle ne devait pas que s'occuper d'elle même, mais aussi de cette créature qui faisait partis d'elle. Répondre à ses besoins, à ses envies mais surtout y mettre des limites sans oublier qu'il fallait maintenant se redécouvrir mais ausis réapprendre le monde avec un oeil nouveau.

La difficulté était sans limite, malgré l'aide d'un professeur, les limites de sa tolérance ayant été pulvérisées depuis des lustres... Apprendre à la créature à se contrôler, contrôler ses pouvoir... Ne pas être vue, ou encore à ne plus partager tout et n'importe quoi afin que la vie de sa dragonnière, et en passant, la sienne ne soit plus un calvaire !

La créature grandissait, et devint difficilement dissimulable dans un chateau, il fallut donc l'isoler, l'envoyer au loin pour que ne personne ne la trouve et cherche à la chasser : le Chalet de chasse du duc... Demeure isolée de tout au milieu des bois, avec des terres importantes réservées au châtelain, en bref, le petit paradis ! C'est là que le dragon seul fut envoyé pour quelques jours, mais très vite rejoint par Joh. Pourquoi ? Et bien... Sûrement qu'elle ne vous l'avouera jamais à cause de sa fierté mais peut-être devinerez vous aisément ce qui a pu lui passer par la tête !

L'année passa, dans cet isolement quasi total, malgré quelques visites non souhaitées, et parfois même regrettées... Le dragon atteint l'age adulte, et avec celui-ci les châleurs "intempestives" de la première année... Une sensation plutôt violente et inhabituelle, une pulsion incontrôlée mais laissant la conscience à la victime emmenant à un geste malheureux sur la personne qu'il ne fallait pas... Heureusement pour elle qu'elle su se défendre et la mettre hors d'état de nuire, sinon la catastrophe aurait pu être sans limite.

Comment se sentir après ça ? Honteuse était le mot ! Avoir agit sans le vouloir, tout en le désirant et au final comment devait-elle l'assumer ? Avec des regrets de ne pas avoir pu être jusqu'au bout ? Des remords pour avoir essayé ? Ou pire encore, des regrets de ne pas avoir été acceptée ? Personne ne sut dire ce qu'elle ressentait à ce moment là, une fois que tout redevint calme, mis à part la dragonne qui pris pas mal de reproches pour quelque chose dont elle était partiellement responsable !

Le retour aux sources (Ellipse).

Il lui fallut plusieurs semaines pour reprendre son poste au sein des armées royales. Cette dernière année d'absence avait été réellement fatale, surtout avec tous les changements qui avaient pu se produire et en particulier une Joh qui était à peine reconnaissable. Enfin... Ils n'eurent pas beaucoup de mal à sa première colère ! C'était bien elle, même s'il en fallait un tout petit peu plus pour l'entendre hurler jusqu'à l'autre bout du fort. Les rumeurs allèrent tout de même bon train, et rétablir une autorité absente du haut au bas de la hiérarchie ne fut pas réellement de tout repos malgré l'aval royal. Le seul évènement marquant fut qu'elle apprit à lire et écrire ! Bon, maladroitement, c'était même une véritable catastrophe au début. Mais les faits étaient là ! Qui avait pu réussir à la convaincre ? Personne le savait, peut-être une petite voix de la raison ?

Trois années passèrent, dans un calme inexistant... La famine, puis l'assassinat de la Reine, et sans oublier les tensions relatives aux révoltes avaient envenimé les esprits, forçant l'armée à maintenir l'ordre tant bien que mal. Que ce soit avec la population, ou encore les bandits se faisant plus présents dans les secteurs isolés. Mais au final tout ceci s'était installé, comme un train-train quotidien...

Oh, Joh avait tout de même de temps à autre une semaine d'absence - qui était d'ailleurs le seul évènement que l'on pouvait considéré comme rompant le train-train quotidien, pour partir on ne sait ou, rejoindre on ne savait qui. Certains disaient qu'elle avait réussit à fondé une famille pendant cette année d'absence, d'autres qu'elle était juste complètement folle. Mais en connaissant sa situation, il ne fallait pas être devin pour savoir qu'elle rejoignait la dragonne d'Or qui restait exilée loin de toute civilisation, et cet éloignement de tout ne pouvait qu'être encore plus valable en périodes de chaleurs... Pourquoi fallait-il que ceci arrive encore et toujours... Une fois n'avait pas suffit non... Ça devait être tous les ans ! Inutile de faire un dessin sur l'état dans lequel elle pouvait se trouver !

Déshonneur (Fin-Ellipse).

Une nouvelle pseudo révolte... Pour un motif quasi risible... Pourquoi avait-il fallut en arriver là ? Les tensions de deux régions rivales avec les opposants et les partisans, les pro et anti-Ivrey... Les uns voulant le voir mis à pied, et les autres voulant l'inverse. Encore des affaires de politiques ? Un complot bien mené avec des fausses rumeurs colportées par des complices en période ou les choses n'étaient pas des plus facile ?

Mais avant les conflits, il y avait juste des tensions, de plus en plus palpables, mais le calme était maintenu, jusqu'au point de non retour. Céder pour un camps, comme pour l'autre aurait engrangé une nouvelle guerre dont le peuple n'avait pas forcément besoin, sauf qu'au lieu de se produire sur les terres d'Ivrey, elle se produisit à Diantra même... Les mutins, organisés avaient pris en otage le roi et s'étaient débrouillés pour neutraliser les armées. Oh, bien entendu que Joh c'était battue, l'arme à la main, mais face à la masse, parfois mourir n'apporte rien de bon, de toute manière la reddition ne fut pas de son choix. Peut-être voulait-il éviter un bain de sang ?

La situation s'installa pendant plusieurs semaines, le temps que les troupes d'Ivrey commencent le siège de la ville complètement désorganisée. Étrange coïncidence que ce soit celui-ci qui se manifeste alors qu'il était au cœur de ce conflit et la cité finit par tomber... Et comme à chaque défaite les scènes habituelles de pillages et autres exactions de la part de l'armée conquérante se firent nombreuse.

C'est à ce moment là que Joh fut libérée et put reprendre le combat pour protéger la ville mais aussi le Roi, peine perdue... Il avait été assassiné par un des deux camps. Le sang appelant le sang et donc la vengeance pour cet acte et donc le coupable était tout trouvé : Aetius d'Ivrey, qui convoitait certainement la couronne ! Et il fallait maintenant se débarrasser de ce traitre, pour ne citer que ce sobriquet qui fut le plus charmant qu'elle lui attribua. Comment gagner alors que la défaite était déjà là ? Et bien la réponse s'imposait seule : Faire perdre la tête au leader !

Arriver jusqu'au coupable ne fut pas facile malgré l'aide de quelques défenseurs, et l'échec fut simplement le résultat de cette tentative qui ne pouvait qu'être désespérée... Sauf que cette fois la cellule n'allait pas être la seule chose qui l'attendait. Les blessures récoltées au combat n'étaient rien comparées au sort réservé à ceux qui se retrouvaient considérés comme des traitres... La sentence de mort fut prononcée pour quelques jours après l'arrestation.

S'évader de cette prison sans aide était quelque chose d'impossible, et encore, même avec une troupe de choc bien entrainée, c'était généralement du suicide...

L'exécution était prévue pour le petit matin, juste au lever du jour, il fallait donc agir pendant la nuit, ou généralement le prisonnier à, selon ses anciennes fonction, droit à un léger traitement de faveur tel un dernier repas ou une dernière visite d'un religieux. Le plan était prêt, la dragonne complètement paniquée à cette idée, et une Joh pas très sereine sur un plan qui s'annonçait foireux, bien qu'ayant une certaine coordination.

Forcer la sortie alors que la porte s'ouvrait, désarmer le garde qui ne serait pas méfiant à cause de la fausse résignation de Joh, récupérer son arme sortir à l'aide du dragon, et passer par les égouts de la ville pour la suite des festivités. Simple, efficace, mais avec beaucoup de "si". La première partie du plan se déroula sans accroc, la seconde par contre... Elle prit le coup de lame qui faillit la sécher sur place si l'adrénaline liée au dragon ne s'était pas mêlée de l'histoire... Puis l'alarme fût sonnée aux postes de gardes, la bloquant bien avant la sortie. Il fallait changer le plan en se créant une nouvelle porte pour ne pas y rester. Heureusement en pleine nuit et avec l'aide d'un lézard géant de plusieurs mètres, en créer une en quelques seconde n'était pas bien difficile ! Tout en profitant de l'obscurité mais aussi de la poussière soulevée pour partir sans que trop de monde n'ait le temps de réellement réagir.

L'aide d'un complice tout trouvé fut nécessaire pour faire sortir sa jument de la caserne quelques jours plus tard par un message gribouillé à la va vite pour organiser une fuite vers le Nord... Après tout, elle savait ou se cacher pour ne pas se faire attraper...

Commençait maintenant une "nouvelle" vie qui n'allait rien avoir d'enviable...

A suivre


~~~~~

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Enfin bref... Le sujet du jour « Commentaire composé sur le forum » (Je vais vraiment me faire découper en morceau par un MJ...)

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D'abord le mode d'emploi : Démarrer > Programmes > Firefox > Google
Puis après au petit bonheur la chance. Je sais plus si s'était sur un site TopForum ou sur Google carrément... Il devait y avoir les liens sur les deux... J'ai tellement ouvert de pages >.<


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