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Zelvajra
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MessageSujet: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeJeu 25 Juin 2009 - 20:43

Retour | Ak'esha, Anara Zelvajra

Abyssea, enfin. Zelvajra laissa échapper un soupir de soulagement quand il aperçu, pour la première fois depuis neuf bonnes semaines, les hautes remparts de la Cité. La route avait été difficile, et pour cause, voyager à deux sur un seul cheval finit par être épuisant pour la pauvre monture, même quand le deuxième cavalier est une jeune albinos pesant trois fois rien, cette quantité négligeable finissant par peser autant que le reste sur la colonne vertébrale de la bête. Pour autant, l’hybride n’avait pas vraiment matière à se plaindre. Le voyage s’était déroulé plus rapidement qu’il ne l’avait redouté. La jeune Ak’esha avait su prendre sur elle, et au fond, il n’en demandait pas tant.

Voilà bien longtemps qu’il avait repris sa véritable apparence et remis sa lourde armure. Il avait certes fini par s’habituer à ressembler à un des bavards des elfes et des humains, mais contrairement à ce qu’il avait cru un premier temps, il n’y avait aucune apparence qui ne lui plaisait autant que la sienne. Quelle importance d’être accepté des humains ? Seule leur mort les rendait digne d’intérêt, seule leur âme offerte à Chaos justifiait encore une existence. Les humains devaient vivre pour mourir de la main de Ses fidèles. Dire qu’il avait failli l’oublier… Dire qu’il avait pris plaisir à se mêler à eux. En vérité, loin de sa Famille, le Bourreau avait bien faillit se perdre… Et tout ça à cause d’une humaine qu’il avait eu la drôle d’idée de ramasser sur le bord de sa route.

Depuis qu’ils avaient rejoint les marais, il se demandait ce qui avait pu motiver son geste. Il avait bien tâché de ne commettre aucune trahison vers la Cité, Ak’esha ne connaissait ni le nom de la ville qui apparaissait à ses yeux, ni la véritable nature de ses habitants, et pourtant, il l’avait amené pour qu’elle s’y installe. Une attitude étrange qu’il ne s’expliquait plus vraiment, mais qu’il était loin de regretter. Papillon était une humaine par bien des aspects redoutables, et elle le serait encore plus une fois les yeux réellement ouvert. Au fond, elle avait sa place là où il l’avait conduite, de cela il était certain.

« Nous approchons, Papillon. Tâche de faire bonne impression. »

Il se demanda l’espace d’un instant ce que pouvait ressentir la jeune humaine. Le contexte devait déjà être assez inquiétant. Après les Terres Stériles, c’était dans les pires Marais connus qu’il l’avait entraîné. Lui savait parfaitement où il allait et pourquoi, mais ce n’était pas vraiment son cas, et il se demandait ce qui l’avait poussé à rester. Surement qu’il était trop tard pour faire marche arrière une fois la civilisation laissée derrière soit et découvert un paysage désertique à perte de vue décourageant toute fuite solitaire. Au fond, il ne lui avait laissée que peu d’alternatives. Mais après tout, quelles étaient ses possibilités, sous le joug d’humains intolérants et cruels ? Les habitants d’Abyssea étaient ce qu’on avait fait d’eux, tout comme Ak’esha.

« Oublie ce que tu connais, car tu ne trouveras rien de similaire entre les murailles de cette Cité. Tous ne t’accueilleront pas avec joie, mais si tu sais te montrer convaincante, tu gagneras une place parmi nous. Et crois moi, c’est la meilleure chose qui puisse t’arriver. »

Et la Cité approchait...
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeJeu 25 Juin 2009 - 23:21

Une torture. Non, Ak'esha ne pouvais pas utiliser ce mot, elle l'avait déjà utilisé pour quelque chose qui en comparaison était une douce promenade même si cela avait été le prémisse de la situation présente. Non elle ne pouvais pas utiliser ce mot pour cela elle devrait revoir sa vision de ce qu'il désignait. La jeune albinos venait de ce rendre compte qu'elle n'arriverait pas à décrire toute la douleur et le dépit qui accompagnait cette situation si pénible. Cette sensation de s'être fait rouler dessus, piétiner et rouer de coup était en soit horrible mais ça elle aurait put le supporter si en plus elle ne devait s'accommoder de la présence sous elle de la chose la plus immonde, de la bête la plus abhorré, du monstre qui la terrorisait entre tous, pour tout dire d'un... cheval et en plus elle s'était jurée de ne pas rechigner, de ne pas ergoter, de ne pas râler, de ne pas vitupérer, ni tempêter et surtout de remonter sur son dos tous les matins pendants un mois.
Un mois. Un mois pendant lequel elle avait dut voyager en compagnie d'un hybride plus ou moins métamorphe, d'une Fureur hilare et moqueuse et d'un put... de bourrin qui semblait lui en vouloir personnellement.
Au moment où elle avait enfin retrouvé ses esprits et décidé que c'était vraiment pas une bonne idée et que la curiosité était définitivement un vilain défaut, la jeune femme avait remarqué qu'elle était au milieu d'un paysage stérile et rocheux qu'elle n'avait jamais visiter, plus moyen de faire marche arrière. Depuis ce moment elle n'avait plus desserré les lèvres et s'était renfermée sur elle même. Elle devait supporter les revendications de Fureur qui loin d'être incommoder par le voyage s'en fichait assez royalement. Oui, c'était pas elle qui avait le cul perclus de bleu et le dos complètement courbaturé et globalement tout les muscles plus ou moins tétanisé et hurlant de douleur. Donc Fureur n'arrêtait pas de tenter de prendre la parole et quand Ak'esha ni faisait pas attention elle se surprenait à converser seul, elle surprenait Fureur en grande conversation solitaire, à haute voix, sur des broutilles et avec plusieurs voix différentes, ce qui avait le don de l'agacer au plus haut point.

Elle avait plus ou moins réussi à mettre son alter ego au rencard et avait voyager dans un état assez proche de l'état de conscience d'un zombi atténuant ses douleurs et ses peurs. La jeune femme n'avait pas remarqué qu'ils étaient arrivés dans un marais, à peine avait elle remarqué que le temps était tout de même beaucoup plus humide.
La vue de la cité ne l'avait pas plus marquée et seul les paroles de son compagnon l'avaient sortit de sa torpeur mais elle n'avait pas eu de réaction exubérante loin s'en faut, elle s'était contentée de se redresser et de regarder indifférente les yeux éteins la ville qui se découvrait devant elle. En regardant la ville elle venait de se rendre compte pourquoi elle avait l'impression de voyager avec une lame dans le dos, son compagnon avait remis son armure, choix des plus discutable surtout pour voyager. La jeune femme ne s'en rendait compte que maintenant car elle avait été plutôt dans un état où ces considérations triviales ne l'atteignaient plus et seul la vu de la cité et les paroles de l'hybride l'avaient sortie de sa somnolence prolongée.
L'apparition de la cité la laissa certes indifférente mais Fureur fut soudain bien plus active et commença à déblatérer faisant question et réponse, ce qui exaspéra Ak'esha. Puis soudain elle fut repousser par son alter ego et perdis le contrôle de ses cordes vocales.

-Oh! Un enfer différent de celui où l'on est, un murmure la voix de Mia.
-Ou seulement le trou du cul du monde, un murmure la voix de Fureur.
-Ce n'est qu'un abime de ténèbres moins opaque que celle qui nous entoure mes enfants, un murmure la voix de sa mère.
-Comment les abysses peuvent abriter des ténèbres moins opaque? , un murmure la voix d'Ak'esha mêlée à celle de Mia.
-Ce...

La jeune albinos repris enfin le contrôle des mots qui franchissaient ses lèvres avec efforts et coupa court au babille de Fureur qui allait être énervant et déplacer. Elle eu un grognement énerver, des plus charmant, mais elle ne se retourna pas pour voir la réaction de Zel', elle vilipenda tout de même sa chère et tendre ami sur ses frasques éreintantes et pour tout dire aussi intéressantes qu'un mollusque. La jeune femme retourna à ses idées équidicides affichant un air renfrogné et assez mauvais. Elle était entrain de se demander ce qui était le plus dur entre cette chevauché ou un entrainement de douze heures avec Mia. Elle décida qu'a tout prendre autant l'entrainement infernale de sa défunte « amie » était préférable.


Elle se rendit enfin compte que la cité approchait...


Dernière édition par Ak'esha le Sam 4 Juil 2009 - 13:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeVen 26 Juin 2009 - 10:57

    Abyssea douce cité de ténèbres ici rien n'est comme dans le monde extérieure la joie, et le bonheurs on elle aussi un goût différent. Un goût étrangement amère, l'Abyssea est silencieuse les portes s'ouvrent lentement le bourreau est de retour de son périple le mot est passé entre les gardes on sonne son arrivé. Le bourreau est quelqu'un d'important dans la notre belle cité de noirceur Arashkam et Jiv'undus mon maitre son juste au dessus de lui puis il y a la Voix notre guide celle qui répand sa lugubre parole parmi nous. Notre société du chaos était rangé dans un parfait ordre malgré qu'on est pas de souverain ultime qui nous dicte ce que l'on doit faire ici nous sommes tous frère et les choix de notre Père est indiscutable. Aucun d'entre nous n'a le droit de remettre en doute sa parole, nous devons l'écouter et lui obéir tel est notre seule est unique but nous devons le servir de la manière la plus loyal sans jamais faire de mal à nos frères nous devons le respect à chacun des notre et personne n'est au dessus de la loi même pas Son Fils.

    J'avais été réveiller par un cauchemar généralement je dors tout le jour comme mes autres frère Arash et Jiv' je ne voulais simplement plus voir la lumière du soleil cette lumière agressant qui avait le don de me mettre de mauvais poil. Maintenant que j'étais debout et que je n'arrivais pas à retrouver le sommeil je restais longuement assise sur le bord de mon lit regardant de mes yeux vert émeraude les rayons du soleil filtrés par mes rideaux sombres. J'entendis l'ouverture des portes de l'Abyssea intriguais je me levais et glissais un œil entre les tissus sombre tirer devant ma fenêtre. Je discernais depuis ma fenêtre que peu de chose mais on ouvrait rarement les portes de l'Abyssea c'était certainement un de mes frères qui étaient de retour, Zel' avait manqué à l'appel pendant presque plus d'un mois peut être est ce lui qui est de retour. J'allais donc m'habiller pour m'en assurer. J'enfilais ma robe grise mon tablier et pour lui souhaiter la bienvenue je pris dans mon vase une de ses fleurs morte que je chérissait tant. Je descendais ensuite dans les rue de l'Abyssea sans précipitation quand bien même j'étais heureuse de le revoir je me disais que je ferais pareil pour n'importe lequel de nos frères.

    Ma fleur à la main je m'avançais vers la porte avec se même visage sombre, impassible et innocent quel ne fut pas ma surprise quand je vis le cheval s'avancer vers les portes avec sur son dos non pas une personne mais deux. Zel' tenait dans ses bras la chose d'on j'avais le plus en horreur une humaine, ses cheveux était d'argent et son teint pâle comme la mort. Je les regarda s'avancer vers moi mon regard était vide sans joie on y lisait aucun émotion j'avais pour habitude de garder tout enfermer au plus profond de moi. Je ne laissais pas paraitre mon agacement et les regarder sans haine, ni joie leur avancement des murmures se glissèrent dans ma tête me procurant quelque maux de tête qui me firent échapper ma fleur. Une ombre se dressa à l'extérieure de l'Abyssea une ombre que j'étais encore une fois seule à voir. Je ne fis rien contre cette ombre par de la ces portes elle ne pouvait pas me suivre je plaça juste ma main au niveau de ma tempe gauche. Ici tout le monde savais que je voyais et que j'entendais des choses qui n'existe pas, ici tous avait peur de moi car lors de mes crises personne n'était capable de me calmer. On assimilait à mon nom beaucoup de mort et de crime affreux crime d'on je n'avais pas le souvenir. C'était l'inconvénient de ses crises...

    "Une intruse..."

    Murmurais-je entre mes dents, je ne la voyais pas comme une sœur car elle ne faisait pas encore partie des nôtres. Soit-elle servirais de repas soit-elle servirait le Chaos mais seul Lui avait le droit de le décider Zel' si elle ratait son épreuve pourrais tu la voir mourir. Pourrais tu comme ta très chère muse que tu as perdu lors de la guerre à Alonna la voir mourir elle aussi. Mes maux de tête s'intensifier je devais retourné à l'intérieure l'ombre semblait se rapprocher de moi je devais m'en aller. La sueur perlait lentement sur mon front c'est en titubant que je fis quelque pas en arrière, on pouvait sur mon visage une grimace de douleur et dans mes yeux une peur immense. Mais je ne laissais pas place à la panique, mon cœur s'emballait dans ma poitrine en voyant cette ombre s'approchait encore de moi... Je tourna le dos à la porte et m'éloigna silencieusement gardant pour moi ce que je voyais, les gardes et aussi mes frères préféraient se tenir à distance et me regardèrent sans dire un mot. Ils avaient peur ils ont tous peur.
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeDim 28 Juin 2009 - 22:38

Tu n’as pas fait attention au petit jeu de Papillon, n’est-ce pas ? Non, bien évidemment, dès que tu l’as aperçu, tu n’as plus fais attention à rien d’autre. Pourquoi ? Es-tu amoureux ? Sens-tu ton cœur battre la chamade quand tu poses tes yeux sur sa silhouette menue ? Ce serait tout de même étonnant, car ton Amour est mort en même temps que Sylea, n’est-ce pas ? Non, si tu quêtes sa réaction avec tant d’attention, c’est que soudain, tu regrettes ta longue absence. Tu commences à t’interroger… Et si tes Frères et Sœurs avaient mal pris ton absence ? Et s’il n’avait pas compris ce sentiment qui avait étreint ton cœur, ce besoin impérieux de solitude. Elle était là, la petite mais ô combien dangereuse Anara. Elle était à tes côtés quand tu déchaînas ta haine sur cette caravane, te protégeant quand tu en avais besoin, et jouissant de ta protection quand il le fallait. Et puis tu t’étais juste détourné d’eux. Solitude. Tu la hais avec plus de fougue encore, maintenant qu’elle a trouvé le chemin de ton cœur. Un être tel que toi ne peut être en permanence avec les autres. Tu l’as cru pendant neuf longues années, mais au final, la vérité t’a rattrapé.

Tu es proche désormais, assez pour voir ses lèvres s’animer et son visage se tordre. Elle souffre, à cause de ta trahison, ou bien à cause de ses crises ? Tu lui avais promis de l’en débarrasser, mais y as-tu seulement songé alors que tes pas te guidaient jusqu’à Papillon ? Être égoïste, tu ne vois dans les autres que des moyens d’atteindre un vaporeux bonheur, sans en avoir conscience. La voir s’éloigner te blesse, mais ce n’est pas tant le fait de l’avoir blessé que d’avoir perdu son soutien qui te gène, n’est-ce pas ? Elle se détourne et retourne dans l’ombre protectrice d’Abyssea. Qu’en conclure ? La Cité l’apaise, tu es bien placé pour le savoir, mais ce n’est peut-être pas ça qui la pousse à y retourner. Te fuis-t-elle ? Tes yeux s’élèvent lentement et tu contemples un instant l’imposante porte qui te sépare de ton foyer. Talonnant doucement ta monture, tu te sens d’un coup étrangement proche de ta protégée. Toi aussi, tu as besoin d’Abyssea.

Le fait qu’elle soit elle-même à pied t’aide à la rattraper rapidement. Quand finalement, tu arrives à sa hauteur, tu baisses tes yeux vers elle, gardant un visage impassible et des yeux neutres. Ce visage, elle le connaît, ce masque que tu abordes quand tu ne sais pas réellement où tu vas. Tu prends la parole d’une voix calme et assurée… ou du moins c’est ce que tu souhaites lui faire croire. Car, en vérité, tu es pendu à ses lèvres.

« Tu m’as manqué, Anara. Je suis désolé de ne pas être rentré plus tôt, mais je ne partirai plus, désormais. »

Tu n’attends que sa réponse pour te débarrasser de ces remords qui t’assaillent. Tu n’attends que son sourire pour oublier que tu l’as laissée livrée à elle-même pendant trop longtemps. Papillon pourrait très bien ne pas exister, tu n’y fais plus attention. Il serait amusant d’essayer de deviner ce qu’elle peut ressentir en cet instant, alors qu’elle est coincée sur un de ces animaux qu’elle abhorre et que la personne qui l’a conduit en ces lieux se désintéresse de son existence. Ta cruauté peut revêtir un visage bien puéril, Zelvajra, et tu n’en as sans doute pas conscience.
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeLun 29 Juin 2009 - 21:11

La cité approchait... Ak'esha commençait à faire de plus en plus attention à ce qui l'entourait toujours aussi contrarié d'être sur un cheval mais du moins n'avait elle plus peur de celui-ci, un mois à en monter un ça calme pas mal mais elle considérait toujours son engeance comme un mal certes nécessaire au voyage mais qu'il faudrait tout de même voir à éradiquer dans un très proche future. Elle étudia la cité qui se découpait sous ses yeux.
Les tours noirs de la citadelle dépassaient les hautes murailles, puis commencèrent à sortir du champ de vision d'Ak'esha éclipsées par l'ombre des créneaux des murailles de la ville. Devant elle s'était ouverte les portes de la cité inconnu laissant entrevoir la rue principale et quelque maison. Le peu que l'albinos pouvait discerner semblait misérable, lui faisait penser aux pires bas-fonds de Diantra mais étendu à tout une ville et même les pires cul de basse fosse de la capitale humaine n'était qu'une pâle copie de ce qu'elle avait sous les yeux. Il se dégageait une atmosphère lourde, suspicieuse et dangereuse. Mais en même temps il y avait comme une note légère et très en profondeur qui semblait accueillante mais elle était si légère qu'il fallait être très attentif pour la saisir et la contemplé à loisir. Ak'esha la ressenti puis elle disparu complètement en arrivant sous les portes découvrant l'entrée de la ville et les premières façades des maison bordant la muraille.

Elle remarqua une silhouette ayant à peu près sa taille qui s'était avancée sous la porte comme pour les accueillir puis elle eu un léger mouvement et se détourna d'eux. Elle jeta un œil sur son compagnon de route mais son regard était perdu ailleurs. Zelvajra semblait s'emplir de la vue de la ville. Elle le sentit soudain un peu nerveux, quand la jeune femme qui se tenait sous la porte commença à reculer, elle lui jeta de nouveaux un regard en se tordant le cou, ce qui augmenta encore son énervement mais elle se limogea. La jeune femme ne discerna pas grand chose des pensées de son compagnon de route il avait le visage fermé et il semblait un peu triste et pensif.
Avant que la silhouette ne se détourne elle eu le temps d'étudier la personne à qui elle appartenait. C'était une jeune femme avec des ascendance drow mais pas une drow, plutôt une demi, elle avait un visage qui semblait doux et enfantin mais elle le vit se fermer pour cacher une violente émotion. Il repris rapidement cette apparence innocente mais elle était certes sans haine mais elle n'affichait pas non plus de joie, c'était un regard sans passion, ni sentiment d'aucune sorte. La jeune albinos remarqua que celle-ci tenait avec douceur une petite fleur fané comme l'on tient une médaille qui nous plait beaucoup. La jeune demi-drow avait les yeux d'un vert saisissant lui rappelant vaguement ceux de Mia mais il n'avait pas la vie de ceux de son « amie » défunte ils était vide et plutôt froid comme des émeraudes.

« Elle est dangereuse » dit simplement Fureur.
-Hein, réplique intelligente s'il en est et en plus à voix haute, magnifique ma petit Ak'esha.
Qu'est ce que tu veux dire par la?
« Elle dégage rien du tout »
Je comprends pas.
« Ça fait rien »

Avant que la jeune femme ai le temps de médité la question la demi se détourna une main plaquée contre sa tempe avec un léger rictus de douleur et une peur panique dans les yeux pourtant elle se détourna sans se presser avec une certaine tranquillité. Fureur lui fit remarquera du coin de l'œil que les gens s'était légèrement reculé et s'écartait devant elle.

Ak'esha avait remarqué une certaine douleur dans le regard de l'hybride assis derrière elle et quelques instants plus tard il pressait légèrement son cheval pour rattraper la jeune demi, qui d'ailleurs devait avoir vu passer bien plus d'hiver que la jeune humaine. Zelvajra ne semblait plus faire attention à Ak'esha, ce qui ne l'aurait pas dérangé outre mesure si elle n'avait pas été perché sur un cheval en sa compagnie, elle allait lui faire part du fond de sa pensée sur sa proximité trop prolongé avec la race des équidés qui avait dut lui ramollir le cerveau mais se ravisa attendant de voir la suite supposant, à tord que ça pourrait être intéressant.

-
Tu m’as manqué, Anara. Je suis désolé de ne pas être rentré plus tôt, mais je ne partirai plus, désormais.

Pieu mensonge, pensa Ak'esha, mais il est sincère et il le pense vraiment, un peu naïf sur les bord l'hybride en armure, mais je ne pige pas ce qu'il se passe.

La jeune femme se retourna de nouveau vers son compagnon essayant de déchiffrer son air impassible et renfermé. La jeune femme n'arriva pas à décrypter l'attitude de Zelvajra et elle se demanda vaguement ce qui le liait à Anara sans trouver un quelconque début de réponse. Mais en l'observant encore à moitié tordu sur le dos du cheval elle sentit vaguement que si elle laissait continuer cette discussion, elle allait rester coincée sur le dos du bourrin sans qu'il ne se préoccupe de savoir si cela la dérangait ou pas. Il ne semblait même plus se souvenir de sa présence ce qui l'agaça prodigieusement, c'était quand même lui qui lui avait demandé de venir sans poser de questions vers un endroit inconnu et pour une raison plutôt vague, alors qu'il prenne ses responsabilités ou au moins qu'il lui facilite la vie.

-C'pas que je m'emmerde mais si vous avez envie de causer j'aimerais au minimum pouvoir descendre. Ça m'éviterait d'être dans les pattes d'un certain hybride et ça soulagerait grandement un pôôôvre cheval exténué, une ironie indéniable avait accompagné la prononciation du « pauvre cheval exténué ». Et puis ça me permettrait de pas avoir besoin de me tortiller dans tous les sens pour avoir une idée de ce qui se passe. Alors si t'as envi de compter fleurette, je suis tout à fait d'accord mais seulement si je suis plus sur ce cheval.

La jeune albinos avait reporté son regard sur la demi qui les avait semble-t-il attendu et qui s'était détournée à leur approche, pendant qu'elle parlait, de sorte qu'elle ne pouvait voir la réaction de Zelvajra mais si elle avait continué à le regarder en se tordant ainsi le cou elle aurait assurément aggravé ses courbatures déjà bien assez douloureuse. Elle n'avait pas mis beaucoup d'aménité dans ses paroles, elle avait sa claque de rester sur ce canasson et elle avait mal par tout, il fallait pas lui demander de faire des efforts de politesse, surtout si en plus il commençait à l'ignorer pour elle ne savait trop quel raison.

« Si tu avais été un peu patiente tu aurais surement put apprendre quelque chose »
Et c'est toi qui me dit ça. Pourtant pour une fois tu as raison, concéda à contre coeur Ak'esha.


Dernière édition par Ak'esha le Sam 4 Juil 2009 - 14:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeLun 29 Juin 2009 - 22:55

    Cité ma douce cité de ténèbres, mon Père protecteur enfin nôtre Père à tous il n'y a qu'ici que je puis trouvais le repos loin de ses ombres horrifiante de leur rire sinistre. Père mon protecteur garde moi près de toi prend moi dans tes bras mon Père mon protecteur. Je marche lentement vers la première maison j'y prends appuie l'ombre de la petit bâtisse m'étreint avec douceur je me sens déjà plus calme mais les voix me poursuivent elles me murmurent aux oreilles des choses qui me font horreur des frissons de dégout me parcours l'échine j'ai envie de vomir je me courbe vers l'avant et tente de me calmer avant de me remettre à marcher le souffle toujours aussi court je m'aide du mur pour avancer je ne tiens plus très droite sur mes jambes je les sens se dérobé sous moi. Mais pourtant je veux fuir cette lumière, je veux fuir la vie je veux retourné dans la noirceur des bras protecteur de mon Père. Un des gardes s'approche doucement de moi est ce par curiosité ou par pitié ? Les autres gardes lui disent de ne pas m'approcher que je peux m'en sortir seule c'est vrai ce n'est pas la première fois et je n'ai pas besoin de sa compassion. Je redresse mon regard vers celui-ci et lui lance un regard mauvais il recule et trébuche sur une pierre pas très courageux... Enfin je m'en fiche !

    Je continue alors ma route sur la grande route principal. J'entends le son des sabots s'approchaient de moi à une allure rapide, il s'arrête à ma hauteur et la voix de mon frère retentit. Je lui ai manqué dit-il...il ne partira plus annonce t-il... sa voix ne laisse pas de place au doute il a l'air sincère, je me retourne lentement vers lui croisant ainsi c'est yeux dorés ce visage je l'ai tant vu cette expression qu'il a je la connais je sais que trop ce qu'il veut dire. Alors que je veux prendre la parole à mon tour une douleur plus violente que les autre me prends j'ai l'impression que mon crâne va explosé. Je dérive et je m'écroule j'ai si mal tout d'un coup les mains plaqués sur mes oreilles je ferme les yeux de toute mes force puis plus rien le calme de nouveau. Seule dans ma tête je vois du sang partout il fait sombre je flotte un peu au milieu de nulle part puis je vois une enfant elle ne me regarde pas elle fixe le sol elle rie, elle me fait peur cette enfant.

    " Il ne t'aime pas que crois tu ? Personne ne t'aime tu n'es qu'une bâtarde. Arrête de te voiler la face il prendra de toi ce qu'il veut et t'abandonnera ! Tu ne mérite pas qu'on t'aime. "

    Foutaise ce n'est pas vrai elle ment le Père m'aime il a fait de moi sa fille et ce n'était pas pour rien elle ment. Enfermée dans ma tête je ne vois pas ce qui ce passe au dehors je n'entends rien, plus rien n'existe autour de moi. Pourtant c'est la panique...surtout chez les gardes personnes ne sait ce qui se passe mais ils savent que ça ne présage rien de bon. Je suis là au milieu des ténèbres de ma tête face à cette enfant contre qui je ne peux rien car elle n'existe pas toute attaque physique est inutile, ma foie en le père finis par me sortir de ma torpeur. Une fois hors de ma tête mon cœur se calme, ma respiration avec lui et ainsi je suis de nouveau calme totalement calme. Toujours assise sur les pavés humide et sale de la rue je lève mes yeux vers Zel', mon regard est vide.

    " Tu mens Zel' et tu me fais souffrir. J'étais si mal pendant près d'un mois, j'ai crue que c'était de ma faute que tu m'avais abandonné..."

    Je tournas ensuite mon regard vers l'humaine cette intruse elle qui a mes yeux n'avaient pas sa place ici.

    "A elle aussi tu lui as promis ton aide ? Comme avec moi... Ou alors peut être est ce un repas pour le Père ? Non je ne crois pas mais souviens toi mon frère Sa parole est indiscutable."

    Je tremblais encore des suite de ma crise je n'avais pas la force de me lever je rester donc au sol regardant les pavés un long moment je devais reprendre mes forces.
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeJeu 2 Juil 2009 - 20:03

Que t’arrive-t-il, Zelvajra ? Pourquoi ton poing se crispe-t-il ? Les remarques de Papillon n’ont pas réussi à attirer ton attention, mais les mots haineux d’Anara sont comme une main qui étreint ton cœur et qui sert, sert jusqu’à l’étouffer. Tu sens quelque chose en toi se briser, mais tu ne le montres pas, non. Ton visage n’est qu’un masque que tu modifies à ta guise, tu peux y afficher ce que tu veux, quand tu le veux. Tu fermes lentement les yeux, et subis sans broncher. Elle a souffert, entends-tu ? Tu lui avais promis de la libérer de ses Illusions, et regarde le résultat. Elle se tortille son ton regard, fuyant ce qu’elle seul peut voir, entendre et sentir. Tu as échoué, pire, tu n’as même pas essayé.

Ouvre les yeux, Hybride, contemple ton œuvre. Elle est là, au sol, ne tentant même pas de se relever. Ses forces l’ont abandonnée, tu l’as abandonnée. Ses membres convulsent encore, ses yeux rougis retiennent avec peine les larmes qui montent, et toi, tu l’observes, impassible. Tu as enfin compris. Tu ne peux rien pour elle. Tout comme tu ne pouvais rien pour Sylea… Le vent se lève, souffle doucement. L’air s’engouffre dans la Cité, fait se soulever la poussière. Tu ne ressens plus rien, n’est-ce pas ? Ton cœur n’est plus. S’il bat, ce n’est plus pour quelqu’un, pour un Idéal, pour cette Cité que tu chérissais tant, mais uniquement pour charrier le sang qui coule dans tes veines. Finalement, tu le savais depuis le début, mais tu viens seulement de l’accepter. Le monde est pourri, et voué à la destruction. Abyssea ne doit pas faire exception à la règle.

Les Enfants ne verront pas Son Règne, car ils n’en sont pas dignes. Tu n’en es pas digne. Indésirable, m’écouteras-tu, cette fois ? Entendras-tu raison, te plieras-tu à ma volonté ? Tu n’es pas la Loi, tu es le Bourreau, ton rôle n’est pas d’assurer la Paix entre les Enfants mais leur Mort quand viendra l’Heure de son Avènement. Alors, dans le Monde désormais vierge de toute impureté, Chaos pourra créer ce qu’il devait créer de toute éternité. Anara n’aura pas sa place dans ce paradis, Arashkam non plus. Même la Voix n’y trouvera aucun siège. Car ils ont connu la Souffrance, la Haine, le Dégout, la Violence, tant de chose qui ne seront et ne devront pas être. Cette créature qui gît au pied de ton cheval devra mourir.

« Tu as raison, Anara. Je t’ai fait une promesse, et au lieu de la tenir, je t’ai abandonné. »

Une simple constation. Nuls remords ne viennent adoucir ta déclaration. Tu tends légèrement les bras, et de tes paumes jaillissent les sombres tentacules. Tu te moques de la réaction de Papillon, tu te tiens prêt à la châtier au moindre écart. Un tentacule vient se glisser sous le cou de ta protégée, l’autre sous ses genoux, et tu la soulèves, délicatement, enroulant tes appendices autour de son corps afin d’éviter que ses tremblements ne l’envoient au sol. Tu sais ce qu’elle est, tu sais ce qu’elle peut faire et comment elle risque de réagir, mais tu t’en moques, tu agis tout de même.

« Je ne te demande pas de me pardonner, il est trop tard pour cela. »

Il est trop tard, oui, mais y a-t-il eu un temps pour le pardon ? Tu en doutes. Tu ne veux pas de son pardon, car tu sais que si personne ne le fait avant toi, il te faudra lui ôter la vie. Doucement, tu l’approches de toi. Mais fais bien attention… Papillon et Anara ont plus de raisons qu’il ne leur en faut pour t’attaquer. Sauras-tu les contrer ?

« Paix, ma sœur… Je ne te veux aucun mal. Je te ramène juste chez toi. »
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeJeu 2 Juil 2009 - 23:36

La demi semble pas très bien, elle avance lentement en s'appuyant aux murs elle est tremblante mais elle refuse l'aide d'un des gardes. La demi-drow à dut lui signifier clairement de ne pas approché car il recule précipitamment une lueur apeuré dans le regard.
Ak'esha et Zelvajra s'approche toujours la demi les a assurément entendu mais ne se retourne pas pour les voir approcher, elle continu d'avancer laborieusement jusqu'à ce que Zelvajra l'ayant rejoins lui parle. Anara. Elle s'appelle Anara. Elle veut répondre mais une vague de douleur dont la provenance est inconnue à la jeune albinos submerge la demi et elle s'écroule, les yeux dans le vague, aveugle au monde qui l'entoure mais torturé par un mal qu'elle seule connait.
Ak'esha pourtant ne s'en préoccupepas elle est tournée vers l'hybride et essaye d'attirer son attention d'une courte diatribe. Fureur à elle entre-aperçue au limite du champ de vision de la jeune femme le manège mais n'en alarme pas sa compagne.
Anara relève enfin la tête il semble qu'elle ai vaincu, pour cette du moins, les affres qui la tourmente. Elle a des paroles dur pour l'hybride, elle l'accuse de l'avoir abandonné, de lui avoir menti et de lui mentir encore. Zelvajra est trop absorbé par la douleur d'Anara et sa propre culpabilité face à ses paroles pour avoir remarquer que la jeune albinos avait été encore insolente à son endroit et lui demandait l'autorisation de descendre. L'hybride contemple, une expression neutre et détachée Anara tremblante, il semble ne pas avoir de remords quand il répond, sans faire attention à la deuxième réplique de la demi, mais l'albinos entre ses bras, devant lui sur son cheval, sent son trouble, elle ne sait toute fois pas ce qui le trouble vraiment, il semble complètement détaché. Ak'esha elle a relevé de drôle d'intonation dans la voix sur certain mot comme « un repas pour le Père », qui déjà est une phrase obscure mais en plus elle avait entendu la majuscule sur « le Père ». Elle n'arrive pas du tout à comprendre cette expression mais cela semble faire sens pour tous, sauf pour elle et « le Père » qui est ce, une instance religieuse probablement ou... Elle ne le sait pas et se concentre sur la suite qui confirme la grande importance du « Père » la majuscule devant « Sa parole est indiscutable » le confirme.
L'hybride répond enfin d'une voix atone dénuée de toute passion, sans faire attention à la phrase bourrée d'expressions absconses, il ne fait que constater une erreur de sa part sans avoir l'air de s'en soucier mais Ak'esha sait que c'est souvent quand on est le plus détaché que les choses nous affectent le plus. À la fin de sa phrase il étend tranquillement son bras et des tentacules sortent de ses mains il ne fait toujours pas attention à sa passagère qui est sidérée et arbore un air ahuri, puis elle se réveille et pousse un cri de surprise, mélange étrange du cri indigné d'une vierge effarouchée, avec le couinement d'un rat écrasé et le feulement du chat ébouillanté. La jeune femme reste les yeux fixés sur les tentacules noir, un couteau dans sa main gauche plaqué contre sa cuisse dans l'angle mort de l'hybride et de la demi-drow, dans un réflexe ancré dans l'âme humaine depuis des éons, détruire ce qui fait peur mais elle tremble et Ak'esha n'arrive pas à bouger. D'entre les lèvres de marbre de la jeune albinos s'échappe un flot ininterrompu de murmures apeurés déclinés dans un concert susurrant de voix toutes différentes.

« Réagi! Allez bouge toi! Qu'est-ce tu glandes! Et ferme ta gueule on s'entend plus! » hurle Fureur. « Et regarde autour de toi les gens ne sont pas du tout surpris » l'exhorte Fureur.

Ak'esha fait une grimace douloureuse, sursaute comme quelqu'un ayant pris une gifle violente. Elle secoue légèrement la tête comme sonné, son regard devient soudain calculateur et elle semble tout d'un coup grandement intéressé, et finalement un sourire s'étale sur son visage, craquelant le masque marbré et blafard de la peur. Elle rit de sa propre peur et du spectacle qu'ils doivent donner et surtout de celui que leur joue Zelvajra. Sa main droite est portée à son visage comme pour cacher son éclat enjoué, et sa main gauche s'agite devant elle comme si elle chassait un insecte, elle se rend soudain compte qu'elle tient toujours son coutelas et le fait disparaître prestement.
Fureur relâche enfin son emprise sur Ak'esha qui a eu le temps de maitriser sa peur et réussi à aligner deux pensées cohérentes d'affilées. Elle recommence à réfléchir pratique. D'abord descendre de ce canasson puis, après si elle est encore d'humeur, la palabre.

« Maintenant tu sais pourquoi il semblait dangereux »
Oui, et ça ne me rassure pas plus mais ça ne me dit pas non plus comment je l'ai sentit.
« Pas grave. Au moins maintenant tu sais à quoi t'attendre »
Ouais et ça doit être très faisable de s'en débrouiller.
« Sure mais gaffe! Ce type Zelvajra, il semble qu'il soit quelqu'un d'important »
Comment tu sais ça.
« Regarde autour de toi! » dit Fureur exaspéré.

Elle porte son regard autour étudiant les expressions des spectateurs qui se tiennent à distance respectueuse. Ils marquent dans leur attitude un mélange de respect et de peur en vers les deux autres protagonistes de leur représentation involontaire. Ak'esha acquiesce finalement à l'assertion de Fureur. La jeune albinos venait d'entendre les dernières paroles de l'hybride à ce moment et elle ce rembruni. Elle? Sa sœur? Qu'est-ce que cela veut dire, une drôle de famille ou un ordre religieux? Elle s'en fout en fait mais ce qui par contre la concerne plus, et la met mal à l'aise, c'est que cet empafé va transporter Anara jusque chez elle. Ak'esha elle n'est pas d'accord avec ça en tout cas pas sur ce canasson. Comme son compagnon ne semble pas s'occuper plus que ça de son cas elle décide de s'autoriser à descendre, excéder par ce manque flagrant d'attention et d'intérêt que lui porte Zelvajra. La jeune humaine écarte donc le coude gauche de l'hybride et tente de se glisser en dessous, pour descendre, tout en lui faisant part de ce qu'elle pense de son comportement de goujat fini.

-Puisque c'est partit pour durer et que tu sembles occupé par t'as donzelle et quelque problème de couple qui n'ont rien avoir a'ec moi, je descends, déclara-t-elle. Et c'pas mon problème si t'es un connard fini et qu'elle te fait culpabiliser en agitant ce fait sous ton nez, fini-t-elle acerbe.


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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 10:58

    Je tremble toujours assise sur le sol j'écoute mon frère, la fatigue je devrait peut être arrêter de lutter et laisser enfin les ténèbres me prendre ainsi je serais peut-être enfin en paix avec moi-même. La folie est douce elle vous tient compagnie dans les moment les plus sombre de votre elle n'est peut être pas toujours de conseille mais elle ne vous abandonne pas elle. On ne guérit pas de la folie je n'en veux pas à mon frère sa présence à le don d'atténuer ma solitude et aussi de rendre ma vie plus douce. Ma folie je la garde si elle peut te garder près de moi j'ai eu si peur de perdre de toi aussi mon frère, j'ai souffert en silence pendant bien longtemps tu es le seul à ne pas avoir peur de moi le seul capable de m'entendre me plaindre. Le seul qui m'écoute quand bien même tu me mens en ta présence les ténèbres opaque qui m'entoure semble moins sombre. Tes yeux son devenu mon seul repère te perdre me rendrais certainement plus folle que je le suis déjà, je lutte tout les jours contre moi-même la fatigue me prend un peu plus chaque jour tu es le dernier à rester à mes cotés. La dernière personne pour laquelle je me bats encore c'est toi. Me laissait prendre par les ténèbres qui hante mon esprit reviendrais à admettre que tu ne mérite pas que je me batte, et que tu ne mérite pas d'être si proche de moi. Mais cela mettrait en dangers mes autres frères ce que je ne supporterais je tentais de me relever quand Zelva' me saisi avec son long tentacule noir m'amenant à lui. C'était un contact que je ne refusais pas mes frères étaient les dernières personnes capable de me toucher sans que je prenne peur. Il n'avait pas le droit de me faire c'était dans la loi de l'Abyssea et moi non plus je n'avais pas le droit. Soulevais lentement du sol amené jusqu'à lui regarda mon frère dans les yeux avec un regard sans haine.

    " Tu n'as besoin de mon pardon, de toute façon je ne t'en veux pas tu es revenu c'est l'important. L'Abyssea a besoin de toi..."

    Je ne terminais pas ma phrase regardant l'humaine se trouvant à quelque centimètre de moi paniqué devant l'appendice noir noir sortit du flanc de mon frère. Celle-ci sortit un coutelas qu'elle pressait sur la cuisse de Zelva' je lui lançais un regard haineux si elle osait faire ça je n'hésiterais pas une seconde à lui faire voir l'étendu des pouvoirs que Père nous avait offert. Quoi que si je la tué Zelva' m'en voudrait surement je ne quittais pas des yeux la petite humaine je les avais que trop fréquenter ses gens. Stupide êtres à la vie aussi futile qu'un brin d'herbe un simple file tellement facile à couper. Il avait peur de l'inconnue, peur de ce qui était différent, peur de ce qu'il connaisse pas peur de tout et de rien ce qui les rendaient imprévisible. Ils haïssent ce qu'il ne leur ressemble pas surtout les êtres comme moi une demi-drow. Une bâtarde au sang noir comme ils le disent si bien, dans leur yeux je lis la haine et le dégout quand il pose leur regard sur moi. Moi qui ne leur jamais rien fais, je n'ai pas demander à naître ainsi... En vain ne ressassons le passé cela ne sers à rien maintenant, j'ai trouvé un monde qui m'accepte tel que je suis.

    Ma phrase n'était pas finit je me refusais de lui que moi aussi j'avais besoin de lui et c'était certainement ce dont-il avait le plus besoin d'entendre à se moment là. La jeune humaine finit par ce calmer et se mit alors à rire on ne sait trop pourquoi elle devait pas êtres très bien dans sa tête elle non plus comme si on en avait pas assez de moi déjà il fallait qu'il apporte une autre détraqué ici. Enfin elle voulait descendre du cheval qu'elle n'avait pas l'air de beaucoup aimer...

    "Pure folie tu ne devrais pas t'éloigner, car ici tu n'es pas la bienvenue si tu ne t'éloigne un peu trop ils ne se gêneront pour te torturer. Les personnes qui viennent de dehors non pas leur place ici pour eux tu n'es qu'une âme de plus pour le Père entre autre un repas. Zelvajra ne t'a rien dis sur notre univers je vois..."

    Ceci m'amusa mais je n'en fis rien pas un rictus pas une flamme ne s'alluma dans mon regard. Je regardais Zelva' un moment lui tendant ma petite main tremblante et lui caressant doucement la joue il était rare de me voir offrir des geste affectueux même à mes frères. Je me sentais étrangement calme près de lui et aussi étrangement en sécurité j'avais moins peur de mes visions un fois près de lui. Il apaisé en moi quelque chose que je ne comprenais pas.

    "... Tu m'as manqué toi aussi ... Il n'y a pas que l'Abyssea qui a besoin de toi mon frère ..."

    Je baissais les yeux un moment et regardant l'humaine qui se retrouvait toujours prise entre deux feux
.
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 16:53

Comment réagir, face à cet aveu presque spontané ? Elle a hésité, a retenu ses mots, les a détourné, mais finalement le message est passé. Elle a besoin de toi, Zelvajra, elle te l’avoue elle-même. Elle aime se cacher dans ton ombre, elle aime se perdre dans tes yeux d’or. Elle aime savoir que quelqu’un la regarde sans la juger, sans trembler malgré lui. Elle aime tout cela, tout ce que tu lui as donné jusque là. Quelle douce ironie, n’est-ce pas ? Elle dit les mots que tu attendais, mais il est trop tard désormais. Car ces douces paroles ne trouvent plus ton cœur, tu en as condamné l’accès. Tu te contentes de la fixer en silence, alors que les tentacules jaillissant de tes paumes la ramènent à toi. Tu pourrais la tuer, mais il est encore trop tôt. Elle est ta Sœur, et elle le restera jusqu’à ce qu’il ne reste plus que vous deux. Et alors seulement, tu mettras à un terme à ses souffrances, comme tu le lui as promis.

Contre ton ventre, tu sens Ak’esha se tortiller, espérant descendre de cette monture qu’elle abhorre. Avec un ricanement, tu soulèves légèrement ton coude, juste assez pour qu’elle puisse se dégager, et juste au bon moment, celui où elle cherche une résistance qui finalement ne vient pas. Tu la sens basculer… Arrivera-t-elle à se réceptionner, ou choira-t-elle misérablement ? Tout cela t’indiffère, ton esprit est occupé à autre chose. Abyssea… D’un seul coup, la Cité t’oppresse. Ton regard se lève doucement vers son cœur, vers la Forteresse Noire qui trône fièrement, jetant son ombre sur les maisons austères.

« Tu as raison, Anara. C’est Père qui décidera du sort de Papillon. Elle est venue, m’a suivi parce que je lui ai promis une vie meilleure… Mais elle doit encore prouver qu’elle en ai digne, et ce n’est ni à toi ni à moi d’en juger. Elle ira voir les Prêtres et subira l’Epreuve. »

Oui, cette Epreuve que tu as toi-même subi. Cette Epreuve qui uni la Cité, envers et malgré tout. Te rappelles-tu, cette enivrante expérience ? Cette sensation unique, que tu redécouvres à chaque offrande ? L’âme qui se mêle à la tienne, tourmentée, horrifiée par le sort de son ancienne enveloppe charnelle, avant de se retirer et de rejoindre Chaos ? Cette étrange communion qui t’étreint alors que tu lui livres ce dont il a le plus besoin ? Plus de neuf semaines que tu n’as pas ressenti ça, et tu sens parfois tes membres tremblés malgré toi, à la recherche des sensations perdues. Tu dois tuer, tu es là pour ça.

« T’y opposeras-tu ? »

Elle est proche, désormais, et tu tends les bras. Les tentacules la posent doucement, avant de disparaître en silence. Tu la contemples un instant, puis tournes ton regard vers l’humaine que tu as plus ou moins traîné ici.

« J’imagine que marcher te fera du bien… » Il talonna doucement sa monture, qui se mit en branle, avançant d’un pas paresseux. « Suis nous, le Temple t’attend. Là bas, on te dira ce que je n’ai en aucun cas le droit de t’enseigner. »

Tu penches légèrement la tête, et cherche ses yeux de ton or.

« Sois forte, et ne doute pas de ce qu’on te dira. Alors seulement, tu pourras obtenir ce que je t’ai promis. »
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MessageSujet: Re: Retour | Ak'esha, Anara   Retour | Ak'esha, Anara I_icon_minitimeLun 6 Juil 2009 - 14:34

Comme Ak'esha le pressentait les mièvreries et niaiseries d'usage continuèrent. « Je ne te demande pas pardon... » Et nia nia nia et miaulement sur miaulement mais dans un mode bizarre tout de même. Les deux avaient un visage impassible et neutre ce qui aurait put être intéressant si elle n'avait été immobilisé sur ce cheval. Là elle trouvait que c'était à vomir.
Elle avait décidé de descendre du cheval en laissant entendre à cette espèce d'hybride mal dégrossie ce qu'elle pensait de lui mais il ne lui répondit pas, l'ignorant toujours et c'est la demi qui la mis en garde contre les habitants de la ville qui avait des mœurs intéressante. Mais le plus étrange avait été la partit parlant du « Père » une âme pour le Père, un repas. Se faire traiter de repas était assez dur à avaler en l'occurrence. La jeune albinos n'avait plus jamais été une proie depuis plus de sept ans ou si elle l'avait été c'était par jeu, une simple mise en scène.

-Folie? Hum? Surement mais que vas-tu donc penser d'eux, que pourraient ils me faire?

La voix de la jeune femme avait complètement changé et c'était maintenant la voix d'une jeune vierge naïve de quatorze ans réagissant à une accusation mettant en cause son amoureux, de vingt-cinq ans son ainé, et sous-entendant qu'il ne s'intéressait qu'a une seul chose.

-Il y a certaine personne qu'ils n'aimeraient pas rencontrer cela couperait court à leur projet prématurément, ça voix était redevenue normale mais avec une teinte d'envie dangereuse et cruel. Mais tu as raison et je n'avais pas l'intention de m'éloigner. Toute fois...

C'est ce moment que choisi Zelvajra pour soulever son coude sournoisement, en ricanant bêtement, alors qu'elle essayait de le soulever tout en parlant à Anara. Elle eu le temps d'avoir une moue contrariée et de jeter un regard assassin à l'hybride avant de ramener ses jambes sous son menton, de modifier l'orientation de son centre de graviter et de se ramasse avec une certaine légèreté à croupis à coté du cheval qui, elle l'aurait juré, lui jeta un regard narquois et moqueur.

-Très spirituel, marmonna-t-elle d'une voix boudeuse de petite fille.
« Je croyais que tu ne voulais pas que tout le monde sache que tu es
''milles voix'' »
fit Fureur sarcastique.
Pff! Elle a réussie à m'énerver.
« Elle se foutait de ta gueule »

[size=12]-
... Tu m'as manquée toi aussi... Il n'y a pas que l'Abyssea qui a besoin de toi mon frère...
Hey! Mais? Elle a pas changé d'expression ou j'ai la berlue. C'est quoi ces malades. Je suis sur que quand elle tue elle ne change pas d'expression.
« Je te l'avais déjà dit. Elle ne dégage rien. Mais coté malade je crois qu'on peux rivaliser. »

-Tu m'as manquée... Ak'esha avais murmuré les mots d'Anara en imitant sa voix comme pour gouter ses intonations, c'était plus facile d'imiter des mots déjà prononcés.

Ak'esha se releva dans un mouvement fluide et sans heurt tout en fixant le cheval avec des yeux suspicieux. Elle murmura enfin quelque chose où l'on discernait les mots équarrisseur et abattoir. La jeune humaine reporta son attention sur Anara et Zelvajra. Anara semble un perdu dans la contemplation de l'hybride quand lui regarde au loin la citadelle, il semble différent du peu qu'elle ai vu.

-Tu as raison, Anara. C’est Père qui décidera du sort de Papillon. Elle est venue, m’a suivi parce que je lui ai promis une vie meilleure… Mais elle doit encore prouver qu’elle en ai digne, et ce n’est ni à toi ni à moi d’en juger. Elle ira voir les Prêtres et subira l’Epreuve.

Encore ces élucubrations avec le Père qu'est ce que ça veux dire ce demandait l'albinos, cela commençait à l'inquiéter un peu. Surtout la suite mérité ce qu'il lui avait proposé n'augurait rien de bon pour elle. Quelle ironie n'est ce pas elle avait vécue toutes ces dernières années en ignorant les dieux, espérant qu'ils ne se préoccupent pas d'elle mais il était manifeste qu'elle n'y était pas parvenu. Elle n'était plus entré dans un temple depuis bien longtemps.
Elle fixait Zelvajra il semblait changé depuis qu'ils étaient arrivés dans la cité. Mais au moment où il parla de l'Epreuve il parut retrouver un peu de ce qu'elle avait vu de lui un mois plutôt. Ce qui amena la question importante qu'était donc cette épreuve? Question qu'elle mourrait d'envie de poser mais dont elle savait qu'elle n'obtiendrait pas de réponse. Elle la garda donc pour elle de toute façon Zelvajra ne s'occupait pour l'instant pas d'elle et ne ferait pas attention à sa question.

-J’imagine que marcher te fera du bien… Suis nous, le Temple t’attend. Là bas, on te dira ce que je n’ai en aucun cas le droit de t’enseigner.

Sur ces mots il talonna sa monture qui se mit en branle paresseusement. Ak'esha emboita le pas de l'animal un peu décalé sur la gauche pour ne pas frôler la bête. D'après ce que disait l'hybride elle allait peut être enfin pouvoir avoir des réponses à ses questions. Elle espérait qu'il ne mentirait pas mais ne s'en formaliserait pas, car si cette fois il mentait elle avait le sentiment que comme avec Anara plutôt il n'en avait pas conscience et était persuadé de son fait. Il pencha soudain la tête vers la jeune humaine à ce moment elle avait levé les yeux vers lui et ses yeux bordeaux rencontrèrent ceux de prédateur triste de l'hybride.

-Sois forte, et ne doute pas de ce qu’on te dira. Alors seulement, tu pourras obtenir ce que je t’ai promis.
-Forte? Soupira en souriant, blasé et secouant la tête. Ne pas douter, n'est pas dans ma nature et douter des gens permets de vivre plus vieux, ça évite d'être surpris quand il essaye de vous planter une lame dans le dos. Mais je suppose que là le doute est mortel avec les prêtre comme en combat. Mais sois assuré d'une chose, nous n'avons aucunement l'intention de mourir.

La jeune femme reporta son attention sur son environnement observant Anara et les gens autour qu'ils croisaient. Elle avait l'impression d'être regardé comme un repas ce qui fit naitre un sourire amusé sur ses lèvres. Elle avait presque envie qu'ils essayent de la dévorer, elle aurait bien besoin d'un peu d'exercice, elle avait besoin de tuer. Mais en même temps elle avait une certaine appréhension par rapport à la suite et cela lui aurait permis de se détendre et de s'amuser un peu. Ak'esha commença à fredonner une chansonnette l'air guillerette répétant les paroles comme une comptine mais elle avait le regard perdu devant elle et se frottait distraitement le creux de son coude gauche avec un doigt un sourire mi figue mi raisin se peignant sur son visage. La jeune albinos releva soudain sa capuche cachant son visage et ses mains se perdirent dans sa cape et ressortirent gantées de noir. Elle avait besoin de réfléchir et aurait voulut pouvoir être seule mais elle doutait que ce soit une bonne idée de partir courir sur les toits dans cette ville.
Elle fredonnait toujours en frottant son bras gauche de ses doigts gantés...

Enfant de la Lune pale et blanche, Fille des ténèbres,
Sèmes le chaos, réjouis toi du sang qui coule sous tes pas.
Que va-t-il se passer? Que va-t-il se passer petite fille?
Que va-t-il donc se passer?


L'humaine semblait contente et on pouvait discernait dans un souffle comme un refrain qui n'était pas dans la comptine « ça n'a pas d'importance ».
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