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 Au sommet des remparts | Anara

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Zelvajra
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MessageSujet: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeDim 15 Nov 2009 - 22:30

Au sommet des remparts | Anara Zelvajra

Une jolie vision, n’est-ce pas ? Le soleil se meurt lentement sous tes yeux, tu le vois disparaître, englouti par Faélia. Ton regard se durcit, à l’approche de la nuit. Encore un jour où tu n’auras rien fait, où tu te seras contenté de tourner en rond, comme un lion en cage. Est-ce là la vie que tu as choisi de mener, Zel’ ? Parader dans les rues d’Abyssea, porter son étendard jusque dans son cœur, inlassablement ? Penses-tu que tu vas pouvoir détruire le monde en agissant ainsi ? Non… Pauvre fou, tu n’arriveras à rien ainsi. Alors, dis-moi… Pourquoi restes-tu ? Les remparts sont devenus ton domaine nocturne, tu y passes presque toutes tes nuits, immobile. Cherches-tu des réponses ? Crois-tu au pardon ? Espères-tu la rédemption ? Serais-tu sot à ce point ? Un an est passé depuis que tu as renoncé à cette idée folle que les Enfants avaient un avenir. Depuis, ton cœur s’est durci au-delà du raisonnable. Tu es devenu sombre et distant. Craint par tes Frères et tes Sœurs, tu es devenu le Bourreau impitoyable de cette Cité en ruine que tu chérissais tant. On te fuit, désormais, le savais-tu ? Bien sûr. Je t’ai soufflé cette évidence à l’oreille tellement de fois.

Où est Arashkam ? Cela fait si longtemps que tu ne l’as pas vu. La Voix trône encore, mais le Fils du Chaos semble s’être détourné de sa Création. Aurait-il compris, lui aussi, que tout est voué à la destruction ? Aurait-il eu le courage de tout abandonner, là où tu as été faible et lâche ? Comment feras-tu, quand viendra le moment ? Faibliras-tu ? Compromettras-tu tout le reste ? Zel’, Zel’, Zel’… Ouvre les yeux, ce soir. Et si tu ne le fais pas pour moi… Fais le pour elle. Je te sens te tendre, me repousser. Comme si tu le pouvais. Je suis toi, tu es moi, nous ne sommes qu’un. Je suis l’ombre que tu as réveillé, je suis le mal qui te ronge. Je suis celui qui te tuera le moment venu, mais en attendant, nous devons nous préparer. Et Sylea est la seule chose qui semble te motiver. Tu brûles de tuer le Peuple qui te l’a enlevée si tôt. Vous aviez une éternité devant vous, mais le destin en a décidé autrement.

L’étendard a retrouvé sa place au sommet des portes, et claque doucement au grès du vent. Une douce mélodie que tu écoutes en espérant te détourner de moi. Tu tentes d’apaiser ton âme vouée au Chaos, saisis-tu le paradoxe ? Tu incarnes la destruction, et par cette dernière seulement tu trouveras la paix.

« Sylea... Où te caches-tu ? »

Tu es pitoyable… Regarde-toi, tu pleures. Les larmes coulent le long de tes joues sans que rien ne les arrête. Je pourrais, bien sûr, mais tu n’aimerais pas. Et moi non plus. Je ne suis pas là pour agir, mais pour guider tes pas. Je suis l’observateur attentif qui voit ce que tu ignores, et te souffle les bonnes idées. Mais pleure, pleure donc. Tu es seul, ce soir, seul avec la nuit noire.

Seul avec moi, comme toujours.
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeLun 16 Nov 2009 - 5:25

    Le soleil tombe enfin de son trône pour laisser place à l'astre lunaire qui infiltre ses rayons blanc par sa fenêtre. Une petite fenêtre drapé d'un long voile noir elle se réveille enfin la douce enfant. Elle se met debout sur ses frêles jambes elle marche vers cette fenêtre et glisse son œil vert par la petit ouverture. Un voile de noirceur recouvre le ciel elle aussi elle va s'en va revêtir le siens. Avant qu'elle ne pousse la porte pour quitter sa chambre, elle a aperçue une ombre sur les remparts de l'Abyssea. Elle était là toutes les nuits cette ombre depuis presque un mois elle fait le pied de grue à l'entrer de notre refuge à nous, nous les exclus des sociétés ceux qui n'ont de place nulle part. Elle descend les escaliers silencieuse elle on dirait que ses pas ne foules même pas le sol elle se glisse tel un serpent dans les couloirs de l'Abyssea. Personne ne la voit, elle est comme invisible. Elle rejoint la rue principale et ralentis le pas pour final s'arrêter au milieu de l'allée elle lève les yeux vers les remparts il était toujours là. On les gens l'esquivait soigneuse elle la debout là fixant cette ombre immense sur les remparts, elle retira sa capuche le voile de noirceur qui couvrait son visage tomba lentement. Son visage fut éclairée par les rayons de la lune un visage rond un visage d'enfantin, triste on lisait tend de chose dans son iris verte.

    Une brise glacé fit ondulait sa chevelure épaisse et sombre elle caressa sa peau et fit claqué sa cape sur ses maigres jambes. Elle avait dans sa chevelure attachée une fleur morte cette fleur morte était son signe distinctif sa signature elle en offrait à ce qu'elle chérissait le plus. Son regard vert ne quittait pas cette imposante silhouette perchée là bas sur les murs elle ne savait pas si elle devait le laisser seul encore cette nuit ou si elle devait le rejoindre. Pourtant ce soir quelque chose le passa à aller le rejoindre. Pourquoi ce soir et pas un autre ? C'était une question qui n'aurait certainement jamais de réponse elle suivit ce qui la guida jusque lui, de là à dire qu'il s'agisse de son coeur ce n'était pas certain. Elle reprit sa marche effaçant les quelques mètres qui les séparaient encore grippa les marches aussi silencieuse qu'une ombre puisse être. Elle s'arrêta un mètre ou deux de lui elle remarqua les perles qui coulaient sur ses joues elle n'était pas sur qu'il l'ai remarqué alors elle murmura à son attention sachant qu'il l'entendrait très bien.

    " T'as peine doit être bien grande mon frère, je n'ai jamais vu auparavant dans tes yeux d'autre chose que la haine et la froideur."

    Elle fit un pas vers lui se plaçant sous ses yeux il était bien plus grand qu'elle, bien plus musclé aussi elle n'était qu'une brindille futile et fragile face au bourreau. Elle récupéra une des larmes de son frère sur le bout de son doigt et le porta à sa bouche c'était presque aussi bon que le sang. Un geste innocent, des phrases innocent elle pensait être la plus fragile de ses frères et sœurs elle n'avait pas bien fait attention elle n'avait pas vu sa peine grandissante mais au final que pouvait-elle y changer ? Que pouvait elle faire pour lui alors qu'elle n'était déjà pas capable de s'occuper d'elle même. Elle lui souriait d'un sourire sans joie mais n'est ce déjà pas mieux que rien ?

    " Cela fait un mois presque que tu te tiens là toutes les nuits qu'attend ainsi ? "
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeLun 16 Nov 2009 - 11:51

Ne te retourne pas, Zel’… Continue à regarder droit devant toi, continue à fuir la réalité, reste prisonnier de tes illusions. Ignore celle qui vient troubler ta retraite. Anara… Cela faisait longtemps, n’est-ce pas ? Tu avais mis tant d’énergie à l’éviter, et voilà qu’elle vient tout simplement à toi, sans rien dire. Elle représente ton ultime échec, la preuve vivante que tu ne peux rien changer. Tu lui avais promis de la sauver, de chasser les tourments qui la rongeaient de l’intérieur. Tu y croyais, à l’époque, tu ne savais pas comment tu allais faire, mais tu étais persuadé que tu ferais, et cela te suffisait. Et puis, égoïstement, tu l’as abandonné. Tu avais besoin d’être seul, pensais-tu. Tu as rencontré Papillon, et puis tu es revenue. Oublieras-tu, un jour, les paroles échangées ? Elle t’a ouvert les yeux, ce jour là.

Aujourd’hui, tu ne crois plus en rien. Ton âme est vide, et tu pleures. Tes larmes la fascinent, le sais-tu ? Elle les observe couler et s’étonne de leur présence. Pensait-elle être la seule à s’adonner aux pleurs ? C’est bien possible. Elle te parle, mais tu te contentes de fermer les yeux, sans lui répondre. Que lui dire ? Elle ne fait que parler d’évidences, il est difficile de les réfuter et tu ne veux pas lui donner raison. A quoi bon ? Tu la sens se déplacer, jusqu’à se mettre face à toi. Tu aperçois juste son épaisse chevelure à la limite de ton champ de vision. Il te suffirait de baisser la tête pour la contempler, mais tu n’en fais rien. Ses doigts touchent ta peau, et ton cœur s’arrête de battre.

En toi naît l’envie de la repousser, comme un reflexe inscrit dans tes gènes. Tu ne supportes plus aucun contact, n’est-ce pas ? Chaque fibre de ta peau vibre au rythme d’un pouvoir que tu peine à contrôler. Mais d’ailleurs, pourquoi te retiens-tu ? Qu’est-ce qui t’empêche de la châtier pour son impudence ? Elle n’a pas à te toucher, ni à te consoler. Personne n’a à le faire. Tout simplement parce que personne ne le peut.

« Pourquoi es-tu venue ? »

Et toi, pourquoi lui parles-tu ? Lui parler, c’est lui accorder de l’importance, c’est accepter son existence. Elle ne devrait plus exister, pour toi, et tu le sais. Abyssea n’est qu’une cité en ruine, hantée d’âmes damnées. Bientôt… Bientôt, ils se consumeront tous. Et naîtra alors son monde idéal. Un monde sans haine, un monde sans violence… C’est peut-être ça, que tu pleures, la place que tu pensais y avoir. Tu fermes les yeux.

« Tu as sans doute mieux à faire. »

Zel’… Pourquoi lutter ? Pourquoi entretenir les liens, quand il te faudra les trancher ? Pourquoi rester à Abyssea ? Cherches-tu à t’y faire détester, pour que ta tâche soit plus simple ? Anara, comme les autres, devra mourir. Et pourtant, la renvoyer d’où elle vient sans autre forme de procès ne semble pas dans tes projets.

La solitude te pèserait-elle plus que d’ordinaire ?
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeLun 16 Nov 2009 - 16:07

    Le manteau de la nuit à retrouver sa place et les étoiles se mettait une à une à scintiller tristement la lune sa majesté des cieux à cette heure prend sa place et veille sur ses enfants. Une perle de plus coule le long de sa joue, il fuit son regard le regard de l'enfant innocent à qui ont a fait une promesse qu'on ne peut tenir. Les perles sur ses joues ne cessent pas de couler pourquoi ? Anara n'était pas stupide elle sentait qu'il y avait quelque chose de grave qui se passait quelque chose d'anormal. Mais elle ne savait de quoi il s'agissait et elle ne pourrait sans doute jamais le deviner elle n'était pas lui, sa froideur envers elle fit que son sang ne fit qu'un tour elle baissa les yeux les paroles de sa mère lui revenait en tête alors comme un coup poignard en plein coeur. " Personne ne voudra jamais de toi voyons regarde toi tu es un monstre..." prenait-elle un malin plaisir à lui répéter. Elle avait cru avoir trouvé sa place ici à l'Abyssea il était sa seule maison, son seul refuge le dernier rempart contre sa folie il tombait en ruine. S'il venait à disparaître totalement elle mourait avec lui ! De toute façon tout le monde meurent un jour ou l'autre et elle elle ne voulait pas mourir totalement folle elle tomberait avec la cité. Cette froideur elle le sentait bien que ses paroles ne soit pas vraiment franche comme si quelque chose le retenait de la faire souffrir encore plus, mais il avait raté son coup. Elle avait beau paraître enfantine, sage, et naïve elle n'était pas dupe si c'était cela qu'il pensait.

    " Hé bien je ne le sais pas moi même quelque chose m'a attirer ici... aurais je eu tord ? "

    Elle savait qu'il s'en voulait de ne pas avoir pu tenir sa promesse, ce qu'il ne savait pas c'était qu'elle s'en fichait de cette promesse, car la folie dont-elle était atteinte ne se guérissait pas. Car sinon le père lui aurait déjà retiré c'est horrible vision de mort et de cadavre avant qu'il ne réponde elle décida d'ajouter quelque chose.

    " Mon frère vois tu contrairement aux autres toi tu n'as pas peur de moi... tu ne le vois sans doute pas comme sa, mais tu m'as beaucoup aidé. Mon mal ne peut se guérir pas car si c'était possible le père aurait trouvé la solution à celui-ci bien avant toi. Cette promesse t'attache à moi, je la chérie, car grâce à elle je pouvais te retenir ici, grâce à elle tu revenais toujours... Tu es le seul m'avoir accordé un peu de ce que je n'ai jamais eu. "

    Elle passa sa main dans ses cheveux lentement retirant la fleur fané qui se trouver dans ses cheveux. Elle la regarde la fleur et Zel' cette fleur la représentait bien une innocence bafouait, à peine éclose elle était morte intérieurement on lui avait tout prit on la força à se réfugier dans sa folie qui avait longtemps était comme une manière de se soulager de ses horreurs qu'elle subissait. Dans ses visions ce n'était pas elle qui était torturée, c'était elle qui était le bourreau elle jeta la fleur à ses pieds celle-ci éclata en morceau. Il était la dernière personne à qui elle c'était accrocher pour ne pas perdre totalement la raison.

    " Tes derniers remparts faiblisse Anara..."

    Elle avait entendu la voix de son frère enfin son demi frère elle se retourna et le chercha du regard il était nulle part, il ne pouvait pas être là il était mort. Elle se pencha par dessus les remparts pour le chercher du regard il était devant la porte elle écarquilla les yeux en voyant son visage ensanglanté et son torse couvert de coup de couteau l'image de ce soir ou elle l'avait tuée lui revient en tête.

    " Tu aurais du écouter maman. Viens donc m'ouvrir qu'on s'amuse un peu ! "

    Elle ne disait rien elle avait mal à tête, mais elle ne dit pas un mot de toute façon elle ne voulait pas ou plutôt elle ne voulait plus importuner son frère. Elle se demanda si elle ne devait pas se jeter par dessus les remparts pour en finir. Personne n'est éternel et quand vient le temps de mourir les enfants vont enfin rejoindre le père. Elle regarda Zelva' et elle se mit à lui sourire.

    " Maman disait souvent que j'étais un monstre et que personne ne voudrait jamais de moi, tu es le seul à avoir prouvé le contraire...Mon frère demande que je lui ouvre..."

    Elle se détourna de Zelva et commença à marcher lentement.
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 20:09

Tu aimerais que les choses soient plus simples, n’est-ce pas ? Tu aimerais t’abandonner totalement à mon influence sans souhaiter en affronter les conséquences… Parce qu’elles te font peur. Te détruiront-elles ? Certainement. Te nuiront-elles ? Assurément. Mais tu ne souffriras pas, c’est promis. Tu sais que tu peux me faire confiance, tu sais que je ne mens jamais. Voilà bien trop longtemps que je t’ai annoncé ton rôle dans l’Apocalypse qui se prépare, trop longtemps que tu te morfonds, prisonnier d’une cité qu’il te faudra détruire. Mais pas maintenant, non, pas maintenant ! L’heure n’est pas encore à la trahison, l’heure est au soulèvement. Abyssea s’endort, bercé par l’inactivité. Les muses redeviennent des femmes, les chevaliers perdent de leur hargne. Ces ruines sont vouées à la destruction, pas à être détruite. Et tu le sais. Demain, tu prendras les choses en main, n’est-ce pas ? Tu rassembleras les âmes damnées et les enverras sur le chemin de la purification salvatrice, n’est-ce pas ?

« Non. »

Non ? Tu ne veux pas, Zel’ ? Ah… Tu réponds à Anara. Tu luttes contre mon influence, tu tentes d’oublier mon discours en te concentrant sur le sien. Ton regard a quitté les ombres mouvantes du Marais et tu l’observes à travers la pénombre naissante. Mais il est trop tard, je suis là, désormais, et tu ne te débarrasseras pas de moi avec un peu de volonté. Il faut plus que de la volonté pour ça. Il faut du courage. Et tu n’en as plus aucun. Tu sais comment me fuir, tu sais comment me vaincre, tu sais comment mettre un terme à tout ça. Mais tu ne peux pas. Parce que tu ne veux pas mourir. Anara devine-t-elle tes combats intérieurs ? Soupçonne-t-elle mon existence ? Tu n’es pas fou, personne ne te parle au creux de ton oreille, pas même moi. Non, moi, je t’influence, je te comprime le cœur quand tu dois souffrir, je te noue l’estomac quand tu dois réfléchir… Et regarde mon œuvre ! Ton visage est pâle, froid et stoïque. Baigné de larmes, certes, mais comme taillé dans le granit. Du moins l’était-il jusqu’à son arrivée. Ses paroles te font du mal, Zel’, tu ne le comprends pas, tu ressens l’inverse, mais elles ne font que te rendre la tâche plus difficile.

« Je ne cherche pas ton pardon. » Ta voix est douce, presque tendre… Lointaine, par contre, comme si tu ne la voyais pas, alors même que tes yeux fouillent les siens. « J’ai compris il y a quelques temps à quel point mes actions ont pu être vaines, j’ai abandonné Sylea, je t’ai abandonné toi. Je ne sais que parler, et ne mérite aucune pitié. »

Tu ne la crois pas, pourquoi ne pas lui dire ? La libérer est possible, et tu sais même comment faire, seulement tu ne peux pas le faire. Je pourrais t’y aider, mais tu me repousses à chacune de mes tentatives. Tue la, Zel, libère la définitivement. Que son âme rejoigne Chaos, et trouve la paix. Comme si elle avait deviné mes murmures, elle commence à s’éloigner. Te fuit-elle ? Ou cherche-t-elle quelque chose ? Son regard semble se perdre, s’égarer vers des rivages inconnus, et tu reconnais les prémices d’une crise. Ses paroles ne te laissent d’ailleurs aucun doute.

« Lui ouvrir, hein ? »

Tu te tournes complètement vers elle, et l’observe s’éloigner à petit pas, laissant malgré toi échapper un soupire. Elle te jette à la figure l’étendu de ta faiblesse, et tu l’acceptes sans broncher. Pire, tu replonges dans de vieux tourments en lui emboitant le pas. Pourquoi… ? C’est inutile, tu ne la sauveras pas.

« Où es ton frère, Anara ? »

Tu veux le rencontrer. Tu veux le tuer, sentir le poids des regrets s’alléger. Tu ne gagneras à agir ainsi, juste quelques fardeaux de plus.
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeJeu 19 Nov 2009 - 17:06

    Il ne mérite aucune pitié, mais elle n'avait nullement pitié de lui ! Elle savait qu'il ne cherchait pas à être pardonné pour ses erreurs car c'est ce qui l'a mené ici. Dans cette magnifique cité, Anara la voit pourtant aussi belle que le premier jour que le jour où elle est arrivée ici. Majestueuse et grande cité de chaos. Il avait perdu espoir c'était qui obstrué ses yeux c'était ceux-ci Arash' l'avait laissé seul sans aucune indication les enfants ne savait plus quoi faire il écoutait la voix mais peu à peu on voyait des frères et des sœurs partir et dans leur yeux on voyait qu'il n'avait pas l'intention de revenir. Anara ne voulait pas partir peu importe si elle se retrouvait seule dans la vieille cité, elle n'abandonnerait pas le père comme le faisait les autres ! Elle lui avait juré fidélité et lui il lui avait offert un toit des frères, des sœurs par centaine, il l'avait aussi rendu plus forte aujourd'hui elle pouvait se protéger alors qu'avant elle n'était elle était prisonnière d'elle même et avait peur des autres. Elle marchait dans l'ombre de peur qu'on la voit aujourd'hui elle n'avait plus peur de sortir en plein jour ces murs était son refuge ultime sa seule et unique maison où irait-elle, elle n'avait pas de maison, ni de nation aucune place ni dans le peuple humain, ni chez le peuple drow. Zelva le savait aussi bien qu'elle lui non plus n'avait pas sa place chez peuple elfe ou chez le peuple drow...
    Les yeux d'Anara sombrait lentement s'assombrissant doucement douce folie, avant qu'elles ne lui pourrissent la vie ses illusions était ses amies son dernier refuge. Elle avait du les fuir comme les voix dans sa tête qui lui murmurait de tuer. Elle tourna les talons s'en allant rejoindre son demi-frère cette homme au visage barbouillé de sang à la gorge tranché et au thorax perforé de coup de couteau. Elle l'entendait rire au creux de ses oreilles elle ne marchait plus très droit la demi-drow elle chantait une petite chanson qu'on apprend au enfant.

    " Quand les fleurs de cerisier s'ouvriront-elles ? Quand le village de la montagne ouvrira-t-il ces portes ? Quand les fleurs de cerisier seront-elles totalement épanouies ? Quand la fillette de sept ans sourira et jouera. Quand les fleurs de cerisier danseront-elles ? Quand la fillette de sept ans qui chantait, s'endormira. Quand les fleurs de cerisier se faneront-elles ? Quand la petite fille de sept ans ressuscitera. "

    Elle chantait tout doucement, puis elle chanta de plus en plus fort en souriant, elle dansait aussi comme une gamine de sept ans elle riait joyeuse comme une innocente enfant. Elle tournait sur elle même et tombant nez à nez avec Zelva qui la suivait elle n'avait pas entendu ce qu'il lui disait. Elle le regarda de haut en bas comme si elle ne l'avait jamais vu en faite non pas vraiment un changement de personnalité elle se croyait vraiment à l'époque de ses sept ans elle se comportait comme qu'elle avait été à l'époque. Elle souriait jouant avec sa robe grise usée quand il lui demande où était son frère elle répondit avec une toute petite voix aigu et en murmurant.

    "Petit frère il est devant la porte ! Il ne m’aime pas beaucoup, il est méchant avec moi. Mais maman elle dit que je mens quand je lui rapporte qu'il méchant avec moi il me tire les cheveux, il dit que je suis moche... il veut qu'on joue ensemble..."

    Il c'était coupé au milieu de sa phrase un temps revoyant ces nuits sans fin où il abusait d'elle, l'expression de son visage changea de nouveau. Elle se retourna se dirigeant vers la porte ses cheveux d'encre ondulant dans la brise légère.

    " Si je ne vais pas lui ouvrir il dira à maman que je suis sortie, elle va me tapait..."

    Sa voix tremblante, elle avait peur comme le jour de ses dix-sept ans, elle avait mal à la tête elle ne faisait plus la différence entre réalité et fiction enfin fiction il s'agissait de son passé. Il fut un temps ou tout ceci était réel et non une fiction, elle descendit les escaliers le cœur battant la chamade dans sa poitrine, haletante et tremblante comme une feuille. Et pourtant Zelva était au milieu de son délire un anachronisme qui ne semblait pas la déranger plus que ça. En faite elle le voyait comme le drow qu'elle avait cette nuit ou elle avait fuit sa chambre elle se retourna elle ne savait pas son nom elle voulait le connaître. Elle se tourna de nouveau vers Zelva et timidement rougissante elle lui demanda :

    " Quel est votre nom ? "

    C'était bête comme question mais sa voulait bien dire que ça allait de mal en pire pour la jeune femme qui croyait dure comme fer que cette homme devant elle était celui-ci qu'elle avait vu cette nuit lors de sa promenade nocturne. Peut être quand entendant son nom sa déclencherait quelque chose chez elle qui la ramènerait à la réalité.
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeLun 23 Nov 2009 - 17:05

Anara était folle. Cela faisait déjà bien des années qu’il le savait, et pourtant, en avoir une démonstration aussi criante le troublait plus qu’il ne l’aurait du. Il suivait celle qu’il avait voulu sauver d’elle-même, gardant quelques mètres de sécurité… Au cas où. Personne n’ignorait l’existence des crises de la jeune Ombre et aucun ne souhaitait s’exposer à sa violence quand elle commençait à délirer. Car elle délirait, oh oui, elle délirait… Elle parlait d’une famille morte depuis bien des années, et son comportement rappelait celui d’une enfant tourmentée. Elle… chantait. Quel étrange chant, d’ailleurs. Pour ce qu’il en savait, l’hybride n’avait jamais eu l’occasion de l’entendre. Peut-être tout simplement parce que ses chants à lui remontaient à six cents longues années, et qu’il y avait donc fort à parier qu’ils avaient disparu partout ailleurs que dans sa mémoire.

« Les portes sont closes, Anara. Tu ne pourras pas les ouvrir. »

Comment réagirait-elle à cette annonce ? Elle devait le savoir, bien entendu, mais il semblait que les choses les plus simples restaient hors de sa portée quand elle se trouvait influencer par ses visions. Anara savait qu’elle n’avait aucune chance d’ouvrir seule les lourds mécanismes qui barraient l’entrée, mais son « demi-frère » n’avait que faire de son savoir. Il se contentait de la manipuler, peut-être même que lui imposer des choses impossibles lui plaisait… Il serra les poings, alors que la colère enflait à mesure qu’il contemplait sa sœur se comporter comme une enfant de sept ou huit ans.

« Et ni ton frère ni ta mère n’ont à te donner des ordres. »

L’entendait-elle seulement ? Il en était presque arrivé à en douter, à force d’assister à ses crises. L’espace d’un instant, le souvenir d’une chaude matinée, sous les remparts, durant laquelle il l’avait prise dans ses bras jusqu’à ce qu’elle se calme s’imposa à lui, et il esquissa un léger sourire désabusé. Ce jour là, la peau de sa joue s’était déchirée sous l’impact d’un fragment de roche, et il savait qu’il avait été fou d’agir ainsi. Si les choses étaient à refaire… Non, il ne répondrait pas à cette question. Les choses étaient faites et rien ne pouvaient les défaire, il était bien placé pour le savoir. Elle lui demanda son nom, et il ferma les yeux. L’oubli était une chose terrible, à bien des égards.

« Je suis Zelvajra, l’Indésirable, le Bourreau d’Abyssea. Et toi, Anara, tu te dois de tuer ceux qui te donnent des ordres sans en avoir le droit. » Il marqua une pause. Il sentait ses tentacules frémir sous ses paumes, cherchant à se libérer et à exprimer tout leur potentiel destructeur, mais il ne les laissa pas faire. « Tue ton frère, Anara. Si ce n’est pas toi, c’est moi qui le ferais. »

Il en était bien incapable, et il le savait, mais les mots lui avaient échappé. Son regard était devenu noir, totalement noir. Plus de blancs, plus d’or, juste un noir profond et intense. Une métamorphose qu’il ne contrôlait pas vraiment, comme la plus part de ses pouvoirs depuis quelques temps, d’ailleurs. Un précaire équilibre s’était installé entre le chevalier et ses dons, mais il était peut-être aussi dangereux qu’Anara, désormais. Si elle essayait de le toucher, il doutait de pouvoir se contrôler, par exemple.

« Abyssea est autour de toi, ils ne peuvent rien contre l’Ombre que tu es. Chasse-les. »
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeMar 24 Nov 2009 - 18:28

    Elle est folle, oui, elle l'est. Mais comme la folie peut être douce à ses heures depuis toutes ses années l'avait-il seulement vu sourire une seule fois ? Non jamais, jamais Anara n'avait esquissé le moindre sourire depuis son arrivé. Et aujourd'hui alors que tout semble perdu la voilà qui sourire, et rit bêtement comme une enfant innocente de sept ans qui ne voit pas le mal qui la guète. Elle joue avec sa robe la froisse ses mains, tournoie sur elle même sautille, elle n'avait pas eu une enfance heureusement et aujourd'hui c'était étrange comment elle riait alors qu'elle était en plein milieu de son passé. Dans se vieux village montagnard ou elle vivait à l'époque, il ne fait pas nuit pour elle on est en plein jour l'abyssea n'existe pas il n'y a que des collines et un vaste champ d'herbe verte. Elle n’est pas plus haute que trois pommes, ses cheveux noirs ondulent dans le vent l'air frais lui caresse lentement le visage. Puis en quelque seconde le décore change elle est dans sa chambre on frappe à la porte il fait nuit la lune blanchâtre brille, son regard devient triste, il fixe la lune longuement sans un mot de plus silencieuse elle écoute Zelva car oui il est toujours là il est debout au milieu de sa chambre alors que l'enfant est debout devant la fenêtre caressant la du regard la seule chose qui l'époque ne lui était pas accordé. La liberté comme un papillon à qui on aurait arraché les ailes, elle souffrait, elle avait peur il frappe toujours à la porte elle ne veut pas lui ouvrir, mais elle doit le faire. Elle perçoit les paroles de Zelva s'avance tout de même jusque la porte de l'abyssea elle en caresse l'épais bois puis le regarde de nouveau.

    " Est ce toi ou est ce lui le fruit de mon imagination... ?"

    Son mal de tête s'intensifia soudainement elle hurla de douleur, une douleur si atroce quelle ne put contenir ses pouvoirs explosant littéralement les flammes bleus prirent en otage son corps ses flammes qui ne brûle pas et qui ne gèle pas ses étranges flammes bleu lui couvrait le corps des pieds à la tête. Ses longues tentacules noirs jaillir, elle prit sa tête entre ses mains hurlant toujours plus fort. Les tentacules frappèrent tout ce qui se trouvait à leurs portés le sol le plus souvent, la porte et les murs les plus proches. Carnage, vision d'horreur, voici ce que craignait tout les membres l'abyssea. Ses sorts se déréglèrent elle ne possédait plus le contrôle d'elle même elle tomba à genoux devant la porte qui résistait aux assauts de la mortel. Un double apparut de manière brouillait il apparaissait et disparaissait momentanément, le double tournait vers Zelva lui demanda d'un regard apeuré.

    "Aide-moi..."

    Et la double disparue. Ses sorts se retournèrent contre elle de son subconscient elle créa l'illusion de sa mère, celui de son frère assassiné et son beau-père. Zelva devait les voir, il lui avait un jour demandé ce qu'elle voyait il en avait la vision plus que complète. Un homme recouvert de noir se tenait prés de sa famille cette illusion si était surement une représentation de son père drow dont-elle n'avait jamais vue le visage et jamais connue même. Ils criaient tous en même temps l'ombre père s'approcha d'elle silencieux il lui murmura ses horreurs.

    " Tu croyais pouvoirs éternellement nous fuir ? "
    " Tu m'appartiens tu attends ! "
    " Tu es stupide..."

    Les injures pleuvaient, Anara se boucha les oreilles les larmes coulait de ses yeux tous seuls roulant sur ses joues et rejoignant le sol pour se briser en millier de petit morceau. L'ombre était toujours la près d'elle murmurant et de sa gorge nouait ne sortait avec beaucoup de peine quelque mots.

    " Non je veux pas..."
    " On ne te laisse pas le choix ! "

    Termina en ricanant son frère l'un des tentacules finit par attaquer l'image de son frère elle disparu alors et trois autres s'attaquèrent au reste. Une fois toutes les illusions disparues Anara s'écroula à bout de force s'étalant sur le sol. De son nez coulait du sang, elle avait du mal à respirer un épuisement conséquent vu toute la puissance qu'elle avait dégagée. Zelva n'avait jamais rien eu d'autre que des avant goûts ce genre de crise était tout de même rare fort heureusement. Elle tremblait allongée sur le sol, suffoquant, elle n'avait blessée personne cette fois si, elle se demandait d'ailleurs pourquoi Zelva n'avait pas subit le premier l'assaut de ses tentacules. Beaucoup de chose sont sans réponse dans l'esprit de la jeune femme. Elle tourna lentement la tête vers son frère.

    " Zelvajra..."

    Elle l'appelait d'une voix brisait, épuisé quelque seconde après ces quelque syllabes elle tomba dans les pommes.
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Zelvajra
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeJeu 26 Nov 2009 - 0:16

Zelvajra ne resta pas impassible, face à cette démonstration pure et spontanée de violence. Il avait pu se mettre hors de portée, pressentant le danger… Tel un animal traqué, sur la défensive, il faisait face, tous tentacules dehors, à la recherche d’une seule et unique chose, une ouverture pour faire cesser toute cette folie. Il en avait le pouvoir, mais pas la possibilité. Anara était moins forte que lui, mais elle déployait toute sa puissance sans cohérence, sans but, tout autour d’elle. Pour la vaincre et forcer son retour à la raison, il aurait du agir de même, et il n’en avait pas envie. Non pas qu’il craigne le potentiel état de faiblesse dans lequel il pourrait être plongé ensuite, mais il était persuadé que, s’il se laissait totalement ailler… Il faudrait le tuer pour l’arrêter. Et s’il avait une féroce envie de trépasser, il savait au fond de lui que le temps n’était pas encore venu. Aussi… attendait-il. Autour de lui, la destruction pure s’engendrait, parfaite… chaotique. La destruction que lui-même devait apporter, il voyait l’Ombre que beaucoup pensaient sous sa protection l’apporter sans aucune retenue. L’espace d’un instant, insensé, il l’envia. Et puis, il les vit. Et la surprise qui en résulta le cloua sur place. La famille d’Anara, les pères et mères de sa folie, ceux qui avaient donné le jour à l’abomination qu’elle pouvait devenir. Ils étaient la cause de tous ses tourments, mais en même temps… Ce qu’ils avaient créé… Il s’en voulait de penser ainsi, mais ils avaient en quelque sorte permis au monde d’accueillir le chaos à l’état pur.

Aussi ne bougea-t-il pas, et observa la jeune sang-mêlé lutter contre elle-même. Les illusions se dissipèrent d’elles-mêmes quand elle les frappa, et bientôt, ils furent de nouveau seul. Et désormais, elle l’appelait, comme une désespérée. Sa voix, brisée comme le reste de son corps, emplissait à elle seule le silence irréel qui s’était installé. Il ferma les yeux, sans bouger, les tentacules ondulant doucement dans l’air. Que devait-il faire ? Jamais il n’avait vu une telle chose, jamais il n’avait été confronté à une telle folie. Et puis il soupira.

« Tu t’es bien éloigné de l’idéal des Enfants, hein, Indésirable ? »

Il tourna son regard et observa son reflet dans une vitre brisée. L’espace d’un instant, l’illusion tomba et il observa sans ciller sa marque du Chaos lui dévorer la moitié du visage. Elle lui faisait mal, ce soir là, comme à son habitude, mais il n’y faisait même plus attention. Elle était comme une vieille compagne, et il en était venu à l’apprécier. Quand elle se faisait impérieuse, le restait perdait de son importance, et son esprit se centrait sur sa seule douleur. Alors, tout devenait si facile. Il n’avait plus qu’à lutter, sans réfléchir, par reflexe. L’instinct de survie faisait tout le travail à sa place.

N’est Idéal que ce que tu veux bien placer au dessus du reste. Tu ne crois plus au rêve des Enfants, n’est-ce pas ? Tu vois cette enfant endormie comme l’Incarnation parfaite de ce que tu viens de découvrir. Zel’, arrête de lutter, deviens ce que tu fus, accepte l’inévitable. Tu es l’Indésirable.

Il ferma les yeux.

« Plus tard. Ce soir, j’ai envie que tout redevienne comme avant. »

Et il se détourna du reflet.

Il n’était pas fou, non. Qui ne s’est jamais parlé à lui-même ? Quel meilleur interlocuteur ? Qui pourrait mieux vous comprendre ? Non, il n’était pas fou, il faisait avec ce qu’il avait. Rien de plus. Son regard se posa sur la silhouette endormie, et il tendit les bras. Les appendices infernales qui s’échappaient de ses paumes ouvertes filèrent en silence vers Anara et s’enroulèrent à sa taille et à ses genoux. Il la souleva sans un effort, esquissant un léger sourire en redécouvrant à quel point elle était légère. Cette scène s’était déjà produite, il y avait si longtemps. Si longtemps qu’il s’en souvenait à peine, et pourtant cela faisait moins d’un an. Le temps est une notion bien vague, au final. On peut passer ses journées à attendre quelque chose et comprendre le soir venu que l’attente n’était pas si longue.

« Viens à moi, jeune Ombre. »

Bientôt, son précieux chargement fut contre son torse, et ses bras prirent le relais. Il la serra contre lui, sans un mot, sans même la regarder, se demandant pourquoi il agissait ainsi. Il resta ainsi quelques minutes, sans bouger, laissant seulement sa respiration lente et paisible tromper le silence nocturne. Sans savoir pourquoi il agissait ainsi. Ce corps contre le sien lui réchauffait le cœur, et il avait presque l’impression… Oui… En fermant les yeux, il avait presque l’impression de retrouver Sylea. Le corps n’était pas le même, Anara était bien plus petite, bien plus frêle, mais le simple fait de la tenir contre lui lui rappelait les temps heureux où sa sylvaine de muse le taquinait sans arrêt. Il soupira. Quelques secondes encore, et puis il repoussa toutes ces idées absurdes. Se retournant, il partit en quête de sa monture.

« Je ne t’aime pas, Anara. »

L’aveu lui avait échappé, et il ne le comprenait pas lui-même. Il se rendit alors compte qu’il l’avait à peine formulé. Son murmure avait été haché, et il était sans doute incompréhensible. Mais cela lui avait fait du bien. Il posa un instant son regard sur le visage de la jeune fille… Elle semblait dormir encore. Mimait-elle ? Il n’en savait rien, mais il parla tout de même. Il était pitoyable. Il le savait, mais c’était comme s’il avait ouvert une porte qui refusait désormais de se refermer. Rien ne pourrait m’arrêter avant la fin de son discours.

« Aimer, c’est vouloir protéger, c’est vouloir rendre heureux. C’est faire naître des sourires. Je suis incapable de cela. Partout où je passe, la mort me suit, et réduit à néant tous mes efforts. C’est presque caricatural, mais c’est ainsi. Je préfère ne plus aimer, au moins je n’échoue plus. Ne pourrais-tu pas me détester, toi aussi ? »

Il soupira de nouveau. Son cheval était juste devant lui, et il n’avait pas bougé. Doucement, il entreprit d’assoir la demi-drow sur la selle, et de la faire s’allonger contre le cou de l’équidé. Lui avait besoin de marcher.
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 7:14

    Totalement épuisait l'enfant ne se sentit pas quitter le sol, plongée dans une masse obscure de souvenir flou elle fut sortie de ses divagations par la voix grave de Zelva'. C'est paupière souffrir lentement elle l'écouta feignant le sommeil quand il lui dit qu'il ne l'aimait pas l'enfant voulu pleurer, mais resta imperturbable de l'extérieure comme si elle était profondément endormit. Anara c'était toujours comportée ainsi enferment au plus profond d'elle-même toute ses souffrances ancienne. Devenant ainsi l'ombre d'elle-même, elle n'était plus vivante juste une enveloppe charnelle vide, qui n'a pour seul but pour continuer à vivre et à avancer le père. Il était tous ce qui lui restait elle écouta le long discours de son frère les yeux fermaient et le visage imperturbable. Étant une ombre on ne pouvait pas savoir si elle dormait vraiment ou non Anara était surement l'un des plus douée à se petit jeu. Anara ouvrit les yeux quand il la posa sur le dos de son cheval, elle se redressa les yeux vide elle essuya son nez d'où s'échappait un fin filet de sang, elle utilisa le bout de sa robe à la couleur passée et regarda son frère elle lui laissa percevoir un peu de la tristesse qu'elle avait au fond-elle. Une larme vient rouler le long de sa joue ronde juste une larme pas plus comme si elle avait peur de les gaspiller.

    " Jamais je ne te haïrai, je pourrais maudire le monde entier pour tout ce qu'il m'a fait subir tu serais le seule à échapper à celle-ci. On m'a longtemps trainée dans boue j'étais indésirable tout comme toi, tous nous ses enfants nous étions indésirable d'où que l'on vienne et peu importe notre origine c'est pour cela que nous sommes tous frère."

    Elle se fit silencieuse quelque minute il était rare que les ombres parle autant, mais elle se devait de parler avec son frère de le remettre sur le droit chemin. Elle n'avait pas l'habitude de parler autant elle détourna le regard un moment regardant la vaste cité du Chaos les yeux plein de nostalgie se souvenant de sa venu ici. Cette grande et merveilleuse cité lui avait offert une nouvelle vie plus propice au calme et aussi les armes pour être plus forte pour ainsi prendre sa revanche sur le monde qui l'avait longtemps prit pour souffre douleur les dieux avait rit d'elle et aujourd'hui c'était elle qui riait d'eux. Nous tous frères et soeurs, enfant de l'oublié nous rions un jour il entendra notre appel.

    " Frère, tu crois semer la mort sur ton passage, j'ai tué moi aussi, j'ai aussi vu nos frères mourir à Alonna. Nous avons tous perdu des êtres qui nous était cher. Mais la mort fait partit de la vie tu mourra toi aussi un jour ! Personne dans se monde n'est éternel bien que ton sang soit plus riche que le miens tu ne pourra survivre si on te plante une épée dans le coeur. "

    L'ombre ne parlait pas vraiment sa voix étant comparable au murmure Zelva était capable de les entendre et même de les comprendre il avait l'ouïe bien plus développée que n'importe lequel des enfants du chaos. Anara descendit de cheval bien de très fatigué elle se devait de marcher, elle descendit de cheval enfin on pouvait plus dire qu'elle tomba de cheval ses jambes trop fébrile se dérobèrent sous elle et fit un magnifique atterrissage sur son postérieure. L'ombre grogna un peu avant de se redressait du moins elle essaya comme un enfant en bas âge auquel on apprend à marcher. Elle prit appuie sur la monture a bout de souffle et avança avec elle. Zelva était de l'autre coté la main dans la crinière de l'animal elle si agrippait solidement bien qu'elle ne soit pas bien lourde ses jambes se refusait de la porter.

    " Aimer et la seule chose que peu vraiment t'offrir le père, là d'où tu viens il n'y avait pas d'amour, ici tu as pu le trouver, et tu souffre de l'avoir perdu de nouveau tu crois que c'est de ta faute. Tu as beaucoup de responsabilité ici ce n'est pas pour autant que tu dois te sentir coupable de la mort des nôtres. Surtout de ce que tu aime... "

    Anara s'arrêta un moment et regarda son frère en glissant son regard vert émeraude au dessus de l'encolure de l'équidé. Elle fixait son frère avec beaucoup de tendresse se serait la fois qu'il pourrait entre voir les émotions et les sentiment de la demi-drow. Qui depuis longtemps se refusait de laisser naître même une seule flamme de joie dans son regard. Elle était devenu comme l'une de ses nombreuse statut de marbre que l'on expose au milieu d'un jardin, immobile, sans âme et pleine de froideur. Si elle les dévoilait aujourd'hui juste pour lui c'est qu'elle croyait en lui plus qu'en quiconque autre personne. Il serait le seul à pouvoir percevoir ce qu'elle ressent mais encore fallait-il qu'il sache lire dans ses yeux... Où plutôt qu'il veuille bien le faire.

    " Et toi tu refuse la seule chose qui t'es vraiment offert ici. Tu te crois incapable de me protéger, de me rendre heureuse et de me faire sourire... Mais mon frère je ne sourit qu'intérieurement, je ne me sens en sécurité qu'ici et je ne suis heureuse seulement si toi tu l'es. "
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 21:30

Zelvajra ne laisse rien paraître, mais les paroles d’Anara le touchèrent bien plus qu’elle ne pouvait le deviner en contempla son visage de pierre. En cet instant plus qu’en tout autre, l’hybride n’avait qu’une envie, serrer son poing et la faire taire, une bonne fois pour toute. La frapper jusqu’à ce que les gémissements remplacent les paroles, jusqu’à ce que les plaintes remplacent la condescendance. Mais il n’en fit rien, il se contenta d’écouter. Pourquoi n’y croyait-il plus ? Il ne savait même pas, mais les paroles de la sang-mêlé ne faisaient que lui rappeler un rêve perdu depuis bientôt un an. Un rêve qui l’avait fait vivre pendant dix longues années, et qui s’était effondré l’instant où la tête de sa Muse s’était détachée du reste de son corps.

Son cheval, imperturbable, continuait sa marche.

Anara chercha-t-elle à croiser son regard ? Il n’en sut rien, car lui fit tout pour l’éviter. Il marchait simplement au même rythme que sa monture, statue de glace, animée par la simple haine qui parvenait encore à le maintenir en vie. Haine… Destruction… Cycle infernal, sans issu, un meurtre et tout recommence, une tendresse et il semble s’éloigner, mais jamais pour très longtemps. Il était sa raison de vivre, désormais. Car lui savait comment y mettre fin : éliminer tous les protagonistes qui participaient à sa perpétuation. Après, quand il serait seul, il aurait tout le loisir de mettre un terme définitif à l’histoire d’un monde sans issu.

« Tu as besoin de repos. »

Il aurait voulu être plus sec, histoire de la décourager une bonne fois pour toute. L’envie le prenait de saisir les liens qui restaient encore entre eux et de tirer, tirer… jusqu’à les arracher. Tout aurait été plus simple, s’il avait pu s’y résoudre. Mais il y avait une partie de lui qui ne souhaitait pas ça, une partie qui refusait de mourir totalement. Cette partie qui l’avait conduit à aimer le Chaos, à aimer… Tout était de sa faute, à cette partie heureuse qui lui rappelait sans cesse ce qu’il avait perdu.

« Je vais te conduire jusqu’à chez toi, puis je te laisserai te reposer. »

La Forteresse Noire n’était déjà plus très loin, dans quelques minutes, il pourrait laisser Anara derrière lui le temps d’une nuit, voir de quelques jours. S’il avait de la chance. Car il savait que, pour une étrange raison, il ne pourrait jamais se séparer totalement de la demi-drow. Peut-être justement à cause de ce sang en commun ? Ou autre chose, qui sait ? Peut-être parce qu’elle était la seule à ne pas arrêter d’essayer de le « sauver ». Sauf que ce qu’il savait, et ce qu’elle refusait d’accepter, c’était qu’il n’y avait plus rien à sauver. Et c’était tant mieux. Elle affirmait être heureuse seulement s’il l’était.

La pauvre ne devait plus sourire beaucoup, alors.

Finalement, ils arrivèrent aux écuries de la Citadelle. Un tentacule jaillit de sa paume ouvert et il proposa ainsi son aide à la seule sœur avec laquelle il avait encore un semblant de conversation. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était tout de même un geste, inconscient, une preuve d’affection dont il n’avait même pas conscience.

« Evite de t’écrouler, tu es bientôt chez toi. »
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MessageSujet: Re: Au sommet des remparts | Anara   Au sommet des remparts | Anara I_icon_minitimeSam 12 Déc 2009 - 9:27

    Pourquoi tant de haine dans son regard ? Pourquoi n'arrivait-elle pas à le raisonner ? Zelva était têtue, plus elle avançait, plus elle parlait, plus elle l'impression d'être lourde pour son frère. Comme un fardeau qu'il avait sur ses épaules ce qui blessa la demi-drow elle baissa les yeux vers le sol poussiéreux elle scella de nouveau ses lèvres et sa voix au plus profond d'elle-même elle ne dit plus rien, mais n'en pensait pas moins. Elle regarda la forteresse se rapprochait lentement et ainsi devenir de plus en plus imposante son regard était lourd de peine pour son frère qui semblait avoir fermé son cœur. On ne lisait plus que de la haine dans ses yeux. Il lui disait qu'elle avait besoin de repos comme si elle divaguait totalement dans ses propos. Sa main commença a glissait lâchant lentement prise elle ralentit ses pas elle suivait toujours la monture de Zelva qui était aussi calme qu'elle quand elle n'était pas dérangée dans ses visions. Elle lâchait tout aussi bien la prise qu’elle avait sur le cheval que celle qu’elle avait avec son frère elle commençait à dériver dans les eaux troubles qui l’avait toujours cernée. Mais qui semblait pourtant tellement moins trouble en compagnie du bourreau. Quand Zelva lui dit qu'elle était bientôt chez elle elle releva le regard pour voir se dressait devant-elle la colossal forteresse de pierre sombre. Mais la demi-drow n'avait pas de chez elle, on ne peut pas appeler les quatre murs et la porte qui composé sa chambre ainsi. La demi-drow ferma les yeux deux seconde remettant sa capuche noir sur sa tête couvrant de nouveau son visage de se voile d'ombre qu'il n'aurait pas du quitter.

    Elle lâcha l'équidé, s'arrêta au milieu de la rue et laissa continué Zelva son chemin seul. Anara effaça totalement sa présence il ne se rendrait pas compte qu'elle avait disparue car il ne la regardait même pas depuis le début de leur marche. L'ombre devenait de nouveau invisible et solitaire bien qu'elle soit totalement épuisée la demi-drow s'éloigna en sens inverse le pas léger comme le vent qui caresse les cheveux de ses frères et sœurs. Anara n'avait des lors plus d'odeur, sa respiration s'effaçait, son sang et son cœur ralentissait considérablement tout ce qui faisait qu'elle était vivante ou qu'elle existait tout simplement disparaissait petit à petit. La douce enfant fatiguée prenait appuie sur le mur des maisons marchant le long des ruelles silencieuse, on ne la voyait, on ne l’entendait elle était une ombre glissante le long des vieux murs de la cité. Elle avait de la peine, mais ne pleurait pas elle s'enfonça dans l'abyssea jusqu'à trouver un lieu qui rappelait des souvenirs plus doux. Une ruelle spécial où elle avait rencontré son frère Selim lui, lui aurait su lui rendre le sourire mais lui aussi était partit. C'était dans ses moments que Jiv' lui manquait le plus il avait toujours beaucoup d'attention pour elle, la main du chaos était d'une tendresse infinie avec ses ombres. Il était lui aussi partit l'ombre se retrouvait seule... Seule oui car Zelva ne semblait plus avoir envie de l'avoir dans ses pattes si elle était trop lourde pour lui elle préférait disparaître jusqu’à ce qu’il en arrive à douter de son existence. Les ombres sont êtres solitaires, ils n’existent même pas aux yeux du monde qui les entoure Anara devait le savoir pourtant.

    Elle s'asseyait sur un banc épuisée, le vent dans les ruelles produisait un son étrange comme un murmure aux oreilles de la demi-drow. Elle tourna la tête vers la provenance du vent personne elle était totalement seule, elle ne l'avait pas été aussi seule depuis longtemps. Levant les yeux vers le ciel elle regarda quelque instant la lune et ses compagnes briller. La fatigue et la solitude brisa les barrières de son cœur elle se mit alors pleurer toutes les larmes qu'elle avait retenue depuis tant d'années relâchant enfin la lourde pression qu'il y avait sur son cœur. Elle s'allongea sur le banc ferma les yeux tout en continuant à sangloter recroqueviller sur elle-même, jusqu'à ce que fatigue l'emporte sur la tristesse et qu'elle s'endorme sur le banc. Sa fatigue était si telle que ni le froid, ou la rudesse de la pierre qui composait le banc ne l'empêcha de dormir.
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