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| Vioron Aloderentariel, Seigneur Protecteur d'Eteniril | |
| | Auteur | Message |
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Vioron
Elfe
Nombre de messages : 99 Âge : 38 Date d'inscription : 12/07/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Vioron Aloderentariel, Seigneur Protecteur d'Eteniril Sam 1 Aoû 2009 - 13:17 | |
| Nom/Prénom : Vioron Aloderentariel d'Eteniril
Âge : 124 ans
Sexe : Masculin
Race : Elfe Sylvain
Particularité : Un sourire éclatant ? Oui, certes, mais au delà de cela, Vioron est connu pour être, comment dire, un elfe un peu a part, outre ses idées plutôt extravagantes, il est aussi le cousin de Dragan Tiril, Marquis d'Ardamir par sa mère et de Valadiel d'Eterinil par son père.
Alignement : Neutre bon.
Métier :
Vioron est un touche a tout, mais il a depuis longtemps spécialisé son domaine dans l'élaboration d'arme et dans la fabrication de bijoux d'une extrême pureté. Mais attention, pas n'importe quelle arme non, celles produite par ses forges sont d'une finesse et d'une beauté très recherchées que ce soit par les elfes ou par les hommes. Ceci dit, Vioron ne travaille que sur commande et bien souvent enchante ses armes en faisant ainsi des présents très prisés par la haute société elfe. Chaque épée, dague, arc ou même bijoux quittant son domaine est un modèle unique et ne sera jamais reproduit. Vioron mets un point d'honneur a en dessiner lui même les moindres courbes, les plus petits déliés, les ornant de pierres rares et précieuses qu'il recherche lui même, ne craignant pas de devoir marchander avec les nains pour cela. De ce fait, ses oeuvres sont d'une extrême rareté et si, au détour d'un marché vous croyez acquérir une des pièces de sa Maison, il y aurait de forte chance pour que celle ci ne soit qu'une grossière reproduction.
Il existe aussi au creux de son domaine un laboratoire, oui, un tout petit laboratoire où le noble aime a se perdre durant de longues heures, car lorsque Vioron ne travaille pas le mythril ou l'or, il s'adonne a sa seconde passion, les plantes aux vertus curatives, celles là même qui possèdent le pouvoirs de guérir le corps et l'âme.
Classe d'arme : Corps à corps principalement mais aussi un petit poil de magie, cela dit, il faut souligner l'extrême maladresse qui anime le noble Elfe lorsqu'il se risque a l'utilisation de la magie... Les sorts qui entourent ses armes sont habilement lancés par un vieux mage au service de sa famille depuis quelques siècles.
Équipement : Vioron porte en permanence une petite dague que l'on pourrait facilement qualifiée d'ornement, fine et délicate, elle mêle habilement or, argent et un métal inconnu dont il a arraché un morceau aux nains de haute lutte ( s'entend après une forte soirée arrosée, que les Cinq lui pardonne ). Son manche est décoré de fin fils de bronze enlaçant telle une main fragile un diamant au reflets presque bleutés. Ce n'est pas une arme clinquante loin de là, son éclat de vous rendra pas aveugle, mais l'on peut deviner l'extrême soin apporté a sa confection, l'amour déversé dans chaque déliés savamment orchestré pour obtenir cette symphonie de métal précieux.
Description physique :
Nous pourrions nous contenter de quelque adjectifs fort a propos, mais il ne suffirait pas a décrire correctement Vioron. Effectivement, un humain le qualifierait de beau, de magnifique, un elfe, lui, tiquerait peut être sur sa taille a peine plus grande que la moyenne, le Noble atteint facilement les 1m95, dépassant ainsi son cousin d'une tête ce qui d'ailleurs est sujet a quelques petites piques échangées dans une ambiance plus fraternelle que réellement guindée. En raison de cette, petite anomalie dirons nous, on a souvent murmuré quelque fausse rumeur sur la paternité de Vioron, mais un bref regard a ses yeux vous confirmera son appartenance a la famille Aloderentariel. En effet, nul n'a oublié les yeux presque translucides de feu Valadyrm Aloderentariel, ils étaient d'un bleu sans nul autre pareil, teinté d'un voile vert plus léger et lorsque la lumière frappait les prunelles du fier noble, on aurait facilement cru se perdre dans ce puy infini de cobalt iréel. Vioron est le seul mâle a avoir hérité de ce regard, mais là où celui de son père brillait d'autorité et de sevérité, les iris du jeune noble irradiaient d'amusement et de légèreté. Cela dit, il est une chose commune aux deux hommes, lorsque le bleu transparent se pare d'ombre grisâtre, il vaut mieux s'éloigner au plus vite.
De sa mère, il a hérité la longue chevelure raide et mouvante, une masse luisante et aussi sombre que les ténèbres, femme douce et appréciée pour ses connaissances, elle offrit aussi a son premier né son sourire, véritable miroir de ses sentiments, aucun de ses sourires ne ressemblent, ils peuvent exprimer la joie comme la tristesse, l'allégresse ou simplement l'ironie, mais chacun est aussi unique que les pièces qu'il créées. C'est un maelestrom continuellement en mouvement. En effet, Vioron est un homme actif et sans cesse en action, sa manière de se déplacer est gracieuse, comme si il dansait, mais on peut sentir l'énergie qui se dégage de lui dans la tension de ses muscles finement dessinés, ses enjambées, longues et nerveuses, ses mains sans cesse virevoltant dans les airs aux doigts fins et déliés et aux ongles parfois maculés de terre. Il dénote parfois au milieu de ses pairs, là où ses amis restent flegmatiques et aussi statiques que des statues de marbre, lui fait figure d'étranger en s'agitant, surtout lorsqu'un sujet l'enflamme.
Description mentale :
Alors là, nous nous aventurons en terrain inconnu. Vioron est un être...Etrange aux yeux des siens. Peu de ses semblables aiment et approuvent ses idées avant gardistes. En effet, le jeune Duc est un elfe aux valeurs légèrement différentes que celles régnant sur ses frères. Contrairement a eux, il est doué d'une curiosité presque...Maladive le poussant sans cesse a explorer plus avant ses terres, les contrées au delà et même les peuples et ce qu'il a découvert lui arrache toujours un sourire. Oh, n'allez pas le croire naif ou innocent des horreurs de ce monde, seulement, Vioron y a découvert des merveilles, aussi, bravant dans un rire les dogmes de ses pairs, il est l'un des rares elfes a commercer avec les nains et même parfois les hommes. Perfectionniste, rien ne pourrait l'arrêter dans sa quête d'absolu, sa recherche constante de nouveauté, de perfection le pousse sur les chemins parfois dangereux de Miradelphia et l'entraine a, bien souvent, enfreindre les règles de son peuple. Cela dit, sa famille jouissant d'un certain prestige, il reste respecté mais décrié. Pour lui, l'avenir de son peuple ne se fera que par son ouverture aux autres, il dénie l'arrogance qu'on ses semblables devant l'ignorance des hommes ou leurs moqueries face aux nains, toutes ces races auraient quelques chose a leur apprendre de cela, il en est convaincu et grace a cela, il ne perds pas une occasion de contrecarrer les nobles arguant qu'une autarcie serait la seule solution possible a leur tranquillité et leur évolution. Malheureusement, son calme tout relatif fait qu'il perd assez facilement son sang froid face a certaines tête de bourrique comme il le dis lui même, mais rien ne saurait le décourager et là repose sa contradiction, Vioron est d'une patience a toute épreuve, d'une détermination sans faille et si parfois, la colère prends le pas sur son calme, il sait qu'a force, il obtiendra gain de cause. D'ailleurs, il est un fervent allié de la paix et l'alliance unissant les races contre leurs cousins maléfiques et il n'hésite pas a le crier haut et fort au grand dam de son cousin plus posé et habile de mots que lui. Ceci dit, Vioron porte un grand respect aux vénérables Conseillers qui guident son peuple, il se désole juste de leur étroitesse d'esprit, essayant de toutes ses forces de faire changer les choses... |
| | | Vioron
Elfe
Nombre de messages : 99 Âge : 38 Date d'inscription : 12/07/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: Vioron Aloderentariel, Seigneur Protecteur d'Eteniril Sam 1 Aoû 2009 - 13:19 | |
| Histoire :La saison froide vit la naissance de Vioron, un siècle presque jour pour jour après le mariage de ses parents. Le noble couple avait laissé le temps filé avant de donner un héritier pour le duché, si tant est qu'il accède un jour au statut de Duc, mais qu'importe, n'étaient ils pas éternels ? 50 ans s'écoulèrent encore avant que ne naisse une fille, une soeur qui, aujourd'hui encore, reste le plus beau joyau de la famille Aloderentariel. Mais revenons a cet ainé, car c'est son histoire qui nous interesse... Très tôt, Vioron se démarqua de ses pairs, a peine savait il marcher qu'il entreprit la découverte de ce monde qui lui ouvrait les bras. Pensez vous que la peur l'empêcha d'avancer ? Vous faites erreur. Vioron ne connaissait pas ce sentiment, du moins, pas encore...Son premier voyage, il le fit a l'âge de 12 ans, alors même que ses jambes ne le portaient que maladroitement, qu'importe, titubant, s'accrochant aux arbres et arbustes bordant la propriété d'Eterinil, il s'élançait vers l'inconnu. Son objectif ? Cette immense étendue verdoyante qui lui ouvrant les bras par delà les grilles du domaine. Un monde emplit de mystère, au parfum envoutant qui l'hypnotisait plus surement qu'aucune berceuse n'aurait pu le faire. Une attirance irrésistible, il devait voir le monde...Si sa mère le regardait faire avec un doux sourire aux lèvres, son père eut tôt fait de le ramener dans le giron maternelle faisant fi des hurlements colériques de son premier né. Un elfe en colère et le criant sans ménagement, voilà encore une rareté parmis les elfes, vous en conviendrez. Vioron rongea son frein, se jetant a corps perdu dans l'apprentissage du maniement de l'épée et de l'arc. Sa soif de perfection le poussait a être le meilleur, a en savoir toujours plus, sa seule tare a l'heure actuelle serait son incapacité a lancer un sort digne de ce nom. Pourtant, sa mère était une grand magicienne et feu son père avait espéré que son fils hériterait de son savoir, peine perdue, l'enfant se révéla totalement incapable de manipuler la magie...Ceci est source de vexation pour le jeune noble, de frustration qui déchainait bien souvent sa colère, non contre les autres, mais contre lui même, et il apprit la patience au son aérien de la voix de sa mère. Il avait l'éternité devant lui, un jour, il saurait maitriser la magie, mais en attendant, il devait se concentrer sur autre chose et cette autre chose était ce monde inconnu...Une étendue sauvage et indomptée qu'il rêvait de parcourir, il n'était qu'un adolescent, qu'un enfant comparé a certains de sa race, mais ses rêves le faisait s'envoler loin, si loin...Au delà de la fôret elfique, au delà du royaume de Kÿrïa, par delà les monts qu'elle avait créés pour ses enfants...A cause de cela, il éveillait méfiance et murmure sur son passage, le seul capable de voir au delà de cette transgression de leur lois fut son cousin. Presque né en même temps, ils avaient durant quelques années suivit le même apprentissage et Vioron aimait son cousin, comme un ami ou un frère, après tout, qui l'écoutait délirer des heures sur ses projets rocambolesques ? Ses sirènes qui l'éloignaient des siens sans rien dire ? Dragan. Il ne jugeait pas, ne critiquait pas, il écoutait juste en silence, offrant sans le savoir un réconfort que Vioron ne pouvait trouver auprès de sa famille. Il se savait étrange, considéré comme une anomalie, mais il ne pouvait renier ce qu'il était... Il aurait aussi pu trouver une certaine écoute auprès de Valadiel, n'était il pas lui même un être hors norme ? Vioron ne savait rien de l'histoire de sa tante, ni de cette rencontre qui mena à la naissance d'un hybride, non, il n'en savait rien et ne pretait pas attention aux rumeurs, mais il se sentait tout de même proche de ce cousin. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu'ils avaient noués des liens forts non, cela aurait été mentir, mais tout de même. Etait ce le nom qu'ils portaient qui faisait d'eux des êtres...étranges et bizarres ? Vioron était un elfe de sang pur, et pourtant son esprit ne correspondait pas a la ligne de conduite de son sang. Une tare, dirait certain, vrai ou faux, il vivait comme il l'entendait. Son premier voyage déclencha la rage de son père...Lorsqu'à peine agé de 75 ans, le jeune elfe fit ses bagages, son père, conseiller auprès du Conseil des Duc, entra dans une colère froide et l'on raconte que sa voix tonna si fort qu'on l'entendait dans les terres voisines, mais Vioron resta sourd, le visage figé et sculpté dans le marbre le plus dur, le plus pur. Il verrait le monde quoiqu'il advienne...Sa mère, étoile silencieuse ne versa qu'une seule et unique larme mais son sourire valait tout les encouragements du monde. Son père le renia, du moins ce fut les dernières paroles qu'il entendit avant de franchir d'un pas décidé les limites de leur domaine...Après tout qu'attendait il des terres elfes ? Peu de choses en vérité, il n'était pas l'héritier d'Eterinil, même si certain l'aurait placé a la tête du Duché sans remords pour en éjecter l'impur Valadiel. Il n'avait que faire de tout cela, il avait la fougue de la jeunesse, la passion telle qu'elle n'aurait jamais dût exister dans son sang. Il ne sut jamais ce que l'on raconta sur sa..fugue, son père était un homme estimé, au jugement serein et implacable, on murmurait son nom avec respect, et maintenant ? Que disait on de lui ? Vioron s'en moquait...Tout égoïste et immature qu'il soit, il ne voyait que son voyage, ses désirs, ses envies et en oubliait le monde autour de lui... Ses pas le menèrent a travers les bois, les sentiers où nuls elfes n'auraient osé poser le pied...Il croisa des nains, des hommes, quelques drows parfois. Il apprit la peur aussi, la solitude, froide et cruelle, cette expérience le transforma plus qu'il ne l'aurait cru, lui qui n'avait connu que confort et chaleur découvrait ce que le monde recélait de plus terrible. Cela le heurta, le bouscula, le blessa parfois, mais le soleil se lève toujours a l'Est et l'horreur trouve toujours son contraire là où on l'attends le moins. Et cette aube il la trouva dans le sourire d'un nain. Un nain bourru et empestant les bois, la sueur, le feu qui crépite dans l'âtre. C'était une amitié étrange qui naquit ce jour là, chacun méfiant, soupçonneux, nuls n'avaient oublié la guerre qui les opposa il y a des millénaires maintenant, et pourtant, peu à peu, les murs de la défiance se sont effrités pour finir par tomber au sol. Tadruck avait il perçu les doutes qui assaillaient l'elfe ? Avait il sut voir au delà de sa race ? Peut être, toujours est il qu'il apporta a Vioron une chaleur qu'il n'avait jamais connue, quelque chose d'un peu irréel mais bien présent. Tadruck lui enseigna l'art de la forge, oh n'allez pas imaginer que Vioron fut introduit au secret des arts nanesque non, mais son ami lui apprit les bases, il lui montra comment travailler le métal pour qu'il vous obéisse doucement, telle une maitresse soumise, il lui fit découvrir les beautés étranges et rocailleuses des métaux précieux. Vioron y ajouta la délicatesse et l'harmonie des elfes, retrouvant sans le savoir, un art que biens des forgerons elfiques avaient oublié dans le temps. Cela faisait vingt ans qu'il avait quitté sa patrie, sa famille et pourtant, il n'avait parcouru qu'une miette de ce qu'était le monde. Cela se voyait dans son regard, comme une lassitude étrange, un peu voilée, cela se sentait dans son sourire, un peu volage, un peu oublié. Tadruck évalua son élève, perça au delà des frontières pour découvrir la vérité. Et le sourire changea, il devint plus victorieux, cette chaleur qui lui avait manqué, tellement manqué, elle venait de lui être offerte par la grâce de la race la plus étrange qu'ai porté le sol de Miradelphia. Pensez vous que cette amitié devrait disparaître ? Peut être, mais trompez vous, Tadruck sera toujours un homme a part dans le coeur du jeune elfe. Un matin ensoleillé vit des adieux empreints de mélancolie, de promesses et de serments, et l'elfe reprit le court de son voyage, assagit peut être. Il puisa un enseignement sans pareil au coeur même de son voyage, son errance, il perçu le bien, le mal et surtout, ce que les races pouvaient offrir chacunes a leur manière.Un trésor dont il profita, un cadeau inconscient qui le ravit au delà de toute mesure, oh il avait perdu cette innocence de l'enfance, désormais c'est d'un regard neuf qu'il contemplait le monde et malgré les horreurs, il en aima les contours et les reliefs. Sa passion pour le métal le porta a connaître tout les savoirs, les règles et il apprit aussi auprès des hommes. Mais il est une rencontre qui lui ouvrir une autre porte jusque là verrouillée. Cette rencontre prit les traits sages d'une femme au regard lunaire, d'un parfum qui s'étendait et se confondait avec la forêt. Vioron n'aurait su dire son âge tant son regard reflétait de sagesse, elle était belle, belle au delà de toute mesure a ses yeux, mais de cette beauté glacée qui vous tiens en respect, que l'on admire sans jamais la désirer. Vioron apprit auprès d'elle. Pourquoi la suivit il ? Même lui ne saurait véritablement répondre a cette question, peut être ce qui se dégageait d'elle, comme un enchantement sonnant a ses oreilles telle une litanie angélique, peut être sa voix, calme et chuchotant, peut être son regard, pareil l'argent le plus pur...Allez savoir ! Il l'aima, comme l'on aime une icône, une idole et elle lui dévoila les secrets qui sommeillaient en lui, en chaque elfe, ce qui était endormi se réveilla et Vioron découvrit une partie de lui qu'il avait oublié. Ce murmure que son peuple ignorait depuis trop longtemps peut être, ce chant obsédant qui résonnait comme leur coeur. Il l'accompagna longuement, buvant ses paroles comme un assoiffé, devint un élève malhabile, mais désireux de savoir. Elle lui souriait comme un soleil ardent...Et un soir, elle partit. Comme ça, sans un mot, juste un sourire qui resta gravé en lui au fer rouge, plus tard, il fabriquera un diadème reflétant ce qu'elle avait été pour lui et, a jamais, celui ci trônera dans le temple de Kÿria a Alaëndir. Voilà 40 ans maintenant qu'il n'avait vu le doux visage de sa mère, ni le sourire trop rare de son père. Quarante ans qu'il arpentait les chemins rocailleux de Miradelphia. Cette errance le marqua de cicatrices indélébiles, invisibles pour certaines, mais bien présentes. Il ne sut jamais comment on avait fait pour le retrouver, et a vrai dire, il ne s'était jamais réellement posé la question, mais toujours est il qu'un matin d'Eté, il vit arrivé un cavalier. Assit sur le pas d'une auberge humaine, il lisait tranquillement lorsque l'écho d'une cavalcade lui fit lever la tête, ses yeux surent percer le brouillard, tout comme ils surent deviner la race, cette légèreté qui n'était propre qu'a eux seuls...Il se leva, inquiet, intrigué peut être...Une missive lui fut remise, comme cela, sans un mot. On réclamait son retour. Cruelle nouvelle, éclatante demande qui le plongea dans l'hésitation. Etait il prêt a rentrer ? Désirait il revoir les murs étincellants d'Alëandir ? Soupirait il après les parfums de la cité lumineuse qui avait vu sa naissance ? Les réponses a ces questions lui prirent toute une nuit, une nuit de solitude sous l'abri d'un chêne millénaire. Et cette réponse fut si simple qu'elle lui coupa le souffle. Oui. Oui, il rentrerait. Mais était il réellement prêt a affronter ce qu'il découvrit ? 55 ans qu'il avait quitté ses terres éternelles, 55 années durant lesquelles le monde s'était déchiré, tuant ses parents...Il ne put que pleurer sur leurs tombes, il n'avait pas su être là, non, il avait été lache et laissé ses parents mourir sans même leur avoir dit au revoir...Mais un sourire le vit renaitre, celui de sa jeune soeur, il ne lui restait plus qu'elle et elle avait besoin de lui...Il découvrit ses terres étêtées, perdues, laissées libres et livrées a elle même. Où était Valadiel ? On lui apprit la disparition de son cousin et il se mura dans le silence. Un long silence qui dura un ans avant qu'il ne quitte ses terres pour la capitale elfique avec sur le front le pli de la détermination, de la volonté...Il imposa son choix au Conseil des Ducs, ou plutôt, ils lui laissèrent l'imposer...Devant cette assemblée de noble, son regard passa sur l'un d'eux, serein et souriant, Hommelion..La raison de son retour, celui dont la signature l'avait poussé sur les chemins de ses terres... Aujourd'hui, il porte la couronne de Duc et tiens ses terres d'une poigne douce mais ferme. L'enfant terrible qui partit découvrir le monde devint un homme sûr de lui et enfin mature. ~~~~~ Comment trouves-tu le forum ? : Superbe Comment as-tu connu le forum ? : Par ma soeur Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Heise ^^ |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
Nombre de messages : 4141 Âge : 34 Date d'inscription : 09/03/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans (né en 972) Taille : Niveau Magique : Avatar
| Sujet: Re: Vioron Aloderentariel, Seigneur Protecteur d'Eteniril Sam 1 Aoû 2009 - 13:35 | |
| Fiche validée ! Tu connais le chemin ^^ @Admin - Code:
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[Métier & Classe] : Duc d'Eterinil & Forgeron
[Âge & Sexe] : 124 ans & masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Neutre bon |
| | | Dragan
Elfe
Nombre de messages : 3120 Âge : 40 Date d'inscription : 11/02/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte
| Sujet: Re: Vioron Aloderentariel, Seigneur Protecteur d'Eteniril Sam 1 Aoû 2009 - 16:38 | |
| Ouais \o/ cousinou |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Vioron Aloderentariel, Seigneur Protecteur d'Eteniril | |
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| | | | Vioron Aloderentariel, Seigneur Protecteur d'Eteniril | |
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