Peut choquer !
Nom/Prénom :Naradag ( Anciennement Mérigyn)
Âge : 182 ans
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Particularité : Très intelligent ? :D
Alignement : Enfant du Chaos
Métier : Chevalier du chaos en devenir ( Ancien rôdeur aux ordres de Tauril)
Classe d'arme : Corps à corps /Magie
Équipement :Il possède une armure de cuir renforcée par des plaques de métal ( située en dessous du cuir, non visibles au premier abord donc ), sur les épaules et le torse, très proche du corps. Ses protections d'avant bras sont en fait en écaille de saurien légères et résistantes, recouvertes de cuir elles aussi, dépassants un tout petit peu de ses poings quand il sont fermés. Il possède un masque entièrement fait de métal, qui ne laisse que deux trous pour ses yeux. Enfin, sa cape vient se greffer par dessus tout cela, un bête morceau de tissus noir, cependant un peu abîmé du coté qui traine sur le sol. Il est à noter qu'il ne quitte jamais son grimoire, par soucis de crédibilité, mais aussi parce que c'est un livre ou il note toutes les informations importantes pour tuer.
Description physique :Naradag est grand, comme tous les elfes, il mesure près d'un mètre quatre-vingts... En dessous de son armure, il a une peau d'une blancheur cadavérique, et des cheveux de même teinte. Ses yeux sont d'un brun très clair, ce qui lui valu d'ailleurs bien des peines, mais ceci est une autre histoire. Il est très endurant, et plutôt musclé, pour un elfe évidemment. Il a hérité de la légèreté de sa race, et des traits très fins qui la caractérisent aussi. La force brute qu'il est capable de déployer n'est pas très impressionnante, mais il compense grâce à une très bonne maîtrise des multiples clés d'articulations qu'il a appris quand il séjournait à la caserne de son duché. Sa rapidité n'a d'égale que sa souplesse aux normes de son espèce. L'aisance caractéristique dans ses mouvements, et l'aura noir qu'il dégage peuvent parfois le trahir sur sa condition d'Enfant du Chaos, mais sa voix prenante et réconfortante suffit bien souvent à l'innocenter... A tort.
Description mentale :Auparavant, c'était quelqu'un de bien, profondément bon et tolérant, mais néanmoins très suspicieux, voir paranoïaque sur certaines points. Maintenant qu'il est passé du côté du Chaos, il conserve en permanence la couverture d'un "gentil meurtri" envers tout le monde, mais dans les tréfonds de son âme, il est très torturé, sadique à un point incommensurablement élevé, cette face ressort parfois dans ses phrases et dans des actes, volontairement ou pas. Au demeurant, il est très pragmatique et calculateur, il ne se permet des libertés que quand il est sûr que sa mission réussira. Mais ces libertés sont au delà de ce que l'on pourrait imaginer, pour lui, une vision lui conférant des sensations proches de l'extase serrait par exemple une scène d'une vierge, les jambes déchiquetées plantées dans des grands pics acérés, le sexe à vif, entrain de l'implorer en hurlant de douleur et de peine sous les coups redoublés qu'il lui infligerait avec une planche recouverte de clous, sa chevelure blonde dans sa main, dans une position totalement humiliante pour la jeune femme.
Le comble pour lui serrait ensuite de la guérir magiquement afin de recommencer indéfiniment le supplice.
En dehors de cela, c'est un être tout a fait charmant.
Histoire :Mérigyn était né dans une famille totalement ordinaire... Enfin, totalement ordinaire chez les Elfes de Daranovar, évidemment.
Malheureusement pour lui, il était né avec des cheveux blancs, et une peau assortie. Ses yeux d'un marron peu opaque accentuaient sa ressemblance... Avec un hybride. Tout serait très bien allé, si il n'avait pas eu la malchance de naître sur ces terres peuplées d'Elfes si conservateurs. Son existence même fut le sujet de querelles entre ses parents. Pour compenser cela, et sans doute pour prouver sa valeur, il appris tout plus vite que les autres. La marche vint par exemple chez lui à 8 ans, et mieux que chez la majorité de ses camarades. C'est à peine à 40 ans que son père commença à l'initier aux bases des arts de la guerre. Il commença par ce biais à se créer une musculature plus importante que les autres Elfes, (ce qui fit toute la ville se poser encore plus de question sur son ascendance), et à vénérer Calimehtar. En même temps, sa mère, prêtresse de Kÿria, décida de l'initier aux arts de la magie naturelle, afin qu'il comprenne véritablement ce de quoi il était issu, la nature.
Loin de rechigner devant la tâche ardue de suivre deux entraînements si différents à la fois, il redoubla d'entrain quant a l'idée de se faire enfin respecter par ceux de sa communauté. Les jours s'enchainaient vite pour lui, sans interruption, ou presque, travaillant sans relâche dans l'idée qu'un jour son corps serait un instrument de guerre si redoutable qu'on le convoiterait.
Tant et si bien qu'arrivé a ses 120 ans, il savait manier quasiment toutes les armes blanches, bien qu'il maîtrisa beaucoup mieux les techniques sans outils, et connaissait tout, ou presque de la forêt qui lui dispensait ses bienfaits chaque jour.
A son grand désarroi, il ne devint pourtant pas plus respecté. Ceci l'emplit de tristesse, qu'il décida d'enfermer dans son cœur, de cacher aux yeux de tous.
Il choisit une profession qui lui semblait toute indiquée, de part sa double croyance, celle du Rodeur, guerrier entraîné, le plus proche de la nature, aux manières silencieuses, mais d'une efficacité remarquable. Il rentra directement au service de son duché.
Il ne se fit pas tout de suite bien voir, on peut même dire qu'il fut carrément rejeté au début. La dure désillusion de la confrontation avec le monde réel fut moins forte que chez tout autre pour lui, car habitué à un mépris non dissimulé, il n'en resta pas moins surpris de tant de méfiance à son égard. Mais au fil du temps, il réussit à gagner progressivement la confiance de la brigade. Il abattit nombre de travaux avec succès pour elle et se forgea une réputation en son sein grâce à son habileté au combat et sa loyauté sans faille.
Ce fut la période de sa vie heureuse, il se trouva une femme, prêtresse d' Elenwë, avec qui il tenta d'avoir un enfant, mais ne réussit pas.
Il fallait dire que toutes ses missions le tenait éloigné de son foyer, encore une chose qu'il avait raté.
Puis arriva Tauril, un jeunot, néanmoins très efficace, qui passa rapidement chef de la brigade. Travailler sous ses ordres fut un vrai bonheur, car cet être ne le jugeait pas, il le ressentait par son regard. Quant a lui, il l'épaulait avec fierté dans un rôle de second, non officialisé, qui lui allait comme un gant.
Leurs opérations gagnèrent en efficacité et rapidité, si bien qu'ils devinrent une espèce d"élite" discrète.
Advint la bataille d'Alonna, la chose qui fit basculer toute sa vie. Ils avaient étés envoyés pour y participer, malheureusement, cela tourna vite court.
Les rodeurs n'étaient pas fait pour l'affrontement directe, le carnage, inévitable, arriva. Bien qu'ils se défendirent comme des lions, tous périrent... Sauf Tauril, et Mérigyn.
Il se réveilla, au milieu des corps, son visage seul émergé. L'odeur pestilentielle des excréments de chevaux mélangée à celle du sang des quatre races, procurait à la scène, en plus du tas immense de cadavre accompagné du bourdonnement incessant des cohortes de mouches, un air indubitablement morbide. Rapidement, il reprit conscience, mais aucunement possession de tous ses moyens. Ses membres étaient coincés entre d'autres corps, voir peut-être à l'intérieur, il n'en savait rien et ne voulait même pas se sortir de cette sorte d'ignorance. Il sentait que même bouger son visage, maculé de boue et de sang, lui demandait un puissant effort.
Il referma les yeux, et se remémora la scène. Tauril son chef, les guidant, ses frères et lui à travers la nuée d'ennemis, le fracas de l'acier. Tout a coup, il aperçoit la lueur, puis le froid... Une blessure au torse, puis le néant.
Oui, maintenant ça lui revenait complètement, en même temps que la sensation de douleur un instant oubliée, il saignait, lentement certes, mais cela finirait par le tuer à coup sûr. Il tenta de se dégager, en vain, il était trop faible pour réussir.
Quelques heures passèrent...
Il fut réveillé de son état à demi mort par un bruit de sabots... Ouvrant les yeux, il découvrit son chef, pas tout a fait rétablit, l'allure digne même sur une carriole tractant les blessés et malgré son bandage autour de la tête. Il allait venir le chercher, il allait venir le sauver !
La délivrance après ce calvaire, une récompense pour sa loyauté sans faille. Les yeux embués du peu d'eau qui lui restait, il tenta de crier, mais n'y parvint pas.
Bah, tant pis, son chef le repèrerait bien, tel qu'il le connaissait, il allait fouiller sans relâche afin de trouver ses hommes.
Tauril passa devant lui sans même l'apercevoir, le visage dépité, ne se souciant même plus des cadavres. Il en eu le souffle coupé, cela voulait dire... Qu'il abandonnait les recherches ? Après toutes les fois ou Mérigyn lui avait sauvé la vie ?
L'Elfe à la peau de craie sentit monter en lui une colère qu'il ne connaissait pas, mêlé à un profond sentiment de trahison, elle dévastait son cœur, soufflait les barrières de la "bonne conduite". Sa respiration, bien que faible s'accéléra, et ses muscles faciaux se déformèrent. Si son chef avait tourné la tête, il aurait été hanté par des cauchemars pendant un ou deux siècles.
Pendant trois jours et trois nuits, il maudit tout ce qu'il ce qui lui rappelait sa vie. Les dieux en particulier, car eux aussi, l'avaient trahis. Le fervent adorateur des 3 religions allait mourir et pourrir comme un autre... Ou pas. Le quatrième jour, il s’endormit, et fit un bien étrange rêve.
4 silhouettes lui tournaient le dos... Parmi celles-ci, il reconnu les 3 dieux d'office. La quatrième en revanche, ne lui disait rien, quand il s'approcha cependant, les autres disparurent. Une voix résonna dans sa tête, claire, puissante et rassurante. Elle énonça clairement ces mots :
" Trahis par tes dieux, tes frères, tes aïeux, tu n'as plus d'avenir "
Quelques instants s'écoulèrent.
" Rejoins moi, vers Abyssea, je guiderais tes pas. Le sang des morts tu boiras, et grâce à ceci, tu survivras..."
Mérigyn se réveilla, en sursautant.
Un rêve bouleversant, tout avait l'air... Plus réel encore qu'ailleurs.
Il ne pouvait savoir que la scène n'avait pas seulement été rêvée. Car c'était une mystérieuse personne, encapuchonnée, nommée par ses semblables "La Voix" qui avait glissé ce message à son oreille pointue. Elle semblait aussi lui avoir transmis très passagèrement un tout petit bout de son incommensurable pouvoir, à la suite de quoi, elle s'en fut sans aucune autre forme de protocole.
Quasiment exsangue, affamé et assoiffé, l'état critique avait considérablement altéré ses défenses mentales, il cru sur parole sa vision. Sans se poser de questions, il planta ses grandes canines pointues dans le bras de la victime la plus proche. Il faillit tout recracher d'un coup, infecte, cela ne méritait que ce qualificatif. Il se força donc à aspirer. Au fur et à mesure qu'il pompait le sang, et l'avalait, il sentait ses forces revenir, le breuvage devenait d'ailleurs beaucoup moins infâme. A tel point qu'une fois tout le sang vidé, il replongea ses crocs dans un autre, puis encore un autre. Rapidement, il trouva cela succulent.
Il se surpris en se dégageant sans aucune peine du tas de cadavres, puis il constata que sa blessure au torse avait complètement cicatrisée... C'était la nuit.
Guidé par une sorte d'instinct, il commença à marcher dans une direction bien précise, celle d'Abysséa.
Au bout d'un moment, il constata qu'il arrivait dans une terre visqueuse, nauséabonde. Son expérience de rodeur lui indiqua qu'il approchait d'un marécage. Il sentait la magie dans l'atmosphère environnante.
Il décida de bivouaquer à cet emplacement, sous le ciel noir, malgré le fait que son horloge interne lui informât que c'était le jour. Sans prendre la peine de se couvrir plus que ça, il se sentait changé... Proche de l'invulnérabilité.
Il fut réveillé par une respiration... Ouvrant lentement les yeux, il observa ce qui aurait du le terroriser en temps normal, mais qui ne lui faisait désormais, ni chaud ni froid. Un saurien géant aux longues dents l'observait d'un air méchant. La bête affichait un sourire presque sadique. L'Elfe se redressa sans se presser, ramassa d'un air neutre une grosse pierre qu’il jeta à la gueule de l’animal, sonné celui-ci chancela, Merigyn en profita pour reprendre le rocher, et assener plusieurs coups sur le crâne de la bête. Tant et si bien qu'elle fut assommée.
Ce fut à son tour de s'éveiller en mauvaise posture. Attachée, la gueule enserrée dans des lanières de cuir, les derniers bouts de l'équipement rapiécé, Mérigyn l'observait, le sourire aux lèvres, nu, puis il planta un fragment de roche dur dans le ventre de l'animal, arracha un bout de boyau qu'il porta à sa bouche très noblement. C'est avec comme fond sonore une créature hurlant de douleur qu'il fit son premier repas d'être à la solde de chaos. Il ne laissa que les os et certaines écailles avec lesquelles il se confectionna ses avant bras, ainsi qu'un pagne. Il se recouvrit du cuir de reptilien de la créature et traversa sans peine le marais, les créatures sachant désormais à qui elles avaient affaire.
Il trouva la citée du Chaos tout à fait resplendissante, divine, à son gout donc. Cette immense forteresse sur le bord d'un marécage, vraiment, cela lui convenait tout à fait. Au début, les gardes furent réticents à son entrée, mais ils reconnurent bien vite en lui un enfant de Chaos, et le laissèrent entrer. La priorité qu'il eu une fois à l'intérieur, fut de trouver une armure, et passer son rituel d'acceptation. La première fut vite empruntée à crédit, plus exactement il la fit faire sur mesure, et promis de la rembourser, pour ce qui est du test il tua sans même broncher un "recalé", en lui aspirant son énergie.
Suite à cela, il se créa un nouveau nom : Naradag, ou "Celui qui tue" dans une langue perdue. Très vite, il progressa dans sa pratique, et postulat dans l'ordre des chevaliers du Chaos. Il avait déjà son idée quant a la manière de finaliser cela, car il possédait déjà la puissance physique et magique requise pour ce genre de travail et il proposa lui même quelque chose : Tuer par ses propre moyens une dizaine de personne très dévotes aux chiens qui se faisaient passer pour les autres dieux.
Son sang bouillonnait à l'idée d'enfin prouver ses qualités guerrières et stratégiques, mais plus encore à celle de tuer en se faisant...Plaisir.
Comment trouves-tu le forum ? : Marron ?
Comment as-tu connu le forum ? : Par Aurore et Daikichi, et l’ai fait connaître à Tauril qui me l’a fait redécouvrir :p !
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://www.fantasygallery.net/bergting/art_4.html et Tauril !