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 Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost

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Tebirahc Zaurahel
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MessageSujet: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeDim 11 Oct 2009 - 22:41

Nom/Prénom : Tebirahc Zaurahel, héritier des Deäl’Honn.
Âge et date de naissance: 858 ans, le 39ème jour de Bàrkios de l’an 150 du Xème Cycle
Sexe : Masculin
Race : Drow
Faction : Puy d’Elda
Particularité : Il est l’un des Héros Drow du 10ème Cycle et dans ses veines coule le sang pur d’une des lignées les plus anciennes, les plus puissantes, respectées et reconnues du Puy d’Elda et des Prima Sanguis.
Autrefois Ust’Chath, le Premier Feu, aux yeux de tous le Gardien d’Uriz, il n’est plus reconnu comme tel, n’en a plus les pouvoirs, bien que demeurant, officieusement, un Gardien, un Feu.
A ce titre, il est immunisé au feu, et, sans plus être complètement aveugle, le monde lui paraît dans un brasier permanent.
Alignement : Loyal Mauvais
Métier : Obok Senger d'Thalack d'l'Trelao Chath, Feu d’Uriz
(Haut Seigneur de Guerre du Feu Divin, Premier Ost)
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :
Etant issue d’une des familles les plus anciennes et les plus puissantes du Puy d’Elda, il serait vain de prétendre décrire ici l’ensemble des possessions du Drow. Il possède une grande demeure accessible – mais lourdement gardé – depuis le deuxième niveau le plus profond du Puy et de nombreuses richesses.
Mais il est plus aisé de parler de l’équipement courant du Senger. Il possède d’ordinaire deux armures de plates d’une exceptionnelle qualité, l’une conçut pour gêner aussi peu que possible les mouvements d’un drow dont les qualités au combat reposent davantage sur la technique que la force brute. Au niveau du cœur est incrusté en dorure le symbole d’une flamme symbolisant Uriz autour de laquelle s’enroule le serpent, symbole de sa maison. L’autre, tout en reprenant ce symbole, est davantage esthétique, conçut pour l’apparat.
Pour armes, il a renoué avec son cimeterre dont le pommeau représentante une wyvern aux ailes repliées, auquel s’ajoute un marteau reproduisant, selon ses indications, l’arme naine qu’il perdit à Almia.
Enfin, il possède deux bijoux remarquables, à son doigt, un anneau serti d’un saphir, symbole du rang de Senger du Premier Ost, et autour du cou un collier où est attaché le fragment d’un rubis qui contenait autrefois l’un des Esprits Gardiens de la Première Cité.

Description physique :
Dans ses traits physiques, Tebirahc diffère très peu des autres guerriers aussi rôdé que lui… Il est grand, mesurant près de deux mètres, musclé sans surplus d’aucune sorte, sans l’être autant que les colosses tout en puissance. Pour les siens, il serait plutôt un beau mâle, quoique l’attrait principal fût sans doute son nom et son rang, le pouvoir qu’il possède, l’influence qu’il peut exercer.

Au-delà de ces généralités, son avant-bras et sa main gauche, le plus souvent gantés et bandés soigneusement sont en bonne partie dévoré par l’acide, blessure résultant de l’affrontement et de la capture de Tagnik’zur. Çà et là, les chairs à vif et même les os… Et pourtant, grâce à la magie, elle est encore utilisable quoiqu’amoindrie à l’usage. Çà et là, d’autres blessures, des cicatrices vieilles de plusieurs siècles issus des combats autant que des entrainements.

Enfin, son visage possède des traits fins mais durs révélant le plus souvent une assurance, mais plus la malveillance d’autan, ses yeux carmin sont également couverts d’un léger voile dorée depuis son « Illumination » où il devint aveugle.
Depuis sa confrontation avec le Vaisseau de Tari, en plus des blessures au ventre, où pénétrèrent des piques de glace, dont il stoppa les hémorragies par le feu, il possède surtout une tâche un peu plus sombre que sa peau au cou, semblant dessiner une main, et sur cette zone ainsi qu’autour, une totale perte de sensibilité.

Description mentale :
Il est le fruit du désir légitime d’un père désireux de posséder un fils digne de lui, digne d’un nom inscrit dans l’histoire et la légende de son peuple, digne de valeurs et d’une connaissance oubliée ou rejetée par ses semblables.
Il possède un important savoir sur bien des sujets, sur son peuple aussi bien que sur celui d’Anaëh dont il maîtrise aussi bien la langue qu’aucun d’entre eux ainsi que sur les Nisetiens, bien qu’il n’eut pas l’occasion de connaître ce qu’il considère comme l’âge d’or de cette civilisation. Si pendant des siècles il s’intéressa fort peu à l’humanité, depuis son Illumination, il y porte un certain intérêt, à dessein, si bien qu’il apprit même leur langue.

Il possède une ambition, ainsi qu’une volonté pour atteindre ses objectifs qui ne possède aucune limite, si bien qu’un temps même, il aspira à frapper les elfes jusqu’à même faire trembler la Déesse Mère, convaincu qu’à force de faire couler le sang de ses enfants dans son jardin, elle viendrait même le supplier de cesser.
Malgré cela, à l’instar de ses pères, il prône la récompense du mérite et de l’effort et la punition des choix de facilités telles que le meurtre, principes instaurés lors de la naissance même du Premier Ost. Ainsi ne reconnut-il que par prudence et respect des fondations même de son ost, nombres de rois et reines ayant obtenu le trône en préférant le poignard ou la fiole à l’épée, ayant choisi de frapper le dos plutôt que de faire face, sans leur prêter une réelle légitimité.

Depuis qu’il est devenu Vaisseau du Père des Batailles, certaines choses ont changé. Sa répugnance à côtoyer des humains, ou toute autre race, ayant laissé la place à la nécessité d’une telle collaboration afin de parvenir à ses fins et promouvoir l’Œuvre du Divin.
Il est également très fier, tant de son héritage que de son propre parcours, si bien qu’il se présenterait lui-même comme l’un des Héros de la race sombre, sans qu’on y trouve la moindre trace d’arrogance, puisqu’un tel titre a été obtenu au prix de grands et longs efforts.
Très fier aussi, il l’est aussi de son statut de Prima Sanguis, si bien qu’à contrario de la plupart des drows, il est peu enclin au viol durant les mises à sac, ou même d’une esclave d’une autre race, trouvant réducteur le seul fait de pouvoir même désirer le corps d’une race qu’il considère inférieur. Il ne s’abaisserait pas même à s’accoupler avec une putain, fusse-t-elle drow, au nom du sang pur, préférant n’amener à sa couche que les femmes des hautes sphères, et ne désire de descendance que d’une lignée pure, si bien qu’il éliminerait toute possible malencontreuse grossesse avant son terme.

Concernant son statut de Gardien, depuis qu’il a renoncé à ses pouvoirs, lui-même ignore qu’il l’est encore. Il considère son immunité au feu comme un présent, sa vue comme les séquelles irréparables de son « illumination », mais ne saurait distinguer les messages d’Uriz de ses propres songes.

Histoire :
Héritier des Héros Antiques de la famille Zaurahel, Porteur du Sang Pur des Prima Sanguis, véritables et légitimes descendance des Protecteurs d’antan qui furent trahis par leurs frères et sœurs, par leur Mère, Héros du Dixième Cycle et désormais Elu et Volonté du Divin Père des Batailles.
Il est né voilà bien des siècles, le 39ème jour de Bàrkios de l’an 150 du Dixième Cycle, de la passion charnelle et de l’alliance de l’Obok Senger d’Thalack Ang’afae Zaurahel et de la prêtresse d’Uriz Ildar Ivilth, sous le regard du Père des Batailles auquel, à l’instar de chacun des membres de sa famille, il vouerait sa vie entière.

Les premières années de sa vie furent pour ainsi dire banales, et bien que très tôt préparé à la concurrence qui caractériserait la plupart de ses relations avec les autres familles Prima Sanguis, il fut tout de même préserver des rixes sanglantes et ne fut jamais directement menacé par l’acier d’une lame.
Son éducation débuta au plus tôt, et au contraire de la majorité des sombres qui se limite aux connaissances nécessaire à leur avenir, à la carrière à laquelle ils aspirent, son père veilla à lui transmettre un savoir bien étendu. Touchant à des domaines comme le langage, l’écriture, l’histoire et aux traditions et la religion, tant celle des drows que celle de ses ancêtres elfique sous sa forme ancienne, parfois récente, ainsi que nisétienne. A cela s’ajouta très vite des entrainements physiques ainsi qu’aux armes durant lesquels son père le poussait à toujours donner le meilleur afin de le mettre dans une excellente disposition quand viendra l’heure d’arpenter la Voie du Guerrier.
Il lui fit, pendant ces leçons, travailler son esprit, afin de le rendre vif, lui inculquant un savoir-faire pour diriger et commander, pour conduire les hommes à la guerre et élaborer les stratégies qui le mènerait un jour à la victoire, s’appuyant sur les récits passés de ses ancêtres.

Cela prit du temps, mais à l’instar des elfes, Ang’afae jouissait de cette volonté de perfection, non d’empressement. Et tandis qu’on voyait de nombreux sombres prendre les armes à peine considéré adulte, Tebirahc n’intégra le Premier Ost de son père qu’une fois le second siècle passé.

Il n’eut aucun cadeau, partant du plus bas de l’échelle, mêlé aux guerriers, il lui fallait apprendre durement à connaître ses hommes, à gagner leur respect et plus tard leur obéissance. Ses ancêtres avaient écrit leur histoire autant avec de la sueur qu’avec du sang, et c’est sur le principe, non de la naissance ou du poignard, mais du mérite qu’était bâti l’Ost des Zaurahel.
Il intégra bien vite l’Ur’thalrss et fut promu, non sans mal, subissant les railleries et devant se tailler une place parmi des hommes qui ne cessaient de le tester, malgré son nom. Une rumeur disait alors que c’était l’Obok Senger lui-même qui avait ordonné un tel comportement de la part des soldats, désireux d’exiger de son fils le plus d’effort, davantage qu’aux autres, car ainsi, sa grandeur n’en serait que plus glorieuse car obtenue dans l’adversité.

C’est à l’âge de 345 ans qu’il inscrivit pour la première fois son nom dans l’histoire drow, que débuta réellement la gloire de l’un des héros de guerre du Dixième Cycle. La guerre alors avait amené les Sombres jusqu’aux îles alors vierges de Nelen, et à la confrontation avec les humains de la Péninsule. Après que le Puy eut essuyé une cuisante défaite maritime – qui marqua tant que les drows renoncèrent dès lors à se battre à nouveau sur les mers. Le Sénéchal Léandre de Soltariel poussa son avantage et progressa jusque dans les Terres Stériles avec quarante mille hommes.
Le Puy envoya alors vingt-cinq mille guerriers à sa rencontre et se déroula la bataille connu sous le nom de Bataille des Cendres.
Durant cette bataille, son veldruk périt et il prit l’initiative de commander les hommes et profitant d’une percée créée par celui qui deviendrait son Frère, Alder’Aak Dolérian, il conduit ses cavaliers derrière les lignes et décima les archers humains. La bataille se conclut par la victoire des sombres et la mort de dizaines de milliers d’ennemis offert à la gloire d’Uriz. Tebirahc fut reconnu comme l’un des grands artisans, avec Alder’Aak, de cette victoire et fut promu veldruk.

Pendant un demi-siècle, la situation fut calme et les Osts refirent leurs effectifs en vue d’une campagne prochaine déjà à l’esprit des dirigeants. Ces derniers portaient leurs regards loin au Nord-Ouest, vers les Montagnes Naines. La férocité et la culture guerrière des nains n’échappaient pas à la connaissance des sombres, affronter un tel ennemi serait à la fois un test autant qu’un spectacle offert aux dieux.
Le Premier Ost eut comme mission de faire une percée à travers la baronnie humaine d’Oesgard afin d’ouvrir la voie aux autres osts et de maintenir la brèche ouverte. C’est ainsi que les armées des Zaurahel frappèrent lourdement les forteresses et la principale cité de ce domaine afin de permettre la campagne contre les nains.
Durant ces évènements, Tebirahc fit une unique entorse aux règles inculquées par son père et organisa l’assassinat d’un Streea Jabbuk quand il apprit les intentions malveillantes qu’il nourrissait à l’encontre de son père. Il usa de son influence et de son nom afin d’utilise le talent de la Doth’ka pour l’empêcher de nuire.
Au retour d’Oesgard, il monta une nouvelle marche, remplaçant le défunt auprès de son père.

Dès lors, il devint totalement indépendant de son père, décidant de tracer sa propre voie, bien que s’entrainant encore aux armes avec lui. Au-delà de ses responsabilités de Streea Jabbuk, naquit durant cette nouvelle période un projet fou mais qui, conclut d’un succès, offrirait à Tebirahc une fierté et ce qui devint plus tard son symbole.
Il l’avait vu lors d’une chasse organisée dans les Marais, si imposant, si majestueux dans les cieux, si redoutable lorsqu’il s’abattit sur sa proie. Dès lors, il consacra une partie de son temps à étudier l’animal jusqu’au jour où il conduisit une dizaine de ses hommes à la chasse. Ils le trouvèrent tandis qu’il dévorait un amphi-hydrus qu’il venait de tuer… Une Wyvern. Un superbe mâle adulte.
On prépara des lances munies de chaines qu’ils lancèrent rapidement et par surprise afin de percer les ailes et maintenir la créature au sol. Trois hommes tirèrent sur les chaines afin d’essayer d’immobiliser la bête, mais celle-ci se débattit avec force, fauchant un premier drow avant de le saisir entre ses mâchoires et de le broyer. Aussitôt, deux hommes se glissèrent derrière et jetèrent leurs lances dans les pattes arrières avant de tirer, faisant chuter la bête. Les groupes lancèrent s’échangèrent les chaines en les faisant passer par-dessus la tête, contraignant les ailes au repli et bloquant la créature au sol. Tebirahc choisit ce moment pour avancer avec le dernier de ses hommes, allant vers la gueule de la bête, mais celle-ci eut un nouveau geste de révolte, balayant de sa queue les deux hommes derrière elle. Et, dans un dernier réflexe, la wyvern arqua la gueule et cracha un puissant acide, si Tebirahc eu le reflexe de protéger son visage avec son bras, il n’en fut pas de même pour le second drow qui mourut sur le coup, l’acide rongeant son visage.
Tebirahc lui vit son avant-bras et sa main gauche dévorée, l’acide laissant également quelques sillons sur son front, et sous la douleur, il s’évanouit.

La créature fut attachée jusqu’à l’épuisement, et lorsqu’elle s’écroula de fatigue, on la ramena au Puy d’Elda. La chose fut un évènement, la victoire du Streea Jabbuk sur le plus puissant seigneur des cieux connus des environs. Mais il avait d’autres projets pour elle que ce seul succès.
Usant de son influence autant que puisant dans la fortune familiale, il commanda à un maître-façonneur une création unique et originale, un sort qui lui permettrait de contrôler la bête, et les gemmes qui permettraient de transmettre ses ordres même distant de sa future monture. Aux meilleurs artisans, il passa également la commande d’une armure pour la wyvern, ainsi qu’un aménagement d’une grotte et un accès à cette dernière afin d’en faire la « demeure » de son compagnon.
Quant à sa blessure, les guérisseurs usèrent de leurs magies pour réparer ses muscles, lui permettant de continuer d’user de son membre, quoique celui-ci porte encore la marque, ne possède plus la force ni l’habilité d’avant la brûlure.


Deux siècles s’écoulèrent avant que son père ne lui offre une dernière épreuve, un dernier test. Il lui offrit la destruction de Nisétis, qui, depuis des siècles, avait perdu la grandeur qui en avait fait un ennemi tant apprécié de ses ancêtres. Il disposerait de tout le Premier Ost pour rayer définitivement l’offense fait à ce grand peuple qui perdure depuis trop longtemps.
Le siège dura une semaine, car la volonté du Streaa Jabbuk n’était pas d’en finir vite mais bel et bien de faire souffrir ce peuple. Aussi demanda-t-il les services des cultes de Kiran et Leetha, la Maladie et les Nuisances. Ainsi, durant une semaine, à l’incessante pluie de projectiles se joignait des épidémies touchant la population, des rats envahirent la ville, propageant plus facilement encore la maladie, dévorant ou infectant les réserves d’eau et de nourritures. La cavalerie, quant à elle, avait l’ordre d’abattre tout fuyard qui quitterait la cité. C’était la manière qu’il avait choisit pour mettre fin, dans une lente et violente agonie, à une civilisation.
Au dixième jour, l’armée entra dans la ville, massacrant une partie des survivants, capturant les autres pour en faire des esclaves au Puy, et la cité fut pillée avant d’être abandonné, en ruines, et laissé à l’usure du temps et des vents.

Le succès était total, et si la victoire était évidente et facile, c’est la manière qu’on apprécia, et son père félicita son fils, reconnaissant là le digne fruit de son éducation, un digne Zaurahel. Quelques semaines à peine après son retour, son père le nomma comme son successeur et Alder’Aak lui remit le Saphir. Ainsi devint-il le quatrième Obok Senger d’Thalack du Premier Ost, et c’est dès ce moment qu’il monta Tagnik’zur, le dragon, sa Wyvern.


Quelques années passèrent avant que la retraite d’Ang’afae ne se termine, ce dernier estimant son œuvre achevé, son héritage entre de bonnes mains, et ne voulant plus combattre, après plus de deux millénaires l’épée à la main, son fils et lui se rendirent au Temple de Teiweon où il offrit en sacrifice son âme à la Déesse et rejoigne ses ancêtres.
La mort de l’un des grands héros du peuple sombre fut l’occasion d’importantes festivités où l’on fit hommage aux innombrables victoires qu’il offrit à Elda.

Le deuil fait, sa monture maîtrisée et le saphir obtenu, Tebirahc devait trouver un nouveau projet, un nouvel objectif.

Son regard se porta alors vers Anaëh, et plus particulièrement les Tiril, dirigeant le Domaine d’Ardamir. Recrutant des mercenaires afin de préserver ses hommes d’un assaut qui se ferait profondément dans les bois, et jouit des charmes de l’une d’elle, dénommée Tebyrre, et ce trop bien d’ailleurs, si bien qu’il jura à l’encontre de la Déesse de la Fertilité. Usant d’un léger poison qu’on lui conseilla, il se débarrassa de l’enfant avant que celui-ci ne naisse, s’évitant le souci que poserait un bâtard pour une lignée aussi noble que les Zaurahel.
Un demi-siècle durant, il ordonna des missions, tant de reconnaissance que de recherche d’informations diverses, préalable obligatoire pour réussir un tel coup. Puis il y eut l’infiltration et le massacre d’une famille, mais aussi un fruit inattendu, une enfant à peine née, Oloryle.
Il chargea Tebyrre de s’en occuper, de lui apprendre la langue des drows et de la former, et ce, dans le plus grand secret, et fit disparaitre dans l’estomac de sa Wyvern les autres mercenaires qui avaient survécu, ne voulant laisser aucune trace.
Un siècle s’écoula durant lequel il organisa de nombreux raids et finalement, la drow revint à lui, plein de rêves et d’espoirs d’une promotion sociale par le biais d’une union charnelle avec le Zaurahel, et il lui offrit des mots, promettant monts et merveilles en échange de la réponse à sa question : Où se trouvait l’enfant. Quand il finit par l’obtenir, il l’amena elle aussi à Tagnik’zur et la fit mourir, effaçant la dernière trace tant de son écart que de ses projets.
Il envoya chercher la jeune Oloryle et reprit en main son éducation. Des années passèrent durant lesquelles il fit naître en elle une haine profonde des elfes, étendit sa connaissance, lui donna des missions, la voulant tant espionne qu’assassin pouvant frapper jusqu’au cœur d’Anaëh, du moins, ce fut là son ambition. Et si l’elfe eut des sentiments pour lui, il n’en fit qu’un instrument à sa coopération sans jamais lui offrir satisfaction.

Si le pouvoir changea de nombreuses fois de mains et de formes, tantôt un Roi, tantôt un Triumvirat, il demeura à sa tâche, ignorant ces luttes dans lesquelles aucunes lignées Prima Sanguis n’agissaient.

A la veille du nouveau cycle, les Premier, Troisième, Quatrième et Cinquième Ost marchèrent vers Yutar avec l’intention d’écraser le Fort Ellyrion, et durant la dernière nuit du millénaire, ils assiégèrent la forteresse elfique, en large surnombre.
Aux premières lueurs du jour, tandis qu’il surplombait le champ de bataille, son esprit s’égara jusqu’à trouver le Père des Batailles, Dieu de la Guerre, Mogar. Et, contemplant son Feu, il devint son Gardien, sa Volonté parmi les mortels. Et à peine remit, il quitta la bataille avant son terme afin de se rendre dans les Montagnes Naines, le plus au nord, dans les ruines de l’antique et légendaire Première Cité.
Là, durant le Voile exceptionnel qui dura un mois, son corps fut occupé par Mogar lui-même tandis que sa Colère s’abattait sur les nains, poussant ces derniers à se massacrer, détruisant Kirgan et provoquant l’invasion du Nord par les gobelins.
Quand enfin il retrouva son corps, il regagna le Puy d’Elda accompagné d’Haeldra, partit Obok Senger d’Thalack, il revint Gardien d’Uriz, renonçant à son précédent titre, avec regret car c’était là l’héritage des Zaurahel. Il s’évertua dès lors à se rapprocher des Haut Prêtres et du Pouvoir Religieux.

Au cours de ce nouveau séjour, il retrouva dans la demeure du précédent Gardien l’Artefact Divin, le Rubis, fragment du présent qu’aurait offert Tari à son amant, afin qu’il puisse pénétrer dans son royaume.
Au cours d’une séance de méditation, où il voulut tester le véritable pouvoir de l’Artefact, avec le désir d’y trouver son père, ne sachant pas si les esprits offerts à Teiweon s’y retrouvaient tout de même, doutant alors du véritable statut divin des Dieux Sombres, en comparaison des Cinq.
Dans le Royaume d’en-dessous-les-flots, il fit la connaissance de la Gardienne de Tari, Katalina. Ce premier face à face fut l’occasion des premiers échanges, alors déjà tendu entre deux visions très différentes, entre deux volontés, peut-être aussi forte l’une que l’autre.
Là n’étaient que les prémices de nouvelles confrontations.

Plus d’un mois passa avant qu’il ne prenne une décision qui allait changer radicalement l’ordre des choses ainsi que la vie dans le Puy d’Elda. Jugeant assoupi le souverain des drows, Brylyan Naerth, il alla à sa rencontre, l’intention ferme et déclarée de le mettre face à la sentence du Père.
Ils s’affrontèrent dans la salle du trône, de longues minutes durant, jusqu’à ce qu’il prenne finalement l’avantage et n’achève le Roi Sombre. Devant les gardes, il offrit tout de même l’honneur à Brylyan, le déclarant digne qu’on se souvienne de lui, et le tua.
Il fit parvenir un message, incitant tous prétendants à la succession à tenter leur chance, ne réclamant pas ce trône qu’il aurait pu aisément obtenir. Et disparu à peine deux jours après, suite à une visite demeurée secrète dans le temple de Tesso.
Depuis, il n’est plus réapparu au Puy, quoiqu’on murmura sa venue, plusieurs mois plus tard et constata la disparition de la fille des deux précédents Gardiens suite à cela.

Sous des traits d’hybride, il parti vers l’Ouest, nourrissant deux objectifs. Le premier était de trouver le Haut Prêtre Nain de Mogar, afin d’ordonner la construction d’un nouveau Grand Temple consacré au Père des Batailles après la destruction de celui de Kirgan, dont il alla chercher les Esprits Gardiens intacts pour protéger le futur édifice.
Le second était d’obtenir autant de renseignement que possible sur la Gardienne de Tari, et les premiers indices, il les obtint de la bouche de Fjama à leur rencontre dans les terres vaaniennes.

Des mois passèrent, et les deux Gardiens se croisèrent à nouveau.
Le Vaisseau de Tari demanda au Premier Feu à pouvoir obtenir tant la dépouille de la précédente Gardienne que la fille née de ses rapports avec son propre prédécesseur. De la Gardienne, il offrit les cendres, et donna la fille, en échange, il obtenu, à sa demande, un chargement d’armes et d’armures de la Péninsule.

Quand ce stock fut caché, il se retira une année entière dans les montagnes naines, sur le trône de la Première Cité, dans laquelle il médita et prit la pleine mesure de ses pouvoirs. Il alla visiter le Royaume de Tari de nombreuses fois, y demeurant parfois des jours entiers, recherchant toujours l’Oracle Elda Men’Arohel. Il médita même dans l’autre monde, près d’elle. La plus souvent néanmoins, il lui fallait déjouer les embûches, parcourir des distances folles dans les labyrinthes que la Gardienne semblait vouloir mettre entre lui et ses objectifs. A cet acharnement, il répondit par le sien à vouloir réussir, sans offrir jamais de manifestation violente, tout cela, il le gardait pour plus tard.
Cela dura un an, et il tenu à aller au bout de cette résolution, malgré les conditions épouvantables.

Après cela, il décida de se mettre aux préparatifs de ses futures interactions avec le monde des hommes. Pour cela, il alla d’abord trouver un prêtre d’Othar en Ithri’Vaan. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Frère Harold. Ce dernier entoura bien vite le duo d’une petite garde de cinq Frères de Bataille, et si Tebirahc n’en voyait pas tout de suite l’intérêt, il estima que cela serait une bonne escorte pour le prêtre et un bon début de troupe.
Avec le Frère Harold, il entreprit d’apprendre la langue de la péninsule.
L’an 6 marqua le point culminant de sa confrontation avec la Gardienne, avec l’incident de Meca. Là, les deux s’affrontèrent jusqu’à forcer les Dieux eux-mêmes à y mettre un terme. Egaré en Ithri’Vaan, il retrouva sa « Sœur », pour laquelle il éprouvait désormais un respect forgé par leurs combats et l’opposition qu’elle avait su, à chaque fois, lui proposer. Ils se rendirent ensemble jusqu’en Anaëh pour y trouver la Gardienne de Kÿria qu’il affronta, par plaisir autant que pour balayer l’arrogance que cette dernière affichait. Il n’eut, ni le besoin, ni l’envie de pousser les Dieux à intervenir à nouveau.

Là, il se sépara de Katalina, et se fut la dernière fois qu’il la vit. L’usage violent de sa magie avait ses conséquences, il se sentait mutilé de l’intérieur, et si il pouvait user sans retenue de ses pouvoirs sur l’instant, le contrecoup était chaque fois plus violent, aussi le Père lui accorda le « repos », considérant le Drow plus utile vivant, capable de conduire ses semblables à la guerre que détruit.
Devant une foule rassemblée, il perdit ses pouvoirs, il ne fut plus Ust’Chath, le Premier Feu, Vaisseau du Père, mais demeura l’un de ses serviteurs. Ses yeux demeurèrent marqués par l’Illumination, et le monde, visible à nouveau, semblait un brasier permanent.

Reprenant ses anciennes fonctions, il engagea une initiative personnelle concernant le Front. Usant du prétexte offert par le Haut Prêtre Nain Dun Eyr, il conduisit trois centaines de ses hommes jusqu’en Almia afin d’y soutenir d’une part la reconquête de la cité, mais il avait également à l’esprit de frapper les elfes là où ils n’attendaient pas leurs ennemis.
Les choses ne se passèrent pas comme prévus, et durant une année, il connut un véritable enfer, enfermé avec les nains, sous la constante pression des gobelins innombrables. Quand enfin, ils furent « sauvés » par des renforts, ces derniers massacrèrent ses hommes, le poussant à fuir avec les quelques survivants, à errer, épuisés, physiquement diminués, dans les montagnes naines, à travers les territoires humains ravagés et l’Aduram. Des trois cents hommes qu’il mena à Almia, une dizaine seulement parvint à rallier Yutar puis Elda.

Des mois passèrent, durant lesquels il demeura silencieux, invisible même, dans sa demeure, à se reposer d’abord, avant de reprendre des formes. Certains l’imaginaient probablement affecté, affaibli après tout ce temps… Ils seraient déçus.
Celui qui avait pris la tête de l’Ost mourut dans des circonstances mystérieuses, et s’il y eut des prétendants, chacun s’inclina quand le véritable chef se présenta pour reprendre sa place. Il put finalement remettre son anneau serti d’un saphir, sous les cris de ses hommes. Il avait douté, cherché des réponses ailleurs, mais finalement, la réponse lui paraissait claire à présent… Nul autre endroit ne lui convenait plus que celui-ci…

Depuis l’Elda, son regard se porta vers l’Ouest…


Dernière édition par Tebirahc Zaurahel le Mer 22 Juin 2016 - 18:19, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeDim 11 Oct 2009 - 22:44

Histoire :
Héritier des Héros Antiques de la famille Zaurahel, Porteur du Sang Pur des Prima Sanguis, véritables et légitimes descendance des Protecteurs d’antan qui furent trahis par leurs frères et sœurs, par leur Mère, Héros du Dixième Cycle et désormais Elu et Volonté du Divin Père des Batailles.
Il est né voila bien des siècles, le 39ème jour de Bàrkios de l’an 150 du Dixième Cycle, de la passion charnelle et de l’alliance de l’Obok Senger d’Thalack Ang’afae Zaurahel et de la prêtresse d’Uriz Ildar Ivilth, sous le regard du Père des Batailles auquel, à l’instar de chacun des membres de sa famille, il vouerait sa vie entière.

Les premières années de sa vie furent pour ainsi dire banales, et bien que très tôt préparé à la concurrence qui caractériserait la plupart de ses relations avec les autres familles Prima Sanguis, il fut tout de même préserver des rixes sanglantes et ne fut jamais directement menacé par l’acier d’une lame.
Son éducation débuta au plus tôt, et au contraire de la majorité des sombres qui se limite aux connaissances nécessaire à leur avenir, à la carrière à laquelle ils aspirent, son père veilla à lui transmettre un savoir bien étendu. Touchant à des domaines comme le langage, l’écriture, l’histoire et aux traditions et la religion, tant celle des drows que celle de ses ancêtres elfique sous sa forme ancienne, parfois récente, ainsi que nisétienne. A cela s’ajouta très vite des entrainements physiques ainsi qu’aux armes durant lesquels son père le poussait à toujours donner le meilleur afin de le mettre dans une excellente disposition quand viendra l’heure d’arpenter la Voie du Guerrier.
Il lui fit, pendant ces leçons, travailler son esprit, afin de le rendre vif, lui inculquant un savoir faire pour diriger et commander, pour conduire les hommes à la guerre et élaborer les stratégies qui le mènerait un jour à la victoire, s’appuyant sur les récits passés de ses ancêtres.

Cela prit du temps, mais à l’instar des elfes, Ang’afae jouissait de cette volonté de perfection, non d’empressement. Et tandis qu’on voyait de nombreux sombres prendre les armes à peine considéré adulte, Tebirahc n’intégra le Premier Ost de son père qu’une fois le second siècle passé.

Il n’eut aucun cadeau, partant du plus bas de l’échelle, mêlé aux guerriers, il lui fallait apprendre durement à connaître ses hommes, à gagner leur respect et plus tard leur obéissance. Ses ancêtres avaient écrit leur histoire autant avec de la sueur qu’avec du sang, et c’est sur le principe, non de la naissance ou du poignard, mais du mérite qu’était bâti l’Ost des Zaurahel.
Il intégra bien vite l’Ur’thalrss et fut promu, non sans mal, subissant les railleries et devant se tailler une place parmi des hommes qui ne cessaient de le tester, malgré son nom. Une rumeur disait alors que c’était l’Obok Senger lui-même qui avait ordonné un tel comportement de la part des soldats, désireux d’exiger de son fils le plus d’effort, davantage qu’aux autres, car ainsi, sa grandeur n’en serait que plus glorieuse car obtenue dans l’adversité.

C’est à l’âge de 345 ans qu’il inscrivit pour la première fois son nom dans l’histoire drow, que débuta réellement la gloire de l’un des héros de guerre du Dixième Cycle. La guerre alors avait amené les Sombres jusqu’aux îles alors vierges de Nelen, et à la confrontation avec les humains de la Péninsule. Après que le Puy eut essuyé une cuisante défaite maritime – qui marqua tant que les drows renoncèrent dès lors à se battre à nouveau sur les mers. Le Sénéchal Léandre de Soltariel poussa son avantage et progressa jusque dans les Terres Stériles avec quarante mille hommes.
Le Puy envoya alors vingt-cinq mille guerriers à sa rencontre et se déroula la bataille connu sous le nom de Bataille des Cendres.
Durant cette bataille, son veldruk périt et il prit l’initiative de commander les hommes et profitant d’une percée créée par celui qui deviendrait son Frère, Alder’Aak Dolérian, il conduit ses cavaliers derrière les lignes et décima les archers humains. La bataille se conclut par la victoire des sombres et la mort de dizaines de milliers d’ennemis offert à la gloire d’Uriz. Tebirahc fut reconnu comme l’un des grands artisans, avec Alder’Aak, de cette victoire et fut promu veldruk.

Pendant un demi-siècle, la situation fut calme et les Osts refirent leurs effectifs en vue d’une campagne prochaine déjà à l’esprit des dirigeants. Ces derniers portaient leurs regards loin au Nord-Ouest, vers les Montagnes Naines. La férocité et la culture guerrière des nains n’échappaient pas à la connaissance des sombres, affronter un tel ennemi serait à la fois un test autant qu’un spectacle offert aux dieux.
Le Premier Ost eut comme mission de faire une percée à travers la baronnie humaine d’Oesgard afin d’ouvrir la voie aux autres osts et de maintenir la brèche ouverte. C’est ainsi que les armées des Zaurahel frappèrent lourdement les forteresses et la principale cité de ce domaine afin de permettre la campagne contre les nains.
Durant ces évènements, Tebirahc fit une unique entorse aux règles inculquées par son père et organisa l’assassinat d’un Streea Jabbuk quand il apprit les intentions malveillantes qu’il nourrissait à l’encontre de son père. Il usa de son influence et de son nom afin d’utilise le talent de la Doth’ka pour l’empêcher de nuire.
Au retour d’Oesgard, il monta une nouvelle marche, remplaçant le défunt auprès de son père.

Dès lors, il devint totalement indépendant de son père, décidant de tracer sa propre voie, bien que s’entrainant encore aux armes avec lui. Au-delà de ses responsabilités de Streea Jabbuk, naquit durant cette nouvelle période un projet fou mais qui, conclut d’un succès, offrirait à Tebirahc une fierté et ce qui devint plus tard son symbole.
Il l’avait vu lors d’une chasse organisée dans les Marais, si imposant, si majestueux dans les cieux, si redoutable lorsqu’il s’abattit sur sa proie. Dès lors, il consacra une partie de son temps à étudier l’animal jusqu’au jour où il conduisit une dizaine de ses hommes à la chasse. Ils le trouvèrent tandis qu’il dévorait un amphi-hydrus qu’il venait de tuer… Une Wyvern. Un superbe mâle adulte.
On prépara des lances munies de chaines qu’ils lancèrent rapidement et par surprise afin de percer les ailes et maintenir la créature au sol. Trois hommes tirèrent sur les chaines afin d’essayer d’immobiliser la bête, mais celle-ci se débattit avec force, fauchant un premier drow avant de le saisir entre ses mâchoires et de le broyer. Aussitôt, deux hommes se glissèrent derrière et jetèrent leurs lances dans les pattes arrières avant de tirer, faisant chuter la bête. Les groupes lancèrent s’échangèrent les chaines en les faisant passer par-dessus la tête, contraignant les ailes au repli et bloquant la créature au sol. Tebirahc choisit ce moment pour avancer avec le dernier de ses hommes, allant vers la gueule de la bête, mais celle-ci eut un nouveau geste de révolte, balayant de sa queue les deux hommes derrière elle. Et, dans un dernier réflexe, la wyvern arqua la gueule et cracha un puissant acide, si Tebirahc eu le reflexe de protéger son visage avec son bras, il n’en fut pas de même pour le second drow qui mourut sur le coup, l’acide rongeant son visage.
Tebirahc lui vit son avant bras et sa main gauche dévorée, l’acide laissant également quelques sillons sur son front, et sous la douleur, il s’évanouit.

La créature fut attachée jusqu’à l’épuisement, et lorsqu’elle s’écroula de fatigue, on la ramena au Puy d’Elda. La chose fut un évènement, la victoire du Streea Jabbuk sur le plus puissant seigneur des cieux connus des environs. Mais il avait d’autres projets pour elle que ce seul succès.
Usant de son influence autant que puisant dans la fortune familiale, il commanda à un maître-façonneur une création unique et originale, un sort qui lui permettrait de contrôler la bête, et les gemmes qui permettraient de transmettre ses ordres même distant de sa future monture. Aux meilleurs artisans, il passa également la commande d’une armure pour la wyvern, ainsi qu’un aménagement d’une grotte et un accès à cette dernière afin d’en faire la « demeure » de son compagnon.
Quant à sa blessure, les guérisseurs usèrent de leurs magies pour réparer ses muscles, lui permettant de continuer d’user de son membre, quoique celui-ci porte encore la marque, ne possède plus la force ni l’habilité d’avant la brûlure.


Deux siècles s’écoulèrent avant que son père ne lui offre une dernière épreuve, un dernier test. Il lui offrit la destruction de Nisétis, qui, depuis des siècles, avait perdu la grandeur qui en avait fait un ennemi tant apprécié de ses ancêtres. Il disposerait de tout le Premier Ost pour rayer définitivement l’offense fait à ce grand peuple qui perdure depuis trop longtemps.
Le siège dura une semaine, car la volonté du Streaa Jabbuk n’était pas d’en finir vite mais bel et bien de faire souffrir ce peuple. Aussi demanda-t-il les services des cultes de Kiran et Leetha, la Maladie et les Nuisances. Ainsi, durant une semaine, à l’incessante pluie de projectiles se joignait des épidémies touchant la population, des rats envahirent la ville, propageant plus facilement encore la maladie, dévorant ou infectant les réserves d’eau et de nourritures. La cavalerie, quant à elle, avait l’ordre d’abattre tout fuyard qui quitterait la cité. C’était la manière qu’il avait choisit pour mettre fin, dans une lente et violente agonie, à une civilisation.
Au dixième jour, l’armée entra dans la ville, massacrant une partie des survivants, capturant les autres pour en faire des esclaves au Puy, et la cité fut pillée avant d’être abandonné, en ruines, et laissé à l’usure du temps et des vents.

Le succès était total, et si la victoire était évidente et facile, c’est la manière qu’on apprécia, et son père félicita son fils, reconnaissant là le digne fruit de son éducation, un digne Zaurahel. Quelques semaines à peine après son retour, son père le nomma comme son successeur et Alder’Aak lui remit le Saphir. Ainsi devint-il le quatrième Obok Senger d’Thalack du Premier Ost, et c’est dès ce moment qu’il monta Tagnik’zur, le dragon, sa Wyvern.


Quelques années passèrent avant que la retraite d’Ang’afae ne se termine, ce dernier estimant son œuvre achevé, son héritage entre de bonnes mains, et ne voulant plus combattre, après plus de deux millénaires l’épée à la main, son fils et lui se rendirent au Temple de Teiweon où il offrit en sacrifice son âme à la Déesse et rejoigne ses ancêtres.
La mort de l’un des grands héros du peuple sombre fut l’occasion d’importantes festivités où l’on fit hommage aux innombrables victoires qu’il offrit à Elda.

Le deuil fait, sa monture maîtrisée et le saphir obtenu, Tebirahc devait trouver un nouveau projet, un nouvel objectif.

Son regard se porta alors vers Anaëh, et plus particulièrement les Tiril, dirigeant le Domaine d’Ardamir. Recrutant des mercenaires afin de préserver ses hommes d’un assaut qui se ferait profondément dans les bois, et jouit des charmes de l’une d’elle, dénommée Tebyrre, et ce trop bien d’ailleurs, si bien qu’il jura à l’encontre de la Déesse de la Fertilité. Usant d’un léger poison qu’on lui conseilla, il se débarrassa de l’enfant avant que celui-ci ne naisse, s’évitant le souci que poserait un bâtard pour une lignée aussi noble que les Zaurahel.
Un demi siècle durant, il ordonna des missions, tant de reconnaissance que de recherche d’informations diverses, préalable obligatoire pour réussir un tel coup. Puis il y eut l’infiltration et le massacre d’une famille, mais aussi un fruit inattendu, une enfant à peine née, Oloryle.
Il chargea Tebyrre de s’en occuper, de lui apprendre la langue des drows et de la former, et ce, dans le plus grand secret, et fit disparaitre dans l’estomac de sa Wyvern les autres mercenaires qui avaient survécu, ne voulant laisser aucune trace.
Un siècle s’écoula durant lequel il organisa de nombreux raids et finalement, la drow revint à lui, plein de rêves et d’espoirs d’une promotion sociale par le biais d’une union charnelle avec le Zaurahel, et il lui offrit des mots, promettant monts et merveilles en échange de la réponse à sa question : Où se trouvait l’enfant. Quand il finit par l’obtenir, il l’amena elle aussi à Tagnik’zur et la fit mourir, effaçant la dernière trace tant de son écart que de ses projets.
Il envoya chercher la jeune Oloryle et reprit en main son éducation. Des années passèrent durant lesquelles il fit naître en elle une haine profonde des elfes, étendit sa connaissance, lui donna des missions, la voulant tant espionne qu’assassin pouvant frapper jusqu’au cœur d’Anaëh, du moins, ce fut là son ambition. Et si l’elfe eut des sentiments pour lui, il n’en fit qu’un instrument à sa coopération sans jamais lui offrir satisfaction.

Si le pouvoir changea de nombreuses fois de mains et de formes, tantôt un Roi, tantôt un Triumvirat, il demeura à sa tâche, ignorant ces luttes dans lesquelles aucunes lignées Prima Sanguis n’agissaient.

A la veille du nouveau cycle, les Premier, Troisième, Quatrième et Cinquième Ost marchèrent vers Yutar avec l’intention d’écraser le Fort Ellyrion, et durant la dernière nuit du millénaire, ils assiégèrent la forteresse elfique, en large surnombre.
Aux premières lueurs du jour, tandis qu’il surplombait le champ de bataille, son esprit s’égara jusqu’à trouver le Père des Batailles, Dieu de la Guerre, Mogar. Et, contemplant son Feu, il devint son Gardien, sa Volonté parmi les mortels. Et à peine remit, il quitta la bataille avant son terme afin de se rendre dans les Montagnes Naines, le plus au nord, dans les ruines de l’antique et légendaire Première Cité.
Là, durant le Voile exceptionnel qui dura un mois, son corps fut occupé par Mogar lui-même tandis que sa Colère s’abattait sur les nains, poussant ces derniers à se massacrer, détruisant Kirgan et provoquant l’invasion du Nord par les gobelins.
Quand enfin il retrouva son corps, il regagna le Puy d’Elda accompagné d’Haeldra, partit Obok Senger d’Thalack, il revint Gardien d’Uriz, renonçant à son précédent titre, avec regret car c’était là l’héritage des Zaurahel. Il s’évertua dès lors à se rapprocher des Haut Prêtres et du Pouvoir Religieux.

Au cours de ce nouveau séjour, il retrouva dans la demeure du précédent Gardien l’Artefact Divin, le Rubis, fragment du présent qu’aurait offert Tari à son amant, afin qu’il puisse pénétrer dans son royaume.
Au cours d’une séance de méditation, où il voulut tester le véritable pouvoir de l’Artefact, avec le désir d’y trouver son père, ne sachant pas si les esprits offerts à Teiweon s’y retrouvaient tout de même, doutant alors du véritable statut divin des Dieux Sombres, en comparaison des Cinq.
Dans le Royaume d’en-dessous-les-flots, il fit la connaissance de la Gardienne de Tari, Katalina. Ce premier face à face fut l’occasion des premiers échanges, alors déjà tendu entre deux visions très différentes, entre deux volontés, peut-être aussi forte l’une que l’autre.
Là n’étaient que les prémices de nouvelles confrontations.


Plus d’un mois passa avant qu’il ne prenne une décision qui allait changer radicalement l’ordre des choses ainsi que la vie dans le Puy d’Elda. Jugeant assoupi le souverain des drows, Brylyan Naerth, il alla à sa rencontre, l’intention ferme et déclarée de le mettre face à la sentence du Père.
Ils s’affrontèrent dans la salle du trône, de longues minutes durant, jusqu’à ce qu’il prenne finalement l’avantage et n’achève le Roi Sombre. Devant les gardes, il offrit tout de même l’honneur à Brylyan, le déclarant digne qu’on se souvienne de lui, et le tua.
Il fit parvenir un message, incitant tous prétendants à la succession à tenter leur chance, ne réclamant pas ce trône qu’il aurait pu aisément obtenir. Et disparu à peine deux jours après, suite à une visite demeurée secrète dans le temple de Tesso.
Depuis, il n’est plus réapparu au Puy, quoiqu’on murmura sa venue, plusieurs mois plus tard et constata la disparition de la fille des deux précédents Gardiens suite à cela.

Sous des traits d’hybride, il parti vers l’Ouest, nourrissant deux objectifs. Le premier était de trouver le Haut Prêtre Nain de Mogar, afin d’ordonner la construction d’un nouveau Grand Temple consacré au Père des Batailles après la destruction de celui de Kirgan, dont il alla chercher les Esprits Gardiens intacts pour protéger le futur édifice.
Le second était d’obtenir autant de renseignement que possible sur la Gardienne de Tari, et les premiers indices, il les obtint de la bouche de Fjama à leur rencontre dans les terres vaaniennes.

Des mois passèrent, et les deux Gardiens se croisèrent à nouveau.
Le Vaisseau de Tari demanda au Premier Feu à pouvoir obtenir tant la dépouille de la précédente Gardienne que la fille née de ses rapports avec son propre prédécesseur. De la Gardienne, il offrit les cendres, et donna la fille, en échange, il obtenu, à sa demande, un chargement d’armes et d’armures de la Péninsule.

Quand ce stock fut caché, il se retira une année entière dans les montagnes naines, sur le trône de la Première Cité, dans laquelle il médita et prit la pleine mesure de ses pouvoirs. Il alla visiter le Royaume de Tari de nombreuses fois, y demeurant parfois des jours entiers, recherchant toujours l’Oracle Elda Men’Arohel. Il médita même dans l’autre monde, près d’elle. La plus souvent néanmoins, il lui fallait déjouer les embûches, parcourir des distances folles dans les labyrinthes que la Gardienne semblait vouloir mettre entre lui et ses objectifs. A cet acharnement, il répondit par le sien à vouloir réussir, sans offrir jamais de manifestation violente, tout cela, il le gardait pour plus tard.
Cela dura un an, et il tenu à aller au bout de cette résolution, malgré les conditions épouvantables.

Après cela, il décida de se mettre aux préparatifs de ses futures interactions avec le monde des hommes. Pour cela, il alla d’abord trouver un prêtre d’Othar en Ithri’Vaan. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Frère Harold. Ce dernier entoura bien vite le duo d’une petite garde de cinq Frères de Bataille, et si Tebirahc n’en voyait pas tout de suite l’intérêt, il estima que cela serait une bonne escorte pour le prêtre et un bon début de troupe.
Avec le Frère Harold, il entreprit d’apprendre la langue de la péninsule.


Un peu plus d’un mois après leur rencontre, le Prêtre et le Gardien entreprirent d’aller trouver l’une des tribus nomades zurthanes, le drow ayant émis la volonté d’obtenir des guerriers qui lui seront fidèle et le suivront par foi, non par appât du gain comme le ferait des mercenaires.
Quand ils finirent, à force de recherche, à en trouver une, Tebirahc demanda au Prêtre et aux frères de bataille de demeurer en arrière, et seul, il devint feu, et fit pleuvoir une pluie de feu autour du camp, après avoir fait s’assombrir le ciel, pour la mise en scène, il se mêla à la pluie et descendit jusqu’au cœur du campement alors affolé. Il reprit ses traits et la pluie de feu cessa.

Alors, il s’adressa aux hommes et femmes déjà subjugués, et se présenta comme Ust’Chath, le Premier Feu, Réincarnation du Premier Dieu-Dragon qui naquit des entrailles même du Dieu de Guerre et de Feu. Ainsi s’achevait sa première visite, et il repartit tout aussi rapidement que sa venue.

Quelques jours plus tard, il réapparut, et devant une foule assemblée, il commença à conter une histoire, chaque visite distante de quelques jours était courte, et chacune d’elle apportait un fragment d’une histoire de Dieux-Dragons qui s’affrontèrent, enfantèrent et bravèrent les Dieux Sombres. Puis se fut l’histoire d’un peuple qui louait la vertu et la puissance de ces Dieux-Dragons, de puissants guerriers et de formidables mages qui malgré tout furent défait.
Parfois, ce n’était pas une histoire qu’il apportait, mais une nouvelle, tantôt, c’était un groupe de drows approchant, tantôt, c’était des conseils sur les zones où chasser et où trouver du gibier. Mais toujours demeurait-il sous l’apparence d’un feu. Un jour, il apparut durant un conflit qui opposait la tribu à une rivale, et il fit s’abattre ses flammes sur les ennemis et permit la victoire.

Ainsi finit-il par convaincre et par gagner la dévotion de ces hommes et femmes, et lorsque se fut fait, il parla de l’avenir, de la prospérité de la tribu. Il leur raconta qu’il les avait choisit, et proposa qu’en échange de guerriers pour le servir, il offrirait protection et bienfait à leurs familles. Il ne réapparut alors qu’une semaine plus tard, après leur avoir laissé le temps de réfléchir, et à son retour, il fit entrer en scène les prêtres et les frères de bataille et présenta Harold comme son représentant sur le plan des mortels et exigea qu’on le suive comme on le suivrait lui.

Ainsi gagna t-il sept dizaines de cavaliers dont la fidélité serait sans faille, car naissant non dans l’appât du gain et de l’or mais dans la foi et les divines croyances.
Avec l’aide des frères de bataille et du prêtre, devenu dès lors serviteurs du Premier Feu, il renforça leur formation martiale afin de les préparer à des batailles autrement plus délicate que de simples pillages sur des villages dépourvues de défense.

A l’orée de la sixième année, il laissa la troupe à la charge de Harold et se retira, une affaire importante à régler. Ainsi partit-il seul vers l’Ouest et vers Meca.



Dernière édition par Ust'Chath le Dim 1 Avr 2012 - 10:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeLun 12 Oct 2009 - 12:58

Si la taille était un critère, j'aurais refusé, tu as de la chance HIN ?!



Bref, validé, tu connais le chemin sale bayte !
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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeLun 14 Nov 2011 - 16:16

Pour modification :

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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeMar 27 Déc 2011 - 1:21

Où en est la modif ?
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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeSam 31 Mar 2012 - 18:21

Mise à Jour postée.

La Fiche de Compagnie arrive à part.
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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeLun 2 Avr 2012 - 6:45

Bon, l'histoire est cohérente (de toute façon, elle l'était déjà avant, sinon elle aurait pas été validé huhu), le rajout des années a été validé avant la rédaction... la rencontre avec les nomades des steppes arides a été modifiée pour cadrer plus au contexte...

Bref, on va dire que c'est validable *bam*
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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeMar 21 Juin 2016 - 17:40

Ancienne fiche pour modifications

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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeMar 21 Juin 2016 - 23:02

*vient de capter qu'il avait fait n'importe quoi*

Finiiii !
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MessageSujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost   Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost I_icon_minitimeJeu 23 Juin 2016 - 20:28

Pour la forme, schtampefl !

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