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| Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost | |
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+2Astéride de Valis Tebirahc Zaurahel 6 participants | Auteur | Message |
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Tebirahc Zaurahel
Ancien
Nombre de messages : 964 Âge : 35 Date d'inscription : 07/10/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 859 ans Taille : Niveau Magique : Spécial.
| Sujet: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Dim 11 Oct 2009 - 20:41 | |
| Nom/Prénom : Tebirahc Zaurahel, héritier des Deäl’Honn. Âge et date de naissance: 858 ans, le 39ème jour de Bàrkios de l’an 150 du Xème Cycle Sexe : Masculin Race : Drow Faction : Puy d’Elda Particularité : Il est l’un des Héros Drow du 10ème Cycle et dans ses veines coule le sang pur d’une des lignées les plus anciennes, les plus puissantes, respectées et reconnues du Puy d’Elda et des Prima Sanguis. Autrefois Ust’Chath, le Premier Feu, aux yeux de tous le Gardien d’Uriz, il n’est plus reconnu comme tel, n’en a plus les pouvoirs, bien que demeurant, officieusement, un Gardien, un Feu. A ce titre, il est immunisé au feu, et, sans plus être complètement aveugle, le monde lui paraît dans un brasier permanent. Alignement : Loyal Mauvais Métier : Obok Senger d'Thalack d'l'Trelao Chath, Feu d’Uriz (Haut Seigneur de Guerre du Feu Divin, Premier Ost) Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Etant issue d’une des familles les plus anciennes et les plus puissantes du Puy d’Elda, il serait vain de prétendre décrire ici l’ensemble des possessions du Drow. Il possède une grande demeure accessible – mais lourdement gardé – depuis le deuxième niveau le plus profond du Puy et de nombreuses richesses. Mais il est plus aisé de parler de l’équipement courant du Senger. Il possède d’ordinaire deux armures de plates d’une exceptionnelle qualité, l’une conçut pour gêner aussi peu que possible les mouvements d’un drow dont les qualités au combat reposent davantage sur la technique que la force brute. Au niveau du cœur est incrusté en dorure le symbole d’une flamme symbolisant Uriz autour de laquelle s’enroule le serpent, symbole de sa maison. L’autre, tout en reprenant ce symbole, est davantage esthétique, conçut pour l’apparat. Pour armes, il a renoué avec son cimeterre dont le pommeau représentante une wyvern aux ailes repliées, auquel s’ajoute un marteau reproduisant, selon ses indications, l’arme naine qu’il perdit à Almia. Enfin, il possède deux bijoux remarquables, à son doigt, un anneau serti d’un saphir, symbole du rang de Senger du Premier Ost, et autour du cou un collier où est attaché le fragment d’un rubis qui contenait autrefois l’un des Esprits Gardiens de la Première Cité.
Description physique : Dans ses traits physiques, Tebirahc diffère très peu des autres guerriers aussi rôdé que lui… Il est grand, mesurant près de deux mètres, musclé sans surplus d’aucune sorte, sans l’être autant que les colosses tout en puissance. Pour les siens, il serait plutôt un beau mâle, quoique l’attrait principal fût sans doute son nom et son rang, le pouvoir qu’il possède, l’influence qu’il peut exercer.
Au-delà de ces généralités, son avant-bras et sa main gauche, le plus souvent gantés et bandés soigneusement sont en bonne partie dévoré par l’acide, blessure résultant de l’affrontement et de la capture de Tagnik’zur. Çà et là, les chairs à vif et même les os… Et pourtant, grâce à la magie, elle est encore utilisable quoiqu’amoindrie à l’usage. Çà et là, d’autres blessures, des cicatrices vieilles de plusieurs siècles issus des combats autant que des entrainements.
Enfin, son visage possède des traits fins mais durs révélant le plus souvent une assurance, mais plus la malveillance d’autan, ses yeux carmin sont également couverts d’un léger voile dorée depuis son « Illumination » où il devint aveugle. Depuis sa confrontation avec le Vaisseau de Tari, en plus des blessures au ventre, où pénétrèrent des piques de glace, dont il stoppa les hémorragies par le feu, il possède surtout une tâche un peu plus sombre que sa peau au cou, semblant dessiner une main, et sur cette zone ainsi qu’autour, une totale perte de sensibilité.
Description mentale : Il est le fruit du désir légitime d’un père désireux de posséder un fils digne de lui, digne d’un nom inscrit dans l’histoire et la légende de son peuple, digne de valeurs et d’une connaissance oubliée ou rejetée par ses semblables. Il possède un important savoir sur bien des sujets, sur son peuple aussi bien que sur celui d’Anaëh dont il maîtrise aussi bien la langue qu’aucun d’entre eux ainsi que sur les Nisetiens, bien qu’il n’eut pas l’occasion de connaître ce qu’il considère comme l’âge d’or de cette civilisation. Si pendant des siècles il s’intéressa fort peu à l’humanité, depuis son Illumination, il y porte un certain intérêt, à dessein, si bien qu’il apprit même leur langue.
Il possède une ambition, ainsi qu’une volonté pour atteindre ses objectifs qui ne possède aucune limite, si bien qu’un temps même, il aspira à frapper les elfes jusqu’à même faire trembler la Déesse Mère, convaincu qu’à force de faire couler le sang de ses enfants dans son jardin, elle viendrait même le supplier de cesser. Malgré cela, à l’instar de ses pères, il prône la récompense du mérite et de l’effort et la punition des choix de facilités telles que le meurtre, principes instaurés lors de la naissance même du Premier Ost. Ainsi ne reconnut-il que par prudence et respect des fondations même de son ost, nombres de rois et reines ayant obtenu le trône en préférant le poignard ou la fiole à l’épée, ayant choisi de frapper le dos plutôt que de faire face, sans leur prêter une réelle légitimité.
Depuis qu’il est devenu Vaisseau du Père des Batailles, certaines choses ont changé. Sa répugnance à côtoyer des humains, ou toute autre race, ayant laissé la place à la nécessité d’une telle collaboration afin de parvenir à ses fins et promouvoir l’Œuvre du Divin. Il est également très fier, tant de son héritage que de son propre parcours, si bien qu’il se présenterait lui-même comme l’un des Héros de la race sombre, sans qu’on y trouve la moindre trace d’arrogance, puisqu’un tel titre a été obtenu au prix de grands et longs efforts. Très fier aussi, il l’est aussi de son statut de Prima Sanguis, si bien qu’à contrario de la plupart des drows, il est peu enclin au viol durant les mises à sac, ou même d’une esclave d’une autre race, trouvant réducteur le seul fait de pouvoir même désirer le corps d’une race qu’il considère inférieur. Il ne s’abaisserait pas même à s’accoupler avec une putain, fusse-t-elle drow, au nom du sang pur, préférant n’amener à sa couche que les femmes des hautes sphères, et ne désire de descendance que d’une lignée pure, si bien qu’il éliminerait toute possible malencontreuse grossesse avant son terme.
Concernant son statut de Gardien, depuis qu’il a renoncé à ses pouvoirs, lui-même ignore qu’il l’est encore. Il considère son immunité au feu comme un présent, sa vue comme les séquelles irréparables de son « illumination », mais ne saurait distinguer les messages d’Uriz de ses propres songes.
Histoire : Héritier des Héros Antiques de la famille Zaurahel, Porteur du Sang Pur des Prima Sanguis, véritables et légitimes descendance des Protecteurs d’antan qui furent trahis par leurs frères et sœurs, par leur Mère, Héros du Dixième Cycle et désormais Elu et Volonté du Divin Père des Batailles. Il est né voilà bien des siècles, le 39ème jour de Bàrkios de l’an 150 du Dixième Cycle, de la passion charnelle et de l’alliance de l’Obok Senger d’Thalack Ang’afae Zaurahel et de la prêtresse d’Uriz Ildar Ivilth, sous le regard du Père des Batailles auquel, à l’instar de chacun des membres de sa famille, il vouerait sa vie entière.
Les premières années de sa vie furent pour ainsi dire banales, et bien que très tôt préparé à la concurrence qui caractériserait la plupart de ses relations avec les autres familles Prima Sanguis, il fut tout de même préserver des rixes sanglantes et ne fut jamais directement menacé par l’acier d’une lame. Son éducation débuta au plus tôt, et au contraire de la majorité des sombres qui se limite aux connaissances nécessaire à leur avenir, à la carrière à laquelle ils aspirent, son père veilla à lui transmettre un savoir bien étendu. Touchant à des domaines comme le langage, l’écriture, l’histoire et aux traditions et la religion, tant celle des drows que celle de ses ancêtres elfique sous sa forme ancienne, parfois récente, ainsi que nisétienne. A cela s’ajouta très vite des entrainements physiques ainsi qu’aux armes durant lesquels son père le poussait à toujours donner le meilleur afin de le mettre dans une excellente disposition quand viendra l’heure d’arpenter la Voie du Guerrier. Il lui fit, pendant ces leçons, travailler son esprit, afin de le rendre vif, lui inculquant un savoir-faire pour diriger et commander, pour conduire les hommes à la guerre et élaborer les stratégies qui le mènerait un jour à la victoire, s’appuyant sur les récits passés de ses ancêtres.
Cela prit du temps, mais à l’instar des elfes, Ang’afae jouissait de cette volonté de perfection, non d’empressement. Et tandis qu’on voyait de nombreux sombres prendre les armes à peine considéré adulte, Tebirahc n’intégra le Premier Ost de son père qu’une fois le second siècle passé.
Il n’eut aucun cadeau, partant du plus bas de l’échelle, mêlé aux guerriers, il lui fallait apprendre durement à connaître ses hommes, à gagner leur respect et plus tard leur obéissance. Ses ancêtres avaient écrit leur histoire autant avec de la sueur qu’avec du sang, et c’est sur le principe, non de la naissance ou du poignard, mais du mérite qu’était bâti l’Ost des Zaurahel. Il intégra bien vite l’Ur’thalrss et fut promu, non sans mal, subissant les railleries et devant se tailler une place parmi des hommes qui ne cessaient de le tester, malgré son nom. Une rumeur disait alors que c’était l’Obok Senger lui-même qui avait ordonné un tel comportement de la part des soldats, désireux d’exiger de son fils le plus d’effort, davantage qu’aux autres, car ainsi, sa grandeur n’en serait que plus glorieuse car obtenue dans l’adversité.
C’est à l’âge de 345 ans qu’il inscrivit pour la première fois son nom dans l’histoire drow, que débuta réellement la gloire de l’un des héros de guerre du Dixième Cycle. La guerre alors avait amené les Sombres jusqu’aux îles alors vierges de Nelen, et à la confrontation avec les humains de la Péninsule. Après que le Puy eut essuyé une cuisante défaite maritime – qui marqua tant que les drows renoncèrent dès lors à se battre à nouveau sur les mers. Le Sénéchal Léandre de Soltariel poussa son avantage et progressa jusque dans les Terres Stériles avec quarante mille hommes. Le Puy envoya alors vingt-cinq mille guerriers à sa rencontre et se déroula la bataille connu sous le nom de Bataille des Cendres. Durant cette bataille, son veldruk périt et il prit l’initiative de commander les hommes et profitant d’une percée créée par celui qui deviendrait son Frère, Alder’Aak Dolérian, il conduit ses cavaliers derrière les lignes et décima les archers humains. La bataille se conclut par la victoire des sombres et la mort de dizaines de milliers d’ennemis offert à la gloire d’Uriz. Tebirahc fut reconnu comme l’un des grands artisans, avec Alder’Aak, de cette victoire et fut promu veldruk.
Pendant un demi-siècle, la situation fut calme et les Osts refirent leurs effectifs en vue d’une campagne prochaine déjà à l’esprit des dirigeants. Ces derniers portaient leurs regards loin au Nord-Ouest, vers les Montagnes Naines. La férocité et la culture guerrière des nains n’échappaient pas à la connaissance des sombres, affronter un tel ennemi serait à la fois un test autant qu’un spectacle offert aux dieux. Le Premier Ost eut comme mission de faire une percée à travers la baronnie humaine d’Oesgard afin d’ouvrir la voie aux autres osts et de maintenir la brèche ouverte. C’est ainsi que les armées des Zaurahel frappèrent lourdement les forteresses et la principale cité de ce domaine afin de permettre la campagne contre les nains. Durant ces évènements, Tebirahc fit une unique entorse aux règles inculquées par son père et organisa l’assassinat d’un Streea Jabbuk quand il apprit les intentions malveillantes qu’il nourrissait à l’encontre de son père. Il usa de son influence et de son nom afin d’utilise le talent de la Doth’ka pour l’empêcher de nuire. Au retour d’Oesgard, il monta une nouvelle marche, remplaçant le défunt auprès de son père.
Dès lors, il devint totalement indépendant de son père, décidant de tracer sa propre voie, bien que s’entrainant encore aux armes avec lui. Au-delà de ses responsabilités de Streea Jabbuk, naquit durant cette nouvelle période un projet fou mais qui, conclut d’un succès, offrirait à Tebirahc une fierté et ce qui devint plus tard son symbole. Il l’avait vu lors d’une chasse organisée dans les Marais, si imposant, si majestueux dans les cieux, si redoutable lorsqu’il s’abattit sur sa proie. Dès lors, il consacra une partie de son temps à étudier l’animal jusqu’au jour où il conduisit une dizaine de ses hommes à la chasse. Ils le trouvèrent tandis qu’il dévorait un amphi-hydrus qu’il venait de tuer… Une Wyvern. Un superbe mâle adulte. On prépara des lances munies de chaines qu’ils lancèrent rapidement et par surprise afin de percer les ailes et maintenir la créature au sol. Trois hommes tirèrent sur les chaines afin d’essayer d’immobiliser la bête, mais celle-ci se débattit avec force, fauchant un premier drow avant de le saisir entre ses mâchoires et de le broyer. Aussitôt, deux hommes se glissèrent derrière et jetèrent leurs lances dans les pattes arrières avant de tirer, faisant chuter la bête. Les groupes lancèrent s’échangèrent les chaines en les faisant passer par-dessus la tête, contraignant les ailes au repli et bloquant la créature au sol. Tebirahc choisit ce moment pour avancer avec le dernier de ses hommes, allant vers la gueule de la bête, mais celle-ci eut un nouveau geste de révolte, balayant de sa queue les deux hommes derrière elle. Et, dans un dernier réflexe, la wyvern arqua la gueule et cracha un puissant acide, si Tebirahc eu le reflexe de protéger son visage avec son bras, il n’en fut pas de même pour le second drow qui mourut sur le coup, l’acide rongeant son visage. Tebirahc lui vit son avant-bras et sa main gauche dévorée, l’acide laissant également quelques sillons sur son front, et sous la douleur, il s’évanouit.
La créature fut attachée jusqu’à l’épuisement, et lorsqu’elle s’écroula de fatigue, on la ramena au Puy d’Elda. La chose fut un évènement, la victoire du Streea Jabbuk sur le plus puissant seigneur des cieux connus des environs. Mais il avait d’autres projets pour elle que ce seul succès. Usant de son influence autant que puisant dans la fortune familiale, il commanda à un maître-façonneur une création unique et originale, un sort qui lui permettrait de contrôler la bête, et les gemmes qui permettraient de transmettre ses ordres même distant de sa future monture. Aux meilleurs artisans, il passa également la commande d’une armure pour la wyvern, ainsi qu’un aménagement d’une grotte et un accès à cette dernière afin d’en faire la « demeure » de son compagnon. Quant à sa blessure, les guérisseurs usèrent de leurs magies pour réparer ses muscles, lui permettant de continuer d’user de son membre, quoique celui-ci porte encore la marque, ne possède plus la force ni l’habilité d’avant la brûlure.
Deux siècles s’écoulèrent avant que son père ne lui offre une dernière épreuve, un dernier test. Il lui offrit la destruction de Nisétis, qui, depuis des siècles, avait perdu la grandeur qui en avait fait un ennemi tant apprécié de ses ancêtres. Il disposerait de tout le Premier Ost pour rayer définitivement l’offense fait à ce grand peuple qui perdure depuis trop longtemps. Le siège dura une semaine, car la volonté du Streaa Jabbuk n’était pas d’en finir vite mais bel et bien de faire souffrir ce peuple. Aussi demanda-t-il les services des cultes de Kiran et Leetha, la Maladie et les Nuisances. Ainsi, durant une semaine, à l’incessante pluie de projectiles se joignait des épidémies touchant la population, des rats envahirent la ville, propageant plus facilement encore la maladie, dévorant ou infectant les réserves d’eau et de nourritures. La cavalerie, quant à elle, avait l’ordre d’abattre tout fuyard qui quitterait la cité. C’était la manière qu’il avait choisit pour mettre fin, dans une lente et violente agonie, à une civilisation. Au dixième jour, l’armée entra dans la ville, massacrant une partie des survivants, capturant les autres pour en faire des esclaves au Puy, et la cité fut pillée avant d’être abandonné, en ruines, et laissé à l’usure du temps et des vents.
Le succès était total, et si la victoire était évidente et facile, c’est la manière qu’on apprécia, et son père félicita son fils, reconnaissant là le digne fruit de son éducation, un digne Zaurahel. Quelques semaines à peine après son retour, son père le nomma comme son successeur et Alder’Aak lui remit le Saphir. Ainsi devint-il le quatrième Obok Senger d’Thalack du Premier Ost, et c’est dès ce moment qu’il monta Tagnik’zur, le dragon, sa Wyvern.
Quelques années passèrent avant que la retraite d’Ang’afae ne se termine, ce dernier estimant son œuvre achevé, son héritage entre de bonnes mains, et ne voulant plus combattre, après plus de deux millénaires l’épée à la main, son fils et lui se rendirent au Temple de Teiweon où il offrit en sacrifice son âme à la Déesse et rejoigne ses ancêtres. La mort de l’un des grands héros du peuple sombre fut l’occasion d’importantes festivités où l’on fit hommage aux innombrables victoires qu’il offrit à Elda.
Le deuil fait, sa monture maîtrisée et le saphir obtenu, Tebirahc devait trouver un nouveau projet, un nouvel objectif.
Son regard se porta alors vers Anaëh, et plus particulièrement les Tiril, dirigeant le Domaine d’Ardamir. Recrutant des mercenaires afin de préserver ses hommes d’un assaut qui se ferait profondément dans les bois, et jouit des charmes de l’une d’elle, dénommée Tebyrre, et ce trop bien d’ailleurs, si bien qu’il jura à l’encontre de la Déesse de la Fertilité. Usant d’un léger poison qu’on lui conseilla, il se débarrassa de l’enfant avant que celui-ci ne naisse, s’évitant le souci que poserait un bâtard pour une lignée aussi noble que les Zaurahel. Un demi-siècle durant, il ordonna des missions, tant de reconnaissance que de recherche d’informations diverses, préalable obligatoire pour réussir un tel coup. Puis il y eut l’infiltration et le massacre d’une famille, mais aussi un fruit inattendu, une enfant à peine née, Oloryle. Il chargea Tebyrre de s’en occuper, de lui apprendre la langue des drows et de la former, et ce, dans le plus grand secret, et fit disparaitre dans l’estomac de sa Wyvern les autres mercenaires qui avaient survécu, ne voulant laisser aucune trace. Un siècle s’écoula durant lequel il organisa de nombreux raids et finalement, la drow revint à lui, plein de rêves et d’espoirs d’une promotion sociale par le biais d’une union charnelle avec le Zaurahel, et il lui offrit des mots, promettant monts et merveilles en échange de la réponse à sa question : Où se trouvait l’enfant. Quand il finit par l’obtenir, il l’amena elle aussi à Tagnik’zur et la fit mourir, effaçant la dernière trace tant de son écart que de ses projets. Il envoya chercher la jeune Oloryle et reprit en main son éducation. Des années passèrent durant lesquelles il fit naître en elle une haine profonde des elfes, étendit sa connaissance, lui donna des missions, la voulant tant espionne qu’assassin pouvant frapper jusqu’au cœur d’Anaëh, du moins, ce fut là son ambition. Et si l’elfe eut des sentiments pour lui, il n’en fit qu’un instrument à sa coopération sans jamais lui offrir satisfaction.
Si le pouvoir changea de nombreuses fois de mains et de formes, tantôt un Roi, tantôt un Triumvirat, il demeura à sa tâche, ignorant ces luttes dans lesquelles aucunes lignées Prima Sanguis n’agissaient.
A la veille du nouveau cycle, les Premier, Troisième, Quatrième et Cinquième Ost marchèrent vers Yutar avec l’intention d’écraser le Fort Ellyrion, et durant la dernière nuit du millénaire, ils assiégèrent la forteresse elfique, en large surnombre. Aux premières lueurs du jour, tandis qu’il surplombait le champ de bataille, son esprit s’égara jusqu’à trouver le Père des Batailles, Dieu de la Guerre, Mogar. Et, contemplant son Feu, il devint son Gardien, sa Volonté parmi les mortels. Et à peine remit, il quitta la bataille avant son terme afin de se rendre dans les Montagnes Naines, le plus au nord, dans les ruines de l’antique et légendaire Première Cité. Là, durant le Voile exceptionnel qui dura un mois, son corps fut occupé par Mogar lui-même tandis que sa Colère s’abattait sur les nains, poussant ces derniers à se massacrer, détruisant Kirgan et provoquant l’invasion du Nord par les gobelins. Quand enfin il retrouva son corps, il regagna le Puy d’Elda accompagné d’Haeldra, partit Obok Senger d’Thalack, il revint Gardien d’Uriz, renonçant à son précédent titre, avec regret car c’était là l’héritage des Zaurahel. Il s’évertua dès lors à se rapprocher des Haut Prêtres et du Pouvoir Religieux.
Au cours de ce nouveau séjour, il retrouva dans la demeure du précédent Gardien l’Artefact Divin, le Rubis, fragment du présent qu’aurait offert Tari à son amant, afin qu’il puisse pénétrer dans son royaume. Au cours d’une séance de méditation, où il voulut tester le véritable pouvoir de l’Artefact, avec le désir d’y trouver son père, ne sachant pas si les esprits offerts à Teiweon s’y retrouvaient tout de même, doutant alors du véritable statut divin des Dieux Sombres, en comparaison des Cinq. Dans le Royaume d’en-dessous-les-flots, il fit la connaissance de la Gardienne de Tari, Katalina. Ce premier face à face fut l’occasion des premiers échanges, alors déjà tendu entre deux visions très différentes, entre deux volontés, peut-être aussi forte l’une que l’autre. Là n’étaient que les prémices de nouvelles confrontations.
Plus d’un mois passa avant qu’il ne prenne une décision qui allait changer radicalement l’ordre des choses ainsi que la vie dans le Puy d’Elda. Jugeant assoupi le souverain des drows, Brylyan Naerth, il alla à sa rencontre, l’intention ferme et déclarée de le mettre face à la sentence du Père. Ils s’affrontèrent dans la salle du trône, de longues minutes durant, jusqu’à ce qu’il prenne finalement l’avantage et n’achève le Roi Sombre. Devant les gardes, il offrit tout de même l’honneur à Brylyan, le déclarant digne qu’on se souvienne de lui, et le tua. Il fit parvenir un message, incitant tous prétendants à la succession à tenter leur chance, ne réclamant pas ce trône qu’il aurait pu aisément obtenir. Et disparu à peine deux jours après, suite à une visite demeurée secrète dans le temple de Tesso. Depuis, il n’est plus réapparu au Puy, quoiqu’on murmura sa venue, plusieurs mois plus tard et constata la disparition de la fille des deux précédents Gardiens suite à cela.
Sous des traits d’hybride, il parti vers l’Ouest, nourrissant deux objectifs. Le premier était de trouver le Haut Prêtre Nain de Mogar, afin d’ordonner la construction d’un nouveau Grand Temple consacré au Père des Batailles après la destruction de celui de Kirgan, dont il alla chercher les Esprits Gardiens intacts pour protéger le futur édifice. Le second était d’obtenir autant de renseignement que possible sur la Gardienne de Tari, et les premiers indices, il les obtint de la bouche de Fjama à leur rencontre dans les terres vaaniennes.
Des mois passèrent, et les deux Gardiens se croisèrent à nouveau. Le Vaisseau de Tari demanda au Premier Feu à pouvoir obtenir tant la dépouille de la précédente Gardienne que la fille née de ses rapports avec son propre prédécesseur. De la Gardienne, il offrit les cendres, et donna la fille, en échange, il obtenu, à sa demande, un chargement d’armes et d’armures de la Péninsule.
Quand ce stock fut caché, il se retira une année entière dans les montagnes naines, sur le trône de la Première Cité, dans laquelle il médita et prit la pleine mesure de ses pouvoirs. Il alla visiter le Royaume de Tari de nombreuses fois, y demeurant parfois des jours entiers, recherchant toujours l’Oracle Elda Men’Arohel. Il médita même dans l’autre monde, près d’elle. La plus souvent néanmoins, il lui fallait déjouer les embûches, parcourir des distances folles dans les labyrinthes que la Gardienne semblait vouloir mettre entre lui et ses objectifs. A cet acharnement, il répondit par le sien à vouloir réussir, sans offrir jamais de manifestation violente, tout cela, il le gardait pour plus tard. Cela dura un an, et il tenu à aller au bout de cette résolution, malgré les conditions épouvantables.
Après cela, il décida de se mettre aux préparatifs de ses futures interactions avec le monde des hommes. Pour cela, il alla d’abord trouver un prêtre d’Othar en Ithri’Vaan. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Frère Harold. Ce dernier entoura bien vite le duo d’une petite garde de cinq Frères de Bataille, et si Tebirahc n’en voyait pas tout de suite l’intérêt, il estima que cela serait une bonne escorte pour le prêtre et un bon début de troupe. Avec le Frère Harold, il entreprit d’apprendre la langue de la péninsule. L’an 6 marqua le point culminant de sa confrontation avec la Gardienne, avec l’incident de Meca. Là, les deux s’affrontèrent jusqu’à forcer les Dieux eux-mêmes à y mettre un terme. Egaré en Ithri’Vaan, il retrouva sa « Sœur », pour laquelle il éprouvait désormais un respect forgé par leurs combats et l’opposition qu’elle avait su, à chaque fois, lui proposer. Ils se rendirent ensemble jusqu’en Anaëh pour y trouver la Gardienne de Kÿria qu’il affronta, par plaisir autant que pour balayer l’arrogance que cette dernière affichait. Il n’eut, ni le besoin, ni l’envie de pousser les Dieux à intervenir à nouveau.
Là, il se sépara de Katalina, et se fut la dernière fois qu’il la vit. L’usage violent de sa magie avait ses conséquences, il se sentait mutilé de l’intérieur, et si il pouvait user sans retenue de ses pouvoirs sur l’instant, le contrecoup était chaque fois plus violent, aussi le Père lui accorda le « repos », considérant le Drow plus utile vivant, capable de conduire ses semblables à la guerre que détruit. Devant une foule rassemblée, il perdit ses pouvoirs, il ne fut plus Ust’Chath, le Premier Feu, Vaisseau du Père, mais demeura l’un de ses serviteurs. Ses yeux demeurèrent marqués par l’Illumination, et le monde, visible à nouveau, semblait un brasier permanent.
Reprenant ses anciennes fonctions, il engagea une initiative personnelle concernant le Front. Usant du prétexte offert par le Haut Prêtre Nain Dun Eyr, il conduisit trois centaines de ses hommes jusqu’en Almia afin d’y soutenir d’une part la reconquête de la cité, mais il avait également à l’esprit de frapper les elfes là où ils n’attendaient pas leurs ennemis. Les choses ne se passèrent pas comme prévus, et durant une année, il connut un véritable enfer, enfermé avec les nains, sous la constante pression des gobelins innombrables. Quand enfin, ils furent « sauvés » par des renforts, ces derniers massacrèrent ses hommes, le poussant à fuir avec les quelques survivants, à errer, épuisés, physiquement diminués, dans les montagnes naines, à travers les territoires humains ravagés et l’Aduram. Des trois cents hommes qu’il mena à Almia, une dizaine seulement parvint à rallier Yutar puis Elda.
Des mois passèrent, durant lesquels il demeura silencieux, invisible même, dans sa demeure, à se reposer d’abord, avant de reprendre des formes. Certains l’imaginaient probablement affecté, affaibli après tout ce temps… Ils seraient déçus. Celui qui avait pris la tête de l’Ost mourut dans des circonstances mystérieuses, et s’il y eut des prétendants, chacun s’inclina quand le véritable chef se présenta pour reprendre sa place. Il put finalement remettre son anneau serti d’un saphir, sous les cris de ses hommes. Il avait douté, cherché des réponses ailleurs, mais finalement, la réponse lui paraissait claire à présent… Nul autre endroit ne lui convenait plus que celui-ci…
Depuis l’Elda, son regard se porta vers l’Ouest…
Dernière édition par Tebirahc Zaurahel le Mer 22 Juin 2016 - 16:19, édité 6 fois |
| | | Tebirahc Zaurahel
Ancien
Nombre de messages : 964 Âge : 35 Date d'inscription : 07/10/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 859 ans Taille : Niveau Magique : Spécial.
| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Dim 11 Oct 2009 - 20:44 | |
| Histoire : Héritier des Héros Antiques de la famille Zaurahel, Porteur du Sang Pur des Prima Sanguis, véritables et légitimes descendance des Protecteurs d’antan qui furent trahis par leurs frères et sœurs, par leur Mère, Héros du Dixième Cycle et désormais Elu et Volonté du Divin Père des Batailles. Il est né voila bien des siècles, le 39ème jour de Bàrkios de l’an 150 du Dixième Cycle, de la passion charnelle et de l’alliance de l’Obok Senger d’Thalack Ang’afae Zaurahel et de la prêtresse d’Uriz Ildar Ivilth, sous le regard du Père des Batailles auquel, à l’instar de chacun des membres de sa famille, il vouerait sa vie entière.
Les premières années de sa vie furent pour ainsi dire banales, et bien que très tôt préparé à la concurrence qui caractériserait la plupart de ses relations avec les autres familles Prima Sanguis, il fut tout de même préserver des rixes sanglantes et ne fut jamais directement menacé par l’acier d’une lame. Son éducation débuta au plus tôt, et au contraire de la majorité des sombres qui se limite aux connaissances nécessaire à leur avenir, à la carrière à laquelle ils aspirent, son père veilla à lui transmettre un savoir bien étendu. Touchant à des domaines comme le langage, l’écriture, l’histoire et aux traditions et la religion, tant celle des drows que celle de ses ancêtres elfique sous sa forme ancienne, parfois récente, ainsi que nisétienne. A cela s’ajouta très vite des entrainements physiques ainsi qu’aux armes durant lesquels son père le poussait à toujours donner le meilleur afin de le mettre dans une excellente disposition quand viendra l’heure d’arpenter la Voie du Guerrier. Il lui fit, pendant ces leçons, travailler son esprit, afin de le rendre vif, lui inculquant un savoir faire pour diriger et commander, pour conduire les hommes à la guerre et élaborer les stratégies qui le mènerait un jour à la victoire, s’appuyant sur les récits passés de ses ancêtres.
Cela prit du temps, mais à l’instar des elfes, Ang’afae jouissait de cette volonté de perfection, non d’empressement. Et tandis qu’on voyait de nombreux sombres prendre les armes à peine considéré adulte, Tebirahc n’intégra le Premier Ost de son père qu’une fois le second siècle passé.
Il n’eut aucun cadeau, partant du plus bas de l’échelle, mêlé aux guerriers, il lui fallait apprendre durement à connaître ses hommes, à gagner leur respect et plus tard leur obéissance. Ses ancêtres avaient écrit leur histoire autant avec de la sueur qu’avec du sang, et c’est sur le principe, non de la naissance ou du poignard, mais du mérite qu’était bâti l’Ost des Zaurahel. Il intégra bien vite l’Ur’thalrss et fut promu, non sans mal, subissant les railleries et devant se tailler une place parmi des hommes qui ne cessaient de le tester, malgré son nom. Une rumeur disait alors que c’était l’Obok Senger lui-même qui avait ordonné un tel comportement de la part des soldats, désireux d’exiger de son fils le plus d’effort, davantage qu’aux autres, car ainsi, sa grandeur n’en serait que plus glorieuse car obtenue dans l’adversité.
C’est à l’âge de 345 ans qu’il inscrivit pour la première fois son nom dans l’histoire drow, que débuta réellement la gloire de l’un des héros de guerre du Dixième Cycle. La guerre alors avait amené les Sombres jusqu’aux îles alors vierges de Nelen, et à la confrontation avec les humains de la Péninsule. Après que le Puy eut essuyé une cuisante défaite maritime – qui marqua tant que les drows renoncèrent dès lors à se battre à nouveau sur les mers. Le Sénéchal Léandre de Soltariel poussa son avantage et progressa jusque dans les Terres Stériles avec quarante mille hommes. Le Puy envoya alors vingt-cinq mille guerriers à sa rencontre et se déroula la bataille connu sous le nom de Bataille des Cendres. Durant cette bataille, son veldruk périt et il prit l’initiative de commander les hommes et profitant d’une percée créée par celui qui deviendrait son Frère, Alder’Aak Dolérian, il conduit ses cavaliers derrière les lignes et décima les archers humains. La bataille se conclut par la victoire des sombres et la mort de dizaines de milliers d’ennemis offert à la gloire d’Uriz. Tebirahc fut reconnu comme l’un des grands artisans, avec Alder’Aak, de cette victoire et fut promu veldruk.
Pendant un demi-siècle, la situation fut calme et les Osts refirent leurs effectifs en vue d’une campagne prochaine déjà à l’esprit des dirigeants. Ces derniers portaient leurs regards loin au Nord-Ouest, vers les Montagnes Naines. La férocité et la culture guerrière des nains n’échappaient pas à la connaissance des sombres, affronter un tel ennemi serait à la fois un test autant qu’un spectacle offert aux dieux. Le Premier Ost eut comme mission de faire une percée à travers la baronnie humaine d’Oesgard afin d’ouvrir la voie aux autres osts et de maintenir la brèche ouverte. C’est ainsi que les armées des Zaurahel frappèrent lourdement les forteresses et la principale cité de ce domaine afin de permettre la campagne contre les nains. Durant ces évènements, Tebirahc fit une unique entorse aux règles inculquées par son père et organisa l’assassinat d’un Streea Jabbuk quand il apprit les intentions malveillantes qu’il nourrissait à l’encontre de son père. Il usa de son influence et de son nom afin d’utilise le talent de la Doth’ka pour l’empêcher de nuire. Au retour d’Oesgard, il monta une nouvelle marche, remplaçant le défunt auprès de son père.
Dès lors, il devint totalement indépendant de son père, décidant de tracer sa propre voie, bien que s’entrainant encore aux armes avec lui. Au-delà de ses responsabilités de Streea Jabbuk, naquit durant cette nouvelle période un projet fou mais qui, conclut d’un succès, offrirait à Tebirahc une fierté et ce qui devint plus tard son symbole. Il l’avait vu lors d’une chasse organisée dans les Marais, si imposant, si majestueux dans les cieux, si redoutable lorsqu’il s’abattit sur sa proie. Dès lors, il consacra une partie de son temps à étudier l’animal jusqu’au jour où il conduisit une dizaine de ses hommes à la chasse. Ils le trouvèrent tandis qu’il dévorait un amphi-hydrus qu’il venait de tuer… Une Wyvern. Un superbe mâle adulte. On prépara des lances munies de chaines qu’ils lancèrent rapidement et par surprise afin de percer les ailes et maintenir la créature au sol. Trois hommes tirèrent sur les chaines afin d’essayer d’immobiliser la bête, mais celle-ci se débattit avec force, fauchant un premier drow avant de le saisir entre ses mâchoires et de le broyer. Aussitôt, deux hommes se glissèrent derrière et jetèrent leurs lances dans les pattes arrières avant de tirer, faisant chuter la bête. Les groupes lancèrent s’échangèrent les chaines en les faisant passer par-dessus la tête, contraignant les ailes au repli et bloquant la créature au sol. Tebirahc choisit ce moment pour avancer avec le dernier de ses hommes, allant vers la gueule de la bête, mais celle-ci eut un nouveau geste de révolte, balayant de sa queue les deux hommes derrière elle. Et, dans un dernier réflexe, la wyvern arqua la gueule et cracha un puissant acide, si Tebirahc eu le reflexe de protéger son visage avec son bras, il n’en fut pas de même pour le second drow qui mourut sur le coup, l’acide rongeant son visage. Tebirahc lui vit son avant bras et sa main gauche dévorée, l’acide laissant également quelques sillons sur son front, et sous la douleur, il s’évanouit.
La créature fut attachée jusqu’à l’épuisement, et lorsqu’elle s’écroula de fatigue, on la ramena au Puy d’Elda. La chose fut un évènement, la victoire du Streea Jabbuk sur le plus puissant seigneur des cieux connus des environs. Mais il avait d’autres projets pour elle que ce seul succès. Usant de son influence autant que puisant dans la fortune familiale, il commanda à un maître-façonneur une création unique et originale, un sort qui lui permettrait de contrôler la bête, et les gemmes qui permettraient de transmettre ses ordres même distant de sa future monture. Aux meilleurs artisans, il passa également la commande d’une armure pour la wyvern, ainsi qu’un aménagement d’une grotte et un accès à cette dernière afin d’en faire la « demeure » de son compagnon. Quant à sa blessure, les guérisseurs usèrent de leurs magies pour réparer ses muscles, lui permettant de continuer d’user de son membre, quoique celui-ci porte encore la marque, ne possède plus la force ni l’habilité d’avant la brûlure.
Deux siècles s’écoulèrent avant que son père ne lui offre une dernière épreuve, un dernier test. Il lui offrit la destruction de Nisétis, qui, depuis des siècles, avait perdu la grandeur qui en avait fait un ennemi tant apprécié de ses ancêtres. Il disposerait de tout le Premier Ost pour rayer définitivement l’offense fait à ce grand peuple qui perdure depuis trop longtemps. Le siège dura une semaine, car la volonté du Streaa Jabbuk n’était pas d’en finir vite mais bel et bien de faire souffrir ce peuple. Aussi demanda-t-il les services des cultes de Kiran et Leetha, la Maladie et les Nuisances. Ainsi, durant une semaine, à l’incessante pluie de projectiles se joignait des épidémies touchant la population, des rats envahirent la ville, propageant plus facilement encore la maladie, dévorant ou infectant les réserves d’eau et de nourritures. La cavalerie, quant à elle, avait l’ordre d’abattre tout fuyard qui quitterait la cité. C’était la manière qu’il avait choisit pour mettre fin, dans une lente et violente agonie, à une civilisation. Au dixième jour, l’armée entra dans la ville, massacrant une partie des survivants, capturant les autres pour en faire des esclaves au Puy, et la cité fut pillée avant d’être abandonné, en ruines, et laissé à l’usure du temps et des vents.
Le succès était total, et si la victoire était évidente et facile, c’est la manière qu’on apprécia, et son père félicita son fils, reconnaissant là le digne fruit de son éducation, un digne Zaurahel. Quelques semaines à peine après son retour, son père le nomma comme son successeur et Alder’Aak lui remit le Saphir. Ainsi devint-il le quatrième Obok Senger d’Thalack du Premier Ost, et c’est dès ce moment qu’il monta Tagnik’zur, le dragon, sa Wyvern.
Quelques années passèrent avant que la retraite d’Ang’afae ne se termine, ce dernier estimant son œuvre achevé, son héritage entre de bonnes mains, et ne voulant plus combattre, après plus de deux millénaires l’épée à la main, son fils et lui se rendirent au Temple de Teiweon où il offrit en sacrifice son âme à la Déesse et rejoigne ses ancêtres. La mort de l’un des grands héros du peuple sombre fut l’occasion d’importantes festivités où l’on fit hommage aux innombrables victoires qu’il offrit à Elda.
Le deuil fait, sa monture maîtrisée et le saphir obtenu, Tebirahc devait trouver un nouveau projet, un nouvel objectif.
Son regard se porta alors vers Anaëh, et plus particulièrement les Tiril, dirigeant le Domaine d’Ardamir. Recrutant des mercenaires afin de préserver ses hommes d’un assaut qui se ferait profondément dans les bois, et jouit des charmes de l’une d’elle, dénommée Tebyrre, et ce trop bien d’ailleurs, si bien qu’il jura à l’encontre de la Déesse de la Fertilité. Usant d’un léger poison qu’on lui conseilla, il se débarrassa de l’enfant avant que celui-ci ne naisse, s’évitant le souci que poserait un bâtard pour une lignée aussi noble que les Zaurahel. Un demi siècle durant, il ordonna des missions, tant de reconnaissance que de recherche d’informations diverses, préalable obligatoire pour réussir un tel coup. Puis il y eut l’infiltration et le massacre d’une famille, mais aussi un fruit inattendu, une enfant à peine née, Oloryle. Il chargea Tebyrre de s’en occuper, de lui apprendre la langue des drows et de la former, et ce, dans le plus grand secret, et fit disparaitre dans l’estomac de sa Wyvern les autres mercenaires qui avaient survécu, ne voulant laisser aucune trace. Un siècle s’écoula durant lequel il organisa de nombreux raids et finalement, la drow revint à lui, plein de rêves et d’espoirs d’une promotion sociale par le biais d’une union charnelle avec le Zaurahel, et il lui offrit des mots, promettant monts et merveilles en échange de la réponse à sa question : Où se trouvait l’enfant. Quand il finit par l’obtenir, il l’amena elle aussi à Tagnik’zur et la fit mourir, effaçant la dernière trace tant de son écart que de ses projets. Il envoya chercher la jeune Oloryle et reprit en main son éducation. Des années passèrent durant lesquelles il fit naître en elle une haine profonde des elfes, étendit sa connaissance, lui donna des missions, la voulant tant espionne qu’assassin pouvant frapper jusqu’au cœur d’Anaëh, du moins, ce fut là son ambition. Et si l’elfe eut des sentiments pour lui, il n’en fit qu’un instrument à sa coopération sans jamais lui offrir satisfaction.
Si le pouvoir changea de nombreuses fois de mains et de formes, tantôt un Roi, tantôt un Triumvirat, il demeura à sa tâche, ignorant ces luttes dans lesquelles aucunes lignées Prima Sanguis n’agissaient. A la veille du nouveau cycle, les Premier, Troisième, Quatrième et Cinquième Ost marchèrent vers Yutar avec l’intention d’écraser le Fort Ellyrion, et durant la dernière nuit du millénaire, ils assiégèrent la forteresse elfique, en large surnombre. Aux premières lueurs du jour, tandis qu’il surplombait le champ de bataille, son esprit s’égara jusqu’à trouver le Père des Batailles, Dieu de la Guerre, Mogar. Et, contemplant son Feu, il devint son Gardien, sa Volonté parmi les mortels. Et à peine remit, il quitta la bataille avant son terme afin de se rendre dans les Montagnes Naines, le plus au nord, dans les ruines de l’antique et légendaire Première Cité. Là, durant le Voile exceptionnel qui dura un mois, son corps fut occupé par Mogar lui-même tandis que sa Colère s’abattait sur les nains, poussant ces derniers à se massacrer, détruisant Kirgan et provoquant l’invasion du Nord par les gobelins. Quand enfin il retrouva son corps, il regagna le Puy d’Elda accompagné d’Haeldra, partit Obok Senger d’Thalack, il revint Gardien d’Uriz, renonçant à son précédent titre, avec regret car c’était là l’héritage des Zaurahel. Il s’évertua dès lors à se rapprocher des Haut Prêtres et du Pouvoir Religieux.
Au cours de ce nouveau séjour, il retrouva dans la demeure du précédent Gardien l’Artefact Divin, le Rubis, fragment du présent qu’aurait offert Tari à son amant, afin qu’il puisse pénétrer dans son royaume. Au cours d’une séance de méditation, où il voulut tester le véritable pouvoir de l’Artefact, avec le désir d’y trouver son père, ne sachant pas si les esprits offerts à Teiweon s’y retrouvaient tout de même, doutant alors du véritable statut divin des Dieux Sombres, en comparaison des Cinq. Dans le Royaume d’en-dessous-les-flots, il fit la connaissance de la Gardienne de Tari, Katalina. Ce premier face à face fut l’occasion des premiers échanges, alors déjà tendu entre deux visions très différentes, entre deux volontés, peut-être aussi forte l’une que l’autre. Là n’étaient que les prémices de nouvelles confrontations.
Plus d’un mois passa avant qu’il ne prenne une décision qui allait changer radicalement l’ordre des choses ainsi que la vie dans le Puy d’Elda. Jugeant assoupi le souverain des drows, Brylyan Naerth, il alla à sa rencontre, l’intention ferme et déclarée de le mettre face à la sentence du Père. Ils s’affrontèrent dans la salle du trône, de longues minutes durant, jusqu’à ce qu’il prenne finalement l’avantage et n’achève le Roi Sombre. Devant les gardes, il offrit tout de même l’honneur à Brylyan, le déclarant digne qu’on se souvienne de lui, et le tua. Il fit parvenir un message, incitant tous prétendants à la succession à tenter leur chance, ne réclamant pas ce trône qu’il aurait pu aisément obtenir. Et disparu à peine deux jours après, suite à une visite demeurée secrète dans le temple de Tesso. Depuis, il n’est plus réapparu au Puy, quoiqu’on murmura sa venue, plusieurs mois plus tard et constata la disparition de la fille des deux précédents Gardiens suite à cela.
Sous des traits d’hybride, il parti vers l’Ouest, nourrissant deux objectifs. Le premier était de trouver le Haut Prêtre Nain de Mogar, afin d’ordonner la construction d’un nouveau Grand Temple consacré au Père des Batailles après la destruction de celui de Kirgan, dont il alla chercher les Esprits Gardiens intacts pour protéger le futur édifice. Le second était d’obtenir autant de renseignement que possible sur la Gardienne de Tari, et les premiers indices, il les obtint de la bouche de Fjama à leur rencontre dans les terres vaaniennes.
Des mois passèrent, et les deux Gardiens se croisèrent à nouveau. Le Vaisseau de Tari demanda au Premier Feu à pouvoir obtenir tant la dépouille de la précédente Gardienne que la fille née de ses rapports avec son propre prédécesseur. De la Gardienne, il offrit les cendres, et donna la fille, en échange, il obtenu, à sa demande, un chargement d’armes et d’armures de la Péninsule.
Quand ce stock fut caché, il se retira une année entière dans les montagnes naines, sur le trône de la Première Cité, dans laquelle il médita et prit la pleine mesure de ses pouvoirs. Il alla visiter le Royaume de Tari de nombreuses fois, y demeurant parfois des jours entiers, recherchant toujours l’Oracle Elda Men’Arohel. Il médita même dans l’autre monde, près d’elle. La plus souvent néanmoins, il lui fallait déjouer les embûches, parcourir des distances folles dans les labyrinthes que la Gardienne semblait vouloir mettre entre lui et ses objectifs. A cet acharnement, il répondit par le sien à vouloir réussir, sans offrir jamais de manifestation violente, tout cela, il le gardait pour plus tard. Cela dura un an, et il tenu à aller au bout de cette résolution, malgré les conditions épouvantables.
Après cela, il décida de se mettre aux préparatifs de ses futures interactions avec le monde des hommes. Pour cela, il alla d’abord trouver un prêtre d’Othar en Ithri’Vaan. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Frère Harold. Ce dernier entoura bien vite le duo d’une petite garde de cinq Frères de Bataille, et si Tebirahc n’en voyait pas tout de suite l’intérêt, il estima que cela serait une bonne escorte pour le prêtre et un bon début de troupe. Avec le Frère Harold, il entreprit d’apprendre la langue de la péninsule.
Un peu plus d’un mois après leur rencontre, le Prêtre et le Gardien entreprirent d’aller trouver l’une des tribus nomades zurthanes, le drow ayant émis la volonté d’obtenir des guerriers qui lui seront fidèle et le suivront par foi, non par appât du gain comme le ferait des mercenaires. Quand ils finirent, à force de recherche, à en trouver une, Tebirahc demanda au Prêtre et aux frères de bataille de demeurer en arrière, et seul, il devint feu, et fit pleuvoir une pluie de feu autour du camp, après avoir fait s’assombrir le ciel, pour la mise en scène, il se mêla à la pluie et descendit jusqu’au cœur du campement alors affolé. Il reprit ses traits et la pluie de feu cessa.
Alors, il s’adressa aux hommes et femmes déjà subjugués, et se présenta comme Ust’Chath, le Premier Feu, Réincarnation du Premier Dieu-Dragon qui naquit des entrailles même du Dieu de Guerre et de Feu. Ainsi s’achevait sa première visite, et il repartit tout aussi rapidement que sa venue.
Quelques jours plus tard, il réapparut, et devant une foule assemblée, il commença à conter une histoire, chaque visite distante de quelques jours était courte, et chacune d’elle apportait un fragment d’une histoire de Dieux-Dragons qui s’affrontèrent, enfantèrent et bravèrent les Dieux Sombres. Puis se fut l’histoire d’un peuple qui louait la vertu et la puissance de ces Dieux-Dragons, de puissants guerriers et de formidables mages qui malgré tout furent défait. Parfois, ce n’était pas une histoire qu’il apportait, mais une nouvelle, tantôt, c’était un groupe de drows approchant, tantôt, c’était des conseils sur les zones où chasser et où trouver du gibier. Mais toujours demeurait-il sous l’apparence d’un feu. Un jour, il apparut durant un conflit qui opposait la tribu à une rivale, et il fit s’abattre ses flammes sur les ennemis et permit la victoire.
Ainsi finit-il par convaincre et par gagner la dévotion de ces hommes et femmes, et lorsque se fut fait, il parla de l’avenir, de la prospérité de la tribu. Il leur raconta qu’il les avait choisit, et proposa qu’en échange de guerriers pour le servir, il offrirait protection et bienfait à leurs familles. Il ne réapparut alors qu’une semaine plus tard, après leur avoir laissé le temps de réfléchir, et à son retour, il fit entrer en scène les prêtres et les frères de bataille et présenta Harold comme son représentant sur le plan des mortels et exigea qu’on le suive comme on le suivrait lui.
Ainsi gagna t-il sept dizaines de cavaliers dont la fidélité serait sans faille, car naissant non dans l’appât du gain et de l’or mais dans la foi et les divines croyances. Avec l’aide des frères de bataille et du prêtre, devenu dès lors serviteurs du Premier Feu, il renforça leur formation martiale afin de les préparer à des batailles autrement plus délicate que de simples pillages sur des villages dépourvues de défense.
A l’orée de la sixième année, il laissa la troupe à la charge de Harold et se retira, une affaire importante à régler. Ainsi partit-il seul vers l’Ouest et vers Meca.
Dernière édition par Ust'Chath le Dim 1 Avr 2012 - 8:48, édité 2 fois |
| | | Astéride de Valis
Ancien
Nombre de messages : 2408 Âge : 37 Date d'inscription : 21/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Apprenti
| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Lun 12 Oct 2009 - 10:58 | |
| Si la taille était un critère, j'aurais refusé, tu as de la chance HIN ?!
Bref, validé, tu connais le chemin sale bayte ! |
| | | Fjama
Ancien
Nombre de messages : 1893 Âge : 41 Date d'inscription : 02/02/2011
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 20 ans d'apparence (65 ans environ) Taille : Niveau Magique : Maître.
| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Lun 14 Nov 2011 - 15:16 | |
| Pour modification : - Ancienne Fiche:
- Tebirahc Zaurahel a écrit:
- Nom/Prénom : Zaurahel Tebirahc, des Deäl'Honn
Âge : 694 ans Sexe : Masculin Race : Elfe sombre Particularité : Il est l’héritier d’une des familles les plus anciennes, les plus puissantes, respectées et reconnues de la race. Portant dans ses veines le sang des plus purs, les Prima Sanguis, lignées découlant directement des Protecteur d'Aduram. Alignement : Tueurs de l'Ombre Métier : Obok Senger d'Thalack wun l'Tagnik'zur, dirigeant le premier ost. Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Du fait de sa condition, de sa richesse, Tebirahc peut se permettre des fantaisies quand à la valeur de ce qu’il possède. Deux armures de plate sombre où a été gravé et doré une wyvern grossière d’une qualité exceptionnelle, minimisant au maximum de ce que la technique permet, la gêne tout en gardant un maximum de protection. De pareille conception, l’une est utilisée si son attention est uniquement le combat au sol, l’autre si son choix se porte sur sa wyvern possède un espace légèrement plus important lui permettant de porter une tenue chaude par-dessous pour supporter les températures en altitude tout en ajoutant une protection supplémentaire. A cela s’ajoute ses deux armes de prédilection, le cimeterre et la masse d’arme, ayant renoncé à la lance depuis qu’il a quitté la cavalerie… La première est simple mais équilibrée, un manche élégant et fin, ne pesant que pour l’équilibre… Le pommeau est l’élément le plus travaillé, orné d’un saphir gravé et taillé de telle façon qu’il représente une wyvern aux ailes repliées. La masse d’arme elle aussi sort de l’ordinaire, fait sur mesure, son manche et sa lame représente trois serpents enroulés les uns aux autres se séparant finalement. Il porte également un collier auquel est suspendu un grand d’une des dents de sa monture, ainsi qu’une bague où trône un saphir, symbole de son rang. Enfin, le dernier élément de son équipement est une des deux pièces du mystère expliquant l’obéissance de sa monture, un diamant pur taillé de façon étrange, de manière à être plat, circulaire, pour un diamètre de cinq centimètres, une épaisseur de deux est cachée dans le gantelet de cuir ou de fer fait sur mesure qu’il porte aux bras gauche, en effet, épais, ceux-ci possèdent au niveau du milieu de l’avant bras un logement, à l’intérieur même de l’équipement afin d’y déposer le diamant en sécurité, à l’abri des regards ou d’une chute. Celui-ci possède un premier enchantement permettant de transmettre un ordre pensé au second élément avec un rayon d’action de trois kilomètres.
Description physique : Qu’en dire… ? Et bien, si il n’est pas comme ce que put être Alder’Aak avant de perdre son visage, il n’en demeure pas un mâle d’une beauté attirant sans doute moins que le nom et le prestige familial, mais attirant tout de même. Grand, il s’approche aisément des deux mètres, un corps musclé mais équilibré, sans superflu, sans que la puissance ne déborde sur la beauté et la presque perfection physique… A quelques détails près. D’abord, les légers sillons, en plus des cicatrices parfois vieilles de plusieurs siècles, creusés par des projections acides… Mais le pire n’est pas là… En effet, après sa rencontre avec la Wyvern, sa main et son avant bras, presque jusqu’au coude furent dévorés par les acides, ne laissant qu’une chair sanguinolente et des plus laides dont la magie ne réussit qu’à rendre un usage partiel, mais cette imperfection est en permanence caché par un gantelet de cuir noir. Ces conséquences sont également présente mais moins visible sur son visage sur lequel les guérisseurs ont su faire bien plus de miracles. Parlons-en, de ce visage… On y lit beaucoup de malveillance, une intelligence certaine et une assurance épanouie. Des traits fins mais appuyés, un regard sombre, carmin comme la plupart de ses semblables, mais bien plus tiré vers le noir, les oreilles effilées. Une longue chevelure nacrée termine ce portrait.
Description mentale : Œuvre unique d’un père qui ne désira que faire de son enfant un digne successeur des valeurs et de la position défendues par sa famille depuis tout juste trois générations, Tebirahc est le fruit d’un héritage qui ne fut que très peu perverti par des manières décadentes propre à l’espèce. Il faut d’abord savoir qu’il n’adhère pas à l’idée que tuer ses supérieurs soient l’unique et bonne façon de monter dans l’échelle sociale… Il l’a fait une unique fois, une unique fois contre un homme dangereux pour sa famille, son père surtout, mais il prône, comme son père que l’effort et le mérite sont les clés de la réussite, qu’il n’existe aucun autre chemin pour cela. Dans cette philosophie, il renie l’autorité de tous les usurpateurs qu’il a pu voir à travers les siècles… Les rois qui se sont succédés, Tebryn et maintenant même le Triumvirat ne saurait avoir un réel pouvoir à ses yeux… Son respect va aux autres Senger, à Alder’Aak particulièrement, celui avec qui il put partager tant de succès et de gloire dans des parcours parallèle à un siècle de différence. Brylyan et Alyryne Naerth, parmi les hautes autorités actuelles jeunes qu’il respecte, les percevant comme un choix d’Uriz, il se doit de le respecter et d’agir en conséquence.
Il dénigre l’oisiveté, ceux qui se trainent et attendent, les larves du Puy d’Elda sont méprisés quand ceux qui font les efforts et se battent sans forcément tuer pour évoluer seront respectés, encouragés, peut-être même soutenu, même appartenant à des couches inférieures, bien sûr, ainsi, il n’est pas pleinement fermé à l’élévation des plus petits, tant qu’ils ne revendiquent pas sa place et ne le traitent pas en égal, car il est en son sens bien au dessus de presque toutes les familles, sauf la Reine, bien entendu. D’un caractère supérieur, de par ses origines, la réussite de sa famille depuis la naissance même de la race sombre, il est hautain, parfois même princier quand il reçoit, s’affichant plus haut, car il l’est… Tout est bon pour cela, jusqu’aux petits détails tels qu’une chaise plus haute, l’étalage d’une richesse, un semblant de trône pour recevoir des doléances et des rapports de ses hommes, les messagers… A croire qu’il possède du sang royal, mais non, il est juste parmi les quelques rares familles les plus puissantes, les plus riches et les plus influentes du Puy d’Elda. Au-delà de cela, c’est un meneur d’hommes redoutable, instruit et formé par l’un des plus brillants chefs de guerres qu’ait connu la jeune nation sombre, il est déterminé mais prudent, parfois manipulateur, calculateur et fourbe mais ces talents ne sont jamais dirigés contre son peuple, non… Il aime son peuple, bien qu’il y voit bien des décadences, il ne saurait s’égarer à le mépriser. Ses ambitions, sa colère, sa cruauté sont dirigés particulièrement contre les elfes, mais lui ne tape pas pour taper comme certains des siens, il agit avec un idéal, un but précis et oublié, l’origine même de ce peuple est sa seule motivation à combattre.
Comment trouves-tu le forum ? : Je serais encore là et entamerais mon 5 ou 6ème perso si je ne le trouvais pas génial ? Comment as-tu connu le forum ? : Un breton Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : J'ignore le nom de l'auteur, voila elle a été trouvé sur le site nekros, elfe noir homme, guerrier et épée (j'arrive pas à faire un lien...) recadré et cadré par Ashenie.
- Ancienne histoire:
- Tebirahc Zaurahel a écrit:
- Histoire : Il est des histoires écrites avec de l'encre et une plume, sur un parchemin éphémère que les années sauront détériorer et tuer, ainsi l'histoire ne vivra que dans la mémoire de ceux qui l'ont connu et s'éteindra, disparaissant quand viendra le moment de leurs morts. Ces personnages dont les exploits sont ainsi inscrits dans le sable, attendant la marée montante pour s'évanouir, ne saurait exister au delà de ces mémoires. Ils ne seront jamais immortels même si leurs vies auront duré plusieurs millénaires.
Au contraire, il en est écrites dans la chair et le sang, par le métal froid d'une lame vengeresse, prenant la vie tissée par les Dieux pour se glorifier et devenir éternel. Car oui, la blessure infligée dépassera l'existence même prise, pour certaines, elles affecteront une famille, un peuple entier et resteront gravé dans les souvenirs et dans la terre bien au delà de la mort du porteur de cette arme sanglante. Il est donné à chaque être de choisir l'histoire qu'il veut inscrire, à tout être est donné le choix de mourir ou de demeurer éternel, au delà du monde de Teiweon... Celui dont traite cette histoire a choisit la guerre et le désir de demeurer immortel dans les souvenirs des traîtres d'Anaëh.
Bien avant sa naissance, un peuple laissa une trace, une blessure déchirante qui allait marquer la vie des millénaires plus tard de ce sombre être. Il fut un temps où les sombres étaient encore des alliés de la Forêt et de la Déesse, où il n'existait aucune rupture entre les peuples, que le cri uni et déchirant d'une espèce mortelle et barbare, guerrière et hostile à tout autre espèce. En ces temps reculés que tant ont oublié, ils firent un sacrifice dont nul autre n'était capable pour protéger la Forêt Sacrée, retournant contre ces créatures envieuses leurs propres armes, leurs propres sentiments... Et devant ce sacrifice louable, on traita ces héros en parias, on les exila et les bannis des bois que plus qu'aucun de ces traîtres, ils avaient voulu protéger.
Durant ces millénaires qui virent naître dans les entrailles d'un volcan la nation exilée d'un peuple trahit plongé dans la rancœur devenue haine aveugle envers les autres peuple, tant et si bien qu'on oublia les origines pour ne se tourner que vers leurs destructions, mais parmi eux, certains continuèrent de raconter l'histoire et sa vérité pour que rien ne s'efface de cette trahison.
Héritier des Héros Antiques, le sang pur des Prima Sanguis, les véritables protecteurs trahis coule dans ses veines, d'une famille devenue l'une des plus puissantes et des plus influentes du Puy d'Elda qui transmit et protégea la mémoire ancestrale et cultiva une vengeance, Tebirahc vint au monde voila de nombreux siècles. Née de l’union charnelle et passionnée d’une noble Prêtresse d’Uriz Ildar Ivilth et de l’Obok Senger d’Thalack Ang’afae Zaurahel, il était voué, comme son père à vivre sous la bénédiction du Dieu de la Guerre qu’il reçut à sa naissance.
Les premières décennies de ce sombre, au-delà du cadre familial riche et d’une certaine compétitivité qui n’avait rien de sanglante, avec les autres héritiers des puissantes familles, n’avaient rien d’extraordinaire, si ce n’est dans la formation qu’il reçut de ses parents. Si les sombres reçoivent généralement une instruction limitée au seul besoin et habitude de la société, lui étendit sa culture bien au-delà des domaines communs… Touchant au langage, l’écriture et la culture et les traditions elfique dans leurs formes anciennes, parfois plus récente grâce aux quelques informations recueillit au-delà des formalités militaires et l’entrainement physique déjà rude imposé par un père qui voyait déjà se dessiner la vie de son fils et l’amènerait dans les meilleures dispositions quand se dessineront les premiers esquisses d’une carrière. Au-delà du physique, le mental fut tout autant travaillé, un esprit vif, capable de diriger, commander et créer des stratégies, apprenant le récit des anciennes batailles, leurs déroulements. Qu’importe le temps qu’il faudra, que cela prenne dix années ou bien deux siècles, il lui fallait cette manière de raisonner autant qu’un physique et des compétences guerrières affûtées si il voulait l’avenir que voyait son père. Enrôlé à l’âge de cent vingt années dans les troupes régulières, intégrant l’Ur'thalrss en étant simple sargtlin, malgré son rang social élevé et la possibilité qu’avait sa famille de l’intégrer très vite dans les officiers, une chose que son père avait tenu à faire. Car la réussite de son fils ne devait pas découler uniquement de son rang mais aussi de ses capacités, à cette condition uniquement, de découvrir chaque niveau des troupes qu’il était appelé à commander un jour, de s’y faire un nom à chaque fois pour gagner le respect des hommes, il saura devenir un meneur d’hommes apprécié à sa juste valeur et écouté pour cette façon de faire si particulière, c’était en tout cas ainsi qu’il voyait et voulait les choses. Une chose serait dès lors certaines, la oisiveté n’était pas un choix de vie possible pour lui.
Les efforts furent d’autant plus éprouvant qu’il avait sur ses épaules le poids de ses camarades d’escadron, peu enclin à lui faciliter la vie, une rumeur lui parvint que c’était son père qui aurait exigé cela d’eux, sans en venir aux coups sous peine d’être exécuté, ils étaient en droit de lui mener la vie dure. Tous en savaient déjà la raison, les dires sur la famille Zaurahel dans le domaine militaire étaient connus et leur grande présence reconnue, tout autant que les méthodes pour y parvenir… Même ancien, chacun des ainés mâles avaient du subir pareil traitement et chacun d’eux étaient devenus des Obok Senger d’Thalack respectés et appréciés… Un mal nécessaire donc, et le respect offert et cette aide bien particulière seraient récompensés quand un jour peut-être, si il s’en montrait digne et assez fort, il commanderait les hommes à la bataille à la place de son père. Ainsi, il fut l’unique à devoir fournir plus que ses compagnons, souffrant d’abord des bizutages sans jamais courber l’échine, ces premières années forgèrent plus qu’un corps solide, s’ajoutait à cela un esprit capable de résister à la pression, mais tout ceci en moins de deux décennies fut récompensés quand il passa kyorl avec l’aval de ses pairs et ne déçu pas quand les premiers raids lui permirent de convaincre que ce choix avait été le bon. C’était une première marche de franchie mais la route s’en trouvait encore longue et dépassant maintenant les sargtlins, il se devait de se montrer meilleur que tout ses semblables, mais plus encore, il devait démontrer qu’il pouvait être plus efficace et doué que son supérieur.
Une vie consacrée à la guerre, des marches à franchir pour obtenir vengeance, laver l’affront et la suprême insulte, offense faite aux siens, à ses ancêtres aujourd’hui morts. Uriz était au centre de ses prières, il n’attendait pas du dieu qu’il lui donne le talent non… Il ne souhaitait que les occasions de dévoiler sa valeur, promettant au divin qu’il ne regretterait pas son choix, et que la guerre dans sa plus belle tenue serait honorée, ne restant pas à de simples boucheries mais en de brillantes démonstrations d’un enfant béni et un jour… Oui, un jour les enfants chouchoutés de Kÿria, celle qui choisit de couvrir de douceur ceux qui ne furent jamais prêt à tout pour la protéger, gouteront l’amertume et le supplieront d’offrir le pardon pour leurs ancêtres, mais il n’y aura point de pitié, car eux n’en ont pas eu une once… Il n’y aura que le carnage et devant les bois souillés, il appellera à lui Kÿria afin qu’elle-même s’excuse d’avoir renié ses enfants les plus dévoués. C’était sans doute folie que d’espérer mettre à genoux une déesse, mais il pouvait bien rêver, il se contentera des enfants favoris à ses pieds, en larmes, quémandant pour la survie, ainsi il toucherait en plein cœur la Mère indigne.
Si la vie du guerrier était des plus remplis, celle du noble, du fils d’un des hommes les plus puissants d’Elda étaient pour le moins mise de côté… Oh, il ne manqua pas de jouir des charmes d’héritières de grandes familles, désireuses de posséder un beau mâle promit à un grand avenir, mais il ne s’engagea dans aucunes histoires sérieuses, il avait le temps pour ça, son père était un exemple comme un autre, se souciant de la fondation d’une famille et d’une descendance qu’une fois le millénaire passé, la carrière passe avant tout… Quand il sera lui-même au sommet, il pourra chercher une compagne digne et amener avec elle une nouvelle génération possédant cette même éducation amenant à des sommets et à un commandement efficace, portant le fruit des expériences, heureuses ou malheureuses, des ancêtres.
Les années passent, l’expérience s’accumule au rythme des raids organisés contre la riche cité de Nisetis, une tâche dans les terres incertaines et stériles que se sont appropriés les drows mais possédant encore assez de richesse exploitable pour ne pas être anéanti, mais l’existence de cette cité n’était tenue que par le bon vouloir des sombres à continuer de simplement régulièrement la piller pour la maintenir dans un climat de peur permanente… Régulièrement, une délégation de Kiran Delth'Moor ou de Leetha Orbb'Tor était escortée à proximité afin d’affaiblir ou de causer des troubles dans la cité… Les humains sont si fragiles, sensible à la maladie et à ces choses qui ne sauraient affecter les fiers et puissants sombres. Le temps s’écoule, des décennies même et une habitude s’installait… La vie peut paraître bien longue quand on est insensible au passage des années, surtout quand les guerres se calment, qu’il n’est plus que quelques harcèlements à la frontière d’Anaëh pour occuper certaines période et qu’aucune campagne d’ampleur n’était à prévoir… Il put parfaire pendant cette tranquillité sa connaissance du culte, ainsi que son intérêt… Si certains se consacraient qu’à certaines divinités, en oubliant certaines autres, lui voulait montrer son respect à toutes, même celle dont il ne trouvait que peu d’intérêt pour lui actuellement, Natha Repalninkiz principalement puisque la descendance était actuellement le cadet de ses priorités, même si il eut du temps à consacrer à la recherche d’une compagne et épouse, l’objectif premier n’était pas atteint, alors bien que continuant de partager parfois sa couche, il n’alla jamais plus loin que quelques nuits sous la bénédiction et en hommage à Isten Okhras'Gaath… Auprès de Tesso Uns'aa Ulnen et de Kiel Elghinn, il put apprendre de nombreuses choses, si ces valeurs étaient naturelles, il n’avait jamais cherché à les développer, il estimait pourtant qu’elle était fondamentale, autant dans la survie dans ce Puy d’Elda, afin que la grandeur de sa famille perdure, qu’à la guerre, où les stratégies pouvaient être élaboré sur ces concepts… Son père n’avait jamais vraiment prit la peine de lui enseigner ces choses là, mais il aida son fils lorsqu’il découvrit l’intérêt, et bientôt les guerres anciennes, pour certaines, prirent d’autres visages, les complots, les petites étapes préliminaires amenant au combat mené apparurent, l’histoire entière en était truffée, même au-delà, chez les ancêtres se prônant si purs, il savait qu’à l’avenir, de tels plans devraient avoir cours… Il ne devait pas demeurer un futur seigneur amenant et guidant ses troupes au combat, il devait être l’artisan, celui qui amène la guerre, l’invitant et la jouant au-delà des champs de batailles, car tout ne se jouait pas une épée à la main, cela il le comprit bien.
Alors que ce second siècle s’avérait commencer dans l’ennui, la vermine inférieure grouillante qui était à la base de toute cette histoire prit la décision de souiller les terres désolées, invitant par cette présence les armées sombres dans un nouvel hommage à Uriz. La première des grandes batailles qu’il mènerait, la Bataille des Cendres, orchestré par le Sénéchal Humain Léandre de Soltariel afin sans doute de se débarrasser d’une menace à la source… Nul ne doute qu’il serait bientôt déçu. Le combat eu lieu dans les Terres Stériles, et ce fut une occasion nouvelle de s’illustrer, et il ne la manqua pas, bien que son nom ne soit pas l’unique à demeurer écrit dans l’histoire de cette affrontement, il partage ce succès entre autre avec un dénommé Alder’Aak, vougier veldruk du corps des sargtlin du cinquième ost. Ce dernier provoquant une brêche dans les lignes ennemies, permettant à l’escadron qui venait quelques instants plus tôt de perdre son veldruk sous une pluie de flèches sous les commandements de Tebirahc de s’engouffrer et briser et décimer les lignes d’archers avant de se retourner, se rassembler et porter assistance aux lignes d’infanteries désormais au contact… Il croisa après cette grande victoire qui avait ôté la vie de dizaine de milliers d’humains, sa nomination au rang de veldruk le second héros de cette bataille… Son parcours était sans doute aussi éclatant que le sien, avec un siècle d’avance, mais après discussion avec son père, il en apprit beaucoup sur son compte et il ne faisait aucun doute qu’un jour il dirigerait une armée, il avait le talent, l’ambition pour cela, un rival intéressant… Non, un futur compagnon qui comme lui siègera un jour au sommet.
La paix s’installa alors pendant près d’un demi-siècle avant qu’une nouvelle idée ait germé dans la tête des dirigeants… Une nouvelle campagne dirigée contre l’ennemi le plus lointain, la nation naine… Le premier ost fut désigné pour briser les lignes humaines d’Oësgard et provoquer une brèche permettant le passage de l’armée sombre, c’est donc seul en avant que les armées dirigés par Ang’afein frappèrent lourdement la capitale de cette baronnie humaine, amenant à un siège de plusieurs jours, permettant l’ouverture et le début véritable de cette campagne. L’ambition est ce qu’elle est, et la guerre savait être utilisée à d’autres fins que celle d’offrir la victoire unique aux drows… Il fallait se débarrasser d’un des Streea Jabuuk, il organisa un assassinat, usant de son influence autant que de son nom pour contrôler quelques assassins de la Dothka… Des rapports furent faits le lendemain, les humains auraient fait un raid nocturne, atteignant la tente de cet officier et parvenant à le tuer avant de se retirer… Quelques hommes de la Dothka seraient également morts sous les coups de cette attaque furtive. On le nomma, au terme de cette bataille, au retour dans la cité sombre, à la place du défunt… Il ne restait qu’une unique marche à franchir, et l’occasion se présenterait un siècle après.
Mais il ne demeura pas inactif pendant ce siècle, il arriva un des évènements majeurs quand on sait ce qu’il est devenu… Alors qu’avec une dizaine d’hommes il partait à la chasse au gros gibier, il tomba sur une créature bien rare, dont il avait déjà entendu parler et qu’il avait prévu de capturer, l’ayant vu chasser plusieurs fois… La wyvern imposante dévorait un amphi-hydrus et les ordres furent donner, pour préparer lances et chaines, les ordres étaient de la capturer quitte à la blesser, non de la tuer… On perça rapidement à l’aide de lances ses ailes, reliées à des chaines tenus par trois hommes chacun, la maintenant au sol, non sans mal mais la bête se débattit, fauchant un premier drow, le broyant dans sa mâchoire… Rapidement, deux autres hommes se glissèrent derrière elle, jetant de nouvelles lances à l’arrière des pattes soutenant la créature et les tirèrent en arrière pour la faire s’écrouler au sol. Chacun des groupes maintenant les ailes firent passer les chaines au dessus de la bête, forçant le repli des ailes et la bloquant dans sa position couchée… Moins de résistance, sa chasse avait déjà demandé bien des efforts on dirait. Approchant de face avec le dernier de ses camarades, il eut un mouvement de recul quand elle frappa et balaya les deux hommes derrière avec sa queue, puis il reprit sa marche en avant lorsqu’elle réagit une nouvelle fois violemment, arquant la tête pour le fixer, elle déglutit et cracha un acide sur les deux drows, un reflexe défensif, l’avant-bras couvrant ses yeux prit les projections dévorant les tissus et la chair en dessous, creusant également de légers sillons sur son front, avant de s’effondrer sous la douleur indescriptible frappant son bras… Son camarade n’eut pas la même chance, le visage directement exposé provoqua sa mort en quelques instants. On planta les chaines retenant le corps dans la terre et rapidement, la gueule de l’animal fut elle-même attachée et plaquée à même le sol. L’immense animal abdiqua, en proie à la fatigue et dès que le sommeil la gagna, la gueule fut maintenue close par une solide chaine de métal et on envoya un des survivants cherché assez d’esclaves pour tirer la créature et la ramener dans le Puy… Jusque dans la cavité dont les Zaurahel étaient uniques propriétaires afin d’y être enfermée et maintenue captive... L’évènement attira l’attention et offrit à l’héritier d’un des plus grands noms d’Elda un nouveau prestige… Jamais sombre n’avait réussi à capturer et ramener vivante une wyvern et l’exploit lui serait attribué, à lui et à ses hommes survivants et à sa demande, aux trois défunts. Il était de ceux qui respectaient les plus valeureux et pour cela, on le respectait d’autant plus. Mais cette capture avait laissé une marque, un avant bras, une main rongée par les acides de la bête devenus difformes, inutilisable pour le combat… Les guérisseurs de renom en Elda réussirent tout juste à lui rendre un usage limité de son membre mais l’un de ses atouts guerriers venait d’être perdu… Mais c’était un prix bien peu élevé pour ce qu’il avait obtenu, une arme et une reconnaissance pour bientôt… Deux travaux découlèrent de cette capture, s’étalant sur plusieurs décennies… La création d’un large tunnel et d’une grotte donnant sur les versants inaccessible du volcan et un service et projet tout particulier adressé à l’un des mages les plus puissants du Puy d’Elda, l’un des deux seuls à savoir les secrets de l’imprégnation… Un nom, un rang suffire à le convaincre de travailler sur une idée ardue de sa conception.
Voila l’œuvre de son père, des enseignements du calcul et de la pensée à long terme… Il ne voyait plus les choses de la même façon, il planifiait parfois sur plus d’un siècle, s’attribuant une nouvelle fois les faveurs d’un père bien fier de son héritage.
Fort de ce succès sur la bête, son géniteur décida pour lui d’une épreuve, un dernier test afin d’éprouver l’enseignement et les capacités, achever ce qui avait été commencé voila près d’un demi-millénaire… Il lui offrit la destruction de la ville de Nisetis, pas un raid, un pillage, non… Il disposerait de l’armée dans sa totalité pour que jamais plus cette offense dans les terres sombres ne puisse se relever, son père ne serait là que pour assister à la bataille, au siège de cette cité qui, depuis trop longtemps déjà, nargue les drows. Le siège dura moins d’une semaine, cette ville n’était pas prête à y faire face, mais Tebirahc souhaitait surtout que rien de plus que des ruines ne demeurent après son passage… Pendant cinq jours, ce sont des milliers de projectiles qui plurent sur la cité, les harcèlements de l’ Ur'thalrss minimisèrent les fuites, contraignant la population à rester et subir alors que les cultes mêlés de Kiran Delth'Moor et de Leetha Orbb'Tor mettait à la demande du chef de guerre la population à mal, une courte épidémie, des insectes dévorant les réserves, parfois même les chairs des blessés agonisant… Par cette bataille, il comptait contenter son père autant que la cruauté à l’égard de ces êtres inférieurs dont les cousins firent s’exiler ses ancêtres. Quand les pierres cessèrent de tomber, la ville comptait déjà des milliers de victimes, il ne restait que de rares bâtiments ayant résisté à l’acharnement des balistaires et quand débuta le sixième jour, l’infanterie avança sur les décombres afin de tuer ceux qui résistèrent encore, pour les autres, l’esclavage serait l’avenir, un cadeau pour le Puy d’Elda de la part des Zaurahel.
Par cette victoire et sa manière, Ang’afein décida de nommer son fils à sa succession et du même coup de se retirer des méandres de la guerre… Après deux millénaires d’existence, il faut laisser la place à une nouvelle génération. Il avait vu, croisé la guerre tant et tant de fois que même lui, l’ardent combattant c’était lassé. Les souverains dignes s’étaient éteint ou bien s’étaient retirés du pouvoir pour laisser la place aux impurs méprisables et assoiffés de pouvoir… Il ne restait plus qu’une héritière de cette sublime famille pour qui il aurait donné sa vie… Ainsi, il ne se plongea pas longtemps dans une paisible retraite, et lorsque la vie l’eut lassé, il se rendit au Temple de Teiweon, désireux d’en finir mais pas de retourner au service des indignes, et offrit son âme à la Déesse dans un sacrifice rituel sur l’autel… Une grande vie quittait ce monde, l’un des plus grands Obok Segner d’Thalack qu’ait connu le Puy, confiant à son héritier une armée et un serment, celui de soutenir la véritable Reine lorsque viendra son envie de reprendre ce qui lui était dû. Dans ses derniers instants, apaisés par sa Reine légitime, il lui confia sa fidélité et celui de son fils… Ainsi elle saurait sur qui compter si d’aventure un besoin s’annoncait. Sa mort, quelques années après l’intronisation de son fils fut l’occasion d’une cérémonie d’une rare intensité.
Pour Tebirahc, c’était un grand jour, l’apogée d’une ascension étalée sur près d’un demi-millénaire, cinq cents longue années de combat pour en venir à cette instant, devant le Roi Tebryn, devant ses pairs, Alder’Aak lui remit l’anneau portant le saphir qui appartenu autrefois à son père, symbole de son nouveau rang et couleur du premier ost. A ce titre s’ajoutait une particule le rendant remarquable dès les premières batailles… Plus d’un demi-siècle après la capture, les magiciens étaient arrivés au terme de sa commande, lui offrant l’instrument d’un pouvoir qui, comme son nom, son sang le rendrait unique… Très vite, il fut appelé Obok Senger d'Thalack wun l'Tagnik'zur, le Haut Seigneur de Guerre au Dragon car des cinq, il était celui qui montait la wyvern et la contrôlait. Les travaux furent terminés également quelques décennies plus tard… Une grotte pour sa monture, donnant sur les Marais et le terrain de chasse que cela suggère, une grotte reliée à sa demeure pour ainsi ne pas forcément passer par la cheminée principale et la Faille… Il était temps de passer au projet suivant, son premier acte.
Les elfes étaient bien entendu sa première cible, plus particulièrement la famille Tiril, dirigeant le Marquisat d’Ardamir… C’était là que prenait racine sa famille, ses ancêtres valeureux ayant un jour choisit de défendre au-dessus de tout principe leurs terres et s’était vu poignardé dans le dos par les frères et sœurs… Ils sauront en temps voulu se souvenir, c’était une certitude… Ne voulant pas risquer la vie de ses hommes dans une mission des plus dangereuses, il recruta des mercenaires, jouissant par la même occasion de l’une d’elle, Tebyrre, peut-être trop bien et il jura de nombreuses fois sur cette maudite Déesse de la Fertilité qui désirait ardemment lui faire regretter ce léger écart, instrument d’une manipulation profonde… Un empoisonnement et il se débarrassa de ce bâtard qui jamais ne vit le jour, le nom des Zaurahel ne saurait être entaché par une telle engeance, mais pas de la mère, il en avait encore besoin.
Cinquante années passèrent, d’innombrables missions de reconnaissances, de recherches des éléments convenant à quelques critères et les voila parti, chargés d’infiltrer la demeure d’un Baron apparenté aux Tiril… Une réussite, la mort d’une famille régnante et un nouveau succès attribué à cette famille, à son seul nom… Mais cette mission apporta également des fruits insoupçonnés, une enfant… La fille du Baron entre ses mains… Il confia une nouvelle mission à Tebyrre, celle de s’en occuper, de l’élever, de la former et pendant qu’elle fuyait sa demeure discrètement, le seigneur fit exécuté dans le plus grand secret ces anciens mercenaires, les offrants en repas à sa wyvern, il devait effacer ses traces et supprimer les possibles indésirables devenus inutiles. Un siècle encore, sans grande activité, que des raids à organiser et bientôt, elle revint à lui, sa chère et fidèle mercenaire, si dévouée, pensant devenir une maîtresse et qui sait, la porteuse de la descendance de Tebirahc… Mais pas l’enfant, pas une trace de la seule chose qui comptait, mais qu’importe, elle lui dirait, elle lui indiquerait où elle était et usant d’attention, de délicates et tendres attentions, il parvint finalement à obtenir la réponse… Un air d’entrainement, parfait… Promettant monts et merveilles, il la conduit à travers la galerie encore toute récente conduisant à l’antre de la bête et là… Se débarrassant du dernier témoin, de la dernière gêne et d’une possible tâche pour sa famille.
Rapidement, Oloryle fut retrouvée et capturée avant d’être amenée dans son bureau où enfin, il la vit, découvrant le visage elfique qui l’écœurait, non pas parce qu’elle était laide, bien qu’elle ne fut pas non plus des plus belles, mais parce qu’elle était elfe, la descendance des chiens. Mais qu’importe l’apparence, elle était l’instrument d’une vengeance patientant depuis des millénaires pour s’accomplir, l’une des part de l’édifice construit par les Zaurahel depuis l’exil. Le mensonge était le moteur de cette nouvelle relation maître-esclave unique en son genre, elle put se considérer comme une élève, la protégée de Tebirahc, elle n’avait qu’à le servir et demeurer avec lui en échange… Il lui apprit de nombreuses choses, la langue elfique, les traditions et la plupart des mœurs, la manière de se comporter, la géographie, tout ce dont elle avait besoin pour être prête à accomplir sa vengeance car oui… Il lui fit cultiver la haine de l’elfe, un désir de les faire payer la trahison qu’elle aurait subit d’après lui, ainsi, à travers elle il ferait du tord, briserait la vermine sylvaine de l’intérieur. Ces enseignements étaient donnés de manière éprouvante, punissant l’échec et une éventuelle fainéantise, jusqu’à provoquer des jeûnes de plusieurs jours… S’il la voulait prête au plus tôt, elle devait faire preuve d’assiduité et d’adaptation. En somme, cette gamine n’avait pas une totale vie d’esclave, il se montrait toujours agréable, sympathique quand elle faisait les efforts, une façon de la garder non pas avec une chaine mais avec un sentiment d’être bien avec lui, elle resterait car elle en avait envie, envie de le servir et de lui obéir, envie d’être avec pour toujours… Ce sentiment devint bien plus que ce qu’il n’aurait pu prévoir, malheureusement, et pendant une leçon d’escrime, elle le lui fit clairement comprendre, ce qui le troubla autant que plu… Une défaite volontaire de son élève et sa main gantée sur sa poitrine, le regard plein d’un désir et d’une passion qu’il connaissait si bien chez les femelles… Elle l’aimait, le désirait comme une drow pouvait le faire, mais s’attachant à d’autres sentiments profond… Un amour hybride. La leçon fut finie sans que rien ne se passe, car rien ne se passerait entre eux, une elfe, une esclave ne saurait capter la véritable attention, mais il lui fallait faire avec ce sentiment, le maintenir tout en se jouant de lui et ne jamais le satisfaire plus que de raison. A cela s’ajoutait la nécessité de lui créer et lui apprendre une première identité, devant des intonations drow, il n’avait guère le choix que d’en faire une esclave entière, jusqu’à la marquer au fer sur l’omoplate, lui faisant accepter ce supplice par l’idée de la nécessité qu’il représentait pour obtenir vengeance… Ainsi parée, le langage et les mœurs, la marque et le mensonge en tête, elle pouvait passer à l’étape suivante de sa préparation. Désormais, se fut elle qui était envoyée en reconnaissance, d’abord sans créer le moindre contact, elle devait observer, parfaire son apprentissage pour être plus tard capable de se mêler à eux pour quelques jours à chaque fois, une mise en condition toujours plus poussée avant de passer aux choses sérieuses. Et ses sentiments continuaient d’évoluer, comme il le pensait, la petite esclave en voulait plus, appréciant l’attention de protecteur qu’il lui offrait sans se plaindre des mauvais traitements parfois infligé… Mais au petit jeu du chat et de la souris, il ne pourrait pas courir éternellement, lui laisser penser que d’être sienne, dans sa couche, n’était pas impossible, sans pour autant aller au bout, c’est pourquoi il décida de satisfaire ses envies, mais pas comme elle le voudrait… Un rendez vous dans la chambre de la demoiselle, dans l’obscurité la plus complète, un bandeau s’ajoutant à cela, un garde de confiance choisit pour lui donner ce qu’elle voulait et une prise sur le fait… C’était un tour diabolique, usant de la culpabilité de son arme en devenir, la soumettant d’avantage et se permettant même une distance par une déception jouée de la voir s’offrir à un autre. Elle tomba dans le piège et plus obéissante que jamais, elle fit tout pour regagner sa confiance, sa tendresse particulière.
Quelques temps passèrent, les missions continuèrent et la tendresse revint, mais pas encore ce qu’elle désirait tellement de lui… Pour combler ce manque, il lui proposa un amant, un homme qui satisferait ses besoins physiques jusqu’au jour où il lui pardonnerait son infidélité. Parfois, pour la rassurer, il dut, malgré le dégout, rester parfois la première année et les regarder, bien que jamais il ne resta jusqu’à la fin de l’acte, il était prêt à ce sacrifice pour obtenir ce qu’il préparait depuis plus d’un siècle, bien qu’il n’en soit pas ravi. Il se lassait néanmoins de ces histoires, au prix d’une conscience et d’une capacité d’initiative, utile à sa mission, il trainait une femelle follement amoureuse de lui, et il devait user de plus en plus de ruse pour ne pas devoir lui donner ce qui lui prendrait dignité et honneur. Un nouveau coup bas fut donc porté, une nouvelle culpabilité mais pas seulement, il devait la recentrer sur son objectif, qu’elle cesse de ne penser qu’à lui… Les interrompant pendant que son garde faisait sa besogne, il resta jusqu’à la fin, échangeant quelques mots avec sa protégée, désormais ce n’était plus pour l’infidélité uniquement, mais un doute sur ses sentiments à elle… Après tout, n’avait elle pas accepté tant de temps un autre que lui dans sa couche ? Elle était brisée, faisant tout pour lui, et même cela était utilisé contre elle… Une absence à l’entrainement, prévisible, et le voila, la recentrant sur sa mission, l’avertissant qu’elle risquait sa vie à être aussi sentimental, mais il montrait son souci de la voir survivre, ainsi, elle comptait pour lui…
Elle l’écouta et pendant quelques années, fit les efforts voulus, ce qui le satisfaisait et l’encouragea à la récompenser… A présent, elle était en droit de l’aider dans sa toilette, participant à ses bains sans pour autant se permettre ce que seule une compagne était autorisée à faire… Une esclave, une servante, elle n’était rien de plus, utile à la demeure de sa mère parfois, mais plus souvent à lui… Constatant toujours ces sentiments qu’elle cachait souvent, mais que son corps trahissait. Un jour pourtant, elle le déçue lourdement, allant par jalousie jusqu’à frapper sa partenaire du soir, riche héritière d’une grande famille, elle réclama la tête de l’esclave qui venait de la gifler, une contrepartie fut trouvé, usant de son influence, quelques délicatesses et la promesse susurrée de faire bientôt passer cette douleur et c’est par le fouet que fut corrigé l’effrontée, ils plurent jusqu’à ce qu’il lui demande dans un murmure, feignant l’autorité, de céder, pour lui… Il ne voulait pas l’abimer, à l’aube d’une mission plus importante encore, il ne voulait pas qu’elle le déteste, le craigne plus que raison pour cet acte déraisonné… Elle l’écouta et rapidement, il put se congédier sa partenaire, rappelant dans un souffle la promesse. Ce jour là, elle obtenu sans doute plus qu’elle n’aurait espéré, conduite dans la salle d’eau, il s’occupa lui-même de ses blessures, les nettoyant d’abord, les couvrant d’un baume au moment de la coucher… Il fut un protecteur véritable et franc, bien que son souci eut été plus loin, il n’eut pas à feindre la douceur et l’attention cette fois là.
Quelques jours plus tard, une lettre rédigée, un nouveau rôle et des vêtements élégants offerts et la voilà à la frontière, prête pour sa première grande mission, l’assassinat d’une personnalité elfique… Aujourd’hui, les semaines, les mois s’écoulent et organisant les batailles de notre temps, il attend le retour et les nouvelles… Les premiers échos des succès de ce nouveau projet…
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| | | Fjama
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| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Mar 27 Déc 2011 - 0:21 | |
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| | | Tebirahc Zaurahel
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| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Sam 31 Mar 2012 - 16:21 | |
| Mise à Jour postée.
La Fiche de Compagnie arrive à part. |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
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| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Lun 2 Avr 2012 - 4:45 | |
| Bon, l'histoire est cohérente (de toute façon, elle l'était déjà avant, sinon elle aurait pas été validé huhu), le rajout des années a été validé avant la rédaction... la rencontre avec les nomades des steppes arides a été modifiée pour cadrer plus au contexte...
Bref, on va dire que c'est validable *bam* |
| | | Maélyne de Lourmel
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| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Mar 21 Juin 2016 - 15:40 | |
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Nom/Prénom : Tebirahc Zaurahel, héritier des Deäl’Honn, parmi les siens, nommé partout ailleurs Ust’Chath, le Premier Feu. Âge : 856 ans Sexe : Masculin Race : Drow Particularité : Il est la Volonté du Père des Batailles, l’un des Héros Drow du 10ème Cycle et dans ses veines coule le sang pur d’une des lignées les plus anciennes, les plus puissantes, respectées et reconnues du Puy d’Elda et des Prima Sanguis.
Alignement : Allégeance à Mogar Métier : Gardien de Calymentar [Uriz/Mogar] Classe d'arme : Corps à corps & Magie Divine
Équipement : Autrefois reflet de son statut, de sa richesse et de son rang, portant l’armure de plates d’une qualité exceptionnelle, il n’en est plus rien de ce personnage apparent, rayonnant presque, conscient de son statut de chef de guerre et de héros de son peuple, aujourd’hui, la discrétion et la simplicité sont devenues plus importantes. Ainsi ne le trouverait-on qu’avec une très modeste cape sombre de coton munie d’une capuche usée, déchirée même par endroit, une chemise brune surmonté d’un gilet, un pantalon et des bottes solides surmonté de fourrure quand vient l’hiver et les neiges. En toutes saisons, ses mains sont couvertes de gants de cuir tout aussi usé. A cela s’ajoute un baudrier muni d’une épaulière, souvent dissimulée par la cape, d’un cuir vulgaire où apparait gravé le serpent des Zaurahel enroulé autour du marteau et du feu de Mogar. A sa taille l’on retrouve suspendu à la ceinture son épée dans son fourreau, ayant perdu sa beauté et sa splendeur, terni par les ans et les intempéries. A cela s’ajoute un poignard simple et son fourreau, deux bourses, l’une contenant des écus et des souverains, une autre contenant quelques pierres précieuses, une gourde d’eau, une sacoche contenant une maigre ration. Attaché dans son dos grâce au baudrier, on retrouve le marteau à une main qu’il a récupéré dans la Première Cité qui aurait appartenu, selon lui, à Mogar lui-même, du temps où il trôna sur cette antique cité.
Enfin, il possède deux rubis qu’il cache dans une poche dissimulée dans une bourse Les rubis contiennent les Esprits Gardiens qui défendaient autrefois le trône de la Première Cité.
Description physique : Dans ses traits physiques, Tebirahc diffère très peu des autres guerriers aussi rôdé que lui… Il est grand, mesurant près de deux mètres, musclé sans surplus d’aucune sorte, sans l’être autant que les colosses tout en puissance. Pour les siens, il serait plutôt un beau mâle, quoique l’attrait principal fût sans doute son nom et son rang, le pouvoir qu’il possède, l’influence qu’il peut exercer.
Au-delà de ces généralités, son avant-bras et sa main gauche, le plus souvent gantés et bandés soigneusement son en bonne partie dévoré par l’acide, blessure résultant de l’affrontement et de la capture de Tagnik’zur. Ça et là, les chairs à vif et même les os… Et pourtant, grâce à la magie, elle est encore utilisable quoiqu’amoindrie à l’usage. Ca et là, d’autres blessures, des cicatrices vieilles de plusieurs siècles issus des combats autant que des entrainements.
Enfin, son visage possède des traits fins mais durs révélant le plus souvent une assurance, mais plus la malveillance d’autan, ses yeux carmin sont également couverts d’un léger voile dorée depuis son « Illumination » où il devint aveugle. Depuis sa confrontation avec le Vaisseau de Tari, en plus des blessures au ventre, où pénétrèrent des piques de glace, dont il stoppa les hémorragies par le feu, il possède surtout une tâche un peu plus sombre que sa peau au cou, semblant dessiner une main, et sur cette zone ainsi qu’autour, une totale perte de sensibilité.
Description mentale : Il est le fruit du désir légitime d’un père désireux de posséder un fils digne de lui, digne d’un nom inscrit dans l’histoire et la légende de son peuple, digne de valeurs et d’une connaissance oubliée ou rejetée par ses semblables. Il possède un important savoir sur bien des sujets, sur son peuple aussi bien que sur celui d’Anaëh dont il maîtrise aussi bien la langue qu’aucun d’entre eux ainsi que sur les Nisetiens, bien qu’il n’eut pas l’occasion de connaître ce qu’il considère comme l’âge d’or de cette civilisation. Si pendant des siècles il s’intéressa fort peu à l’humanité, depuis son Illumination, il y porte un certain intérêt, à dessein, si bien qu’il apprend même leur langue.
Il possède une ambition, ainsi qu’une volonté pour atteindre ses objectifs qui ne possède aucune limite, si bien qu’un temps même, il aspira à frapper les elfes jusqu’à même faire trembler la Déesse Mère, convaincu qu’à force de faire couler le sang de ses enfants dans son jardin, elle viendrait même le supplier de cesser. Malgré cela, à l’instar de ses pères, il prône la récompense du mérite et de l’effort et la punition des choix de facilités telles que le meurtre, principes instaurés lors de la naissance même du Premier Ost. Ainsi ne reconnut-il que par prudence et respect des fondations même de son ost, nombres de rois et reines ayant obtenu le trône en préférant le poignard ou la fiole à l’épée, ayant choisit de frapper le dos plutôt que de faire face, sans leur prêter une réelle légitimité.
Depuis qu’il est devenu Vaisseau du Père des Batailles, certaines choses ont changé. Sa répugnance à côtoyer des humains, ou toute autre race, ayant laissé la place à la nécessité d’une telle collaboration afin de parvenir à ses fins et promouvoir l’Œuvre du Divin. Il est également très fier, tant de son héritage que de son propre parcours, si bien qu’il se présenterait lui-même comme l’un des Héros de la race sombre, sans qu’on y trouve la moindre trace d’arrogance, puisqu’un tel titre a été obtenu au prix de grands et longs efforts. Très fier aussi, il l’est aussi de son statut de Prima Sanguis, si bien qu’à contrario de la plupart des drows, il est peu enclin au viol durant les mises à sac, ou même d’une esclave d’une autre race, trouvant réducteur le seul fait de pouvoir même désirer le corps d’une race qu’il considère inférieur. Il ne s’abaisserait pas même à s’accoupler avec une putain, fusse-t-elle drow, au nom du sang pur, préférant n’amener à sa couche que les femmes des hautes sphères, et ne désire de descendance que d’une lignée pure, si bien qu’il éliminerait toute possible malencontreuse grossesse avant son terme.
Histoire : Héritier des Héros Antiques de la famille Zaurahel, Porteur du Sang Pur des Prima Sanguis, véritables et légitimes descendance des Protecteurs d’antan qui furent trahis par leurs frères et sœurs, par leur Mère, Héros du Dixième Cycle et désormais Elu et Volonté du Divin Père des Batailles. Il est né voila bien des siècles, le 39ème jour de Bàrkios de l’an 150 du Dixième Cycle, de la passion charnelle et de l’alliance de l’Obok Senger d’Thalack Ang’afae Zaurahel et de la prêtresse d’Uriz Ildar Ivilth, sous le regard du Père des Batailles auquel, à l’instar de chacun des membres de sa famille, il vouerait sa vie entière.
Les premières années de sa vie furent pour ainsi dire banales, et bien que très tôt préparé à la concurrence qui caractériserait la plupart de ses relations avec les autres familles Prima Sanguis, il fut tout de même préserver des rixes sanglantes et ne fut jamais directement menacé par l’acier d’une lame. Son éducation débuta au plus tôt, et au contraire de la majorité des sombres qui se limite aux connaissances nécessaire à leur avenir, à la carrière à laquelle ils aspirent, son père veilla à lui transmettre un savoir bien étendu. Touchant à des domaines comme le langage, l’écriture, l’histoire et aux traditions et la religion, tant celle des drows que celle de ses ancêtres elfique sous sa forme ancienne, parfois récente, ainsi que nisétienne. A cela s’ajouta très vite des entrainements physiques ainsi qu’aux armes durant lesquels son père le poussait à toujours donner le meilleur afin de le mettre dans une excellente disposition quand viendra l’heure d’arpenter la Voie du Guerrier. Il lui fit, pendant ces leçons, travailler son esprit, afin de le rendre vif, lui inculquant un savoir faire pour diriger et commander, pour conduire les hommes à la guerre et élaborer les stratégies qui le mènerait un jour à la victoire, s’appuyant sur les récits passés de ses ancêtres.
Cela prit du temps, mais à l’instar des elfes, Ang’afae jouissait de cette volonté de perfection, non d’empressement. Et tandis qu’on voyait de nombreux sombres prendre les armes à peine considéré adulte, Tebirahc n’intégra le Premier Ost de son père qu’une fois le second siècle passé.
Il n’eut aucun cadeau, partant du plus bas de l’échelle, mêlé aux guerriers, il lui fallait apprendre durement à connaître ses hommes, à gagner leur respect et plus tard leur obéissance. Ses ancêtres avaient écrit leur histoire autant avec de la sueur qu’avec du sang, et c’est sur le principe, non de la naissance ou du poignard, mais du mérite qu’était bâti l’Ost des Zaurahel. Il intégra bien vite l’Ur’thalrss et fut promu, non sans mal, subissant les railleries et devant se tailler une place parmi des hommes qui ne cessaient de le tester, malgré son nom. Une rumeur disait alors que c’était l’Obok Senger lui-même qui avait ordonné un tel comportement de la part des soldats, désireux d’exiger de son fils le plus d’effort, davantage qu’aux autres, car ainsi, sa grandeur n’en serait que plus glorieuse car obtenue dans l’adversité.
C’est à l’âge de 345 ans qu’il inscrivit pour la première fois son nom dans l’histoire drow, que débuta réellement la gloire de l’un des héros de guerre du Dixième Cycle. La guerre alors avait amené les Sombres jusqu’aux îles alors vierges de Nelen, et à la confrontation avec les humains de la Péninsule. Après que le Puy eut essuyé une cuisante défaite maritime – qui marqua tant que les drows renoncèrent dès lors à se battre à nouveau sur les mers. Le Sénéchal Léandre de Soltariel poussa son avantage et progressa jusque dans les Terres Stériles avec quarante mille hommes. Le Puy envoya alors vingt-cinq mille guerriers à sa rencontre et se déroula la bataille connu sous le nom de Bataille des Cendres. Durant cette bataille, son veldruk périt et il prit l’initiative de commander les hommes et profitant d’une percée créée par celui qui deviendrait son Frère, Alder’Aak Dolérian, il conduit ses cavaliers derrière les lignes et décima les archers humains. La bataille se conclut par la victoire des sombres et la mort de dizaines de milliers d’ennemis offert à la gloire d’Uriz. Tebirahc fut reconnu comme l’un des grands artisans, avec Alder’Aak, de cette victoire et fut promu veldruk.
Pendant un demi-siècle, la situation fut calme et les Osts refirent leurs effectifs en vue d’une campagne prochaine déjà à l’esprit des dirigeants. Ces derniers portaient leurs regards loin au Nord-Ouest, vers les Montagnes Naines. La férocité et la culture guerrière des nains n’échappaient pas à la connaissance des sombres, affronter un tel ennemi serait à la fois un test autant qu’un spectacle offert aux dieux. Le Premier Ost eut comme mission de faire une percée à travers la baronnie humaine d’Oesgard afin d’ouvrir la voie aux autres osts et de maintenir la brèche ouverte. C’est ainsi que les armées des Zaurahel frappèrent lourdement les forteresses et la principale cité de ce domaine afin de permettre la campagne contre les nains. Durant ces évènements, Tebirahc fit une unique entorse aux règles inculquées par son père et organisa l’assassinat d’un Streea Jabbuk quand il apprit les intentions malveillantes qu’il nourrissait à l’encontre de son père. Il usa de son influence et de son nom afin d’utilise le talent de la Doth’ka pour l’empêcher de nuire. Au retour d’Oesgard, il monta une nouvelle marche, remplaçant le défunt auprès de son père.
Dès lors, il devint totalement indépendant de son père, décidant de tracer sa propre voie, bien que s’entrainant encore aux armes avec lui. Au-delà de ses responsabilités de Streea Jabbuk, naquit durant cette nouvelle période un projet fou mais qui, conclut d’un succès, offrirait à Tebirahc une fierté et ce qui devint plus tard son symbole. Il l’avait vu lors d’une chasse organisée dans les Marais, si imposant, si majestueux dans les cieux, si redoutable lorsqu’il s’abattit sur sa proie. Dès lors, il consacra une partie de son temps à étudier l’animal jusqu’au jour où il conduisit une dizaine de ses hommes à la chasse. Ils le trouvèrent tandis qu’il dévorait un amphi-hydrus qu’il venait de tuer… Une Wyvern. Un superbe mâle adulte. On prépara des lances munies de chaines qu’ils lancèrent rapidement et par surprise afin de percer les ailes et maintenir la créature au sol. Trois hommes tirèrent sur les chaines afin d’essayer d’immobiliser la bête, mais celle-ci se débattit avec force, fauchant un premier drow avant de le saisir entre ses mâchoires et de le broyer. Aussitôt, deux hommes se glissèrent derrière et jetèrent leurs lances dans les pattes arrières avant de tirer, faisant chuter la bête. Les groupes lancèrent s’échangèrent les chaines en les faisant passer par-dessus la tête, contraignant les ailes au repli et bloquant la créature au sol. Tebirahc choisit ce moment pour avancer avec le dernier de ses hommes, allant vers la gueule de la bête, mais celle-ci eut un nouveau geste de révolte, balayant de sa queue les deux hommes derrière elle. Et, dans un dernier réflexe, la wyvern arqua la gueule et cracha un puissant acide, si Tebirahc eu le reflexe de protéger son visage avec son bras, il n’en fut pas de même pour le second drow qui mourut sur le coup, l’acide rongeant son visage. Tebirahc lui vit son avant bras et sa main gauche dévorée, l’acide laissant également quelques sillons sur son front, et sous la douleur, il s’évanouit.
La créature fut attachée jusqu’à l’épuisement, et lorsqu’elle s’écroula de fatigue, on la ramena au Puy d’Elda. La chose fut un évènement, la victoire du Streea Jabbuk sur le plus puissant seigneur des cieux connus des environs. Mais il avait d’autres projets pour elle que ce seul succès. Usant de son influence autant que puisant dans la fortune familiale, il commanda à un maître-façonneur une création unique et originale, un sort qui lui permettrait de contrôler la bête, et les gemmes qui permettraient de transmettre ses ordres même distant de sa future monture. Aux meilleurs artisans, il passa également la commande d’une armure pour la wyvern, ainsi qu’un aménagement d’une grotte et un accès à cette dernière afin d’en faire la « demeure » de son compagnon. Quant à sa blessure, les guérisseurs usèrent de leurs magies pour réparer ses muscles, lui permettant de continuer d’user de son membre, quoique celui-ci porte encore la marque, ne possède plus la force ni l’habilité d’avant la brûlure.
Deux siècles s’écoulèrent avant que son père ne lui offre une dernière épreuve, un dernier test. Il lui offrit la destruction de Nisétis, qui, depuis des siècles, avait perdu la grandeur qui en avait fait un ennemi tant apprécié de ses ancêtres. Il disposerait de tout le Premier Ost pour rayer définitivement l’offense fait à ce grand peuple qui perdure depuis trop longtemps. Le siège dura une semaine, car la volonté du Streaa Jabbuk n’était pas d’en finir vite mais bel et bien de faire souffrir ce peuple. Aussi demanda-t-il les services des cultes de Kiran et Leetha, la Maladie et les Nuisances. Ainsi, durant une semaine, à l’incessante pluie de projectiles se joignait des épidémies touchant la population, des rats envahirent la ville, propageant plus facilement encore la maladie, dévorant ou infectant les réserves d’eau et de nourritures. La cavalerie, quant à elle, avait l’ordre d’abattre tout fuyard qui quitterait la cité. C’était la manière qu’il avait choisit pour mettre fin, dans une lente et violente agonie, à une civilisation. Au dixième jour, l’armée entra dans la ville, massacrant une partie des survivants, capturant les autres pour en faire des esclaves au Puy, et la cité fut pillée avant d’être abandonné, en ruines, et laissé à l’usure du temps et des vents.
Le succès était total, et si la victoire était évidente et facile, c’est la manière qu’on apprécia, et son père félicita son fils, reconnaissant là le digne fruit de son éducation, un digne Zaurahel. Quelques semaines à peine après son retour, son père le nomma comme son successeur et Alder’Aak lui remit le Saphir. Ainsi devint-il le quatrième Obok Senger d’Thalack du Premier Ost, et c’est dès ce moment qu’il monta Tagnik’zur, le dragon, sa Wyvern.
Quelques années passèrent avant que la retraite d’Ang’afae ne se termine, ce dernier estimant son œuvre achevé, son héritage entre de bonnes mains, et ne voulant plus combattre, après plus de deux millénaires l’épée à la main, son fils et lui se rendirent au Temple de Teiweon où il offrit en sacrifice son âme à la Déesse et rejoigne ses ancêtres. La mort de l’un des grands héros du peuple sombre fut l’occasion d’importantes festivités où l’on fit hommage aux innombrables victoires qu’il offrit à Elda.
Le deuil fait, sa monture maîtrisée et le saphir obtenu, Tebirahc devait trouver un nouveau projet, un nouvel objectif.
Son regard se porta alors vers Anaëh, et plus particulièrement les Tiril, dirigeant le Domaine d’Ardamir. Recrutant des mercenaires afin de préserver ses hommes d’un assaut qui se ferait profondément dans les bois, et jouit des charmes de l’une d’elle, dénommée Tebyrre, et ce trop bien d’ailleurs, si bien qu’il jura à l’encontre de la Déesse de la Fertilité. Usant d’un léger poison qu’on lui conseilla, il se débarrassa de l’enfant avant que celui-ci ne naisse, s’évitant le souci que poserait un bâtard pour une lignée aussi noble que les Zaurahel. Un demi siècle durant, il ordonna des missions, tant de reconnaissance que de recherche d’informations diverses, préalable obligatoire pour réussir un tel coup. Puis il y eut l’infiltration et le massacre d’une famille, mais aussi un fruit inattendu, une enfant à peine née, Oloryle. Il chargea Tebyrre de s’en occuper, de lui apprendre la langue des drows et de la former, et ce, dans le plus grand secret, et fit disparaitre dans l’estomac de sa Wyvern les autres mercenaires qui avaient survécu, ne voulant laisser aucune trace. Un siècle s’écoula durant lequel il organisa de nombreux raids et finalement, la drow revint à lui, plein de rêves et d’espoirs d’une promotion sociale par le biais d’une union charnelle avec le Zaurahel, et il lui offrit des mots, promettant monts et merveilles en échange de la réponse à sa question : Où se trouvait l’enfant. Quand il finit par l’obtenir, il l’amena elle aussi à Tagnik’zur et la fit mourir, effaçant la dernière trace tant de son écart que de ses projets. Il envoya chercher la jeune Oloryle et reprit en main son éducation. Des années passèrent durant lesquelles il fit naître en elle une haine profonde des elfes, étendit sa connaissance, lui donna des missions, la voulant tant espionne qu’assassin pouvant frapper jusqu’au cœur d’Anaëh, du moins, ce fut là son ambition. Et si l’elfe eut des sentiments pour lui, il n’en fit qu’un instrument à sa coopération sans jamais lui offrir satisfaction.
Si le pouvoir changea de nombreuses fois de mains et de formes, tantôt un Roi, tantôt un Triumvirat, il demeura à sa tâche, ignorant ces luttes dans lesquelles aucunes lignées Prima Sanguis n’agissaient. A la veille du nouveau cycle, les Premier, Troisième, Quatrième et Cinquième Ost marchèrent vers Yutar avec l’intention d’écraser le Fort Ellyrion, et durant la dernière nuit du millénaire, ils assiégèrent la forteresse elfique, en large surnombre. Aux premières lueurs du jour, tandis qu’il surplombait le champ de bataille, son esprit s’égara jusqu’à trouver le Père des Batailles, Dieu de la Guerre, Mogar. Et, contemplant son Feu, il devint son Gardien, sa Volonté parmi les mortels. Et à peine remit, il quitta la bataille avant son terme afin de se rendre dans les Montagnes Naines, le plus au nord, dans les ruines de l’antique et légendaire Première Cité. Là, durant le Voile exceptionnel qui dura un mois, son corps fut occupé par Mogar lui-même tandis que sa Colère s’abattait sur les nains, poussant ces derniers à se massacrer, détruisant Kirgan et provoquant l’invasion du Nord par les gobelins. Quand enfin il retrouva son corps, il regagna le Puy d’Elda accompagné d’Haeldra, partit Obok Senger d’Thalack, il revint Gardien d’Uriz, renonçant à son précédent titre, avec regret car c’était là l’héritage des Zaurahel. Il s’évertua dès lors à se rapprocher des Haut Prêtres et du Pouvoir Religieux.
Au cours de ce nouveau séjour, il retrouva dans la demeure du précédent Gardien l’Artefact Divin, le Rubis, fragment du présent qu’aurait offert Tari à son amant, afin qu’il puisse pénétrer dans son royaume. Au cours d’une séance de méditation, où il voulut tester le véritable pouvoir de l’Artefact, avec le désir d’y trouver son père, ne sachant pas si les esprits offerts à Teiweon s’y retrouvaient tout de même, doutant alors du véritable statut divin des Dieux Sombres, en comparaison des Cinq. Dans le Royaume d’en-dessous-les-flots, il fit la connaissance de la Gardienne de Tari, Katalina. Ce premier face à face fut l’occasion des premiers échanges, alors déjà tendu entre deux visions très différentes, entre deux volontés, peut-être aussi forte l’une que l’autre. Là n’étaient que les prémices de nouvelles confrontations.
Plus d’un mois passa avant qu’il ne prenne une décision qui allait changer radicalement l’ordre des choses ainsi que la vie dans le Puy d’Elda. Jugeant assoupi le souverain des drows, Brylyan Naerth, il alla à sa rencontre, l’intention ferme et déclarée de le mettre face à la sentence du Père. Ils s’affrontèrent dans la salle du trône, de longues minutes durant, jusqu’à ce qu’il prenne finalement l’avantage et n’achève le Roi Sombre. Devant les gardes, il offrit tout de même l’honneur à Brylyan, le déclarant digne qu’on se souvienne de lui, et le tua. Il fit parvenir un message, incitant tous prétendants à la succession à tenter leur chance, ne réclamant pas ce trône qu’il aurait pu aisément obtenir. Et disparu à peine deux jours après, suite à une visite demeurée secrète dans le temple de Tesso. Depuis, il n’est plus réapparu au Puy, quoiqu’on murmura sa venue, plusieurs mois plus tard et constata la disparition de la fille des deux précédents Gardiens suite à cela.
Sous des traits d’hybride, il parti vers l’Ouest, nourrissant deux objectifs. Le premier était de trouver le Haut Prêtre Nain de Mogar, afin d’ordonner la construction d’un nouveau Grand Temple consacré au Père des Batailles après la destruction de celui de Kirgan, dont il alla chercher les Esprits Gardiens intacts pour protéger le futur édifice. Le second était d’obtenir autant de renseignement que possible sur la Gardienne de Tari, et les premiers indices, il les obtint de la bouche de Fjama à leur rencontre dans les terres vaaniennes.
Des mois passèrent, et les deux Gardiens se croisèrent à nouveau. Le Vaisseau de Tari demanda au Premier Feu à pouvoir obtenir tant la dépouille de la précédente Gardienne que la fille née de ses rapports avec son propre prédécesseur. De la Gardienne, il offrit les cendres, et donna la fille, en échange, il obtenu, à sa demande, un chargement d’armes et d’armures de la Péninsule.
Quand ce stock fut caché, il se retira une année entière dans les montagnes naines, sur le trône de la Première Cité, dans laquelle il médita et prit la pleine mesure de ses pouvoirs. Il alla visiter le Royaume de Tari de nombreuses fois, y demeurant parfois des jours entiers, recherchant toujours l’Oracle Elda Men’Arohel. Il médita même dans l’autre monde, près d’elle. La plus souvent néanmoins, il lui fallait déjouer les embûches, parcourir des distances folles dans les labyrinthes que la Gardienne semblait vouloir mettre entre lui et ses objectifs. A cet acharnement, il répondit par le sien à vouloir réussir, sans offrir jamais de manifestation violente, tout cela, il le gardait pour plus tard. Cela dura un an, et il tenu à aller au bout de cette résolution, malgré les conditions épouvantables.
Après cela, il décida de se mettre aux préparatifs de ses futures interactions avec le monde des hommes. Pour cela, il alla d’abord trouver un prêtre d’Othar en Ithri’Vaan. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Frère Harold. Ce dernier entoura bien vite le duo d’une petite garde de cinq Frères de Bataille, et si Tebirahc n’en voyait pas tout de suite l’intérêt, il estima que cela serait une bonne escorte pour le prêtre et un bon début de troupe. Avec le Frère Harold, il entreprit d’apprendre la langue de la péninsule.
Un peu plus d’un mois après leur rencontre, le Prêtre et le Gardien entreprirent d’aller trouver l’une des tribus nomades zurthanes, le drow ayant émis la volonté d’obtenir des guerriers qui lui seront fidèle et le suivront par foi, non par appât du gain comme le ferait des mercenaires. Quand ils finirent, à force de recherche, à en trouver une, Tebirahc demanda au Prêtre et aux frères de bataille de demeurer en arrière, et seul, il devint feu, et fit pleuvoir une pluie de feu autour du camp, après avoir fait s’assombrir le ciel, pour la mise en scène, il se mêla à la pluie et descendit jusqu’au cœur du campement alors affolé. Il reprit ses traits et la pluie de feu cessa.
Alors, il s’adressa aux hommes et femmes déjà subjugués, et se présenta comme Ust’Chath, le Premier Feu, Réincarnation du Premier Dieu-Dragon qui naquit des entrailles même du Dieu de Guerre et de Feu. Ainsi s’achevait sa première visite, et il repartit tout aussi rapidement que sa venue.
Quelques jours plus tard, il réapparut, et devant une foule assemblée, il commença à conter une histoire, chaque visite distante de quelques jours était courte, et chacune d’elle apportait un fragment d’une histoire de Dieux-Dragons qui s’affrontèrent, enfantèrent et bravèrent les Dieux Sombres. Puis se fut l’histoire d’un peuple qui louait la vertu et la puissance de ces Dieux-Dragons, de puissants guerriers et de formidables mages qui malgré tout furent défait. Parfois, ce n’était pas une histoire qu’il apportait, mais une nouvelle, tantôt, c’était un groupe de drows approchant, tantôt, c’était des conseils sur les zones où chasser et où trouver du gibier. Mais toujours demeurait-il sous l’apparence d’un feu. Un jour, il apparut durant un conflit qui opposait la tribu à une rivale, et il fit s’abattre ses flammes sur les ennemis et permit la victoire.
Ainsi finit-il par convaincre et par gagner la dévotion de ces hommes et femmes, et lorsque se fut fait, il parla de l’avenir, de la prospérité de la tribu. Il leur raconta qu’il les avait choisit, et proposa qu’en échange de guerriers pour le servir, il offrirait protection et bienfait à leurs familles. Il ne réapparut alors qu’une semaine plus tard, après leur avoir laissé le temps de réfléchir, et à son retour, il fit entrer en scène les prêtres et les frères de bataille et présenta Harold comme son représentant sur le plan des mortels et exigea qu’on le suive comme on le suivrait lui.
Ainsi gagna t-il sept dizaines de cavaliers dont la fidélité serait sans faille, car naissant non dans l’appât du gain et de l’or mais dans la foi et les divines croyances. Avec l’aide des frères de bataille et du prêtre, devenu dès lors serviteurs du Premier Feu, il renforça leur formation martiale afin de les préparer à des batailles autrement plus délicate que de simples pillages sur des villages dépourvues de défense.
A l’orée de la sixième année, il laissa la troupe à la charge de Harold et se retira, une affaire importante à régler. Ainsi partit-il seul vers l’Ouest et vers Meca.
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| | | Tebirahc Zaurahel
Ancien
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| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Mar 21 Juin 2016 - 21:02 | |
| *vient de capter qu'il avait fait n'importe quoi*
Finiiii ! |
| | | Guzandrakka
Ancien
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| Sujet: Re: Tebirahc Zaurahel - Obok Senger du Premier Ost Jeu 23 Juin 2016 - 18:28 | |
| Pour la forme, schtampefl ! - Code:
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[Métier] : Obok Senger d'Thalack d'l'Trelao Chath, Feu d’Uriz
[Sexe] : Masculin
[Classe d'armes] : Corps à Corps
[Alignement] : Loyal Mauvais Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet. |
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