Le début d'un doux printemps...

Un jour d’hiver…
La forêt d’Aduram, si bruyante, et si éclatante de vie bercée par le chant des Lòmelondi (Rossignol) en été, aurait pu paraître désertée dans la blancheur éclatante de ce matin de printemps ; pour un novice qui ne sait pas l’écouter tout du moins. La neige était encore présente et seul le bruissement des feuillages au travers du vent était source de bruit.
Mais il suffisait de se poser quelques secondes, de tendre un peu l’oreille, pour sentir la vie grouillante à ses pieds. On aurait pu suivre avec précision le chant de l’eau qui traverse la terre, pour suivre le chemin des racines des arbres jusqu’au plus profond de leur cœur. On aurait dit des battements de cœur mais le son de suçion qui se dégageait des arbres rappelaient et brisaient le charme.
Aïris, assise près d’un grand arbre dont le nom lui était inconnu, était de ceux qui savait entendre :
Pas un bruit, quelques grattements, là une furtive galopade, un léger bruissement d’ailes, ici quelques bruits de mastication, un souffle de naseaux. Puis, un formidable saut, suivi de grognement ; Une poursuite si rapide, quelle ne dure pas plus de 1 minutes. Enfin, l’odeur du sang d’une bête fraichement éventrée.
Aïris se leva, et marcha dans la direction que lui indiquait son nez.
-Je m’ennuie…

« Ce cerf est délicieux »

-Hum… s’aurais été plus drôle avec un elf…

« … »

-Nàmo… tu va devenir la plus énorme de tous les félins si tu continue ainsi. Sa doit être la huitième bestiole que tu égorge !

« Je n’aime pas le gaspillage. Dit-elle avec un regard rieur.
Et puis toi aussi tu t’est amusée tout à leur…»

-Mouai c’était juste un loup-garou. Pas de quoi fouetter un chat.

La neige si pure avait en partie fondu sous la chaleur du sang et de mignons chrisenthèmes se révélait sous le cadavre. En regardant Nàmo, Aïris sentie une bouffée de tendresse l’envahir. Elle était si mignonne quand elle déchiquetait quelque chose, encore plus quand c’était un être vivant. Ce qui façinait le plus Aïris, c’était se regard d’innocente qu’elle prenait à chaque fin de ses repas : Ces yeux souvraient en grands tels ceux d’un petit chaton, alors que le sang dégoulinait de ces babines qu’elle léchait goulument.
Le vent commençait à se lever. Ce soir, les gros nuages à l’horizon atteigneraient la forêt et la neige souillée serait à nouveau recouverte de son doux manteau blanc.

-Ce vent va nous ramener tous les charognard de la forêt avec l’odeur de sang que tu te trimballe. On ferait mieux de bouger un peu. Histoire que si quelque chose se ramène, on puisse le prendre par surprise et pas l’inverse.

« Je n’aime pas laisser un repas…mais si c’est pour jouer un peu, sa vaut le coup » dit Nàmo avec un éclair d’excitation dans les yeux.

Décidément, il n’y avait qu’elle pour comprendre Aïris : l'impatience de la drow était tel que son corps en tremblait. Elle aussi voulait du sang; un orc serait le bienvenu pour se défouler.
Un vent chaud soufflait et une douce pluie commençait commençaient à tomber ; Parfait pour cacher son odeur. Tapie dans l’ombre, Aïris sentaient les vibrations de pas de quelque chose s’approcher dans leur direction. Prête à bondir, elle espérait de tout son cœur que la chose qui s’approchait n’était pas une bestiole de sous-classe, type humain où lapin.

Le temps était lourd. D'une seconde à l'autre, l'orage s'abattrait sur la forêt d'Aduram, ainsi que le sang d’une nouvelle victime… Toute forme de vie s'était tue, même le murmure du vent semblait un cri face au calme régnant. Les mouches et autres charognards nécrophages n'osaient approcher la carcasse encore chaude et ruisselante de sang.

Le silence venait de s'installer sur la scène. Un silence bien trop inquiétant. La demoiselle et son animal étaient aux aguets et en règle générale, ils avaient raison de l'être. Il arrivait. Non loin du petit sentier se situait le campement de l'Ost Drow qui s'apprêtait à rompre Oësgard du reste du monde selon quelques murmures bien audacieux. La vengeance qui se préparait n'avait pas le droit d'être menacée, en aucun cas. Il était crucial pour leur honneur de se venger d'Alonna. Ainsi, les quelques kilomètres aux alentours devaient être contrôlés avec sérieux et attention. Ce sentier, ce jour-là... C'était le Barra de la Dothka en personne qui le patrouillait. De quoi prouver et démontrer l'importance des faits présents. Aïris Isildùr et Nàmo allaient rencontrer un autre chasseur. Si elles décidaient de le prendre en chasse, cette exalte serait telle qu'elles s'en souviendraient longtemps encore. A condition qu'elles sortent la tête haute d'une confrontation insoupçonnée, bien évidemment. La Dothka n'avait qu'une seule règle : Éliminer tout ce qui ne s'apparentait pas à un Drow. Si ce dernier n'était pas originaire du Puy d'Elda... Libre à l'officier présent de choisir leur destin.

L'odeur de sang avait attiré le nez du Barra de la Dothka. Ce n'était rien de très fort pour ses narines mais après des siècles de chasses et de traques, il savait reconnaître l'odeur de celui qui émanait le sang. Entre autre... Il se dirigeait vers au moins une personne qui venait de se battre très probablement. Ainsi, son déplacement fut encore un peu plus furtif que d'habitude et on entendit plus rien. Même le vent sembla s'arrêter de souffler à cet instant précis et deux yeux d'argents guettaient les deux créatures depuis plusieurs décors. Dans l'ombre, il ne cessait de se déplacer pour mieux se rapprocher jusqu'à... reconnaître une Drow et un félin. Hum... Qui étaient-ils ? Il n'avait probablement jamais eu l'honneur de rencontrer la belle et son animal. Pensif, il ferma les yeux un court instant. Il devait se montrer sans alerter les réactions bestiales et dangereuses de Nàmo. De ce fait, c'est par derrière que Nym Vrinn se dévoila à la vue des deux femelles. A distance et par derrière.

Hum... Besoin d'un renseignement ?

Dit-il, d'un ton ironique alors qu'il avait très bien compris que la demoiselle et son familier chassaient. Ses lames étaient prêtes à être dégainer en cas de besoin et s'il était bien accueillit, il ne ferait pas un tel geste. Il n'y avait plus que très peu de chances qu'un combat s'engage à cause de son initiative. Le reste dépendait de la Noble Drow. Carrure imposante, cheveux et yeux en argents... Et surtout, une lyre accrochée à sa ceinture. L'Unique, en somme... Celle qui venait sûrement du Puy d'Elda et dont ses connaissances de Noble devaient être poussées ferait-elle le lien avec le célèbre Barra de la Dothka ?

Un jour de printemps…


Un silence glaçiale et morne émanait de la forêt. La beauté majestueuse des arbres aurait pu donner l’impression qu’il résultait de la quiétude de ses habitants; se qui était aussi éroner que de penser que les êtres qui l’habitait étaient sans nul doute, généreux, gentil et pacifique…

Combien d’âmes s’étaient telles ainsi bernées ? Sans scepticisme, surement un bon nombre et certainement la moitié dévorée par Nàmo…

Cette forêt n’ébergait cependant pas des êtres très dangereux, ceux-ci étant plutôt de bonne grosse brute démunie d’une parcelle d’intelligence assée conséquente. Ainsi, quelle ne fut pas la surprise d’Aïris quand elle se rendit compte que l’être qui les approchait marchait d’une démarche discrète et imperceptible à l’oreille humaine. Cette chose se déplaçait si furtivement que même des oreilles aussi exercées que celles d’Aïris, se perdaient dans le flot tumultuant des sons de la forêt. L’être était tout proche ; Aïris entendait ses pas. Mais elle n’arrivait pas à dire avec discernement où était sa position. Ceux-ci étaients trop « fin » et malgré le calme régnant, la forêt semblait être un vacarme de minuscules grattements et mouvements face aux pas de l’être.

Surement n’était il pas une simple créature de la forêt, car il semblait agir avec discernement, mesurant la portée de chacun de ses pas. C’était un humanoïde c’était sûr, un être doué de pensées et de réflexion mais bien largement supérieur à la moyenne humaine. Seul un elf ou un drow pouvait agir ainsi ; et se comportement traduisait une claire méfiance. Il fallait faire attention, l’individu était sur ses garde et une attaque pouvait se transformer en cauchemard si jamais cette chose était accompagné.

C’est alors que Nàmo dit :


« Aïris ? »


« Oui ma belle ? » pensa à son tour Aïris


« Nous somme repérée, il se trouve derrière nous… »


Le sang de Aïris se glaçât et tous son corps se rédit. Comment ? Comment n’avait-elle pas sentie qu’il était derrière elle ? Elle l’avait sentie tout proche oui, elle avait sentie son regard se poser sur elle et sur Nàmo, mais elle n’avait pas vue qu’il était derrière elle !


« Calme toi il est encore loin il semble juste vouloir se rapprocher pour nous reconnaître…ou nous tuer »


Il fallait réagir vite mais mieux vallait ne pas bouger, que l’individu se croit en sécurité encore un instant. Seules les feuilles des arbres bougeaient encore, Aïris et Nàmo étaient semblables à des pierres tant l’inertie de leur position était irréprochable.

Nàmo, les sens plus éguïsés que ceux de n’importe quel drow, n’eux aucun mal à cerner et d’écrire la proie qui s’était changé en chasseur.

« C’est un drow » continuait elle par messages télépathiques; « Il est plus âgé que toi ne fait rien qui pourrait l’offenser mieux vaut éviter un combat avec un drow en repérage il est surement accompagné de ses petits copains…
De plus son odeur est imprégnée de la mort, le sang de beaucoup d’âmes a connu le fil de ses cimeterres…c’est un tueur méfions nous mais il ne semble pas nous reconnaître comme ennemie »


Aïris ne savait que faire ; Le tuer aurait pu être divertissant, mais si Nàmo estimait que la bataille était inutile puisqu’il n’était pas menaçant et sûrement accompagné, mieux vallait écouter ses conseils.

Soudain un pas, non plus dissimulé, suivit d’une voix masculine au tonalités plutôt agréables se fit entendre :

-Hum…besoin d’un renseignement ?

Le ton était ironique. L'impertinance de son ton était dangereux, la noble Drow n'avais pas l'habitude que l'on oubli son rang. Peut-être se sentait t'il assé sur de lui pour oser lui adresser la parole, mais si se fou continuait ainsi, il en ferait les frais.

Sans se retourner, Aïris hésitait à répondre « oui je cherche le magasin d’équipement pour se débarrasser des nuisibles » mais se retint, ravalent son indéniable fierté qui aimait trop s’exprimer.

D’un geste gracile et vif, celle si se leva, suivit de Nàmo. Jetant un regard désinvolte vers son interlocuteur, celle-ci fit vite le tour de son ancienne…« proie » : deux cimeterres ornés de pierreries, deux poignards à la ceinture et un belle arc ; se n’était certe pas un mendiants…Une carrure agréable à voir, des cheveux d’argents et des yeux jettant un regards froid, qui ne traduisait ni animosité, ni une quelconque sympathie envers la drow. Mais plus important, une lyre, chose totalement incongrue pour un guerrier drow. De sa bonne éducation celle-ci n’eut aucun mal à cerner l’homme ; il ne fessait nul doute qu’il s’agissait du Barra de la Dothka, Maître Assassin, et Tueurs de l’Ombre.

Un Tueurs de l’Ombre…Aïris aurait aimée faire partie de cette…société? Mais elle avait toujours eux peur de s’engager, aimant pouvoir jouir d’une certaine neutralité envers les autres races…et surtout, aimant jouir d’une certaine liberté. Sortant de sa réflexion qui n’avait durée que quelque secondes, ce qui pouvait paraître long pour un drow, celle-ci s’alllua dans une révérence dont rien ne semblait disgracieux, son interlocuteur.

-Pardonnez moi…dit-elle de sa voie douce et enivrante; son regard traduisait une certaine inquiétude. Que lui voulait-il? Ne laissant rien paraitre elle continua:
J’ai faillit vous égorger en vous prenant pour un vulgaire drow…je m’en escuse dit-elle en se relevant élégamment.
Pour le renseignement je vous remercie, mais j’ai des gentes qui s’occupent de me tenir au courant…notamment sur se qui se passe aux alentour de mon domaine.. Néanmoins une version plus précise ne serait pas inutile...les serviteurs sont si oisif quand il s'agit des détailles...

Cette femme était encore plus belle de face que de dos. Elle ne ressemblait pas à une guerrière et encore moins à un assassin. Elle avait sans nul doute des allures de Nobles. Qu'est-ce qu'une Noble faisait si loin et seule du Puy d'Elda ? Pourquoi une Noble Drow était-elle accompagnée par une Panthère ? Il connaissait le Puy d'Elda comme sa poche et s'était procuré avec le temps le nom et le visage de tout ceux qu'il fallait absolument connaître. Et une telle beauté, il ne l'aurait certainement pas oubliée. Devait-il en conclure que Aïris Isildùr était une femme solitaire en quête d'aventure ? Il était peut-être encore trop tôt pour cela.

Vous avez des différents avec ceux de l'Elda ? Si j'en crois votre apparence et votre attitude... Et surtout le fait que votre visage ne me dit rien... Vous n'êtes pas une habitante du Puy d'Elda. J'aimerais comprendre pourquoi. Soyons honnêtes, je n'apprécie pas beaucoup les Nobles et les Généraux du Puy d'Elda. De ce fait, j'aimerais comprendre ce qu'une charmante Noble comme vous fait ici au lieu d'être là-bas.

Tout ce qui intéressait Nym Vrinn, c'était de parfaire la machine de guerre qu'était devenue le Puy d'Elda avec les années. Ce qui l'intéressait encore plus, c'était d'assurer sa protection et sa survie. Ainsi, il avait été capable de se dresser jusqu'au rang de Barra de la Dothka alors qu'il était un siècle plus tôt un exilé qui vivait dans les Marais de Faélia. Le fou désirait désormais s'élever jusqu'au sommet du Puy d'Elda. S'il voulait protéger tout son peuple, ne devait-il pas être au sommet ?

Enfin, me voilà irrespectueux et j'en perds mes manières. Je suis... Nym Vrinn, Barra de la Dothka de l'Ost Noir du Puy d'Elda.

Il n'était pas encore l'heure de dévoiler son véritable prénom. Il n'était pas encore l'heure non plus de dévoiler qu'il était le fils d'une Haute Prêtresse de Teiweon Danath'Korr. Pour Nym, Humains, Nains et Elfes étaient des hérétiques qui ne reconnaissaient pas la grandeur des Drows. Chaque territoire devait revenir à son peuple. Alors, en tuant ce qu'il considérait comme un hérétique, le Barra de la Dothka accompagnait sa mort avec une hymne mélodique funeste. Il croyait ainsi dur comme fer envoyer l'âme du défunt vers sa Déesse et le purifier. Il croyait également en la réincarnation. Chaque âme que la Déesse recevait était ensuite réintégrer dans un corps de Drow et cette dernière était redevenue pure.

Pour compléter vos renseignements... Je ne peux que vous dire de faire attention. Un Ost du Puy d'Elda est présent dans la Forêt d'Aduram et se prépare à en découvre avec les Humains. Une ville non loin de Serramire... Même si vous n'êtes à priori pas du Puy d'Elda, le même sang circule dans nos veines.

Le même sang circule dans nos veines. Il était prêt à parier que cela allait offenser la Noble parce que lui n'avait à sa connaissance rien d'un Noble. Ou serait-elle différente des habituels Nobles que l'on pouvait rencontrer à la maison ?

L'individu était de belle allure et son regard froid ne semblait nullement animé d'une quelconque animosité. Aïris jugea le drow; plutôt grand, musclé, de belle figure... et à faire fondre une humaine sous son regard. En somme, un drow comme tant d'autres, mais quelque chose de..."bizard" émanait de cet individu;
ce regard qu'il adressait à Aïris n'était pas arrogant, et encore moins hautain. Pour une raison inexplicable, ce regard franc la troublait; Lors de chacune de ses rencontres avec un être de son espèce sur cette terre, il avait toujours fallut se battre pour montrer sa supériorité et remettre à sa place un valet arrogant, un petit seigneur, ou encore un noble trop sur de lui...
Un être étrange somme toute. Il faut dire que du continent d'où Aïris venait, sa famille était de grands seigneur et jamais elle n'aurai envisagée qu'un jour quelqu'un puisse la dévisager ainsi! Si Amrod avait été là, son "côté noir" n'aurait-il sans doute pas égorgé l'impoli? Gardant un regard froid, la demoiselle ne quittait pas d'une seconde le regard de cet étrange drow, hésitant à le corriger.

-Des...différents..?Dit-elle de sa belle voix aux sonorité cristallines. Sortant de ses réflexions, elle dévisagea l'importun avec un regard amusé et répondit:
Non...Mais je ne crois pas que cela vous regarde, osa t'elle répliquer sur un ton de défit, esquissant un sourire. Pas plus que le fait que je ne sois en effet pas une habitante de la contrée du Puy D'Elda.

Aïris n'avait aucune envi de répondre aux questions de son interlocuteur bien trop curieux. Elle avait envi de jouer, de l'embêter un peu.

-Par ailleurs, si vous déprécier temps les Nobles du Puy d'Elda, en quoi puis je en être une "charmante" à vos yeux, vous qui ne me connaissez nullement?

Quel idiot...il n'y avait rien qu'elle dénigrait plus que les personnes qui tarissaient d'éloges sous des aspect faux...s'il espérait gagner ses faveurs en l'abreuvant de mots creux, c'était très mal la juger. Aïris était déçu...elle qui pensait encore il y a quelque seconde, que ce drow était différent des autres. Hélas, il faut croire que le destin la boudait; Serait-se encore un imbécile qui se dressait sur son chemin?
L'étranger curieux se présenta alors.

-Et bien, vous avez troublé ma chasse messieur Vrinn...vous qui vouliez savoir ma présence en ces lieux dit-elle en riant.

"Te moquerai-tu de lui très chère?" demanda Nàmo amusée

"Peut-être...il a l'air intelligent; S'il se vexe pour si peu, il ne sert à rien de rester plus longtemps en sa compagnie, je ne ferai que m'ennuyer"

"Certes...j'aimerai bien lui parler..."

"Contente toi de lire ses émotions. Les animaux capable de communiquer par télépathie ne sont pas légions ma belle; Je n'aimerai pas te perdre"

"hum…Mais dit-moi, pourquoi veut-tu lui cacher notre véritable identité? Autant jouer carte sur table. De toute façon cela fait si peu de temps que nous venons de nous installer sur ces terres; personne ne te connais et les seul personnes qui ton aperçu son divers commerçants."

"J’ai envi de jouer. Il sait que je ne suis pas un Tueurs de l’Ombre : je suis une drow mais il ne m’a jamais vu. J’ai envi de le faire un peu réfléchir ; Peut-être nous étonnera-t-il ? À ton avis, comprendrera-t-il que je suis une drow libre et un semblant neutre dans ce pays ? "

"Je ne sais pas...il n’a pas l’air idiot… mais fait attention à ne pas le vexer quand même. Ses sentiments son calmes et il ne te considère pas comme une ennemie. Il serait dommage que cela ne soit plus. "

L'individus continuai sa tirade, se qui n'était nullement un problème pour Aïris qui depuis qu'elle était avec Nàmo, avait appris à écouter deux discussions à la fois. À ses mots elle répondit:

-Messieur le fait que nous soyons les possibles enfants d'un même ancêtre, et que par conséquent mon sang puisse ressembler au vôtre, ne me semble pas la raison première qui fera que l'on me confondrera comme étant l'une des vôtres. Mon physique est surement hélas le facteur majeur qui amènera à cette confusion dit-elle sur un ton amusée. Enfin ne vous en faite pas pour moi, je crois être assée grande pour savoir me défendre si besoin est...ou pour tuer, si le plaisir est.

Alors, le Barra de la Dothka avait bien deviné. Il ne s'agissait pas d'une Tueuse de l'Ombre et elle avouait ne pas posséder de rapports avec le Puy d'Elda. De plus, elle ne semblait pas être encore prête à en dire de longues lignes sur sa personnalité. Son charme, ses habitudes gracieuses... Mais son animal, son compagnon... Serait-il possible qu'elle ne soit qu'une chasseuse en Aduram en quête de gouts de luxes ? A bien y songer, il était possible que sa demeure soit La Dross. Qu'importe, la question n'était pas encore à poser.

Je vous trouve charmante parce qu'il est rare, voire inexistant d'apercevoir une Noble du Puy d'Elda en pleine chasse avec un félin. De plus, votre réflexion apporte une réponse à ma propre question. Je supposais que vous étiez une Noble et... Vous m'avez demandé pourquoi je vous trouve charmante après vous avoir avoué que je n'apprécie pas celles de l'Elda.

Ainsi était Nym Vrinn. En effet, la femelle sombre n'avait pas nié être une Noble comme l'avait dit précédemment supposé le Barra. Au contraire, Aïris avait répondu de sorte à le conforter dans sa pensée. Néanmoins, il pensa réellement les premières paroles de sa réponse. Pour lui, l'Elda devait être un centre de guerre et pas un centre de repos. Les Drows de l'Elda étaient taillés pour la guerre et non pour la paresse. Gloire à Uriz, un point c'était tout !

Le Barra de la Dothka en revint à Nàmo, la panthère et compagne d'Aïris Isildùr. L'animal semblait le fixer d'un air presque intéressé. Devait-il se méfier ?

En réalité... Voir qu'il existe encore des Drows libres par ici me réchauffe les entrailles. Je crois pouvoir en déduire que vous êtes une Noble solitaire... Et que vous vagabondez comme vous en avez envie. Avec un goût pour la chasse, qui plus est.

Soudain, Nym Vrinn abandonna rapidement sa supposition qui consistait à penser qu'elle était de La Dross. Après tout, il était bien placé pour savoir qu'il n'y avait pas de traces de Noblesses quelconque là-bas, sauf s'il était mal informé. Enfin, il avait confiance en Ophan Leänn pour cela.

Un jour, j'espère que les Drows du Puy d'Elda pourront vivre à leur guise. J'aspire à nous détâcher du Puy d'Elda et à y développer notre propre notion de la Lumière. Cela s'applique par la Guerre... Pour honorer Uriz et Teiweon !

Ensuite, Nym Vrinn afficha un sourire fin vis à vis des dernières paroles de la femelle sombre. Parents d'un même ancêtre ? C'était tout à fait possible. En ce bas monde, absolument tout était surprenant. Enfin, il ne comptait pas dévoiler à une modeste inconnue ses véritables origines. Il ne lui dirait probablement pas aujourd'hui qu'il était Lyme Illistyn, fils de Felyndiira, Haute Prêtresse de Teiweon Danath'Korr au Puy d'Elda. C'était un secret qu'il allait encore falloir tenir dans l'ombre pendant quelques mois.

Je n'ai aucun doute en vos facultés à combattre. Surtout avec une telle compagne de chasse que votre panthère. Puis, je vais vous avouer me méfier bien plus des femelles que des mâles. Vous savez être si... sournoises... Et votre beauté doit couvrir bien des sournoisies. Je vous sens quelque peu... joueuse.