[Auberge] Rencontre innattendue [Pv Amnesia]

Le rôdeur n’avait pas vu l’acte de la jeune femme envers l’aubergiste, mais il pouvait clairement entendre le bruit de ses pas dans l’escalier. Il avait un adopter un air complètement détacher, froid, un air qu’elle ne lui reconnaîtrait même pas. Alors que ses yeux flamboyant se posait sur la silhouette de l’humaine, il sentit son cœur accélérer et dû faire un énorme effort pour ne pas adopter son attitude de jadis. Il ne s’était pas relever, alors qu’il sentait le regard de la demoiselle arpenter la pièce. Pourquoi son cœur battais-il encore autant, il croyait pourtant avoir oublié, il s’était plutôt forcer à oublier. De plus, il y avait désormais la demi-drow dans sa vie, alors pourquoi se sentait-il attirer par la duelliste? Ils avaient pourtant chacun refait leur vie, sur des chemins différents, mais il ne pouvait tout simplement pas l’oublier, c’était inavouable en réalité, comme elle avait pu lui manquer.

Le demi-elfe se leva au moment où le regard de la demoiselle venait à le toiser d’une façon qui ne lui connaissait pas, comme si elle restait indifférente à sa présence. Il ne regarda pas la porte se refermer derrière lui, son attention était toute portée dans le regard de la douce, essayant d’y trouver quelconque trace de soulagement à le savoir en vie. Seulement, il n’y découvrit qu’un simple regard. Laissant le silence planer, ses traits conservèrent leur froideur maintenant adopté depuis quelques mois. Il avait remarqué le fin pincement de lèvres de la jeune femme, ce qui finit de le mettre dans un état d’inquiétude. Certes, ses traits n’en montraient rien, mais à l’intérieur, il pouvait facilement se rappeler des sensations qu’il avait connu auprès de la duelliste. Il ne pouvait pas oublier non plus. Il soutint le regard de noisette teinté de vert de l’humaine alors qu’elle finissait son examen. Il savait qu’elle était en colère contre ayant remarqué les signes plus qu’évident. En colère de l’avoir laisser sans nouvelle ou par l’attitude qu’il adoptait? Il eu sa répondre bien assez vite.

« Celui que je connais n’est plus… Qui es-tu donc ? »

Ses paroles avaient claqué aux oreilles pointues du demi, alors qu’il détournait finalement son regard. C’était vrai que ses traits étaient beaucoup plus tiré qu’avant et que son attitude était loin de celle chaleureuse qu’il adoptais en présence de la demoiselle. Comment lui dire que la situation avait changé? De plus les paroles qu’elle venait de prononcer lui avait ouvert une ancienne plaie. Depuis quand avait-il changé exactement? Il n’aurait sût le dire. Croisant les bras sur son torse, il tourna lentement son regard vers la douce pour se poser sur sa silhouette. Il voyait clairement la distance qu’elle maintenait entre leurs deux corps, mais c’était à savoir pourquoi? Avait-elle peur de céder à ses vieux démons? Ou simplement se méfiait-elle de lui désormais? Le rôdeur ne broncha pas, puis attendit de voir la demoiselle se poser au coin de la pièce pour enfin se lancer.

- Celui que tu as connu est toujours là. Il est simplement…Il faut le trouver simplement…

Un soupir avait suivit ses paroles. Il se maudissait lui-même d’avoir prit la parole pour prononcer ses quelques mots. Le trouver? Mais où le chercher ailleurs qu’en lui? Il sentit le regard de celle-ci, puis entendit de nouveau des paroles claquer à ses oreilles. Aurait-elle préférer qu’il ne la quémande pas et qu’il s’en aille comme un voleur? Il en doutait. Il voyait clairement dans son jeu et savait qu’elle voulait régler les choses au plus vite. Aurait-elle quelqu’un à rejoindre ou elle était lasser de sa présence?

- Disons simplement que j’avais besoin de me retrouver seul après tout les événements qui ce sont passer.

Soudainement lasse de l’air qu’il adoptait, il retira sa cape en délaissant son air froid et reprit un air qu’on pouvait bien lui connaître. Peut-être en faudrait-il plus à la jeune femme pour le croire, mais l’ancien Hellyor était toujours là. Il avait simplement choisi de ne plus faire confiance au gens pour ne pas avoir à les décevoir comme il avait déçu la douce. Il vint contourner le lit en se rendant jusqu'à la fenêtre pour observer les reflets de la lune sur l’eau. Se tournant vers la jeune femme, il aurait aimé pouvoir tout lui dire, mais ne se sentait pas d’humeur pour la conversation. De plus, l’heure était plutôt avancer dans la nuit.

- Pourquoi est tu venu à Ydril? Pourtant ta ville natale est Diantra…à ma connaissance du moins, murmura t-il à mis voix, comme s’il avait peur d’une quelconque réaction.

C’était vrai qu’ils ne s’étaient pas fréquenter pendant longtemps, mais il avait retenu que la demoiselle avait élue domicile dans la vaste capitale humaine. Il plongea son regard dans le sien avec un léger sourire au coin des lèvres. Pourquoi dont souriait-il? Mystère. Il tourna rapidement son regard vers la porte en entendant des coups être frapper contre elle. Qui pouvait bien cogner à cette heure tardive, alors qu’il avait demandé uniquement la douce? Enjambant rapidement les pas qui le séparaient de la porte, le rôdeur tourna un moment son regard vers la demoiselle, puis ouvrit la porte sur un homme plus grand que lui qui la dévisageait. Fronçant les sourcils, il demanda rapidement à l’homme ce qu’il voulait. Celui-ci lui remit une petite enveloppe scellé par l’emblème du chaos. Serrant la mâchoire, le demi-elfe dissimula la lettre, puis referma la porte derrière lui sans oser croiser le regard de la douce. Comment seulement avait-il pu en arriver là. Il n’était pas idiot non plus, il sentait son cœur battre comme jamais en la présence d’Amnesia. Un homme pouvait-il réellement oublier sa première flamme? Il en doutais.

[ HJ: Tu peu te considérer chanceuse maintenant ]

L’atmosphère c’était légèrement détendu entre les deux jeunes gens, alors que le rôdeur délaissait cet air qui n’était pas réellement le sien. La phrase que le demoiselle avait laisser en suspend intriguait Hellyor, mais il n’eut pas le courage de lui demande la suite. Ce qu’elle pouvait penser de lui l’important d’avantage que ce que le roi pouvait penser de sa personne et cela n’était pas peu dire! Sa présence venant se faisant sentir plus près, il senti son cœur accélérer sans savoir pourquoi. Il n’osait la regardais, mais sentais tout de même son regard dériver inlassablement vers sa silhouette. Alors que des paroles filtraient de ses lèvres, il senti le regard tant espérer de la jeune femme sur lui. Penchant lentement les yeux vers le sol, il les avait relevés afin de croiser son regard. Pourrait-il seulement le supporter assez longtemps? Non, car voici qu’on cognait à la porte.

Sans attendre, il avait prit ce que l’homme lui avait tendu en espérant que la jeune femme n’avait pas réussir à voir l’emblème étant donner l’obscurité qui régnais, mais fut rapidement rappeler à l’ordre en sentant à nouveau le regard de celle-ci. Sans même la regarder, il pouvait sentir la colère de celle-ci poindre au plus haut point, du bout des oreilles il entendit le bruit léger que produisit la dague da la douce, alors que celle la retirait de son fourreau. N’acquiesçant aucun mouvement pour se soustraire à la lame, il savait que s’il avait bougé d’à peine un centimètre, la lame aurait pu s’enfoncer dans sa chair avec une grande facilité. Il lui faisait confiance et savait que la dague n’allait pas l’atteindre. La lame vint donc de planter dans la porte qu’il avait soigneusement refermé, puis relevant ses yeux flamboyant qui brillait dans la pénombre pour croiser son regard, il en vient très rapidement à le détourner, se sentant beaucoup trop honteux pour le soutenir.

« A quoi joues-tu, Hellyor ? Est-ce la ta nouvelle vocation ? Ton nouveau passe temps ? Es-tu stupide, ou as-tu juste perdu toute notion d’honneur ? »

Le rôdeur avait clairement pu attendre la colère de la demoiselle, alors que le ton de celle-ci s’élevait dan la pièce jusqu'à lui hurler dessus. Il ne savait plus du tout comment réagir, sa main était crisper sur la lettre que l’homme lui avait remit, n’osant l’ouvrir de peur d’envenimer les choses. Il savait que les accusations de celle-ci étaient justifiées, mais en rien il n’acceptait les règles du Chaos. Jamais il ne trahirait son peuple et si pour cela, il devait se faire torturer et souffrir l’enfer pendant plusieurs décennies, il allait le faire. Céder à ce genre de chose signifiait qu’il aurait complètement perdu ce qu’il était avant et sa, il n’oserait jamais. Les valeurs qu’il avait jadis, il les avait toujours.

- Disons que j’ai fait une erreur de parcours, qui me coûteras certainement cher, certes, mais je ne risque pas d’y céder avec bonne volonté. Ne me connais-tu pas meilleur que cela!?

Sa dernière phrase avait été chuchotée sur un léger ton de reproche. Il savait pertinemment qu’elle n’avait pas réussi à l’oublier malgré tout et savait qu’elle se rappelait de chaque moment passer en sa présence. Du moins, c’était ce qu’il osait encore espérer. Ses yeux suivaient la silhouette de la jeune femme, alors que celle-ci instaurait une nouvelle distance entre eux. Il ne cherchait pas la confrontation avec elle et ne l’avait jamais cherché, comment pouvait-il simplement lui expliquer clairement? Alors qu’il entendit les pas de la douce s’arrêter pour lui faire face, il planta son regard dans le sien en essayant de soutenir celui-ci. Son regard se faisait accusateur et était rempli de reproche, comme les paroles qui suivirent.

« Mais… Qu’avais-tu en tête…?! Que dissimules-tu de plus, et quelle est donc la véritable raison de ta présence en ces lieux ? »

La voix désormais briser la demoiselle démontrait clairement au rôdeur qu’elle ne comprenait pas comment avait-il fait pour en arriver là. Et la voila qui s’adossait contre la mûr, finissant de creuser le fossé entre eux. Lentement, le demi-elfe laissa échapper un soupir entre ses lèvres, puis avec sa main libre, il déplanta la dague de la duelliste de la porte et s’approcha doucement d’elle en venant à ce mettre près, faisant glisse la dague dans son fourreau, tandis que ses yeux ne quittais pas les yeux. Leur proximité était telle qu’il pouvait sentir le souffle de la jeune femme et humer son parfum tellement enivrant. Se reprenant, il se détourna afin de remettre une distance raisonnable entre leur deux corps. Jamais il ne pourrait lui résister si leur proximité était grandissante. De plus, il savait que maintenant, il devrait expliquer à la douce ce qui lui avait prit et surtout ce qui lui arrivait désormais.

- Comme je t’ai dit tout à l’heure, je suis ici pour me retrouver seul…J’ai uniquement demandé une permission en échange de…

Il préférait ne pas terminer sa phrase. Sachant que la jeune femme allait forcément comprendre d’elle-même. Il ne mentait pas sûr la raison de sa venus en ces lieux. Il espérait néanmoins qu’elle allait le croire sur ce point. Il avait agis impulsivement sur l’île de Nelen en ne sachant pas dans quoi il s’embarquait. Le trop peu d’information l’avait mené au pied du mûr, sans qu’il ne s’en aille rendu compte. Prenant place sur le lit, il brisa lentement l’emblème du Chaos qui se situait sur l’enveloppe afin de pouvoir lire le contenu de la lettre. Il fronça les sourcils, incapable de lire l’écriture sombre qui se trouvait sur le morceau de parchemin. Il se leva donc, s’approcha de la fenêtre où la lueur de la lune vint caresser les traits de son visage. Ses yeux commencèrent à parcourir la missive avec une légère inquiétude.

Citation :

Cher disciple,

Cette missive à pour but de vous informer sur les délais don vous disposer pour revenir au cœur de la cité du Chaos. En effet, nous avons besoin de disciple tel que vous et si vous nous rapportez suffisamment d’être capable de l’être, nous vous en serions très reconnaissant. Sinon, si l’envi vous prenait de briser le pacte silencieux que vous avez fait avec nous, nous devrons recourir à des moyens peu civilisé envers votre personne.

N.B. : Brûler cette lettre après avoir prit connaissance de son contenu.

Serrant la mâchoire, le rôdeur referma son poing sur la lettre qui se chiffonna dans sa main. Comme s’il allait envoyer d’autre gens dans les griffes de cette guilde. Il refusait lui-même de croire qu’il avait pu s’y joindre. Se rappelant la présence de la jeune femme, il se tourna vers elle avec un regard troublé, tel un enfant qui ne sais quel choix faire. Sa sagesse aurait dû l’avertir du danger, mais au lieu de cela, il avait foncé d’être baiser vers le danger. Finissant de froisser la lettre, il la lança dans un coin opposer de la pièce sans cherche à la dissimuler à la douce. Il ne se reconnaissait plus lui-même dans toute cette histoire. Ses yeux flamboyant se posèrent dans ceux de la duelliste avec une lueur honteuse dans le regard.

- Comment donc ai-je réussi à n’en arriver là? Forcément parce que j’ai été fou l’espace d’un moment…

En réalité, retrouver la jeune femme en vie le soulageait, mais le mettait désormais dans une position plutôt fâcheuse. Il ne désirait plus se faire allier du chaos, sachant désormais ce qu’il représentait comme menace envers la capitale des humains ainsi que pour l’ensemble de sa race. Avec lenteur, il s’approcha de la douce en se plantant devant elle. Il n’était pas trop près, ni trop éloigner afin de conserver une proximité raisonnable avec celle-ci. Ses traits étaient tirer par la fatigue, mais il désirait tout de même s’entretenir avec elle. Son cœur battais la chamade contre son torse sans qu’il n’essai de les dissimuler. À quoi bon?

- Tu me connais assez pour savoir que jamais ne n’aurait osé trahir les humains. J’ai agis impulsivement et voila ce que cela me coûte. Je te croyais morte…

Sa voix se brisa un moment, puis détournant le regard, il acquiesça un nouveau pas en direction de la duelliste sans pour autant la regarder. Il n’osait pas, beaucoup trop honteux de son acte. Il venait presque de lui avouer ce qu'il ressentais au plus profond de lui-même, mais c'était abstenu.

Le rôdeur se tenait toujours face à la demoiselle lorsqu’il sentit que celle-ci crispait à nouveau les mains, prenant une expression qu’il était incapable de déchiffrer. Il n’avait jamais été doué pour ce genre de signe, mais pouvait quand même comprendre que la suite de la conversation n’allait pas être des plus tendres. Alors qu’elle reprenait la parole, la blessure que portais déjà Hellyor eu un choc en entendant son métier et non son prénom prononcer par la demoiselle. Le méprisait-elle autant pour ne point le nommer par son nom? Si sa n’avait été que cela. Les paroles avaient sonné dur aux oreilles du jeune homme, mais il savait qu’elles étaient tous vrai. Il avait trahis ses valeurs, tous ce qu’il était afin de pouvoir rester auprès de la demie.

« Cet homme m’est inconnu. Je le redoute, et redoute ses mensonges. »

Relevant ses yeux flamboyant vers les siens, il soutient son regard du mieux qu’il le pouvait sans pour autant oser contester ce qu’elle venait de prononcer. Elle avait tout à fait raison et ne pouvait tout simplement pas le nier. Elle redoutait désormais sa parole, ses mensonges. Seulement tout ce qu’il affirmait ou disait était bien réel. Il resta là, sans broncher, devant le visage de la jeune femme. Il n’avait qu’une possibilité pour s’extirper de cette guilde et l’idée de l’enchantait guère. C’était vrai qu’il avait renié les deux peuples auxquels il appartenait, surtout que le Chaos avait pour but d’exterminer le peuple des humains et celui des sylvains. Il trahissait tout ce qu’il avait connu. Soupirant aux dernières paroles de la jeune femme, il n’eut toujours pas le courage de lui avouer pour la demie. Après tout, elle aussi l’avait oublié avec un demi tout à fait comme lui et pourquoi il n’avait pas la moindre goutte de courage pour lui avouer? Il pouvait paraître lâche, mais jamais il n’avait voulu trahir son peuple. La demie ne l’avait que peu informer et il avait céder comme un enfant cède à une miche de pain bien chaude.

Il fronça un moment les sourcils en sentant le corps de la demoiselle qui s’approchait dangereusement du sien. Pourquoi briser la proximité qui c’était alors établis entre eux? Sentant son corps contre le sien, le jeune homme dût se faire violence pour ne pas effleurer la peau de la douce qui se trouvait à porter de main. Combien de fois avait-il espérer ressentir le contact de son corps contre le sien? Seulement, la voici qui glissait ses doigts contre sa nuque, laissant un long frisson parcourir le dos du demi-elfe. Il pouvait sentir son cœur battre contre son torse et contre ses tempes, mais dût se concentrer sur la parole de la duelliste afin de ne pas céder au envi qui le poussait.

« Tuer ou être tué… Tel est votre droit de passage, n’est ce pas ? Tu es toujours en vie… Je dois en déduire que tu as passé ce cap avec succès. Mes félicitations. »

Alors que ses paroles était prononce au creux de son oreille, le jeune homme ouvrit la bouche afin d’y répondre, mais senti la main dangereusement douce de la douce descendre contre son torse, pour ensuite se retirer et le contourner. Se retournant vers elle, il attendit que les battements de son cœur se calme, puis il aperçu la main de l’humaine contre le battant de la porte. Un instant, il crût qu’elle allait quitter les yeux, mais la voici qui avait un quelconque mal de tête qui ne passa pas inaperçu aux yeux du rôdeur. Avec lenteur pour ne pas l’affoler, il s’approcha d’elle en se plaçant devant elle. Glissant un bras sous ses genoux fléchit, puis l’une dans son dos, il la souleva en se dirigeant vaguement vers le lit. Elle pouvait bien penser ce qu’elle voudrais, elle devait ne pas avoir profité d’un lit depuis un moment déjà et cela se faisait sentir ou bien c’était les événements présent qui la secouait ainsi. Qu’importe, même si l’idée ne l’enchantait guère d’être porter par le demi, elle devrait s’y soumettre. La déposant finalement dans le lit, il croisa lentement les bras sur son torse sans quitter ses yeux.

- Pour répondre à ta question…Je n’avais pas réellement le choix, comme tu l’as dit, c’était sois tuer ou être tuer. M’aurais tu préférer mort?

Cette question avait été prononcée sur un ton neutre, sachant pertinemment qu’elle ne l’aurait pas voulu mort. S’assoyant à ses côtés, il tourna légèrement la tête vers la douce qui se trouvait dans son lit avec un léger sourire. Pourquoi diable réussissait-il à sourire en sa présence?

- Je n’ai passé aucun cap ni aucune épreuve si tu veux réellement savoir. Je ne suis toujours pas lier au chaos et si cela devait être fait…Je connais déjà ma décision quand au choix que je ferais durant l’épreuve. De plus...ma vie vaut bien moins que celle de millier d'humains...

Il avait prononcer ses dernières paroles, comme pour sous-entendre qu'il serait près à se tuer si cela pouvait sauver la vie de plusieurs humains. Elle pouvait comprendre avec ses paroles, qu'il n'avait pas réellement changer. Le rôdeur se leva pendant un moment, allant jusqu'à la salle d’eau pour tremper un morceau de tissu, puis revenant dans la pièce, il déposa celui-ci sur le front de l’humaine. Il aimerait savoir les circonstances qui font en sorte qu’ils se retrouvent tout les deux ici, au même moment. Était-ce simplement la volonté des dieux que de les ramener à un lieu où ils pourraient discuter? Il aurait aussi aimé savoir ce qui l’amenait en ses lieux éloigné de la capitale humaine. Il y était passé il y a de cela plusieurs jours, mais n’avait pas cru bon de retourner dans l’auberge où ils c’étaient retrouver à plusieurs reprise. Lentement, du bout des doigts, il vint caresser son visage avec un léger froncement de sourcil. Pourquoi diable avait-il préférer vivre plutôt que de mourir sur l’île de Nelen. Il n’avait pas été idiot au point de croire que la demie allait le laisser en vie après lui avoir fait une offre pareille. Retirant sa main, car il ne croyait pas qu’elle appréciait, il se remit debout en se dirigeant à nouveau vers la fenêtre.

- Tu peu te reposer ici, si tu le désire. Je ne quitterai pas la pièce. Nous pourrons reprendre cette conversation à tête reposé.

Se faisant, il se dirigea vers la porte en verrouillant le loquet, puis vint s’asseoir sur la chaise qui se trouvait dans un coin éloigné de la pièce. Ainsi, sa présence ne risquait pas de la gêner et elle pourrait sortir si l’envi lui prenant. Seulement Hellyor désirait réellement terminer cette conversation et il savait que celle-ci ne le laisserait pas partir avant qu’il ait répondu à l’ensemble de ses questions. Croisant donc les bras sur son torse, il laissa son regard flamboyant courir sur la silhouette de la duellise.

Le jeune homme avait remarqué le mouvement de recule de la jeune femme alors qu’il s’approchait d’elle, mais celui-ci n’en fit aucun cas et la souleva de terre fin de déposer sa silhouette dans le lit. Il était dans le genre têtu et même si elle ne désirait pas qu’il l’approche, il allait le faire tout de même. Ses yeux c’étaient posés sur la douce en entendant le rire amère qui avait filtré entre ses lèvres. Pourquoi riait-elle de la sorte? La réponse ne tarda pas à être prononcer, laissant le demi-elfe légèrement perplexe. Il aurait bien aimé répliquer, mais il ne pouvait contester les dires de la demoiselle. C’était vrai qu’offrir son âme au chaos n’allait pas y changer grand-chose, puisque par la suite, des millions en seraient pris. Le mouvement de recul qu’elle avait acquiescé ne laissa pas la demi indifférent, ce qui eu pour effet de la faire se diriger vers un endroit plutôt éloigner d’où elle se trouvait. Rien ne servait de continuer à précipiter les choses, ils devraient tout les deux prendre un peu de repos avant d’entrer réellement dans le vif du sujet.

Alors qu’ils s’installèrent tous deux pour la nuit, le rôdeur aurait bien aimé rejoindre la douce dans le lit afin de pouvoir profiter de sa chaleur, mais voilà qu’elle lui tournait le dos, finissant de lui faire savoir qu’il n’avait pas intérêt à faire quoi que ce soit. Son regard épousa avec douceur les formes de la jeune femme avant de terminer leur cours jusqu'à la chevelure soyeuse de celle-ci. Détournant finalement le regard de cette image beaucoup trop tentatrice, il commença par déboutonner sa chemise en prenant soin de la plier avant de la glisser sur l’appui de la chaise. Ses cicatrices étaient facilement visible, pouvant ainsi rappeler certain souvenir à la demoiselle. Il n’avait pas réellement envi de dormir, mais il devait récupérer des long jours de marche qu’il avait fait afin de se rendre en ces lieux. Le rôdeur s’appuya lentement contre le dossier de la chaise qui craque, puis ferme lentement les yeux en essayant de faire le vide complet dans son esprit. Après un long moment, il réussit à sombre dans un sommeil profond et réparateur. Ce qui le réveilla n’était en rien les bruits de la salle commune se trouvant sous lui, mais le bruit léger de la brise qui filtrait entre une ouverture. Avec douceur, il ouvrit lentement les yeux, d’abord pour s’habituer à la clarté du jour et ensuite, pour s’assurer qu’une déception ne l’attendait pas lorsqu’il les aurait ouverts.

Le soleil se faisait paresseux dans le ciel, alors que le regard flamboyant du jeune homme se posait sur la silhouette de la douce. Celle-ci se trouvait sur le bord de la fenêtre, pied pendant. Peu habituer de la voir ainsi, il laissa un instant de silence planer afin de pouvoir contempler le spectacle qui s’offrait à lui. Par moment, il avait envi de se lever afin d’attirer la guerrière à l’intérieur de la pièce, mais finissait pas abandonner en voyant qu’elle savait parfaitement ce qu’elle faisait. Ses cheveux étaient parfois soulever par la légère brise printanière qui emplissait désormais la pièce.

Il se redressa finalement afin de se lever, puis senti que la jeune femme se redressait afin d’avoir un meilleur appui sur le bord de la fenêtre. Savait-elle seulement qu’il l’observait depuis un moment déjà? Ou n’en avait-elle pas eu conscience. La connaissant, il croyait sincèrement qu’elle l’avait sentit. Se dirigea vers la salle d’eau, il prit un morceau de tissus imbiber d’eau en revenant vers la pièce principale pour écouter attentivement les paroles que la douce prononça.

« Nous ne pouvions prévoir cela… »

Son visage paraissait paisible, alors que ses paroles avaient été prononcées. Seulement, la voici qui revenait au sein de la pièce, adoptant l’attitude qu’il lui connaissait désormais. Elle ne semblait pas plus conciliante que la vieille. Le rôdeur plongea un moment ses yeux dans les siens sans prononcer la moindre parole, puis il se dirigea lentement vers elle en posant la serviette autour de son cou de sorte à ce que celle-ci ne nuisent pas à ses mouvements. Ses plaies étaient d’autant plus visibles à la lumière du jour, alors qu’il entendait le bruit des passants qui empruntait la ruelle se situant sous sa fenêtre.

- Dit moi pourquoi tu es venue ici et ensuite je répondrai à l’ensemble de t’es questions.

Ses paroles avaient été chuchotées à la demoiselle, alors que le jeune homme passait lentement à ses côtés pour venir poser son regard au loin. Son épaule était désormais appuyer contre le mur fait de pierre, tandis que son regard se relevait à nouveau vers les yeux de la jeune femme. On pouvait lire de la détermination dans le regard du rôdeur et celle-ci ne risquait pas de partir de si tôt. Il était déterminer à réparer l’ensemble des bévues qu’il avait commises, mais il était d’avantage déterminer à ce faire pardonner de la femme qui se trouvait présentement devant lui. Il se demandait encore comment lui annoncer pour la demi-drow. Son regard se posa alors sur la mer où les rayons du soleil s’y reflétaient à merveille. Décidant alors de ce qu’ils allaient faire de leur journée, le rôdeur se redressa finalement en contournant la demoiselle, puis enfila rapidement sa chemise en glissant sa dague à son côté il se tourna vers la jeune femme pour l’inviter d’un signe de tête à le suivre. Peut-être que toute confiance c’était évaporer au fil du temps, mais il savait que la sienne envers elle allait toujours demeurer.

Prenant sa cape, il la déposa sur ses épaules en verrouillant la porte derrière eux. Descendant lentement les marches de bois, il demanda à l’aubergiste quelques vivres qu’il paya avec sa bourse, puis se dirigea vers la sortie sans demander le reste de la monnaie. Il n’aimait pas particulièrement l’ambiance des auberges, il préférait se retrouver de nouveau seul avec la douce. Vérifiant que celle-ci le suivait toujours, il s’engagea dans une ruelle en prenant soin de vérifier avec subtilité que personne ne les suivaient. Hellyor n’était pas totalement idiot, il avait remarqué les regards subtils lancés vers leurs personnes lorsqu’ils avaient passé la place publique. Il voulait être en terrain découvert, éloigner de toute civilisation afin d’éviter que quelqu’un puisse entendre leur conversation. Les enfants du chaos étaient partout et ne manquerais certainement pas de rapporter les paroles du jeune homme à leur chef. Il ne voulait pas finir en chair à pâtés non plus.

Il ralentit finalement la cadence lorsque leur route les mena près des quais d’embarcation pour les navires. Là, Hellyor tourneras sur la droite afin de gagner un petit endroit éloigner, qui permettait d’avoir une vu d’ensemble sur les récifs de la côte. S’arrêtant finalement, il se tourna vers le jeune homme en plantant son regard dans le sien. À cette endroit, rien ne risquait de leurs arrivés s’ils parlaient de quelques sujets délicats.