Nom/Prénom : Jivvin Xuil Lil’Elghinn (Jeu avec la mort), également surnommé « le pestiféré » par la population des étages les plus élevés du Puy d’Elda.
Âge : 673 années.
Sexe : Masculin.
Race : Drow.
Particularité : C’est un personnage joueur avec tout ce qui côtoie de prêt ou de loin la nuisance ou qui l’est. Depuis son adolescence, il porte un grand intérêt à la magie de la nuisance, il a fait ses débuts sur des rats pestiférés, mais à présent il la pratique sur des êtres à son échelle. Il considère les autres races d’intelligence égale, comme inférieures aux animaux du volcan du Puy d’Elda. Cependant, il les considère comme des produits raffinés et de bons goûts. C’est pourquoi il aime tout particulièrement les cadavres d’humains ou d’elfes sylvains pour ses vêtements ou autres babioles et ne refusera pas du sang étranger de qualité. La viande ou le sang de nain restent pour lui des mets très recherchés qu’il a rarement eu l’occasion de goûter. Aimant tout ce qui se rapproche des nuisances, il essaye de se rapprocher physiquement des rats pestiférés de diverses manières, devenant de plus en plus repoussant pour son plus grand plaisir.
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Alignement : Tueur de l'Ombre et serviteur de Leetha, déesse des nuisances.
Métier : Haut prêtre de Leetha Orbb'Tor.
Classe d'arme : Magie (Nuisance).
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Équipement : Dans le domaine vestimentaire,
Jivvin Xuil Lil’Elghinn se veut proche de sa pratique, il ne porte aucun vêtement fait de tissu, sa garde-robe est composée d’une tunique et de bottes en vieille peau d’Holwerm fort onéreuse, de chausses en peau de fern, idéale pour préserver la chaleur, d’un masque fabriqué à partir d’un crâne d’Hanglyosi, dont il a tenu à garder la corne, d’une cape en peau d’humain dont le contour de la partie avant est ornée de barbe de nain grise et d’une paire de gants en cuir de peau d’elfe sylvain qu’il affectionne particulièrement.
Concernent les ornements, voulant conserver égoïstement le sourire omniprésent des farfadets, il s’est fait fabriquer une bague décorée d’une tête de farfadet au sourire resplendissant emprisonnée dans de la sève, comme si c’était une pierre. Particulièrement attaché aux rats du temple de Leetha Orbb’Tor, il s’est également confectionné lui-même un collier de crânes de rats pestiférés retrouvés mort. Tous ses objets l'entoure d'une aura de malaise, à son grand bonheur, car cela le rend proche de sa déesse.
Pour ce qui est de l’armement, il possède un bâton, datant de plusieurs siècles, finement taillé, formé à partir d’ossements humains et orné d’un crâne dont les creux des yeux peuvent s’illuminer grâce à la magie qui l'imprègne ; il l’a nommé « Nuisance ». Ainsi la nuisance éclaire son chemin.
Il possède également un rat pestiféré dressé par ses soins et appelé « Relais » en raison de sa capacité à transmettre des maladies nuisibles.
Description physique : Fidèle à son équipement, il ne l’a pas changé depuis quelques siècles, mis à part pour y apporter des améliorations, de ce fait, une odeur de putréfaction, renforcée par celle de Relais, émane de lui en permanence. Cependant, apportant une grande attention à ne pas abimer ses vêtements, on pourrait presque les croire comme neuf, ou pas.
Taillé avec délicatesse, ce n’est pas une masse de muscle, prête à écraser des crânes avec un marteau dont il est question ici, mais d’un religieux pratiquant la magie et peu enclin à l’activité physique. De ce fait, sa musculature est peu puissante, mais elle ne le laisse pas tomber dans son quotidien et ses expériences. S’il ne se mutilerait pas pour satisfaire ses désirs les plus ignobles, il aurait une peau digne d’un humain de trente-cinq années et serait fort charmant, cependant son bras et son épaule gauche, ainsi que sa jambe droite et la partie gauche de son visage sont pourries à vue d’œil et pourtant ils ont l’air de fonctionner convenablement, malgré la claudication de sa jambe putréfiée. La pourriture se distingue par sa couleur proche du noir et son aspect flétri, tandis que le reste du corps est gris foncé et lisse. A la vue d’un inconnu, cela va sans dire qu’il a un aspect ignoble. D’ailleurs, il se complait à savoir qu’il est repoussant. En plus de tout cela, il n’a rien de discret, courbé du haut de ses deux mètres cinq, appuyé sur son sceptre squelettique, il est ce qu’on appelle communément « quelqu’un d’imposant ». Quant à sa chevelure, elle dévale le long de son dos jusqu’à la taille ou traine sur son torse ou son visage, lisse, blanchâtre et mal soignée. Pour ce qui de ses yeux, ils sont en forme d’amande, sans vie apparente, complètement blanc, mais pourtant très affutés et observateurs. Lorsque la colère s’empare de lui, un rouge faiblard remplace le blanc en signe préventif. Sa démarche est ferme, mais claudicante et lente, il pourrait faire penser à un vieillard autrefois sportif, mais dorénavant rattrapé par l’âge. Pour finir, son nez et sa bouche son finement taillés, tels ceux d’une statue à laquelle on aurait apporté un travail soigné et bien réalisé.
Description mentale : Quelque peu devenu fou avec les années, son intelligence est tout de même restée présente, c’est pourquoi il est réputé pour être un des meilleurs utilisateurs des nuisances. Depuis son accession au statut de Haut Prêtre, le temple de Leetha est l’image de son adoration pour toutes sortes de créatures peu engageantes, en effet, il regorge de rats pestiférés et de chauves-souris qu’il laisse se développer à un niveau tel, qu’il y en a tout un bataillon.
Son statut explique sa grande piété envers les dieux et il n’hésitera pas à vous maudire avec entrain et un sourire malicieux si vous lui portez préjudice, il protège également avec fierté ses idéaux.
Fidèle à ses racines, fermement ancrées, de Drow, c’est un individu avide de connaissance et de pouvoir très partiellement satisfait. Il traite les individus inférieurs à son statut de façon hautaine et cruelle et n’hésite pas à mentir afin de manipuler ou se mettre en valeur. Malgré son aspect physique détestable, il possède, comme tout drow normalement constitué, des désirs charnels qu’il satisfait d’une manière que certains appelleraient « nécrophile », mais après tout, c’est connu, ceux qui aiment la nuisance aiment ce qui a attrait à la mort et aux maladies et comme diraient certains : « Divertissement, Sexe et Repas. Merci pour tout. ».
C’est également un fin gourmet de plats « exotiques », il n’est pas très difficile, du moment que c’est du bipède de qualité. Un de ses rêves est de manger un nain plus que frais tout en se lovant dans ses draps, car effectivement, il est aussi feignant et ne se prive pas de serviteurs, en effet il possède tout de même de bons revenus, étant issu d’une famille qui a toujours eu un statut élevé dans le culte de Leetha, mais il y a fait le ménage.
Il cumule donc tous les clichés sur les drows, tout en étant hors norme par ses activités plus que douteuses, se complaisant dans la transformation de son corps, même si cela peut provoquer de la souffrance. Du moment que ça pourrit, mais que c’est encore vivant, c’est la joie.
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Histoire : Dans l’esprit de
Jivvin Xuil Lil’Elghinn, sa vie a commencé lorsqu’il s’est découvert sa passion pour les nuisances. Étant issu d’une famille qui a longtemps respecté le culte de Leetha Orbb'Tor et dont la mère pratiquait tous les jours la magie offerte par cette déesse, sa curiosité ne pouvait que s’y porter. Ainsi, sa mère lui fit découvrir les rudiments de cette magie désagréable et d’autres pratiques comme, par exemple, ce que les humains nommeraient « inceste ». Le père, toujours à guerroyer, a disparu dans la nature sans laisser de trace. Sa formatrice n’en avait que faire et exerçait son métier de haute prêtresse de Leetha tout en occupant ses soirées avec des amants.
Jivvin avait un frère, plus doué que lui en nuisances il faut l’admettre, cependant une falaise fort escarpée rétablit l’équilibre des forces à la façon qui l’avantageait : il se retrouvait fils unique avant d’atteindre la fin de son enfance et était choyé plus qu’il ne l’avait espéré. L’enfance drow, c’est quelque chose qui forge un sacré caractère. Nul ne su qu’il avait aidé son frère à faire le grand saut.
Le vrai commencement de sa vie a débuté dans un foyer aisé et typique des drows. Les amants de sa mère défilaient tandis qu’il était choyé avec son frère. Le frère le quitta vite et il profita pleinement des bals et des soirées mondaines pleines de rebondissement bourgeois. Protégé, il ne lui arrivait jamais rien de très gênant et il ne fréquentait jamais ceux dont sa mère considérait qu’ils étaient inférieurs. De cette manière, certains désirs se développaient et son estime en lui-même augmentait en puissance tandis qu’il se forgeait.
A son adolescence, comme tout autre drow, sa carrure et ses hormones furent stimulés, mais sa mère s’efforça de le placer dans la voie religieuse. Il devint effectivement adepte vers les trente ans et c’est à force d’aller au temple qu’il se prit d’affection pour les rats pestiférés, incarnations même des forces protectrices de Leetha. Ce fut les années où il commença à réellement être doué dans les nuisances, à cette époque, il avait déjà atteint sa taille adulte et possédait une bonne musculature, faisant de lui quelqu’un de convoité physiquement et cela à son plus grand plaisir, car il n’avait plus besoin de sa mère pour la plupart de ses besoins.
Une fois arrivé à l’âge adulte, soit à quatre-vingt-dix ans, il accéda tout à fait normalement au statut de prêtre et avait repoussé toute tentation de faire partie de l’armée, car cela lui avait traversé l’esprit à plusieurs reprises lors de l’adolescence, poussé par son orgueil. Plus d’un siècle passa avant que sa mère ne réussisse à le hisser au statut de grand prêtre, mais elle ne faisait pas attention aux ambitions de son fils auquel elle avait inculqué une très bonne formation en nuisances et une dévotion au culte de Leetha. Aveuglée par la joie d’être à un rang plutôt élevé et d’avoir un fils au rang tout juste inférieur, elle disparue tout simplement en une nuit, deux siècles après que
Jivvin ait été promu Grand Prêtre. Le lendemain de sa disparition, les rats pestiférés semblaient un peu moins affamés que d’habitudes dans le temple, mais nul ne se soucie d’un tel détail. La tristesse étant un sentiment de faiblesse, il manifesta un sentiment de dédain quant à la disparition de sa mère et déclara qu’elle avait certainement lâchement abandonné sa déesse. Il déclara qu’il prendrait la place de sa mère afin de réparer sa « désertion » en montrant à quel point son sang reste dévoué à Leetha. Étant une déesse mineure et la plupart des drows sachant qu’il finirait, un jour ou l’autre, à accéder à ce statut,
Jivvin accéda au statut de Haut Prêtre sans protestations assez fortes pour que cela l’en empêche. Depuis, il prend bien garde à satisfaire le confort du prêtre promu Grand Prêtre, afin de ne pas disparaitre, lui aussi, mystérieusement. Par ses revenus, il réussit à acquérir de nombreux livres sur les nuisances et aménagea, au plus profond de sa demeure, un lieu où il pratique sa magie. Au fil des années, il améliora son « atelier » et interdit l’accès à ses serviteurs, sauf lorsqu’il avait besoin d’eux à l’intérieur. De ce fait, l’endroit est poussiéreux, froid et plein de vermine. Une cinquantaine d’années après sa « promotion », il se prit d’affection pour un rat pestiféré qu’il dressa en parallèle de son travail. C’est à ce moment-là qu’il décida de se rapprocher des rats et de devenir en quelque sorte un drow « pestiféré ». Ainsi, jusqu’à nos jours, il devint de plus en plus affreux à mesure que ses capacités et que son lien avec les prêtres de Kiran le permettent. Mais ce n’est pas tout, en côtoyant d’autres prêtres, il se surprit également à éprouver un grand intérêt envers l’anthropophagie, l’elfophagie et la nanophagie. Le cannibalisme restant pour lui quelque chose de méprisable, sauf si c’est un serviteur qui est mangé. Pour lui, cela représente un met recherché. De par ses connaissances, il est de temps en temps convié à déguster de l’elfe ou de l’humain, autour d’un grand cru d’Erac ou de Sephren. Pour les repas de tous les jours,
Jivvin utilisent ses serviteurs comme on utiliserait des tonneaux de vin.
Depuis, deux siècles ont passés, il a assit sa réputation de fervent partisan de Leetha, de fin dégustateur d’humain, d’elfe ou de nain et de haut prêtre accomplit. Il semble inoffensif envers les statuts supérieurs, mais personne ne peut l’affirmer, car il tente d’améliorer sa condition, bien qu’il semble reclus dans une certaine folie concernant son idée d’approcher des caractéristiques des rats pestiférés.
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