Ithil Thryn. [Mercenaire de Lune.]

Nom/Prénom : Thryn Ithil.
Âge : 995 années.
Sexe : Masculin.
Race : Hybride.

Particularités :

« Ithil. » tire son origine du langage commun, « Lune. »

Il est titulaire du surnom de « Mercenaire de Lune. » parmi les Elfes Sylvains. Ce titre lui a été attribué par le Roi Philosophe, Findàrato en personne pour services rendus à la Communauté de l’Anaëh.

Sa participation à « l’Humanisation » des Elfes Sylvains dont la participation à l’élaboration du célèbre Fort Ellyrion est notable. Mais aussi, Ithil défendit toujours vaillamment les frontières de l’Anaëh des incursions Humaines. Faisons simplement mention de l’épisode de Yutar.

Il fut aussi témoin et participant de la défense d’Aleändir lors de la première attaque Drow sous le règne du fils du Roi Mystique, Golradir.

Aussi, Ithil s’est entraîné dur comme fer jusqu’à pouvoir prétendre au statut d’ambidextre. Son bras droit demeure tout de même encore un peu plus puissant que le gauche qu’il n’est tout de même plus en position de considérer comme un handicap.

Néanmoins, malgré toutes ces nobles prouesses et cette fascination pour le peuple de l’Anaëh, les choses sont très loin d’être idyllique désormais. Le chapitre du traître Tebryn fait défaut à l’Hybride. Et si lui aussi venait à trahir un jour le peuple lumineux ?


Alignement : Neutre.
Métier : Mercenaire de Lune.
Classe d'arme : Corps à corps et à distance.



Équipement :

Le Mercenaire de Lune allie sa robustesse et son agilité. Une robe de mage en tissu ou bien une armure en plaques le rendrait défaillant. Ainsi, Ithil se limite à un mélange de cuir et de cotte de mailles concernant ses vêtements. Et un peu d’écailles… Ce dernier feint bien la différence car unique en son genre. Du moins, il n’a jamais croisé quelqu’un lui ressemblant comme une goutte d’eau comme on pourrait le voir chez les pécores humains ou dans les faubourgs. La partie supérieure gauche de son corps est découverte et laisse un accès direct à sa peau du haut de son épaule jusqu’au bas de son ventre. Une mitaine recouvre son bras jusqu’au creux de son coude tandis qu’elle s’allonge jusqu’à englober l’épaule sur son bras droit. L’épaulière de cette dernière est conçue à partir d’une fourrure d’ours des montagnes de Kirgan. La partie supérieure droite de sa carrure est enveloppée dans une couche de cuir et de maille. Sa tenue se prolonge jusqu’à ses pieds sous la forme d’une robe en écailles de wyvern légèrement entrouverte, laissant percevoir son pantalon en tissu noir. Les écailles sont reliées entre elles par des anneaux, ce qui laisse un degré de mobilité respectable et ne fige pas entièrement les mouvements de ses jambes.

Le plus souvent, Ithil est accompagné de deux lames jumelles. Il n’aime pas la différence de poids entre deux armes et leur allure lui importe peu à partir du moment où elles sont capables de trancher convenablement.

Description physique :

Ithil jouit bien entendu de la carrure du Drow et de la grâce de l’Elfe Sylvain. Comme les quelques rares autres individus de sa race, c’est un très bel homme. Le teint de sa peau laiteux est intriguant et on remarque du premier coup d’œil qu’il n’appartient à aucune des quatre races habituelles. Ses yeux bleutés d’une teinte de glace donneraient envie de le placer dans la pureté et de le ranger du côté des Sylvains, des « Bons. » par réputation. Néanmoins, sa silhouette tout entière est inquiétante et ne rappelle que trop bien les attributs dont profitent les Drows.

Ses mèches blanches recouvrent son front et retombent jusqu’en bas de son visage, représentant deux larges mèches qui ne laissent que peu d’espace pour son regard. Entre autre, le vent lui fait défaut mais il n’est pas dans sa nature de renier ce que sa mère lui a offert. Ses oreilles ne sont pas très longues ni très pointues. Ces dernières sont plutôt arrondies aux extrémités, pointant vers le sol.

Il est grand d’un mètre quatre vingt quinze et lourd d’une centaine de kilogrammes. Mais quel homme pourrait se vanter d’être un guerrier sans cicatrices ? Du moins, on remettrait en cause un homme qui ne porte pas les cicatrices de la guerre et qui affirmerait être un bon bretteur. Une large cicatrice débute de son cou et descend jusqu’au creux de ses abdominaux. C’est le souvenir d’un Drow qui faillit le tuer alors qu’il tentait d’aller sauver la vie de sa mère lors de l’attaque d’Aleändir il y a six cent ans. Son épaule dénudée est également sujette à la cicatrice d’une vieille morsure d’un draconien aux proportions respectables qu’il dût autrefois chasser avec un groupe.

Description mentale :

Ithil est quelqu’un de très calme et de très discret. Du moins, ce qu’il pense d’un interlocuteur reste généralement dans son crâne. Ce n’est pas quelqu’un de très sociable. Du moins, il ne fera que très rarement le premier pas. En effet, Ithil préfère se penser supérieur à quelqu’un sans le montrer. Il trouve en ce procédé un léger réconfort vis-à-vis de sa grande solitude et de son lourd passé. « Heureusement que je ne te ressemble pas… « ; « Je préfère être comme je suis que d’être comme toi… » C’est un peu comme un automatisme qui lui est propre.

Son enveloppe corporelle renferme une éternelle lutte entre ses instincts de justicier et de meurtrier. Dans son cas, Ithil use de ses caractéristiques physiques très développées pour protéger son prochain et non mettre quelqu’un en danger par plaisir. En somme, ses poings agiles et puissants sont au service de sa propre vertu. Il voit les humains d’un mauvais œil… Si fragiles, si mortels… si éphémères… Il pense que c’est leur infidélité à Kÿria qui a causé ce courroux vengeur. Quant aux Drows… Il les déteste et les méprise pour avoir pris avec eux la vie de sa mère pendant l’assaut d’Aleändir.

Bien souvent, Ithil aurait voulu offrir sa foi à Kÿria mais jamais il n’a osé entrer au sein de son Sanctuaire à Aleändir. Au fil de son avancée, il se détacha tout simplement d’elle et réalisa qu’il était condamnée à être un éternel indésirable. Néanmoins, il souhaite s’évertuer dans la réalisation de sa quête personnelle : Prouver au peuple de l’Anaëh qu’un Hybride n’est pas foncièrement mauvais mais seulement comme il a envie de l’être. Dans son cas, une attitude bénéfique du à son enseignement d’une vie Sylvaine.

Histoire :


A cinq années près, Ithil Thryn aurait connu le Voile du 9e Cycle. Il naquit quelque part dans l’Anaëh sous les rayons de la Pleine Lune et fut ainsi nommé « Ithil. » ; « Lune. » en langage commun. Sa mère, Elvalia s’inquiéta immédiatement du devenir de son premier et dernier enfant. Couturière de la famille Ducale de la Quatrième Saison, on se demanda bien souvent comment elle avait pu offrir son fruit interdit à un… Drow. Sur ce point, seul le Duc et la Duchesse eurent l’honneur, ou le déshonneur d’entendre l’unique vérité qui resta scellée par respect. Elvalia fut victime d’un viole. Elle parvint à poignarder son bourreau à la fin de l’acte cruel et sans âme. Néanmoins, Ithil était son enfant et elle décida de faire toute son éducation du côté de la Lumière. C’était un pari bien audacieux que d’insérer dans une Communauté un enfant différent de tout les autres. Le teint laiteux de sa peau, ses yeux d’un bleu glacé, une musculature mise en avant tandis que les autres sylvains demeureraient plats et fins pour la plupart. Il faut simplement retenir que presque jamais, dans sa plus « tendre » enfance, Ithil ne parvint pas à se faire un véritable ami. C’était une situation difficile et les larmes coulaient, coulaient, coulaient encore et encore sous l’impuissance d’Elvalia. Au plus profond de lui-même, Ithil désirait faire parti d’un peuple qui n’était certes pas le sien, mais il y était né comme n’importe quel autre d’entre eux. Le tord de sa mère fut certainement de lui dire que son père était quelqu’un de bien et qu’il était mort en héros pour la sauver. Elle ne voulait pas qu’il ait honte de lui ou de ses origines. Malheureusement… Vous connaissez la coutume qui est de dévoiler le terrible secret à son enfant lors de l’atteinte de la majorité, n’est-ce pas ? Ithil était fou de rage. Il ressentait la haine, la colère mais aussi le désespoir. Il se sentait comme l’était son père, comme un Drow. Néanmoins, il trouva le courage de pardonner à sa mère et lui demanda une faveur : celle de prendre les armes et d’apprendre à se battre comme un véritable guerrier. Il était le mieux placé pour savoir quelle était l’injustice qu’il vivait. En y mettant du sien, il pensait pouvoir changer l’image que les gens avaient en l’Hybride. Pour ses descendants, pour ceux qui vivaient comme lui… C’était ce en quoi il voulait croire.

Jouant sur ses relations, Elvalia exauça son souhait. Ithil était devenu en quelques semaines l’élève du Maître d’Armes de l’Épine Dorée. Ce dernier reconnaissait qu’Ithil, avec de la volonté, pourrait être capable de canaliser son « côté obscur » pour en faire sa force au quotidien. L’entraînement dura deux siècles et l’Hybride avoisinait désormais les quatre cent printemps. Alliant sa dextérité et son agilité à sa robustesse et son mental hors pair, le mélange du Drow et du Sylvain devint un excellent épéiste. L’épée à deux mains était trop contraignante pour lui permettre d’exploiter au maximum ses talents d’acrobates, disons. En contre partie, Ithil opta comme armes de prédilections pour deux épées à une main, jumelles. Après plusieurs années d’entraînements, l’Hybride se rapprochait de l’ambidextrie et ce talent est très bien affûté de nos jours. Toute cette période l’avait changé. Alors qu’il avait appris à lire et à écrire à l’écart de tout les dangers avec sa mère, son Maître d’Arme avait fait de lui un homme. Sous sa carcasse de chair et de sang, Ithil ne se préoccupait plus vraiment des préjugés à son sujet. De sa différence, il en tirait sa fierté. Il était capable dans un domaine militaire de faire ce que d’autres ne savaient pas faire. Il n’était pas aussi agile qu’un Sylvain ni aussi puissant qu’un Drow mais ce que l’un ne possédait pas, lui le possédait et c’était ainsi qu’il marquait sa différence. A noter qu’il acquit aussi pendant sa formation le maniement de l’arc.

Ithil, sûr de lui, débuta sa carrière de Mercenaire dans l’Armée Sylvaine. Missions de reconnaissances, escortes, protections des Prêtres et des Prêtresses. Lentement mais sûrement, les fils de Kÿria devraient le reconnaître comme l’un des leurs, à moins d’être aveuglés par leur orgueil ancestral. Un peu plus tard, le Roi Philosophe, Findàrato, lui offrit le titre de « Mercenaire de Lune. » pour son efficacité et sa volonté. Il représentait diverses sources de changements que le Roi voulait faire promouvoir et Ithil était un excellent apôtre de sa réflexion pour le salut de son peuple. Peu après les incursions contre les Humains de Yutar, Ithil fut rapatrié du côté d’Aleändir et l’alerte générale sonna. L’envahisseur Drow déferlait sa haine contre la Cité des Elfes Sylvains. Le combat fut sanglant et Ithil survécut à ses blessures physiques. Néanmoins, il en était tout autre de son mental. Elvalia, sa mère, devenu entre temps l’une des couturières de la famille royale mourut sous son regard impuissant alors qu’elle tentait d’échapper à l’incendie de sa demeure. Si Ithil n’avait pas reçu ce jour-là les bienfaits et la bénédiction de la Lumière, son âme se serait probablement obscurcit et nul le connaissant n’aurait désiré connaître l’étendue d’une colère et d’une peine infinie. Il fallait pourtant s’y faire et rester fidèle à sa quête initiatique. Qu’adviendrait-il de ceux qui étaient comme lui s’il montrait le mauvais exemple ?

Les années passèrent et un nouveau Roi succéda au précédent. Telrunya venait d’obtenir la couronne d’Aleändir et l’un de ses premiers choix révolta une partie de son peuple. Tebryn, un Drow était devenu Conseiller du Roi ? Quelle insulte… Au fil du temps, et alors que l’Hybride approchait de son millénaire de vécu à grands pas, Ithil avait observé à quel point le peuple de l’Anaëh avait pu se détourner des enseignements ancestraux de Kÿria. Il n’était plus tout à fait certain de vouloir vivre parmi eux mais on effaçait pas tout une vie du jour au lendemain. Source sûre jusqu’à présent, Ithil travailla exclusivement pour la Noblesse Sylvaine. Du moins pour ceux qui voulaient bien accepter un Hybride.

Finalement, Tebryn dévoila sa véritable nature et fut accusé de l’empoisonnement présumé du Roi Telrunya. Quelle atroce affaire pour Ithil dont d’anciens préjugés renaquirent. Après tout, pourquoi ne trahirait-il pas lui aussi un jour ? Son mental venait d’en prendre un coup. C’était comme si… Un édifice venait de s’écrouler, un glorieux édifice. Comme si tout ce qu’il avait pu faire n’avait jamais servi à rien. Déchéance, déchéance, déchéance… Il se demande encore parfois comment est-ce que son âme ne s’est pas enflammée de rage et de haine. Trente cinq années en plus passèrent durant lesquelles on entendit beaucoup moins parler de lui… Le Mercenaire de Lune avait décidé de faire profil bas jusqu’à ce que Serindë ne refasse appel à lui, à contre-cœur, suite à la disparition de Révérie, épouse Hybride de son frère Dragan. Selon son propre raisonnement, un Hybride avait plus de chance d’en retrouver un autre. Ithil accepta de son plein gré et sa quête le mena jusqu’en Ithri’Vaan, du côté de Naelis.


Comment trouves-tu le forum ? : Marrant.
Comment as-tu connu le forum ? : Katapoil.
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Nekros.

Détails vu avec Dragan, donc j'imagine rien que n'empêche que je te valide.

Tu connais les liens, surtout que tu as déjà crée les topics, bref ! Tu peux jouer