Kaherith
Drow
Nombre de messages : 38 Âge : 34 Date d'inscription : 19/04/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte
| Sujet: Kaherith, Senger déchu Lun 19 Avr 2010 - 21:18 | |
| Nom & Prénom : Da’reh & Kaherith Âge : Il voudrait être mort, mais si huit siècles le séparent de sa naissance, il ne peut deviner combien d’années il lui reste à errer dans le déshonneur Sexe : Mâle Particularité : La force de Da’reh n’est pas dans la puissance brute. S’il présente une carrure née de son sang drow et fortifiée par plusieurs siècles d’entraînement, il préfère de loin se servir de la hargne de ses adversaires contre eux. Fervent utilisateur de la parade et de l’esquive, il peut aussi compter sur un don bien utile : une maîtrise incomplète de l’élément Vent. Une bourrasque violente est inutile pour gagner un duel, un simple zéphyr porteur de poussières suffit amplement.
Alignement : Traître à sa Race Métier : Pendant longtemps, il fut « L'pholor vel'uss shlu'ta tlu g'jahallus », Celui qui ne peut être vaincu, Obok Senger du Cinquième Ost. Désormais, il n’est plus que le Senger, mercenaire au service du plus offrant, sans regard sur la race ou les convictions. Classe d’arme : Corps à corps (& Magie, innée mais extrêmement limitée)
Equipement : Kaherith n’est plus que l’ombre de lui-même, et cela se ressent dans sa mise. S’il avait l’habitude de se vêtir d’habits sombres et élégants, il n’en est plus rien désormais. Des tuniques délavées - et peut-être un brin délabrées - et des pantalons grisâtres forment l’essentiel de sa garde robe, qu’il garde cependant toujours propre. Ses poignets et ses jambes sont toujours protégées par des pièces d’armures légères dont ne voudrait pas le plus petit des Sartglins tant elles paraissent miteuses. Mais il faut savoir se détacher des apparences, et si elles ont piètres allures, elles n’en restent pas moins fiables et efficaces. Il porte, enfin, une côte de mailles sous sa tunique, le tout donnant un bon compromis entre vitesse et protection. De toute façon, le temps des batailles est derrière lui, et il n’affronte la plupart du temps que des vermines sans envergures. Ce qui fait baver plus d’un mercenaire, par contre, est sans contexte son jeu de deux lames parfaitement ouvragés, tout droit sorti des fournaises du Puy. D’une excellente facture, il ne répondra que par le silence et un regard sombre à ceux qui l’interrogeront sur leur provenance. Surement la touche la plus importante de son accoutrement, le collier qu’il porte peu sembler banal mais le médaillon qu’il porte n’est en fait qu’une cachette dans lequel il garde en permanence l’anneau de diamant du Cinquième Ost.
Description physique : Pendant longtemps, les cheveux cendrés de Kaherith furent coupés courts. Ce ne fut que quand il fut vaincu par Brylyan, huit ans avant sa déchéance, qu’il laissa pousser ce que deviendrait, huit ans plus tard, son imposante crinière qui désormais s’épanouit chaotiquement jusqu’au milieu de son dos. D’un petit mètre quatre-vingt cinq, il paraît « fin »comparé à bien des drows, mais il n’est cependant pas à sous-estimer. Fort d’une musculature sèche et d’une maîtrise presque parfaite de l’escrime, il est un adversaire redoutable qui ne fera aucun mouvement inutile et préférera attendre le moment opportun plutôt que de tenter le « tout pour le tout ». Sur sa peau « pâle » courent de nombreuses cicatrices, comme autant de trophées, de souvenirs d’une époque révolue et de rappels à la prudence. La longue estafilade que lui a laissée Brylyan sur la hanche droite est certainement celle qu’il a le plus en horreur. Ses yeux sanguins s’étrécissent à la moindre occasion, et jaugent sans se soucier le moins du monde de la discrétion. Parfois, il retrouve les attitudes et expressions de l’Obok Senger qu’il n’est plus et ne sera jamais de nouveau, ce qui est une source de trouble autant que de mépris pour son entourage qui ignore tout de son passé.
Description mentale : Le sombre est mort deux ans plus tôt, à Alonna. C’est du moins ce qui aurait du se produire. Mais quand il se rendit compte que les renforts elfiques envoyés en soutien à la cité humaine étaient trop importants pour être stoppés, quand il réalisa que, pour la première fois depuis qu’on lui avait confié la direction d’un groupe armé, il allait échouer, il se détourna de ce destin sanglant, refusa les bras de Teiweon - ce qui ne l’empêcha pas d’y pousser ses hommes - et s’exila, devenant ainsi un lâche aux yeux de son peuple… et aux siens, par la même occasion. Depuis, l’ancien général devenu un mercenaire communément appelé « le Senger » avance sans réel but sinon effacer la honte qui est désormais la sienne. Même s’il sait ses chances faibles, il ne perd pas espoir de pouvoir un jour défier Brylyan et le vaincre. Alors, et seulement alors, il pourra se résigner à mourir, mais quitter cette vie sur une note aussi pathétique après avoir brillé autant est une idée qu’il ne peut supporter. Cynique, désabusé, il fait le malheur de ses employeurs sans se soucier des conséquences. Il choisit ses missions, et s’il ne les réussissait pas toutes avec brio, voilà bien longtemps qu’il aurait fini mendiant. D’une certaine façon, sa déchéance l’a libéré des carcans de sa race. Comment mépriser les elfes après avoir été aussi lâche ? Comment rabaisser les humains après avoir agit aussi bassement ? Kaherith n’a plus de haine pour personne sinon pour lui-même, et c’est pour cela qu’il peut travailler sans regret pour Faye, ou pour n’importe quel autre humanoïde.
Histoire : Da’reh n’est pas un nom qui fit couler beaucoup d’encre dans la sombre citadelle d’Elda, mais elle laissa sa trace sanglante dans l’histoire des Sombres. Ainsi, si elle ne s’inscrivit jamais durablement dans las hautes sphères, elle donna naissance à plusieurs noms qui sont encore connus de nos jours. Iram Dar’eh fut ainsi un Barra de la Dothka redouté et redoutable. Quelques siècles plus tard, Ymaïr Dar’eh gravit les échelons du C’rnos et impressionna par sa maitrise de la magie des ombres. Mais aucun n’atteignit la renommée que put acquérir Kaherith au cours de sa vie au Puy. Paradoxalement, le déshonneur qu’il apporta à son nom fut lui aussi sans pareil.
Fils d’un Sartglin qu’il connut à peine, il grandit aux côtés de sa mère, une sorcière du C’rnos réputée pour son talent, respectée pour sa beauté mais méprisée pour son ascendance « prolétaire », qui tenta par tous les moyens de le faire suivre la même voie qu’elle. Malheureusement, elle dut se rendre bien vite à l’évidence : son fils ne présentait aucune prédisposition à la Magie des Ombres, la seule à avoir une valeur à ses yeux. Elle décela bien les brides de son don, mais les dédaigna sans l’ombre d’un remord, l’abandonnant à la charge de son frère, lui aussi Sartglin et en partie soumis à l’autorité de sa sœur. L’apprenti mage médiocre se révéla être un aspirant guerrier de génie. Il maitrisa les aspects de base de l’escrime en un temps record et put dès lors peaufiner son « art ». Chaque conseil donné était analysé, décortiqué, puis réutilisé et amélioré. Gamin intelligent et travailleur, il surpassa bien vite son maître d’arme, pour la plus grande indifférence de sa mère.
A l’aube de ses cent cinquante ans, il s’engagea dans l’armée, rejoignant naturellement l’ost de son oncle, le cinquième, où son talent pour les armes se conjugua à merveille avec une assurance et une arrogance naturelles. Forte tête, chatouilleux sur ses origines et fier des grands noms qui l’avaient précédé, il s’attira dans un premier temps les foudres de sa hiérarchie à cause de sa désagréable habitude à défier - et à triompher de - quiconque l’énervait un tant soit peu. Ce ne fut que quand la menace de son exclusion de l’armée se fit sentir qu’il s’assagit, et il se fit discret pendant les années qui suivirent. Après tout, l’essentiel était fait : on le craignait pour ce qu’il était, un guerrier redoutable. Il commença ensuite sa lente ascension, profitant d’un raid sur Holimion pour s’emparer du titre de Veldruk.
A l’instar d’Alder’Aak, l’attaque du basilic sur le dernier ost fut l’occasion pour Kaherith de continuer sa progression dans la tortueuse hiérarchie drow. Ayant été touché en plein cœur, l’ost fut bien obligé de renouveler son corps d’officiers, et s’il ne s’attira pas autant de gloire que le colosse Dolerian, il n’en conquit pas moins le titre de Streea Jabbuk - en remplacement du défunt officier qui, le premier, avait fait face à la bête - pour son rôle dans la mort de la bête, c'est-à-dire avoir en partie coordonné l’action du C’nros et des guerriers qui se ruèrent avec un temps de retard sur Alder’Aak. Mu par le bon sens, toute frontière hiérarchique abolie par le chaos soudain, il n’eut aucun mal à se faire obéir et il ne se lança lui-même à l’assaut de la bête qu’une fois qu’il fut sûr d’avoir été entendu. A noter que les trois longues traces dans son dos sont un cadeau de la défunte chimère car s’il ne porta pas le coup fatal, il reçut malheureusement le dernier coup du monstre. Mourante et plus faible qu’un nourrisson, elle ne fit heureusement que le blesser légèrement. Après cette bataille, il garda quelques liens privilégiés avec le C’nros.
La première rencontre de Kaherith avec Tebirahc eut lieu lors de la fameuse Bataille des Cendres. Les trois drows, qui seraient bientôt trois Senger reconnus et respectés pour ce qu’ils étaient - des officiers redoutables - gagnèrent chacun un nouveau titre lors de ce capharnaüm indescriptible. Etrangement, à bien y regarder, Alder’Aak et Kaherith eurent un parcours étrangement similaire, et pour cause, intégrés dans le même siècle au sein du même ost, ils participèrent aux mêmes batailles. Et Da’reh fut presque déçu de le voir rejoindre les rangs du 3e, regrettant surtout de ne pas avoir eu de réelles occasions de ce mesurer à ce monstre de muscle qu’était Dolerian. Mais sa deception fut de courte durée, car le Streea Jabbuk conquit le Diamant en s’élançant pour couper court à la première tentative de repli humaine.
Il utilisa les premières décennies de son « règne » pour réorganiser l’ost. Conservant les effectifs réduits, en mémoire des braves tombés contre la chimère qui lui avait strié le dos, il profita de cette particularité pour l’axer sur les frappes rapides et précises. Usant de ses relations avec le C’nros, il intégra environ huit cent mages dans ses rangs et monta un escadron de cavalerie de près d’un millier d’hommes. Le reste de l’ost était utilisé en soutien, afin de balayer les dernières poches de résistances. Sous sa bannière, jamais son armée ne fut défaite, si bien qu’il acquit le surnom de « L'pholor vel'uss shlu'ta tlu g'jahallus », Celui qui ne peut être vaincu, bien après son premier coup d’éclat pendant la guerre de Lante où il stoppa net les renforts nains.
Ce surnom qu’il conserva jusqu’à sa défaite à Alonna. Ce surnom qui le poussa à fuir plutôt qu’à affronter le déshonneur.
Un peu après ses quatre cents ans, son don lacunaire pour la magie élémentaire du vent se révéla de lui-même, de façon si soudaine et inattendue que l’Obok Senger faillit en mourir. Il donna naissance à une violente bourrasque - la plus puissante qu’il créa jamais - qui envola voler son adversaire du moment. La dépense d’énergie fut sans concession, chaotique et abusive : elle le laissa sur le carreau pendant trois jours. Une fois totalement remis, il prit contact avec le C’nros qui accepta de le former, à contre cœur.
Il passa la majorité de sa carrière d’Obok Senger à Sol’Dorn, assurant le joug des drows sur Ithri’Vaan, intriguant pour maintenir les humains et les elfes à l’écart. Quand la situation le lui premettait, il revenait au Puy, et ce fut pendant ces périodes qu’il devint lui-même professeur. De Nym Vrinn dont il ignorait la véritable identité, dans un premier temps. Il fut ainsi ravi de le voir devenir Barra, sans savoir que cette montée en grade de son élève ne faisait qu’annoncer sa propre chute. Il forma ensuite le très talentueux Brylyan Naerth, sans savoir et sans même deviner ce qu’il deviendrait. Il le rencontra par hasard dans les ruelles du Puy, alors qu’il se battait avec un gosse de son âge. Le fait qu’il l’emporte sans difficulté ne fut pas l’élément déclencheur de la décision de Kaherith, mais la marque qu’il eut à peine le temps d’apercevoir si. Il fut surpris par la rapidité de son apprentissage, et y vit un potentiel successeur. S’il avait su que l’enfant deviendrait bien rapidement un adulte, et que l’adulte le défierait ensuite en public afin de prouver sa supériorité… Pourquoi fut-il vaincu, lui qui connaissait parfaitement son élève ? Les raisons peuvent être multiples, elles sont sans importances. Seul le résultat comptait : Celui qui ne peut être vaincu fut vaincu, la lame de son élève ricochant contre ses côtes et le coude s’écrasant contre son nez. Après cette défaite, Kaherith ne fut plus jamais le même.
Peu de temps après sa défaite, il fut des drows qui se lancèrent à l’assaut d’Alonna. Mais il ne fut pas de ceux qui se ruèrent contre les murs de la cité, non, lui resta en arrière pour couper court aux potentiels renforts elfiques. Malheureusement, il sous-estima les forces mis en jeu par ses ennemis et ne put assurer sa mission. Cette défaite, la première depuis qu’il était Senger, s’ajouta à celle que lui avait infligée Brylyan et le poussa à la désertion.
Depuis, il erre en Ithri’Vaan, travaillant parfois pour la jeune Faye qu’il connaissait de nom de temps où il observait du coin de l’œil sa lutte avec Feriwyr Dreiv. La jeune enfant ne sait pas à quel point il la connait, et quel rôle il a joué dans sa chute, et c’est surement une bonne chose pour les deux. Crédits : Bethed in Rain Drops |
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Trystan de Diantra
Ancien
Nombre de messages : 4737 Âge : 40 Date d'inscription : 10/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Kaherith, Senger déchu Lun 19 Avr 2010 - 21:34 | |
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