Eliel
Humain
Nombre de messages : 23 Âge : 59 Date d'inscription : 14/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Eliel de la Roch [ Chevalier ] Lun 21 Juin 2010 - 16:37 | |
| { Prénom & Nom } Eliel de la Roche
{ Âge } 23 ans
{ Sexe } Masculin
{ Race } Humain
{ Alignement } Communauté de la lumière
{ Métier } Chevalier
{ Classe d'Arme } Corps à corps
{ Equipement } Lorsque je suis dans ma province profonde d'Etherna, je suis généralement habillé simplement, loin du faste de Cassius. Des pantalons en cuir et des chemises à boutons. Hormis peut-être mes manières et ma propreté, rien ne pourrait me différencier d'un paysan ou d'un habitant lambda de la campagne. J'emmène rarement mes armes sur moi hormis une petite dague aux effigies de ma famille cachée dans une botte. Cassius m'offrit mon arc pour l'accompagner à la chasse. Un bel instrument taillé spécialement pour moi dans un bois très clair. Il est sculpté de multiples arabesques mais remplie son but principal : tirer des flèches, et je n'ai pas peur de l'abimer car les arabesques ne sont pas placées au niveau de la poignée. Mon père m'offrit mon épée pour mon adoubement, elle est fine et légère et peut-être utilisé à une main comme à deux. Je l'entretiens régulièrement et m'assure qu'elle soit très aiguisé, pour se moquer - encore une fois - mon frère de lait dit qu'elle pourrait couper un cheveu dans le sens de la longueur. Je dois reconnaître que portée par une main très habile, elle pourrait peut-être le faire. Mon père m'offrit également un autre présent qui compte bien plus à mes yeux : une armure complète en mithril, aussi légère que peut l'être une armure sans me mettre en danger et composée de nombreuses parties pour être plus facile à enlever - j'ai appris à mes dépends comme il est difficile de se débarrasser d'une armure sans assistance et ait donc fait ajouter quelques petits détails pour ne pas me retrouver dans cette position. Sur le dessus de mon heaume sont gravés deux ailes d'or.
{ Description physique } Je mesure environ un mètre quatre vingt-cinq pour environ soixante-cinq kilos de muscle. Les nombreuses années passées pour devenir chevalier eurent raison de mon petit ventre d'enfant et faire de moi un homme - ou la représentation que les humains en ont. Je suis assez large d'épaule et bien musclé, même si ma musculature ne filtre pas toujours pour imprimer ses formes au travers de mes vêtements. Mes cheveux sont presque blonds, pour être précis : châtain clair. Le soleil d'été les éclaircit néanmoins encore un peu plus. Ils sont relativement court et je m'arrange pour que les quelques mèches suffisamment longues ne me tombent pas dans les yeux. Je n'aime pas les coupes militaires. Je suis toujours impeccablement rasé, ce qui fait toujours sourire mon cousin qui pour me taquiner, s'interroge même sur ma pilosité. Mon prénom a des consonnances elfiques mais il n'ose tout de même pas reprocher à ma mère quelques infidélités. La famille est sacrée autant l'un que pour l'autre. De plus, si j'ai hérité des traits de ma mère, j'ai exactement les yeux bleus scintillant de mon père, renforçant la dureté des traits de mon visage. Mon nez est droit et rappelle mon menton légèrement carré. Mes lèvres sont fines. Un sourire mélancolique et les yeux dans le vague, c'est généralement cette attitude qu'adopte mon visage lorsque je rêve - ce qui arrive très souvent, même lorsque je suis réveillé. On peut alors s'agiter devant mes yeux, je ne vois rien, je ne sens rien. Je suis dans un monde à part qui n'appartient qu'à moi.
{ Description mentale } Tout est éphémère. Si j'en avais le pouvoir, j'arrêterai le cours du temps pour pouvoir m'émerveiller des heures devant un simple sourire discret mais sincère, un couché de soleil ou simplement une fleur encore nappée de sa rosée matinale. Je suis un adepte de ces de petits plaisirs simple que le baiser froid du mithril sur ma peau ou le vent sur mon visage quand je chevauche ma jument, Cavale. Piété, humilité, bravoure, courtoisie, foi et l'honneur sont mes valeurs. Protéger les faibles est le quotidien comme celui de ceux qui partagent mon rang... Je renoncerai à tout ce que j'ai pour respecter les dix principes qu'elle a mis sur notre voix pour nous éclairer. Nous, Chevaliers, ne sommes que des serviteurs soumis à tous ses désirs. Je ne suis néanmoins encore qu'un enfant, et il me plait de le rester encore un peu, au grand dam de Cassius qui souhaiterai m'arracher à mes rêves pour me plonger dans la réalité. Je crois fermement en l'être Humain et en la Vie quand lui ne songe qu'à s'offrir toutes les débauches, ce qu'il qualifie par l'expression "Profiter de la vie". Quand je donnerai jusqu'à ma vie pour aider, lui souhaite s'enrichir et son ambition n'a aucune limite. Combien de fois l'ai-je mis au courant que son or ne lui servira à rien chez Tari ?Mon épée n'a que peu servi et je ne sais probablement pas grand-chose de ma vie - ni de la mort d'ailleurs - mais j'ai la profonde conviction que la lumière des dieux peut éclairer le monde et mettre fin à tous les malheurs. J'ai l'espoir que les hommes et les femmes de Miradelphia pourront un jour ne créer qu'un peuple unique, florissant... et en paix. Je n'aurai peut-être pas suffisamment de ma courte vie pour le voir, je me contenterai de rallumer la flamme dans les yeux et les coeurs pour qu'un jour, les enfants de nos enfants puissent accomplir ce rêve idéaliste.
{ Histoire }
Voilà bientôt un peu plus d'un quart d'heure que nous avons laissé nos chevaux à la lisière de la forêt. Entre Cassius et moi, la chasse est plus un jeu, une compétition, qu'autre chose... Bien évidemment, tout ce que nous attrapons est mangé afin de faire honneur à la bête. Mon frère de lait aime se mesurer à moi, et je crois que c'est ainsi depuis le commencement...
Nous sommes tout deux nés à Diantra la huitième semaine de Karfias, à la fin du printemps et à l'aube de l'été, il y a maintenant de cela vingt-trois ans exactement. Il est né le Calimehtarus et moi le Elenwënas comme si nos vies avaient été écrite à l'avance. Il est mon cousin par nos mères mais aussi mon frère de lait, ma mère étant tombée malade après l'accouchement. Aude et Mathilde étaient absolument inséparables aussi quand un docteur à dit à cette première qu'elle devait quitter la vie mondaine et se reposer dans un lieu calme et à l'écart de toutes les machinations, Mathilde l'a suivi. Et nous avons grandi ainsi, dans la belle demeure surplombant la mer que nos pères s'étaient associés pour construire. Petits, nous étions de terribles garnements toujours présent pour la première bêtise à faire. Volant quelques pâtisseries - toujours disponibles pour nous - dans les cuisines avant de nous enfuir dans la campagne pour y faire quelques courses, effrayer les quelques poules d'un paysan que nous n'aimions pas et s'enfoncer dans la forêt pour s'y cacher du dit villageois qui promettait de nous corriger s'il nous trouvait. Nous la connaissons par coeur désormais, même tous ses pièges.
- Je te dis qu'il est dans ce fourré.
- Eliel ! Rien ne peut rentrer dans une telle masse de... branches ? Mauvaises herbes ? Et de toutes ces cochonneries ! Il n'a pas pu passer par là.
- Je l'ai vu, Cassius.
- Toi ?! Voir quelque chose ? Tu es trop lunatique pour ça mon pauvre !
- Faisons au moins le tour... Je vais à droite !
J'ai vu ce cerf... de mes yeux vu. Il n'a tout de même pas pu se volatiliser. L'arc bandé, je m'aventure avec précautions entre les arbres, cherchant du regard le merveilleux animal aux nombreux bois. De toute mon existence, je n'en avais vu qu'un seul de tel. c'était la semaine de notre anniversaire et nos pères avaient quittés la cité mère pour nous faire une surprise. Ils venaient souvent mais ce n'était jamais pour plus de quelques jours et là ils nous avaient promis au moins un mois ! Lorsqu'ils étaient là, toute la maisonnée étaient en fête et ils nous emmenaient faire quelques folies... Ce jour-là, ils nous emmenaient chasser pour la première fois et nous étions très excité. Nous avions des précepteurs pour nous apprendre à nous battre à l'épée et à tirer à l'arc mais ces moments avec nos pères étaient toujours privilégiés et heureux. Cassius était monté avec son père et moi avec le mien. Nous avions vu la magnifique bête et nous l'avions pourchassé de longues heures. Ce fut Cassius qui réussit à achever la bête d'une flèche magnifique entre les deux yeux qu'il n'aurait probablement pas pu reproduire s'il l'avait voulu. Comme il était fier ! Ce jour-ci, Cassius accomplirait-il un autre exploit de ce type ? Le fourré n'était pas très large et nous eûmes vite fait de faire le tour... Il ne nous restait plus que quelques mètres mais il semblait maintenant évident que nous avions perdu la bête.
Quelques années plus tôt, nos chemins autrefois entrelacés s'étaient séparés. On nous donna l'occasion d'accéder à la chevalerie... J'acceptais, sentant là l'appel de ma déesse et y voyant mon destin. Cassius refusa. Il n'aspirait pas à tous les sacrifices que cela pouvait demander. Pour la première fois, nous nous sommes quitté. J'ai eu l'honneur d'apprendre auprès d'un grand chevalier et après des années à son service, d'être adoubé par le roi en personne. A cette occasion, je revis mon frère en chaire et en os. Nous avions nombre de choses à nous raconter et beaucoup à faire ensemble. La guerre civile nous sépara à nouveau, je le suppliai de veiller sur nos mères pendant que moi je me battais pour mon roi et sa puissance. Tout est fini désormais et sans vouloir assister au Tournoi - ce que Cassius m'avait pourtant vivement recommandé - je suis rentré chez moi. Il semblait y avoir veillé avec beaucoup de tact car, si quelques paysages de mon enfance étaient abimés, nos mères vivaient et il n'y avait que quelques maigres travaux à effectuer sur notre maison. J'appris par la même occasion que l'héritière, Eleanore de Caerlyn, se mariait à Gaucelm d'Odelian qui par ce coup brillant indexait notre belle province. Je me tenais loin de toutes ces histoires, aspirant simplement à retrouver pour quelques mois la tranquillité de ma campagne avant de repartir pour accomplir mes devoirs vis-à-vis de ma maîtresse.
Le cerf surgit entre nous, nos arcs étaient toujours armés. Tout se passa si vite que je tombais à la renverse, dans la panique et probablement sous l'impulsion de la peur, Cassius tira sa flèche... et loupa sa cible pour en atteindre une autre. Je ne réagis pas tout de suite, et regarda, sonné la flèche profondément ancrée dans la jambe. J'avais cessé de respirer et la bouffée d'air qui envahit mes poumons lorsque j'en pris conscience me brûla profondément. Ma jambe me lançait terriblement. En moins d'une seconde, Cassius était sur moi, balbutiant quelques excuses insensées. Il tremblait.
- Je suis déso... je vais... je vais te l'enlever, bouge pas je...
- No... AHHHHHHHHHHHHHHHH !
J'avais presque plus mal que quand elle était rentrée... mais plus encore : je me vidais de mon sang. Cassius regardait ses doigts imbibés de sang, visiblement sans comprendre ce qui arrivait. Tout se passait si vite, c'est vrai. De l'aide... j'avais besoin d'aide. Et vite. J'enlevais précipitamment ma chemise que je nouais à ma jambe de sorte à faire un garrot, puis je passais mon bras par-dessus les épaules de Cassius pour qu'il m'aide à marcher. Nous étions trop loin de la maison... même avec le garrot je perdais trop de sang, et je ne pouvais pas monter à cheval dans cet état. Puisse Néera me venir en aide.
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Ethan
Drow
Nombre de messages : 310 Âge : 32 Date d'inscription : 14/04/2009
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| Sujet: Re: Eliel de la Roch [ Chevalier ] Mar 22 Juin 2010 - 7:49 | |
| Puisse ton premier RP ne pas être aussi le dernier (Néera ? Te venir en aide ? Et puis quoi encore ? )@ Admin : • PM : • - Code:
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