Nom/Prénom : Faustine d'Escault. Dame d'Escault
Âge : 27 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Particularité : Faustine aime a s'exhiber. Non pas nue sur ses balcons, mais a la faveur des lueurs tamisées d'une scène de theâtre. Revêtir moults habits, jouer la sainte ou la pauvresse est une passion dont elle se sert a tout bout de champs. En cela, elle demanda au Sire d'Odélian, la faveur de jouer, de temps a autre, a son petit niveau bien sur, sur petite scène dont jouit la bonne ville d'Odélian. De par son père, elle est aussi la cousine de Katalina Noblegriffon, mais il est a noté que les deux femmes ne se connaissent pas.
Alignement : Neutre
Métier : Une dame a-t-elle seulement un métier ? Soit, Faustine gère le domaine et les terres d'Escault, réputées pour leur bétail et la qualité de leur fromage.
Classe d'arme : Magie
Équipement :
Que peut donc posséder une Dame ? Et bien, hormis une garde robe des plus fournie, Faustine possède deux bijoux auquel elle tient comme a la prunelle de ses yeux. Le premier est une tiare d'or fin ornée d'un magnifique rubis, joyau tout droit sortit des joailleries de Christabel et cadeau de son père a son mariage. Le second, un collier assortit a la tiare, présent de sa mère. Elle ne les porte qu'en de rare occasion cependant, de tels bijoux ne peuvent convenir qu'a de grand bal ou de noble reception.
Description physique :
Faustine est ce que tout homme rêve de posséder dans son lit. De petite taille, elle paraitra fragile, ethérée et pourtant, la nature elle même s'est penchée sur son berceau Une poitrine arrogante et généreuse sans être lourde. Une taille fine et souple, érotiquement habile dans son mouvement. Des hanches arrondies, douces et vierges d'enfantement. Des cuisses blanches et nerveuses, une cheville fine et délicate. Un pied menue et tendre. Le port altier de sa tête révèle la noblesse de sa naissance et, elle aime souligner la courbe affriolante de sa nuque par une coiffure simple mais savament pensée. Son visage enfin..Des lignes pures a la perfection presque atteinte. Des cils immenses et fournis ne necessitant aucunement l'aide d'un quelconque maquillage pour souligner le regard. Des prunelles azur, presque cristallines. Une bouche finement cisellée, véritable ode au baiser, rajoutons a cela une minuscule fossette qui se creuse lorsqu'elle sourit. Invation a peine dissimulée, presque innocente a des plaisirs qui le sont bien moins.
Description mentale :
Naitre femme dans ce monde est être vouée a l'ambition de n'être qu'un ventre. Un receptacle destiné a recevoir, un jour, un héritier quelconque. D'un comté, d'un duché d'une baronnie ou d'un simple fief, qu'importe. Naitre femme et noble vous conduit irrémédiablement a cela. Hors, ce carcan fade et sans attrait n'attire pas Faustine. Oh, elle voue offrira le visage que l'on espère d'elle, mais on a jamais rien sans rien avec elle. Qu'elle vous rende un service ? Méfiez vous de ce qu'elle exigera en retour. Inteligente, sournoise, opportuniste et ambitieuse, Faustine est de prime abord une femme detestable et, peut être detestée. Pourtant, elle ne saurait n'être que défaut et vice, loin de là. On pourra la découvrir fidèle a une cause, pas a un homme. On pourra s'étonner de sa tendresse et de son affection et pourtant, elle est capable de cela, bien loin des masques de comédie qu'elle pourrait revêtir. Mais, la jeune femme est dénuée de scrupules et de regrets, helàs. Ses gestes le prouvent et le prouveront encore. Elle rêve de s'elever et ne reculera devant rien pour cela, usant des armes que la nature lui a donné, mais aussi de son inteligence habilement dissimulée. Chaque mot est pensé. Chaque geste réfléchit. Elle apparaitra frivole et innocente si c'est là ce que vous désirez. Enflammée et aguicheuse si tel est le désir, mais il ne faut jamais oublier qu'elle ne fait jamais rien gratuitement.
Histoire :
Faustine est née du mariage, si ce n'est d'amour, de complaisance conclu entre Garrett de Versmillia et Berthille d'Anjou, fille de la petite noblesse Odélianne. Dernier fils de la famille, Garrett ne pouvait prétendre a mieux, mais il n'avait pas a ce plaindre. Sa femme, discrète et effacée, bien que d'une très grande beauté, n'avait, semble-t-il que pour unique ambition celle de satisfaire son époux. Leur mariage dura jusqu'à ce que la mort de Berthille les sépare. Elle avait été cocufiée plus d'une fois et pourtant, jamais on ne la vit éructée et amère. Un homme, disait elle, doit être satisfait et si sa femme ne le peut, il est naturel qu'il se tourne vers plus vertes. Phrase malheureuse si il en est car certain la détournèrent de son sens premier. Arguant que la belle Berthille n'avait de chaud que son manteau d'hiver. Inutile de préciser que l'appétit de Garrett pour la chair aurait épuisé plus d'une jeune donzelle ! Néanmoins, Faustine est la fille légitime de ce couple banal en ces temps anciens, ni indécent, ni palichon. C'était une belle enfant et beaucoup aimait a dire qu'elle avait hérité de sa mère pour ce qui est de la beauté. On louait son air angélique sans se douter une seconde de l'ombre qui dansait dans ses yeux. Prémices de ce qu'elle sera plus tard. C'est a cette époque aussi que l'on décela son potentiel magique. Et Garrett, souhaitant voir ce don s'affirmer, paya a sa fille les services d'un maitre de Magie. Après tout, il était de bon ton de suivre les inclinaisons des rois n'est ce pas ? Faustine aima cette discipline et se montra douée. Chaque jour devenait un trésor de mystère et de magie et ravit l'enfant qu'elle était alors. Peut être encore innocente de ce qui viendrait plus tard.
Voir sa mère humiliée sans que celle n'y trouve a redire, forgea le caractère de la jeune Faustine. Ainsi, si les hommes aiment a se moquer des femmes, pourquoi la réciproque ne serait elle pas vrai ? L'adolescence la cueillit et elle ne fut pas dupe des regards qui s'égaraient sur elle. Oh oui, consciente de son corps, de sa beauté, elle décida d'en faire une arme. Allumeuse, elle faisait tourner les têtes, s'amusait de voir les efforts que l'on déployait pour la prendre, vains. Oh attention, a jouer avec le feu, on se brule et elle se rendit vite compte des dangers qui pouvait l'attendre. Aussi apprit elle la subtilité du jeu de séduction, observant avec curiosité les réactions, apprenant sans le savoir, l'art de la manipulation. Les hommes sont faibles. Si faibles..songeait elle parfois avec mépris. Un rien et ils vous offraient le monde, pour peu que vous releviez quelque peu la jupe. Faustine grandit et avec elle, son dédain pour la gent masculine.
Dédain qui s'amplifia lorsqu'on décida de la marier. Oh, elle ne se plains pas, loin de là, même en découvrant le mari...vieux, frippé, ayant déjà un fils plus agé qu'elle...Mais aimant particulièrement les jeunes filles...Faustine comprit vite que son époux, Seigneur d'Escault de son état, maitre fromager d'Odélian, ne serait jamais capable de consommer leur union mais il salivait frénétiquement a la vue du corps désirable de sa jeune épouse. Alors Faustine découvrit un nouveau jeu, se caressant, s'exhibant sans vergogne devant un vieillard incapable de la satisfaire. Agée de 16 ans, elle découvrait son propre corps et se dévoilait des appétits jusque là a peine effleurés. N'ayant pas froid aux yeux, Faustine trompa son époux et, plus tard, avec son consentement. Audemont d'Escault était un homme fidèle a sa patrie, fier odélian, menant son fief d'une main de fer mais lorsque se couchent les voiles de l'intimité, il revelait ses sombres travers et ses perversions. Qu'importe en vérité, Faustine s'en moquait, se servant de ses vices contre lui pour obtenir ce qu'elle voulait...Les années passèrent ainsi et, peu à peu, le spectre du veuvage se prit a la hanter. Ces années de luxure n'avaient point porté leur fruits et Faustine se pensa, a juste titre stérile. En concu-t-elle de la souffrance ? Si oui, jamais elle ne vous le dira. Son époux s'en moquait, arguant avec un haussement d'épaule qu'il avait déjà un héritier. Ah ce cher Audemont était un époux par bien des coté complaisant, pour peu que sa jeune épouse sache sauver les apparences. Jamais Faustine ne nuit a la réputation de cet homme et l'idée de le perdre lui était...insuportable. Oh n'allez pas croire que la Dame d'Escault était éprise de son époux, loin de là, mais elle était adepte de cet adage qui dit, on ne sait ce que l'on perd, jamais ce que l'on gagne. D'autant plus que Marcellin, fils unique et héritier d'Audemont, affichait un dédain particulièrement agaçant envers elle. Tôt ou tard, lorsqu'il serait maitre des terres, il la renverait chez elle sans un regard de pitié et cela...Faustine ne le voulait pas.
Mourir en ces temps incertains était chose facile mais la jeune femme devait faire preuve de prudence. Même noble, on ne pouvait échapper a la justice de son suzerain et, bien que parfois impulsive, Faustine ne voulait pas mourir. Elle prépara minutieusement le meurtre de son beau fils. Patiente et sournoise, elle tissa sa toile autour de lui...Et un soir, ou plutôt, une nuit, alors que Marcellin revenait d'une tournée des auberges particulièrement arrosées, il fut attaquer par une bande de brigands...Quel malheur, il y perdit la vie et Faustine sourit dans l'ombre. Elle ne fut pas inquiétée. Chance ? Hasard ? Encore aujourd'hui, elle ne pourrait le dire avec certitude. Peut être que si Audemont avait trépassé a la place de son héritier, Faustine aurait été soupçonnée mais là...Un accident malheureux, n'est ce pas ? Le comte fit bien une enquête mais les malfrats ne furent jamais attrappés et Faustine s'assura qu'ils ne le seraient jamais d'ailleurs.
Encore deux ans et Audemont rejoignit le domaine de Tyra, laissant une veuve éplorée...ou presque et aucun héritier. Qu'importe, Faustine savait gérer les terres, avait apprit a tenir des comptes et brillait de part l'inteligence qu'elle démontrait dans la gestion de son domaine. Sous sa houlette, les terres prospérèrent et elle s'enrichit. Cela dit, la jeune veuve confiait régulièrement les rênes du domaine a son intendant, homme fidèle et...oserait on le dire, fou amoureux de sa maitresse, pour aller briller a la cour Odélianne, arguant de son amitié avec Dame Ulmégonde, soeur du Comte Gaucelm...Chose qu'elle faisait beaucoup trop souvent a son goût, peut être l'image lancinante d'un loup hurlant a la lune ou le désir irraisonné d'étendre encore plus son influence.
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Plein de...mmmh...choses.
Comment as-tu connu le forum ? : Ah si vous saviez !
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Dès que je retrouve, je le mets.