Pierrick Savoran
Humain
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Personnage
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Taille : Niveau Magique : Apprenti |  Sujet: Re: La nuit est si douce en Assar | Pierrick  Sam 11 Sep 2010 - 11:18 | |
| « De toute manière, Faustine, si je ne trouve pas de solution pour concilier les deux, c’est toi que je choisirais, seulement toi… Mais si j’en ai l’occasion un jour, j’aimerais tout de même essayer, simplement essayer. »
Elle serait toujours la première, et la seule qu’il garderait, la seule dont l’affection, la proximité et le lien comptait… Du moins, ce fut ses pensées à cet instant. Il ne l’abandonnerait pas, jamais, il ne pouvait pas, ne voulait pas, alors au final, en cas de conflit, elle l’emporterait sans difficulté, sans qu’il ait la moindre rancœur à son égard, c’était sûr. Mais il voulait tenter l’expérience, la découvrir au moins, avoir cette chance et la saisir, jusqu’à ce qu’elle ne puisse s’accorder avec les autres choix et décisions de sa vie, ses engagements, ses attachements.
Une légère caresse innocente pour la rassurer avant qu’elle ne s’installe plus confortablement sur lui, dans un soupir, et elle annonça sa fatigue, son intention de dormir, ce à quoi il ne répondit rien, juste par le geste tendre de ses bras se refermant et attirant plus contre lui la sœur happée par le sommeil afin qu’elle puisse plus profiter encore de sa présence.
Il ne fallut guère de temps pour que lui-même soit emporté dans le royaume onirique.
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* *
La lueur du petit matin n’existe pas dans un monde voilé, mais l’ombre s’éveille auprès de sa charmante sœur encore pleinement endormi. Elle est belle, si belle et douce, quoique sur ses traits, il put remarquer une légère contrariété… Un mauvais rêve ?
Les souvenirs de son propre songe s’effacent doucement tandis qu’il reprend conscience et embrasse le front de sa sœur, caressant doucement sa joue avant de sortir de leur couche. C’était une nuit étrange mais très agréable, et tandis que les dernières brides s’effacent, il ne lui apparait que le visage de Faustine… Faisait-elle parti de son rêve ? Peut-être bien, il lui semblait en tout cas, sans qu’il ne puisse vraiment en être certain…
Nu dans cette chambre plongée dans l’obscurité, il alla là où il avait laissé ses affaires, juchés au sol après que sa sœur les lui ait enlevés. Il se rhabilla, laissant la tenue de l’assassin rangée, dissimulée tandis qu’il revêtait en silence celle du serviteur. Une dernière fois, une fois qu’il fut habillé, il approcha de sa sœur, s’accroupit à son chevet.
« Je ne t’abandonnerais jamais Faustine. » dit-il dans un murmure à l’oreille, déposant un dernier baiser sur la joue avant de remettre correctement les draps.
Il se dirigea en silence vers la porte, non sans avoir récupéré l’assiette de son diner de la veille et fit d’ombre une parfaite réplique de la clé, tant pour sortir que pour refermer derrière lui… C’est ainsi qu’il disparu, dans l’obscurité des couloirs… C’était une journée importante qui commençait. |
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