Nombre de messages : 2952 Âge : 32 Date d'inscription : 08/09/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 136 ans. Taille : 1m68 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Sam 11 Sep 2010 - 17:27
Possessions & Equipements : On s’attendrait à ce que les possessions d’une reine se comptent en pièces sonnantes et trébuchantes, en villes, serviteurs et autres… Effectivement, je suis la reine d’une cité et de ses villages alentours ; cependant je considère que la seule chose m’appartenant vraiment est mon devoir envers les miens, outre ma famille. Je vis donc dans un château, ne manque de rien, peux avoir l’arme que je veux, ai une nourrisse pour s’occuper des enfants… mais est-ce là ce qui fait le bonheur ?
Concernant mon équipement, je me déplace toujours hors de la ville avec une épée bâtarde elfique finement ouvragée, une dague et un arc court. Si je porte facilement une armure de cuir afin de garder une certaine souplesse, il m’arrive de pousser le vice à me promener en forêt sans la moindre protection, ce qui énerve plus d’un de mes protecteurs. Dans ce cas-là, je ne me montre pas folle non plus, je suis une elfe ayant été habituée à vivre dans les bois quand même, je m’habille de vêtements me faisant me confondre avec les bois. Glenn m’avait appris à porter une armure lourde, cependant si jamais je devais la porter ce serait parce que je n’aurais pas d’autre choix…
Apparence :
Taille : 1m68
Couleur des yeux : Bleus
A quoi je ressemble ? A une elfe, jeune adulte, tout simplement ! Des traits fins, notamment pour les Humains, de longs cheveux blonds, une carrure assez fine mais tout de même avec une bonne musculature. Hé, je ne vais pas faire l’apanage de moi-même quand même ! Si ? Pourquoi, voulez-vous que je vous raconte à quel point je suis belle et particulière ? Non, en fait ? C’est bien, je vous préfère comme ça. Bon, allez, puisque vous me le demandez… j’aime bien porter des vêtements de bonne facture, sans pour autant partir dans les ornementations à excès. Et vous me trouverez bien plus facilement avec des vêtements couvrants de jour que de nuit, mais pour ça, j’ai mes raisons.
Personnalité : A la fois simple et complexe. Je ne sais pas comment le dire autrement, j’ai toujours été ainsi. Du moins, à ce que je me souvienne. En fait non, j’ai changé, mais je ne saurais dire quand exactement ni comment. Cela s’est effectué tout au long de ma vie, surtout depuis que j’ai quitté l’Anaëh il y a de cela seize ans. La forêt me manque… mais je suis bien trop loyale envers ce peuple qui est devenu le mien pour juste partir, même si une partie de moi désire ardemment prioriser la chair de ma chair et ma propre survie. Cette partie-là ressemble beaucoup au mode de pensée d’Ust’kor. Les miens, je ferai tout pour les protéger ; les autres, qu’ils essaient un seul instant de porter une main ou un mot nauséabond sur eux et je les poignarderai dans le dos. Qu’un seul être s’en prenne à mes enfants et mon courroux ainsi que celui d’Ust’kor s’abattront sur lui, et bien sûr je m’en occuperai personnellement. Non, nous nous en occuperons personnellement. En cela je plains d’avance le fautif car Ust est bien plus porté sur la torture que moi. Autrement… je suis quelqu’un de calme, réfléchi mais également instinctif, consciencieux, croyant aux Cinq, m’intéressant ces derniers temps plus particulièrement à Arcam, aimant. Aimant sincèrement quelques êtres se comptant sur les dix doigts, de ceux pour qui je serais prête – nous serions peut-être, même ? – à me sacrifier. Aimant également contempler les étoiles au bord de la mer, aussi… cela m’apaise.
Capacités magiques : Déjà que je réagis très mal à la magie, vous voulez en plus que je m’approche de cette chose ?!
Au cœur s’en redit De l’éclat d’une étoile Aux ténèbres luit Ecartant le voile
Enfant apeurée Quand vinrent les ombres Enfant déchirée Fuyant la pénombre
Archèr’ de talent Protégeant la vie Fill’ suivant le vent Au sang desservi
Au cœur des forêts L’enfance achevée Quel destin menait A des Hommes liée…
Les mains se touchaient, les corps s’effleuraient, les soufflent se mélangeaient en une danse douce et tranquille. La musique en ma tête était une merveille nostalgique, les mots résonnant dans l’air étaient une vie décrite. La mienne. Celle d’une simple elfe ayant vécu suffisamment proche de la lisière d’Anaëh en temps de guerre pour en avoir subi les horreurs : le massacre, la capture, l’adieu, la terreur… Namarië avait disparu et moi, chaque nuit, l’un de mes parents me donnait une arme pour me rassurer. C’est ainsi que j’appris à me battre de mes deux parents guerriers, en surmontant un traumatisme et en développant l’envie comme le devoir de protéger les miens des Drows. J’entrai dans l’armée d’Ardamir mais le destin se résolut à ce que je ne parvienne jamais là où l’in m’envoyait. A nouveau capturée, torturée, pour à nouveau être soignée par ceux qui ne comprenaient pas ce qui se passait. Moi-même je ne pouvais comprendre, ne réalisant aucunement qu’étant enfant j’avais été choisie par un haut-prêtre de la déesse drow Kiel et qu’étant jeune adulte il n’avait fait qu’apposer ses recherches dans le réceptacle que j’étais.
Partir. Partir au loin, avec des humains, découvrir une liberté dont mon être avait secrètement rêvé, découvrir un royaume n’étant pas celui dans lequel j’avais grandi… Faire partie de la compagnie mercenaire de Casoair fut certainement le point d’ancrage à ma vie actuelle. En même temps, un être en moi grandissait, réclamant du sang pour naître. Ust’kor. Ne pas comprendre, encore. Haïr. Désespérer. Rencontrer Glenn, l’aider, se lier d’amitié, puis entrer dans sa compagnie. Il n’avait pas l’habitude des Elfes, lui qui en plus était originaire d’une région particulièrement raciste. Cependant j’avais suffisamment de valeurs et de talents pour être acceptée, notamment sur le plan archerie du fait d’avoir su allier techniques elfiques et humaines pour créer un style qui m’était propre. Le Centaure reprit Naelis à des despotes se vendant aux Drows, Glenn devint roi et moi lieutenante de la Garde. Ville reconstruite, nouvelle vie, nouvelles mœurs, l’amitié se transformant en amour. Un amour qui risquerait de nombreuses fois de se briser du fait que je n’étais qu’une sorte de réceptacle. Ce qui grandissait en moi prit vie, et ce fut l’Anaëh dans sa grande clémence qui m’aida là où la gardienne de Kÿria ne fit que passer. Les marques sur mon corps avaient grandi, la morve d’un dragon n’y changeant rien, mais au moins étais-je redevenue stable. J’apprenais qu’un autre esprit avait été créé à partir du mien, essayant de retrouver la Première Colère, et que pour cela son créateur l’avait baptisé Ust’kor… Première colère dans sa langue.
La guerre, encore la guerre, toujours la guerre. A Naelis, puis à Eraison. Officiellement démise de mes fonctions mais miraculeusement préservée de la condamnation à mort, devenue espionne au service de ce roi que j’aimai, j’étais au moment du grand incendie auprès de la Blanche, pour qu’elle m’apprenne à vivre avec Ust’kor et non pas contre lui. Ce fut elle qui me sauva de ce haut-prêtre sadique ; ce fut lui qui découvrit que j’étais enceinte, ce qui ne lui convint nullement. Douleur, survie. Découverte que ma mère avait fini par donner naissance à un petit frère en mon absence. Enfin je rentrai dans la ville cosmopolite et, en apprenant mon état, Glenn me demanda en mariage. Heureux jour que ce fut ! Discret, loin des grandes pompes royales connues en Péninsule, nous pensions plutôt fêter la naissance des héritiers… car deux enfants cohabitaient dans ce ventre autrefois si plat.
Au cœur océan Vécurent le temps D’annoncer séant L’arrivée d’enfants
Ville de lumière Etoile du ciel Deux astres perlèrent D’amour essentiel
Alors vint la guerre D’Ydril, la promesse Qu’en frères de guerre L’aide ne renaisse
Ô grande Aduram Terrible aux ébats Un jour nous trouvâmes Le roi en éclats
Aux mois se succédèrent La peur puis l’éveil Pour la vie d’un frère A Tyra le fiel
Aux frères damnés Fervents repentants En amour donner Aux Cinq leurs présents
Ils ne réussirent Parole donnée Puissent-ils mourir Etoile éplorée
Depuis lors gardienne De tous les enfants En Naelis reine De tous les instants
Voilà qu’après des mois entiers de coma, où je prenais la régence et faisait continuer les constructions prévues par mon mari, Glenn revenait à la vie grâce à son ami Altiom d’Ydril… mais pour combien de temps. Tari les maudits, eux deux, à effectuer un pèlerinage sincère auprès des grands temples des Cinq afin de se faire pardonner d’avoir brisé le lien qui unissait vie et mort et de continuer à vivre. Glenn, une fois revenu, n’était plus vraiment le même – j’avais également changé avec le temps. Il prenait des décisions toutes plus dangereuses les unes que les autres pour la cité, au point qu’avec Ust’kor nous étions venus à nous demander si pour le bien de tous nous ne ferions pas mieux de mettre un terme à son existence. De toute façon, mon mari ne prit pas suffisamment la sentence au sérieux, pensant qu’en deux ans ce serait facile de voyager jusqu’à ces cinq points vitaux. Mais non, mon cher mari… bien que cela fut extrêmement dur pour moi d’accepter l’envoyée de Tari, son trépas fut un immense poids en moins sur mes épaules. De position bancale, je devenais la reine de Naelis, la seule qui décidait réellement pour cette cité pour les années à venir, celle que désormais plus personne ne pouvait prétendre railler parce qu’il était au roi de décider. Non, désormais, ils apprendraient réellement ce que cela pouvait faire de laisser une femme aux influences elfe, humaine et drow diriger. Et cela commençait par des décisions nous séparant de Thaar, retirant l'influence qu'avait laissé Glenn s'installer dans le royaume et permettant à la cité marchande de placer sans soucis espions et manoeuvres commerciales. Je fis travailler la terre pour pour des élevages et plantations, et continuai toujours d'améliorer notre flotte navale. Assez rapidement, pour s'en sortir, il faudrait que Naelis devienne auto-suffisante... ou se trouve des partenaires plus recommandables que des drows et lèches-bottes.
Cinq années se sont écoulées depuis. Cinq années où, jour après jour, je changeai pour qu’Ust’kor et moi devenions cette personne dont cette cité avait besoin. Ust était prêt à plier bagage à n’importe quel moment pour sauver ses enfants, désormais il concevait qu’Ehleria et Aldarian n’étaient pas vraiment nos seuls enfants. J’étais emprunte de grandes valeurs inconnues à la politique, j’apprenais d’Ust pour être femme aux crocs d’acier envers quiconque tenterait un seul bref instant d’essayer d’asservir Naelis. Seuls ceux qui formaient notre peuple pouvaient désormais goûter à mes plus grandes valeurs. Deux de ces êtres étaient devenus suffisamment proches pour avoir entièrement accès à celle que je suis… à ceux que nous sommes, puisqu’ils sont également au courant pour Ust’kor. Le premier, Andréa, est un elfe habitué au plaisir sous bien des formes, c’en est là même son métier ; il est celui qui sut par de nombreuses discussions et une infinie patience retirer les couches pesant sur mes épaules et réapprendre à mon cœur à s’autoriser à aimer. Le second, Asgëril, est cet elfe archer qui devint un ami et un gardien ; dans nos yeux, dans nos voix et nos gestes, plus qu’une simple amitié commençait à éclore. C’était d’ailleurs avec lui, en ce moment-même, que je me laissais à danser tout en chantant cette complainte qu’il désirait écouter. Complainte loin d’être terminée, il faudrait d’ailleurs que je retourne voir le prêtre d’Arcam pour lui demander ce qu’il pensait du changement effectué depuis notre discussion.
Arcam. Membre des Cinq, Seigneur en ces lieux, que la majorité des humains que je connais considèrent comme étant le dieu de la luxure et de la passion sexuelle. Etait-ce l’influence de mon apprentissage elfique avec la vision d’Arcamenel, je ne le considérais aucunement de la sorte. Je trouvais au contraire cette vision très restrictive et erronée. Non, Arcam n’était pas que le père des orgies et des hybrides, loin de là : il était celui qui laissait parler son cœur, alliait avec magnificence arts et passions, protégeait avec amour ceux qui étaient différents de par leurs origines et devenait le pire des empoisonneurs lorsqu’il s’agissait de protéger face à un ennemi. Pour protéger en temps de guerre il fallait savoir user de ruses et de coups de poignard dans le dos, et il était un père prêt à faire cela pour tous ceux qu’il aimait. Un exemple en ces nuits troubles, où l’étoile de Naelis – comme certains se plaisent à me surnommer – a à faire des choix quant à sa politique. Cela faisait depuis quelques années qu’en plus des cérémonies auxquelles je me devais d’aller, je m’éclipsais en pleine nuit dans le temple, aux heures où le moins de monde se trouvait et où donc le silence était prêt à régner. Comme j’y allais souvent suite à une visite à Andréa, mes tenues n’étaient pas forcément aussi couvrantes que celles que je portais habituellement en journée. J’avais fini par grandement aimer une robe faite de mousseline d’un violet très tamisé laissant deviner les formes de mon corps, par exemple… et je ne cachais plus forcément mes marques noires liées à Ust. Ainsi, dans le silence, je m’asseyais sur les marches menant à l’autel d’Arcam et regardais sa statue, pensive. Juste du temps pour faire cela, me rapprocher de ce dieu que je redécouvrais. Les années passèrent et je commençais une nuit à me rendre compte que mes pensées auraient très bien pu être celles d’Ust et inversement, ou plutôt je n’arrivais plus vraiment à réellement percevoir la barrière entre nos deux esprits. Je me rappelai alors cette cérémonie où se trouvait un avatar de ce dieu, et où Ust et moi avions failli fusionner… était-il en train de refaire la même chose, mais plus lentement ? Ou bien un évènement l’avait-il déclenché ? J’étais perdue à cette compréhension, je n’arrivais pas à me souvenir… possible que oui, un jour en allant à l’Aurore je m’étais retrouvée tétanisée sous la densité de la magie qui m’entourait, au point d’avoir fait un malaise. Mais était-ce bien à cause de cela ? En pleine réflexion, cette nui-là, je ne vis pas le prêtre s’approcher de moi et s’incliner humblement. Il avait eu peine à m’avoir reconnue, baignée par la lumière de la lune aux pieds de son dieu, habillée d’un tissu laissant imaginer la peau. Il m’avait alors comparée à une étoile sortant du ciel noir de la nuit et avait eu quelque inspiration pour écrire une chanson à mon encontre. Au départ gênée, après discussion j’en vins à lui proposer que nous l’écrivions à deux… ainsi pouvait-il considérer que pour ce sujet il suivait une élève aimant danser, chanter mais aussi écrire. Et cela me permettait aussi de contrôler ce qui y serait mis.
La danse s’arrêta au même moment que mes lèvres se fermèrent. Main dans la main, un bras entourant ma taille, une main posée sur son épaule, nous nous regardions dans les yeux. Un bonheur fébrile et timide nous habitait, jusque là placé derrière la barrière bien connue qu’est l’amitié. Nous étions seuls dans cette chambre, les enfants dormaient dans la pièce d’à côté. D’une voix un peu gênée, je lui demandais ce qu’il en pensait… de la chanson, bien sûr. Sa réponse fut que le texte serait peut-être à retravailler pour être plus clair mais que cela retranscrivait bien ma vie. Un sourire. Son bras ne sut se retirer à ma taille, ma main ne sut quitter son épaule que pour gagner son visage. Nos lèvres se touchèrent avec douceur en un baiser sincère, nos yeux se fermèrent et nos peaux se caressèrent en un élan de tendresse. A croire que le chant et la danse sont révélateurs de ce genre de sentiments… Nous étions d’accord, Ust’kor et moi : nous aimions Andréa et Asgëril, même si cet amour était le plus puissant pour le premier des deux elfes.
HRP:
Dernière édition par Glinaina le Dim 3 Nov 2019 - 13:33, édité 9 fois
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Ven 17 Sep 2010 - 7:20
Je prends (d'où le "Katastrophe", qui n'est pas du tout un jugement de ta fiche, mais juste mon étiquette )
Glinaina
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Ven 17 Sep 2010 - 18:28
Génial ! Quelle bonne nouvelle !!! Merci beaucoup Katalina. :D
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Ancien
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Hum... Je ne veux pas être désagréable mais... Ca me stresse de ne pas avoir de réponse !!!!!!!!!!
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Mer 29 Sep 2010 - 0:14
Allez, je valide.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Désolé du temps d'attente.
Fjama
Ancien
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Ven 28 Oct 2011 - 14:24
Hop ! Pour les modifs !
Fiche originale :
Spoiler:
Nom/Prénom : Wylenaryn Glinaina Surnom : Aina Âge : 120 ans Sexe : F Race : Elfe
Particularité : Elle n'en a pas vraiment, si ce n'est qu'elle est un peu plus polyvalente.
Alignement : Neutre bon (Elfes surtout) Métier : Archer court Classe d'arme : A distance.
Équipement : L'arme de prédilection de Glinaina est tout d'abord l'arc, comme son métier l'indique. Cependant elle a également appris à se servir d'un coutelas pour se protéger au cas où elle aurait un jour à se battre en combat rapproché. Son armure est d'une facture assez simple : une jupe marron-clair ainsi qu'une petite chemise blanche par dessus laquelle s'ajuste parfaitement un plastron en cuir, de même que les épaulières. Les cheveux détachés, la jeune fille n'hésite pas à se munir de gants ainsi que de ses fameuses bottes habituelles, tout en cuir (marron) ouvragé évidemment.
Description physique : Comme toutes les femmes Elfes, elle n'a pas trop de formes et est assez élancée. Blonde aux yeux bleus, Aina est d'une bonne taille pour sa race. Formée physiquement par toutes ses années dentraînement, elle n'en reste pas moins belle et d'une allure tout autant féminine que les autres femmes de ce peuple sylvain. Pratiquement toujours habillée de son équipement, elle se plaît tout de même à porter de temps à autre une longue robe verte avec de nombreux motifs représentant la nature, que ce soit des végétaux comme des animaux sauvages. Généralement les garçons la trouvent plus attrayante avec... Sinon elle porte régulièrement un petit diadème en perles, cadeau d'une amie d'enfance depuis longtemps disparue. Le seul vrai « plus » qu'elle possède est une cicatrice au niveau de l'épaule gauche, souvenir quelque peu indésirable d'une longue nuit de terreur.
Description mentale : Rien de bien spécifique. Notre jeune Elfe sait se montrer charmante, loyale envers ceux/ce qu'elle aime, sincère et honnête. Elle n'aime en généralité pas spécialement les Humains (encore moins les Nains) qu'elle n'arrive pas trop à comprendre et est sérieuse dans ce qu'elle fait. Mais contrairement à d'autres, elle ne les regarde pas non plus de haut. Au contraire, elle déteste tous ces gens égoïstes qui ne savent que donner aux autres l'impression qu'ils sont nettement suppérieurs à eux, ce qui n'est fort heureusement pratiquement jamais le cas. Donc inutile de vous dire que jamais elle se mettrait à les imiter, sauf pour se moquer (gentiment, enfin un peu..) d'eux ! Sinon elle a un bon caractère et est déterminée à mener ses projets à bien et à protéger les peuples (pour l'instant les Elfes) de bien. Au fond, une seule chose lui fait vraiment peur : les Drows. Malgré qu'elle ait appris à les haïr, elle ressent plus de la peur que de la haine lorsqu'elle repense à eux, et cela même si elle ne l'a jamais avoué aux autres.
Histoire :
Dans la pénombre de la nuit, Glinaina devait encore une fois montrer ce qu'elle savait (ou pouvait, plutôt) faire. Son coutelas dans la main gauche, elle promenait son regard dans chaque recoin où pouvait se trouver son adversaire. Et comme d'habitude, ce fut son instinct qui lui permit de le retrouver. Alors, elle se rapprocha doucement du lieu indiqué. Non pas qu'elle se battait contre un ennemi, bien au contraire, mais contre le soldat intransigeant que pouvait bien être son père. Il connaissait assez bien les faiblesses des archers (pour en avoir une comme femme) pour avoir incité sa fille à devenir plus polyvalente que bon nombre des Elfes. De ce fait, il passait depuis de nombreuses années ses permissions à l'entraîner au coutelas. Au moins aurait-elle un peu plus de chance de ne pas se faire tuer si elle devait s'engager au corps-à-corps...
Le duel commença. L'un attaquait, l'autre se défendait. C'était banal, mais ça apprenait beaucoup, comme de ne pas se laisser surcharger par les coups de l'adversaire et de prendre son rythme d'attaque. Cette nuit là il était plus soutenu que d'habitude, Beleg préférant certainement la vitesse à la force, si bien que Glinaina perdit assez vite la main et dû dégainer son poignard et essayer de rompre cette danse infernale. Épuisée, elle tenta le tout pour le tout : elle se servit de son coutelas pour dévier la trajectoire de la lame adverse sur sa gauche et bondit sur sa droite, poignard en avant ce qui, visiblement, n'était pas à faire, puisque qu'à la place de toucher son père, elle se prit un grand coup de coude en plein ventre qui l'envoya rouler à terre. Le combat s'arrêta au moment où la pointe d'une épée se posa sur le fin cou de la jeune fille.
« Encore un combat de gagné, Aina. J'espère pour toi que tu n'auras pas à te défendre, ne serait-ce que contre un Nain. Il rengaina son épée et s'assit à côté d'elle, la regardant droit dans les yeux. -Continue à t'entrainer. C'est la seule chose que je puis t'enseigner désormais. -Je ne suis pas une épéiste, papa, répondit la concernée tout en essayant de s'assoir, la main posée sur son ventre douloureux. Il est normal que je ne fasse pas le poids contre toi, sinon c'est qu'il y aurait un problème. -Il y a une différence entre « ne pas faire le poids » et savoir se défendre, Aina. Et je crois que tu ne la comprends pas. Par exemple, pourquoi t'es-tu précipitée sur moi au lieu de continuer à parer mes attaques ? -Parce que je n'arrivais plus à tenir la cadence. -Parce que tu savais que tu allais perdre et tu as tenté le tout pour le tout, alors que tu aurais très bien pu t'éloigner le temps de repérer une faille. -Et comment... -Il n'y avait pas d'arbre juste derrière toi.
La jeune Elfe baissa la tête. Encore une chose à laquelle elle n'avait pas pensé et qui aurait pourtant pu lui éviter bien des dégâts. Comme on dit, « ce n'est pas de ses victoires que l'on apprend, mais bien de ses défaites ». Elle regarda son père et hocha de la tête pour lui dire qu'elle avait compris le message. Il fallait savoir perdre pour repartir plus fort...
Puis ils se levèrent pour regagner leur foyer. Sur la route, Glinaina repensa à ce que lui avait dit son père. La guère allait bientôt éclater et elle n'était prête qu'à ôter des vies, et cela encore par le biais de son arc. Mais elle ne l'était pas encore pour se défendre en cas de nécessité. Et si elle ne pouvait pas se défendre elle-même, elle ne pourrait certainement pas défendre ses propres parents ; elle n'avait qu'eux au sein de sa famille, sa chère grand-mère ayant rendu l'âme il y a de cela de nombreuses années... Alors contre des Drows ?! A cette pensée, un frisson lui parcourut l'échine. Elle n'aimait pas penser à eux. Et elle détestait encore plus comprendre qu'elle aurait bientôt affaire à ces Elfes de la mort, surtout après ce qu'elle a vu. Une horreur sans nom ainsi que des cris provenant de partout, quand les gens avaient le temps de les pousser, ce qui n'était le cas qu'une fois qu'ils se montraient. C'était un miracle qu'elle ait été confondue avec les morts, mais en échange de la vie elle avait gardé une cicatrice sur l'épaule et était restée traumatisée pendant de longues années, au point que lorsque ses parents étaient tous les deux en mission, elle ne pouvait rester tranquille si quelqu'un ne la tenait pas dans ses bras et qu'en plus cette personne ne soit armée... Elle resserra un peu plus ses mains sur ses bras. Cette phobie des Drows était un peu restée, malgré tout. Et cela lui faisait peur, quoi qu'elle n'en ai jamais rien dit. Elle n'avait pas peur des Drows en eux-même, elle les haïssait assez pour ça. Elle craignait surtout de rester paralysée devant eux. Ah, pourquoi fallait-il qu'ils aient attaqué ce hameau la nuit où elle dormait chez son amie ?!
Pour chasser ce souvenir de sa tête, elle demanda : -Quand maman aura-t-elle sa permission ? -Avant toi. Glinaina s'arrêta et regarda son curieux de père. Avant elle ??? Donc elle était prise ?! -Ah oui, j'ai oublié de te dire. Tu as rendez-vous demain matin à la cité. A huit heure, si je ne me trompe pas. Après un temps, il reprit : Tu n'as pas peur, au moins ? Sachant à quoi (enfin qui) il faisait référence, la jeune fille prit son air revêche et dit avec détermination: -Ils n'approcheront pas des habitants de cette forêt, Beleg. Ma seule peur est de perdre cet endroit que j'aime tant et je ne les laisserai jamais toucher à la création de Kÿria. » Ainsi, ils lui faisaient confiance pour devenir une archer.
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Très bien. Comment as-tu connu le forum ? : Par un « ami » RP. Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : ici : https://i.servimg.com/u/f23/15/43/70/94/elfe_a12.jpg => bonne question pour l'artiste
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Mar 15 Nov 2011 - 22:33
Où en sont les modifications ? :)
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Mar 29 Nov 2011 - 23:21
Toujours paaaaas ?
Glinaina
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Ven 9 Déc 2011 - 12:54
Ca y est, les modifs sont faites ! Par contre la fin n'est pas tip-top, désolée...
(Désolée Elandril, je n'avais pas vu que tu avais posté ici )
Glinaina
Les Pommes Légendaires Salées
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Mar 13 Déc 2011 - 9:16
Désolé de l'attente ! Rien à redire, ta fiche est bien, pas besoin de te faire poireauter plus longtemps. Te voilà re-validée ! \o/
Ton manuscrit a été mis à jour, n'oublie pas que c'est à toi de modifier l'âge de ton personnage à l'avenir. :)
Glinaina
Les Pommes Légendaires Salées
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Mar 13 Déc 2011 - 17:46
Oki, merci beaucoup de t'être occupé de ma fiche Elandril !!!! :D
(Je me suis juste permise de modifier un tout petit truc : au lieu de "elle commence à fonder une famille", ce qui est complètement faux : "elle commence à penser à fonder une famille." Comment ais-je pu oublier ces deux mots ??? :boulet: )
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Jeu 15 Déc 2011 - 8:09
Pas de soucis ! ^^
Fiche classée. :)
Artiön Laergûl
Modérateur
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Sujet: Re: Glinaina Hereon -Reine de Naelis Dim 3 Nov 2019 - 10:55
Fiche remise en présentoir pour MAJ
Ancienne fiche:
Nom/Prénom : Wylenaryn Glinaina Surnom : Aina, Lina Âge : 125 ans Sexe : F Race : Elfe
Particularité : Hum... La polyvalence ?
Alignement : Neutre bon Métier : Lieutenant de la Garde de Naelis Classe d'arme : Distance / Corps-à-corps.
Équipement :
L'équipement de Glinaina n'a rien d'extraordinaire, il est même d'une légère simplicité. En effet, vous trouverez le plus souvent l'elfe accoutrée d'une tenue quelconque et protégée par un plastron de cuir marron. Préférant l'agilité et la vivacité à la force, elle ne porte pratiquement jamais d'épaulières (sauf pour certains combats) et ne se munit que de ses armes elfiques de toujours : un coutelas, un arc court avec son carquois et deux poignards, dont l'un est continuellement à portée de main. Le seul signe distinctif que porte Aina mais qui ne suffit pas pour autant à remarquer sa fonction dans l'armée est une cape aux couleurs de Naelis.
Description physique :
Comme toutes les femmes Elfes, elle n'a pas trop de formes et est assez élancée. Blonde aux yeux bleus, Aina est d'une bonne taille pour sa race. Formée physiquement par toutes ses années d'entraînement, elle n'en reste pas moins belle et d'une allure tout autant svelte que les autres femmes de ce peuple sylvain. La jeune femme a beau ne pas être portée sur tout ce qui est tatouages, l'une de ses plus grandes blessures en a pourtant de loin tous les traits : de nombreux symboles se liant et s'entrecoupant par des raies noires sur son bras droit jusqu'aux omoplates. Mais de près, vous pourrez remarquer que ce sont en fait des traces encrées dans la peau et que l'avant-bras en question est déformé, mais heureusement n'empêchant pas le maniement d'une quelconque arme. Et si vous voulez tout savoir il y a également une autre cicatrice de quelques centimètres sur l'épaule gauche de l'elfe, celle-ci bien moins visible.
Description mentale :
Aujourd'hui, notre elfe est enfin une femme et non plus une adolescente, de corps comme d'esprit. Le fait d'être entré dans le mercenariat lui aura non seulement permis de se perfectionner en corps-à-corps, mais surtout de voir la réalité en face, de s'affirmer et même de prendre des responsabilités ! D'un tempérament calme et serein, notre elfe de 125 ans a réussi au fil des années à prendre du recul sur les différents événements, comme la disparition des Bûcherons barbus et les effets en tous points négatifs de la sorcellerie drow sur elle. Vraiment, pouvoir se sentir sûre de soi et ne plus avoir besoin de voir couler son propre sang pour se calmer lors de certaines crises sont de lourds fardeaux en moins sur les épaules de l'elfe ! Mais parlons plutôt du caractère général de Lina ! Tout d'abord, malgré la fermeté qui peut se lire sur son visage lorsqu'elle est en service, Glinaina reste néanmoins une personne souriante, aimable, sincère et franche, toujours à l'écoute. Toute mission qu'on lui confie est prise avec sérieux et de par sa fonction, de son caractère et également de ses faits d'armes, elle est respectée par ses coéquipiers. Puis, pour parler un minimum de toutes ses peurs (que peut-être connaissez-vous déjà), seule celle de la magie est vraiment restée en elle, la faisant blêmir lorsqu'elle en entend parler. Même son recul devant le contact avec un autre corps s'est un temps soit peu guérit, même s'il y a encore de nombreux efforts à faire... Mais au moins vous pouvez lui poser une main amicale sur l'épaule ou bien même la serrer dans vos bras, à moins que ce ne soit vraiment pas le moment elle devrait bien réagir ! Et puis... Glinaina a beau être une elfe et donc avoir tout son temps devant elle, elle commence maintenant à penser à fonder une famille... Mais cela, c'est une autre histoire.
Histoire :
En rangeant sa chambre de fond en comble, l'elfe découvrit un petit carnet endommagé par les intempéries. Elle le prit et, tout en allant s'assoir sur son lit, l'ouvrit délicatement pour ne pas l'abimer encore plus qu'il ne l'était. Cet objet lui rappelait quelque chose, mais elle était incapable d'être plus précise... Encore un chose sur laquelle elle avait dû tirer un trait après l'arrivée de la Compagnie du Centaure en Ithri'vaan ! En effet, l'histoire de ce livret s'arrêtait au mois de Karfias de la deuxième année XI° Cycle, quelques temps après la disparition des Bûcherons barbus. Glinaina se souvenait bien de ce moment ; elle ne savait ce qui avait bien pu pousser Casoair Gloral à attaquer Missède, mais cette folle décision avait visiblement décimé une bonne fois pour toute la compagnie. Et l'elfe avait été des rares à contester son chef, ce qui dans le fond l'avait sauvée. Elle avait beau respecter le chef mercenaire et être loyale à la troupe, elle n'avait pu accepter de se laisser mener ainsi à l'abattoir. Alors après une énième dispute avec Gloral, elle avait fini par quitter la compagnie, considérée ou non par ses bonnes connaissances comme une lâche. Puis les choses s'étaient passées de telle sorte qu'elle entra dans la compagnie du Centaure, dirigée par Glenn Hereon, qu'elle connaissait depuis plusieurs mois. Un meneur d'hommes plus orienté vers la paix que vers le sang et aussi un ami. Mais tout cela, c'est de l'histoire ancienne... De la compagnie de mercenaires qui l'avait forcée à grandir, il ne devait plus en rester que des souvenirs. Sortant quelque peu de ses pensées, Glinaina s'appliqua à feuilleter avec délicatesse ce qui ressemblait fort à un journal intime, examinant avec attention les dessins qu'elle avait parsemés par-ci par-là ainsi que les différentes petites notes, humour ou sentiments... Et ce jusqu'à être arrivée à la première page. L'elfe pouvait aisément y lire ce qui l'avait incité à tenir un tel journal plus de quatre ans auparavant, faisant de temps à autre passer des souvenirs devant ses yeux à la couleur de l'eau.
Je n'écris cette page que pour me souvenir. Non pas que je risque d'oublier, mais parce que j'ai une fois failli sombrer dans la folie, avec le présent pour seule notion. Cette expérience m'a rendue trouble, changée à un point que je ne connais pas encore.
Tout d'abord je suis née dans un petit village au Sud de Mera, non loin de la frontière entre cette région et celles de Wyslena et d'Ardamir. Mes parents, Beleg et Sydith, font tous les deux partie de l'armée, l'un en tant que guerrier et l'autre en tant qu'archère. Ce sont tous les deux des parents aimants et respectables, mais ils ne sont malheureusement que rarement à la maison. J'ai fini par m'y faire, mais il eu fallu quand même quelques années !
Bon ! Que j'en vienne au fait. On dirait que je bien que je commence déjà à m'égarer... Pour en venir à ma présentation, je me nomme Glinaina Wylenaryn. Je suis depuis peu une archère dans l'armée, même si je n'ai pas encore commencé véritablement le métier. Mais c'est une autre histoire... Je n'ai aucun talent magique, [...]
L'elfe, qui n'avait pour l'instant aucune indication concernant le reste de sa journée, s'adossa contre le mur pour prendre le temps de se confronter à son passé, chose qu'elle n'avait pas fait depuis un moment, hormis pour ne pas répéter d'absurdes erreurs. En fait, plus elle lisait ce journal, plus elle se rappelait être en train d'y dessiner les différentes lettres, sensation assez étrange. En tous cas elle s'aperçut rapidement qu'elle n'avait pas lésiné sur les détails et même sur sa vie d'elfe en la Forêt d'Anaëh, ce qui lui prouvait bien qu'à l'époque sa peur du passé et de l'oubli étaient contradictoirement tout aussi intenses l'un que l'autre.
Pour résumer (parce qu'il y en avait pour plusieurs heures de lecture), le lieutenant qu'est Glinaina est née dans un petit village en pleine forêt de parents militaires : Beleg, son père, était un épéiste d'une grande droiture et sa mère, Sydith, une archer court de la même armée. La jeune elfe avait passé les douze premières années de sa vie dans l'innocence et la joie simple de son petit cocon familial, surtout gardée par sa tente Synai et sa grand-mère Anglaëlle (sans compter le reste de la famille, qui même sur de nombreuses générations n'était pas si grande), puisque ses parents avaient fait le choix de reprendre le service militaire une fois que la petite elfe ne serait plus trop dépendante de sa mère. Une enfance tout à fait normale, jusqu'à ce que des drows aient la fabuleuse idée de venir faire un raid dans la région... Ce n'était pas son village qui avait été visé, mais celui de l'une de ses grandes amies, Namarië. Et le manque de chance avait été tel que c'était cette nuit là qu'elle avait été dormir chez son amie, et que c'était cette nuit là qu'elle était devenue l'unique survivante d'un raid (les autres ayant été retrouvés morts ou portés disparus), une cicatrice sur l'épaule gauche qu'elle porte encore une centaine d'années plus tard. De là avait commencé ce que l'on peut appeler une enfance brisée par les cauchemars, la nuit et les souvenirs, jusqu'à ce qu'elle atteigne un état critique : la fièvre l'avait prise jusqu'à lui donner la pâleur d'un mort, et il avait fallut appeler un maître-guérisseur pour la garder en vie. Fort heureusement, elle s'en rétablit, quoi que difficilement. Ce devait être cela qui l'avait poussé à suivre la même voie que ses parents, un idéal et de bonnes intentions en main contre ce type de carnages.
Mais là les Cinq n'avaient pas dû lui y voir un destin très approprié, parce qu'une fois passé la majorité, tout s'enchaîna de sorte qu'elle se retrouva même dans les contrées humaines, oh combien loin de ses objectifs ! La jeune femme sourit à cette pensée ; il fallait dire qu'elle avait réussit en seulement trois semaines à se faire enlever deux fois, la première était par des drows alors qu'elle partait avec d'autres compagnons d'armes pour l'Est de la forêt... Elle en était revenu en très mauvais état (un bras tordu, de la sorcellerie ancrée dans la peau et traumatisée) et ce n'était seulement parce que le drow qui s'était occupé d'elle devait en avoir eu le bon vouloir ! Et trois semaines plus tard, la voilà tout juste sortie de la maison de soins que ça se reproduisait ! Mais avec des humains, cette fois-ci... Les Bûcherons barbus, plus exactement. Et Casoair avait été très astucieux : voyant très bien qu'elle n'avait aucune réelle valeur, il avait fait en sorte de la mettre dans une position qu'elle ne pouvait tenir bien longtemps ; elle s'était retrouvée coincée entre l'état de prisonnière et celui de personne libre dans cette compagnie et cela avait amplement suffit, à l'époque... Bête et insouciante qu'elle était, il a fallu que je pose le dilemme : être relâchée (ce qui n'aurait sûrement jamais été le cas) ou faire ses preuves et dans ce cas rejoindre la troupe ! Ce fut la deuxième option qui l'emporta et dans le fond, ce fut pour elle la meilleure chose qui soit, ou presque. Elle était restée jusqu'à la fin de la compagnie, c'est-à-dire pendant un an, et avait pendant cette période appris la majeure partie des combines du mercenariat et avait même reçut l'entraînement de Gloral (le chef), qui n'avait pas hésité a y aller dur, et ce pratiquement en tout. Au moins ainsi elle avait eu à rapidement s'endurcir et à améliorer ses compétences en combat au corps-à-corps.
La hache contre le coutelas... Force contre agilité, même si pour les deux armes il fallait savoir allier ces deux vertus. Mais ce n'avait pas été le plus dur, loin de là. C'était la magie, le lieutenant s'en souvenait très bien, et toujours avec une pointe de rancœur dans le corps comme dans l'esprit ! Vraiment, déjà qu'elle n'avait jamais apprécié ce pouvoir, désormais elle ne le supportait plus. Un sujet toujours sensible à ses yeux et dont elle préférait ne pas se remémorer pour rien. Juste quand cela lui sera utile. Et au pire, elle avait toujours ce fameux carnet, qu'elle pourrait relire si elle avait oublié un détail, il en était plein ! Là-dessus l'elfe referma subitement le journal avant de s'arrêter un instant. Calme. Visiblement, la magie la mettait encore plus mal à l'aise qu'elle ne le pensait ; un point sur lequel il faudrait vraiment faire attention, parce que même si elle avait eu la chance de ne pas trop avoir eu affaire à des magiciens, il faudrait qu'elle sache garder tout son sang froid pour le jour où une telle rencontre viendrait ! Et...
*Toc toc toc*
Tiens, quelqu'un. Glinaina posa le journal à ses côtés et se concentra pour évacuer toutes les tensions qui s'étaient accumulées en elle en quoi... seulement une minute ? pour paraître le plus paisible possible avant d'aller ouvrir la porte. C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle accueillit Theovan, l'un des nombreux gardes de Naelis.
« Oui ? -Lieutenant Wylenaryn ? Le commandant Malfer souhaite vous voir ; il vous attend au terrain d'entraînement. -Très bien. Merci, Theovan."
L'humain d'une petite trentaine d'année releva les sourcils et s'adossa un instant contre le mur en attendant qu'elle prenne le peu de choses qu'elle avait à prendre : armes et cape, tout simplement. Visiblement il avait quelque chose à lui dire, mais le regard qu'elle eut en se retournant le convainc d'attendre. Son visage était ferme et elle ne semblait qu'entre-apercevoir les différents objets et papiers empilés par-ci par-là de sa chambre. Elle semblait soucieuse et au fur et à mesure des années il avait appris à repérer les moments où il ne valait mieux ne pas l'agacer, c'était justement lorsque son visage montrait cette expression ! Mais bon... Dans quelques petites minutes, ce sera passé.
Glinaina enfila ses armes et sa cape, faisant attention à bien mettre cette dernière. Une fois prête, ce qui ne dura que peu de temps, elle ferma les yeux et inspira un coup pour s'éclaircir les idées avant de sortir de la pièce. Une fois la porte fermée, le garde lui emboita le pas la scrutant un peu : lui, il avait quelque chose à lui dire ! Et il ne se décida que quelques minutes plus tard.
Les deux personnages ne se sont connus qu'après l'entrée officielle de l'elfe dans la compagnie du Centaure, peu avant l'attaque de Naelis (où se fit remarquer pour ses prouesses à l'arc) , au cours de la deuxième année du XI° Cycle. Ils étaient rapidement entrés en sympathie, mais aucune grande amitié n'était née de celle-ci, juste celle que deux soldats combattant côté-à-côte peuvent entretenir. Et l'appel de Glenn à ce qu'elle devienne lieutenant plusieurs semaines après avait hissé une sorte de barrière hiérarchique entre eux, même si l'elfe était restée proche de chacun, allant même à régler ses heures de sommeil pour pouvoir partager de temps à autre un moment avec les gardes de nuit, comme le « petit déjeuné » - ou plutôt l'encas. Elle avait pris le temps de réfléchir avant d'accepter la fonction qu'elle occupait désormais, et prenait sa mission à cœur. Pas mal de relationnel, une maitrise du combat et du respect, de la paperasse aussi... Franchement, son métier lui plaisait ! Par contre, il y a bien une chose qui lui déplait : c'est de devoir être (en apparence) alliée aux Drows ! Mais en même temps, ils n'ont pas trop le choix vu la poigne qu'ils ont sur l'Ithri'Vaan.
Bon, pour parler de Naelis à proprement dit... Quand ils sont venu se battre contre Jervis et ses sbires, la ville était en piteux état. Maintenant, ça va un peu mieux, même s'il y a encore beaucoup à faire. Des anciens gardes de Naelis, peu survécurent à cette bataille, à ce qu'elle se rappelait. Et cela avait en un sens permis de tout remettre à zéro, de commencer un nouveau présent avec la proclamation d'Hereon comme Seigneur de Naelis, sans pour autant oublier le passé, bien entendu. Et depuis ce temps, ils avaient eu la chance de ne pas avoir trop de problèmes.
Un sourire... Ce rappel qu'avait entraîné sa discussion avec Theovan il y a de cela plusieurs heures la faisait sourire. Certes elle n'aimait toujours pas les Drows même si elle était incapable de les haïr comme il se doit, certes les temps étaient loin d'être faciles, d'autant plus que son pays natal et sa famille commençaient à lui manquer. Mais il fallait aller de l'avant, et en cela elle était prête ! ~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Très bien. Comment as-tu connu le forum ? : Par une connaissance rp.. Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Euh je ne sais plus où je l'ai trouvé, mais je l'ai un peu modifié pour les couleurs.